Les Ciments 2019

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Ministère de l’Habitat de l’Urbanisme, et de la Ville

Centre National d’Études et de Recherches Intégrées du Bâtiment


CNERIB

« LES CIMENTS »

Par : S AIT SAID Chargé de Recherche 17 OCTOBRE 2019


CNERIB - DIVISION MATERIAUX
PLAN DE LA PRESENTATION

 INTRODUCTION

 PROCESSUS DE FABRICATION DU CIMENT

 LES CONSTITUANTS DU CIMENT

 LES TYPES DE CIMENTS

 COMPOSITION ET NOTATION

 EXIGENCES PHYSICO-MÉCANIQUES, CHIMIQUES ET DE DURABILITÉ

 DÉSIGNATION NORMALISÉE

 ESSAIS DE CONTRÔLE DES CIMENTS

 CONCLUSION
INTRODUCTION

 Le ciment est un liant hydraulique, c'est-à-dire un matériau minéral finement


moulu qui, gâché avec de l'eau, forme une pâte qui fait prise et durcit par suite
de réactions et de processus d'hydratation et qui, après durcissement, conserve
sa résistance et sa stabilité même sous l'eau.

 Le ciment est un produit de fabrication industrielle présentant des


caractéristiques régulières conformes aux spécifications de la norme de
référence (NA 442/ équivalente à la norme EN 197-1).

 Les ciments conformes à la norme, appelés ciments CEM, sont destinés à


produire des mortiers ou bétons qui conservent leur ouvrabilité pendant un
temps suffisant permettant leur mise en place et doivent atteindre des niveaux
de résistance prescrits et présenter une stabilité de volume à long terme.
PROCESSUS DE FABRICATION DU CIMENT

CALCAIRE 80 % ARGILE 20 %

CLINKER
PROCESSUS DE FABRICATION DU CIMENT

+ +

CLINKER AUTRES CONSTITUANTS GYPSE

CIMENT
PROCESSUS DE FABRICATION DU CIMENT

Four de
MATIERES PREMIERES

 Abattage de la roche
calcaire à l’aide d’explosifs

 Chargement des
dumpers
MATIERES PREMIERES

 Extraction de l’argile
avec un chargeur
OPERATION DE CONCASSAGE

 fragmentation de la roche
à une taille de 50mm
dans un concasseur fixe
HOMOGEINISATION DU MELANGE

Préparation du mélange de matières premières par


reprise de couches alternées de calcaire et d’argile
pour le rendre homogène.
BROYAGE DU CRU

Broyage fin du cru dans un broyeur à boulets


jusqu’à l’obtention d’une granulométrie de
l’ordre de 0,2 mm en moyenne
PHASE DE PRÉCHAUFFAGE

Passage du cru dans une tour


à cyclone qui permet
d’entamer le début de
cuisson en assurant un
courant chaud qui élève la
température jusqu’à 800 °C
CUISSON AU FOUR

Cuisson du cru dans un four cylindrique rotatif à contre courant

Longueur 80m pour un diamètre de 4m en moyenne

Température de cuisson de 1450 °C


Décomposition du calcaire

CALCAIRE CO2
80%

Ca
O
Décomposition de l’argile

ARGILE
20%

Fe
O3 2O
A l2 SiO2 3
Combinaison des composants

Ca
O
SiO2

3
Fe
2O
2O
A l 3
Formation de silicates et aluminates anhydres

C2
C3S
S

C 3A C4AF
Composants du clinker

DESIGNATION FORMULATION ABREVIATION

SILICATE TRICALCIQUE 3 CaO, SiO2 C 3S

SILICATE BICALCIQUE 2 CaO, SiO2 C 2S

ALUMINATE TRICALCIQUE 3 CaO, Al2O3 C3A

ALUMINO-FERRITE 4 CaO,Al2O3, Fe2O3 C4AF


TETRACALCIQUE
Composants du clinker

COMPOSANTS TENEUR PROPRIETE

C3S contribution au développement des


60%
résistances à tout âge

C2S 20% Contribution aux résistances à long terme

C3A Contribue au dégagement de chaleur et


10%
résistance à court terme

C4AF 10% Participe au démarrage des réactions


Les constituants du ciment

 constituant principal
Matériau minéral spécialement choisi, représentant une proportion
supérieure à 5 % en masse de la somme de tous les constituants principaux
et secondaires.

 constituant secondaire
Matériau minéral spécialement choisi, représentant une proportion
inférieure ou égale à 5 % en masse de la somme de tous les constituants
principaux et secondaires.
Les constituants du ciment

PRINCIPAUX CONSTITUANTS NOTATION

Clinker K
Calcaires (toc < 0,50 %) L
Calcaires (toc < 0,20 %) LL
Cendres volantes calciques W
Cendres volantes siliceuses V
Fumées de silice D
Laitier granulé de haut fourneau S
Pouzzolanes naturelles P
Pouzzolanes naturelles calcinées Q
Schistes calcinés T
Clinker (K)

Le clinker Portland est obtenu par calcination d'un mélange de matières premières
(farine crue, ou pâte) contenant des éléments couramment exprimés en oxydes
CaO, SiO2, Al2O3, Fe2O3 et de petites quantités d'autres matières.

C’est un matériau hydraulique qui doit être constitué d’au moins 2/3 en masse de
silicates de calcium (3CaO·SiO2 et 2CaO·SiO2)

Le rapport massique (CaO)/(SiO2) ≥ 2.

La teneur en oxyde de magnésium (MgO) ≤ 5 % en masse.


Laitier granulé de haut fourneau (S)

 Le laitier granulé de haut fourneau est obtenu par refroidissement rapide du laitier
fondu provenant de la fusion du minerai de fer dans un haut fourneau. Il présente des
propriétés hydrauliques après avoir subi une activation convenable.

 Le laitier granulé de haut fourneau doit être constitué d'au moins 2/3 en masse de la
somme de l'oxyde de calcium (CaO), de l'oxyde de magnésium (MgO) et du dioxyde de
silicium (SiO2).

 Le rapport massique (CaO + MgO)/(SiO2) doit être supérieur à 1.


 
Pouzzolanes (P) et (Q)

 Les pouzzolanes sont composées essentiellement de dioxyde de silicium (SiO2)


réactif et d'oxyde d'aluminium (Al2O3). La teneur en SiO2 réactif doit être au moins
égale à 25 % en masse.

 Les pouzzolanes naturelles (P) sont en général des matériaux d'origine


volcanique ou bien des roches sédimentaires ayant une composition chimique et
minéralogique appropriée.

 Les pouzzolanes naturelles calcinées (Q) sont des matériaux d'origine


volcanique, des argiles, des schistes ou des roches sédimentaires, activés
thermiquement.
Les cendres volantes (V) et (W)

Les cendres volantes sont obtenues par précipitation électrostatique ou


mécanique de particules pulvérulentes contenues dans les fumées des chaudières
alimentées au charbon pulvérisé.

 Les cendres volantes siliceuses (V) sont une poudre fine constituée de
particules principalement sphériques ayant des propriétés pouzzolaniques. Elles sont
essentiellement constituées de dioxyde de silice réactive (SiO2) et d’oxyde
d'aluminium (Al2O3).

 Les cendres volantes calciques (W) sont une poudre fine ayant des propriétés
hydrauliques et/ou pouzzolaniques. Elles sont essentiellement constituées d'oxyde de
calcium (CaO) réactif, de dioxyde de silice réactive (SiO2) et d’oxyde d'aluminium
(Al2O3).
Schistes calcinés (T)

 Le schiste calciné (T), et en particulier le schiste bitumineux calciné, est produit


dans un four spécial à une température d'environ 800 °C. Il contient des phases du
clinker, principalement du silicate bicalcique et de l'aluminate monocalcique.

 le schiste calciné finement broyé présente, outre des propriétés pouzzolaniques, des
propriétés fortement hydrauliques, comme le ciment Portland.
Les calcaires (L) et (LL)

Les calcaires sont des produits obtenus par broyage fin de roches naturelles et doivent
satisfaire aux exigences suivantes :

a) la teneur en carbonate de calcium (CaCO3) ≥ 75 % en masse ;

b) la teneur en argile ≤1,2 %

c) la teneur en carbone organique total (TOC) doit être conforme à l'un des critères
suivants :

1) calcaire (LL) : TOC < 0,20 % en masse ;


 
2) calcaire (L) : TOC < 0,50 % en masse.
 
Fumée de silice (D)

La fumée de silice provient de la réduction de quartz de grande pureté par du charbon


dans des fours à arc électrique utilisés pour la production de silicium et d'alliages de
ferrosilicium ; elle est formée de particules sphériques très fines contenant au moins une
quantité de 85 % en masse de dioxyde de silice amorphe.

La fumée de silice doit satisfaire aux exigences suivantes :

  a) la perte au feu, mais avec un temps de calcination de 1 h, doit être ≤ à 4 % en


masse ;
b) l'aire massique (BET) de la fumée de silice non traitée, doit être ≥ à 15 m²/g.
Autres constituants……
Gypse ou sulfate de calcium

Le sulfate de calcium est ajouté à une teneur en masse de 5% aux autres


constituants du ciment au cours de sa fabrication, pour réguler la prise .

Il peut être utilisé sous une des formes suivantes :

 gypse ou sulfate de calcium di hydraté (Ca SO4, 2H2O)

 hémi-hydrate (Ca SO4, ½ H2O)

 sulfate de calcium anhydre (Ca SO4)


Additifs

 Les additifs au sens de la norme NA 442 équivalente à l’EN 197-1, sont des
constituants qui sont ajoutés pour améliorer la fabrication ou les propriétés du
ciment.

 La quantité totale des additifs doit être ≤ 1 % en masse de ciment (exception faite
des pigments).

 La proportion des additifs organiques, sous forme d'extrait sec, doit être ≤ 0,2 % en
masse du ciment, sans que la valeur supérieure ne soit déclarée.

 Ces additifs ne doivent pas favoriser la corrosion des armatures ni altérer les
propriétés du ciment, du béton ou du mortier fabriqué avec ce ciment.
 
Composition et notation des ciments courants

DESIGNATION NOTATION

CIMENT PORTLAND CEM I

CIMENT PORTLAND COMPOSE CEM II

CIMENT DE HAUT FOURNEAU CEM III

CIMENT POUZZOLANIQUE CEM IV

CIMENT COMPOSE CEM V


Composition et notation des ciments courants

Laitier
Fumée Cendres Cendres Schistes
Clinker de haut Pouzzolanes Calcaires
de silice siliceuses calciques calcinés
notation K fourneau P ou Q L ou LL
D V W T
S

Ciment Portland
CEMI 95-100

Ciment Portland
composé
CEM II/A 80-94 <--------------------------------------------- 6-20 ------------------------------------------------>
CEM II/B 65-79 <--------------------------------------------- 21-35 ------------------------------------------------>

Ciment de
haut-fourneau
CEM III/A 35-64 30-65
CEM III/B 20-34 66-80
CEM III/C 5-19 81-85

Ciment
pouzzolanique
CEM IV/A 65-90 <---------------- 10-35 ------------------>
CEM IV/B 45-64 <---------------- 36-55 ------------------>

Ciment composé
CEM V/A 40-64 18-30 <--------- 18-30 --------->
CEM V/B 25-39 31-50 <--------- 31-50 --------->
Produits de la famille des ciments courants
Ciments courants résistants aux sulfates
Ils sont regroupés en trois types principaux comme suit :

Ciment portland résistant aux sulfates :


- CEM I- SR 0 Ciment Portland résistant aux sulfates (C3A = 0 %) ;
- CEM I- SR 3 Ciment Portland résistant aux sulfates (C3A ≤ 3 %) ;
- CEM I- SR 5 Ciment Portland résistant aux sulfates (C3A ≤ 5 %) ;

Ciment de haut fourneau résistant aux sulfates :


- CEM III/B-SR Ciment de haut fourneau résistant aux sulfates (pas d’exigence pour C3A) ;
- CEM III/C-SR Ciment de haut fourneau résistant aux sulfates (pas d’exigence pour C3A) ;
 

Ciment pouzzolaniques résistant aux sulfates :


- CEM IV/A-SR Ciment pouzzolanique résistant aux sulfates (C3A ≤ 9 %) ;
- CEM IV/B-SR Ciment pouzzolanique résistant aux sulfates (C3A ≤ 9 %).
Ciments courants résistants aux sulfates

Les sept produits de la famille des ciments courants


résistants aux sulfates
caractéristiques mécaniques

 RÉSISTANCE COURANTE
La résistance courante d'un ciment est la résistance à la compression déterminée
selon la NA 234 équivalente à l’ EN 196-1, mesurée à 28 jours d’âge.

Il est définit 03 classes de résistances:


classe 32,5 ; classe 42,5 ; classe 52,5

 RÉSISTANCE À COURT TERME


 La résistance à court terme d'un ciment est la résistance à la compression,
déterminée à l’âge de 2 ou 7 jours.
 
À chaque classe de résistance courante, correspondent 03 classes de résistance à
court terme :
 une classe de résistance à court terme ordinaire, notée N ,

 une classe de résistance à court terme élevée, notée R,

 une classe de faible résistance à court terme, notée L


Caractéristiques physiques

 Temps de début de prise et stabilité


  Déterminés conformément à la NA 230 (EN 196-3), le temps de début de prise et
l'expansion doivent satisfaire aux exigences du Tableau 3.

 Chaleur d'hydratation
  Déterminée conformément à la norme NA 5097(EN 196-8) à 7 jours ou bien à la
norme NA 5061 (EN 196-9) à 41 h, la chaleur d’hydratation des ciments courants à
faible chaleur d’hydratation ne doit pas dépasser la valeur caractéristique de 270 J/g .
Les ciments courants à faible chaleur d’hydratation doivent être identifiés par la
notation LH.
 
NOTE 1 Une recherche prénormative a démontré l’équivalence des résultats d’essai pour l’EN 196-8 à 7 jours et
l’EN 196-9 à 41 heures. Toutefois, en cas de litige entre laboratoires, il convient de s’accorder sur la méthode à
appliquer.
 
NOTE 2 Un ciment ayant une chaleur d’hydratation plus élevée convient pour certaines applications. Il est
nécessaire que cette valeur soit convenue entre le producteur et l’utilisateur et il convient que ce ciment ne soit
pas identifié comme un ciment à faible chaleur d’hydratation (LH).
Exigences mécaniques et physiques
Exigences chimiques
Exigences de durabilité

Dans de nombreuses applications, et notamment dans des conditions


environnementales sévères, le choix du ciment a une influence sur la durabilité du
béton, du mortier et des coulis.
Les alcalins contenus dans le ciment ou dans d’autres constituants du béton peuvent
provoquer des réactions chimiques avec certains granulats. Les exigences pertinentes sont
données dans la norme NA 16002 (EN 206-1).

Le choix du ciment à partir de la présente norme, en particulier le choix du type et de la


classe de résistance, en fonction de l'utilisation et de la classe d'exposition , doit être
effectué en appliquant les normes et/ou règlements relatifs au béton ou au
mortier, en vigueur sur le lieu d'utilisation.

Des ciments courants à faible résistance à court terme auront une résistance à court
terme plus faible que celle d’un autre ciment courant appartenant à la même classe de
résistance courante et pourront nécessiter des précautions supplémentaires.
Résistances aux sulfates
f

Un ciment courant résistant aux sulfates doit satisfaire aux exigences chimiques
supplémentaires spécifiées ci-dessous.
Désignation normalisée

Les ciments CEM doivent être identifiés au minimum par la notation du type de ciment
spécifiée dans le Tableau 1, suivie des nombres 32,5 ; 42,5 ou 52,5 indiquant la
classe de résistance. Pour indiquer la classe de résistance à court terme, on doit
ajouter la lettre N, la lettre R ou la lettre L, selon le cas.
 
Lorsqu'un fabricant produit, dans la même usine, différents ciments conformes à la
même désignation normalisée, il est nécessaire d’ajouter à ces ciments une
identification complémentaire sous la forme d’un nombre ou de deux lettres
minuscules, entre parenthèses, afin de pouvoir faire la distinction entre ces
différents ciments. Si le système choisi est numérique, il convient que ce numéro soit
1 pour le deuxième ciment certifié, 2 pour le suivant, et ainsi de suite.
Si le système adopté est alphabétique, les lettres doivent être choisies de manière à
éviter toute confusion.
 
Les ciments courants résistants aux sulfates doivent en plus être identifiés par la
notation SR.
 
Les ciments courants à faible chaleur d’hydratation doivent en plus être identifiés par
la notation LH.
Désignation normalisée

Ciment Portland NA 442 — CEM I 42,5 R

Ciment Portland au calcaire NA 442 — CEM II/A-L 32,5 N

Ciment composé EN 197-1 — CEM V/A (S-V) 32,5 N

Ciment Portland composé EN 197-1 — CEM II/A-M (S-V-L) 32,5 R

Ciment de haut fourneau EN 197-1 — CEM III/B 32,5 N – LH/SR

Ciment pouzzolanique EN 197-1 — CEM IV/A (P) 32,5 N – SR

Ciment Portland EN 197-1 — CEM I 42,5 R – SR 3


ESSAIS DE CONTRÔLE DES CIMENTS

Afin de s’assurer de la qualité et de la conformité des ciments il est rendu


nécessaire d’effectuer un contrôle par la réalisation d’essais spécifiques avec
des matériels et équipements appropriés.

Les essais effectués sur les ciments sont des essais normalisés. Ils permettent
de contrôler la conformité du produit aux spécifications précisées dans les
normes.
Masse volumique apparente

 Essai sur un échantillon de poudre


non tassée

 Entonnoir sur trépied muni d’un


opercule à son extrémité

 Récipient d’une capacité de 01 litre


Masse volumique absolue

 Utilisation du densimètre
Le Châtelier

 Utilisation d’un liquide


approprié (benzène)
Surface spécifique Blaine

 Perméabilimètre de Blaine

 Cellule et piston

 Poudre étalon

 Liquide
Malaxeur pour pâte

 Malaxeur avec palette et


cuve amovible

 Vitesse de rotation régulée


lente et rapide

 Confection de pâte pure ou


mortier
Appareil de Vicat

Détermination de la consistance normale et de la prise du ciment


Consistance normale de la pâte

 Il s’agit de la teneur en eau optimale pour l’hydratation du ciment

 La pâte est à ‘’ consistance normale ‘’ si l’épaisseur ainsi mesurée


est de 6 mm  1 mm
 [distance entre l’extrémité de la sonde et la plaque de base] .
  
 - si l’épaisseur est supérieure à 7 mm, il n’y a pas assez
d’eau
 - si l’épaisseur est inférieure à 5mm, il y a trop d’eau

 Dans les deux cas jeter la pâte, nettoyer et sécher le matériel.


Recommencer avec une nouvelle quantité d’eau jusqu'à obtenir
celle, correspondant à une ‘’ consistance normale ‘’
Durée de prise

 On prépare comme précédemment une pâte à consistance normale.

 On enlève la sonde que l’on remplace par l’aiguille sur l’appareil de


Vicat. On remplit le moule avec la pâte de ciment.
 Au temps opportun, on place le moule sous l’aiguille sur l’appareil
de Vicat. On abaisse l’aiguille jusqu’à ce qu’elle arrive au contact de
la pâte.
  Lâcher rapidement l’ensemble mobile, l’aiguille pénètre ainsi
verticalement dans la pâte.
 On répète l’essai de pénétration sur l’éprouvette a des positions
espacées de 10 mm à des intervalles de 10 minutes.
 On enregistre comme temps de début de prise, l’intervalle de temps
qui s’est écoulé depuis l’instant initial c’est à dire [t=0] jusqu’au
moment ou l’aiguille s’arrêter à une distance de 4±1mm par
rapport à la plaque de base.
Stabilité

 Il s’agit de déterminer dans quelle mesure la pâte fabriquée avec


un liant hydraulique déterminé réagit sous l’effet de deux
corps susceptibles de provoquer son expansion :
 
 Le sulfate de chaux (CaO) [essai de déformation à
froid]

 La magnésie (MgO) [essai de déformation à chaud]

 On utilise des moules en laiton (moules Le Châtelier) munis de 02


aiguilles soudées de part et d’autre d’une fente longitudinale. Si le
matériau dans le moule gonfle, l’extrémité des aiguilles
s’écartent.
 Les moules cylindriques ont un diamètre de 30 mm et une hauteur
de 30 mm. Pour l’expansion à chaud on utilise la bouilloire pour
porter les éprouvettes à ébullition.
Stabilité

Bouilloire Lechatelier

Moules cylindriques à aiguilles


Stabilité

On prépare une pâte de ‘’consistance normale’’. On remplit trois 03 moules que l’on arase.
Chaque moule est disposé entre deux plaques de verres plans supérieur et inférieur. Ils sont
immédiatement plongés dans un bain  d’eau ou une enceinte ou règne une température de
20 C  1 et une humidité relative H.R de 98 . Lester au besoin les plaques supérieures
à l’aide de poids supplémentaires.
Au bout de 24 heures on mesure à 0,5 mm près l’écartement eo des aiguille.

 Expansion à chaud
 On chauffe graduellement les moules pour les porter à ébullition en 30 mn. On maintient
cette ébullition pendant 3 heures  5 mn. Au bout de cette période, on mesure
l’écartement des aiguilles ec. On enregistre pour chaque éprouvette la différence
 ec - eo qui représente l’expansion.

Expansion à froid
On maintient les éprouvettes dans le bain [ T= 20 C et 98  H.R ] et au bout de 7 jours :
 On mesure l’écartement des aiguilles ef
 On enregistre la différence ef – ec

Dans tous les cas, l’expansion mesurée doit être inférieure à 100 mm.
Retrait et gonflement

 Essais sur éprouvettes prismatiques de


dimensions 40 mm X 40 mm x 160 mm

 Dilatomètre à comparateur
Retrait et gonflement

 Ces essais ont pour but de mesurer, en fonction du temps, la


variation de longueur d’éprouvettes prismatiques de dimensions
[40 x 40 x 160] mm en mortier ou pâte pure conservée :

 Dans l’air pour l’essai de retrait


   Dans l’eau pour l’essai de gonflement

 Le mortier normal se compose en masse d’une partie du liant à


essayer, de trois parties de sable normal et d’une partie d’eau.
 La proportion de chacun des constituants est de :

‾ Sable normal sec 1350 g


‾ Liant 450 g
‾ Eau 225 g
Retrait et gonflement

 On démoule à 24 heures. On mesure la longueur L0.


 
Pour le retrait les éprouvettes sont conservées dans l’air
[T= 20 C et 50  HR]
 
Pour le gonflement, les éprouvettes sont conservées dans l’eau
[T= 20 C et 98  HR]
 
On mesure L0 au démoulage.
On mesure les variations les 3ième, 7ième et 28 ième jours.

Si L est la variation de longueur ainsi mesurée, les valeurs


du retrait ou gonflement sont exprimes par :
 
  L / L0 x 10 6 m / m

Les mesures sont faites sur trois éprouvettes dont on retient la moyenne.
Résistance à la compression

 Utiliser les demi prismes


résultant de l’essai de traction
par flexion

 Appliquer la charge sur les faces


latérales des demi prismes

 La résistance à la compression
est donnée par la relation :

Rc = F / 1600

en (N/mm2) ou (MPa)
Résistance à la traction par flexion

 Appliquer la charge
verticalement par le rouleau
de chargement sur la face
latérale opposée du prisme

 La résistance à la traction par


flexion est donnée par la
relation :

Rf = F x l / b 3

en (N/mm2) ou (MPa)
Références normatives
Les méthodes d’essais des ciments sont explicitées dans les normes nationales de
référence (élaborées par le CTN 37) désignées ci-après :

 NA 234 (EN 196-1), : Détermination des résistances mécaniques


 NA 5042 (EN 196-2), : Analyse chimique des ciments
 NA 230 (EN 196-3), : Détermination du temps de prise et de la stabilité
 NA 1952 (EN 196-5), : Essai de pouzzolanicité des ciments pouzzolaniques
 NA 231 (EN 196-6), : Détermination de la finesse
 NA 254 (EN 196-7), : Méthodes de prélèvement et d'échantillonnage du ciment
 NA 5097 (EN 196-8), : Chaleur d’hydratation — Méthode par dissolution
 NA 5061 (EN 196-9), : Chaleur d'hydratation — Méthode semi-adiabatique
 NA 5040 (EN 197-2:2000), : Évaluation de la conformité
 NA 1948 (EN 451-1), cendres volantes : Détermination de la teneur en oxyde de
calcium libre
CONCLUSION

Les ciments sont des produits industriels normalisés qui doivent


répondre impérativement à des exigences concernant leurs
caractéristiques principales. Ces dernières sont fixées par des
normes spécifiques.

Les méthodes d’essais élaborées à travers les normes en vigueur


sont des moyens de contrôles efficaces et adaptés pour contrôler la
régularité des ciments produits et notamment vérifier que leurs
performances restent conformes aux valeurs admises.

Il y a lieu aussi de respecter rigoureusement les méthodes et


procédures requises dans l’exécution des essais pour qu’ils soient
validés.
MERCI

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