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Straté️gie financière

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Stratégie financière

Stéphane Marion
Maitre de Conférences
IAE Université Jean Moulin Lyon 3
Stéphane.marion@univ-lyon3.fr
Juin 2024

Principles for Responsible


Management Education
1. Objectif du cours :

S'appuyant sur la contrainte de la création de valeur


actionnariale, le cours présente les concepts de base de la
finance moderne en attachant une attention particulière à leur
mise en œuvre dans leur perspective de prise de décision.

2. Connaissances à acquérir :

- Principes de calcul du coût du capital ;


- Mesure du rôle de l'endettement ;
- Identification des variables critiques ayant un impact sur leur
valeur actionnariale.

3. Compétences cibles :

Savoir utiliser les concepts et outils dérivés de la théorie


financière pour étudier les grandes décisions financières.

Stratégie financière Stéphane Marion


· Ouvrages de référence :

· Bodie Zvi, Merton Richard , Finance, Pearson, 3ème édition,


2011, édition française.
· Brealey Richard, Myers Stewart, Allen Franklin, Principes de
gestion, Pearson, 8ème édition, 2006, édition française.
· Charles Amélie, Redor Etienne, Le financement des
entreprises, Economica, 2009.
· Topsacalian Patrick, Teuliè Jacques, Finance, Vuibert, 5ème
édition, 2011.
· Vernimmen Pierre, Finance d'entreprise, Dalloz, 15ème ed.
2017.

Stratégie financière Stéphane Marion


1. Evaluation financière des investissements
1.1 Etablissement des flux liés aux projets
1.2 Critères d'analyse et de choix
1.3 Evaluation du risque des projets

2. Coût du capital
2.1 Coût des capitaux propres
2.2 Coût de l’endettement

3. Gestion des investissements et équilibres financiers


3.1 Le plan de financement
3.2 Le plan de trésorerie

Stratégie financière Stéphane Marion


1. Evaluation financière des
investissements
Définition de l’investissement :

Définition comptable :
acquisition de l’entreprise
qui est inscrite à son actif

Définition financière :
investir c’est mettre en
œuvre aujourd’hui des
moyens financiers pour, au
travers des activités de
production et de ventes,
générer des ressources
financières étalées dans le
temps, avec un objectif de
création de valeur.
Stratégie financière Stéphane Marion
1. Evaluation financière des
investissements
Les principaux types d’investissements :

Selon la nature (logique Selon l’objectif (logique


comptable) financière)
 Corporels : terrains, bâtiments,  Expansion : augmenter la
matériels et mobiliers. capacité de production ou de
 Financiers : titres de distribution.
participation, autres titres  Diversification : augmenter la
immobilisés. capacité mais dans un
 Incorporels : fonds de domaine nouveau.
commerce, brevets, recherche  Renouvellement : remplacer
et développement, formation… les investissements devenus
obsolète.
 Innovation : exploiter une
nouvelle technologie.
 Sociaux : améliorer les
conditions de vie du
personnel.
Stratégie financière Stéphane Marion
1.2. Etablissement des flux liés aux
projets

Notion 1
Le capital investi :
c’est la dépense que doit supporter
l’entreprise pour réaliser le projet.

Le prix d’achat (ou coût La variation du


de production ou de Besoin en Fonds de
construction) des Roulement
immobilisations d’Exploitation
Les frais accessoires(BFRE)
(frais de transport,
d’installation…)

Montant investi (I) =


 Immobilisations HT + Frais accessoires HT +  BFRE généré par
l’exploitation du projet

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1.2. Etablissement des flux liés aux
projets
Exemple :
Un société a décidé de faire construire un deuxième bâtiment afin
de se développer. Le CAHT devrait passer de 12 000 000 € à 18
000 000 €, pour toute la durée du projet. Dépenses prévues
(montant HT) :
Terrain : 100 000 € ;
Construction : 1 000 000 € ;
Matériels : 280 000 € ;
Frais d’installation : 120 000 €.
Le BFRE est estimé à 1 mois de CAHT.
Question : Calculez le montant du capital investi.
L’augmentation du BFRE en cas de réalisation du projet s’élève à :
(18 000 000 – 12 000 000)*1/12 = 500 000 €
Le montant du capital investi est donc égal à :
100 000 + 1 000 000 + 280 000 + 120 000 + 500 000 = 2 000 000
€.

Stratégie financière Stéphane Marion


1.2. Etablissement des flux liés aux
projets
Exemple :

Une entreprise envisage de remplacer des ateliers vétustes par de


nouveaux bâtiments. Elle profiterait de ce changement pour améliorer son
processus de production grâce à l’acquisition d’un nouveau brevet.
L’entreprise attend de cet investissement une augmentation de 20 % de
son CAHT dont le montant actuel s’élève à 650 000 €. Le montant de son
BFRE est évalué à 1 mois de CAHT et devrait rester stable.
Cette opération devrait se traduire par les dépenses suivantes :
 Frais de démolition : 23 000 € ;
 Frais d’architecte : 16 000 € ;
 Acquisition du brevet : 43 000 € ;
 Coût de constructions : 300 000 € ;
 Acquisition de matériels : 90 000 € .
 Frais d’installation : 8 000 €
 Frais de formation du personnel : 10 000 €.
Question : Calculez le montant du capital investi.

Stratégie financière Stéphane Marion


1.2. Etablissement des flux liés aux
projets

Notion La durée d’exploitation :


2
Théoriquement il faudrait retenir la
durée de vie économique du projet.

Difficile à Souvent trop longue pour


prévoir faire des prévisions
significatives. Si la durée
est adaptée on peut retenir
la durée d’amortissement.
Choix d’une durée qui permet de
s’appuyer sur des prévisions
« fiables », quitte à prendre en compte la
valeur résiduelle de l’investissement au
terme de cette durée.

Stratégie financière Stéphane Marion


1.2. Etablissement des flux liés aux
projets

Notion La valeur résiduelle :


3 Valeur attribuée à l’investissement à la
fin de la durée retenue pour le calcul.
Correspond au prix que l’on pourrait
attendre d’une cession.

Notion 4 Le flux net de trésorerie (ou cash flows) :


Flux évalués de manière prévisionnelle
sur plusieurs années, donc affectés d’une
certaine incertitude (aussi bien sur les
valeurs que sur les volumes).

Stratégie financière Stéphane Marion


1.2. Etablissement des flux liés aux
projets
Notion Précisions sur la notion de flux :
4.1
Une entreprise attend d’un projet
d’investissement un flux net de trésorerie.

Par une rentrée Par la réalisation


nette d’argent d’économies au niveau de
certains coûts d’exploitation.

Flux net de trésorerie = Recettes dues au projet


et/ou économies imputables au projet – Dépense
imputables au projet.
Par simplification les flux de trésorerie qui sont générés tout au long
d’un exercice sont considérés obtenus à la fin de chaque exercice dans
le calcul de rentabilité.
0 1 2 3 N-1 N

F1 F2 F3 FN-1 FN

Stratégie financière Stéphane Marion


1.1. Etablissement des flux liés aux
projets
Quelles différences existent il entre les notions de Free Cash Flow
et :
- La « Capacité d'Autofinancement » (CAF) ?
- Le « Flux de trésorerie de généré par l’activité » (premier
solde du tableau des flux de trésorerie) ?
- La « variation de trésorerie » (solde final du tableau des flux
de trésorerie ) ?
Free Cash flow :
Solde de l’ensemble des flux encaissés ou décaissés par
l’entreprise, liés aux opérations d’exploitation et à
l’investissement dans la croissance future ( acquisition
d’immobilisation, croissance du BFR).
Les flux liés aux financements (coût de l’endettement,
dividendes versés, souscription ou remboursement des dettes
financières) ne sont pas pris en compte puisqu’ils font partie
de la rémunération des apporteurs de capitaux (intégré au
CMPC).
Stratégie financière Stéphane Marion
1.2. Etablissement des flux liés aux
projets
Capacité d’Autofinancement (CAF, parfois appelé cash Flow) :
Solde du résultat net corrigé des dotations aux amortissements et
autres charges et produits sans impact sur la trésorerie.
Elle est différentes des FCF car, d’une part, elle incorpore
(généralement) le coût de l’endettement et, d’autre part, elle est
calculée hors impact des opérations d’investissement ou de
désinvestissement et hors prise en compte de la variation du besoin
en fond de roulement (BFR).
Le « flux de trésorerie généré par l’activité » (premier solde du tableau
des flux de trésorerie) :
Incorpore la variation du BFR, mais pas les investissements,
contrairement au FCF.
La variation de trésorerie (solde final du tableau des flux relatifs au
financement) :
Incorpore quand à elle, contrairement au FCF, les flux relatifs aux
financements (dividendes, opération sur capital, coût et variation
de l’endettement.
1.2. Etablissement des flux liés aux
projets

Précisions sur la notion de flux:


Précisions Explication
 Flux d’exploitation  On se place dans un contexte
prévisionnel, ce qui exclut, sauf
exception, les éléments exceptionnels. Le
calcul se limite donc généralement aux
postes d’exploitation
 Flux net d’IS  Les flux doivent être calculés après impôt.
L’impôt sur les sociétés générés par le
bénéfice supplémentaire fait partie des
dépenses imputables au projet.
 Calcul hors  L’objectif est de calculer la rentabilité
financement (cash économique du projet ; le calcul doit être
flow disponible à la indépendant du financement prévu (ce
firme) qui implique un financement 100%
autofinancement).
Le coût du financement est pris en compte
au niveau de l’actualisation.
Stratégie financière Stéphane Marion
1.2. Etablissement des flux liés aux
projets
Notion 4.2 Calcul de la CAF d’exploitation:
Les flux nets de trésorerie se calculent en deux
étapes : calcul des CAF d’exploitation et calcul des
flux de trésorerie.
Formule classique : Autre formulation :
On se situe dans un contexte Les calculs des flux prévisionnels
prévisionnel, donc simplifié. On sont limités aux postes
admet qu’il y a identité entre les d’exploitation.
recettes et CA d’une part, et entre EBE = Recettes d’exploitation –
dépenses et charges décaissables Dépenses d’exploitation
d’autre part. CAF d’exploitation = (EBE –
CAF d’exploitation dotations) * 75% + dotation
= CAHT – Charges décaissables (y Résultat
compris IS) net
= CAHT – (charges – dotations)
Résultat net CAF d’exploitation = EBE-IS
CAF d’exploitation = Résultat net +
Dotation
Stratégie financière Stéphane Marion
1.2. Etablissement des flux liés aux
projets
Exemple :
Soit un projet d’une valeur de 160 K€ HT. Amortissement linéaire
sur 5 ans.
Prévisions en K€ 1 2à5
Chiffre d’affaires 210 240
Charges variables 100 120

Charges fixes annuelles hors amortissements : 44 k€.


IS : 25%
Question : Calculez les CAF d’exploitation relatives à ce projet.

Stratégie financière Stéphane Marion


1.2. Etablissement des flux liés aux
projets
Corrigé :
Calcul des flux nets de trésorerie (en1k€) 2à5
Chiffre d’affaires (1) 210 240
Charges variables d’exploitation 100 120
(2)
Charges fixes d’exploitation hors 44 44
amortissements (3)
= EBE 66 76
- Amortissements (4) 32 32
= Résultat avant impôts 34 44
-Impôts (5) 8,5 11
= Résultat net (6) 25,5 33
CAF d’exploitation = recettes –
charges décaissables = (1) – (2) 57,5 65
– (3) – (5)
CAF d’exploitation = résultat net 57,5 65
+ dotations = (6) + (4)
Stratégie financière Stéphane Marion
1.2. Etablissement des flux liés aux
projets
Notion Résultat déficitaire :
4.3
En cas de résultat déficitaire, on considère que
cette perte est imputée sur les bénéfices
réalisés au niveau des autres activités de
l’entreprise.

Exemples :
Soit une perte de fin d’exercice de 300 K€ prévue pour la
première année d’un projet d’investissement.
Les autres activités de l’entreprise sont bénéficiaires.
Le taux d’IS est de 25%.
Question : Calculez la perte nette de cet exercice.
Corrigé :
Si la perte est imputée sur d’autres bénéfices, ces
derniers diminuent et l’économie d’IS correspondante est
de 300 * 1/4 = 75 K€ et la perte n’est plus que de -300 +
75 = -225 k€.

Stratégie financière Stéphane Marion


1.2. Etablissement des flux liés aux
projets
Notion Evaluation des flux nets de trésorerie :
4.4
Les flux nets de trésorerie se calculent en deux étapes :
calcul des CAF d’exploitation et calcul des flux de
trésorerie.
Les flux nets de trésorerie se
Etape 2 : évaluation des flux nets de calculent à partir de la CAF
trésorerie d’exploitation selon le tableau
suivant :
Années 0 1 2 3 4
CAF d’exploitation X X X X
-  BFRE X X X X
- Investissement X
+ valeur résiduelle nette X
d’iS
+ récupération du BFRE X
= Flux nets de trésorerie
La variation du BFRE incluse dans le capital investi correspond à
une somme qui sera récupérée à la fin du projet d’investissement.
Stratégie
Elle doitfinancière
donc êtreStéphane
ajoutée Marion
au dernier flux net de trésorerie du
projet.
1.2. Etablissement des flux liés aux
projets
Notion Calcul des flux en cas d’un investissement de
4.5
remplacement :
Le raisonnement global n’est pas
modifié, mais il faut l’adapté autour de
deux points
Le prix de cession relatif à Les flux nets de trésorerie :
- Si le remplacement est à
l’ancien équipement :
l’identique, les seuls flux à
Ce prix net de l’impôt sur la
considérer sont :
plus-value éventuelle, vient en - les dotations aux
déduction du prix
amortissements ;
d’acquisition du nouvel - l’économie d’IS liée à
investissement. l’amortis-sement du nouvel
Le capital investi dans le nouvel d’investissement.
investissement est ainsi allégé. - Si le remplacement n’est pas
Si le bien cédé est totalement identique (cas le plus courant) et
amorti, le prix de cession se traduit par une augmentation du
correspond à une plus-value à CAHT, les flux nets de trésorerie
court terme soumise à l’IS au supplémentaires générés doivent
taux normal également être pris en compte
dans le calcul.
1.2. Etablissement des flux liés aux
projets
Exemple :
Une société prévoit de remplacer un équipement totalement amorti. Le
prix d’acquisition du nouvel équipement est de 100 000 €, amortissable
en linéaire sur 5 ans. Les quantités produites seraient plus importantes,
ce qui générerait un EBE supplémentaire de l’ordre de 26 000 € par an.
La valeur résiduelle serait nulle.
L’ancien équipement est revendu pour un montant net d’impôt de 10
000 €.
IS : 25%.

Question :
1. Calculez le montant investi.
2. Calculez les flux nets de trésorerie prévisionnels relatifs à cet
investissement.

Stratégie financière Stéphane Marion


1.2. Etablissement des flux liés aux
projets
Corrigé :
Remarque : les 5 années étant identiques, le tableau de calcul
ne comprend qu’une colonne.
1. Montant investi : 100 000 – 10 000 = 90 000 €.
2. Flux nets de trésorerie :
EBE 26 000
- Dotations aux amortissements 20 000

= Résultat avant IS 6 000


- IS (à 25%) - 1 500
= Résultat net 4 500
+ Dotations 20 000
= Flux net de trésorerie = CAF d’exploitation 24 500
(pas de BFRE ni de valeur résiduelle)

Le remplacement se traduit par un flux net de 24 500 € pendant


5 ans.
Pour déterminer si l’investissement est rentable, il faudra
comparer
Stratégieces flux auStéphane
financière montantMarion
investi (90 000 €).
1.2. Etablissement des flux liés aux
projets
Exemple :
Vous êtes chargé de calculez les flux nets d’un projet à partir des informations
suivantes :
Achat d’un terrain : 600 000 € ;
Construction d’un bâtiment : 950 000 € ;
Achat d’équipements : 650 000 €.
Une étude a permis de préciser le CA prévisionnel sur 5 ans ainsi que le niveau de
charges fixes relatif au projet (sommes en K€) :
Prévisions en K€ 1 2à5

Chiffre d’affaires 3 000 6 000


Charges fixes (hors 600 990
amortissements) 210 210
Dotations aux amortissements

Autres informations :
MCV : 30% du CAHT ;
BFRE : 36 jours de CAHT (1 an = 360 jours) ;
Valeur résiduelle du terrain fin de 5 ème année (net d’impôts) : 100 000 € ;
IS : 25%.
TAFStratégie financière
: Chiffrer le Stéphane
capital investi Mariondes flux nets de trésorerie.
et le montant
1.2. Etablissement des flux liés aux
projets
Notion 5 Le recours à l’actualisation :
Les flux générés par le projet d’investissement
étant attachés à des dates différentes, les
calculs de rentabilité nécessitent le recours à
l’actualisation.
Notion 5.1 Le taux d’actualisation :
Le taux d’actualisation correspond au taux
minimum exigé par l’entreprise.
L’entreprise ne peut retenir que des
investissements dont la rentabilité est au
moins égale au coût des financements
engagés dans l’opération.

Notion 5.2 Taux d’actualisation et coût du capital :


Un projet doit dégager une rentabilité au
moins égale au coût moyen du financement,
c’est-à-dire au coût du capital.

04/02/2013
1.3. Critères d’analyse et de choix.

Principe général :

0 1 2 N-1 N

C1 C2 CN-1 CN

Comparaison

Il existe 3 critères principaux d’évaluation : la valeur actuelle


nette, le taux de rentabilité interne et le délai de récupération
du capital investi.
1.3. Critères d’analyse et de choix.

La Valeur Actuelle Nette (VAN) :

Définition La valeur actuelle nette est la différence


entre les cash-flow actualisés à la date 0
et le capital investi :
n
VAN  C P (1  t )  p  I
p 1
Taux
d’actualisation
Le taux d’actualisation utilisé dans le
calcul de la VAN est le taux de
rentabilité minimum exigé par les
Exemple investisseurs.
Soit le0 projet d’investissement
1 2 suivant
3 : 4

Coût du capital : 10%


-100 30 40 50 20
1.3. Critères d’analyse et de choix.

Corrigé VAN 30 * (1,1)  1  40 * (1,1)  2


 50 * (1,1)  3  20 * (1,1)  4  100
VAN 111,56  100 11,56

La réalisation de l’investissement ci-dessus


Interprétation
revient à décaisser 100 et à recevoir
immédiatement 111,56 en contrepartie.
L’opération est avantageuse et la VAN mesure
cet avantage.

 Pour qu’un projet d’investissement soit acceptable, sa


VAN doit être positive.
 Un projet d’investissement est d’autant plus intéressant
que sa VAN est plus grande.

Stratégie financière Stéphane Marion


1.3. Critères d’analyse et de choix.

La VAN mesure l’avantage absolu


Avertissemen susceptible d’être retiré d’un projet
t d’investissement. Elle dépend donc de
l’importance du capital investi dans le
projet. Dés lors, elle ne permet pas de
comparer des projets qui exigent des
capitaux investis différents.
0 2 3
Soit les1 2 projets suivants : VAN à 10% = 8,49
-100 40 60 30

0 1 2 3
VAN à 10% = 25,47
(soit 8,49*3)
-300 120 180 90

Ces 2 projets ont la même rentabilité puisque toutes les sommes sont
dans le rapport de 3. Il serait donc erroné de dire que la rentabilité du
2ème est supérieure à celle du 1er , sous prétexte que la VAN est 3 fois
plus grande.
Stratégie financière Stéphane Marion
1.3. Critères d’analyse et de choix.

Le taux de rentabilité interne (TRI) :

Définition Le taux de rentabilité interne x est le


taux pour lequel il y a équivalence entre
le capital investi et l’ensemble des cash-
flow actualisés à ce taux.
n
I  C P (1  x )  p
p 1

(équivalence à la date 0)
Exemple
Reprenons
0
le
1
projet précédent
2 3 : 4

-100 30 40 50 20
Soit le taux de rentabilité cherché, x est donné par l’équation
d’équivalence
100 30 * (1:  x )  1  40 * (1  x )  2  50 * (1  x )  3  20 * (1  x )  4
x 15,32%
Stratégie financière Stéphane Marion
1.3. Critères d’analyse et de choix.

Interprétation
La réalisation de l’investissement ci-
avant équivaut à placer le capital de
100, à 15,32%, pendant 4 ans, sous
réserve que les cash-flows soient eux-
mêmes réinvestis à ce taux.
En fait, cette condition étant peu
réaliste, il est préférable d’assimiler
l’investissement à un prêt de 100,
consenti au taux de 15,32% et
remboursable
 Pour qu’un projet d’investissement ensoit acceptable,
4 annuités
il
respectivement
faut que sont taux de 30, 40,
de rentabilité interne soit 50, 20.
supérieur au
taux de rentabilité minimum exigé par l’entreprise. Ce
taux est alors appelé « taux de rejet ».
 Un projet d’investissement est d’autant plus intéressant
que son taux de rentabilité interne est élevé.
1.3. Critères d’analyse et de choix.

 Si TRI = Taux de rentabilité minimum exigé


Observation
par les investisseurs, le projet
d’investissement est neutre à l’égard de la
rentabilité globale de l’entreprise.
 Si TRI < Taux de rentabilité minimum exigé
par les investisseurs, le projet
d’investissement entraine une chute de la
rentabilité globale de l’entreprise.
 Le taux de rentabilité interne représente le coût
maximum du capital susceptible de financer
l’investissement.
n n
Remarque I  C p (1  x )
p 1
 p
 C
p 1
P (1  x )  p
 I 0

C
p 1
P (1  x )  p
 I

 Le taux de rentabilité interne est le taux d’actualisation


pour lequel la VAN est nulle.
Stratégie financière Stéphane Marion
1.3. Critères d’analyse et de choix.

Le délai de récupération du capital investi :

Définition Le délai de récupération d du capital investi est le


temps au bout duquel le montant cumulé des cash-
flows actualisés est égal au capital investi.

d
d est donné par la relation  P
C
p 1
(1  x )  p
I

Soit un investissement de 100 000 € et 5 cash-flows


Exemple successifs
0 1 2 3 4 5

-100 000 38 000 50 000 45 000 40 000 20 000

Taux d’actualisation = 10%


Il faudrait actualiser chaque cash-flow et cumuler les montants obtenus
jusqu’à ce que le résultat devienne égal ou supérieur au capital investi
100 000 €.
1.3. Critères d’analyse et de choix.

Les calculs sont regroupés dans le tableau suivant :

Années 1 2 3 4 5
Cash-flows 38 000 50 000 45 000 40 20
000 000
Cash-flows 38 000(1,1)-1 50 000(1,1)-2 45 000(1,1)-
actualisés = 34 545 = 41 322 3
= 33 809 - -
Cumul des
cash-flows 34 545 75 867 109 876
actualisés

A la fin de la 3ème année, on aura récupéré 109 676 €, c’est-à-


dire une somme supérieure au capital investi 100 000 €. Le
délai de récupération du capital investi est donc compris entre
2 et 3 ans. Un calcul prorata temporis permet de trouver le
délai exact d :
100000  75867
d 2ans  *12mois 2.ans.8.mois
33809

Stratégie financière Stéphane Marion


1.3. Critères d’analyse et de choix.

Interprétation
Si l’entreprise réalise cet
investissement, elle déboursera 100 000
€ et, au bout de 2 ans 8 mois, elle aura
récupéré ce capital.
Plus le délai de récupération est court,
plus l’investissement est considéré
comme intéressant.
 Le risque couru par l’entreprise est
d’autant plus faible que le délai de
récupération est court ;
 La rentabilité de la majorité des projets
 Pour qu’un projet d’investissement soit acceptable, il
est d’autant plus grande que le délai
faut que le délai de récupération soit inférieur à un délai
de récupération
fixé par l’entreprise. est court.
La fixation de ce délai est
problématique et il n’existe pas de règles objectives
permettant de justifier telle ou telle pratique.
 Un projet d’investissement est d’autant plus intéressant
que le délai de récupération est court.
Stratégie financière Stéphane Marion
1.3. Critères d’analyse et de choix.

La sélection des projets d’investissement :


Lorsqu’il s’agit de déterminer la rentabilité
Comparaison
d’un projet d’investissement important le
critère le plus souvent retenu est la VAN, on
peut cependant dans certains cas préférer le
TRI, voire le délai de récupération.
Critères Objectifs
Taux de Maximisation de l’avantage relatif global,
rendement c’est-à-dire de la rentabilité du projet exprimé
sous forme de taux.
VAN Maximisation de l’avantage absolu global.
La VAN mesure la création de valeur attendue
ou espérée du projet en valeur absolue.
Délai de Considération du risque.
récupération Le délai de récupération privilégie les projets
permettant de récupérer rapidement le
capital investi, parfois au détriment de la
rentabilité..
Stratégie financière Stéphane Marion
1.3. Critères d’analyse et de choix.

Le taux de rentabilité interne global (TRIG) :

Problématiqu Il arrive que les deux critères principaux, la


e VAN et le TRI, souvent utilisés
simultanément arrivent à des résultats
contradictoires.
Soit les 2 projets suivants de même montant et
de0 même durée,
1
mais2 dont les3 flux 4attendus
Projet A sont différents :
-100 10 20 40 55
0 1 2 3 4
Projet B
-100 60 40 10 5

Questions :
1. Calculez la VAN au taux de 5% et le TRI de ces projets.
2. Commentez.
Stratégie financière Stéphane Marion
1.3. Critères d’analyse et de choix.

Corrigé :
Projet A Projet B
VAN à 5% 7,47 6,18
TRI 7,5% 8,98%

On voit que le classement diffère selon le critère retenu.


Le décideur peut alors choisir de ne retenir qu’un seul
de ces deux critères. Il peut aussi résoudre cette
contradiction.
Hypothèse
 Les flux nets générés par le projet sont
considérés comme réinvestis.
 Nécessité de fixer le taux de
réinvestissement de ces flux.
 Le taux obtenu compte tenu de cette
hypothèse est appelé taux de
rentabilité interne global(TRIG) ou taux
de rendement intégré.
Stratégie financière Stéphane Marion
1.3. Critères d’analyse et de choix.

Calcul  Il faut d’abord calculer la valeur


acquise par les flux à la fin de la
dernière période ;
 Ensuite, il faut chercher à quel taux il
faut actualiser cette valeur acquise
pour retrouver le montant investi.
Si l’on désigne par r le taux de réinvestissement de ces
flux et par n la durée du projet, la valeur acquise A par
les flux nets de trésorerie
n se calcule de la façon suivante
: A  C P (1  r ) n p

p 1

 Le taux de rendement global x est le taux pour lequel il y


a équivalence entre le capital investi et la valeur acquise
par les flux actualisés à ce taux.
A
I
(1  x) n
Stratégie financière Stéphane Marion
1.3. Critères d’analyse et de choix.

Le calcul du taux de rendement global résout la


contradiction entre les résultats donnés par plusieurs
critères de rentabilité.
Reprenons l’exemple précédent en prenant un
Exemple taux de réinvestissement de 6%.
Question :
1. Calculer le taux de rendement global.
2. Conclure.
Corrigé :
Soit x le taux de rendement global.
Projet A

10(1,06) 3

 20(1,06) 2  40(1,06)  55 * (1  x)  4 100  x A 7,14%
Projet B

60(1,06) 3

 40(1,06) 2  10(1,06)  5 * (1  x)  4 100  xB 7,19%

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1.3. Critères d’analyse et de choix.

Le valeur actuelle nette globale (VANG) :


Le principe est le même que pour le TRIG.
Calcul Si on désigne par A la valeur acquise grâce au
placement des flux et par t le coût du capital, on a
: A
VANG  n
 I
(1  t )
Exemple
Pour résoudre la contradiction, il faut calculer la VAN
au taux de 5% avec cette hypothèse de
réinvestissement des flux au taux de 6%.
 
A 10(1,06) 3  20(1,06) 2  40(1,06)  55 * (1,05)  4  100  VANG 8,42
Projet 
VANG

 
ProjetB60(1,06) 3  40(1,06) 2  10(1,06)  5 * (1,05)  4  100  VANG 8,60
VANG

Conclusion :
Le projet B TRIG=7,20% et VANG= 8,60% surclasse le projet A.
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1.4. Evaluation du risque des projets

Le niveau de risque : Investir implique nécessairement


l’acceptation d’un certain niveau de risque.
Evaluation Les investissements de renouvellement sont
nécessaire moins risqués que les investissements de
diversification ou d’innovation.
Le risque est multi-facettes, il ne se limite pas
uniquement à des considérations financières.
 Le risque économique : le projet peut être
sensible à une donnée économique ou
financière.
Types de risques
On peut tester le sensibilité du projet à :
- une variation du taux d’actualisation ;
- une augmentation des coûts ;
- une variation du taux de croissance du
marché ;
- un changement de la durée
(raccourcissement en cas de problème …).
Un projet qui montre de fortes variation de rentabilité en cas de
modification de un ou plusieurs paramètres sera considéré comme
risqué et pourra être abandonné.
Stratégie financière Stéphane Marion 04/02/2013
1.4. Evaluation du risque des projets

Types de risques  Le risque social et organisationnel : le projet


peut remettre en cause les modalités
d’organisation de l’entreprise.
Cela peut provenir :
- d’opérations de restructuration ;
- du recours à la sous-traitance ;
- de l’introduction de nouvelles techniques
de communication ;
- du développement de normes (exemple :
normes ISO).
Les conséquences peuvent être multiples :
- licenciements ;
- complexification des taches ;
- modification des manières de travailler, des
process ;
- réaction sociales négatives, etc..

Ces changements doivent être anticipés et une formation


adaptées proposée au personnel.
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1.4. Evaluation du risque des projets

Types de Le risque technologique : il peut s’agir :


risques
- Soit du risque de catastrophe industrielle
(explosion, affaissement, ….) : les entreprises
concernées par ce type de risque devront
s’assurer de la fiabilité du projet, et du bon
choix de son implantation et surveiller
attentivement sa mise en œuvre. Les surcoûts
générés devront être pris en considération.
- Soit du risque de mauvaise maîtrise d’une
nouvelle technologie : avant de lancer une
nouvelle technologie, l’entreprise doit en
évaluer tous les impacts et s’assurer de bien
maîtriser son utilisation (exemple : industrie
pharmaceutique).
Le risque environnemental :
- Renforcement de la législation en matière
d’environ-nement.
- Développement de la notion d’investissement
socialement responsable et de développement
durable.
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1.4. Evaluation du risque des projets

La flexibilité :
Un investissement se traduit par une immobilisation
Problémati importante de fonds pour plusieurs années. Il
que s’accompagne d’une certaine irréversibilité qui va peser
sur le devenir de l’entreprise.

Mesurer le degré de flexibilité de l’investissement :


Objectif possibilité d’en modifier la taille (en plus ou moins selon
que le projet est réussi ou non) ou la durée ; possibilité
de le retarder, de le reconvertir si nécessaire …
Une société pourra préférer un projet un peu moins
Arbitrage rentable qu’un autre, mais présentant un plus grand
degré de flexibilité.

La cohérence avec la stratégie suivi :

Dualité Une entreprise peut être amenée à renoncer à une


CT/LT rentabilité à CT pour privilégier le développement de
l’entreprise à LT.
On peut par exemple, accepter des projets peu rentables
pour s’implanter dans un pays si, à terme, cela peut
permettre de contrôler le marché ou d’acquérir un savoir
faire transposable
Stratégie financière Stéphane Marion
1.4. Evaluation du risque des projets

L’obligation de suivre les concurrents :


L’entreprise ne peut ignorer les investissements
réalisés par ses concurrents :
- s’il s’agit d’investissements sociaux, une
partie du personnel peut être tenté de
changer d’entreprise ou connaître une baisse
de motivation ;
- si ce sont des investissements de
modernisation, il y a un risque de voir les
concurrents baisser leur prix ou améliorer la
qualité de leurs prestations.

Stratégie financière Stéphane Marion


2. Coût du capital

Le coût du capital:
Le capital dont peut disposer l’entreprise
Concept
pour financer ses projets d’investissement
provient de sources diverses : capitaux
propres, emprunt, subvention…
Définiti
on
Le coût du capital est la moyenne
arithmétique pondérée des coûts des
différents financements auxquels
Formulati
l’entreprise fait appel.
on

Soit :
K le montant des capitaux propres dont le
coût est t,
D le montant K des dettes
D dont le coût est i
tc t
(net d’impôt), i
K D K D
Le coût du capital tc est donné par la
relation
Stratégie financière :
Stéphane Marion
2. Coût du capital

Exemple :
Pour financer ses projets d’investissement, une
entreprise dispose d’un capital de 2 400 M€
comprenant :
 1 400 M€ de capitaux propres, coût 8% ;
 1 000 M€ de dettes financières, coût : 6% (net
d’impôt).

Question :
1/ Quel est le coût du capital ?

Corrigé : 1400 1000


tc 0,08  0,06 7,17%
2400 2400
 Coût du capital

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2.1 Coût des capitaux propres

Le coût des capitaux propres :

Définiti Le coût des capitaux propres est le taux de


on rentabilité exigé par les actionnaires.
Le calcul de ce taux peut se faire, soit à l’aide
de modèles actuariels, soit à l’aide du Médaf.

Modèle actuariel :
Modèle d’évaluation des actions à partir des
dividendes espérés (supposés certains) et du
Principe cours futur.

La théorie financière admet que la valeur d’une


action est égale à la valeur actuelle, calculée
aux taux de rentabilité exigé par les
actionnaires, de l’ensemble des dividendes
espérés et du cours futur.

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2.1 Coût des capitaux propres

Si C0 est le cours de l’action à la date 0, si D1, D2, …., Dn sont


les dividendes attendus, si Cn est le cours à la date n, et si t
est le taux de rentabilité exigé par les actionnaires, on a :

0 1 2 3 n-1 n

C0 D1 D2 D3 DN-1 DN

𝑧
𝐶 0 =∑ 𝐷 1 ¿
𝑛= 1

Cette relation permet de calculer t connaissant C0,


l’ensemble des dividendes et Cn.
En pratique on considère que le nombre de périodes (n) tend
vers l’infini et que les dividendes sont, soit constants, soit
croissants à un taux annuel constant g.
Stratégie financière Stéphane Marion
2.1 Coût des capitaux propres

- Dans le cas de dividendes constants :


D D
C0  et t
t C0

- Dans le cas de dividendes


D croissants :
D1 t 1
g
C0 
(t  g ) C0
D’où et

Cette formule est appelée formule de Gordon.


Exemple :
Le cours coté de l’action X est de 500 €.
Question :
Quel est le cours des capitaux propres si les dividendes
attendus sont :
- Constants et égaux à 40 € ;
- Croissants au taux annuel de 4% avec D1 = 30 €
2.1 Coût des capitaux propres

Solution :
D 40
Si les dividendes sont constants
t : 0,08.soit .8%.
C 500

D
 Si les dividendes sont croissants :
30
t  1 g   0,04 0,10..soit ..10%
C0 500

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2.1 Coût des capitaux propres

Le MEDAF (Capital Asset Pricing Model) :


Dans cette approche le taux de rentabilité
Principe espéré est uniquement fonction du taux
d’intérêt sans risque et d’une prime de
risque.

Le Modèle d’évaluation des actifs financiers


(Médaf) présente trois propositions :
 A l’équilibre, chaque investisseur détient la
même proportion de chaque actif risqué que
dans le portefeuille de marché.
 Le niveau de la prime de risque sur le
portefeuille de marché (prime de marché)
est déterminé par l’aversion au risque des
investisseurs et la volatilité des rentabilités.
 La prime de risque pour n’importe quel actif
est égale à son bêta multiplié par la prime
de risque sur le portefeuille de marché.
2.1 Coût des capitaux propres

Calcul E ( R )  R F   E ( R M )  R F 
Avec :
· RF= le taux sans risque ;
·  = la mesure du risque de l’opération ;
· RM = le taux de rendement du marché ;
·E(.) = le taux de rendement espéré.

Remarqu Nous avons besoin de 3 composantes


es pour le calcul du Médaf :
 Le taux sans risque ;
 La prime de risque du marché ;
 Le coefficient bêta.

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2.1 Coût des capitaux propres

Exemple :
Les actions d’une entreprise sont caractérisées par un 
de 0,8. Sachant que la rentabilité du marché est 15% et
celle des actions sans risque de 9%.

Question :
Quel est le taux de rentabilité exigé par les
actionnaires.
Corrigé :

E ( R) 0,09  0,80,15  0,09 0,138..soit ..13,8%

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2.2 Coût des capitaux empruntés

Le coût des capitaux empruntés :

Le coût d’un emprunt est calculé en


prenant en compte les économies
Définiti d’impôts réalisées sur les intérêts et, le
on
cas échéant, sur les amortissements des
primes de remboursement et des frais
d’émission.

Emprunt classique (ou indivis):


Les modalités de remboursement de ces
Rappel emprunts peuvent être de 3 sortes :
- Remboursement par amortissements
constants ;
- Remboursement par annuités
constantes ;
- Remboursement in fine.
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2.2 Coût des capitaux empruntés

Soit un emprunt de 500 k€ sur 5 ans au taux 10%.

Amortissements
constants

Année Capital restant Intérêts Amortissement Annuités



1 500 50 100 150
2 400 40 100 140
3 300 30 100 130
4 200 20 100 120
5 100 10 100 110

Annuités constantes

i 0,1
a k 0 *  n
500 * 5
132
1  (1  i ) 1  (1,1)

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2.2 Coût des capitaux empruntés

Année Capital restant Intérêts Amortissement Annuités



1 500 50 82 132
2 418 42 90 132
3 328 33 99 132
4 229 23 109 132
5 120 12 120 132

Remboursement in fine
Année Capital restant Intérêts Amortissement Annuités

1 500 50 0 50
2 500 50 0 50
3 500 50 0 50
4 500 50 0 50
5 500 50 500 550

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2.2 Coût des capitaux empruntés

Calcul Pour calculer le coût des capitaux


empruntés il faut corriger le montant des
intérêts de l’économie d’impôt réalisée.
Taux après IS = Taux avant IS*(1-25%)

Formulati Si l’on pose Rb le remboursement du


on capital emprunté et FF les paiement des
intérêts, on cherche alors le taux t tel que
:
n
Rbi  FFi (1  T )
M 0 
i 1 (1  t ) i

Exemple :
Soit un emprunt d’un montant de 1 000 K€ sur 10 ans, à
6% et remboursable in fine. Le taux d’imposition est de
25%.
2.2 Coût des capitaux empruntés

10
60 ∗(1 −0 , 25)
1000=∑ ¿
𝑖=1
¿¿
D’où t = 4,5%.
Exemple :
Soit une emprunt d’un montant de 1 000 K€ au taux de 12%
et remboursable sur 4 ans (amortissements constants). Le
taux d’imposition est de 25%.
Année Capital Intérêts Amortis- Annuités Eco d’IS Décaiss.
restant dû sement réels
1 1000 120 250 370 30 340
2 750 90 250 340 22,5 317,5
3 500 60 250 310 15 295
4 250 30 250 280 7,5 272,5

1000 =3 4 0 ¿
Soit t =8%
2.2 Coût des capitaux empruntés

Le crédit bail :
Le crédit bail entraine les conséquences
suivantes :
- le loueur verse un loyer L qui est L(1-T)
après impôt ;
- le loueur renonce aux économies
Principe d’impôts sur dotations aux
amortissements soit A.T
Par conséquent le prix de revient est
déterminé parn le
L (taux
1  T ) t A
tel
.T que :
M 0  i

i 1 (1  t ) i

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2.2 Coût des capitaux empruntés

Exemple :
Soit un crédit bail finançant une machine de 270 K€ ;
amortissable comptablement sur 5 ans en linéaire, et
défini comme suit :
 paiement de 4 loyers de 90 000 € à la fin de chacune
des 4 premières années d’utilisation ;
 option de rachat la 5ème année pour un montant de 18
000 € ;
Année Loyers Eco d’impôt T.Li Eco d’impôt Flux global
 possibilité d’amortir le bien en totalitéT.Dai la 5 Li—TLi+T.Dai
ème
année.
1 90 22,5 13,5 81
2 90 22,5 13,5 81
3 90 22,5 13,5 81
4 90 22,5 13,5 81
5 9(1) 9

(1) : (54-18)*25%
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2.3. Coût Moyen Pondéré du Capital

D’où : 270 = 81 (1+t)-1+…+9 (1+t)-5


On trouve t = 8,71%.

Le coût moyen pondéré du capital :


Le coût moyen pondéré du capital s’obtient en
Définiti
on
pondérant les différentes sources de financement par
leur contribution respective à la structure de
financement. Ainsi, le coût moyen pondéré du capital
(CMP) est égal à :
CP D
CMP Rt  Rd (1  T )
CP  D CP  D
 D et CP étant les valeurs de marché, respectivement
pour les capitaux propres et des dettes.
 Rc est le coût des fonds propres qui dépend du risque
d’exploitation que court l’entreprise et sa structure
financière ;
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2.3. Coût Moyen Pondéré du Capital
 D et CP étant les valeurs de marché, respectivement
pour les capitaux propres et des dettes.
 Rc est le coût des fonds propres qui dépend du risque
d’exploitation que court l’entreprise et sa structure
financière ;
 Rd est le coût de la dette avant impôts.
Remarqu
 L’utilisation du CMPC n’est pertinente que pour les
es
projets d’investissement qui présentent le même risque
économique moyen que l’ensemble des projets de
l’entreprise.
 Si la structure de financement d’un projet diffère
sensiblement de celle de l’entreprise, il faut déterminer
un taux d’actualisation spécifique au projet (coût
d’opportunité du capital du projet).
 En aucun cas, il faut utiliser des coûts historiques pour
estimer les différentes sources de financement. On doit
considérer le coût normal des dettes sur le marché
financier au moment de la décision d’investissement.
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2.3. Coût Moyen Pondéré du Capital

 De même, le coût des fonds propres doit être


estimé en fonction des attentes actuelles du
marché financier.
 La formalisation conduisant à la détermination
du CMPC peut laisser supposer que l’on peut
fortement minorer le coût du capital en
s’endettant. Or un endettement supplémentaire
entraîne un supplément de risque financier et le
risque de faillites qui peut compenser le gain
obtenu grâce à l’économie d’impôt sur frais
financiers en cas d’endettement. Par
conséquent, le recours à l’endettement doit être
manié avec prudence et prenant l’incidence sur
le coût des fonds propres.

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3. Gestion des investissements et équilibres financiers

 Il faut s’assurer que la mise en œuvre d’un plan d’investis-


Objet sement se fasse dans des conditions financières équilibrées.
 Deux outils vont être très utiles : le plan de financement et
le plan de trésorerie.

Le plan  L'objet d'un plan de financement est de recenser :


de  les investissements futurs d'une entreprise, les
financem emplois prévus,
ent  leur financement, les ressources prévues.

Il représente, pour plusieurs périodes, plusieurs années, les prévisions


d'emplois ainsi que les ressources prévisionnelles nécessaires à leur
financement.
 Il permet d'évaluer les capitaux nécessaires pour financer :
 les investissements,
 et aussi les besoins en fonds de roulement induits par
l'accroissement des infrastructures et de l'activité de
l'entreprise.
 Il permet de comparer les ressources et les besoins
prévisionnels, en général sur une durée de 3 à 7 ans.
3.1. Le plan de financement

C'est un instrument :
Utilité  de gestion prévisionnelle utile à la stratégie de
l'entreprise à moyen et long terme (3 à 10 ans ou
plus),
 de négociation des conditions d'emprunts auprès
des organismes financiers,
 de prévention des difficultés éventuelles
prévisibles des entreprises en matière financière,
Remarqu Ne pas confondre plan de financement avec tableau de
es financement :
· Le plan de financement est un document
prévisionnel établi à priori.
· Le tableau de financement est un document
Elaborati d'analyse.
on Il comprend deux grandes parties :
 les emplois prévus ;
 les ressources prévisionnelles.
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3.1.1 Fonction et contenu du plan de financement

Emplois Il s'agit principalement d'augmentation de postes


prévus d'actif ou de diminution de postes de passif.
 Les investissements à financer : les acquisitions
d'immobilisations (corporelles et incorporelles)
tels que les constructions (bâtiments) et leurs
équipements (matériels) dont les montants sont
portés HT. Il peut s'agir d'investissement
d'expansion ou de capacité mais aussi de
renouvellement ou de maintien :
des acquisitions d'immobilisations par levée
d'option d'achat de biens en crédit-bail.
des versements de dépôts de garantie à
l'occasion de contrats de crédit-bail.
la constitution d'un fonds de roulement
lors de la création d'entreprise équivalent à la
valeur du BFRE (constitution des stocks et des
crédits accordés aux clients pour la 1 ère
année).
Stratégie financière Stéphane Marion
3.1.1 Fonction et contenu du plan de financement

Emplois l'accroissement ultérieur du besoin en fonds


prévus de roulement ( D BFR) dû à l'accroissement
des stocks et des créances clients au cours
des années suivantes. En effet la variation du
besoin en fonds de roulement est liée à la
variation du chiffre d'affaires et évolue selon
les mêmes proportions (voir Besoin en Fonds
de Roulement Normatif).
les remboursements ou amortissements des
emprunts contractés.
les distributions de dividendes ou les
prélèvements prévus avec décalage d'un an.
les retraits éventuels et justifiés des comptes
courants d'associés.
d'autres dépenses immobilisables éventuelles
(frais d'émissions d'emprunts ou
d'augmentation de capital).
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3.1.1 Fonction et contenu du plan de financement

Ressources Elles proviennent essentiellement des augmentations


prévues de postes du passif du bilan et des diminutions de
postes de l'actif. Il peut s'agir :
des augmentations de capitaux propres par
apports nouveaux (en numéraire).
des emprunts nouveaux prévus auprès
d'organismes financiers.
des apports en comptes courants d'associés.
des prix de cessions d'éléments d'actif
immobilisés.
des capacités d'autofinancement (CAF)
prévisionnelles calculées à partir de l'EBE
(méthode soustractive) ou du résultat net
(méthode additive).
des subventions d'investissement à percevoir.
des variations prévues sur le fonds de roulement.
de la diminution prévisible du besoin en fonds de
roulement.
Stratégie financière Stéphane Marion
3.1.1 Fonction et contenu du plan de financement

des crédits envisagés pour ajuster ou


compléter les financements.
des économies fiscales éventuelles
(économies ou crédits d'impôts).
 Le plan se présente sous la forme d'un tableau
Modèle
pluriannuel à compléter ou à concevoir.
 Pour chaque année, un solde est calculé par
différence entre les ressources et les emplois.
Ce solde peut être cumulé pendant toute la
période du plan.
 Eventuellement, la situation de trésorerie peut
compléter les prévisions.

Stratégie financière Stéphane Marion


3.1.1 Fonction et contenu du plan de financement

Principe
Il se construit en deux étapes :
 1ère étape : le plan initial ou ébauche,
 2ème étape : l’équilibrage du plan et le
Ebauche contrôle.

Stratégie financière Stéphane Marion


3.1.1 Fonction et contenu du plan de financement

Ebauche
3.1.1 Fonction et contenu du plan de financement

Ebauche

Stratégie financière Stéphane Marion 04/02/2013


3.1.1 Fonction et contenu du plan de financement

Il recense toutes les prévisions :


 d’emplois : les investissements,
1ère étape :  de ressources : les moyens de
ébauche
financement.
A ce stade le plan de financement est
rarement équilibré.
Le plus souvent un déséquilibre apparaît
(emplois > ressources) qui peut se résorber
par :
 une réduction du montant de
l’investissement,
 un étalement du programme
d’investissements dans le temps
(différé),
 de nouvelles ressources de financement
complémentaires avec leurs
conséquences.
Stratégie financière Stéphane Marion
3.1.1 Fonction et contenu du plan de financement

Principe
Il se construit en deux étapes :
 1ère étape : le plan initial ou ébauche,
 2ème étape : l’équilibrage du plan et le
Equilibrage contrôle.
3.1.1 Fonction et contenu du plan de financement

Equilirage

04/02/2013
3.1.1 Fonction et contenu du plan de financement

Equilibrage
3.1.1 Fonction et contenu du plan de financement

Les ajustements nécessaires peuvent concerner des ressources


nouvelles et les conséquences peuvent être les suivantes :
 des emprunts supplémentaires avec leurs
remboursements et les charges d’intérêts prévisibles
entraînant de nouveaux emplois et une modification de
la CAF,
 des augmentations de capital en numéraire d’où ultéri-
ra e :
ge

eurement des paiements de dividendes


lib p
ui éta

supplémentaires,
éq e
2 èm

 de nouveaux crédits conduisant à de nouvelles


échéances à payer ayant pour conséquences de
nouvelles charges d’intérêts d’où réduction de résultat
et de la CAF et de nouveaux remboursements,
 de nouvelles subventions d’équipement à reprendre par
la suite dans les produits des exercices à venir.
 Ces nouveaux moyens de financement conduisent à
une modification des résultats envisagés et des
capacités d’autofinancement prévues en raison de
l’augmentation des charges financières.
Stratégie financière Stéphane Marion
3.2. Le plan de trésorerie

Objet Le plan de trésorerie permet d’analyser


l’activité de l’entreprise mois par mois, d’un
point de vue purement bancaire
(encaissements-décaissements) afin de mettre
en évidence la trésorerie nette de l’entreprise.
Ces prévisions permettront ensuite de piloter la
gestion de la trésorerie et d’anticiper toute
Elaboratio baisse de l’activité
n
Le plan de trésorerie est composé de deux
parties (les encaissements prévisionnels et les
décaissements prévisionnels) qui sont
ventilées sur un certain nombre de périodes.
Chaque entrée ou sortie de fonds est imputée à
sa date de paiement effective.
3.2. Le plan de trésorerie

L’élaboration du plan de trésorerie se fait à partir de la


construction de différents budgets :
-le budget de ventes ;
-le budget des charges ;
-le budget des investissements ;
-le budget des financements (fonds propres, emprunts,
subventions) ;
-le budget de TVA.
3.2. Le plan de trésorerie

Évaluation des rentrées mensuelles :


Il faut tout d’abord partir sur une approche mensuelle de l’évolution du CA en
fonction du rythme prévu de développement de l’activité et en tenant compte
éventuellement de la saisonnalité.
Il faut ensuite traduire le CA mensuel en encaissements en fonctions des
conditions de paiements accordées aux clients et en distinguant la TVA afin de la
ventiler dans le budget de TVA.
En parallèle, il faut intégrer les fonds (apports en fonds propres, emprunts,
subventions) qui doivent être libérés au fil du temps en fonction des dates
prévisionnelles de mise à disposition.
3.2. Le plan de trésorerie

Évaluation des dépenses mensuelles :


Partir sur une répartition mensuelle de l’enregistrement des charges en
distinguant les charges variables, des charges fixes.
En parallèle il faut s’interroger sur les conditions de paiements associées à
chaque poste.
Ceci doit conduire à l’élaboration de différents sous-budgets avec une
ventilation systématique de la TVA déductible dans le budget de TVA :
- le budget de charges variables soumises à TVA (ex : achats de
marchandises) ;
- le budget de charges variables non soumises à TVA (ex : certaines charges
de personnel) ;
- le budget des charges fixes soumises à TVA (ex : la maintenance) ;
- le budget de charges fixes non soumises à TVA (ex : les intérêts
d’emprunts).
Il faut ensuite intégrer les dépenses mensuelles générées par la mise en œuvre du
plan d’investissement et par les remboursements d’emprunts.
3.2. Le plan de trésorerie
3.2.1. Le plan de trésorerie fonctions et
contenu

Recenser
les On retrouve dans cette première partie du
encaissem budget de trésorerie l’ensemble des sommes
ents que l’entreprise est supposée encaisser sur la
période prévisionnelle :
• les créances clients (TTC),
• les subventions à recevoir,
• le déblocage du ou des emprunts prévus,
• les apports de numéraire en capital ou en
compte courant d’associé,
• les éventuels dégrèvements et
remboursements de crédits d’impôt (CVAE,
TVA, crédit d’impôt apprentissage, etc.),
• les produits de cession des immobilisations.
3.2.1. Le plan de trésorerie fonctions et
contenu

Recenser A l’inverse des encaissements, cette partie du


les budget de trésorerie comprend tous
décaissem
les montants que l’entreprise va décaisser sur
ents
la période prévisionnelle :
• les dettes fournisseurs (TTC),
• les salaires et charges sociales prévus,
• les investissements budgétisés
(immobilisations corporelles, incorporelles et
financières),
• les impôts et taxes (CVAE, CFE, TVS, TVA, IS,
taxe d’apprentissage, formation continue,
effort construction, etc.),
• les remboursements d’emprunts (échéances
globales),
• les remboursements d’apports en comptes
courants d’associés,
• les dividendes.
3.2.1. Le plan de trésorerie fonctions et
contenu

Construire un budget de trésorerie nécessite


Identifier d’avoir connaissance des variables essentielles
les délais
suivantes :
• le délai de paiement des fournisseurs (15
jours à compter de la date de facture, 30
jours fin de mois, etc.),
• le délai de règlement des clients,
• les dates de prélèvements des divers impôts
et taxes auxquels l’entreprise est assujettie,
des remboursements d’emprunts, ….
• les dates de paiement des salaires (fin de
mois, le 5 du mois d’après, etc.),
• les dates limites de paiement des charges
sociales (fin de mois, fin de trimestre, fin
d’année)…
3.1.2 Principes et modalités de construction

Pour déterminer le solde prévisionnel de


Calculer trésorerie à un moment donné, il convient
les soldes
d’imputer chaque mouvement de trésorerie à
la bonne période et d’effectuer le calcul suivant
:

Solde de trésorerie de départ


+ encaissements prévus sur la période
– décaissements prévus sur la période
= solde final de trésorerie.
3.1.2 Principes et modalités de
construction
 Le plan se présente sous la forme d'un
Modèle tableau mensuel à compléter ou à
concevoir.
 Pour chaque mois, un solde est calculé
par différence entre les encaissements et les
décaissements.
PLAN DE TRESORERIE Ce solde est reporté sur la
ANNUEL
période suivante.
Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec

REPORT SOLDE PRECEDENT 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Chiffre d'affaires prévisionnel

Remboursement TVA

Apports en capital
Apports comptes courants
Subventions, aides
Emprunts bancaires

TOTAL ENCAISSEMENTS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
3.1.2 Principes et modalités de
construction
3.1.2 Principes et modalités de
construction
• Si vous constatez un déficit qui augmente de
mois en mois, ce peut être le signe d'un
Enseigneme problème de trésorerie permanent dans la
nts du plan gestion l’entreprise, voire un problème de
de rentabilité de l’activité.
trésorerie
• Si vous constatez un déficit qui n'augmente
pas, mais revient régulièrement, ce peut être
un simple problème de manque de capitaux
propres.
• Si vous constatez un simple déficit ponctuel, il
s'agit d'un simple décalage de trésorerie.
• Si vous constatez un excédent de trésorerie
stable, les moyens financiers sont bien
adaptés aux besoins, et donc il n'apparaît pas
de besoin de trésorerie.
• Si vous constatez un excédent de trésorerie en
augmentation, c’est le signe d'une capacité
d’épargne ou d'investissement par
autofinancement ou encore d'augmentation
des revenus versés.

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