brochure aga
brochure aga
brochure aga
De Gymnastique
Siège Social : 21 Guillaume Bigourdan 91320 WISSOUS
Bureaux : Maison des Comités Sportifs de l’Essonne
Bld Charles de Gaulle 91540 MENNECY
FORMATION DE CADRES
- Trampoline (TR)
- Tumbling (TU)
SOMMAIRE
Ø Introduction Pages 1
Ø Méthodologie de séance Pages 2-6
Ø Le matériel Pages 7
Ø Manipulation et parade Page 8
Ø Terminologie de base Page 9
Ø L’échauffement Pages 10 - 11
Ø Le renforcement musculaire Pages 12 - 19
Ø La souplesse Pages 20 - 23
Ø La biomécanique Pages 24 - 35
Ø Le trampoline Pages 36 - 41
CDGE 0
Vous n’avez encore jamais enseigné !
Vous avez peu d’expérience avec des groupes d’enfants.
CDGE 1
METHODOLOGIE DE SEANCE
NOTIONS ELEMENTAIRES DE L’ORGANISATION DE LA SEANCE
Il s’agit pour l’animateur de construire sa séance en respectant différents objectifs ( technique, physique,
compétitif et éducatif) qui se découpe traditionnellement en :
Exemple 1 Exemple 2
Echauffement général
Début de séance Echauffement PPG (préparation physique générale)
PPS (préparation physique spécifique)
Etude des gestes (éléments techniques) Etude des gestes (éléments techniques)
Milieu de séance
Situations éducatives à l’agrès principal Situations éducatives à l’agrès principal
Fin de séance Amélioration des qualités physiques Souplesse, Etirements
P.P.S : Renforcement spécifique à la gymnastique : exercices physiques par rapport aux exigences
gymnique
Ex : à ATR, ATR en force
à Placement du dos
à Courbette
à Equerre serrée, écartée, renversée
Les agrès :
Travail de base toujours à répéter
Apprentissage de nouvelles difficultés
à Tout ce travail n’est pas fait au hasard, il doit être fait par rapport à un objectif (déterminer par
l’entraîneur)
CDGE 2
d) Réfléchir sur l’organisation pédagogique nécessaire au bon déroulement de la séance
- Constitution des groupes
- Formes de travail (par ateliers, en circuit...)
- Temps de travail
CDGE 3
b) LES CIRCUITS OU PARCOURS A THEME
c) LE MINI-CIRCUIT D’APPRENTISSAGE
CDGE 4
d) LES CIRCUITS OU PARCOURS A INTERVAL-TRAINING
- Ils correspondent à la formation du gymnaste. Le but est de faire acquérir tout le bagage
technique et physique qui lui permettra de continuer sa progression
Exemple : mettre plusieurs ateliers en place, le gym passe sur un atelier pendant 1mn, puis 1mn de
repos, et tourne de la même façons sur tout les ateliers jusqu’au dernier.
e) ORGANISATION TRADITIONNELLE
CONCLUSION :
A. METHODE GLOBALE
- peut engendrer des défauts techniques qui peuvent se stabiliser et être difficilement
récupérables (geste stéréotypé qui peuvent gêner l’évolution)
- peut faire sauter des étapes
- notion de peur lorsque l’on ne sait pas faire un élément
A. METHODE ACTIVE
B. METHODE PASSIVE
A. APPRENTISSAGE GROUPE
B. APPRENTISSAGE DISTRIBUE
- capacité de concentration
- persévérance / motivation
- représentation mentale
- compréhension / mémorisation
- notion de stress et d’émotion
- utilisation des repères (capacité à les utiliser)
- aptitudes physiques et les pré-recquis
- répétition (nombre de passages)
- l’âge
II. ENTRAINEUR
CDGE 6
LE MATERIEL
I. QUE CHOISIR POUR LES DEBUTANTS
- Optez pour du matériel pédagogique (barres éducatives, caisses encastrables...) avant d’acheter du
matériel de compétition souvent inadapté aux gymnastes débutants
- Choisir des tapis légers pour le transport
- Augmenter peu à peu votre parc d’agrès pédagogiques et de tapis, ce qui permettra de multiplier les
situations éducatives et évitera ainsi les « files d’attente » à un agrès
- Penser à ranger le matériel avec soin
Plan incliné, pour faciliter les rotations ou permettent des réceptions à plat dos ou à plat ventre
Poutre basse, pour maîtriser l’équilibre et l’apprentissage des acrobaties dans des situations sécurisantes
Tremplins éducatives, plus souples et plus adaptés au poids des jeunes enfants
CDGE 7
MANIPULATION ET PARADE
I. LA MANIPULATION
II. L’AIDE
C’est l’action facilitante de l’entraîneur qui intervient en fonction des manques observés ou dans le but
d’une économie d’énergie.
Le gymnaste est pratiquement capable de réaliser le mouvement car il le comprend.
L’aide sera également un signal tactile, auditif ou visuel.
Enfin l’aide sera l’utilisation de matériel (mini-trampoline...), de fosses, tapis permettant l’aménagement
du milieu.
L’utilisation des aides matérielles est préférable aux aides manuelles.
III. LA PARADE
Le gymnaste exécute seule son exercice, l’entraîneur se trouvant à proximité immédiate, prêt à intervenir
en cas de mauvaise réalisation, évitant ainsi la blessure.
Elle a un effet sécurisant sur le gymnaste et demande de la part de l’entraîneur des qualités d’anticipation.
IV. CONCLUSION
Les manipulations ou parades doivent se faire oublier, car tout en ayant leur utilité, elles ne sont pas la
finalité qu’est la réalisation assurée par le gymnaste seul.
L’intervention de l’entraîneur ne ferait que mettre en doute le gymnaste sur son aptitude à réaliser
l’élément.
Si l’entraîneur intervient au moment de franchir une difficulté, il répond plus à sa propre motivation qu’à
celle du gymnaste. Sa présence est intégrée au schéma de l’élément et lorsqu’il devra l’effectuer seul il
sera confronté à une situation inconnue.
Par contre on peut concevoir une intervention quand il faut résoudre un problème technique, mais en
aucun cas un problème affectif.
Arrivé à ce niveau, le travail de l’entraîneur est donc plus basé sur le domaine de la préparation mentale
(confiance en soi) que sur la technique !
CDGE 8
TERMINOLOGIE DE BASE
A l’appui : lorsqu’on exerce une pression sur un surface donnée
Exemple : en appui sur les pieds
en appui sur les mains (ATR)
en appui sur les barres
Suspension : être fixer sur une surface quelconque de manière à ce que tout le corps soit suspendu
Flexion : mouvement par lequel l’angle que forment 2 segments osseux articulés se ferment (par
opposition à l’extension)
- flexion du coude
- flexion du genou
- flexion de la hanche (fermeture)
Extension : mouvement déterminant l’ouverture de l’angle formé par 2 os articulés
- extension de la hanche (ouverture) et des épaules
- extension du genou
- extension de la cheville
Rotation : mouvement d’un corps qui tourne autour d’un point, d’un axe fixe, matériel ou non
- rotation transversale : perpendiculairement à l’axe du corps (salto, souplesse...)
- rotation latérale : de coté (roue)
- rotation longitudinale (pirouette, vrille...)
Saut: mouvement brusque d’extension (avec détente musculaire) par lequel le corps se projette en haut, en
avant... en quittant le sol
Appel : temps d’élan pris sur place, sur 1 ou 2 pieds, pour amorcer le saut au terme d’une course d’élan
Pirouette : tour entier qu’on effectue sur soi-même, sans changer de place, en prenant sa jambe d’appui
comme pivot
Tour : mouvement de rotation d’un corps autour d’un axe, qui le ramène à sa position première
- pirouette, tour en l’air, tour d’appui arrière...
Adduction : action de baisser les bras sur le coté pour les resserrer le long du corps ou de resserrer les
Jambes
Abduction : action de lever les bras sur le coté ou d’écarter les jambes
CDGE 9
L’ECHAUFFEMENT
I. L’ECHAUFFEMENT EN GENERAL
Il a pour rôle d’adapter l’organisme progressivement à l’activité. C’est une transition mentale et physique
entre un état de repos et un état optimal de travail. Il permet aux gymnastes d’entrer immédiatement dans
l’activité dans des conditions d’efficacité et de sécurité optimale.
1°) PHYSIQUE
- Adaptation cardio-vasculaire et pulmonaire
- Mobilisation articulaire et musculaire
2°) SOCIO- AFFECTIF
- Il est important dès l’échauffement de favoriser l’apparition d’un climat propice au maintien de
l’attention, de l’intérêt et de la participation
3°) TECHNIQUE
- Faire travailler les parties du corps qui vont être sollicitées pendant la séance (gagner du temps,
adapter le corps à la technique)
A. STRUCTURE DE L’ECHAUFFEMENT
ANTEVERSION ECART
RETROVERSION FERMETURE
+ OUVERTURE
+
IMPULSION BRAS IMPULSION JAMBES
FERMETURE
OUVERTURE
CDGE 10
3°) Echauffement spécifique
Il prolonge l’échauffement général et permet de mobiliser les muscles qui vont être sollicités lors
du travail aux agrès. L’échauffement spécifique peut très bien se faire sur un agrès.
Exemple : poutre - travail préparatoire sur la poutre
- travail préparatoire sur une ligne
B. ATTITUDE ENTRAINEUR
C. CONCLUSION
L’échauffement doit être attrayant et faire entrer progressivement dans l’action tant sur le plan
physique que sur le plan mental. Les exercices proposés doivent éveiller l’attention et mobiliser
l’individu tout entier.
ATTENTION :
L’échauffement ne doit pas se terminer par un moment statique comme des écarts, sinon le corps se
refroidi ce qui va à l’encontre du but recherché (élévation de la température)
CDGE 11
LE RENFORCEMENT MUSCULAIRE
I. Le muscle
2. Le muscle cardiaque
C’est un muscle particulier, dans la mesure où il n’est pas composé de la même façon que les muscles
lisses, mais pourtant, son contrôle est indépendant de notre volonté.
2. Isométrique
Le muscle ne bouge pas, sa longueur reste la même. Exple : On maintient la traction bras à angle droit.
3. Excentrique
Le muscle s’allonge, bien que l’on cherche à le raccourcir. Exple : on essaie de faire une traction et
quelqu’un nous tire par les pieds. Une réception au sol aussi.
4. Pliométrique
C’est la réaction élastique du muscle qui est sollicité rapidement. Le meilleur exemple est l’impulsion ; en
fait, c’est une extension du muscle suivi d’une contraction rapide.
Exemple
Le salto AV :
- Combien y a t il de contractions différentes lors de la réalisation d’un salto AV au sol ?: 4
- Lesquelles, si l’on s’en tient à l’observation de l’impulsion jambe et des abdominaux.
Pliométrique dans l’impulsion jambe, concentrique dans la fermeture, isométrique dans la rotation,
excentrique dans l’ouverture, plus excentrique lors de la réception et isométrique à l’arrivée pilée.
CDGE 12
b) Les actions principales en gymnastique
1. Au niveau de la ceinture scapulaire (articulation de l’épaule)
- L’antépulsion
Action d’élever les bras vers l’avant et le haut ou –en général- d’ouvrir l’angle bras-tronc
le tronc étant le point d’appui fixe les bras étant le point d’appui fixe
- La rétropulsion
Action d’abaisser les bras vers l’arrière et le bas ou -en général- de fermer l’angle bras-tronc
le tronc étant le point d’appui fixe les bras étant le point d’appui fixe
- La répulsion
Le coude étant plié, action d’extension de l’avant-
bras sur le bras
- L’impulsion bras
Action de hausser vivement les épaules ou de les
abaisser
- La fermeture
Action de rapprocher les jambes du tronc et/ou le tronc des jambes
CDGE 13
- L’ouverture
Action d’extension soit des membres inférieurs, soit du tronc, soit des deux simultanément
- L’impulsion-jambes
Action d’extension complète des membres inférieurs
Cette impulsion peut se faire en partant d’une position des jambes plus ou moins fléchies
Jambes pliées Jambes tendues
Dans les éléments gymniques, il est exceptionnel qu’une seule action entre en jeu. La plupart des
exercices nécessitent la coordination d’une action au niveau des membres supérieurs, conjuguée
avec une action des membres inférieurs.
OUVERTURE/ANTEPULSION
FERMETURE/RETROPULSION
IMPULSION-JAMBES/OUVERTURE ect...
III. La musculation
2. Les contenus
On peut travailler les muscles de différentes façons, qui sont elles-mêmes à mettre en rapport avec les
différentes contractions : musculation en isométrie, en concentrique, en excentrique ou en plio.
Attention : La pliométrie est traumatisante pour les tendons et ligaments (surtout avec charges). Le travail
en excentrique est le plus traumatisant de toutes les contractions, à utiliser avec précaution et à proscrire
chez les moins de 9, 10 ans.
b) Principes
1. Pour quoi faire ?
- On peut muscler pour renforcer de façon générale, on appelle cela la préparation physique
générale (PPG), c’est la musculation qui compose généralement la rentrée, le début de saison, et
qui permet aux gymnastes de reprendre leur activité en meilleure forme et donc de façon plus sûre.
CDGE 14
- On peut cependant faire de la musculation pour réaliser quelque chose que l’on ne sache pas faire,
Exemple : la prise d’élan à l’équilibre à la barre fixe. On parle alors de préparation physique
spécifique (PPS) qui permet de combler les manques physiques chez les gyms. Dans ce type de
travail, la musculation est à associer le plus possible au mouvement : on fait de l’antépulsion. Pour
travailler prise d’élan à l’équilibre.
Quand on fait de la musculation pour un certain type de mouvement, on essaie de rapprocher le plus
possible de la réalisation du mouvement.
Dans prise d’élan à l’équilibre. On est en appui sur les mains et la tête en bas la moitié du temps. Un
travail d’antépulsion. Assis au sol avec une barre ou des petits poids s’éloigne de la réalité.
2. Les antagonistes
1) Définition
On appelle antagonistes, les muscles qui sont responsables des mouvements contraires d’un segment.
Exemple : le biceps fléchi alors que le triceps tend (le bras par exemple).
OS
L’os n’est pas soumis aux mêmes forces, il n’y a pas de développement harmonieux, il y a un risque de
blessure.
N.B. : les muscles qui participent à la même action musculaire sont appelés agonistes.
Avant la Le gymnaste va monter sur l’agrès en étant un peu fatigué, il faudra en tenir
séance compte, par contre, à terme, on tend ainsi à renforcer l’endurance musculaire
des gyms. De plus, on est certains que les gyms seront bien échauffés
lorsqu’ils commenceront leur entraînement.
Après la Les gymnastes sont plus fatigués. S’ils sont en mesure de réaliser la
séance musculation, elle peut avoir plus d’effet qu’en début car elle va être plus
sollicitante.
D’autre choisiront peut-être de mettre la musculation à un autre moment dans la séance, pourquoi pas,
tant qu’ils savent pourquoi ils font cela, et qu’ils ne le font pas par pure fantaisie.
N.B. : Il faut tenir compte du fait que la musculation fatigue, il faudra donc laisser le temps aux
gymnastes de s’habituer et y aller progressivement.
CDGE 15
On perdra moins de temps à ne faire que 50% de la musculation prévue, pour permettre aux gyms de
s’habituer, qu’à commencer à fond et de les voir se blesser, se démotiver, ou même se fatiguer trop vite
(soit dans la séance, soit dans le mois).
4. L’âge
Il n’y en a pas vraiment, il faut adapter, c’est tout.
Principes généraux :
5. La sécurité
Attention à la musculation mal faite. Lorsque l’on propose des exercices, il faut être sûr qu’ils ne sont pas
dangereux et il faut toujours montrer la bonne façon de le réaliser, ainsi que les fautes à éviter. Ceci pour
éviter les blessures et traumatismes (même micro) et augmenter le progrès.
N.B. : ce n’est pas parce qu’on vous a fait faire un certain exercice pendant vos entraînements qu’il est
sans risque, ni qu’il peut être réalisé par tous.
Voici quelques erreurs à éviter :
- Dos creux en abdos,
- Ouverture du corps trop en extension, tête en l’air,
- La pliométrie sur des séries trop longues ou trop chargées,
- La hauteur des ateliers
- Les charges mal adaptées
- D’une façon générale, les mauvais placements.
3. … au niveau
On teste la série proposée, si elle est trop dure, on la diminue, si trop facile, on l’augmente. Attention, il
faut prendre en compte l’ensemble de la série ; parfois, les deux premières répétitions sont faciles, après,
on en peut plus.
Il ne faut pas hésiter à changer ses séries, dès que l’on se rend compte qu’elles ne vont pas (c’est ainsi
qu’on peut prendre de l’expérience).
CDGE 16
4. … les temps de repos
Entre les séries, les temps de repos doivent à peut près être équivalent au temps de pratique, jamais
inférieurs. Plus les séries sont difficiles, plus on augmente les temps de récupération.
b) Les principes
1. Les répétitions
C’est le nombre de fois que l’on fait le mouvement : une répétition = un mouvement.
Le nombre de répétitions effectuées sans arrêt correspond à une série.
Selon l’objectif visé et la difficulté de l’exercice, le nombre de répétitions peut aller de 3, 4 à 15, même
20.
Si le travail en concentrique est trop dur, on propose de l’iso. Dans ce cas, le nombre de répétition est de
1.
2. Les séries
On doit au moins en a voir trois, on évite plus de 6, 8. Une série correspond à plusieurs répétitions du
mouvement de musculation. Le nombre de séries détermine le bloc.
3. Le bloc
C’est la plus grosse unité de musculation, c’est ce qui comprend l’ensemble d’un groupe de musculation,
pour une action particulière.
4. La durée
Lorsque l’on prépare son cycle de musculation, il faut faire attention au temps que prennent les exercices,
cela monte vite, entre les temps de repos, les séries…
5. Un exemple
Le bloc de tractions comprend : 6 séries de 8 répétitions chacune. On dit alors : 6 fois 8 tractions.
Avec un temps de repos de 35’’ entre chaque, pour 15’’ le temps de la série, le bloc dure environ : 5’00.
6. En bref
Les blocs permettent de définir les objectifs, on peut choisir de faire trois blocs abdos et une seule jambe.
N.B. : il est important de toujours travailler les abdos et le dos à chaque musculation ; c’est la
charnière entre le haut et le bas, toutes les séances de muscu. doivent comporter ce type d’exercice.
4 fois 5 vaut mieux que 1 fois 20 car les muscles travaillent mieux sur plusieurs séries.
On adapte la musculation aux objectifs et à la période de l’année dans laquelle on se trouve.
La musculation est difficile, il faut penser à toujours motiver ses gymnastes et être à l’affût des
démotivations pour encourager.
Pour être efficace, la musculation doit être faite à chaque entraînement, généralement pendant 7 à 8
entraînements. Le plus simple est de faire la musculation pendant 3 semaines et de faire une semaine de
repos complet de musculation.
Si les gymnastes se fatiguent, on peut faire un break d’une semaine au bout de deux semaines de travail et
finir par deux semaines. Encore une fois, on adapte, selon la fatigue, le moral et le temps dont on dispose.
La musculation paye toujours mais à terme, il faut persévérer et aussi faire comprendre à ses gyms que les
progrès sont longs à arriver et que c’est normal.
CDGE 17
V. La souplesse
La souplesse est importante, on doit la pratiquer après chaque entraînement, encore plus si l’on a fait de la
musculation.
La musculation raccourcie les muscles, la souplesse les « ré-étire ».
Elle est essentielle car :
- Elle préserve les muscles et évite certaines blessures
- Elle permet une plus grande mobilité
- Elle est utile pour l’activité qui nécessite certains mouvements de souplesse
Il vaut mieux faire un peu moins de musculation pour avoir le temps de faire de la souplesse.
VI. Conclusion
La musculation est accessible à tout le monde, il faut faire des essaies de séries, ne pas faire du hasard,
justifier ses choix, en fonction du public, des objectifs et de la période de l’année.
Il faut préciser la façon de bien faire, s’assurer que ses gyms ont compris.
Adapter les séries, ne pas hésiter à les changer si elles ne conviennent pas, soutenir ses gyms pendant les
séries, et surtout faire la musculation régulièrement.
Il vaut mieux ne pas en faire qu’en faire occasionnellement car cela ne sert à rien. Les effets viennent à
moyen terme, il faut s’accrocher et persévérer.
Par contre, la souplesse doit tenir une place à chaque entraînement, c’est important pour l’intégrité des
gymnastes, ce qui au-delà des résultats me semble être le plus important.
Pour finir, essayer, interrogez-vous, parlez-en, observer, remettez en cause, exiger de comprendre, ne
faites pas du hasard faites ce qui a du sens pour vous.
CDGE 18
EXEMPLES D’EXERCICES ( pour débutants)
Sauts en longueur Monter et descendre des obstacles Série de sauts groupés Sauts en contrebas sur une En changeant la direction
hauteur plus élevée
(augmentation de la charge)
Réception
Mains sur poutre, monter sur ½ Maximum en 30 secondes Cloche pieds Course 20 mètre,
pointes jambes tendues (augmentation de la vitesse) chronométrée
Gainage
Tractions
Mains contre un mur, Se grandir en appui sur une Monter à l’appui sur Piston aux espaliers Descendre un élastique
repousser le mur barre une barre et maintien
Travail en circuit-training
Prendre 4 exercices par exemple / déterminer le nombre de répétitions pour chacun des exercices /dès
qu’une série est finie, on passe à l’atelier suivant / fin du circuit : récupération / refaire le circuit 3 à 5 fois
Travail en séries
Prendre 8 exercices par exemple / déterminer le nombre de séries et le nombre de répétitions dans chaque
série / dès qu’une série est finie, récupération / on passe à la série suivante ... / fin des séries, on passe à
l’atelier suivant
CDGE 19
LA SOUPLESSE
I. DEFINITION
La souplesse est une qualité physique qui permet de réaliser un geste avec un maximum d'amplitude et
d'harmonie. La souplesse dépend de plusieurs facteurs :
- Les éléments articulaires et musculaires
- Le tonus musculaire de repose : la tension psychologique entraîne une tension musculaire
- La température ambiante
- L'âge...
V. PRINCIPES DE TRAVAIL
Echauffer les muscles avant de les étirer car la chaleur influe positivement sur l'acquisition de la
souplesse.
Un muscle préalablement contracté se laisse mieux étirer (C.R.E.)
Veiller aux bons placements corporels dans chaque situation pour éviter les compensations.
Adapter la respiration : associer l'expiration progressive et complète au relâchement musculaire.
Rechercher l'amplitude maximale, jusqu'au seuil de la douleur, qui doit être légère et supportable. Une
douleur trop importante, donne une contraction réflexe (réflexe myotatique) contraire à l'étirement, ce qui
risque de créer une rupture des fibres musculaires et risque de donner au gymnaste une réaction négative
face au travail de la souplesse.
Respecter le travail symétrique.
Eviter les mouvements répétitifs, style "temps de ressort", peu efficaces pour l'assouplissement pur.
Cependant on peut les utiliser dans l'échauffement.
Maintenir l'étirement plusieurs minutes pour que celui-ci soit efficace et répéter plusieurs fois la série
dans la même séance.
Assouplir un peu a chaque séances, est plus efficace que beaucoup une fois par semaine.
CDGE 20
VI. LES PRINCIPALES SOUPLESSES EN GYMNASTIQUE
CONSIGNES DEFAUTS A EVITER
A. EPAULES
B. HANCHE
1°) Grand écart antéro-postérieur à Les 2 jambes doivent être dans l’axe, à Jambe arrière pliée
jambe avant « en dehors » à Buste couché sur la jambe avant
à Bassin face en avant et non en à Bassin ouvert
ouverture
à Etirement du quadriceps et du psoas
de la jambe arrière
C. SOUPLESSE D’OUVERTURE
Le pont à Extension répartie sur tous les à Pose de pieds trop éloignés,
niveaux : colonne vertébrale + épaules + à Extension non harmonieuse : cassure
hanches au niveau lombaire
à Flexion des bras
D. SOUPLESSE DE FERMETURE
à Mains en prise dorsale à Tirer sur la barre
à Chercher à basculer vers l’avant à Jambes fléchies
à Jambes tendues
à %Mains à plat
CDGE 21
E. ETIREMENTS LATERAUX
à Se grandir
à Jambes en dehors
F. ECRASSEMENT
combinaison du grand écart facial à Travail dos plat à Jambes pliées
et de la fermeture à Sensation de poussée du bassin vers à Bassin en rétroversion
l’avant à S’il y a manipulation, ne pas appuyer
à Jambes en dehors sur le haut du dos mais sur la région
lombaire
EXEMPLES
Tous ces exercices peuvent être effectués en manipulation avec une tierce personne, attention au dosage
de la résistance.
Dynamique actif
Statique actif
Dynamique actif
CDGE 22
Statique actif
Sur une amplitude maxi favoriser l'amplitude par contraction volontaire des
muscles antagonistes à ceux qu'on désire étirer (inhibition réciproque
isométrique)
Passif
Poser le segment sur un plinth dans une amplitude légèrement inférieure au maxi
(recherche de relâchement complet)
Nota : après le gain, travailler en actif.
CONCLUSION :
La souplesse ne doit jamais être négligée par l’entraîneur surtout chez les jeunes enfants. C’est un facteur
déterminant dans l’évolution du gymnaste elle facilitera le travail technique et physique dans son
amplitude et son placement. La souplesse doit être effectuée quotidiennement soit en fin de séance (c’est
un moyen de relâcher le tonus musculaire), soit dans la séance (ce qui permet de ne pas la négligée en fin
de séance).
CDGE 23
NOTION DE BIOMECANIQUE
PRINCIPES BIOMECANIQUES EN GYMNASTIQUE
La biomécanique c’est L’application des lois physiques, au mouvement humain, elle a pour rôle de :
La biomécanique est une science qui permet de décrire les éléments structuraux de l’organisme
impliqué dans le mouvement et définir l’ensemble des forces qui leurs sont impliquées
- Biomécanique = quantitatif
- Technique = qualitatif
Connaître le meilleur moyen de réaliser un mouvement pour une plus grande efficacité
Connaissance des contraintes pour éviter les accidents
Il n’y a pas une technique, mais des principes techniques avec des références biomécaniques
Les techniques peuvent être différentes, mais il y a des constantes biomécaniques
CDGE 24
Elle se décompose en deux parties principales :
La masse et le poids
Dans le langage de tous les jours personne ne fait la différence entre le poids et la masse d’un objet. Mais
c’est une erreur car le poids et la masse sont deux grandeurs différentes qui ne rendent pas compte du
même phénomène !
Masse : La masse d'un objet mesure simplement la quantité de matière contenue dans cet objet c'est à dire
la masse des particules qui constituent cet objet (atomes ou molécules) Cette quantité de matière (donc la
masse) sera la même quel que soit l'endroit où se trouve l'objet dans l'univers.
L'unité de masse est le kilogramme (kg)
Poids : Le poids mesure, lui, la force d'attraction qu'exerce un astre sur un objet et cette force d'attraction
sera d'autant plus grande que cet astre aura une masse élevée. Ce qui signifie que le poids d'un objet varie
dans l'univers et dépend de l'astre où il se trouve.
L'unité de poids est le Newton (N) (C'est Newton le premier qui s'est aperçu que la Terre attirait les
objets vers elle).
Si cet objet se situe à une distance extrêmement grande d'un astre il ne subira quasiment aucune attraction
et son poids sera quasiment nul. On dit que l'objet est en apesanteur.
Attention à ne pas confondre avec l'impesanteur qui est l'état dans lequel se trouve par exemple les
astronautes dans leur fusée (en effet ceux-ci ne sont pas assez éloignés de la Terre pour que l'attraction
soit négligeable !). L'impesanteur correspond à une absence de sensation de pesanteur, cette sensation
étant due au fait que l'astronaute subit la même attraction que la fusée où il se trouve.
Masse et poids sont des grandeurs différentes mais sont quand même reliées l'une à l'autre par la relation
suivante : Poids = Masse x g
g représente ce que l'on appelle l'accélération ou l'intensité de la pesanteur qui a une valeur différente
selon l'astre où l'on se trouve.
Exemple: g sur la Terre est environ 6 fois plus grand que g sur la Lune c'est à dire que la Terre attirera les
objets 6 fois plus vers elle que la Lune et que leur poids sera 6 fois plus grand sur la Terre que sur la Lune
En résumé : la masse d’un corps (m) est la quantité de matière d’un corps (en Kg).
Le poids d’un corps est le produit de la masse par la force d’attraction terrestre.
La pesanteur est une force verticale dirigée vers le bas.
CDGE 25
Centre de gravité = centre des masses : Point théorique qui représente le centre de la masse
C'est le point théorique d'application de la résultante des actions de la pesanteur sur toutes les parties du
corps. Pour une personne en station debout, le CG se situe approximativement en avant de la 2ème
vertèbre lombaire. Ce point n'est jamais fixe et varie en fonction des positions du corps.
O F
On distingue :
- Les forces internes = force musculaire, actions musculaires sur les leviers osseux
La résultante de 2 forces est la diagonale du parallélogramme qui a pour côtés les 2 forces.
Son point d'application est souvent ramené au centre de gravité du corps.
De la même façon, 1 force peut être décomposée en 2 forces qui peuvent être verticale et horizontale.
CDGE 26
Moment d'une force :
M (moment) de F = F (intensité de la force) X d (bras de levier de la force)
On peut donc augmenter le moment d'une force en augmentant soit l'intensité, soit le bras de levier.
Notion de levier :
1) inter appui : le point d’application de la force F1 et F2 est situé de part et d’autre de l’axe
Exemple : la tête
A
F1 F2 F1
F2
2) inter puissant : le point d’application de la force musculaire est situé entre l’articulation et la résistance.
Le point d’application de la force F correspond au point d’insertion du muscle sur le levier mobile
Exemple : la cuisse
Dans l’exemple de la course, les muscles postérieurs de la cuisse agissent sur la jambe dont le
point est O. le mouvement de la jambe sur la cuisse mobilise l’articulation du genou A. Un tel
levier permet donc à un muscle d’engendrer un déplacement rapide des extrémités du membre,
pour un petit raccourcissement. Par contre cet avantage dynamique nécessite en contre partie
une forte action musculaire F, pour une faible résistance R, parce que d1 est bien inférieur a d2.
CDGE 27
3) inter résistant :
La résistance est située entre l’articulation et le point d’application de la force. Moins fréquent dans
l’organisme, il est souvent impliqué dans des mouvements précis et de faible amplitude. Le muscle
développant la force possède une insertion sur le levier fixe, proche de l’articulation, et une insertion sur
le levier mobilisé très éloigné de l’articulation.
Notion d’équilibre
Un corps est en équilibre lorsque son centre de gravité se projette verticalement sur sa surface d’appui
(CG) (CG)
Équilibre
Déséquilibre : car la projection
(PS) de CG est en dehors de PS
(PS)
CDGE 28
La statique en gymnastique :
Equilibre à l’arrêt :
• Un corps est en équilibre quand les forces qui agissent sur lui se neutralisent, quand le centre de
gravité (CG) se projette verticalement sur le polygone de sustentation (PS).
(1) Si le CG est en dessous du PS, l’équilibre est stable, le corps revient à sa position initiale s’il est déplacé (suspension).
(2) Si le CG est au dessus du PS, l’équilibre est instable (la stabilité dépend de la surface du PS et de la hauteur du CG).
Equilibre en mouvement :
• Un corps est en équilibre quand les forces qui agissent sur lui se neutralisent,
quand le centre de gravité (CG) se projette verticalement sur le polygone de sustentation (PS).
La dynamique en gymnastique :
- Mouvement de translation ou vitesse linéaire = marche, course qui sert de prise d'élan de façon à
acquérir de l'énergie cinétique (Ec),
- Mouvement de rotation ou vitesse angulaire. L'axe de rotation est perpendiculaire au plan dans
lequel s'effectue le mouvement. Il est soit interne (salto), soit externe (soleil).
CDGE 29
Loi d’action / réaction (3° loi de Newton)
A.T.R. Rebond
- Energie potentielle : énergie que possède un corps en fonction de sa position par rapport au sol
(hauteur) ou par rapport à un point d’appui.
- Energie élastique : c'est l'énergie emmagasinée par un corps préalablement déformé qui a tendance
à revenir à sa forme initiale (trampoline, tremplin, barre).
On parle également d'énergie élastique au niveau du système musculaire. Un muscle mis en tension (étiré)
emmagasine de l'énergie permettant un retour contractile plus important. La composante élastique du
muscle et le réflexe à l'étirement sont mis en jeu = réflexe myotatique.
Exemples : Lors de tous les mouvements d'armé-fouetté, la mise en tension des muscles de la face
antérieure lors de l'armé permet l'accélération dans le fouetté. En lune salto avant, la mise en tension des
muscles de la face antérieure du corps en extension permet un groupé rapide et important.
CDGE 30
Transfert d’énergie : quantité d’énergie d’une partie du corps qui se transmet à l’ensemble du corps
L'énergie emmagasinée dans une partie du corps peut être transmise à une autre partie ou au corps tout
entier si celui-ci est tonique et si il y a blocage de l'articulation concernée. Exemple du passage de la
position couchée à la position assise par ouverture blocage.
Lors d'un saut vertical, les bras, par un mouvement rapide de bas en haut, accumulent de l'Ec. Celle-ci
sera transmise au reste du corps par blocage des bras. Cette action s'ajoutera à la poussée des jambes.
3 plans : 1
A = Plan Frontal
B = Plan Sagittal
C = Plan Horizontal
3
3 axes :
1 - Longitudinal
2 - Sagittal (antéro-postérieur)
3 - Transversal
2
Rotations
Dans ces plans les rotations sont :
A : Longitudinales
B : Latérales
C : Transversales
CDGE 31
Déclenchement des rotations
1 : Poussée excentrée
La direction de la poussée, au moment où le corps quitte le sol ou l'agrès, ne passe pas par le CG mais
passe en avant ou en arrière de celui-ci.
- la projection du CG est en avant de la base de sustentation, la rotation se fait avec un déplacement vers
l'avant (ex: flip avant);
- la projection du CG est dans la base de sustentation, la rotation se fait sans déplacement (ex: salto
avant).
- la projection du CG est en arrière de la base de sustentation, la rotation se fait avec un déplacement vers
l'arrière (ex: flip arrière);
- la projection du CG est dans la base de sustentation, la rotation se fait sans déplacement (ex: salto
arrière);
- la projection du CG est en avant de la base de sustentation (genoux en avant), la rotation se fait avec
déplacement vers l'avant (ex: "coup de pied à la lune").
2 : Couple de forces
Le blocage d'une partie d'un corps en déplacement entraîne une rotation comme lors d'un croche pied.
Exemple de l'appel sur un tremplin : le corps est animé d'une certaine vitesse horizontale, le blocage des
pieds sur le tremplin entraîne une rotation.
Lorsqu'un corps est en rotation libre, la trajectoire ne peut pas être modifiée et le moment cinétique reste
constant.
Par contre, on peut changer la vitesse de rotation par modification du moment d'inertie, en positionnant
différemment les segments du corps par rapport à l'axe de rotation. Ceci concerne aussi bien les rotations
transversales que longitudinales.
Si le moment d'inertie est petit, par exemple dans un salto groupé, la vitesse de rotation est importante.
Dans un salto tendu, si le gymnaste groupe, la diminution du moment d'inertie provoque une accélération
de la rotation.
Lors des rotations longitudinales, la rotation est d'autant plus importante que le corps est en position
allongée et les bras le long du corps.
Trajectoire parabolique
A partir du moment où un corps, animé d'une vitesse horizontale, n'a plus aucun point d'appui, sa
trajectoire est une parabole et ne peut plus être modifiée.
La hauteur et la longueur de l'envol sont entièrement déterminées par la vitesse, par la direction et par
l'intensité de la force appliquée au corps au moment de l'impulsion.
La trajectoire du CG prend la même direction que la résultante des forces qui agissent sur le corps au
moment où il quitte le sol ou l'agrès et décrit une parabole sous l'effet de la pesanteur.
V vitesse acquise
R réaction (impulsion)
F résultante
Exemple : impulsion au saut de cheval. La trajectoire du CG peut être modifiée de plusieurs manières =
3. En augmentant la vitesse
CDGE 33
Phase d'impulsion
I=Fxt
1. Une poussée sur un agrès (impulsion bras ou jambes); dans ce cas il faut réduire au maximum le
temps de contact, au profit de l'intensité de la force exercée,
2. Une action segmentaire (fermeture/ouverture); dans ce cas le temps d'impulsion doit être le plus
long possible pour augmenter la quantité de mouvement.
Les mouvements circulaires (lune, soleil, ...) et pendulaires (oscillation, ...) sont régis par les mêmes
principes.
Le corps emmagasine de l'énergie cinétique dans la phase descendante. Cette énergie est restituée
partiellement lors de la phase ascendante. La pesanteur, les frottements et la résistance de l'air agissent
contre le mouvement.
Au départ du mouvement :
CDGE 34
La force centrifuge (F) est la force qui tend à éloigner le corps du centre
de rotation. Tout corps qui tourne autour d'un axe exerce sur son support
une force centrifuge neutralisée par la réaction du support.
Les lâchers
Dans le cadre d'un mouvement circulaire, lors d'un lâcher, le CG prend une
trajectoire tangente au cercle décrit par celui-ci.
CDGE 35
TRAMPOLINE ET MINI
TRAMPOLINE
Le travail à cet atelier semble maintenant incontournable. Il permet un gain de temps dans l’apprentissage de
certains acrobaties, habitue le gymnaste à tout un ensemble de rotations et développe chez lui la prise de repères
dans l’espace (à la fois par rapport à l’extérieur, mais également sur lui-même).
Ce travail doit être progressif, construit et logique. Pour être optimal, il doit être le plus régulier possible, pas
forcément longtemps, mais souvent.
L’entraîneur veillera à être le plus précis possible dans ces consignes : par rapport aux bras et jambes, aux actions à
effectuer et au regard !
CDGE 36
3°) Les positions fondamentales au trampoline
La chandelle :
Il est très important de maîtriser la chandelle pour pouvoir évoluer en toute sécurité.
Ne pas oublier de travailler l’arrêt sur la toile (chandelle + stop)
Essentielles dans l’apprentissage, car ils conditionnent la prise de conscience de la rotation, du placement des
membres inférieurs, supérieurs et de la tête.
Assis :
Puis :
• Assis-1/2 tour/--assis
• Assis-vrille-assis
Dos :
CDGE 37
Plat dos :
Corps tendu
Permet l’apprentissage du Kabbom arrière
(mettre un tapis en avant)
• 4 pattes-ventre
• 4 pattes-1/2 salto avant
• 4 pattes-3/4 salto avant
(Faire attention à la position)
Ventre :
Le piqué américain :
Ange, tomber dos
- Flip avant : à Flip avant, salto avant – flip avant, flip arrière – salto avant tendu
- Flip arrière : à Flip arrière, salto arrière – flip arrière, flip avant – tempo
- Salto avant : à salto avant groupé – carpé – tendu – ½ vrille – vrille et plus
- Salto arrière : à salto arrière groupé – carpé – tendu – ½ vrille – vrille et plus
• Terminologie
CDGE 38
5°) Modélisation de la démarche
II. LE MINI-TRAMPOLINE
1°) Généralités
CDGE 39
3°) Le travail vers l’avant
CDGE 40
5°) Quelques exemples d’utilisation en parcours pédagogiques
CDGE 41