Acteurs Immunite
Acteurs Immunite
Acteurs Immunite
Les mécanismes de reconnaissance et d’élimination des molécules du non soi font intervenir un système
diffus d’organes, de tissus, de cellules et de molécules qui constituent le système immunitaire.
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CD : marqueurs cellulaires, glycoprotéines membranaires présentes à la surface des cellules permettant
l’identification et l’immunotypage des cellules du système immunitaire
CMH I CMH II
La moelle osseuse rouge produit à partir de cellules souches des cellules lymphoïdes (cellules
progénitrices lymphoïdes) :
• des progéniteurs B qui se différencient en lymphocytes B (B pour bone).
• des progéniteurs T qui donnent des thymocytes qui vont gagner le thymus pour se
différencier en lymphocytes T (T pour thymus).
1.1.2. Le thymus
Le thymus est un organe blanchâtre volumineux situé dans la partie supérieure du thorax. Il
est constitué de deux lobes accolés et enveloppés dans une capsule. Sa taille augmente
jusqu’à la puberté et diminue progressivement chez l’adulte, sans disparaître totalement (40 g
à la puberté puis 20 g).
Le thymus est le siège de la maturation des lymphocytes T (prolifération et différenciation) à
partir des thymocytes produites par la moelle osseuse.
Lymphocytes T THYMUS
Lymphocytes B
CIRCULATION
SANGUINE
Figure 2 : schéma simplifié des relations existant entre les organes lymphoïdes centraux
à l’origine de la maturation des lymphocytes B et T
Les ganglions lymphatiques sont de véritables filtres disposés sur la circulation lymphatique.
La lymphe y entre par plusieurs vaisseaux afférents et en ressort par un seul, le vaisseau
efférent d’où une circulation ralentie favorable à la rencontre des cellules et des molécules. La
lymphe y est donc débarrassée des substances étrangères grâce aux cellules immunitaires
qui les reconnaissent, les neutralisent et les éliminent.
Ils sont colonisés par trois types de cellules :
• les lymphocytes B en périphérie (zone corticale dans des follicules lymphoïdes)
• les lymphocytes T dans la zone paracorticale
• les macrophages et les plasmocytes dans la zone médullaire
La réaction inflammatoire est une réponse de l’organisme à une agression tissulaire visant, tout en
empêchant la progression de l’inflammation, à cicatriser le tissu blessé.
L’agression peut être d’origine infectieuse, tumorale, traumatique, immunologique, secondaire à une
nécrose tissulaire (infarctus du myocarde), chimique, physique.
La réaction inflammatoire se traduit localement par :
• une rougeur due à la vasodilatation des capillaires
• une chaleur due à la vasodilatation des capillaires
• un œdème due à la filtration de liquide en dehors des vaisseaux
• une douleur due à la distension des tissus par l’œdème (écrasement de terminaisons
nerveuses)
La réaction inflammatoire peut être accompagnée de fièvre souvent peu favorable à l’agent
pathogène.
Les modifications locales, vasculaires et cellulaires sont provoquées par des facteurs mis en
circulation à partir du foyer infectieux (histamine, kinines).
La réaction inflammatoire permet du fait de l’augmentation de la perméabilité capillaire de faire
affluer des leucocytes (granulocytes neutrophiles et macrophages) au foyer infectieux. Ils traversent
la paroi capillaire par diapédèse.
La réaction inflammatoire se termine par une phase de cicatrisation au cours de laquelle le germe
est éliminé, les phagocytes meurent et génèrent du pus. Lorsque que le foyer inflammatoire est
débarrassé des débris cellulaires, les fibroblastes produisent du collagène, principal constituant du
tissu cicatriciel.
Vidéo INSERM : réaction inflammatoire
https://www.youtube.com/watch?v=phYppRaLCOY
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https://www.clinisciences.com/lire/cellules-de-l-immunite-innee-1178.html