Psychos e 234
Psychos e 234
Psychos e 234
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Définition du délirium
Le délirium est défini comme suit:
• Un trouble de l’attention et de la conscience.
26
Facteurs suggérant un problème
psychiatrique vs un problème médical
Problème psychiatrique Problème médical
1. Signes vitaux normaux 1. Signes vitaux anormaux
2. Orienté 2. Désorienté
3. Fonction cognitive bonne 3. fonction cognitive compromise
4. Hallucinations généralement 4. Hallucinations non auditives
auditives (visuelles, tactiles)
5. Durée chronique des symptômes 5. Début soudain des symptômes
6. Histoire familiale 6. Pas d'histoire familiale psychiatrique
7. Jeune âge 7. Âge avancé
8. Trouble de l'humeur coexistant 8. Pas de trouble de l'humeur
9. Pas de trouvailles explicatives du 9. Trouvailles explicatives du problème
problème à l'examen physiques à l'examen physiques
Causes menaçant la vie de délirium:
WHHHHIMPS
• Wernicke’s disease
• Hypoxia
• Hypoglycemia
• Hypertensive encephalopathy
• Hyperthermia or hypothermia
• Intracerebral hemorrhage
• Meningitis or encephalitis
• Poisoning (exogenous or iatrogenic)
• Status epilepticus
Etiology : I WATCH DEATH
• I – Infections (Encephalitis, meningitis, UTI, syphilis, pneumonia)
• W – Withdrawal (Alcohol, barbiturates, benzodiazepines)
• A – Acute metabolic (Electrolyte imbalance, hepatic or renal failure, acidosis, alkalosis)
• T – Trauma (Head injury, postoperative, burns)
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De quelle manière ces piliers orientent-ils notre réflexion et
l’action que nous menons auprès des patients psychotiques?
1. Sécurité:
• Déterminer le risque de violence
• Déterminer le risque suicidaire
• Comprendre l’exposition à la violence
2. Santé médicale:
*On ne peut diagnostiquer une maladie mentale sans éliminer toutes les causes médicales
• Mesurer les signes vitaux, effectuer un examen physique et neurologique, des examens
biologiques (RPR, VIH, hémogramme), dans certains cas envisager un scanner
3. Santé mentale
• Planifier l’évaluation et le traitement en cours
• Psychothérapie, pharmacologie
• Élaborer un plan de sécurité
4. Suivi
• Prochain rendez-vous à la clinique
• Quels prestataires sont impliqués dans les soins du patient (ASC, psychologue/travailleur social,
personnel infirmier, médecin)?
33
Objectifs
• Déterminer le traitement pharmacologique nécessaire en cas
d’agitation, de delirium ou de psychose.
• Fournir aux patients et à leurs familles des messages socio-
économiques détaillés en matière de prise en charge médicamenteuse.
• Évaluer et documenter les effets secondaires des médicaments
antipsychotiques.
• Décrire l’importance d’une bonne évaluation médicale pour un patient
agité, délirant ou psychotique.
• Expliquer le processus de mise en œuvre d’une évaluation médicale
pour un patient agité, délirant ou psychotique.
Rispéridone
Quand s’agit-il d’un médicament de première ligne?
TOUJOURS commencer par la rispéridone, qui est l’agent présentant le moins d’effets secondaires. L’utiliser comme
médicament antipsychotique et thymorégulateur.
• schizophrénie Dose initiale 0,5 à 2 mg (par jour ou 2x/jour)
• trouble schizo-affectif Étape de titration à la hausse 0,5 à 1 mg tous les 3 à 7 jours
• trouble bipolaire jusqu’à 4 mg
• irritabilité dans l’autisme Dose maximale 6 mg par jour
Diminution Arrêt
Effets secondaires:
• Graves: dystonie (difficultés à respirer et voir, tension musculaire),
akathisie, diabète, dyskinésie tardive, arythmie cardiaque, fièvre
• Fréquents: sédation, prise de poids
Contre-indications:
• Prudence chez l’enfant/l’adolescent
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Halopéridol
Quand s’agit-il d’un médicament de première ligne?
• Utiliser d’abord si le patient est particulièrement violent ou agressif; l’halopéridol
a un effet sédatif plus puissant que la rispéridone.
• Schizophrénie
• Trouble bipolaire chez la femme enceinte
• Agitation dans le delirium Dose initiale
Cas modéré 0,5 à 2 mg (par jour ou
Effets secondaires: Cas grave 2x/jour)
2 à 5 mg (par jour ou 2x/jour)
• Graves: dystonie, akathisie, diabète, Étape de titration à la 2 à 5 mg tous les 3 à 7 jours
dyskinésie tardive, arythmie cardiaque hausse
• Fréquents: sédation, Dose maximale 20 mg par jour
prise de poids Diminution Arrêt
Contre-indications:
• Antécédents de dystonie
• Enfants 36
Carbamazépine
Quand s’agit-il d’un médicament de première ligne?
• Utiliser dès lors que le patient est stabilisé avec la rispéridone
• Manie sans psychose
Effets secondaires:
• La carbamazépine a moins d’effets secondaires à long terme que la rispéridone ou l’halopéridol
• Graves: éruption cutanée, insuffisance hépatique, anomalies au niveau de la formule
sanguine, hyponatrémie
• Fréquents: fatigue, étourdissements, Dose initiale 200 mg (2x/jour)
nausées/vomissements, Étape de titration à 200 mg par jour
incoordination, vision double, la hausse
réduction de l’efficacité des
contraceptifs oraux Dose maximale 1 400 à 1 600 mg/jour
Diminution Réduire par paliers toutes
Contre-indications: les 2 à 4 semaines
• Trouble hématologique
• Épilepsie crises d’absence
• Prudence chez l’enfant 37
Valproate
Quand s’agit-il d’un médicament de première ligne?
• Utiliser dès lors que la manie est stabilisée avec la rispéridone
• Agressivité/violence durable avec trouble bipolaire (manie sans
psychose)
Effets secondaires:
• Graves: éruption cutanée, insuffisance hépatique, diminution de la
formule leucocytaire, graves anomalies congénitales
• Fréquents: fatigue, étourdissements, nausées/vomissements,
incoordination, vision double, tremblements
Dose initiale 200 à 250 mg 2x/jour
Effets secondaires:
• Fréquents: sédation, dépendance
Dose initiale 10 mg
Étape de titration à la
Contre-indications: hausse
Dose maximale 10 mg
• Patient délirant Diminution À ne pas continuer plus de
• Femmes enceintes/allaitantes quelques jours
• Enfants (moins de 18 ans),
personnes âgées (plus de 65 ans) 39
Effets secondaires des antipsychotiques
EFFET TRAITEMENT
SECONDAIRE
Dystonie aiguë Rigidité musculaire (incluant potentiellement: Diphénhydramine 50 à 75 mg en IM ou par voie
muscles des yeux, gorge, cou, langue, dos) orale par jour
URGENCE
Akathisie Agitation psychomotrice Propranolol 10 à 20 mg 3x/j
Dyskinésie tardive Mouvements oro-faciaux involontaires Arrêter le neuroleptique ou diminuer la dose. (50 %
(peuvent être permanents) des patients qui arrêtent leur neuroleptique voient
leur dyskinésie tardive disparaître).
Envisager de la Vit. C (500 à 1 000 mg/j) +
Vit. E (1 200 à 1 600 UI/j).
Syndrome malin des Confusion, delirium, raideur (comme un tuyau 1. Arrêter le médicament incriminé.
neuroleptiques (SMN) en plomb - pas une rigidité pallidale), sueurs, 2. Évaluation médicale et soutien.
hyperpyrexie, instabilité autonome, salivation ; 3. Hospitalisation, si nécessaire.
élévation de la formule leucocytaire, élévation 4. Envisager des agonistes de la dopamine ou
de la CPK ; décès. du dantrolène pour améliorer l’issue.
URGENCE
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Principes de prescription pour l’agitation, le
delirium et la psychose
• L’halopéridol et la rispéridone sont les principaux médicaments utilisés
dans la prise en charge de l’agitation, du delirium et de la psychose.
• Ne jamais prescrire d’halopéridol pour assommer un patient, le pronostic
vital pouvant être engagé.
• Les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et allaitantes sont
des populations particulières. Veuillez consulter l’équipe de santé mentale
avant d’effectuer une prescription pour ces personnes.
• Commencer par une faible dose et augmenter progressivement.
• Pour les patients suicidaires, fournir un faible stock de médicaments à un
membre de la famille afin de prévenir le risque de surdosage.
41
Étiologie de l’agitation L’agitation est-elle
une maladie?
43
Spectre d’agitation/de violence
Agitation Agressivité Violence
(légère) (modérée) (sévère)
Ne pas oublier que les principaux facteurs de risque de violence incluent: antécédents
de violence et consommation d’alcool/de drogues/intoxication! 44
Lors de la prise en charge d’un patient agité:
mettre la priorité sur la sécurité et la
discussion!
• Ne pas voir le patient seul (demander un renfort de sécurité). Rester calme. Se rappeler
que les patients ne deviennent pas subitement violents ; leur comportement suit un
cheminement spécifique.
• Maintenir une distance physique sécuritaire avec le patient. Ne pas autoriser la fermeture
de la sortie. Conserver des meubles imposants entre vous et le patient.
• Retirer tous les objets qui peuvent être utilisés dans le but de blesser (aiguilles, objets
tranchants, autres petits objets). Vérifier si le patient a des antécédents de violence ou de
toxicomanie.
• Parler avec le patient est une approche sécuritaire et efficace. Ne pas crier. Parler
calmement et doucement, avec bienveillance.
• Établir un contact visuel pour montrer que vous vous souciez du patient. Faire preuve de
compassion et d’empathie (« Je comprends que vous ayez très peur, mais je suis là pour
vous aider. Nous n’allons pas vous faire de mal. »)
45
Etude de cas (Patient agité)
Cas
Un homme de 55 ans est amené à la clinique par des voisins
inquiets. Ils déclarent que l’homme se parle à lui-même, crie sur
les autres sans raison et formule des menaces. Ils utilisent le
mot « fou » pour parler de lui et signalent qu’il n’a ni amis ni
famille. À la clinique, il est désorganisé et confus.
46
Rassembler des informations pour
l’évaluation
- Auprès de la famille (ou d’une autre personne
accompagnante):
1. Que s’est-il passé?
2. Comment cela a-t-il débuté?
3. Cela s’est-il produit auparavant?
4. La personne a-t-elle souffert d’une maladie mentale par le
passé?
5. La personne boit-elle beaucoup d’alcool?
6. La personne a-t-elle récemment pris des médicaments?
7. La personne a-t-elle présenté des maladies physiques ces
derniers temps? 47
Effectuer une brève évaluation
- Effectuer une brève évaluation (dans la mesure du possible,
selon le degré de gravité)
1. Antécédents médicaux
2. Antécédents d’alcoolisme et de toxicomanie
3. Signes vitaux
4. Bref examen de l’état mental
5. Risque suicidaire et de violence
48
Cas – Acte 1
Cas
Une femme de 28 ans enceinte de sept mois est amenée dans
une clinique locale par son mari. Elle est agitée et psychotique,
son comportement est désorganisé et son discours totalement
illogique. On lui fait une injection d’Haldol (10 mg en IM) et elle
s’assoupit immédiatement. Une fois calmée, on l’autorise à sortir
de la clinique.
Cas
Une semaine plus tard, elle redevient agitée et psychotique. Son
comportement est toujours désorganisé et son discours
illogique. Son mari la ramène à la clinique et elle reçoit 10 mg
d’Haldol en IM. Elle dort plusieurs heures et son mari la ramène
à la maison.
50
Cas – Acte 3
Cas
Un mois après la première visite à la clinique, le mari de la
patiente l’amène à l’Hôpital Universitaire de Mirebalais (HUM).
Elle affiche à présent une très forte fièvre, elle souffre
d’hypotension et de tachycardie, et sa formule leucocytaire est
de 18. Elle est septique. Elle reste agitée et psychotique. On lui
donne 20 mg d’Haldol en IV, de même que 20 mg de diazépam
en IV. Elle reçoit également des antibiotiques en IV pour traiter
une morsure de chien survenue cinq semaines auparavant. Elle
entre en travail prématuré et accouche à sept mois de grossesse.
Peu après, elle décède. 51
Conséquences d’une mauvaise prise en charge
de l’agitation, de la psychose et du delirium
Une patiente de 28 ans enceinte de sept mois Lorsqu’elle se rend à l’HUM, elle est Son mari a dépensé tout son argent dans
se rend à deux reprises dans une clinique, septique. L’halopéridol est encore utilisé les soins médicaux de sa femme. Il
dans un état d’agitation/de psychose. Elle est pour l’assommer. L’halopéridol en IV accroît souhaite abandonner son enfant
mise deux fois sous sédation par halopéridol le risque de tachyarythmies. Le diazépam en prématuré. Il est dévasté.
et ne reçoit aucuns soins médicaux puisqu’on IV est contre-indiqué chez la femme
part du principe qu’elle souffre de « maladie enceinte et les patients délirants.
mentale ».
Facteurs
Facteurs Psychologi-
biologiques Troubles ques
mentaux
Et compor-
tementaux
Facteurs sociaux
Le personnel infirmier d’urgence craint qu’il soit violent et ne souhaite pas le toucher de
peur qu’il soit contagieux. Il ne mesure pas ses signes vitaux et ne dispense pas de soins
médicaux. Au lieu de cela, le personnel infirmier appelle
le psychologue et l’informe qu’un « patient psychiatrique est là ». Dans l’intervalle, le
patient est totalement déshydraté et présente une forte fièvre qui passe inaperçue.
57
Considérations biopsychosociales
BIO PSYCHO SOCIALES
58
Cas 1: résolution
• Bien que le patient soit agité, il n’est ni violent ni menaçant et il n’a pas d’antécédents de suicide ou de
comportement violent. Les membres de sa famille restent avec lui et font en sorte qu’il reste calme.
• Le personnel infirmier essaie de limiter la stimulation en plaçant une cloison de séparation près de son
lit. Le médecin et le personnel infirmier travaillent ensemble pour mener une évaluation médicale
complète. Il présente une forte fièvre, une tachycardie et de l’hypotension, et sa formule leucocytaire
est de 14. De plus, il présente une morsure de chien clairement infectée au niveau de la jambe. Par
conséquent, le médecin lui prescrit immédiatement des antibiotiques et lui injecte des fluides.
• Le psychologue procède à une évaluation de la santé mentale. Le patient n’a jamais souffert de maladie
mentale et ne présente aucuns antécédents familiaux, et le changement de comportement a débuté il y
a deux semaines. Il finit par diagnostiquer un delirium résultant de l’infection.
• Le psychologue reste avec le patient en salle d’urgence et travaille avec le médecin et le personnel
infirmier pour veiller à ce que ses soins médicaux soient complets. Il soutient la famille du patient.
Plusieurs jours plus tard, le patient est renvoyé chez lui.
• Le psychologue voit le patient un mois plus tard et ne décèle aucun signe de maladie mentale.
59
Importance de la documentation
Cas
Un patient violent arrive aux urgences au beau milieu de la nuit. Un médecin
ayant participé à cette formation l’évalue et le prend en charge. Il suit le
protocole spécifique aux patients agités et met la priorité sur la sécurité ; il
parle au patient avant de lui administrer un médicament quelconque.
Il décide de donner au patient de l’halopéridol 5 mg en IM, ce qui le calme. Il
mène ensuite une évaluation médicale complète (signes vitaux, examen
physique et neurologique, examens biologiques).
Lorsqu’un nouveau patient arrive, il commence à prendre en charge ce
nouveau cas et oublie de remplir le formulaire spécifique aux patients
agités. Le lendemain matin, un nouveau médecin arrive et discute avec le
psychologue pour mener une évaluation de la santé mentale. Puisqu’il n’y a
pas de documentation, ils n’ont aucune idée de ce qui a été fait. Le patient a
reçu trop de sédatif pour communiquer et sa famille a quitté son chevet. 60
Importance de la documentation
Cas (suite)
Malheureusement, le patient souffre d’une arythmie cardiaque rare
et présente depuis des années des épisodes de syncope au cours
desquels il chute et perd connaissance. Le médecin qui a administré
l’halopéridol avait bien interrogé la famille du patient sur les
antécédents médicaux avant l’administration du médicament, mais
dans l’urgence de la situation, les membres de la famille ont oublié
de mentionner cette maladie.
Aucune de ces informations n’a été documentée, et le nouveau
médecin et le psychologue n’en n’ont absolument pas connaissance.
61
Importance de la documentation
Cas (suite)
Lorsque le psychologue commence à évaluer le patient, il remarque qu’il est
très difficile à réveiller. Alarmé, il appelle le médecin pour qu’il évalue le
patient. Celui-ci est inconscient.
62
Importance de la documentation
Cas (suite)
Le décès du patient est une tragédie. Le médecin ayant administré l’halopéridol a
simplement suivi le protocole afin d’assurer en premier lieu la sécurité, et il avait
effectivement interrogé la famille sur les antécédents médicaux. La famille décide
d’intenter une action en justice. Elle tente également de rendre l’incident public par le
biais de la radio et se tourne même vers des groupes de médias internationaux. Le
médecin ayant administré l’halopéridol ne peut prouver qu’il cherchait en fait à fournir
des soins sécuritaires au patient en suivant un protocole établi par Zanmi Lasante. En
l’absence de documentation, ni lui ni Zanmi Lasante ne peuvent se défendre.
La famille du patient est dévastée. Zanmi Lasante finit par perdre une subvention
importante de l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) du
fait de la mauvaise publicité. Le médecin responsable de ce cas finit par perdre son
emploi.
63
Documentation – Question 1
Si vous prenez en charge un patient agressif en urgence, quel
formulaire êtes-vous censé utiliser pour documenter votre travail?
De quelles parties du formulaire êtes-vous responsable?
64
Documentation – Question 2
Une fois que le psychologue a rempli le formulaire d’évaluation
initiale de santé mentale pour un patient calme atteint de
psychose, sur quel support le médecin documente-t-il son travail?
(Indice: utiliser la check-list pour vous aider à répondre à cette
question!)
Documenter l’examen physique, neurologique et AIMS dans la
section « Examen physique » (p. 4 du formulaire d’évaluation de
santé mentale). Documenter un plan d’examens complémentaires
(examens biologiques, etc.) et le plan de traitement dans la
section « Plan » (p. 5).
65
Documentation – Question 3
Une fois que le psychologue a rempli le formulaire de suivi de santé mentale
pour un patient calme atteint de psychose, sur quel support le médecin
documente-t-il son travail? (Indice: utiliser la check-list pour vous aider à
répondre à cette question!)
68
Documentation – Question 3
Dans le DSM-5 ce n’est pas le cas, il faut
toujours 2 symptômes parmi les 5 pour poser un
diagnostic de schizophrénie : un des 3 premiers doit
être présent, ainsi qu’un autre parmi les 5.
69
PSYCHOSE DU POST-
PARTUM
• La période à risque, pour l’apparition de
manifestations psychotiques dans le post-partum, est
le 1er mois: 80% des cas.
• La fréquence des psychoses du post-partum est de: 1
à 2 pour 1000 accouchements
Psychose puerpérale
1. Signes cliniques:
• Début: brutal, après un temps de latence de 3 à 5
jours après un accouchement, avec un pic de
fréquence au 10eme jour
• Précédé d’une période de cauchemars ou d’agitation
ou d’un post-partum-blues.
Psychose puerpérale
2. Par la suite, le tableau est celui d’une BDA
particulièrement confuso-onirique, variable,
polymorphe et labile d’un moment à l’autre: