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« Albon-d'Ardèche » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Albon (homonymie)|Ardèche}}
{{En-tête label|BA|année=2014}}

{{Infobox Commune de France
{{Infobox Commune de France
| nom = Albon-d'Ardèche
| nom = Albon-d'Ardèche
| image = Albon d'Ardèche - Vue générale n°2.JPG
| image = Albon d'Ardèche - Vue générale n°2.JPG
| légende = Vue générale du village d'Albon depuis le sud-est.
| légende = Vue générale du village d'Albon depuis le sud-est.
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| circonscription législative = [[Première circonscription de l'Ardèche|Première circonscription]]
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| insee = 07006
| maire = Frédéric Picard
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| mandat maire = [[Élections municipales françaises de 2014|2014]]-2020
| maire = Alain Baconnier
| intercomm = [[Communauté de communes Val'Eyrieux]]
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| population = {{Dernière population commune de France}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| type = Commune rurale à habitat dispersé
| année_pop = {{Dernière population commune de France|date}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| unité urbaine = Hors unité urbaine
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| gentilé = Albonnais
| aire d'attraction = Hors attraction des villes
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| siteweb = [http://www.albon-d-ardeche.com/ albon-d-ardeche.com]
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| siteweb = [https://www.albon-d-ardeche.fr/ albon-d-ardeche.fr]
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}}
}}


'''Albon-d'Ardèche''' (ou ''Albon d'Ardèche'', [[Aide:Alphabet phonétique international|prononcé]] : [''albɔ̃ daʁdɛʃ'']) est une [[Commune (France)|commune française]] située dans le [[Département français|département]] de l'[[Ardèche (département)|Ardèche]] en [[Région française|région]] [[Rhône-Alpes]].
'''Albon-d'Ardèche''' (ou ''Albon d'Ardèche'' ; [[Aide:Alphabet phonétique international|prononcé]] {{MSAPI|al.bɔ̃ d‿aʁ.dɛʃ}}) est une [[Commune (France)|commune française]] située dans le [[Département français|département]] de l'[[Ardèche (département)|Ardèche]] en [[Région française|région]] [[Auvergne-Rhône-Alpes]].


La commune est rurale et se situe en retrait des principales voies de communication régionales, dans la région des [[Boutières]] à l'est du [[Massif central]]. Elle comporte le village d'Albon ainsi qu'une trentaine de lieux-dits et hameaux. Au dernier recensement de {{Dernière population commune de France|date}}, la commune comptait {{nombre|{{Dernière population commune de France}}|habitants}} appelés ''Albonnais''.
Cette commune rurale se situe dans la région des [[Boutières]], à l'est du [[Massif central]], en retrait des principales voies de communication régionales. Elle comporte le village d'Albon ainsi qu'une trentaine de lieux-dits et hameaux. Au dernier recensement de {{Population de France/dernière_année}}, la commune comptait {{nombre|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}} appelés ''Albonnais''.


L'histoire de la commune reste très marquée par les troubles religieux qui ont touché la commune aux {{s2-|XVI|e|XVII}}, ainsi que par la construction de nombreux [[moulinage|moulinages]] destinés au travail de la [[soie]] au {{s-|XIX}}. Depuis le déclin de l'industrie de la soie, au cours du {{s-|XX}}, qui a entraîné une forte baisse de la population, l'économie du village repose essentiellement sur l'artisanat, l'agriculture et le [[Tourisme en Ardèche|tourisme]]. Après avoir vu son nombre d'habitants divisé par quatre en un siècle, la commune compte {{unité|17|%}} de logements vacants en 2014. De plus, la capacité d'autofinancement de la commune est très faible malgré des taux de fiscalité locale très inférieurs à ceux des communes de même type, le revenu fiscal médian par ménage étant l'un des plus bas des communes de France.
L'histoire de la commune est marquée par les troubles religieux qui l'ont touché aux {{s2-|XVI|XVII}} et par la construction de nombreux [[moulinage]]s destinés au travail de la [[soie]] au {{s-|XIX}}. Depuis le déclin de l'industrie de la soie au cours du {{s-|XX}}, qui a entraîné une forte baisse de la population, l'économie du village repose essentiellement sur l'artisanat, l'agriculture et le [[tourisme dans l'Ardèche|tourisme]] (et plus généralement sur les métiers du [[secteur tertiaire]]). Après avoir vu son nombre d'habitants divisé par quatre en un siècle, la commune compte 17 % de logements vacants en 2014. De plus, la capacité d'autofinancement de la commune est très faible malgré des taux de fiscalité locale très inférieurs à ceux des communes de même type, le revenu fiscal médian par ménage étant l'un des plus bas des communes de France.


La commune possède toutefois une richesse naturelle : un espace préservé au sein du [[parc naturel régional des Monts d'Ardèche]] avec une importante diversité animale et végétale comprenant plusieurs espèces menacées. Cette biodiversité résulte en partie de la faible urbanisation, du [[climat du Coiron et des Boutières]] qui y règne et de la variété des paysages allant de l'[[étage collinéen]] à l'[[étage montagnard]]. La commune se trouve également dans trois [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique]] différentes.
La commune possède toutefois une richesse naturelle : un espace préservé au sein du [[parc naturel régional des Monts d'Ardèche]] avec une importante diversité animale et végétale comprenant plusieurs espèces menacées. Cette biodiversité résulte en partie de la faible urbanisation, du [[Climat de l'Ardèche|climat particulier]] qui y règne et de la variété des paysages allant de l'[[étage collinéen]] à l'[[étage montagnard]]. La commune se trouve également dans trois [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique]] différentes.


La commune adhère au [[Syndicat Mixte des Inforoutes (Ardèche)|syndicat mixte des Inforoutes de l'Ardèche]] depuis le {{nobr|30 novembre 1997}} par l'intermédiaire de la [[communauté de communes des Châtaigniers]] dont elle sera membre jusqu'à la création de [[communauté de communes Val'Eyrieux|celle de Val'Eyrieux]] au {{nobr|{{1er}} janvier 2014}}.
À la suite du [[Redécoupage cantonal de 2014 en France|redécoupage cantonal de 2014]], Albon-d'Ardèche intègre le canton du Cheylard, devenu le [[canton de Haut-Eyrieux]] (elle faisait auparavant partie du [[canton de Saint-Pierreville]] aujourd'hui disparu). La commune adhère au [[Syndicat mixte des inforoutes (Ardèche)|syndicat mixte des Inforoutes de l'Ardèche]] depuis le {{Date-|30 novembre 1997}} et a été membre de la [[communauté de communes des Châtaigniers]] de 2002 jusqu'à la création de celle de [[communauté de communes Val'Eyrieux|Val'Eyrieux]] le {{date-|1 janvier 2014}}.


{{Sommaire|niveau=2}}
{{Sommaire|niveau=2}}
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=== Localisation ===
=== Localisation ===
[[Fichier:Map commune FR insee code 07006.png|vignette|upright|alt=Schéma représentant la commune entourée des communes limitrophes.|Carte de la commune.]]
[[Fichier:Map commune FR insee code 07006.png|vignette|upright|alt=Schéma représentant la commune entourée des communes limitrophes.|Carte de la commune.]]
Albon-d'Ardèche se situe dans le centre de l'[[Ardèche (département)|Ardèche]], dans l'est du [[Massif central]], au cœur de la région montagneuse des [[Boutières]], dans les [[Monts du Vivarais]] (au niveau du [[Moyen-Vivarais]]) et plus précisément dans la haute-vallée de la [[Glueyre]]<ref name="his">
Albon-d'Ardèche se situe dans le centre de l'[[Ardèche (département)|Ardèche]], dans l'Est du [[Massif central]], au cœur de la région montagneuse des [[Boutières]], dans les [[Monts du Vivarais]] (au niveau du [[Moyen-Vivarais]]) et plus précisément dans la haute-vallée de la [[Glueyre]]<ref name="his">
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|titre=Historique
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|site=le site de la mairie
|site=le site de la mairie
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À [[Orthodromie|vol d'oiseau]], le village se situe à {{unité|16.4|kilomètres}} au nord-ouest de [[Privas]]<ref>
À [[Orthodromie|vol d'oiseau]], le village se situe à {{unité|16.4|kilomètres}} au nord-ouest de [[Privas]]<ref>
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|site=le site lion1906 de Lionel Delvarre
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|consulté le=24 mai 2014
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|titre=Orthodromie entre "Albon-d'Ardèche" et "Tournon-sur-Rhône"
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|site=le site lion1906 de Lionel Delvarre
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|consulté le=24 mai 2014
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}}.</ref>. Les villages les plus proches sont ceux de [[Marcols-les-Eaux]] ({{unité|2.4|km}}), [[Saint-Genest-Lachamp]] ({{unité|2.9|km}}), [[Saint-Pierreville]] ({{unité|4.7|km}}), [[Saint-Christol (Ardèche)|Saint-Christol]] ({{unité|5.3|km}}), [[Issamoulenc]] ({{unité|5.8|km}}) et [[Saint-Julien-du-Gua]] ({{unité|6.1|km}}). La ville la plus proche est celle du [[Le Cheylard|Cheylard]] qui se trouve à {{unité|9|kilomètres}} à vol d'oiseau mais à {{unité|26|km}} par les routes départementales. Le village d'Albon se trouve dans la partie nord de la commune, à l'intersection des routes D102 et D409.
|brisé le = 2023-10-25}}.</ref>. Les villages les plus proches sont ceux de [[Marcols-les-Eaux]] ({{unité|2.4|km}}), [[Saint-Genest-Lachamp]] ({{unité|2.9|km}}), [[Saint-Pierreville]] ({{unité|4.7|km}}), [[Saint-Christol (Ardèche)|Saint-Christol]] ({{unité|5.3|km}}), [[Issamoulenc]] ({{unité|5.8|km}}) et [[Saint-Julien-du-Gua]] ({{unité|6.1|km}}). La ville la plus proche est celle du [[Le Cheylard|Cheylard]] qui se trouve à {{unité|9|kilomètres}} à vol d'oiseau mais à {{unité|26|km}} par les routes départementales. Le village d'Albon se trouve dans la partie nord de la commune, à l'intersection des routes D 102 et D 409.


Administrativement, la commune se situe dans la région [[Rhône-Alpes]], dans le département de l'[[Ardèche (département)|Ardèche]], dans l'[[arrondissement de Privas]] et dans le [[canton de Saint-Pierreville]]. Albon-d'Ardèche se situe aussi dans le [[parc naturel régional des Monts d'Ardèche]] et dans l'[[Espace naturel sensible]] des Serres Boutiérots. La commune fait partie de la [[communauté de communes Val'Eyrieux]] depuis sa création le {{nobr|{{1er}} janvier 2014}} ; elle faisait auparavant partie de la [[communauté de communes des Châtaigniers]]. Avec une superficie de {{unité|9.11|km|2}}, c'est la plus petite commune du canton de Saint-Pierreville.
Administrativement, la commune se situe dans la région [[Auvergne-Rhône-Alpes]] (anciennement [[Rhône-Alpes]]), dans le département de l'[[Ardèche (département)|Ardèche]], dans l'[[arrondissement de Privas]] et dans le [[canton de Haut-Eyrieux]] (elle faisait partie jusqu'en 2014 du [[canton de Saint-Pierreville]] aujourd'hui disparu). Albon-d'Ardèche se situe aussi dans le [[parc naturel régional des Monts d'Ardèche]] et dans l'[[espace naturel sensible]] des Serres Boutiérots. La commune fait partie de la [[communauté de communes Val'Eyrieux]] depuis sa création le {{nobr|{{1er}} janvier 2014}}, elle faisait auparavant partie de la [[communauté de communes des Châtaigniers]].


{{Localisation ville
{{Localisation ville
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|site=le site du [[Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau]]
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|consulté le=17 juin 2012
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}}.</ref>, le Ruisseau de Crouset<ref>
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|consulté le=17 juin 2012
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}}.</ref> (aussi appelé « Ruisseau d'Alzon » ou « Ruisseau des Crousets »), le Ruisseau de Veyrine<ref>
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|consulté le=17 juin 2012
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|site=le site du [[Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau]]
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|consulté le=17 juin 2012
|consulté le=17 juin 2012
}}.</ref>. La commune est également traversée par d'autres cours d'eau plus petits et non référencés comme le Ruisseau de la Goutelle, un affluent du ruisseau de Crouset.
}}.</ref>. La commune est également traversée par d'autres cours d'eau plus petits et non référencés comme le ruisseau de la Goutelle, un affluent du ruisseau de Crouset.


Les cours d'eau de la vallée de la Glueyre ont un régime torrentiel de type [[régime pluvial|pluvial]] cévenol : la commune connait des basses eaux en été et d'importantes crues en hiver pouvant faire monter le niveau de l'eau de plusieurs mètres<ref name="moul">
Les cours d'eau de la vallée de la Glueyre ont un régime torrentiel de type [[régime pluvial|pluvial]] [[Rivière cévenole|cévenol]] : la commune connait des basses eaux en été et d'importantes crues en hiver pouvant faire monter le niveau de l'eau de plusieurs mètres<ref name="moul">
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|site=le site .moulins-de-la-vallee-de-l-eyrieux.fr de Colette Véron
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|consulté le=23 mai 2014
|consulté le=23 mai 2014
}}.</ref>. Durant le {{s-|XIX}} ces crues détruisaient régulièrement les canaux et les [[levée (digue)|levées]] qui servaient à alimenter les [[moulinage|moulinages]] en eau<ref>Colette Véron, ''Les temps d'un paysage : du cartulaire de Saint-Julien-d'Urcival aux photographies aériennes, évolution des versants d'adret et d'ubac à Albon d'Ardèche'', Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, {{n°|83}}, {{nobr|15 août 2004}}, {{p.|43-62}}.</ref>. Une des dernières crues destructrices qu'a connues la commune est celle survenue dans la nuit du {{nobr|22 au 23 octobre 2013}} qui ravagea les abords de la rivière, détruisant des passerelles et faisant céder la levée en amont de l'ancien moulinage de Reygnier. La Glueyre et la Veyruègne ne sont jamais à sec durant les basses eaux de l'été contrairement à certains ruisseaux, leur niveau peut cependant baisser de plusieurs dizaines de centimètres.
}}.</ref>. Depuis le {{s-|XIX}}, ces crues détruisaient régulièrement les canaux et les [[levée (digue)|levées]] qui servaient à alimenter les [[moulinage]]s en eau<ref name="pRRw" />. Une des dernières crues destructrices qu'a connu la commune est celle survenue dans la nuit du {{nobr|22 au 23 octobre 2013}} : elle ravagea les abords de la rivière, détruisant des passerelles et faisant céder la levée en amont de l'ancien moulinage de Reygnier<ref name="crue">
{{Lien web
|url=http://www.albon-d-ardeche.fr/Nouvel-article
|titre=La Glueyre en crue
|date=3 novembre 2014
|site=albon-d-ardeche.fr
|consulté le=29/02/2016
}}.</ref>. La Glueyre et la Veyruègne ne sont jamais à sec durant les basses eaux de l'été contrairement à certains ruisseaux, leurs niveaux peut cependant baisser de façon importante.


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<gallery mode="packed">
La Glueyre à Albon-d'Ardèche.JPG|alt=Photographie représentant le cours d'eau.|<center>La Glueyre.
La Glueyre à Albon-d'Ardèche.JPG|alt=Photographie représentant le cours d'eau.|<center>La Glueyre.</center>
Ruisseau de Veyrine (Albon-d'Ardèche).JPG|alt=Photographie représentant le cours d'eau.|<center>Le ruisseau de Veyrine.
Ruisseau de Veyrine (Albon-d'Ardèche).JPG|alt=Photographie représentant le cours d'eau.|<center>Le ruisseau de Veyrine.</center>
Le ruisseau de Crouzet à la Sauzée (Albon d'Ardèche).JPG|alt=Photographie représentant le cours d'eau le long des maisons.|<center>Le ruisseau de Crouset.
Le ruisseau de Crouzet à la Sauzée (Albon d'Ardèche).JPG|alt=Photographie représentant le cours d'eau le long des maisons.|<center>Le ruisseau de Crouset.</center>
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{{Message galerie}}


=== Relief et géologie ===
=== Relief et géologie ===
{{Article connexe|Géologie du Massif central}}
{{Article connexe|Géologie du Massif central}}
La commune se situe dans la région montagneuse des [[Boutières]], comprise dans les [[monts du Vivarais]], à l'est du [[Massif central]]. La superficie de la commune est de {{unité|911|hectares}} ; son altitude varie entre 567 et {{unité|1112|mètres}}<ref>''Répertoire géographique des communes'', publié par l'[[Institut national de l'information géographique et forestière]], {{lire en ligne|lien=http://professionnels.ign.fr/rgc#tab-3}}.</ref> (au serre de Riaille Ranc<ref name="Carte IGN 2937 O - Serre de Riaille Ranc"> {{Géoportail | latitude = 44.833197 | longitude = 4.384358 | échelle = 25000 | zoom = 6 | couches = Scan | couches_extra = | admin = | desc = Carte IGN 2937 O | consulté le = 18 juin 2014}}.</ref>). La grande rue du village se situe à {{unité|630|m}}<ref name="Carte IGN 2937 O - Grande Rue"> {{Géoportail | latitude = 44.821099 | longitude = 4.428189 | échelle = 25000 | zoom = 6 | couches = Scan | couches_extra = | admin = | desc = Carte IGN 2937 O | consulté le = 18 juin 2014}}.</ref>.
La commune se situe dans la région montagneuse des [[Boutières]], comprise dans les [[monts du Vivarais]], à l'est du [[Massif central]]. La superficie de la commune est de {{unité|911|hectares}} ; son altitude varie entre 567 et {{unité|1112|mètres}}<ref>''Répertoire géographique des communes'', publié par l'[[Institut national de l'information géographique et forestière]], {{lire en ligne|lien=http://professionnels.ign.fr/rgc#tab-3}}.</ref> (au serre de Riaille Ranc<ref name="Carte IGN 2937 O - Serre de Riaille Ranc">{{Géoportail | latitude = 44.833197 | longitude = 4.384358 | échelle = 25000 | zoom = 6 | couches = Scan | couches_extra = | admin = | desc = Carte IGN 2937 O | consulté le = 18 juin 2014}}.</ref>). La grande rue du village se situe à {{unité|630|m}}<ref name="Carte IGN 2937 O - Grande Rue">{{Géoportail | latitude = 44.821099 | longitude = 4.428189 | échelle = 25000 | zoom = 6 | couches = Scan | couches_extra = | admin = | desc = Carte IGN 2937 O | consulté le = 18 juin 2014}}.</ref>.


La partie nord de la commune (où se trouve le village) est composée de [[Vallée fluviale|vallées]] étroites, encaissées et relativement profondes, qui ont très largement entaillé l'ancien [[Plateau (géographie)|plateau]] ardéchois. La partie sud de la commune est traversée par le [[Serre (montagne)|serre]] de Champ Maux, une formation montagneuse de plus d'un kilomètre de large qui s'étend sur une longueur d'environ huit kilomètres entre le [[col des Quatre Vios]] à l'ouest et jusqu'à [[Saint-Pierreville]] à l'est. Ce massif culmine à {{unité|1073|mètres}} d'altitude, son sommet étant au nord-ouest du lieu-dit de Soubeyranne. On trouve également un autre serre dans la partie nord de la commune : le serre du Pendey qui doit son nom à un lieu-dit de sa face nord. Ce serre, plus modeste que le serre de Champ Maux, s'étend d'ouest en est du Rocher de Don (commune de [[Marcols-les-Eaux]]) au nord-ouest du village d'Albon. C'est sur cette formation que l'on trouve le Rocher de Bon Temps qui domine le village.
La partie nord de la commune (où se trouve le village) est composée de [[Vallée fluviale|vallées]] étroites, encaissées et relativement profondes, qui ont très largement entaillé l'ancien [[Plateau (géographie)|plateau]] ardéchois. La partie sud de la commune est traversée par le [[Serre (montagne)|serre]] de Champ Maux, une formation montagneuse de plus d'un kilomètre de large qui s'étend sur une longueur d'environ huit kilomètres entre le [[col des Quatre Vios]] à l'ouest et [[Saint-Pierreville]] à l'est. Ce massif culmine à {{unité|1073|mètres}} d'altitude, son sommet étant au nord-ouest du lieu-dit de Soubeyranne. On trouve également un autre serre dans la partie nord de la commune : le serre du Pendey qui doit son nom à un lieu-dit de sa face nord. Ce serre, plus modeste que celui de Champ Maux, s'étend d'ouest en est du Rocher de Don (commune de [[Marcols-les-Eaux]]) au nord-ouest du village d'Albon. C'est sur cette formation que l'on trouve le Rocher de Bon Temps qui domine le village.


La commune est dominée au nord-ouest par le Rocher de Don (ou « Rocher du Don », culminant à {{unité|1169|mètres}}), au nord-nord-ouest par le serre de Tailac ({{unité|1086|m}}), au nord par le col de la Faye ({{unité|1019|m}}) et par les [[orgues basaltiques]] du serre le Pal (appelé aussi « Serre de la Pal » ou « Serre la Pal », {{unité|1098|m}})<ref>Carte topographique 1:50000 {{numéro|2936}} (Lamastre). Institut Géographique National. 1981</ref>. Au sud, la commune est dominée par le Goulet de Malpertu ({{unité|1074|m}}), au sud-ouest par le col des Quatre Vios ({{unité|1149|m}}) et au sud-est par le col de Champlot ({{unité|829|m}})<ref>Carte topographique au 1:50000, {{numéro|2937}} (Privas), éditée par l'[[Institut national de l'information géographique et forestière]], 1980.</ref>.
La commune est dominée au nord-ouest par le Rocher de Don (ou « Rocher du Don », culminant à {{unité|1169|mètres}}), au nord-nord-ouest par le serre de Tailac ({{unité|1086|m}}), au nord par le col de la Faye ({{unité|1019|m}}) et par les [[orgues basaltiques]] du serre le Pal (appelé aussi « Serre de la Pal » ou « Serre la Pal », {{unité|1098|m}})<ref>Carte topographique 1:50000 {{numéro|2936}} (Lamastre). Institut Géographique National. 1981</ref>. Au sud, la commune est dominée par le Goulet de Malpertu ({{unité|1074|m}}), au sud-ouest par le col des Quatre Vios ({{unité|1149|m}}) et au sud-est par le col de Champlot ({{unité|829|m}})<ref>Carte topographique au 1:50000, {{numéro|2937}} (Privas), éditée par l'[[Institut national de l'information géographique et forestière]], 1980.</ref>.


La commune comporte également un [[Activité d'un volcan#Éteint|ancien volcan]], la Graveyre, situé au sud-ouest du territoire communal, sur la frontière avec la Marcols-les-Eaux, mais le sommet ({{unité|1034|m}}) se trouve à Albon-d'Ardèche. On peut y observer un [[chiras]] sur sa face nord. La Graveyre s'est mise en place à la fin du [[Miocène]], il y a environ {{unité|7|millions}} d'années, dans la continuité du volcanisme du Pays des Sucs et du [[Velay|Velay oriental]]. Cette phase de dynamisme volcanique a débuté il y a environ {{unité|16|millions}} d'années dans la [[Haute-Loire]], avec des laves très fluides ([[basalte]]s), pour se terminer dans les [[Boutières]], il y a environ {{unité|7|millions}} d'années, avec des laves plus visqueuses ([[trachyte]]s et [[phonolite]]s), en raison d'une différentiation du [[magma (géologie)|magma]] au cours du temps : sa concentration en [[silice]] a augmenté, ce qui a eu pour conséquence d'accroître sa viscosité. Les derniers événements de cette période volcanique sont contemporains des coulées du [[plateau du Coiron]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=Ardèche|prénom1=Maryse|nom1=Aymes|nom2=Jean-Pierre Esteban|auteur3=Dominique Decobecq|lieu=Montreuil Orléans|éditeur=Omniscience [[BRGM]]|collection=Guides géologiques|année=2012|numéro d'édition=1|isbn=978-2-916-09733-6|passage=5-25}}.</ref>.
La commune comporte également un [[Activité d'un volcan#Volcans éteints|ancien volcan]], la Graveyre, situé au sud-ouest du territoire communal, sur la frontière avec Marcols-les-Eaux, mais le sommet ({{unité|1034|m}}) se trouve à Albon-d'Ardèche. On peut y observer un [[chiras]] sur sa face nord. La Graveyre s'est mise en place à la fin du [[Miocène]], il y a environ {{unité|7|millions}} d'années, dans la continuité du volcanisme du Pays des Sucs et du [[Velay|Velay oriental]]. Cette phase de dynamisme volcanique a débuté il y a environ {{unité|16|millions}} d'années dans la [[Haute-Loire]], avec des laves très fluides ([[basalte]]s), pour se terminer dans les [[Boutières]], il y a environ {{unité|7|millions}} d'années, avec des laves plus visqueuses ([[trachyte]]s et [[phonolite]]s) en raison d'une différenciation du [[magma (géologie)|magma]] au cours du temps : sa concentration en [[silice]] a augmenté, ce qui a eu pour conséquence d'accroître sa viscosité. Les derniers événements de cette période volcanique sont contemporains des coulées du [[plateau du Coiron]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=Ardèche|prénom1=Maryse|nom1=Aymes|nom2=Jean-Pierre Esteban|auteur3=Dominique Decobecq|lieu=Montreuil Orléans|éditeur=Omniscience [[BRGM]]|collection=Guides géologiques|année=2012|numéro d'édition=1|isbn=978-2-916-09733-6|passage=5-25}}.</ref>.


Selon les cartes géologiques du [[Bureau de recherches géologiques et minières]], la commune est essentiellement [[granite|granitique]]<ref>
Selon les cartes géologiques du [[Bureau de recherches géologiques et minières]], la commune est essentiellement [[granite|granitique]]<ref>
Ligne 150 : Ligne 162 :
|url=http://infoterre.brgm.fr/
|url=http://infoterre.brgm.fr/
|titre=Carte géologique du BRGM à l'échelle 1/50000
|titre=Carte géologique du BRGM à l'échelle 1/50000
|site InfoTerre du [[Bureau de recherches géologiques et minières]]
|site=InfoTerre du [[Bureau de recherches géologiques et minières]]
|consulté le=24 mai 2014
|consulté le=24 mai 2014
}}.</ref> avec des couches de ''granite hololeucocrate hétérogène à [[feldspath]]s automorphes'' et de ''[[leucogranite]] subalcalin à [[biotite]] et [[cordiérite]]''
}}.</ref>, avec des couches de ''granite hololeucocrate hétérogène à [[feldspath]]s automorphes'' et de ''[[leucogranite]] subalcalin à [[biotite]] et [[cordiérite]]''<ref>Notice de la carte géologique de Lamastre à 1/50000, {{p.|12}}, édition 1976.</ref>. On peut également observer très localement des ''[[anatexite]]s à cordiérite et [[grenat]]'' dans le nord de la commune, le long de la route {{nobr|D 409}}<ref>Notice de la carte géologique de Lamastre à 1/50000, {{p.|9}}, édition 1976.</ref>.
<ref>Notice de la carte géologique de Lamastre à 1/50000, {{p.|12}}, édition 1976.</ref>. On peut également observer très localement des ''[[anatexite]]s à cordiérite et [[grenat]]'' dans le nord de la commune le long de la route D409<ref>Notice de la carte géologique de Lamastre à 1/50000, {{p.|9}}, édition 1976.</ref>.


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Albon d'Ardèche vu depuis le Serre de Pal.JPG|<center>Albon-d'Ardèche vu depuis le serre de Pal.
Fichier:Albon d'Ardèche vu depuis le Serre de Pal.JPG|<center>Albon-d'Ardèche vue depuis le serre de Pal.</center>
La Graveyre.JPG|<center>La Graveyre (premier plan).
Fichier:La Graveyre.JPG|<center>La Graveyre (premier plan).</center>
Le sommet de la Graveyre.JPG|<center>Le sommet de la Graveyre.
Fichier:Le sommet de la Graveyre.JPG|<center>Le sommet de la Graveyre.</center>
Le Serre de Champ Maux (Ouest).JPG|<center>Le serre de Champ Maux (ouest).
Fichier:Le Serre de Champ Maux (Ouest).JPG|<center>Le serre de Champ Maux (ouest).</center>
Le sommet du Serre de Champ Maux.JPG|<center>Le sommet du serre de Champ Maux.
Fichier:Le sommet du Serre de Champ Maux.JPG|<center>Le sommet du serre de Champ Maux.</center>
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</gallery>
{{Message galerie}}


=== Climat ===
=== Climat ===
{{Article connexe|Climat de l'Ardèche}}
{{Article général|Climat d'Auvergne-Rhône-Alpes|Climat de l'Ardèche}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T8|climat méditerranéen franc]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=7 janvier 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T4|climat de montagne ou de marges de montagne]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R25| Sud-est du Massif Central]], caractérisée par une pluviométrie annuelle de {{formatnum:1000}} à {{Unité|1500 mm}}, minimale en été, maximale en automne<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=7 janvier 2024}}.</ref>.
L'Ardèche possède une grande diversité de [[climat]]s : [[climat tempéré|tempéré]] au nord du département, [[Climat méditerranéen|méditerranéen]] au sud d'[[Aubenas]] et rude à tendance [[climat montagnard|montagnard]] avec des vents très froids sur le plateau ardéchois. Albon-d'Ardèche se situant à l'interface de ces différentes zones, le village bénéficie d'un climat particulier (se rapprochant du [[climat du Coiron et des Boutières]]) qui montre toute la diversité des climats ardéchois. La commune connaît des hivers rudes avec des chutes de neige régulières et la formation occasionnelle de congères sous l'effet de la [[burle (vent)|burle]]. Les étés sont chauds et secs (ce qui donne lieu à des [[sécheresse]]s) avec de brèves périodes orageuses pouvant être violentes.

Albon-d'Ardèche ne possède pas de station météorologique. Les plus proches sont celles de [[Gluiras]] (station RADOME)<ref>
{{Lien web
|url=http://archive.today/aDn9I
|titre=La station météo de Gluiras
|site=le site archive de la communauté de communes des Châtaigniers
|consulté le=23 mai 2014
}}.</ref>{{,}}<ref>
{{Lien web
|format=pdf
|url=https://professionnel.meteofrance.com/cmsstatic/23871-48.pdf
|titre=Liste des stations disponibles
|site=un site de [[Météo-France]]
|consulté le=8 mai 2014
}}.</ref>, [[Saint-Pierreville]] et [[Aubenas]] (station METAR/SYNOP), cependant la commune est souvent reliée à la station de [[Montélimar]] bien que le climat des deux lieux soit très différent<ref>
{{Lien web
|url=http://climatheque.meteo.fr/aide/climatheque/reseauPostes/
|titre=Le réseau des stations météorologiques actuellement en service
|site=un site de [[Météo-France]]
|consulté le=8 mai 2014
}}.</ref>.

{{Relevé météo
|titre=Estimations des moyennes des températures à Albon-d'Ardèche durant la période 2000-2010
|source=[http://www.linternaute.com/voyage/climat/albon-d-ardeche/ville-07006/2000 - L'internaute d'après Météo France]
|tmax-jan=8.9 |tmin-jan=0.8
|tmax-fev=10.7 |tmin-fev=1.6
|tmax-mar=14.5 |tmin-mar=4.1
|tmax-avr=16.4 |tmin-avr=7.1
|tmax-mai=21.9 |tmin-mai=10.9
|tmax-jui=27.6 |tmin-jui=14.8
|tmax-jul=29.6 |tmin-jul=16.8
|tmax-aou=29 |tmin-aou=16.2
|tmax-sep=23.8 |tmin-sep=12.8
|tmax-oct=17.2 |tmin-oct=8.9
|tmax-nov=12.9 |tmin-nov=5.1
|tmax-dec=9.6 |tmin-dec=1.4

|tmoy-jan=4.9
|tmoy-fev=6.2
|tmoy-mar=9.3
|tmoy-avr=11.8
|tmoy-mai=16.4
|tmoy-jui=21.2
|tmoy-jul=23.2
|tmoy-aou=22.6
|tmoy-sep=18.3
|tmoy-oct=13.1
|tmoy-nov=9
|tmoy-dec=5.5
}}


Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|9.9| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|16.9| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|1473 mm}}, avec {{Unité|8.5|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|5.6|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « St-Pierreville », sur la commune de [[Saint-Pierreville]] à {{Unité|5|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Albon-d'Ardèche,Ardèche/Saint-Pierreville,Ardèche |titre=Orthodromie entre Albon-d'Ardèche et Saint-Pierreville |site=fr.distance.to |consulté le=7 janvier 2024}}.</ref>, est de {{tmp|11.9| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|1393.0|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_07286002.pdf|titre= Station Météo-France « St-Pierreville », sur la commune de Saint-Pierreville - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=7 janvier 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_07286002.pdf|titre= Station Météo-France « St-Pierreville », sur la commune de Saint-Pierreville - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=7 janvier 2024}}.</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=7 janvier 2024}}.</ref>.
<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->
=== Voies de communication et transports ===
=== Voies de communication et transports ===
Le village d'Albon se trouve à l'intersection des [[Route départementale|routes départementales]] D102, qui relie [[Saint-Sauveur-de-Montagut]] et [[Mézilhac]], et D409, qui relie le village à la route D277, au niveau du lieu-dit de La Fauritte sur la commune de [[Saint-Christol (Ardèche)|Saint-Christol]], dans la vallée du [[Talaron]]. Le hameau de Féouzets au sud de la commune est accessible ''via'' la route D211 qui relie le [[Col des Quatre Vios]] au lieu-dit de Champlot à [[Saint-Pierreville]]. Comme il n'existe aucune route (départementale ou communale) qui permet de relier directement le village d'Albon à Féouzets en raison du relief, il est nécessaire de contourner le serre de Champ Maux par [[Marcols-les-Eaux]] ou Saint-Pierreville.
Le village d'Albon se trouve à l'intersection des [[Route départementale|routes départementales]] D 102, qui relie [[Saint-Sauveur-de-Montagut]] et [[Mézilhac]], et D 409, qui relie le village à la route D 277, au niveau du lieu-dit de la Fauritte sur la commune de [[Saint-Christol (Ardèche)|Saint-Christol]], dans la vallée du [[Talaron]]. Le hameau de Féouzets au sud de la commune est accessible ''via'' la route D 211 qui relie le [[col des Quatre Vios]] au lieu-dit de Champlot à [[Saint-Pierreville]]. Comme il n'existe aucune route (départementale ou communale) qui permet de relier directement le village d'Albon à Féouzets en raison du relief, il est nécessaire de contourner le serre de Champ Maux par [[Marcols-les-Eaux]] ou Saint-Pierreville.


La très grande majorité des routes de la commune sont des [[chemin rural|chemins ruraux]] étroits et sinueux qui permettent d'accéder aux différents hameaux. Toutes ces routes présentent une fréquentation faible ou très faible, le [[Conseil général de l'Ardèche]] estime un [[trafic routier|trafic]] de 353 véhicules par jour pour les deux sens sur la route D102, la plus fréquentée de la commune, avec une part négligeable de poids lourds<ref>''Recensement de la circulation en 2009'', document non daté et non référencé du conseil général de l'Ardèche, {{lire en ligne|lien=http://www.ardeche.fr/mediatheque/Routes/Carte%20de%20recensement%20de%20la%20circulation%20en%202009.pdf}}.</ref>.
La très grande majorité des routes de la commune sont des [[chemin rural|chemins ruraux]] étroits et sinueux qui permettent d'accéder aux différents hameaux. Toutes ces routes présentent une fréquentation faible ou très faible. Le [[conseil général de l'Ardèche]] estime un [[trafic routier|trafic]] de 353 véhicules par jour pour les deux sens sur la route D 102, la plus fréquentée de la commune, avec une part négligeable de poids lourds<ref>''Recensement de la circulation en 2009'', document non daté et non référencé du conseil général de l'Ardèche, {{lire en ligne|lien=http://www.ardeche.fr/mediatheque/Routes/Carte%20de%20recensement%20de%20la%20circulation%20en%202009.pdf}}.</ref>.


Depuis la mise en place, en décembre [[2010]], du Service Express Public de Transport de l'Ardèche (le « Sept ») dans le département, la commune d'Albon n'est plus accessible par les transports en commun, mis à part les transports scolaires<ref>{{Lien web
Depuis la mise en place, en décembre [[2010]], du Service Express Public de Transport de l'Ardèche (le « Sept ») dans le département, la commune d'Albon n'est plus accessible par les transports en commun, mis à part les transports scolaires<ref>{{Lien web
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|site=le site du conseil général
|site=le site du conseil général
|consulté le=23 mai 2014
|consulté le=23 mai 2014
}}</ref>. La gare voyageur la plus proche est celle de [[Gare de Valence-Ville|Valence-Ville]], située à {{unité|57|kilomètres}}.
|brisé le = 2023-10-25}}.</ref>. La gare voyageur la plus proche est celle de [[Gare de Valence-Ville|Valence-Ville]], située à {{unité|57|kilomètres}}.


D'un point de vue historique, le plus ancien axe de communication connu dans la commune serait une voie en pierre dans la vallée de la Veyruègne. D'autres voies devaient cependant exister dans la vallée de la Glueyre ou pour se rendre au prieuré de Saint-Julien-d'Urcival (étant donné qu'il s'agissait de la plus importante implantation de l'[[abbaye de la Chaise-Dieu]] dans les [[Boutières]]).
D'un point de vue historique, le plus ancien axe de communication connu dans la commune serait une voie en pierre dans la vallée de la Veyruègne. D'autres voies devaient cependant exister dans la vallée de la Glueyre ou pour se rendre au prieuré de Saint-Julien-d'Urcival (étant donné qu'il s'agissait de la plus importante implantation de l'[[abbaye de la Chaise-Dieu]] dans les [[Boutières]]).


== Urbanisme ==
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Albon-d'Ardèche est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à {{nobr|7 niveaux}} définie par l'Insee en 2022<ref group="I">{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l’[[Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 23 juin 2024}}.</ref>.
Elle est située hors unité urbaine<ref name=meta-insee group="I">{{Métadonnées Commune|07006|albon-d-ardeche}}</ref> et hors attraction des villes<ref name="AAV2020" group="I">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 23 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b" group="I">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 23 juin 2024}}.</ref>.

=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (58,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), prairies (2,5 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 23 avril 2021}}.</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=4.42861111111&y=44.8222222222&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur =IGN |date = |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le=13 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:07006-Albon-d'Ardèche-Sols.png|vignette|centre|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]

=== Risques naturels ===
==== Risques sismiques ====
{{Article connexe|Risque sismique dans l'Ardèche}}
La totalité du territoire de la commune d'Albon d'Ardèche est situé en [[Risque sismique en France|zone de sismicité]] {{n°|3}} (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône et la Basse Ardèche, mais non loin de la limite orientale de la zone {{n°|2}} qui correspond au plateau ardéchois<ref>[https://www.rhone.gouv.fr/Politiques-publiques/Securite-et-protection-de-la-population/La-securite-civile/Les-risques-majeurs/Les-risques-majeurs-dans-le-Rhone/Risques-sismiques Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques]</ref>.
<center>
{|class="wikitable" style="text-align:center;"
|+Terminologie des zones sismiques<ref name="Légifrance_2010">[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=F570A45869EEDBD490BEADF90CA4F911.tpdjo04v_3?idArticle=LEGIARTI000022958194&cidTexte=JORFTEXT000022941755&categorieLien=id&dateTexte=20110506 Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal »] - [[Légifrance]]</ref>
|-
!Type de zone ||Niveau ||Définitions (bâtiment à risque normal)
|-
|'''Zone 3'''||Sismicité modérée|| accélération = {{unité|1.1|m/s|2}}
|}
</center>

==== Autres risques ====
{{...}}
=== Lieux-dits, hameaux et écarts ===
=== Lieux-dits, hameaux et écarts ===
En plus du village d'Albon, la commune compte plus d'une trentaine de lieux-dits et hameaux :
En plus du village d'Albon, la commune compte plus d'une trentaine de lieux-dits et hameaux :
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Féouzet est le plus grand hameau de la commune d'Albon-d'Ardèche, il est divisé en deux parties : le ''Petit Féouzet'' et le ''Grand Féouzet'', c'est pourquoi le nom de Féouzet, quand on parle des deux parties réunies, est parfois orthographié « Féouzets » (au pluriel).
Féouzet est le plus grand hameau de la commune d'Albon-d'Ardèche, il est divisé en deux parties : le ''Petit Féouzet'' et le ''Grand Féouzet'', c'est pourquoi le nom de Féouzet, quand on parle des deux parties réunies, est parfois orthographié « Féouzets » (au pluriel).


Féouzet se situe dans la vallée de la Veyruègne, au sud du serre de Champ Maux, en contrebas de la route D211 reliant le [[col des Quatre Vios]] au village de [[Saint-Pierreville]]. Le Petit Féouzet se situe à environ {{unité|790|mètres}} d'altitude et le Grand Féouzet, situé plus bas dans la vallée, à environ {{unité|755|mètres}}. Le hameau se trouve à l’extrême sud de la commune et est relativement éloigné du village d'Albon. De plus, il n'existe aucune route départementale directe entre Albon et Féouzet.
Féouzet se situe dans la vallée de la Veyruègne, au sud du serre de Champ Maux, en contrebas de la route D 211 reliant le [[col des Quatre Vios]] au village de [[Saint-Pierreville]]. Le Petit Féouzet se situe à environ {{unité|790|mètres}} d'altitude et le Grand Féouzet, situé plus bas dans la vallée, à environ {{unité|755|mètres}}. Le hameau se trouve à l’extrême sud de la commune et est relativement éloigné du village d'Albon. De plus, il n'existe aucune route départementale directe entre Albon et Féouzet.


En [[1317]], le lieu-dit est connu sous le nom de ''Mas de Feuzet''<ref>Ernest Nègre, ''Toponymie générale de la France, volume II : formations non-romanes ; formations dialectales''. Librairie Droz, Genève, 1991, {{p.|1242}}.</ref>. Durant le [[Moyen Âge]], Féouzet, qui appartient aux seigneurs de Montagut, développe une agriculture et un artisanat relativement importants, le hameau possède également un moulin. Vers le {{s-|XVII}}, la population de Féouzet est (comme celle du village d'Albon) très majoritairement [[protestantisme|protestante]], ce qui, dans le contexte de l'époque, empêche le hameau de se développer convenablement. Cependant, la population reste importante et la construction d'un [[moulinage]] (aujourd'hui en ruine) pour le travail de la [[soie]] durant le {{s-|XIX}}, entraîne une hausse de celle-ci et la création d'une école. Depuis le début du {{s-|XX}} et le déclin de l'industrie de la soie, la population de Féouzet a diminué de façon significative.
En [[1317]], le lieu-dit est connu sous le nom de ''Mas de Feuzet''<ref>Ernest Nègre, ''Toponymie générale de la France, volume II : formations non-romanes ; formations dialectales''. Librairie Droz, Genève, 1991, {{p.|1242}}.</ref>. Durant le [[Moyen Âge]], Féouzet, qui appartient aux seigneurs de Montagut, développe une agriculture et un artisanat relativement importants, le hameau possède également un moulin. Vers le {{s-|XVII}}, la population de Féouzet est (comme celle du village d'Albon) très majoritairement [[protestantisme|protestante]], ce qui, dans le contexte de l'époque, empêche le hameau de se développer convenablement. Cependant, la population reste importante et la construction d'un [[moulinage]] (aujourd'hui en ruine) pour le travail de la [[soie]] durant le {{s-|XIX}}, entraîne une hausse de la démographie et la création d'une école. Depuis le début du {{s-|XX}} et le déclin de l'industrie de la soie, la population de Féouzet a diminué de façon significative.


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Le four de Féouzet.JPG|<center>Le Four à pain de Féouzet.
Fichier:Le four de Féouzet.JPG|<center>Le four à pain de Féouzet.</center>
Le Grand Féouzet (Vu de l'Ouest).JPG|<center>Le Grand Féouzet.
Fichier:Le Grand Féouzet (Vu de l'Ouest).JPG|<center>Le Grand Féouzet.</center>
Le Grand Féouzet.JPG|<center>Le Grand Féouzet.
Fichier:Le Grand Féouzet.JPG|<center>Le Grand Féouzet.</center>
Le Grand Féouzet (Sud).JPG|<center>Le Grand Féouzet.
Fichier:Le Grand Féouzet (Sud).JPG|<center>Le Grand Féouzet.</center>
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==== Serrepuy ====
==== Serrepuy ====
Serrepuy est le deuxième hameau d'Albon-d'Ardèche par sa taille. Il domine le village par le sud, une pierre taillée indiquant l'altitude du lieu-dit : {{unité|720|m}}. Ce lieu-dit se trouve sur l'ancienne route de Marcol à [[Saint-Pierreville]]. Autrefois, il s'agissait d'un lieu d'assemblée où la population se rendait le dimanche après le sermon, pour boire et jouer. Cependant quand la route longeant la [[Glueyre]] a été construite, Serrepuy fut délaissé au profil d'Albon<ref name="roche">''Station hydro-minérales et climatériques du canton de Saint-Pierreville'', Docteur Roche, 1910, Imprimerie Artige & Tourrette, Aubenas.</ref>. On peut y voir une ancienne arche datée de [[1671]] et on retrouve également les traces d'une famille Serrepuy habitant le hameau depuis cette époque jusqu'à la fin du {{s-|XIX}}<ref>
Serrepuy est le deuxième hameau de la commune par sa taille. Il se trouve sur l'ancienne route reliant [[Marcols-les-Eaux]] à [[Saint-Pierreville]] et domine le village par le sud, une pierre taillée indiquant l'altitude du lieu-dit : {{unité|720|m}}. Autrefois, il s'agissait d'un lieu d'assemblée où la population se rendait le dimanche après le sermon, pour boire et jouer. Cependant, quand la route longeant la [[Glueyre]] a été construite, Serrepuy fut délaissé au profil d'Albon<ref name="roche">''Station hydro-minérales et climatériques du canton de Saint-Pierreville'', Docteur Roche, 1910, Imprimerie Artige & Tourrette, Aubenas.</ref>. On peut y voir une ancienne arche datée de [[1671]] et on retrouve également les traces d'une famille Serrepuy habitant le hameau depuis cette époque jusqu'à la fin du {{s-|XIX}}<ref>
{{Lien web
{{Lien web
|url=http://www.geneanet.org/search/?name=SERREPUY&country=FRA&region=RAL&place=Marcols-les-Eaux%2C07149&ressource=arbre
|url=http://www.geneanet.org/search/?name=SERREPUY&country=FRA&region=RAL&place=Marcols-les-Eaux%2C07149&ressource=arbre
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|site=le site de généalogie [[Geneanet]]
|site=le site de généalogie [[Geneanet]]
|consulté le=23 mai 2014
|consulté le=23 mai 2014
}}.</ref>. C'est aussi à Serrepuy que le premier temple d'Albon-d'Ardèche a été bâti, ses pierres auraient ensuite été utilisées pour la construction du temple actuel, situé dans le village d'Albon.
}}.</ref>. C'est aussi à Serrepuy le premier temple d'Albon-d'Ardèche a été bâti : des cultes s'y tinrent de 1810 à 1859<ref>{{ouvrage|prénom1=Renée|nom1=Picheral|prénom2=didier|nom2=Picheral|titre=Chemins hugenots de l'Ardèche n°4 : Les Boutières|sous-titre=Bassin du Haut et du Moyen-eyrieux|éditeur=Réveil Publications|volume=4|année=1998|pages totales=48|numéro chapitre=1|isbn=9782902916399}}.</ref>. Les pierres du temple ont ensuite été utilisées pour la construction du temple actuel, situé dans le village d'Albon.


La commune d'Albon-d'Ardèche comporte également de nombreux autres lieux-dits ou hameaux plus modestes. Cette liste est non exhaustive car un grand nombre de flancs de montagnes, de ruisselets, voire de parcelles, portent un nom qui leur est propre. La plupart de ces noms se sont perdus au cours de l'Histoire.
La commune d'Albon-d'Ardèche comporte également de nombreux autres lieux-dits ou hameaux plus modestes. Cette liste est non exhaustive car un grand nombre de flancs de montagnes, de ruisselets, voire de parcelles, portent un nom qui leur est propre. La plupart de ces noms se sont perdus au cours de l'Histoire.


{{boîte déroulante/début|titre=Liste non exhaustive des lieux-dits et hameaux d'Albon-d'Ardèche}}
{{boîte déroulante/début|titre=Liste non exhaustive des lieux-dits et hameaux d'Albon-d'Ardèche}}
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À l'ouest du village :
À l'ouest du village :
* ''Combès'', au-dessus de la route D102 dans la vallée de la [[Glueyre]].
* ''Combès'', au-dessus de la route D 102 dans la vallée de la [[Glueyre]].
* ''La Pra'', ancien moulinage de la vallée de la Glueyre situé sur la route D102.
* ''La Pra'', ancien moulinage de la vallée de la Glueyre situé sur la route D 102.
* ''Le Prieuret'' (ou ''Priouret''), à l'[[ubac]] de la vallée de la Glueyre, au-dessus du moulinage de La Pra. On peut y observer les ruines de l'ancien [[prieuré]] de la paroisse de Saint-Julien-d'Urcival, datant des environs du {{S|XII}}.
* ''Le Prieuret'' (ou ''Priouret''), à l'[[ubac]] de la vallée de la Glueyre, au-dessus du moulinage de La Pra. On peut y observer les ruines de l'ancien [[prieuré]] de la paroisse de Saint-Julien-d'Urcival, datant des environs du {{S|XII}}.
* ''Pouchet'', sur la face nord du serre de Champ Maux, à l'ubac de la vallée de la Glueyre.
* ''Pouchet'', sur la face nord du serre de Champ Maux, à l'ubac de la vallée de la Glueyre.
* ''Ladreyt de Marsal'', qui domine la Glueyre par le nord.
* ''Ladreyt de Marsal'', qui domine la Glueyre par le nord.
* ''Chaussay'', le secteur entre la [[Chemin rural|voie communale]] menant à Serrepuy et la Glueyre.
* ''Chaussay'', le secteur entre la [[Chemin rural|voie communale]] menant à Serrepuy et la Glueyre.
* ''Le Barry'', un ancien moulin à la sortie du village.
* ''le Barry'', un ancien moulin à la sortie ouest du village.
* ''La Baraque''
* ''la Baraque''


Au nord du village :
Au nord du village :
* ''Crouzet'', situé à l’extrême nord-ouest de la commune, il ne faut pas le confondre avec ''Crouzès'', un hameau voisin situé sur la commune de [[Saint-Genest-Lachamp]].
* ''Crouzet'', situé à l’extrême nord-ouest de la commune, il ne faut pas le confondre avec ''Crouzès'', un hameau voisin situé sur la commune de [[Saint-Genest-Lachamp]].
* (Les) ''Combes'', dans la vallée du ruisseau de Crouset, sur la voie communale (à ne pas confondre avec le lieu-dit de ''La Combe'').
* ''les Combes'', dans la vallée du ruisseau de Crouset, sur la voie communale (à ne pas confondre avec le lieu-dit de ''la Combe'').
* ''Le Pendeÿ'', situé dans la vallée du ruisseau de Crouset. Ce lieu-dit à donné son nom à la formation montagneuse sur laquelle il se trouve : le serre du Pendey.
* ''le Pendeÿ'', situé dans la vallée du ruisseau de Crouset. Ce lieu-dit a donné son nom à la formation montagneuse sur laquelle il se trouve : le serre du Pendey.
* ''La Faÿne'', au nord de La Neuve, au bord du ruisseau de Veyrine.
* ''la Faÿne'', au nord de la Neuve, au bord du ruisseau de Veyrine.
* ''La Neuve'', un ancien [[moulinage]] situé dans l'étroite vallée du ruisseau de Crouset.
* ''la Neuve'', un ancien [[moulinage]] situé dans l'étroite vallée du ruisseau de Crouset.


À l'est du village :
À l'est du village :
* ''Mournet'', à la sortie est du village, le lieu-dit s'organise autour d'un ancien moulinage sur les bords de la Glueyre. Le [[boulodrome]] et le camping municipal se trouvent à proximité de ce lieu-dit.
* ''Mournet'', à la sortie est du village, le lieu-dit s'organise autour d'un ancien moulinage sur les bords de la Glueyre. Le [[boulodrome]] et le camping municipal se trouvent à proximité de ce lieu-dit.
* ''La Sauzée'', un ancien moulinage situé au bord du ruisseau de Crouset, peu avant sa confluence avec la Glueyre.
* ''la Sauzée'', un ancien moulinage situé au bord du ruisseau de Crouset, peu avant sa confluence avec la Glueyre.
* ''Croisier'', divisé en deux parties : ''Croisier le Haut'' et ''Croisier le Moulin'', dans la vallée de la Glueyre.
* ''Croisier'', divisé en deux parties : ''Croisier le Haut'' et ''Croisier le Moulin'', dans la vallée de la Glueyre.
* ''Ribier'', ancienne ferme des collines de La Combe, au nord-est de la commune.
* ''Ribier'', ancienne ferme des collines de la Combe, au nord-est de la commune.
* ''La Combe'' et ''Le Vialard'', deux lieux-dits situés entre le ruisseau de Veyrine et Ribier.
* ''la Combe'' et ''le Vialard'', deux lieux-dits situés entre le ruisseau de Veyrine et Ribier.
* ''Le Moulin Vieux'', à l'Est de la commune, dans la vallée du ruisseau de Fontfreyde.
* ''le Moulin Vieux'', à l'est de la commune, dans la vallée du ruisseau de Fontfreyde.
* ''Roussilon''
* ''Roussilon''


Au sud du village :
Au sud du village :
* ''La Verhnes'', situé près du cimetière, directement au sud du village et le surplombant.
* ''la Verhnes'', situé près du cimetière, directement au sud du village et le surplombant.
* ''Le Pré Chasal'' (ou ''Le Pra Chasal''), au nord du serre de Champ Maux, sur la voie communale menant à Serrepuy.
* ''le Pré Chasal'' (ou ''le Pra Chasal''), au nord du serre de Champ Maux, sur la voie communale menant à Serrepuy.
* ''La Grangette'', au-dessus de Serrepuy, à l'ubac du serre de Champ Maux.
* ''la Grangette'', au-dessus de Serrepuy, à l'ubac du serre de Champ Maux.
* ''Les Sourettes'', à l'ouest de Serrepuy, sur le bord du chemin communal.
* ''les Sourettes'', à l'ouest de Serrepuy, sur le bord du chemin communal.
* ''Rémus'', sur la face nord du serre de Champ Maux à {{unité|800|mètres}} d'altitude.
* ''Rémus'', sur la face nord du serre de Champ Maux à {{unité|800|mètres}} d'altitude.
* ''Le Faÿ'', situé directement à l'ouest de Rémus.
* ''le Faÿ'', situé directement à l'ouest de Rémus.
* ''Combobès'' (ou ''Peyronnet''), entre La Grangette et Rémus.
* ''Combobès'' (ou ''Peyronnet''), entre la Grangette et Rémus.
* ''La Graveyre'', ancienne ferme située à l'est du volcan qui lui a donné son nom. C'est l'habitation la plus haute de la commune ({{unité|1007|m}}).
* ''la Graveyre'', ancienne ferme située à l'est du volcan qui lui a donné son nom. C'est l'habitation la plus haute de la commune ({{unité|1007|m}}).
* ''Tauzuc'', dans la vallée de la Veyruègne, en dessous de la route départementale D211.
* ''Tauzuc'', dans la vallée de la Veyruègne, en dessous de la route départementale D 211.
* ''Les Soubeyrannes'', au sud du serre de Champ Maux, à l'[[adret]] de la vallée de la Veyruègne.
* ''les Soubeyrannes'', au sud du serre de Champ Maux, à l'[[adret]] de la vallée de la Veyruègne.
* ''Rouvier'', au-dessus de Féouzet.
* ''Rouvier'', au-dessus de Féouzet.
* ''Le serre Rey'', ferme située près du Grand Féouzet.
* ''le serre Rey'', ferme située près du Grand Féouzet.
* ''Loustalou''
* ''Loustalou''
* ''Goutaillière''
* ''Goutaillière''
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Note 1 : Les hameaux de Crouzès, Curins, d'Aurelle et du Bois Soubeyrand ne se sont pas situés sur la commune d'Albon-d'Ardèche, mais sur celle de [[Saint-Genest-Lachamp]]. La ferme des Combeaux, elle, se situe sur la commune de [[Saint-Pierreville]], tout comme les lieux-dits de Colognac et de Pampanet.
Note 1 : Les hameaux de Crouzès, Curins, d'Aurelle et du Bois Soubeyrand ne se sont pas situés sur la commune d'Albon-d'Ardèche, mais sur celle de [[Saint-Genest-Lachamp]]. La ferme des Combeaux, elle, se situe sur la commune de [[Saint-Pierreville]], tout comme les lieux-dits de Colognac et de Pampanet.


Note 2 : La prononciation des noms de lieux-dits ne correspondent pas toujours à leur orthographe : certain sons sont déformés entre le français et le [[patois]] local, autrefois parlé dans la [[Langues régionales ou minoritaires de France|région]]. Cependant, même si cet ancien dialecte est en [[Langues en voie de disparition|voie de disparition]], les noms de nombreux lieux ont gardé leur prononciation originale. Par exemple (de façon générale) "" se prononce [èy], "au" [aw], "e" [é], "eu" [yèw], "ion" [iw], "" [yo], "oi" [wéy] et "a" se prononce [o] en fin de mot<ref>''Le patois, de moi à toi'' par Georges Dumas, 2010, Édition Dolmazon (ISBN 9782911584343)</ref>. On peut aussi noter que les villages étaient si isolés à cette époque que le patois parlé dans deux villages voisins n'était jamais strictement identique.
Note 2 : La prononciation des noms de lieux-dits ne correspondent pas toujours à leur orthographe : certains sons sont déformés entre le français et le [[patois]] local, autrefois parlé dans la [[Langues régionales ou minoritaires de France|région]]. Cependant, même si cet ancien dialecte est en [[Langues en voie de disparition|voie de disparition]], les noms de nombreux lieux ont gardé leur prononciation originale. Par exemple (de façon générale) « » se prononce [èy], « au » [aw], « e » [é], « eu » [yèw], « ion » [iw], « » [yo], « oi » [wéy] et « a » se prononce [o] en fin de mot<ref>''Le patois, de moi à toi'' par Georges Dumas, 2010, Édition Dolmazon {{ISBN|9782911584343}}.</ref>. On peut aussi noter que les villages étaient si isolés à cette époque que le patois parlé dans deux villages voisins n'était jamais strictement identique.


Note 3 : Les noms présents dans cette liste étant issus d'une langue orale, leur orthographe peut varier.
Note 3 : Les noms présents dans cette liste étant issus d'une langue orale, leurs orthographes peuvent varier.
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Crouzet.JPG|<center>Crouzet.
Crouzet.JPG|<center>Crouzet.</center>
Le Moulin Vieux.JPG|<center>Le Moulin Vieux.
Le Moulin Vieux.JPG|<center>Le Moulin Vieux.</center>
Serrepuy.JPG|<center>Serrepuy.
Serrepuy.JPG|<center>Serrepuy.</center>
Le Barry.JPG|<center>L'ancien moulin du Barry.
Le Barry.JPG|<center>L'ancien moulin du Barry.</center>
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=== Logement ===
=== Logement ===
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 210, alors qu'il était de 208 en 1999<ref group="I">''LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie''.</ref>.
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 210, alors qu'il était de 208 en 1999<ref group="i">''LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie''.</ref>. Parmi ces logements, 39,3 % étaient des résidences principales, 43,6 % des résidences secondaires et 17,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 90,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,5 % des appartements<ref group="i" name="LOG T2">''LOG T2 - Catégories et types de logements''.</ref>. De plus, 74,7 % des logements étaient des résidences principales en 2009 alors qu'en 1999 elles ne représentaient qu'une part de 60,7 %<ref group="i">''LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation''.</ref>.


== Toponymie ==
Parmi ces logements, 39,3 % étaient des résidences principales, 43,6 % des résidences secondaires et 17,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 90,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,5 % des appartements<ref group="I" name="LOG T2">''LOG T2 - Catégories et types de logements''.</ref>.
Le nom de la localité est attesté sous les formes ''Albonem'' au {{s-|XI}} ; ''Albo'' au {{s|XII}} ; ''Dalbonem'' au {{s|XII}}<ref>{{ouvrage|prénom1=Daniel|nom1=Delattre|titre=L'Ardèche, les 339 communes|éditeur=Édition Delattre|année=2009|isbn=}}.</ref> (par [[Agglutination (linguistique)|agglutination]] de l'article indéfini).


Lors de sa création en 1912, la commune portait le nom ''Albon''<ref>{{Cassini-Ehess|id=387|titre=Albon-d'Ardèche|consulté le=1 juillet 2021}}</ref>. Elle change officiellement de nom le {{date-|1 janvier 2001}} pour mettre fin à la confusion avec la commune d'[[Albon]] en [[Drôme (département)|Drôme]] et devient ''Albon-d'Ardèche''<ref group="I">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/historique-commune?debut=0&departement=07&p-debut=2000&p-fin=2001 |titre=Tous les changements de nom de commune pour le département de l'Ardèche (07) de 2000 à 2001.|site=le site de l'Insee |consulté le=22 juin 2014}}.</ref>
La proportion des résidences principales, propriété de leurs occupants, était de 74,7 %, en hausse importante par rapport à 1999 (60,7 %)<ref group="I">''LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation''.</ref>.


Le nom d’''Albon'' vient du mot ''albus'' qui désignait autrefois le [[peuplier]]<ref name="tTTp">{{Article|langue=fr|auteur1=Gilbert Verdier|titre=Toponymes des Boutières|périodique=Les Boutières en histoire|numéro=5|année=2012|pages=|isbn=978-2-919-762-12-5}}</ref>. De nombreux noms de lieux-dits de la commune d'Albon-d'Ardèche et des communes voisines sont issus de noms de végétaux : ''la Blache'' vient du mot ''blacheira'' « [[Chêne pubescent|chêne blanc]] », ''la Rouveyre'' vient de ''roveira'' « [[Quercus petraea|chêne rouvre]] » et les toponymes dérivés des mots ''fau'', ''faya'' ou ''fayet'' comme [[Col de la Fayolle|la Fayolle]] font référence aux [[Hêtre commun|hêtre]]s. Dans la commune d'Albon-d'Ardèche on trouve aussi le ruisseau d'Alzon (l’''alzon'' étant l'[[Sorbus|alisier]]) et le lieu-dit de la Sauzée (le mot ''sauzée'' désignait les [[saule]]s)<ref name="pRRw" />.
== Toponymie ==
Lors de sa création en 1912, la commune portait le nom ''Albon''<ref>
{{Lien web
|url=http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=387
|titre=Albon-d'Ardèche - Fiche communale
|site=le site de l'[[École des hautes études en sciences sociales]]
|consulté le=22 juin 2014
}}.</ref>.

Le {{1er}} janvier 2001, elle change officiellement son nom et prend le nom ''Albon-d'Ardèche''<ref>
{{Lien web
|url=http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/recherche_historique.asp?debut=2001&fin=2001&dep=07&mod=MA
|titre=Tous les changements de nom de commune pour le département de l'Ardèche (07) de 2001 à 2001.
|site=le site de l'Insee
|consulté le=22 juin 2014
}}.</ref>.


== Histoire ==
== Histoire ==
{{Article connexe|Histoire de l'Ardèche}}
Jusqu'en 1912, les actuelles communes d'Albon-d'Ardèche et de [[Marcols-les-Eaux]] formaient le village de ''Marcol''.
Jusqu'en [[1912]], les actuelles communes d'Albon-d'Ardèche et de [[Marcols-les-Eaux]] formaient le village de ''Marcol''.


=== Du {{sp-|X|e|au|XV|e}} : le temps des seigneuries ===
=== Du {{sp-|X|au|XV|}} : le temps des seigneuries ===
[[Fichier:Ruines du prieuré de Saint-Julien-d'Urcival à Albon d'Ardèche.png|vignette|upright|Les ruines du prieuré de Saint-Julien-d'Urcival.]]
[[Fichier:Ruines du prieuré de Saint-Julien-d'Urcival à Albon d'Ardèche.png|vignette|upright|Les ruines du prieuré de Saint-Julien-d'Urcival.]]


Au {{s-|X}}, la vallée de la [[Glueyre]] et le site d'Albon-d'Ardèche sont traversés par un axe reliant la [[vallée du Rhône (France)|vallée du Rhône]] et [[Le Puy-en-Velay]]. On trouve notamment sur cette voie les châteaux de Don (cité au {{s-|XI}})<ref name="moul" /> et de Mézilhac (cité au {{s-|XII}})<ref name="moul" />{{,}}<ref name="par1">
Au {{s-|X}}, la vallée de la [[Glueyre]] et le site d'Albon-d'Ardèche sont traversés par un axe reliant la [[vallée du Rhône (France)|vallée du Rhône]] et [[Le Puy-en-Velay]]. On trouve notamment sur cette voie les châteaux de Don (ou « Dominus », cité au {{s-|XI}})<ref name="moul" /> et de Mézilhac (cité au {{s-|XII}})<ref name="moul" />{{,}}<ref name="par1">
{{Lien web
{{Lien web
|url=http://www.albon-d-ardeche.fr/Historique
|url=http://www.albon-d-ardeche.fr/Historique
|titre=Historique de la commune - Partie 1
|titre=Historique de la commune - Partie 1
|site=le site de la mairie
|site=le site de la mairie
}}.</ref>. Ces terres, qui ont fait l'objet de nombreux litiges, appartiennent alors à la famille de la Roche-en-Régnier originaire du [[Velay]] : {{refnec|la vallée de la Gluyere fait alors partie de l'une des plus anciennes [[Seigneurie|seigneuries]] de France}}.
}}.</ref>. Ces terres qui ont fait l'objet de nombreux litiges appartiennent alors à la famille de la Roche-en-Régnier, originaire du [[Velay]]<ref name="pRRw" />.


Entre [[1046]] et [[1063]] (sans doute vers [[1060]]), Audebert de la Roche fait don aux moines de l'[[abbaye de la Chaise-Dieu]] d'une église face au Rocher de Don en l'honneur de [[Julien de Brioude|Saint Julien]], ainsi que d'un moulin pour racheter ses péchés. L'église de la paroisse de Saint-Julien-d'Urcival (ou ''Saint-Julien-d'Orcival'', aujourd'hui en ruine) aurait été construite par des moines du couvent de [[Saint Chaffre#Abbaye Saint-Chaffre|Saint-Chaffre]] et, à la fin du {{s-|XI}}, Albon, [[Marcols-les-Eaux]] et les hameaux de Mauras et de Féouzets deviennent les principales agglomérations de la paroisse : l’artisanat, la culture de céréales et l'élevage s'y développent<ref name="pRRw" />{{,}}<ref name="roche" />.
Entre [[1046]] et [[1067]] (sans doute vers [[1060]]), Audebert de la Roche, fils de Régnier, fait don aux moines de l'[[abbaye de la Chaise-Dieu]] d'une église face au Rocher de Don en l'honneur de [[Julien de Brioude|saint Julien]], ainsi que d'un moulin pour racheter ses péchés<ref name="pRRw" />{{,}}<ref name="mLLr" />. Les [[Boutières]] font alors parties du [[diocèse de Viviers]] mais il n'a que peu d'influence et cette région intéresse particulièrement le [[Velay#Le diocèse-comté du Puy|diocèse du Velay]]<ref name="mLLr">{{Article|langue=fr|auteur1=Albert Roche|titre=Institutions monastiques dans les Boutières au Moyen Âge|périodique=Les Boutières en histoire|numéro=5|année=2012|pages=|isbn=978-2-919-762-12-5}}.</ref>.


{{Citation bloc|Je donne une église en l'honneur de Saint-Julien dans le territoire du [[Vivarais]], située près du château appelé Dominus [...]. Je donne aussi le [[Manse (tenure)|manse]] au milieu duquel l'église est bâtie, avec ses issues [...]. |Audebert de la Roche|cité par Albert Roche dans « Les Boutières en histoire n°5 »|style=center}}
Le [[cartulaire]] du [[prieuré]] de Saint-Julien-d'Urcival, rédigé en [[latin]] puis en [[langues romanes]] durant les {{sp-|XII|e|et|XIII|e}}s, donne de nombreuses informations sur la vie dans la région à cette époque et recense notamment les donations faites à l'abbaye de la Chaise-Dieu. Il révèle également la présence de plusieurs ''villae'' sur la future commune d'Albon, dont les noms donneront les noms actuels de certains lieux-dits (par exemple la ''villa mauracius'' qui est aujourd'hui le lieu-dit de Mauras)<ref>{{Lien web |url=http://www.moulins-de-la-vallee-de-l-eyrieux.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=23&Itemid=38&limit=1&limitstart=1 |titre=Le moulin des moines de Saint Julien d'Urcival}}</ref>. Les redevances imposées aux habitants sont lourdes et sont principalement constituées de seigle, vin, porcs, volailles, pain et miel, ce qui révèle une économie basée sur une agriculture et une viticulture développées (les seigneurs de Don possédaient des vignes sur le versant [[adret]] d'Albon). L'artisanat y est également développé, avec la présence de plusieurs [[moulin à farine|moulins à farine]] ou à [[tan (végétal)|tan]]<ref>{{Lien web |url=http://www.moulins-de-la-vallee-de-l-eyrieux.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=23&Itemid=38&limit=1&limitstart=1 |titre=Le moulin des moines dans le cartulaire du prieuré de Saint-Julien d'Urcival |année= |éditeur= |site=http://www.moulins-de-la-vallee-de-l-eyrieux.fr/index.php |consulté le=}}</ref>{{,}}<ref name="pRRw" />.


L'église de la paroisse de Saint-Julien-d'Urcival (ou « Saint-Julien-d'Orcival », aujourd'hui en ruine) aurait été construite par des moines de l'[[Saint Chaffre#Abbaye Saint-Chaffre|abbaye de Saint-Chaffre]], la première à s'être implantée dans les Boutières, vers [[1034]] (celle de la Chaise-Dieu ne s'est implantée que vers [[1052]] - toutes les deux par le biais de [[prieuré]]s)<ref name="mLLr" />. Ces deux abbayes se partagent une grande partie de la région des Boutières<ref name="mLLr" />. Les seigneurs de la Roche-en-Régnier possèdent alors des vignes à Saint-Julien-d'Urcival et dans les environs de [[Saint-Pierreville]]<ref name="mLLr" />. À la fin du {{s-|XI}}, Albon, [[Marcols-les-Eaux|Marcols]] et les hameaux de Mauras et de Féouzets deviennent les principales agglomérations de la paroisse : l’artisanat, la culture de céréales et l'élevage s'y développent<ref name="pRRw" />{{,}}<ref name="roche" />. Dans les [[années 1060]], le prieuré de Saint-Julien-d'Urcival, fondé du vivant de [[Robert de Turlande]], compte un [[prieur]] et deux moines. Il est constitué d'une église et de quelques petits bâtiments de résidence<ref name="mLLr" />.
C'est sans doute en amont d'Albon qu'est construit le premier moulin de la vallée de Glueyre, le moulin des Moines. Le cartulaire de la paroisse de Saint-Julien-d'Urcival révèle que sa construction a nécessité un travail très important, mais ne donne pas de précision sur sa localisation. Cependant, le [[cadastre napoléonien|plan cadastral de 1812]] comporte une parcelle portant le nom de ''molis doux morgues'' (littéralement « moulin des moines ») ainsi qu'un ruisseau du nom de ''Le Moulinas''<ref>{{Lien web |url=http://www.moulins-de-la-vallee-de-l-eyrieux.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=23&Itemid=38&limit=1&limitstart=1 |titre=Le moulin des moines dans le cartulaire du prieuré de Saint-Julien d'Urcival |année= |éditeur= |site= |consulté le=}}</ref>.


En [[1339]], deux moulins sont cités à Albon : le ''moulin de la forge'' et le ''moulin des gauchoirs''. On retrouve également la trace d'un moulin à blé dans le hameau de la Sauzée vers [[1398]], grâce à un document rédigé par le meunier et destiné aux seigneurs de Roche. À la fin du {{s-|XIV}}, un moulin est en activité sur les rives de la Veyruègne, dans le hameau de Féouzets, sous le nom de « moulin ''del cahanier'' ». On trouve également des traces de moulins dans plusieurs hameaux autour de la future commune d'Albon : à Moyères, à Pralong ou encore à la Ribeyre<ref>{{Lien web |url=http://www.moulins-de-la-vallee-de-l-eyrieux.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=23&Itemid=38&limit=1&limitstart=2 |titre=Diffusion et diversification acquise au {{s-|XIV}} |année= |éditeur= |site= |consulté le=}}</ref>.
Le [[cartulaire]] du [[prieuré]] de Saint-Julien-d'Urcival, rédigé en [[latin]] puis en [[langues romanes]] durant les {{s2-|XII|XIII|}}, donne de nombreuses informations sur la vie dans la région à cette époque et recense notamment les donations faites à l'abbaye de la Chaise-Dieu. Il révèle également la présence de plusieurs ''villae'' (domaines) sur la future commune d'Albon, dont les noms donneront les noms actuels de certains lieux-dits (par exemple la ''villa mauracius'' qui est aujourd'hui le lieu-dit de Mauras)<ref>{{Lien web |url=http://www.moulins-de-la-vallee-de-l-eyrieux.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=23&Itemid=38&limit=1&limitstart=1 |titre=Le moulin des moines de Saint Julien d'Urcival}}.</ref>. Les redevances imposées aux habitants sont lourdes et sont principalement constituées de seigle, vin, porcs, volailles, pain et miel, ce qui révèle une économie basée sur une agriculture et une viticulture développées (les seigneurs de Don possédaient des vignes sur le versant [[adret]] d'Albon). L'artisanat y est également développé, avec la présence de plusieurs [[moulin à farine|moulins à farine]] ou à [[Moulin à tan|tan]]<ref name="pRRw" />{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.moulins-de-la-vallee-de-l-eyrieux.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=23&Itemid=38&limit=1&limitstart=1 |titre=Le moulin des moines dans le cartulaire du prieuré de Saint-Julien d'Urcival |site=moulins-de-la-vallee-de-l-eyrieux.fr }}.</ref>.


C'est sans doute en amont d'Albon qu'est construit le premier moulin de la vallée de Glueyre, le moulin des Moines. Le cartulaire de la paroisse de Saint-Julien-d'Urcival révèle que sa construction a nécessité un travail très important, mais ne donne pas de précision sur sa localisation. Cependant, le [[cadastre napoléonien|plan cadastral de 1812]] comporte une parcelle portant le nom de ''molis doux morgues'' (littéralement « moulin des moines ») ainsi qu'un ruisseau du nom de « le Moulinas »<ref>{{Lien web |url=http://www.moulins-de-la-vallee-de-l-eyrieux.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=23&Itemid=38&limit=1&limitstart=1 |titre=Le moulin des moines dans le cartulaire du prieuré de Saint-Julien d'Urcival }}.</ref>.
Au {{s-|XIV}}, on observe une diversification des cultures. Des textes mentionnent l’existence de quatre moulins dans les lieux-dits du Moulinas et de La Sauzée ainsi que des activités artisanales : [[Forge (métallurgie)|forge]], [[draperie]] et [[tannerie]], qui provoquent une diversification des utilisations des moulins ; en [[1464]], en amont d'Albon, on trouve un lieu-dit du nom de ''Chaucheyras'' faisant référence au travail du cuir (les ''chauchières'' étant les fosses dans lesquelles le cuir macère pendant plusieurs mois avec le [[tan (végétal)|tan]], appelé ''rusche'' en langue vivaraise)<ref>{{Lien web |url=http://www.moulins-de-la-vallee-de-l-eyrieux.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=23&Itemid=38&limit=1&limitstart=2 |titre=Travail du cuir et diversification des usages du moulin |année= |éditeur= |site= |consulté le=}}</ref>. À cette époque, ce versant de la commune appartient aux seigneurs de la Roussière d'Albon établis à [[Meyras]], alors que le hameau de Féouzet et la vallée de la Veyrugène sont détenus par les seigneurs de Montagut. Le hameau possède alors un moulin et des cultures, mais ne dispose pas de suffisamment de terre pour que l'élevage s'y développe de façon importante<ref name="par1" />. Les {{sp-|XIV|e|et|XV|e}}s resteront cependant très marqués par plusieurs épidémies de [[peste]] (la première en [[1384]]), la [[guerre de Cent Ans]] et des dégradations météorologiques dues à la fin de l'[[optimum climatique médiéval]], qui entraînent recul des cultures, famines et dépopulation<ref name="pRRw" />.


On retrouve également, durant ces quatre siècles, les noms de plusieurs familles qui ont possédé des parties plus ou moins importantes de la vallée de la Glueyre, comme par exemple La Marette, Soulhols, Pras, La Tour et La Cheysserie<ref>{{Lien web |url=http://www.moulins-de-la-vallee-de-l-eyrieux.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=23&Itemid=38&limit=1&limitstart=0 |titre=Moulins et métiers de la rivière dans les bassins de la Glueyre et de l'Auzène |année= |éditeur= |site= |consulté le=}}</ref>.
En [[1339]], deux moulins sont cités à Albon : le moulin « de la forge » et le moulin « des gauchoirs ». On retrouve également la trace d'un moulin à blé dans le hameau de la Sauzée vers [[1398]], grâce à un document rédigé par le meunier et destiné aux seigneurs de Roche. À la fin du {{s-|XIV}}, un moulin est en activité sur les rives de la Veyruègne, dans le hameau de Féouzets, sous le nom de « moulin ''del cahanier'' ». On trouve également des traces de moulins dans plusieurs hameaux autour de la future commune d'Albon : à Moyères, à Pralong ou encore à la Ribeyre<ref>{{Lien web |url=http://www.moulins-de-la-vallee-de-l-eyrieux.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=23&Itemid=38&limit=1&limitstart=2 |titre=Diffusion et diversification acquise au {{s-|XIV}} }}.</ref>.


Au {{s-|XIV}}, on observe une diversification des cultures. Des textes mentionnent l’existence de quatre moulins dans les lieux-dits du Moulinas et de la Sauzée ainsi que des activités artisanales ([[Forge (métallurgie)|forge]], [[draperie]] et [[tannerie]]) qui provoquent une diversification des utilisations des moulins ; en [[1464]], en amont d'Albon, on trouve un lieu-dit du nom de ''Chaucheyras'' faisant référence au travail du cuir (les ''chauchières'' étant les fosses dans lesquelles le cuir macère pendant plusieurs mois avec le [[tan (végétal)|tan]], appelé ''rusche'' en langue vivaraise)<ref>{{Lien web |url=http://www.moulins-de-la-vallee-de-l-eyrieux.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=23&Itemid=38&limit=1&limitstart=2 |titre=Travail du cuir et diversification des usages du moulin }}.</ref>. À cette époque, ce versant de la commune appartient aux seigneurs de la Roussière d'Albon établis à [[Meyras]], alors que le hameau de Féouzet et la vallée de la Veyrugène sont détenus par les seigneurs de Montagut. Le hameau possède alors un moulin et des cultures, mais ne dispose pas de suffisamment de terre pour que l'élevage s'y développe de façon importante<ref name="par1" />. Les {{s2-|XIV|XV|}} resteront très marqués par plusieurs épidémies de [[peste]] (la première en [[1384]]), la [[guerre de Cent Ans]] et des dégradations météorologiques dues à la fin de l'[[optimum climatique médiéval]], qui entraînent recul des cultures, famines et dépopulation<ref name="pRRw" />.
Le {{s-|XV}} voit un renouveau économique limité par les nouveaux impôts de [[Louis XI de France|Louis XI]]. Les estimes de Saint-Julien-d'Urcival, un ensemble de cinq cents feuillets rédigés en [[occitan]] en [[1464]] qui dresse la liste des biens de la population, permettent d'avoir une bonne représentation de la situation économique de l'époque. Saint-Julien y est présenté comme un territoire « ''stérile et pierreux'' » ce qui explique la faible valeur de ses terres, mises à part quelques parcelles situées à la confluence de la Glueyre et du ruisseau d'Auzon. Les différents documents répertorient trois [[Castanea|châtaigneraies]], des maisons au toit de paille et quatre moulins, mais plus d'artisanat lié au cuir. Le renouveau économique entraîne une forte croissance démographique jusqu'à la fin du {{s-|XVI}}, et des territoires, jusqu'ici délaissés, sont utilisés par les nouvelles familles, pendant que les pentes les plus abruptes sont aménagées en terrasses. Cependant, le [[Petit âge glaciaire]] mettra fin à la culture de la vigne dans la commune qui sera remplacée pendant un temps par la culture du [[chanvre]]<ref name="pRRw">{{Article|langue=fr|auteur1=Colette Véron|titre=Les temps d'un paysage : du cartulaire de Saint-Julien-d'Urcival aux photographies aériennes, évolution des versants d'adret et d'ubac à Albon d'Ardèche|périodique=Mémoire d'Ardèche et Temps Présent|numéro=83|jour=15|mois=août|année=2004|pages=43-62}}</ref>.


On retrouve également, durant ces quatre siècles, les noms de plusieurs familles qui ont possédé des parties plus ou moins importantes de la vallée de la [[Glueyre]], comme la Marette, Soulhols, Pras, la Tour et la Cheysserie<ref>{{Lien web |url=http://www.moulins-de-la-vallee-de-l-eyrieux.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=23&Itemid=38&limit=1&limitstart=0 |titre=Moulins et métiers de la rivière dans les bassins de la Glueyre et de l'Auzène }}.</ref>.
=== Du {{sp-|XVI|e|au|XVII|e}} : Albon-d'Ardèche à la fin du Moyen Âge ===

Le {{s-|XV}} voit un renouveau économique limité par les nouveaux impôts de [[Louis XI de France|Louis XI]]. Les estimes de Saint-Julien-d'Urcival, un ensemble de cinq cents feuillets rédigés en [[occitan]] en [[1464]] qui dresse la liste des biens de la population, permettent d'avoir une bonne représentation de la situation économique de l'époque. Saint-Julien y est présenté comme un territoire « stérile et pierreux » ce qui explique la faible valeur de ses terres, mises à part quelques parcelles situées à la confluence de la Glueyre et du ruisseau d'Auzon. Les différents documents répertorient trois [[Castanea|châtaigneraies]], des maisons au toit de paille et quatre moulins, mais plus d'artisanat lié au cuir. Le renouveau économique entraîne une forte croissance démographique jusqu'à la fin du {{s-|XVI}}, et des territoires, jusqu'ici délaissés, sont utilisés par les nouvelles familles, pendant que les pentes les plus abruptes sont aménagées en terrasses. Cependant, le [[petit âge glaciaire]] mettra fin à la culture de la vigne dans la commune qui sera remplacée pendant un temps par la culture du [[chanvre]]<ref name="pRRw">{{Article|langue=fr|auteur1=Colette Véron|titre=Les temps d'un paysage : du cartulaire de Saint-Julien-d'Urcival aux photographies aériennes, évolution des versants d'adret et d'ubac à Albon d'Ardèche|périodique=[[Mémoire d'Ardèche et Temps Présent]]|numéro=83|jour=15|mois=août|année=2004|pages=43-62}}</ref>.

=== Du {{sp-|XVI|au|XVII|}} : Albon-d'Ardèche à la fin du Moyen Âge ===
[[Fichier:Le Sud d'Albon-d'Ardèche.JPG|vignette|upright|Des cultures en terrasses abandonnées au sud du village.]]
[[Fichier:Le Sud d'Albon-d'Ardèche.JPG|vignette|upright|Des cultures en terrasses abandonnées au sud du village.]]
Au début du {{s-|XVI}}, la haute vallée de la [[Glueyre]] et celle de la Veyrugène sont relativement riches malgré les famines, les épidémies et la [[guerre de Cent Ans]] qui ont fait baisser la population de façon significative : le hameau de Serrepuy qui comptait six foyers à la fin du {{s-|XIV}} n'en compte plus que deux, et le versant [[ubac]] d'Albon est quasiment inhabité. Les habitations se concentrent autour du pont d'Albon, des cultures de vigne se développent de nouveau sur le versant [[adret]] pendant un temps et des [[Culture en terrasses|cultures en terrasses]] apparaissent. Des châtaigneraies commencent aussi à apparaître sur les parcelles abandonnées de l'ubac, suite à la dépopulation. Féouzets est à cette époque un important hameau ainsi qu'une zone d'activité non négligeable, même si l'artisanat se concentre vers Ferrière, sur la commune d'[[Issamoulenc]]<ref>
Au début du {{s-|XVI}}, la haute vallée de la [[Glueyre]] et celle de la Veyrugène sont relativement riches malgré les famines, les épidémies et la [[guerre de Cent Ans]] qui ont fait baisser la population de façon significative : le hameau de Serrepuy qui comptait six foyers à la fin du {{s-|XIV}} n'en compte plus que deux, et le versant [[ubac]] d'Albon est quasiment inhabité. Les habitations se concentrent autour du pont d'Albon, des cultures de vigne se développent de nouveau sur le versant [[adret]] pendant un temps et des [[Culture en terrasses|cultures en terrasses]] apparaissent. Les châtaigneraies commencent aussi à apparaître sur les parcelles abandonnées de l'ubac, par suite de la dépopulation. Féouzets est à cette époque un important hameau ainsi qu'une zone d'activité non négligeable, même si l'artisanat se concentre vers Ferrière, sur la commune d'[[Issamoulenc]]<ref>
{{Lien web
{{Lien web
|url=http://www.albon-d-ardeche.fr/Historique
|url=http://www.albon-d-ardeche.fr/Historique
|titre=Historique de la commune - Partie 2
|titre=Historique de la commune - Partie 2
|site=le site de la mairie
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}}.</ref>.
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}}.</ref>.


Comme le reste du [[Vivarais]], Albon et Féouzets sont très touchés par [[Réforme protestante|la Réforme]] et les luttes entre Protestants et Catholiques seront particulièrement violentes. Les hostilités se feront plus rares à partir de [[1598]] avec la promulgation de l'[[Édit de Nantes]], mais reprendront dans les [[années 1620]]. La haute vallée de la Glueyre est alors majoritairement protestante mais, étant isolée des grandes voies de communication, elle échappe aux destructions de masse qui ont notamment lieu dans la vallée de l'Eyrieux. La région subit néanmoins de grands dommages auxquels vient s'ajouter une épidémie de [[peste]] en [[1629]]<ref name="pRRw" />. Après la [[Édit de Fontainebleau (1685)|Révocation de l'édit de Nantes]], Albon subit de nouvelles répressions, notamment en 1730<ref name="Patrimoine huguenot d'Ardèche"> {{article |langue= fr |prénom1= Julie |nom1= Picheral |lien auteur1= |prénom2= Didier |nom2= Picheral |lien auteur2= |prénom3= Marc |nom3= Autrand |lien auteur3= |prénom4= Claude |nom4= Herbster |lien auteur4= |titre= À travers l'histoire protestante à Albon Marcols | sous-titre = {{s2-|XVII|e|XVIII|e}} |périodique= Commentaires et documents des randonnées de Patrimoine Huguenot d'Ardèche |lien périodique= |volume= |numéro= 2 |jour= |mois= |année= 2002 |pages= 23-34 |issn= |url texte= http://vivelay.org/Vivelay/Documents/PHA_2.pdf |consulté le= 18 juin 2014}}.</ref>.
Comme le reste du [[Vivarais]], Albon et Féouzets sont très touchés par la [[Réforme protestante|Réforme]] et les luttes entre protestants et catholiques seront particulièrement violentes. Les hostilités se feront plus rares à partir de [[1598]] avec la promulgation de l'[[Édit de Nantes]], mais reprendront dans les [[années 1620]]. La haute vallée de la Glueyre est alors majoritairement protestante mais, étant isolée des grandes voies de communication, elle échappe aux destructions de masse qui ont notamment lieu dans la vallée de l'Eyrieux. La région subit néanmoins de grands dommages auxquels vient s'ajouter une épidémie de [[peste]] en [[1629]]<ref name="pRRw" />.


Le Château de Don est détruit après le [[Siège de Privas]] et des maisons sont abattues, après l'ordonnance de Ventadour en [[1623]]<ref name="pRRw" />.
Le château de Don est détruit après le [[siège de Privas]] et des maisons sont abattues après l'ordonnance de Ventadour en [[1623]]<ref name="pRRw" />.


Le temple protestant de Marcols est détruit en {{date|janvier 1684}} par arrêt du [[Conseil du roi de France|Conseil du roi]] et, le {{date|12 octobre 1685}}, une grande partie des protestants de la paroisse de Saint-Julien et plusieurs chefs de famille renoncent devant notaire et en présence d'un curé au [[protestantisme]] sous la pression des troupes qui avancent dans les Boutières<ref name="aEtB">{{ouvrage|prénom1=Samuel|nom1=Mours|titre=Le Vivarais et le Velay Protestants, Tome 2 : L'Eyrieux - La Basse-Ardèche|éditeur=Édition Dolmazon|année=2003|numéro chapitre=III|isbn=2-911-584-17-1}}.</ref>. Après la [[Édit de Fontainebleau (1685)|révocation de l'édit de Nantes]], Albon subit de nouvelles répressions, notamment en 1730<ref name="Patrimoine huguenot d'Ardèche">{{article |langue= fr |prénom1= Julie |nom1= Picheral |prénom2= Didier |nom2= Picheral |prénom3= Marc |nom3= Autrand |prénom4= Claude |nom4= Herbster |titre= À travers l'histoire protestante à Albon Marcols | sous-titre = {{s2-|XVII|e|XVIII|e}} |périodique= Commentaires et documents des randonnées de Patrimoine Huguenot d'Ardèche |numéro= 2 |année= 2002 |pages= 23-34 |url texte= http://vivelay.org/Vivelay/Documents/PHA_2.pdf |consulté le= 18 juin 2014}}.</ref>. Plusieurs [[Dragonnades|massacres]] ont lieu dans la région comme au Serre de la Pal en [[1689]] et des Albonnais seront déportés et emprisonnés pour « faits de religion » dans diverses prisons jusqu'en [[1770]]. Marie de la Roche, dame de la Chabannerie d'Albon, à notamment été arrêtée et emprisonnée dans la [[tour de Constance]] où elle protégea et se lia d'amitié avec [[Marie Durand]]. Malgré ces faits, des assemblées secrètes de protestants avaient lieu et à partir de [[1756]] ces assemblées avaient lieu à date et lieu fixes<ref name="aEtB" />.
Le [[Compoids|compoix]] de Saint-Julien-d'Urcival datant de [[1645]] et aujourd'hui conservé à la mairie de [[Marcols-les-Eaux]] contient environ un millier de pages qui référencent le nom, les parcelles et les biens de chaque chef de famille du territoire. Le village d'Albon compte alors une trentaine de maisons et sept cents parcelles de terre (contre 170 en 1464). L'urbanisation est diffuse, mais le versant de Serrepuy reste quasiment inhabité. Ce document révèle une augmentation du nombre de châtaigneraies, de nombreux chemins et des cultures en terrasse<ref name="pRRw" />.


Le [[Compoids|compoix]] de Saint-Julien-d'Urcival, datant de [[1645]] et aujourd'hui conservé à la mairie de [[Marcols-les-Eaux]], contient environ un millier de pages qui référencent le nom, les parcelles et les biens de chaque chef de famille du territoire. Le village d'Albon compte alors une trentaine de maisons et sept cents parcelles de terre (contre 170 en [[1464]]). L'urbanisation est diffuse, mais le versant de Serrepuy reste quasiment inhabité. Ce document révèle une augmentation du nombre de châtaigneraies, de nombreux chemins et des cultures en terrasse<ref name="pRRw" />.
On observe, du {{s-|XVI}} au milieu du {{s-|XVII}}, un accroissement de la population, une extension des châtaigneraies ainsi que des zones de culture. Cependant, les importants troubles religieux empêchent un réel essor économique, Albon et Féouzet étant des agglomérations à très forte dominance [[Protestantisme|protestante]] (selon l'intendant [[Nicolas de Lamoignon de Basville]], en 1689, 90 % de la population était protestante). Le {{s-|XVII}} sera cependant plus paisible et marqué par une faible reprise économique<ref>

[[Fichier:Albon-d'Ardèche sur la carte de Cassini.png|thumb|Albon-d'Ardèche sur la carte de Cassini en 1777.|alt=]]
Le {{date|2 janvier 1811}}, des fidèles protestants ayant rénovés une maison à Serrepuy demandent au préfet l'autorisation d'en faire un temple provisoire. Le préfet accepte et des assemblées y ont régulièrement lieu. À partir de [[1834]], le pasteur de [[Saint-Pierreville]] y prêche tous les quinze jours. Il s'agit de l'un des premiers lieux de culte fixes d'Ardèche<ref name="aEtB" />. Cependant, en [[1839]], un mur de la maison s'écroule et l'ensemble de la bâtisse menace de s'effondrer. Le [[Consistoire (protestantisme)|consistoire]] sait que les fidèles de la région, qui ont déjà construit ce temple à leur frais, n'ont pas les moyens de réaliser les réparations et une aide est demandée au gouvernement. D'importantes réparations ont lieu en [[1841]] mais en [[1859]], le conseil municipal de Marcol décide de transférer le temple de Serrepuy à Albon. Le coût total des travaux s'élève à plus de vingt-quatre mille francs (avec le presbytère). L'inauguration du nouveau temple a lieu le {{date|6 avril 1862}} mais le premier pasteur, M. Roux Junior, n'arrive à Albon qu'en décembre [[1867]]. La paroisse d'Albon (qui comprend également les villages actuels de [[Marcols-les-eaux]] et de Saint-Genest) adhère à l'[[Union des Églises évangéliques libres]] à la [[séparation de l'Église et de l'État]]<ref name="aEtB" />. Au total, treize pasteurs se sont succédé entre 1867 et 1946 au temple d'Albon<ref name="aEtB" />.

On observe, du {{s-|XVI}} au milieu du {{s-|XVII}}, un accroissement de la population, une extension des châtaigneraies ainsi que des zones de culture. Cependant, les importants troubles religieux empêchent un réel essor économique, Albon et Féouzets étant des agglomérations à très forte dominance [[Protestantisme|protestante]] (selon l'intendant [[Nicolas de Lamoignon de Basville]], en 1689, 90 % de la population était protestante). Le {{s-|XVII}} sera cependant plus paisible et marqué par une faible reprise économique<ref name="pRRw" />{{,}}<ref>
{{Lien web
{{Lien web
|url=http://www.albon-d-ardeche.fr/Historique
|url=http://www.albon-d-ardeche.fr/Historique
|titre= Historique de la commune - Partie 3
|titre= Historique de la commune - Partie 3
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|site=le site de la mairie
}}.</ref>.
|consulté le=
}}</ref>{{,}}<ref name="pRRw" />.

Au {{s-|XVIII}}, il est fait mention d'Albon sur les [[carte de Cassini|cartes de Cassini]]<ref name="Cassini"> {{Géoportail | latitude = 44.821099 | longitude = 4.428189 | échelle = 50000 | zoom = 8 | couches = Cassini-scan | couches_extra = | admin = | desc = Cassini | consulté le = 18 juin 2014}}.</ref>.


=== De la fin du {{s-|XVIII}} au milieu du {{s-|XX}} : le temps des moulinages ===
=== De la fin du {{s-|XVIII}} au milieu du {{s-|XX}} : le temps des moulinages ===
==== Les moulinages à Albon-d'Ardèche ====
==== Les moulinages à Albon-d'Ardèche ====
Aux {{s2|XVIII|e|XIX}} l'Ardèche connaît une forte industrialisation, avec notamment la construction de nombreux [[moulinage]]s liés au travail de la [[soie]] dans le [[Vivarais]], principalement dans les vallées de la [[Fontaulière]], de la [[Ligne (rivière)|Ligne]] et de la [[Glueyre]]. Ces moulinages, qui utilisent une main-d’œuvre principalement jeune et féminine, sont de longs bâtiments situés dans les vallées, dans lesquels le fil de soie est tordu. Il s'agit de la deuxième étape du travail de la soie : le moulinage intervient après la « filature » qui consiste à prélever le cocon du [[ver à soie]] et à donner au fil un diamètre suffisant pour être exploitable. Le moulinage est composé de quatre manipulations différentes : le « trempage », le « dévidage », le « doublage » et le « moulinage » à proprement parler<ref>{{Lien web |url=http://ardecol.inforoutes.fr/eduetpatri/articles.php?lng=fr&pg=51 |titre=Le Travail du moulinage |année= |éditeur= |site= |consulté le=}}</ref>. Albon et Féouzet (qui étaient alors compris dans la commune de Saint-Julien-d'Urcival) comptent un grand nombre de moulinages : on en compte cinq à la fin du {{S-|XVIII}}<ref>{{Lien web |url=http://ardecol.inforoutes.fr/eduetpatri/articles.php?lng=fr&pg=51 |titre=La mémoire au fil de l'eau - Les moulinages de la vallée de l'Eyrieux |année= |éditeur= |site= |consulté le=}}</ref> et huit durant le {{S-|XIX}}<ref name="his"/>. Durant cette période, de nombreux mûriers sont plantés dans la commune pour la [[sériculture]]. Le commerce de la soie est prospère jusque dans les [[années 1850]], lorsqu'une épidémie de [[pébrine]] décime les populations de vers à soie dans toute l'Ardèche : les moulinages commencent alors à utiliser de la soie en provenance d'Asie, l'ouverture du [[canal de Suez]] en [[1869]] permettant d'augmenter le nombre d'importations. On totalise alors 16 moulinages entre Albon et [[Marcols-les-Eaux]]<ref>{{Lien web |url=http://ardecol.inforoutes.fr/eduetpatri/articles.php?lng=fr&pg=51 |titre=Évolution du moulinage du {{s-|XVII}} au début du {{s-|XX}} |année= |éditeur= |site= |consulté le=}}</ref>, la population augmente considérablement et de nombreux commerces se créent. Cependant, au début du {{S-|XX}} la demande diminue et, à partir des [[années 1920]], la concurrence de la [[viscose|soie artificielle]] puis du [[nylon]] force les moulinages à s’arrêter les uns après les autres, entraînant une nouvelle chute de la population.
Aux {{s2|XVIII|e|XIX}} l'Ardèche connaît une forte industrialisation, avec notamment la construction de nombreux [[moulinage]]s liés au travail de la [[soie]] dans le [[Vivarais]], principalement dans les vallées de la [[Fontaulière]], de la [[Ligne (rivière)|Ligne]] et de la [[Glueyre]]. Entre [[1850]] et [[1950]] l'Ardèche totalise 423 moulinages dont 83 uniquement dans les cantons de [[Canton de Saint-Pierreville|Saint-Pierreville]], du [[Canton du Cheylard|Cheylard]] et de [[Canton de Saint-Martin-de-Valamas|Saint-Martin-de-Valamas]]. En [[1860]], les 344 moulinages présents dans le département emploient plus de quinze mille personnes, principalement des jeunes filles, et produit 50 % de la soie en France<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Jean Dussaud|titre=Le moulinage, industrie majeure au {{s-|XIX}}|périodique=Les Boutières en histoire|numéro=1|année=2008|pages=|isbn=978-2-906-278-76-9}}</ref>. Ces moulinages sont de longs bâtiments situés dans les vallées, dans lesquels le fil de soie est tordu. Il s'agit de la deuxième étape du travail de la soie : le moulinage intervient après la « filature » qui consiste à prélever le cocon du [[ver à soie]] et à donner au fil un diamètre suffisant pour être exploitable. Le moulinage est composé de quatre manipulations différentes : le « trempage », le « dévidage », le « doublage » et le « moulinage » à proprement parler<ref>{{Lien web |url=http://ardecol.inforoutes.fr/eduetpatri/articles.php?lng=fr&pg=51 |titre=Le Travail du moulinage }}.</ref>. Albon et Féouzet (qui étaient alors compris dans la commune de Saint-Julien-d'Urcival) comptent un grand nombre de moulinages : on en compte cinq à la fin du {{S-|XVIII}}<ref>{{Lien web |url=http://ardecol.inforoutes.fr/eduetpatri/articles.php?lng=fr&pg=51 |titre=La mémoire au fil de l'eau - Les moulinages de la vallée de l'Eyrieux }}.</ref> et huit durant le {{S-|XIX}}<ref name="his"/>. Durant cette période, de nombreux mûriers sont plantés dans la commune pour la [[sériculture]]. Le commerce de la soie est prospère jusque dans les [[années 1850]], lorsqu'une épidémie de [[pébrine]] décime les populations de vers à soie dans toute l'Ardèche : les moulinages commencent alors à utiliser de la soie en provenance d'Asie, l'ouverture du [[canal de Suez]] en [[1869]] permettant d'augmenter le nombre d'importations. On totalise alors 16 moulinages entre Albon et [[Marcols-les-Eaux]]<ref>{{Lien web |url=http://ardecol.inforoutes.fr/eduetpatri/articles.php?lng=fr&pg=51 |titre=Évolution du moulinage du {{s-|XVII}} au début du {{s-|XX}} }}.</ref>, la population augmente considérablement et de nombreux commerces se créent. Cependant, au début du {{S-|XX}} la demande diminue et, à partir des [[années 1920]], la concurrence de la [[viscose|soie artificielle]] puis du [[nylon]] force les moulinages à s’arrêter les uns après les autres, entraînant une nouvelle chute de la population.


Parmi les moulinages d'Albon, on peut citer les moulinages de La Neuve, La Sauzée et Reygnier par exemple.
Parmi les moulinages d'Albon, on peut citer par exemple les moulinages de la Neuve, de la Sauzée et de Reygnier.


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Moulinage de Reygnier.JPG|<center>Ancien moulinage de Reygnier.
Fichier:Moulinage de Reygnier.JPG|<center>Ancien moulinage de Reygnier.</center>
Moulinage de La Pra.JPG|<center>Ancien moulinage de La Pra.
Fichier:Moulinage de La Pra.JPG|<center>Ancien moulinage de la Pra.</center>
Moulinage de La Neuve.JPG|<center>Ancien moulinage de La Neuve.
Fichier:Moulinage de La Neuve.JPG|<center>Ancien moulinage de la Neuve.</center>
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Dans les [[années 1870]], le journaliste et historien [[Albin Mazon]] séjourna à Marcol durant l'écriture de son livre ''Voyage aux pays volcaniques du Vivarais'' (publié en [[1878]] sous le pseudonyme de [[Docteur Francus]]). Dans cet ouvrage, il consacre un chapitre entier à la région de Marcol, il y parle notamment du mode de vie des habitants, des sources minérales dont il fait un descriptif poussé, de la vallée de la « Gleyre » (ancien nom de la [[Glueyre]]), de la paroisse de Saint-Julien-d'Urcival et de l'hypothèse selon laquelle [[Jules César]] serait passé dans la « Vallée de Marcol » pour surprendre [[Vercingétorix]] en [[Auvergne]] durant la [[guerre des Gaules]]. Cependant pour l'auteur, l'armée de César aurait emprunté plusieurs routes en plus de celle-ci, ce qui explique que l'on retrouve des traces de campements romains dans de nombreux villages des [[Cévennes]] et du [[Massif central]] et dont les directions se contredisent parfois<ref>''Voyage aux pays volcaniques du Vivarais par le Docteur Francus'', 1878, Privas, imprimerie typographique Roure. Chapitre XXII.</ref>. Dans un autre de ses livres, ''Essai historique sur le Vivarais pendant la guerre de cent ans'' (paru en [[1890]]), l'historien relate un litige qui avait opposé un [[prieur|moine-prieur]] du prieuré de Saint-Julien-d'Urcival, messire Pons Percia, à un [[curé]] de l'église d'Aric, messire Jean Blain, en [[1376]]. Le différend portait sur du vin qui avait été acheté par le curé au prieur, mais qui avait été consommé presque en totalité par des troupes armées lors de leur passage au [[Le Cheylard|Cheylard]], le curé refusant alors de payer les 15 francs d'or pour son achat au prieur et lui réclama de l'argent pour ne pas l'avoir renseigné sur les faits de guerre dans la région. L'affaire fut tranchée par M. Delorine, notaire au Cheylard, en faveur du prieur. Cette histoire resta dans les mémoires à cause du rang très respectable des deux hommes<ref>''Essai historique sur le Vivarais pendant la guerre de cent ans'' par Albin Mazon, Tournon, imprimerie J. Parnis, 1890.</ref>. Albin Mazon évoque également la vallée de la Glueyre et de Marcol, dans les chapitres consacrés à la vallée de l'[[Eyrieux]] et à [[Saint-Pierreville]] et ses environs, dans ''Voyage autour de Privas'', paru en [[1882]]<ref>''Voyage autour de Privas par le Docteur Francus'', 1882, Privas, imprimerie typographique Roure. Chapitre XXIV et XXV.</ref>. Toutefois, bien qu'à cette date les communes d'Albon-d'Ardèche et de [[Marcols-les-Eaux]] formaient une seule et même commune, les noms d'Albon et de Féouzets ne sont cités dans aucun de ces ouvrages.
Dans les [[années 1870]], le journaliste et historien [[Albin Mazon]] séjourna à Marcol durant l'écriture de son livre ''Voyage aux pays volcaniques du Vivarais'' (publié en [[1878]] sous le pseudonyme de Docteur Francus). Dans cet ouvrage, il consacre un chapitre entier à la région de Marcol, il y parle notamment du mode de vie des habitants, des sources minérales dont il fait un descriptif poussé, de la vallée de la « Gleyre » (ancien nom de la [[Glueyre]]), de la paroisse de Saint-Julien-d'Urcival et de l'hypothèse selon laquelle [[Jules César]] serait passé dans la « Vallée de Marcol » pour surprendre [[Vercingétorix]] en [[Auvergne]] durant la [[guerre des Gaules]]. Cependant pour l'auteur, l'armée de César aurait emprunté plusieurs routes en plus de celle-ci, ce qui explique que l'on retrouve des traces de campements romains dans de nombreux villages des [[Cévennes]] et du [[Massif central]] et dont les directions se contredisent parfois<ref>''Voyage aux pays volcaniques du Vivarais par le Docteur Francus'', 1878, Privas, imprimerie typographique Roure. Chapitre XXII.</ref>. Dans un autre de ses livres, ''Essai historique sur le Vivarais pendant la guerre de cent ans'' (paru en [[1890]]), l'historien relate un litige qui avait opposé un [[prieur|moine-prieur]] du prieuré de Saint-Julien-d'Urcival, messire Pons Percia, à un [[curé]] de l'église d'Aric, messire Jean Blain, en [[1376]]. Le différend portait sur du vin qui avait été acheté par le curé au prieur, mais qui avait été consommé presque en totalité par des troupes armées en passage au [[Le Cheylard|Cheylard]], le curé refusant alors de payer les {{unité|15|francs}} d'or pour son achat au prieur et lui réclama de l'argent pour ne pas l'avoir renseigné sur les faits de guerre dans la région. L'affaire fut tranchée par M. Delorine, notaire au Cheylard, en faveur du prieur. Cette histoire resta dans les mémoires à cause du rang très respectable des deux hommes<ref>''Essai historique sur le Vivarais pendant la guerre de cent ans'' par Albin Mazon, Tournon, imprimerie J. Parnis, 1890.</ref>. Albin Mazon évoque également la vallée de la Glueyre et de Marcol, dans les chapitres consacrés à la vallée de l'[[Eyrieux]] et à [[Saint-Pierreville]] et ses environs, dans ''Voyage autour de Privas'', paru en [[1882]]<ref>''Voyage autour de Privas par le Docteur Francus'', 1882, Privas, imprimerie typographique Roure. Chapitre XXIV et XXV.</ref>. Toutefois, bien qu'à cette date les communes d'Albon-d'Ardèche et de [[Marcols-les-Eaux]] formaient une seule et même commune, les noms d'Albon et de Féouzets ne sont cités dans aucun de ces ouvrages.


En [[1890]], Albon est mentionné, dans le ''Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies'', comme un hameau protestant de Marcols et comptant deux écoles pour {{unité|592|habitants}}<ref>''Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies'', 1890, édition Hachette, {{p.|44}}.</ref>.
En [[1890]], Albon est mentionné, dans le ''Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies'', comme un hameau protestant de Marcols et comptant deux écoles pour {{unité|592|habitants}}<ref>''Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies'', 1890, édition Hachette, {{p.|44}}.</ref>.
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En [[1882]], le docteur Honoré Bouzol, membre de la [[Société nationale de médecine et des sciences médicales de Lyon|Société des sciences médicales de Lyon]], réalise une étude dans le « hameau » d'Albon, touché par une étrange [[épidémie]]. Il publiera ses travaux deux ans plus tard sous le nom de ''Relation d'une épidémie à phénomènes hystéro-choréiques observée à Albon (Ardèche) en 1882''.
En [[1882]], le docteur Honoré Bouzol, membre de la [[Société nationale de médecine et des sciences médicales de Lyon|Société des sciences médicales de Lyon]], réalise une étude dans le « hameau » d'Albon, touché par une étrange [[épidémie]]. Il publiera ses travaux deux ans plus tard sous le nom de ''Relation d'une épidémie à phénomènes hystéro-choréiques observée à Albon (Ardèche) en 1882''.


Dans cette étude d'une trentaine de pages, le {{Dr}} Bouzol raconte comment, en janvier 1882, une épidémie assez insolite pour que la presse traite du sujet, se développa à Albon. Cette épidémie touchait en priorité les jeunes filles qui travaillaient dans les moulinages et se caractérisait par une [[hyperesthésie]] de la vue mais aussi de l’ouïe et du toucher, ainsi que par de nombreux et violents [[spasme]]s sur les muscles du visage et du haut du torse. Des pertes de connaissances ou de brèves phases de [[délire]] pouvaient également toucher les malades, sans pour autant nuire à « l'intégrité parfaite des facultés intellectuelles » des patientes, malgré des délires nocturnes et des phases de [[somnambulisme]]. Cette épidémie était d'autant plus insolite que les jeunes filles touchées travaillaient presque toutes dans la même usine et que lorsque l'une d'entre elles était touchée par une crise aiguë de spasme ou de délire, les autres ouvrières malades qui se trouvaient à proximité d'elle commençaient, elles aussi, à développer les mêmes symptômes. De même, plusieurs personnes avaient développé les symptômes juste en voyant d'autres malades dans la rue. Autre point noté par le {{Dr}} Bouzol : les crises semblent être déclenchées par de fortes émotions, voir des émotions plus légères (comme un « bruit insolite ») pour certaines.
Dans cette étude d'une trentaine de pages, le {{Dr}} Bouzol raconte comment, en {{date-|janvier 1882}}, une épidémie assez insolite pour que la presse traite du sujet, se développa à Albon. Cette épidémie touchait en priorité les jeunes filles qui travaillaient dans les moulinages et se caractérisait par une [[hyperesthésie]] de la vue mais aussi de l’ouïe et du toucher, ainsi que par de nombreux et violents [[spasme]]s sur les muscles du visage et du haut du torse. Des pertes de connaissances ou de brèves phases de [[délire]] pouvaient également toucher les malades, sans pour autant nuire à « l'intégrité parfaite des facultés intellectuelles » des patientes, malgré des délires nocturnes et des phases de [[somnambulisme]]. Cette épidémie était d'autant plus insolite que les jeunes filles touchées travaillaient presque toutes dans la même usine et que lorsque l'une d'entre elles était touchée par une crise aiguë de spasme ou de délire, les autres ouvrières malades qui se trouvaient à proximité d'elle commençaient, elles aussi, à développer les mêmes symptômes. De même, plusieurs personnes avaient développé les symptômes juste en voyant d'autres malades dans la rue. Autre point noté par le {{Dr}} Bouzol : les crises semblent être déclenchées par de fortes émotions, voir des émotions plus légères (comme un « bruit insolite ») pour certaines.


Le {{nobr|10 janvier 1882}}, jour de l'arrivée du {{Dr}} Bouzol à Albon, le hameau comptait neuf malades. Durant ses investigations, il note que les malades se réveillent en pleine nuit en poussant des cris aigus et ont un rythme de respiration « extraordinairement élevé ». Les docteurs concluent à une « affection nerveuse insolite » résultant d'un « mélange bizarre de phénomènes [[chorée|choréiques]] et de manifestations hystériques » et qui se propage par [[Mimétisme comportemental|imitation]]. Pour limiter l'épidémie, l'isolement est conseillé pour tous les malades ainsi qu'un traitement par l'[[hydrothérapie]] (en réalité des douches froides) et par la prise de [[bromure de potassium]] (utilisé comme [[anticonvulsivant]]). Le {{nobr|30 janvier 1882}} une dépêche annonce la fin de l'épidémie, mais lorsque les ouvrières se mettent à travailler de nouveau ensemble, les symptômes réapparaissent chez certains des anciennes malades, mais aussi chez d'autres personnes.
Le {{nobr|10 janvier 1882}}, jour de l'arrivée du {{Dr}} Bouzol à Albon, le hameau comptait neuf malades. Durant ses investigations, il note que les malades se réveillent en pleine nuit en poussant des cris aigus et ont un rythme de respiration « extraordinairement élevé ». Les docteurs concluent à une « affection nerveuse insolite » résultant d'un « mélange bizarre de phénomènes [[chorée|choréiques]] et de manifestations hystériques » et qui se propage par [[Mimétisme comportemental|imitation]]. Pour limiter l'épidémie, l'isolement est conseillé pour tous les malades ainsi qu'un traitement par l'[[hydrothérapie]] (en réalité des douches froides) et par la prise de [[bromure de potassium]] (utilisé comme [[anticonvulsivant]]). Le {{nobr|30 janvier 1882}} une dépêche annonce la fin de l'épidémie mais lorsque les ouvrières se mettent à travailler de nouveau ensemble les symptômes réapparaissent chez certains d'entre elles ainsi que chez de nouvelles personnes.


Suite à ce nouveau développement de l'épidémie, le {{Dr}} Bouzol revient à Albon le {{nobr|8 février 1882}}, accompagné du {{Dr}} Sabatowski. Douze cas sont alors observés. Malgré une enquête méticuleuse, les médecins ne parviennent pas à identifier la nature exacte de cette épidémie, l'hypothèse de la [[Chorée de Sydenham]] est évoquée pendant un temps, mais est rapidement rejetée car les malades conservent toute leur capacité intellectuelle. Selon le {{Dr}} Bouzol, il s'agirait de manifestations d'une forme particulière d'[[hystérie]]. L'épidémie a en effet commencé avec une enfant de 11 ans traumatisée par la mort d'une jeune fille malade au village en {{nobr|novembre 1881}}. L'enfant aurait alors développé des signes d'hystérie et, malgré ses troubles, serait quand même allée travailler au moulinage. Elle avait été la cible de moqueries de la part des autres ouvrières jusqu'à ce qu'une autre fille du même âge commence à développer les mêmes symptômes par imitation, mais de façon inconsciente. Ce phénomène toucha d'autres personnes à la santé fragile ou ayant connu des antécédents hystériques, et l'« épidémie » gagna les moulinages voisins puis le village tout entier.
À la suite de ce nouveau développement de l'épidémie, le {{Dr}} Bouzol revient à Albon le {{nobr|8 février 1882}}, accompagné du {{Dr}} Sabatowski. Douze cas sont alors observés. Malgré une enquête méticuleuse, les médecins ne parviennent pas à identifier la nature exacte de cette épidémie, l'hypothèse de la [[Chorée de Sydenham]] est évoquée pendant un temps, mais rejetée car les malades conservent toute leur capacité intellectuelle. Selon le {{Dr}} Bouzol, il s'agirait de manifestations d'une forme particulière d'[[hystérie]]. L'épidémie a en effet commencé avec une enfant de 11 ans traumatisée par la mort d'une jeune fille malade au village en {{nobr|novembre 1881}}. L'enfant aurait alors développé des signes d'hystérie et, malgré ses troubles, serait quand même allée travailler au moulinage. Elle avait été la cible de moqueries de la part des autres ouvrières jusqu'à ce qu'une autre fille du même âge commence à développer les mêmes symptômes par imitation, mais de façon inconsciente. Ce phénomène toucha d'autres personnes à la santé fragile ou ayant connu des antécédents hystériques, et l'« épidémie » gagna les moulinages voisins puis le village tout entier.


Le docteur Sabatowski proposa d'administrer des injections de [[pilocarpine]] chez les malades. Il avait déjà testé ce procédé dans le traitement de manifestations hystériques et avait eu de très bons résultats. Le {{nobr|8 février 1882}}, tous les malades reçurent une injection de pilocarpine et d'[[apomorphine]], ce qui provoqua des vomissements et une [[sialorrhée]] abondante chez une grande partie des patients. Cependant 6 des 10 malades ayant reçu l'injection ont vu leurs symptômes disparaître en moins d'une heure. Quatre ouvrières plus âgées ont dû avoir un traitement plus lourd pour que leurs troubles nerveux disparaissent.
Le docteur Sabatowski proposa d'administrer des injections de [[pilocarpine]] chez les malades. Il avait déjà testé ce procédé dans le traitement de manifestations hystériques et avait eu de très bons résultats. Le {{nobr|8 février 1882}}, tous les malades reçurent une injection de pilocarpine et d'[[apomorphine]], ce qui provoqua des vomissements et une [[sialorrhée]] abondante chez une grande partie des patients. Cependant 6 des 10 malades ayant reçu l'injection ont vu leurs symptômes disparaître en moins d'une heure. Quatre ouvrières plus âgées ont dû avoir un traitement plus lourd pour que leurs troubles nerveux disparaissent.
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=== De 1909 à 1912 : création de la commune d'Albon-d'Ardèche ===
=== De 1909 à 1912 : création de la commune d'Albon-d'Ardèche ===
Le {{nobr|24 février 1909}}, une pétition pour l'« érection en commune de la section Albon-Féouzet » est déposée au [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministère de l'Intérieur]]. Un [[commissaire enquêteur]] est nommé afin de mener une [[enquête publique]] pour s'assurer que l'érection d'Albon en commune indépendante est nécessaire et légitime. Le {{nobr|28 mars}}, les maires des communes de [[Saint-Étienne-de-Serre]] et des [[Les Ollières-sur-Eyrieux|Ollières-sur-Eyrieux]] recueillent les avis des habitants de Marcols et d'Albon sur la question, les Marcolais sont très largement contre, alors qu'inversement, les Albonnais sont pour. Le {{nobr|25 avril}}, deux commissions syndicales sont élues par les habitants. Pour la section d'Albon, les élus sont Auguste Giraud (industriel), Élie Seauve (tailleur et cafetier) et Émile de Grenier-Latour (industriel et propriétaire à Féouzets). Cette commission réalise un rapport qui expose la légitimité de leur revendication<ref>Conférence ''1912 : Un village entre en République'' de E. Dreyfus. Partie 2.1 : La désignation de deux commissaires enquêteurs, l'élection de deux commissions syndicales.</ref>.
Le {{nobr|24 février 1909}}, une pétition pour l'« érection en commune de la section Albon-Féouzet » est déposée au [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministère de l'Intérieur]]. Un [[commissaire enquêteur]] est nommé afin de mener une [[enquête publique]] pour s'assurer que l'érection d'Albon en commune indépendante est nécessaire et légitime. Le {{nobr|28 mars}}, les maires des communes de [[Saint-Étienne-de-Serre]] et des [[Les Ollières-sur-Eyrieux|Ollières-sur-Eyrieux]] recueillent les avis des habitants de Marcols et d'Albon sur la question, les Marcolais sont très largement contre, alors qu'inversement, les Albonnais sont pour. Le {{nobr|25 avril}}, deux commissions syndicales sont élues par les habitants. Pour la section d'Albon, les élus sont Auguste Giraud (industriel), Élie Seauve (tailleur et cafetier) et [[Famille de Grenier de Lassagne|Émile de Grenier de Latour]] (industriel et propriétaire à Féouzets). Cette commission réalise un rapport qui expose la légitimité de leur revendication<ref>Conférence ''1912 : Un village entre en République'' de E. Dreyfus. Partie 2.1 : La désignation de deux commissaires enquêteurs, l'élection de deux commissions syndicales.</ref>.


Le {{nobr|2 août 1909}}, le conseil d'arrondissement (qui rassemblait les [[Conseiller général (France)|conseillers généraux]] de l'[[Arrondissement français|arrondissement]], formation aujourd'hui disparue), vote pour l'indépendance d'Albon, entérinée le {{nobr|22 septembre}} par le [[conseil général (France)|conseil général]] de l'[[Ardèche (département)|Ardèche]]. Les principaux arguments retenus par les deux assemblées sont : le nombre d'habitants et la prospérité des deux villages (Albon compte {{unité|850|habitants}} et Marcol 1922 au début du {{s-|XX}}), la forte rivalité entre les deux agglomérations qui rend la gestion municipale difficile et souvent inéquitable, mais aussi l'intérêt pour Albon de posséder son propre [[bureau de poste]]. Les deux conseils ayant voté, le dossier est transmis au ministère de l'Intérieur<ref>Conférence ''1912 : Un village entre en République'' de E. Dreyfus. Partie 2.2 : Les votes du conseil d'arrondissement et du conseil général.</ref>.
Le {{nobr|2 août 1909}}, le conseil d'arrondissement (qui rassemblait les [[Conseiller général (France)|conseillers généraux]] de l'[[Arrondissement français|arrondissement]], formation aujourd'hui disparue), vote pour l'indépendance d'Albon, entérinée le {{nobr|22 septembre}} par le [[conseil général (France)|conseil général]] de l'[[Ardèche (département)|Ardèche]]. Les principaux arguments retenus par les deux assemblées sont : le nombre d'habitants et la prospérité des deux villages (Albon compte {{unité|850|habitants}} et Marcol 1922 au début du {{s-|XX}}), la forte rivalité entre les deux agglomérations qui rend la gestion municipale difficile et souvent inéquitable, mais aussi l'intérêt pour Albon de posséder son propre [[bureau de poste]]. Les deux conseils ayant voté, le dossier est transmis au ministère de l'Intérieur<ref>Conférence ''1912 : Un village entre en République'' de E. Dreyfus. Partie 2.2 : Les votes du conseil d'arrondissement et du conseil général.</ref>.


Cependant les Marcolais protestent contre la décision du conseil général. Le maire de l'époque, {{M.|Luquet}}, dénonce de faux arguments qui cachent une raison profonde : {{citation|S'ils veulent ériger leur section de commune distincte, ce n'est que dans l'antagonisme des religions qu'il faut en chercher la cause : la plupart des habitants du chef-lieu sont [[Catholicisme|catholiques]], le [[protestantisme]] au contraire a presque tous ses adeptes dans la section d'Albon. […] Nous, membre de la commission syndicale du chef-lieu de la commune de [[Marcols-les-Eaux|Marcol]], protestons énergiquement contre les prétentions d'Albon et demandons le maintien du ''statu quo''.}}<ref name="pv">Procès-verbal des événements, archive.</ref>. Les Albonnais rappellent alors que les rivalités sont anciennes, prenant pour exemple les dernières élections avant le sectionnement {{citation|où la présence de la brigade de gendarmerie put difficilement éviter des rixes sanglantes, et où une foule en délire, abreuvée de vin tiré à même la barrique sur la place de la Mairie, poursuivit les électeurs d'Albon d'une grêle de pierres jusqu'au pont de Marcols}}<ref name="pv" />{{,}}<ref>Conférence ''1912 : Un village entre en République'' de E. Dreyfus. Partie 3 : Une métropole hostile : l'opposition des Marcolais.</ref>.
Cependant les Marcolais protestent contre la décision du conseil général. Le maire de l'époque, {{M.|Luquet}}, dénonce de faux arguments qui cachent une raison profonde : {{citation|S'ils veulent ériger leur section de commune distincte, ce n'est que dans l'antagonisme des religions qu'il faut en chercher la cause : la plupart des habitants du chef-lieu sont [[Catholicisme|catholiques]], le [[protestantisme]] au contraire a presque tous ses adeptes dans la section d'Albon. […] Nous, membre de la commission syndicale du chef-lieu de la commune de [[Marcols-les-Eaux|Marcol]], protestons énergiquement contre les prétentions d'Albon et demandons le maintien du ''statu quo''.}}<ref name="pv">Procès-verbal des événements, archive.</ref>. Les Albonnais rappellent alors que les rivalités sont anciennes, prenant pour exemple les dernières élections avant le sectionnement {{citation|où la présence de la brigade de gendarmerie put difficilement éviter des rixes sanglantes, et où une foule en délire, abreuvée de vin tiré à même la barrique sur la place de la Mairie, poursuivit les électeurs d'Albon d'une grêle de pierres jusqu'au pont de Marcol}}<ref name="pv" />{{,}}<ref>Conférence ''1912 : Un village entre en République'' de E. Dreyfus. Partie 3 : Une métropole hostile : l'opposition des Marcolais.</ref>.


Le {{nobr|22 décembre 1909}}, l'Administration départementale et communale du ministère de l'Intérieur annonce que la procédure suivie n'a pas été régulière, le conseil d'arrondissement et le conseil général s'étant prononcés avant la municipalité de Marcols. La procédure doit être renouvelée. Le conseil d'arrondissement revote le {{nobr|4 août 1910}}, puis le conseil général le {{nobr|29 septembre}} (toujours favorables). Le {{nobr|17 décembre}}, le préfet renvoie le dossier au ministère de l'Intérieur avec son avis favorable, mais le {{nobr|24 décembre}}, le directeur de l'Administration départementale et communale rejette le dossier, répondant que la séparation des deux villages est injustifiée<ref>Conférence ''1912 : Un village entre en République'' de E. Dreyfus. Partie 3bis.1 : Le refus du ministère.</ref>.
Le {{nobr|22 décembre 1909}}, l'Administration départementale et communale du ministère de l'Intérieur annonce que la procédure suivie n'a pas été régulière, le conseil d'arrondissement et le conseil général s'étant prononcés avant la municipalité de Marcol. La procédure doit être renouvelée. Le conseil d'arrondissement revote le {{nobr|4 août 1910}}, puis le conseil général le {{nobr|29 septembre}} (toujours favorables). Le {{nobr|17 décembre}}, le préfet renvoie le dossier au ministère de l'Intérieur avec son avis favorable, mais le {{nobr|24 décembre}}, le directeur de l'Administration départementale et communale rejette le dossier, répondant que la séparation des deux villages est injustifiée<ref>Conférence ''1912 : Un village entre en République'' de E. Dreyfus. Partie 3bis.1 : Le refus du ministère.</ref>.


Malgré les deux refus successifs de la part du ministère de l'Intérieur, le préfet insiste et profite de la séparation du village d'[[Intres]] de la commune de [[Saint-Julien-Boutières]] le {{nobr|24 février 1911}} (où la situation lui semble identique à celle de Marcol) pour saisir à nouveau l'Administration départementale et communale. Le {{nobr|27 novembre}}, le directeur de l'administration indique au préfet que la commission d'intérêt local de la Chambre des députés s'est saisie du dossier. En {{nobr|janvier 1912}}, cette commission se prononce favorablement pour la séparation des deux villages : {{citation|Les habitants, de religion différente, sont profondément divisés par des intérêts antagonistes. […] Le divorce s'impose quand l'existence commune est devenue réellement intolérable. […] L'impression qui s'en dégage, c'est que dans ce petit bout de terre de France, s'est perpétué sans doute un état d'esprit qui doit dater des guerres de religion […] il importe au contraire d'éviter une lutte nouvelle entre les représentants de deux agglomérations ennemies, dans l'état de surexcitation où ils sont aujourd'hui.}}<ref>Conférence ''1912 : Un village entre en République'' de E. Dreyfus. Partie 4.1 : L'avis de la huitième commission d'intérêt local de la Chambre des députés.</ref>
Malgré les deux refus successifs de la part du ministère de l'Intérieur, le préfet insiste et profite de la séparation du village d'[[Intres]] de la commune de [[Saint-Julien-Boutières]] le {{nobr|24 février 1911}} (où la situation lui semble identique à celle de Marcol) pour saisir à nouveau l'Administration départementale et communale. Le {{nobr|27 novembre}}, le directeur de l'administration indique au préfet que la commission d'intérêt local de la Chambre des députés s'est saisie du dossier. En {{nobr|janvier 1912}}, cette commission se prononce favorablement pour la séparation des deux villages : {{citation|Les habitants, de religion différente, sont profondément divisés par des intérêts antagonistes. […] Le divorce s'impose quand l'existence commune est devenue réellement intolérable. […] L'impression qui s'en dégage, c'est que dans ce petit bout de terre de France, s'est perpétué sans doute un état d'esprit qui doit dater des guerres de religion […] il importe au contraire d'éviter une lutte nouvelle entre les représentants de deux agglomérations ennemies, dans l'état de surexcitation où ils sont aujourd'hui.}}<ref>Conférence ''1912 : Un village entre en République'' de E. Dreyfus. Partie 4.1 : L'avis de la huitième commission d'intérêt local de la Chambre des députés.</ref>


Le {{nobr|20 mars 1912}}, le [[président de la République française]] [[Armand Fallières]] promulgue la ''Loi distrayant la section d'Albon de la commune de Marcols-les-Eaux (canton de Saint-Pierreville, arrondissement de Privas, département de l'Ardèche) pour l'ériger en municipalité distincte''. Le [[Journal officiel de la République française|Journal officiel]] publie la loi le {{nobr|22 mars}}. Le nom d'« Albon-d'Ardèche » est choisi pour que la commune ne soit pas confondu avec celle d'[[Albon]] dans la [[Drôme (département)|Drôme]]<ref>Conférence ''1912 : Un village entre en République'' de E. Dreyfus. Partie 4.2 : La loi du 20 mars 1912.</ref>.
Le {{nobr|20 mars 1912}}, le [[président de la République française]] [[Armand Fallières]] promulgue la ''Loi distrayant la section d'Albon de la commune de Marcols-les-Eaux (canton de Saint-Pierreville, arrondissement de Privas, département de l'Ardèche) pour l'ériger en municipalité distincte''. Le [[Journal officiel de la République française|Journal officiel]] publie la loi le {{nobr|22 mars}}<ref>Conférence ''1912 : Un village entre en République'' de E. Dreyfus. Partie 4.2 : La loi du 20 mars 1912.</ref>.


Immédiatement après sa création en [[1912]], le premier acte officiel de la nouvelle commune est de demander des fonds à l'État pour pouvoir organiser la [[Fête nationale française|fête nationale]]<ref name="arch" />.
Le premier acte officiel de la nouvelle commune est de demander des fonds à l'État pour pouvoir organiser la [[Fête nationale française|fête nationale]]<ref name="arch" />.


=== De 1913 à nos jours ===
=== De 1913 à nos jours ===
{{...}}
[[Fichier:Le monument aux morts du village d'Albon (Ardèche).JPG|vignette|150px|Le monument aux morts d'Albon.|alt=]]

Le [[monument aux morts]] installé sur l'un des murs extérieurs du temple d'Albon recense trente Albonnais [[mort pour la France|morts pour la France]] durant la [[Première Guerre mondiale]].

La cloche du temple est installée durant le printemps [[1923]]<ref name="arch">Les archives de la mairie du village ont été consultées lors du centenaire de la commune en juillet 2012.</ref>.
La cloche du temple est installée durant le printemps [[1923]]<ref name="arch">Les archives de la mairie du village ont été consultées lors du centenaire de la commune en juillet 2012.</ref>.

Albon-d'Ardèche est relativement peu touché par les évènements de la [[Seconde Guerre mondiale]] en comparaison des communes alentour : à [[Marcols-les-Eaux]] un quadrimoteur Halifax anglais s'écrase avec sa cargaison d'armes le {{date|4|novembre|1943}}, à [[Mézilhac]] des habitants sont fusillés et des bâtiments incendiés et la « bataille du [[Cheylard]] » fit, selon les estimations, environ 110 morts et 300 blessés<ref>{{ouvrage|prénom1=Sylvain|nom1=Villard|titre=Chroniques ardéchoises 1943-1944, Tome 1 : Parcelle d'histoire|éditeur=Ex-Libris|année=2000|pages totales=313|numéro chapitre=2|isbn=2-950-773-14-1}}</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|prénom1=Sylvain|nom1=Villard|titre=En Ardèche sous l'occupation|éditeur=Ex-Libris|volume=1|année=2013|pages totales=204|numéro chapitre=3|isbn=978-2-9525-0353-2}}</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|prénom1=Sylvain|nom1=Villard|titre=En Ardèche sous l'occupation|éditeur=Ex-Libris|volume=2|année=2013|pages totales=214|numéro chapitre=5|isbn=978-2-9525-0354-9}}</ref>. Si les documents spécifiques à la commune sont rares, quelques actes de [[Résistance française|résistance]] commis par des Albonnais sont archivés<ref>{{ouvrage|prénom1=A.|nom1=Demontès|titre=L'Ardèche martyre, crimes commis par les Allemands ou leurs serviteurs en violation du Droit International Public|sous-titre=Les années sanglantes de 1942 à 1944|éditeur=|année=1946|pages totales=255|isbn=}}</ref>.


Le {{date|14|juillet|2012}}, la commune d'Albon-d'Ardèche fêta son centenaire.
Le {{date|14|juillet|2012}}, la commune d'Albon-d'Ardèche fêta son centenaire.

À la suite du [[redécoupage cantonal de 2014 en France]], la commune d'Albon-d'Ardèche intègre le [[canton du Cheylard]]. Les communes du [[canton de Saint-Pierreville]], dont elle faisait auparavant partie, sont redistribuées dans les cantons alentour et celui de Saint-Pierreville disparait.


== Politique et administration ==
== Politique et administration ==
=== Tendances politiques et résultats ===
=== Tendances politiques et résultats ===
La commune vote majoritairement pour les partis de [[Gauche (politique)|gauche]] et les partis [[Écologie politique|écologiste]]s, la [[droite (politique)|droite]] n'ayant pas remporté une élection depuis les [[Élections législatives françaises de 2002|élections législatives de 2002]] (en mai 2014). Cependant, on peut observer une augmentation quasi-constante des scores des partis d'[[extrême droite]] depuis les [[années 2000]].Les résultats obtenus à Albon-d'Ardèche lors des référendums sont très proches des résultats nationaux sauf lors du [[Référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe|référendum de 2005]] où la commune a voté majoritairement pour l'[[Traité de Rome de 2004|établissement d'une constitution européenne]].
Les électeurs de la commune votent majoritairement pour les partis de [[Gauche (politique)|gauche]] et les partis [[Écologie politique|écologiste]]s. Les résultats obtenus à Albon-d'Ardèche lors des référendums sont très proches des résultats nationaux sauf lors du [[Référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe|référendum de 2005]] où la commune a voté majoritairement pour l'[[Traité de Rome de 2004|établissement d'une constitution européenne]].


{{Boîte déroulante/début|titre=Résultats des élections à Albon-d'Ardèche depuis 2002}}
{{Boîte déroulante/début|titre=Résultats des élections à Albon-d'Ardèche de 2002 à 2017}}
{{Résultats élections communes françaises
{{Résultats élections communes françaises
| Index région =
| Index région =
Ligne 462 : Ligne 450 :
| Index europe =
| Index europe =


| Présidentielles 2002 Chirac =84,09
| Présidentielles 2002 Chirac =84,1
| Présidentielles 2002 Le Pen =15,91
| Présidentielles 2002 Le Pen =15,9
| Présidentielles 2002 participation =78,33
| Présidentielles 2002 participation =78,3


| Présidentielles 2007 Sarkozy =40,30
| Présidentielles 2007 Sarkozy =40,3
| Présidentielles 2007 Royal =59,60
| Présidentielles 2007 Royal =59,7
| Présidentielles 2007 participation =84,47
| Présidentielles 2007 participation =84,5


| Présidentielles 2012 Hollande =63,89
| Présidentielles 2012 Hollande =63,9
| Présidentielles 2012 Sarkozy =36,11
| Présidentielles 2012 Sarkozy =36,1
| Présidentielles 2012 participation =82,39
| Présidentielles 2012 participation =82,4

| Présidentielles 2017 Macron =72,1
| Présidentielles 2017 Le Pen =27,9
| Présidentielles 2017 participation =68,9

| Présidentielles 2022 Macron =50
| Présidentielles 2022 Le Pen =50
| Présidentielles 2022 participation =75,8


| Législatives 2002 premier tour =
| Législatives 2002 premier tour =
| Législatives 2002 premier pourcentage =59,09
| Législatives 2002 premier pourcentage =59,1
| Législatives 2002 premier nom =Michel Valla
| Législatives 2002 premier nom =Michel Valla
| Législatives 2002 premier parti =[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Législatives 2002 premier parti =[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Législatives 2002 second pourcentage =40,91
| Législatives 2002 second pourcentage =40,9
| Législatives 2002 second nom =[[Pascal Terrasse]]
| Législatives 2002 second nom =[[Pascal Terrasse]]
| Législatives 2002 second parti =[[Parti socialiste (France)|PS]]
| Législatives 2002 second parti =[[Parti socialiste (France)|PS]]
| Législatives 2002 participation = 64,44
| Législatives 2002 participation = 64,4


| Législatives 2007 premier tour =
| Législatives 2007 premier tour =
| Législatives 2007 premier pourcentage =69,72
| Législatives 2007 premier pourcentage =69,7
| Législatives 2007 premier nom =[[Pascal Terrasse]]
| Législatives 2007 premier nom =[[Pascal Terrasse]]
| Législatives 2007 premier parti =[[Parti socialiste (France)|PS]]
| Législatives 2007 premier parti =[[Parti socialiste (France)|PS]]
| Législatives 2007 second pourcentage =30,28
| Législatives 2007 second pourcentage =30,3
| Législatives 2007 second nom =Rachel Cotta
| Législatives 2007 second nom =Rachel Cotta
| Législatives 2007 second parti =[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Législatives 2007 second parti =[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Législatives 2007 participation =69,62
| Législatives 2007 participation =69,6


| Législatives 2012 premier tour =
| Législatives 2012 premier tour =
| Législatives 2012 premier pourcentage =72,09
| Législatives 2012 premier pourcentage =72,1
| Législatives 2012 premier nom =[[Pascal Terrasse]]
| Législatives 2012 premier nom =[[Pascal Terrasse]]
| Législatives 2012 premier parti =[[Parti socialiste (France)|PS]]
| Législatives 2012 premier parti =[[Parti socialiste (France)|PS]]
| Législatives 2012 second pourcentage =27,91
| Législatives 2012 second pourcentage =27,9
| Législatives 2012 second nom =Christian Grangis
| Législatives 2012 second nom =Christian Grangis
| Législatives 2012 second parti =[[Front national (parti français)|FN]]
| Législatives 2012 second parti =[[Front national (parti français)|FN]]
| Législatives 2012 participation =62,68
| Législatives 2012 participation =62,7

| Législatives 2017 premier tour =
| Législatives 2017 premier pourcentage =55,9
| Législatives 2017 premier nom =[[Hervé Saulignac]]
| Législatives 2017 premier parti =[[Parti socialiste (France)|PS]]
| Législatives 2017 second pourcentage =44,1
| Législatives 2017 second nom =André Dupont
| Législatives 2017 second parti =[[La République en marche|LaREM]]
| Législatives 2017 participation =46,6

| Législatives 2022 premier tour =
| Législatives 2022 premier pourcentage =72,8
| Législatives 2022 premier nom =[[Hervé Saulignac]]
| Législatives 2022 premier parti =[[Parti socialiste (France)|PS]]
| Législatives 2022 second pourcentage =27,2
| Législatives 2022 second nom =Céline Porquet
| Législatives 2022 second parti =[[Rassemblement national|RN]]
| Législatives 2022 participation =61,5


| Européennes 2004 premier tour =
| Européennes 2004 premier tour =
| Européennes 2004 premier pourcentage =34,29
| Européennes 2004 premier pourcentage =34,3
| Européennes 2004 premier nom =[[Michel Rocard]]
| Européennes 2004 premier nom =[[Michel Rocard]]
| Européennes 2004 premier parti =[[Parti socialiste (France)|PS]]
| Européennes 2004 premier parti =[[Parti socialiste (France)|PS]]
| Européennes 2004 second pourcentage =20,00
| Européennes 2004 second pourcentage =20
| Européennes 2004 second nom =[[Jean-Marie Le Pen]]
| Européennes 2004 second nom =[[Jean-Marie Le Pen]]
| Européennes 2004 second parti =[[Front national (parti français)|FN]]
| Européennes 2004 second parti =[[Front national (parti français)|FN]]
| Européennes 2004 participation =41,67
| Européennes 2004 participation =41,7


| Européennes 2009 premier tour =
| Européennes 2009 premier tour =
| Européennes 2009 premier pourcentage =38,33
| Européennes 2009 premier pourcentage =38,3
| Européennes 2009 premier nom =[[Michèle Rivasi]]
| Européennes 2009 premier nom =[[Michèle Rivasi]]
| Européennes 2009 premier parti =[[Europe Écologie]]
| Européennes 2009 premier parti =[[Europe Écologie|EÉ]]
| Européennes 2009 second pourcentage =18,33
| Européennes 2009 second pourcentage =18,3
| Européennes 2009 second nom =[[Françoise Grossetête]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]) ''ex aequo'' avec [[Vincent Peillon]] ([[Parti socialiste (France)|PS]])
| Européennes 2009 second nom =[[Françoise Grossetête]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]) ''ex aequo'' avec [[Vincent Peillon]] ([[Parti socialiste (France)|PS]])
| Européennes 2009 second parti =-
| Européennes 2009 second parti =-
| Européennes 2009 participation =45,54
| Européennes 2009 participation =45,5

| Européennes 2014 premier tour =
| Européennes 2014 premier pourcentage =27,8
| Européennes 2014 premier nom =[[Michèle Rivasi]]
| Européennes 2014 premier parti =[[Europe Écologie Les Verts|EÉLV]]
| Européennes 2014 second pourcentage =26,4
| Européennes 2014 second nom =[[Jean-Marie Le Pen]]
| Européennes 2014 second parti =[[Front national (parti français)|FN]]
| Européennes 2014 participation =51

| Européennes 2019 premier tour =
| Européennes 2019 premier pourcentage =23,6
| Européennes 2019 premier nom =[[Yannick Jadot]]
| Européennes 2019 premier parti =[[Europe Écologie Les Verts|EÉ]]
| Européennes 2019 second pourcentage =12,5
| Européennes 2019 second nom =[[François-Xavier Bellamy]] ([[Les Républicains|LR]]) ''ex aequo'' avec [[Marine Le Pen]] ([[Rassemblement national|RN]])
| Européennes 2019 second parti =-
| Européennes 2019 participation =51


| Régionales 2004 premier tour =
| Régionales 2004 premier tour =
| Régionales 2004 premier pourcentage =55,00
| Régionales 2004 premier pourcentage =37,5
| Régionales 2004 premier nom =[[Jean-Jack Queyranne]]
| Régionales 2004 premier nom =[[Jean-Jack Queyranne]]
| Régionales 2004 premier parti =[[Divers gauche|DVG]]
| Régionales 2004 premier parti =[[Divers gauche|DVG]]
| Régionales 2004 second pourcentage =31,67
| Régionales 2004 second pourcentage =31,7
| Régionales 2004 second nom =[[Anne-Marie Comparini]]
| Régionales 2004 second nom =[[Anne-Marie Comparini]]
| Régionales 2004 second parti =[[Divers droite|DVD]]
| Régionales 2004 second parti =[[Divers droite|DVD]]
| Régionales 2004 participation =74,85
| Régionales 2004 participation =55


| Régionales 2010 premier tour =
| Régionales 2010 premier tour =
| Régionales 2010 premier pourcentage =56,96
| Régionales 2010 premier pourcentage =37,5
| Régionales 2010 premier nom =[[Jean-Jack Queyranne]]
| Régionales 2010 premier nom =[[Philippe Meirieu]]
| Régionales 2010 premier parti =[[Divers gauche|DVG]]
| Régionales 2010 premier parti =[[Europe Écologie|]]
| Régionales 2010 second pourcentage =29,11
| Régionales 2010 second pourcentage =17,7
| Régionales 2010 second nom =[[Françoise Grossetête]]
| Régionales 2010 second nom =[[Jean-Jack Queyranne]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) ''ex aequo'' avec [[Françoise Grossetête]] ([[Divers droite|DVD]])
| Régionales 2010 second parti =[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]
| Régionales 2010 second parti =-
| Régionales 2010 participation =60,00
| Régionales 2010 participation =60

| Régionales 2015 premier tour =
| Régionales 2015 premier pourcentage =28
| Régionales 2015 premier nom =[[Jean-Jack Queyranne]]
| Régionales 2015 premier parti =[[Parti socialiste (France)|PS]]
| Régionales 2015 second pourcentage =21,3
| Régionales 2015 second nom =Jean-Charles Kohlhass ([[Europe Écologie Les Verts|EÉLV]]) ''ex aequo'' avec [[Laurent Wauquiez]] ([[Les Républicains|LR]])
| Régionales 2015 second parti =-
| Régionales 2015 participation =54,7

| Régionales 2021 premier tour =
| Régionales 2021 premier pourcentage =43,7
| Régionales 2021 premier nom =Fabienne Grébert
| Régionales 2021 premier parti =[[Écologie politique en France|ÉCO]]
| Régionales 2021 second pourcentage =39,4
| Régionales 2021 second nom =[[Laurent Wauquiez]]
| Régionales 2021 second parti =[[Les Républicains|LR]]
| Régionales 2021 participation =48,7


| Cantonales 2004 premier tour =
| Cantonales 2004 premier tour =
| Cantonales 2004 premier pourcentage =58,06
| Cantonales 2004 premier pourcentage =58,1
| Cantonales 2004 premier nom =Pierre Vigne
| Cantonales 2004 premier nom =Pierre Vigne
| Cantonales 2004 premier parti =[[Parti socialiste (France)|PS]]
| Cantonales 2004 premier parti =[[Parti socialiste (France)|PS]]
| Cantonales 2004 second pourcentage =41,94
| Cantonales 2004 second pourcentage =41,9
| Cantonales 2004 second nom =Jean-Louis Beyron
| Cantonales 2004 second nom =Jean-Louis Beyron
| Cantonales 2004 second parti =[[Divers droite|DVD]]
| Cantonales 2004 second parti =[[Divers droite|DVD]]
| Cantonales 2004 participation =74,85
| Cantonales 2004 participation =74,9


| Cantonales 2011 premier tour =
| Cantonales 2011 premier tour =
| Cantonales 2011 premier pourcentage =52,70
| Cantonales 2011 premier pourcentage =52,7
| Cantonales 2011 premier nom =Laëtitia Serre <sub>(victoire au premier tour)</sub>
| Cantonales 2011 premier nom =Laëtitia Serre <sub>(victoire au premier tour)</sub>
| Cantonales 2011 premier parti =[[Parti socialiste (France)|PS]]
| Cantonales 2011 premier parti =[[Parti socialiste (France)|PS]]
| Cantonales 2011 second pourcentage =25,68
| Cantonales 2011 second pourcentage =25,7
| Cantonales 2011 second nom =Micheline Antoine
| Cantonales 2011 second nom =Micheline Antoine
| Cantonales 2011 second parti =[[Front national (parti français)|FN]]
| Cantonales 2011 second parti =[[Front national (parti français)|FN]]
| Cantonales 2011 participation =56,12
| Cantonales 2011 participation =56,1


| Municipales 2001 premier tour =
| Municipales 2001 premier tour =
Ligne 565 : Ligne 615 :


| Municipales 2008 lien figaro =
| Municipales 2008 lien figaro =
| Municipales 2008 premier tour =
| Municipales 2008 premier tour =
| Municipales 2008 premier tour =
| Municipales 2008 premier pourcentage =
| Municipales 2008 premier pourcentage =
Ligne 590 : Ligne 639 :


==== Élections présidentielles ====
==== Élections présidentielles ====
Lors du premier tour des [[Élection présidentielle française de 2012|élections présidentielle de 2012]] à Albon-d'Ardèche, [[Marine Le Pen]] ([[Front national (parti français)|Front national]]) arrive en tête avec 26,09 % des voix (c'est le plus fort score pour un parti d'[[extrême droite]] à une élection présidentielle dans la commune). Elle devance d'une voix [[Jean-Luc Mélenchon]] ([[Front de gauche (France)|Front de gauche]]) qui a obtenu 25,22 % et qui avait obtenu le soutien du maire<ref>{{Lien web |url=http://www.communes.com/rhone-alpes/ardeche/albon-d-ardeche_07190/signatures_2012.html |titre=Parrainages présidentielles 2012 de Albon-d'Ardèche |année= |éditeur= |site= |consulté le=}}</ref>. Ils sont suivis par [[François Hollande]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]) avec 21,74 % des voix, [[Nicolas Sarkozy]] ([[Union pour un mouvement populaire]]) avec 18,26 % des voix et [[François Bayrou]] ([[Mouvement démocrate (France)|Mouvement Démocrate]]) avec 5,22 % des voix. L'abstention au premier tour était de 16,9 %, ce qui est inférieur à l'abstention au niveau national qui s'élevait à 20,52 %. Au second tour François Hollande devance largement Nicolas Sarkozy avec 63,89 % des suffrages, l'abstention était de 17,61 %<ref>{{Lien web |url=http://www.lexpress.fr/resultats-elections/presidentielle-2012-albon-d-ardeche-07190_100263.html |titre=Résultats des élections présidentielles de 2012 à Albon-d'Ardèche sur L'Express.fr |année= |éditeur= |site= |consulté le=}}</ref>.
Lors du premier tour des [[Élection présidentielle française de 2022|élections présidentielles de 2022]], les électeurs d'Albon-d'Ardèche (avec 88,6 % de participation) se démarquent des résultats nationaux en mettant, comme en 2017, [[Jean-Luc Mélenchon]] ([[La France insoumise]]) largement en tête avec 37,1 %. Il est suivi par [[Marine Le Pen]] ([[Front national (parti français)|Front national]]) avec 16,7 % ; [[Jean Lassalle]] ([[Résistons !]]) et [[Emmanuel Macron]] ([[En marche !]]) à égalité avec 9,1 % ; [[Éric Zemmour]] ([[Reconquête (parti politique)|Reconquête]]) avec 6,8 % ; [[Anne Hidalgo]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]) avec 6,1 % ; puis [[Philippe Poutou]] ([[Nouveau Parti anticapitaliste]]), [[Fabien Roussel]] ([[Parti communiste français|Parti communiste]]), [[Yannick Jadot]] ([[Europe Écologie Les Verts]]) et [[Valérie Pécresse]] ([[Les Républicains]]) tous avec 3 % ; [[Nicolas Dupont-Aignan]] ([[Debout la France]]) avec 2,3 % et [[Nathalie Arthaud]] ([[Lutte ouvrière]]) avec 0,8 %. Au second tour, Emmanuel Macron et Marie Le Pen arrivent très exactement à égalité avec une participation de 75,8 %. Mais s'il n'y avait pas eu de votes blanc ou nul au premier tour, ils représentent 18,6 % des votes au second<ref>{{Lien web |url=https://www.resultats-elections.interieur.gouv.fr/presidentielle-2022/084/007/007006.html |titre=Résultats des élections présidentielles de 2022 à Albon-d'Ardèche sur le site du Ministère de l'Intérieur |consulté le=30/05/2022}}.</ref>.


Lors du premier tour des [[Élection présidentielle française de 2007|élections présidentielle de 2007]] à Albon-d'Ardèche, [[Ségolène Royal]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]) arrive en tête en récoltant 32,82 % des voix. Elle est suivie par [[Nicolas Sarkozy]] ([[Union pour un mouvement populaire]]) avec 22,9 %, [[Jean-Marie Le Pen]] ([[Front national (parti français)|Front national]]) avec 18,32 % et [[François Bayrou]] ([[Union pour la démocratie française]]) avec 13,74 %. L'abstention était de 17,39 %. Au second tour Ségolène Royale arrive une nouvelle fois en tête avec 59,70 % des voix, l'abstention était alors de 15,53 %<ref>{{Lien web |url=http://www.lemonde.fr/resultats-election-presidentielle/albon-d-ardeche,07190/2007/ |titre=Résultats des élections présidentielles de 2007 à Albon-d'Ardèche sur Le Monde.fr |année= |éditeur= |site= |consulté le=}}</ref>.
Lors du premier tour des [[Élection présidentielle française de 2017|élections présidentielles de 2017]] à Albon-d'Ardèche, [[Jean-Luc Mélenchon]] ([[La France insoumise]]) arrive très largement en tête avec 38 % des votes exprimés. Il est suivi par [[Emmanuel Macron]] ([[En marche !]]) avec 18,5 % des voix et [[Marine Le Pen]] ([[Front national (parti français)|Front national]]) avec 16,7 %. Viennent ensuite [[François Fillon]] ([[Les Républicains]]) avec 12 %, [[Benoît Hamon]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]) avec 8,4 %, [[Jean Lassalle]] ([[Résistons !]]) avec 3,7 %, [[François Asselineau]] ([[Union populaire républicaine (2007)|Union populaire républicaine]]) avec 1,9 % et [[Nicolas Dupont-Aignan]] ([[Debout la France]]) avec 0,9 %. La participation au premier tour était de 77 % dont 5,3 % de bulletins blancs et nuls. Au second tour la participation est plus faible avec 68,9 % de votant dont 15,7 % de votes blanc ou nul. Emmanuel Macron remporte 72,1 % des voix exprimées au second tour<ref>{{Lien web |url=http://elections.interieur.gouv.fr/presidentielle-2017/084/007/007006.html |titre=Résultats des élections présidentielles de 2017 à Albon-d'Ardèche sur le site du Ministère de l'Intérieur |consulté le=30/05/2022}}.</ref>.


Lors du premier tour des [[Élection présidentielle française de 2002|élections présidentielle de 2002]] à Albon-d'Ardèche, [[Jacques Chirac]] ([[Rassemblement Pour la République]]) arrive en tête avec 23,42 % des voix suivi par [[Jean-Marie Le Pen]] ([[Front national (parti français)|Front national]]) avec 17,12 % des voix, [[Lionel Jospin]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]) avec 15,32 % des voix, [[Arlette Laguiller]] ([[Lutte ouvrière]]) avec 12,61 % des voix, [[Noël Mamère]] ([[Europe Écologie Les Verts|Les Verts]]) avec 8,11 % des voix et [[Jean-Pierre Chevènement]] ([[Pôle républicain]]) avec 5,41 % des voix. Au second tour Jacques Chirac arrive très largement en tête avec 84,09 % des sufrages<ref>{{Lien web |url=http://www.francesoir.fr/actualite/politique/resultats-presidentielle/2002/Albon%252Bd%2527Ard%25C3%25A8che-07190-07006 |titre=Résultats des élections présidentielles de 2002 à Albon-d'Ardèche sur France Soir.fr |année= |éditeur= |site= |consulté le=}}</ref>.
Lors du premier tour des [[Élection présidentielle française de 2012|élections présidentielle de 2012]] à Albon-d'Ardèche, [[Marine Le Pen]] ([[Front national (parti français)|Front national]]) arrive en tête avec 26,09 % des voix (c'est le plus fort score pour un parti d'[[extrême droite]] à une élection présidentielle dans la commune). Elle devance d'une voix [[Jean-Luc Mélenchon]] ([[Front de gauche (France)|Front de gauche]]) qui a obtenu 25,22 % et qui avait obtenu le soutien du maire. Ils sont suivis par [[François Hollande]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]) avec 21,74 % des voix, [[Nicolas Sarkozy]] ([[Union pour un mouvement populaire]]) avec 18,26 % des voix et [[François Bayrou]] ([[Mouvement démocrate (France)|Mouvement Démocrate]]) avec 5,22 % des voix. L'abstention au premier tour était de 16,9 %, ce qui est inférieur à l'abstention au niveau national qui s'élevait à 20,52 %. Au second tour François Hollande devance largement Nicolas Sarkozy avec 63,89 % des suffrages, l'abstention était de 17,61 %<ref>{{Lien web |url=http://www.lexpress.fr/resultats-elections/presidentielle-2012-albon-d-ardeche-07190_100263.html |titre=Résultats des élections présidentielles de 2012 à Albon-d'Ardèche sur L'Express.fr }}.</ref>.

Lors du premier tour des [[Élection présidentielle française de 2007|élections présidentielles de 2007]] à Albon-d'Ardèche, [[Ségolène Royal]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]) arrive en tête en récoltant 32,82 % des voix. Elle est suivie par [[Nicolas Sarkozy]] ([[Union pour un mouvement populaire]]) avec 22,9 %, [[Jean-Marie Le Pen]] ([[Front national (parti français)|Front national]]) avec 18,32 % et [[François Bayrou]] ([[Union pour la démocratie française]]) avec 13,74 %. L'abstention était de 17,39 %. Au second tour Ségolène Royale arrive une nouvelle fois en tête avec 59,70 % des voix, l'abstention était alors de 15,53 %<ref>{{Lien web |url=https://www.lemonde.fr/resultats-election-presidentielle/albon-d-ardeche,07190/2007/ |titre=Résultats des élections présidentielles de 2007 à Albon-d'Ardèche sur Le Monde.fr |brisé le = 2023-10-25}}.</ref>.

Lors du premier tour des [[Élection présidentielle française de 2002|élections présidentielles de 2002]] à Albon-d'Ardèche, [[Jacques Chirac]] ([[Rassemblement Pour la République]]) arrive en tête avec 23,42 % des voix suivi par [[Jean-Marie Le Pen]] ([[Front national (parti français)|Front national]]) avec 17,12 % des voix, [[Lionel Jospin]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]) avec 15,32 % des voix, [[Arlette Laguiller]] ([[Lutte ouvrière]]) avec 12,61 % des voix, [[Noël Mamère]] ([[Europe Écologie Les Verts|Les Verts]]) avec 8,11 % des voix et [[Jean-Pierre Chevènement]] ([[Pôle républicain]]) avec 5,41 % des voix. Au second tour Jacques Chirac arrive très largement en tête avec 84,09 % des suffrages<ref>{{Lien web |url=http://www.francesoir.fr/actualite/politique/resultats-presidentielle/2002/Albon%252Bd%2527Ard%25C3%25A8che-07190-07006 |titre=Résultats des élections présidentielles de 2002 à Albon-d'Ardèche sur France Soir.fr |brisé le = 2023-10-25}}.</ref>.

Lors du premier tour des [[Élection présidentielle française de 1995|élections présidentielles de 1995]] à Albon-d'Ardèche, le taux de participation était de 75,96 % (72,68 % d'exprimés). [[Édouard Balladur]] ([[Rassemblement Pour la République]] soutenu par l'[[Union pour la démocratie française]]) arrive en tête avec 24,06 % des voix exprimées. On trouve ensuite [[Lionel Jospin]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]) et [[Jacques Chirac]] ([[Rassemblement Pour la République]]) ex aequo avec 19,55 % des voix, [[Jean-Marie Le Pen]] ([[Front national (parti français)|Front national]]) avec 12,03 % des voix, [[Arlette Laguiller]] ([[Lutte ouvrière]]) avec 11,28 % des voix, [[Dominique Voynet]] ([[Les Verts (France)|Les Verts]]) avec 6,77 % des voix, [[Robert Hue]] ([[Parti communiste français|Parti communiste]]) avec 3,01 % des voix, [[Philippe de Villiers]] ([[Mouvement pour la France]]) avec 2,26 % des voix et [[Jacques Cheminade]] ([[Solidarité et progrès|Fédération pour une Nouvelle Solidarité]]) avec 1,5 % des voix. Au second tour le taux de participation est de 80,22 % et Jacques Chirac arrive en tête avec 54,01 % des voix exprimées face à Lionel Jospin<ref>{{Lien web |url=https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/election-presidentielle-1995-resultats-572085/|titre=Résultats des élections présidentielles de 1995 par commune sur le site du gouvernement français }}.</ref>.


==== Élections législatives ====
==== Élections législatives ====
Lors du premier tour des [[élections législatives françaises de 2012]] à Albon-d'Ardèche, [[Pascal Terrasse]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]) arrive très largement en tête avec 61,63 % des voix. Il est suivi par Christian Grangis ([[Front national (parti français)|Front national]]) avec 16,28 % des voix, Guérin de Longevialle ([[Divers droite]]) avec 9,30 % et François Jacquart ([[Front de gauche (France)|Front de gauche]]). Au second tour Pascal Terrasse arrive en tête avec 72,09 % des voix face à Christian Grangis. Le taux d'abstention au premier tour était de 35,21 % et de 37,32 % au second<ref>{{Lien web |url=http://www.lexpress.fr/resultats-elections/legislatives-2012-albon-d-ardeche-1ere-circonscription-07190_330795.html |titre=Résultats des législatives sur L'Express.fr |année= |éditeur= |site= |consulté le=}}</ref>.
Lors du premier tour des [[élections législatives françaises de 2024]] à Albon-d'Ardèche, [[Hervé Saulignac]] ([[Nouveau Front populaire]]) arrive très largement en tête avec 56,1 % des votes exprimés. Il est suivi par Céline Porquet ([[Rassemblement national]]) avec 26,2 % puis par Marie-Pierre Chaix ([[Les Républicains]]) et Séverine Gineys ([[Ensemble pour la République (France)|Ensemble]]) avec 6,5 % chacun. Viennent ensuite Maryse Leclerc ([[Reconquête (parti politique)|Reconquête]]) et Thierry Dorne ([[Droite souverainiste]]) avec tous deux 1,9 % et Pascal Chambonnet ([[Extrême gauche]]) avec 0,9 %. La participation au premier tour était de 75,8 % et augmente à 79,1 % au second tour où Hervé Saulignac obtient 64,4 % des voix<ref>{{Lien web |url=https://www.resultats-elections.interieur.gouv.fr/legislatives2024/ensemble_geographique/84/07/0701/07006/index.html |titre=Publication des candidatures et des résultats aux élections législatives 2024 à Albon d'Ardèche|consulté le=15 août 2024}}.</ref>


Lors du premier tour des [[élections législatives françaises de 2007]] à Albon-d'Ardèche, [[Pascal Terrasse]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]) arrive largement en tête avec 52,48 % des voix. Il est suivi par Rachel Cotta ([[Union pour un mouvement populaire|Union pour la Majorité Présidentielle]]) avec 22,77 % des voix et Christiane Bertheas ([[Front national (parti français)|Front national]]) avec 5,94 % des voix. Au deuxième tour Pascal Terrasse arrive de nouveau en tête avec 69,72 % des voix face à Rachel Cotta. L'abstention au premier tour était de 35,85 % et de 30,38 % au second<ref>{{Lien web |url=http://www.lexpress.fr/resultats-elections/legislatives-2007-albon-d-ardeche-1ere-circonscription-07190_293817.html |titre=Résultats des législatives sur L'Express.fr |année= |éditeur= |site= |consulté le=}}</ref>.
Lors du premier tour des [[élections législatives françaises de 2022]] à Albon-d'Ardèche, [[Hervé Saulignac]] ([[Divers gauche]]) arrive très largement en tête avec 59,1 %. Il est suivi par le candidat [[divers droite]] Michel Valla (17,1 %) ; la candidate d'extrême droite [[Rassemblement national]] Céline Porquet (10,2 %) et par la candidate de la majorité [[Ensemble pour la République (France)|Ensemble]] Séverine Gineys (6,8 %). Marie Élisabeth Flach ([[Reconquête (parti politique)|Reconquête]]) et Erick Le Loher ([[Droite souverainiste]]) obtiennent 2,3 % chacun et Muriel Vander Donckt ([[Extrême gauche|Divers extrême gauche]]) ainsi que Clara Madeira ([[Régionalisme (politique)|Régionalisme]]) obtiennent toutes deux 1,1 %. La participation était de 60,8 %. Au second tour, Hervé Saulignac obtient 72,8 % des voix pour une participation de 61,5%<ref>{{Lien web |url=https://www.archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr/resultats/legislatives-2022/007/00701006.php |titre=Résultats des élections législatives 2022 à Albon d'Ardèche|consulté le=15 août 2024}}.</ref>


Lors du premier tour des [[élections législatives françaises de 2002]] à Albon-d'Ardèche, Michel Valla ([[Union pour un mouvement populaire|Union pour la Majorité Présidentielle]]) arrive en tête avec 53,51 % des voix. Il est suivi par [[Pascal Terrasse]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]) avec 31,58 % des voix et Jean Joel Vanhove ([[Front national (parti français)|Front national]]) avec 7,89 % des voix. Au deuxième tour Michel Valla arrive une nouvelle fois en tête avec 59,09 % des voix face à Pascal Terrasse. L'abstention au premier tour était de 36,11 % et de 35,56 % au second<ref>{{Lien web |url=http://www.lexpress.fr/resultats-elections/legislatives-2002-albon-d-ardeche-1ere-circonscription-07190_256413.html |titre=Résultats des législatives sur L'Express.fr |année= |éditeur= |site= |consulté le=}}</ref>.
Lors du premier tour des [[élections législatives françaises de 2017]] à Albon-d'Ardèche, André Dupont ([[La République en marche !]]) arrive en tête avec 22,5 % des voix. Il est suivi par Luisa Gaillard Sanchez ([[La France insoumise]]) avec 20 % des voix, François Arsac ([[Union des démocrates et indépendants]]) avec 16,25 %, [[Hervé Saulignac]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]) avec 15 % et Olivier Keller ([[Europe Écologie Les Verts]]) avec 11,25 %. Viennent ensuite Céline Porquet ([[Front national (parti français)|Front national]]) avec 7,5 %, François Jacquart ([[Parti communiste français]]) avec 3,75 %, Claire Calon ([[Parti animaliste]]) avec 2,5 % et Guérin de Longevialle (Divers) avec 1,25 %. Au premier tour la participation était de 55,4 % avec 2,4 % de bulletins blancs. Au second tour, la participation est encore moins élevée avec seulement 46,6 % de votant (dont 14,5 % de votes blancs et nuls). Hervé Saulignac remporte 55,9 % des suffrages exprimés et André Dupont 44,1 %<ref>{{Lien web |url=https://www.lemonde.fr/auvergne-rhone-alpes/ardeche,07/albon-d-ardeche,07006/elections/legislatives-2017/ |titre=Résultats des législatives sur Lemonde.fr |consulté le=12/06/2017}}.</ref>.

Lors du premier tour des [[élections législatives françaises de 2012]] à Albon-d'Ardèche, [[Pascal Terrasse]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]) arrive très largement en tête avec 61,63 % des voix. Il est suivi par Christian Grangis ([[Front national (parti français)|Front national]]) avec 16,28 % des voix, Guérin de Longevialle ([[Divers droite]]) avec 9,30 % et François Jacquart ([[Front de gauche (France)|Front de gauche]]). Au second tour Pascal Terrasse arrive en tête avec 72,09 % des voix face à Christian Grangis. Le taux d'abstention au premier tour était de 35,21 % et de 37,32 % au second<ref>{{Lien web |url=http://www.lexpress.fr/resultats-elections/legislatives-2012-albon-d-ardeche-1ere-circonscription-07190_330795.html |titre=Résultats des législatives sur L'Express.fr }}.</ref>.

Lors du premier tour des [[élections législatives françaises de 2007]] à Albon-d'Ardèche, [[Pascal Terrasse]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]) arrive largement en tête avec 52,48 % des voix. Il est suivi par Rachel Cotta ([[Union pour un mouvement populaire|Union pour la majorité présidentielle]]) avec 22,77 % des voix et Christiane Bertheas ([[Front national (parti français)|Front national]]) avec 5,94 % des voix. Au deuxième tour Pascal Terrasse arrive de nouveau en tête avec 69,72 % des voix face à Rachel Cotta. L'abstention au premier tour était de 35,85 % et de 30,38 % au second<ref>{{Lien web |url=http://www.lexpress.fr/resultats-elections/legislatives-2007-albon-d-ardeche-1ere-circonscription-07190_293817.html |titre=Résultats des législatives sur L'Express.fr }}.</ref>.

Lors du premier tour des [[élections législatives françaises de 2002]] à Albon-d'Ardèche, Michel Valla ([[Union pour un mouvement populaire|Union pour la majorité présidentielle]]) arrive en tête avec 53,51 % des voix. Il est suivi par [[Pascal Terrasse]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]) avec 31,58 % des voix et Jean Joel Vanhove ([[Front national (parti français)|Front national]]) avec 7,89 % des voix. Au deuxième tour Michel Valla arrive une nouvelle fois en tête avec 59,09 % des voix face à Pascal Terrasse. L'abstention au premier tour était de 36,11 % et de 35,56 % au second<ref>{{Lien web |url=http://www.lexpress.fr/resultats-elections/legislatives-2002-albon-d-ardeche-1ere-circonscription-07190_256413.html |titre=Résultats des législatives sur L'Express.fr }}.</ref>.


==== Élections européennes ====
==== Élections européennes ====
Contrairement à la tendance nationale, lors des [[Élections européennes de 2014 en France|élections européennes de 2014]], les électeurs de la commune d'Albon-d'Ardèche votent en majorité pour la liste [[Europe Écologie Les Verts]] menée par [[Michèle Rivasi]] (comme lors des élections européennes de 2009) : elle obtient 27,78% des voix. On retrouve ensuite la liste [[Front national (parti français)|Front national]] menée par [[Jean-Marie Le Pen]] avec 26.39%, la liste [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] menée par [[Renaud Muselier]] avec 13,89%, la liste du [[Parti socialiste (France)|Parti Socialiste]] menée par [[Vincent Peillon]] avec 8,33%, la liste [[Union des démocrates et indépendants|UDI]] [[Mouvement démocrate (France)|MoDem]] menée par [[Sylvie Goulard]] avec également 8,33% et la liste du [[Front de gauche (France)|Front de Gauche]] menée par [[Marie-Christine Vergiat]] avec 6,94% des voix. Le taux de participation était de 51,02%<ref>{{Lien web |url=http://www.sudouest.fr/elections-europeennes/ |titre=Résultats des élections européennes |année=2014 |éditeur=SudOuest |site=http://www.sudouest.fr/ |consulté le=27/05/2014}}</ref>.
Lors des [[Élections européennes de 2024 en France|élections européennes de 2024]], une liste d'extrême-droite arrive en tête pour la première fois dans la commune : la liste [[Front national (parti français)|Rassemblement national]] menée par [[Jordan Bardella]] recueille 20,8 % des voix. Viennent ensuite la liste [[Place publique (parti politique)|Place Publique]]-[[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] avec 14,6 %, les listes du [[Parti communiste français]], de [[La France insoumise]] et de [[Renaissance (parti)|Renaissance]] — toutes les trois avec 10,4 %, la liste [[Reconquête (parti politique)|Reconquête]] avec 9,4 % et la liste [[Résistons]] avec 5,2 %. Les listes [[Les Écologistes]] (4,2 %), [[Les Patriotes (parti politique)|Les Patriotes]] (4,2 %), [[Parti animaliste]] (3,1 %), [[Lutte ouvrière]] (2,1 %), [[Les Républicains]] (2,1 %), [[Écologie au centre]] (1 %), [[Union populaire républicaine (2007)|Union populaire républicaine]] (1 %) et [[Yann Wehrling|Écologie positive]] (1 %) complètent les résultats. La participation est de 65,8 % dont 61,9 % de votes exprimés<ref>{{Lien web |url=https://www.resultats-elections.interieur.gouv.fr/europeennes2024/ensemble_geographique/84/07/07006/index.html|titre=Résultats de la commune de Albon d'Ardèche|année=2024 |site=resultats-elections.interieur.gouv.fr|consulté le=12/06/2024}}.</ref>.

Lors des [[Élections européennes de 2019 en France|élections européennes de 2019]], contrairement à la tendance nationale et comme lors des deux précédents scrutins européens, les électeurs albonnais votent majoritairement pour la liste [[Europe Écologie Les Verts|Europe Écologie]] qui remporte 23,6 % des suffrages exprimés. Arrivent ensuite les listes de l'[[Union des démocrates et indépendants]] et du [[Front national (parti français)|Rassemblement national]] ''ex-æquo'' avec 12,5 %, la liste [[La France insoumise|France insoumise]] avec 11,1 %, la liste de [[La République en marche]] avec 9,7 %, la liste [[Génération.s]] avec 8,3 %, la liste du [[Parti communiste français]] avec 6,9 %, la liste du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] avec 5,6 % et la liste de l'[[Union populaire républicaine (2007)|Union populaire républicaine]] avec 4,17 %. Les listes des [[Les Patriotes (parti politique)|Patriotes]], de [[Debout la France]], d'Urgence écologie et de La révolution est en marche obtiennent toutes 1,4 % des voix. La participation à cette élection était de 51 % avec 6,5 % de votes blancs et nuls<ref>{{Lien web |url=https://elections.interieur.gouv.fr/europeennes-2019/084/007/007006.html|titre=Résultats de la commune de Albon d'Ardèche|année=2019 |site=elections.interieur.gouv.fr|consulté le=27/05/2019}}.</ref>.

Lors des [[Élections européennes de 2014 en France|élections européennes de 2014]], les électeurs de la commune d'Albon-d'Ardèche votent en majorité pour la liste [[Europe Écologie Les Verts]] menée par [[Michèle Rivasi]] (comme lors des élections européennes de 2009) : elle obtient 27,78 % des voix. On retrouve ensuite la liste [[Front national (parti français)|Front national]] menée par [[Jean-Marie Le Pen]] avec 26,39 %, la liste [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] menée par [[Renaud Muselier]] avec 13,89 %, la liste du [[Parti socialiste (France)|Parti Socialiste]] menée par [[Vincent Peillon]] avec 8,33 %, la liste [[Union des démocrates et indépendants|UDI]] [[Mouvement démocrate (France)|MoDem]] menée par [[Sylvie Goulard]] avec également 8,33 % et la liste du [[Front de gauche (France)|Front de Gauche]] menée par [[Marie-Christine Vergiat]] avec 6,94 % des voix. Le taux de participation était de 51,02 %<ref>{{Lien web |url=http://www.sudouest.fr/elections-europeennes/ |titre=Résultats des élections européennes |année=2014 |éditeur=SudOuest |site=sudouest.fr |consulté le=27/05/2014|brisé le = 2023-10-25}}.</ref>.


Lors des [[Élections européennes de 2009 en France|élections européennes de 2009]] à Albon-d'Ardèche, la liste des [[Les Verts (France)|Verts]] menée par [[Michèle Rivasi]] arrive largement en tête avec 38,33 % des voix, soit près du double du score obtenu au niveau de la circonscription. Elle est suivie par les listes menées par [[Françoise Grossetête]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]) et par [[Vincent Peillon]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]) qui ont toutes les deux récoltées 18,33 % des suffrages. On retrouve ensuite la liste du [[Front national (parti français)|Front national]] menée par [[Jean-Marie Le Pen]] (10 % des voix), la liste du [[Mouvement démocrate (France)|MoDem]] menée par [[Jean-Luc Bennahmias]] (5 %) et la liste d’extrême gauche menée par Raoul Jennar (5 %). Le taux de participation était de 45,45 %<ref name="Résultats">{{Lien web |url=http://election-europeenne.linternaute.com/resultats/albon-d-ardeche/ville-07006#resultats-europeennes-2004-albon-d-ardeche |titre=Résultats des élections européennes |année= |éditeur= |site= |consulté le=}}</ref>.
Lors des [[Élections européennes de 2009 en France|élections européennes de 2009]] à Albon-d'Ardèche, la liste des [[Les Verts (France)|Verts]] menée par [[Michèle Rivasi]] arrive largement en tête avec 38,33 % des voix, soit près du double du score obtenu au niveau de la circonscription. Elle est suivie par les listes menées par [[Françoise Grossetête]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]) et par [[Vincent Peillon]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]) qui ont toutes les deux récoltées 18,33 % des suffrages. On retrouve ensuite la liste du [[Front national (parti français)|Front national]] menée par [[Jean-Marie Le Pen]] (10 % des voix), la liste du [[Mouvement démocrate (France)|MoDem]] menée par [[Jean-Luc Bennahmias]] (5 %) et la liste d’extrême gauche menée par Raoul Jennar (5 %). Le taux de participation était de 45,45 %<ref name="Résultats">{{Lien web |url=http://election-europeenne.linternaute.com/resultats/albon-d-ardeche/ville-07006#resultats-europeennes-2004-albon-d-ardeche |titre=Résultats des élections européennes }}.</ref>.


Lors des [[Élections européennes de 2004 en France|élections européennes de 2004]] à Albon-d'Ardèche, la liste du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] menée par [[Michel Rocard]] arrive en tête avec 34,29 % des voix. Elle est suivie par les listes du [[Front national (parti français)|Front national]] menée par [[Jean-Marie Le Pen]] (20 % des voix), de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] menée par [[Françoise Grossetête]] (14,29 %), de l'[[Union pour la démocratie française|UDF]] menée par [[Thierry Cornillet]] (7,14 %) et des [[Les Verts (France)|Verts]] menée par [[Jean-Luc Bennahmias]] (7,14 %). Le taux de participation était seulement de 41,67 %<ref name="Résultats" />.
Lors des [[Élections européennes de 2004 en France|élections européennes de 2004]] à Albon-d'Ardèche, la liste du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] menée par [[Michel Rocard]] arrive en tête avec 34,29 % des voix. Elle est suivie par les listes du [[Front national (parti français)|Front national]] menée par [[Jean-Marie Le Pen]] (20 % des voix), de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] menée par [[Françoise Grossetête]] (14,29 %), de l'[[Union pour la démocratie française|UDF]] menée par [[Thierry Cornillet]] (7,14 %) et des [[Les Verts (France)|Verts]] menée par [[Jean-Luc Bennahmias]] (7,14 %). Le taux de participation était seulement de 41,67 %<ref name="Résultats" />.

==== Élections régionales ====
Lors du premier tour des [[Élections régionales françaises de 2021|élections régionales de 2021]] à Albon-d'Ardèche, 42 % des électeurs sont allés voter et 38,7 % se sont exprimés. La liste [[Les Républicains]] de [[Laurent Wauquiez]] arrive en tête avec 36,2 % des bulletins, suivi par la liste [[Parti socialiste (France)|socialiste]] de [[Najat Vallaud-Belkacem]] avec 27,6 % et la liste [[Écologie politique en France|écologiste]] de Fabienne Grébert avec 15,5 %. Arrivent ensuite les listes [[Parti communiste français|communiste]] de [[Cécile Cukierman]] et du [[Rassemblement national]] d'[[Andréa Kotarac]] avec 6,9 %, la liste de la [[La République en marche|majorité présidentielle]] de [[Bruno Bonnell]] avec 5,2 % et la liste [[Lutte ouvrière]] de Chantal Gomez avec 1,7 %. Au second tour, Fabienne Grébert obtient 43,7 %, Laurent Wauquiez 39,4 % et Andréa Kotarac 16,9 %. Le taux de participation était alors de 48,7 % avec 47,3 % d'exprimés<ref>{{Lien web |url=https://elections.interieur.gouv.fr/regionales-2021/84/8407/840707006.html |titre=Résultats des élections régionales de 2021 sur le site du gouvernement français |consulté le=29/06/2021}}.</ref>.

Lors du premier tour des [[Élections régionales françaises de 2015|élections régionales de 2015]] à Albon-d'Ardèche, la liste menée par [[Jean-Jack Queyranne]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] et alliés) arrive en tête avec 28 % des voix exprimées. On retrouve ensuite les listes de Jean-Charles Kohlhass ([[Europe Écologie Les Verts]] et alliés) et de [[Laurent Wauquiez]] ([[Les Républicains (parti français)|Les Républicains]] et alliés) avec 21,3 %, puis celle de Christophe Boudot ([[Front national (parti français)|Front national]]) avec 20 %, celle de [[Cécile Cukierman]] ([[Parti communiste français]] et alliés) avec 5,3 %, celle de Chantal Gomez ([[Lutte ouvrière]]) avec 2,7 % et celle de Gerbert Rambaud ([[Debout la France]]) avec 1,3 %. La participation lors du premier tour était de 54,7 %. Au second tour, Jean-Jack Queyranne arrive très largement en tête avec 63,8 % des voix de la commune. Laurent Wauquiez obtient 24,4 % des suffrages et Christophe Boudot, 12,8 %. La participation était de 65,5 %<ref>{{Lien web |url=http://elections.interieur.gouv.fr,/regionales-2015/84/8407/8407006.html |titre=Résultats des élections régionales de 2015 sur le site du gouvernement français |consulté le=06/12/2015}}.</ref>.

Lors du premier tour des [[Élections régionales françaises de 2010|élections régionales de 2010]] à Albon-d'Ardèche, la liste menée par [[Philippe Meirieu]] ([[Europe Écologie]] et alliés) arrive en tête avec 29,4 % des voix exprimées. On retrouve ensuite les listes de [[Jean-Jack Queyranne]] ([[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] et alliés) et de [[Françoise Grossetête]] ([[Comité de liaison de la majorité présidentielle|Majorité présidentielle]]) avec 17,7 %, puis celles de [[Bruno Gollnisch]] ([[Front national (parti français)|Front national]]) et d'Élisa Martin ([[Front de gauche (France)|Front de gauche]] et alliés) avec 13,2 %. La liste du [[Mouvement démocrate (France)|MoDem]] menée par [[Azouz Begag]] obtient 5,9 % et les listes du [[Nouveau Parti anticapitaliste]] (menée par Myriam Combet) et de [[Lutte ouvrière]] (menée par [[Nathalie Arthaud]]) obtiennent 1,5 %. La participation lors du premier tour était de 52,9 %. Au second tour, la liste menée par Jean-Jack Queyranne arrive très largement en tête avec 57 % des voix devant les listes de Françoise Grossetête (29,1 %) et de Bruno Gollnisch (13,9 %). La participation au second tour était de 60 %<ref>{{Lien web |url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Regionales/elecresult__regionales_2010/%28path%29/regionales_2010/082/007/007006.html |titre=Résultats des élections régionales de 2010 sur le site du gouvernement français |consulté le=06/12/2015}}.</ref>.

Lors du premier tour des [[Élections régionales françaises de 2004|élections régionales de 2004]] à Albon-d'Ardèche, la liste menée par [[Jean-Jack Queyranne]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]-[[Parti communiste français|PCF]]-[[Parti radical de gauche|PRG]]) arrive en tête avec 37,5 % des voix exprimées. Suivent ensuite les listes de l'[[Union pour la démocratie française|UDF]]-[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] menée par [[Anne-Marie Comparini]] (31,7 %), du [[Front national (parti français)|Front national]] menée par [[Bruno Gollnisch]] (31,7 %), des [[Les Verts (France)|Verts]] menée par Gérard Leras (8,7 %), du rassemblement [[Ligue communiste révolutionnaire|LCR]]-[[Lutte ouvrière|LO]] menée par [[Roseline Vachetta]] (6,7 %) et celle du [[Mouvement national républicain|MNR]] menée par Norbert Chetail (3,9 %). La participation au premier tour était de 62,8 %. Au second tour, la liste menée par Jean-Jack Queyranne arrive très largement en tête avec 55 % des voix devant les listes d'Anne-Marie Comparini (31,7 %) et de Bruno Gollnisch (13 %). La participation au second tour était de 74,9 % (contre 65,7 % au niveau national)<ref>{{Lien web |url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Regionales/elecresult__regionales_2004/%28path%29/regionales_2004/082/007/007006.html |titre=Résultats des élections régionales de 2004 sur le site du gouvernement français |consulté le=06/12/2015}}.</ref>.

==== Élections cantonales et départementales ====
Lors du premier tour des [[élections départementales de 2021 dans l'Ardèche|élections départementales de 2021]], le taux de participation à Albon-d'Ardèche est de 42 % avec 38,7 % des électeurs qui s'expriment. La liste [[divers gauche]] de Laëtitia Serre et Michel Villemagne arrive en tête avec 44,8 % des voix. La liste [[divers droite]] de Jacques Chabal et Aline Dubouis obtient 41,2 % des voix et la liste [[Parti communiste français|communiste]] de Chantal Battain et Pierre Tribout obtient 13,8 %. Au deuxième tour, avec une participation de 50 %, c'est la liste de droite qui arrive en tête avec 56,8 % des voix<ref>{{Lien web |url=https://elections.interieur.gouv.fr/departementales-2021/007/0070706006.html |titre=Résultats des élections départemental de 2021 sur le site du gouvernement français |consulté le=29/06/2021}}.</ref>.

Lors du premier tour des [[élections départementales de 2015 dans l'Ardèche|élections départementales de 2015]], les électeurs se sont légèrement moins mobilisés qu'au niveau du canton (54,9 % de participation contre 59,2 % au niveau cantonal). Dans la commune, le binôme de l'[[Union de la gauche]] (Laëtitia Serre et Maurice Weiss) est très largement sollicité avec 53,42 % des voix, le binôme de l'« Union de la droite » (Jacques Chabal et Sabine Loulier) obtient 26,03 % et le binôme du [[Front national (parti français)|Front national]] 20,55 % (le taux de votes blancs s'élevait à 7,59 %)<ref>{{Lien web |url=https://www.francetvinfo.fr/elections/resultats/ardeche_07/albon-d-ardeche_07190 |titre=Résultats des élections départementales à Albon-d'Ardèche|consulté le=23/03/2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.lemonde.fr/rhone-alpes/ardeche,07/canton-le-cheylard,0706/ |titre=Résultats des élections départementales dans le Canton du Cheylard |consulté le=23/03/2015}}.</ref>. Au second tour l'Union de la gauche réalise un score encore plus important (67,09 %) face à l'Union de la droite (32,91 %). Le taux de participation a été plus élevé qu'au premier tour avec une mobilisation de 57,64 % des électeurs de la commune. Le pourcentage de votes blancs lors de ce second tour est de 4,82 %<ref>{{Lien web |url=https://www.francetvinfo.fr/elections/resultats/ardeche_07/albon-d-ardeche_07190 |titre=Résultats des élections départementales dans le Canton du Cheylard |consulté le=30/03/2015}}.</ref>. Ce sont les premières élections pour Albon-d'Ardèche en tant que commune du [[canton du Cheylard]] (à la suite du [[Redécoupage cantonal de 2014 en France|redécoupage cantonal de 2014]]).

Lors du premier tour des [[Élections cantonales françaises de 2011|élections cantonales de 2011]], le taux de participation des électeurs de la commune s'élevait à 56,12 %. Lors du premier tours, la candidate du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]], Laëtitia Serre, arrive largement en tête avec 52,7 % des voix, devançant la candidate du [[Front national (parti français)|Front national]], qui obtient 25,68 %, le candidat [[Divers gauche]] qui obtient 17,57 % et la candidate d'[[Europe Écologie Les Verts]] qui obtient 8,71 %. Le taux de votes blancs et nuls était de 5,13 %<ref>{{Lien web |url=https://www.francetvinfo.fr/elections/resultats/ardeche_07/albon-d-ardeche_07190#type=departmental&year=2011 |titre=Résultats des élections cantonales |consulté le=23/03/2015}}.</ref>.


==== Élections municipales ====
==== Élections municipales ====
Aux [[Élections municipales de 2014 en Ardèche|élections municipales de 2014]], les onze candidats (dont Frédéric Picard, maire sortant) sont élus dès le premier tour, le taux d'abstentions était de 32,65 %<ref>
Aux [[élections municipales de 2014 dans l'Ardèche|élections municipales de 2014]], les onze candidats (dont Frédéric Picard, maire sortant) sont élus dès le premier tour, le taux d'abstention était de 32,65 %<ref>{{Lien web |url=http://elections.interieur.gouv.fr/MN2014/007/007006.html |titre=Résultats de l'élection municipales 2014 à Albon-d'Ardèche |site=Ministère de l'Intérieur |consulté le=23 mai 2014}}.</ref>.

{{Lien web
Aux [[élections municipales de 2020 dans l'Ardèche|élections municipales de 2020]], ce sont trois listes pour un total de 18 candidats qui s'affrontent. Dix des onze candidats ont été élus au premier tour avec un taux d'abstention de 23,18 %. Alain Baconnier, élu au second tour avec une abstention de 31,58 %, est nommé maire par le conseil municipal le 2 juillet 2020<ref>{{Lien web |url=https://elections.interieur.gouv.fr/municipales-2020/007/007006.html |titre=Résultats de l'élection municipales 2020 à Albon-d'Ardèche|site=Ministère de l'Intérieur |consulté le=14 juillet 2020}}.</ref>.
|url=http://elections.interieur.gouv.fr/MN2014/007/007006.html
|titre=Résultats de l'élection municipales 2014
|site=le site du ministère de l'Intérieur
|consulté le=23 mai 2014
}}.</ref>.


=== Administration municipale ===
=== Administration municipale ===
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=== Liste des maires ===
=== Liste des maires ===
Lors de la création de la commune en [[1912]] une délégation spéciale, formée d'Auguste Giraud, d'Émile de Grenier-Latour et d'Élie Seauve, est nommée pour organiser les premières élections municipales.
Lors de la création de la commune en [[1912]] une délégation spéciale formée de trois personnes (Auguste Giraud, Émile de Grenier de Latour et Élie Seauve) est nommée pour organiser les premières élections municipales. Le premier maire alors élu est Auguste Giraud.


Jusqu'en [[1975]], un adjoint spécial était nommé par le conseil municipal pour le hameau de Féouzet, situé à l’écart du village.
Jusqu'en [[1975]], un adjoint spécial était nommé par le conseil municipal pour le hameau de Féouzet, situé à l’écart du village. Le premier de ces adjoints spéciaux fut Émile de Grenier de Latour.


{{ÉluDébut|Titre=Liste complète des maires successifs<ref name="arch" /> (mai 2014)}}
{{ÉluDébut|Titre=Liste complète des maires successifs<ref name="arch" />}}
{{Élu|Début=19 mai 1912 |Fin=7 décembre 1919 |Identité= Auguste Giraud |Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début=19 mai 1912 |Fin=7 décembre 1919 |Identité= Auguste Giraud |Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début=7 décembre 1919 |Fin=7 octobre 1923 |Identité=Élie Seauve |Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début=7 décembre 1919 |Fin=7 octobre 1923 |Identité=Élie Seauve |Parti=|Qualité=}}
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{{Élu|Début=3 août 1975 |Fin=13 mars 1983 |Identité=Fernand Flandrin|Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début=3 août 1975 |Fin=13 mars 1983 |Identité=Fernand Flandrin|Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début=13 mars 1983 |Fin=17 mars 1989 |Identité=Louis Lextrait|Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début=13 mars 1983 |Fin=17 mars 1989 |Identité=Louis Lextrait|Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début=17 mars 1989 |Fin=21 janvier 1995 |Identité=Jean-Louis Chirouze|Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début=17 mars 1989 |Fin=21 janvier 1995<br /><small>(démission)</small> |Identité=Jean-Louis Chirouze|Parti=[[Rassemblement pour la République|RPR]]|Qualité=Chef d'entreprise<br />Conseiller général<br />Conseiller régional}}
{{Élu|Début=21 janvier 1995 |Fin=19 juin 1995 |Identité=Henri Lextrait|Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début=21 janvier 1995 |Fin=19 juin 1995 |Identité=Henri Lextrait|Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début=19 juin 1995 |Fin=14 février 1997 |Identité=Pierre Dumas|Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début=19 juin 1995 |Fin=14 février 1997 |Identité=Pierre Dumas|Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début=14 février 1997 |Fin=25 novembre 2000 |Identité=René Blache|Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début=14 février 1997 |Fin=25 novembre 2000 |Identité=René Blache|Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début=25 novembre 2000 |Fin=25 mars 2001 |Identité=Gisèle Nury|Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début=25 novembre 2000 |Fin=25 mars 2001 |Identité=Gisèle Nury|Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début =25 mars 2001 |Fin=4 mai 2010<br /><small>(démission)<ref>{{Lien web |url=http://www.ledauphine.com/ardeche/2010/04/18/a-albon-et-saint-julien-du-gua-le-25-avril |titre=Élections municipales à Albon et Saint-Julien-du-Gua le 25 avril ! |date=18 avril 2010 |site=le site du quotidien [[Le Dauphiné]] |consulté le=28 décembre 2014}}.</ref></small>|Identité= Michel Filippi|Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]] courant [[Nouveau Parti socialiste (France)|NPS]]<ref>''2007 : devoir de victoire, s’engager pour peser'', motion du courant [[Nouveau Parti socialiste (France)|Nouveau Parti socialiste]] : Michel Filippi signataire, {{lire en ligne|lien=http://storage.canalblog.com/82/44/16445/7127944.doc}}.</ref>|Qualité=}}
{{Élu|Début =25 mars 2001 |Fin=4 mai 2010 |Identité= Michel Filippi|Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]]|Qualité=}}
{{Élu|Début=4 mai 2010|Fin=2 juillet 2020|Identité=Frédéric Picard |Parti=[[Sans étiquette|SE]]|Qualité=Employé}}
{{Élu actuel|Début= 4 mai 2010|Date à jour=24 avril 2014<ref>''Liste des maires du département de l'Ardèche'' sur le site de la préfecture de l'Ardèche, {{nobr|24 avril 2014}}, {{lire en ligne|lien=http://www.ardeche.gouv.fr/IMG/pdf/Liste_des_maires_Version_du_24_04_2014_cle5e49e1.pdf}}</ref>|Identité= Frédéric Picard |Parti=|Qualité=}}
{{Élu actuel|Début= 2 juillet 2020|Date à jour=|Identité= Alain Baconnier |Parti=|Qualité=}}
{{ÉluFin}}
{{ÉluFin}}


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Depuis les années 2000, la capacité d'autofinancement{{note|La « capacité d'autofinancement » (CAF) est l’excédent dégagé en fonctionnement. Cet excédent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune<ref>''Mémento financier et fiscal du maire'', ministère du Budget, avril 2008, {{p.|34}}, {{lire en ligne|lien=http://www.collectivites-locales.gouv.fr/files/files/memento.pdf}}.</ref>.|group="Note"}} reste largement inférieure à la moyenne de la strate (communes de moins de {{nombre|250|habitants}} appartenant à un groupement fiscalisé (4 taxes)), voire négative<ref name="ALIZE">
Depuis les années 2000, la capacité d'autofinancement{{note|La « capacité d'autofinancement » (CAF) est l’excédent dégagé en fonctionnement. Cet excédent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune<ref>''Mémento financier et fiscal du maire'', ministère du Budget, avril 2008, {{p.|34}}, {{lire en ligne|lien=http://www.collectivites-locales.gouv.fr/files/files/memento.pdf}}.</ref>.|group="Note"}} reste largement inférieure à la moyenne de la strate (communes de moins de {{nombre|250|habitants}} appartenant à un groupement fiscalisé (4 taxes)), voire négative<ref name="ALIZE">
{{Lien web
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|url=http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?icom=006&dep=007&type=BPS&param=0&exercice=2012
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| Albon-d'Ardèche || 21,91 || 21,48 || 19,33 || 18,41
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}}.</ref>.
}}.</ref>.


La municipalité est aussi adhérente au [[Syndicat Mixte des Inforoutes de l'Ardèche]] depuis le {{nobr|30 novembre 1997}} par l'intermédiaire de la communauté de communes des Châtaigniers<ref>
La municipalité est aussi adhérente au [[Syndicat mixte des inforoutes de l'Ardèche]] depuis le {{nobr|30 novembre 1997}}<ref>
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|url=http://page1.e-ardeche.fr/07006/page1.html
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=== Politique environnementale ===
=== Politique environnementale ===
En [[2011]], Albon-d'Ardèche a été l'une des premières communes à éteindre l'éclairage public à partir de 23h30 en hiver et de 1h en été. Depuis, de nombreuses communes font de même<ref>
En [[2011]], Albon-d'Ardèche a été l'une des premières communes à éteindre l'éclairage public à partir de 23 h 30 en hiver et de 1 h en été<ref>
{{Lien web |url=http://www.ledauphine.com/ardeche/2011/12/29/juin-l-eclairage-public-s-eteint-a-albon|titre=L'éclairage public s'éteint à Albon|année=29 décembre 2011
{{Lien web
|site=le site du quotidien [[Le Dauphiné libéré]]|consulté le=23 mai 2014}}.</ref>. En [[2017]], la commune obtient 2 étoiles au label [[Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes#Label Villes et villages étoilés|Villes et villages étoilés]] de l'[[Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes]] pour son engagement face à la [[pollution lumineuse]]<ref>
|url=http://www.ledauphine.com/ardeche/2011/12/29/juin-l-eclairage-public-s-eteint-a-albon
{{Lien web |url=https://www.anpcen.fr/docs/20180319183014_3y2r1f_doc225.pdf|titre=374 communes françaises labellisées par l'ANPCEN « Villes et Villages Étoilés » dans 72 départements !|site=ANPCEN|consulté le=13 septembre 2018}}.</ref>. À la suite des [[élections municipales de 2020]], le nouveau conseil municipal décide de mettre fin à cette politique environnementale.
|titre=L'éclairage public s'éteint à Albon

|année=29 décembre 2011
Depuis [[2016]], la mairie s'engage à ne plus utiliser de [[pesticide]]s (débroussaillant et insecticide) dans les espaces publics. Ce choix s'inscrit dans la démarche « Objectif zéro pesticide dans nos villes et villages »<ref>Bulletin municipal d'Albon-d'Ardèche, juin 2017, p. 11</ref>.
|site=le site du quotidien [[Le Dauphiné Libéré]]
|consulté le=23 mai 2014
}}.</ref>.


=== Jumelages ===
=== Jumelages ===
Au 23 mai 2014, Albon-d'Ardèche n'est [[Jumelage|jumelée]] avec aucune commune<ref>
Au {{date-|23 mai 2014}}, Albon-d'Ardèche n'est [[Jumelage|jumelée]] avec aucune commune<ref>
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|site=le site habitants.fr de David Malescourt
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|consulté le=8 mai 2014
|consulté le=8 mai 2014
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{{Population de France/section}}


==== Pyramide des âges ====
==== Pyramide des âges ====
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (41,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (26,8 %).
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à {{nobr|30 ans}} s'élève à 24,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à {{nobr|60 ans}} est de 32,1 % la même année, alors qu'il est de 32,8 % au niveau départemental.
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (54,4 % contre 48,7 % au niveau national et 49,1 % au niveau départemental).


En 2021, la commune comptait {{nobr|89 hommes}} pour {{nobr|69 femmes}}, soit un taux de 56,33 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,78 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en [[2008]], la suivante :

* 54,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 16,3 %, 15 à 29 ans = 8,1 %, 30 à 44 ans = 17,4 %, 45 à 59 ans = 26,7 %, plus de 60 ans = 31,4 %) ;
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
* 45,6 % de femmes (0 à 14 ans = 9,7 %, 15 à 29 ans = 11,1 %, 30 à 44 ans = 15,3 %, 45 à 59 ans = 11,1 %, plus de 60 ans = 52,8 %).

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=== Enseignement et niveau d'étude ===
=== Enseignement et niveau d'étude ===
Administrativement, Albon-d'Ardèche fait partie de l'[[Académie de Grenoble]]. La commune ne possède qu'une [[école maternelle]] avec une cantine, l'[[école élémentaire]] se trouvant dans le village voisin de [[Marcols-les-Eaux]]. Le collège le plus proche est à [[Saint-Sauveur-de-Montagut]] à 19 kilomètres et le lycée le plus proche est celui du [[Le Cheylard|Cheylard]] à 26 kilomètres (43 avec les transports scolaires).
Administrativement, Albon-d'Ardèche fait partie de l'[[Académie de Grenoble]]. La commune ne possède qu'une [[école maternelle]] avec une cantine, l'[[école élémentaire]] se trouvant dans le village voisin de [[Marcols-les-Eaux]]. Le collège le plus proche est à [[Saint-Sauveur-de-Montagut]] à {{unité|19|kilomètres}} et le lycée le plus proche est celui du [[Le Cheylard|Cheylard]] à {{unité|26|kilomètres}} (43 avec les transports scolaires).


En [[2010]], plus d'un cinquième de la population de la commune ne possède aucun diplôme et seulement 31,1 % ont un diplôme de niveau baccalauréat<ref>{{Lien web |url=http://www.linternaute.com/ville/albon-d-ardeche/ville-07006/csp-diplomes |titre=Niveau de diplôme à Albon-d'Ardèche |année= |éditeur= |site= |consulté le=}}</ref>. Ce faible taux s'explique par la part importante des séniors dans la population de la commune, par les difficultés d'accéder à l'éducation en milieu rural jusque dans les années 1960 et par le grand nombre d'exploitations agricoles se transmettant de génération en génération.
En [[2010]], plus d'un cinquième de la population de la commune ne possède aucun diplôme et seulement 31,1 % ont un diplôme de niveau baccalauréat<ref>{{Lien web |url=https://www.linternaute.com/ville/albon-d-ardeche/ville-07006/csp-diplomes |titre=Niveau de diplôme à Albon-d'Ardèche }}.</ref>. Ce faible taux s'explique par la part importante des séniors dans la population de la commune, par les difficultés d'accéder à l'éducation en milieu rural jusque dans les années 1960 et par le grand nombre d'exploitations agricoles se transmettant de génération en génération.


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! style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | [[Diplôme national du brevet|Brevet des collège]]
! style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | [[Diplôme national du brevet|Brevet des collège]]
! style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | [[Certificat d'aptitude professionnelle|CAP]] / [[Brevet d'études professionnelles|BEP]]
! style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | [[Certificat d'aptitude professionnelle|CAP]] / [[Brevet d'études professionnelles|BEP]]
! style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | [[Baccalauréat]] / [[Brevet professionnel|BP]]
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! style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Diplôme de l'[[enseignement supérieur]]
! style="background: #DDFFDD; color:#000000;" | Diplôme de l'[[enseignement supérieur]]
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| colspan="7" style="text-align:center;font-size:85%;"|Sources des données : <small>[[L'Internaute]] d'après l'[[Insee]]</small><ref name="linternaute csp">{{Lien web |url=http://www.linternaute.com/ville/albon-d-ardeche/ville-07006/csp-diplomes |titre=Le niveau de diplôme et les CSP à Albon-d'Ardèche (07190)|consulté le=02/05/2014}}</ref>
| colspan="7" style="text-align:center;font-size:85%;"|Sources des données : <small>[[L'Internaute]] d'après l'[[Insee]]</small><ref name="linternaute csp">{{Lien web |url=https://www.linternaute.com/ville/albon-d-ardeche/ville-07006/csp-diplomes |titre=Le niveau de diplôme et les CSP à Albon-d'Ardèche (07190)|consulté le=02/05/2014}}.</ref>
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=== Manifestations culturelles et festivités ===
=== Manifestations culturelles et festivités ===
La vie du village est rythmée par plusieurs fêtes populaires tout au long de l'année.
La vie du village est rythmée par plusieurs fêtes populaires tout au long de l'année (fête du temple, de l'école, kermesse, compétitions sportives, [[Fête de la Saint-Jean|feu de la Saint-Jean]]...).


Depuis la saison 2003/2004, la [[Comédie de Valence|Comédie Itinérante de Valence]] présente régulièrement des pièces de théâtre classiques ou contemporaines sur une scène improvisée dans la salle municipale de Mournet.
Depuis la saison 2003/2004, la [[Comédie de Valence|Comédie Itinérante de Valence]] présente régulièrement des pièces de théâtre classiques ou contemporaines sur une scène improvisée dans la salle municipale de Mournet.
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=== Sports ===
=== Sports ===
Le village possède un boulodrome municipal : le Boulodrome Maurice Vergnes ainsi qu'un club sportif de [[Sport boule]] : l'Union Bouliste Albonaise (U.B.A.).
Le village possède un boulodrome municipal : le Boulodrome Maurice-Vergnes ainsi qu'un club sportif de [[Sport boule]] : l'Union Bouliste Albonaise (U.B.A.).


La commune d'Albon-d'Ardèche est traversée par de nombreux sentiers de [[Randonnée pédestre|randonnée]] comme la boucle René Sautel qui relie le village d'Albon au hameau de Serrepuy.
La commune d'Albon-d'Ardèche est traversée par de nombreux sentiers de [[Randonnée pédestre|randonnée]] comme la boucle René Sautel qui relie le village d'Albon au hameau de Serrepuy.
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=== Cultes ===
=== Cultes ===
[[Fichier:Le temple d'Albon-d'Ardèche.JPG|vignette|droite|Le temple d'Albon.]]
[[Fichier:Le temple d'Albon-d'Ardèche.JPG|vignette|droite|Le temple d'Albon.]]
Albon-d'Ardèche se situe dans le [[Vivarais]], une province historiquement protestante, et possède un seul lieu de culte : un [[Protestantisme|temple protestant]] au cœur du village. Cependant, la commune voisine de [[Marcols-les-Eaux]] à majorité [[Catholicisme|catholique]] possède une église.
Albon-d'Ardèche se situe dans le [[Vivarais]], une province historiquement protestante, et possède un seul lieu de culte : un [[Protestantisme|temple protestant]] au cœur du village. Cependant, la commune voisine de [[Marcols-les-Eaux]] à majorité [[Catholicisme|catholique]] possède une église<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Alain Amsellem|titre=Des croix et des calvaires en Boutières - Deuxième partie|périodique=Les Boutières en histoire|numéro=6|année=2013|pages=|isbn=978-2-919-762-231}}</ref>.


Un premier temple avait été construit dans le hameau de Serrepuy, ses pierres auraient été réutilisées pour construire le temple actuel dans le village d'Albon. Treize pasteurs se sont succédé entre [[1867]] et [[1956]] à Albon<ref>
Un premier temple avait été construit dans le hameau de Serrepuy, ses pierres auraient été réutilisées pour construire le temple actuel dans le village d'Albon. Treize pasteurs se sont succédé entre [[1867]] et [[1956]] à Albon<ref>
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|site=Les temples protestants de France
|site=Les temples protestants de France
|consulté le=31 mai 2014
|consulté le=31 mai 2014
}}.</ref>. La fréquentation du temple étant en constante diminution, il n'y a plus de pasteur dans la commune à partir de 1956, les [[Culte protestant|culte]]s sont alors assurés jusqu'en [[1980]] par les pasteurs de [[Gluiras]]. Après cette date les cultes dans la commune deviennent plus rares et se partagent avec les communes alentours à tour de rôle.
}}.</ref>. La fréquentation du temple étant en constante diminution, il n'y a plus de pasteur dans la commune à partir de 1956, les [[Culte protestant|culte]]s sont alors assurés jusqu'en [[1980]] par les pasteurs de [[Gluiras]]. Après cette date les cultes dans la commune deviennent plus rares et se partagent avec les communes alentour à tour de rôle.


C'est aussi sur un mur de la cour du temple que se trouve le [[monument aux morts]] de la [[Première Guerre mondiale]].
C'est aussi sur un mur de la cour du temple que se trouve le [[monument aux morts]] de la [[Première Guerre mondiale]].
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}}.</ref>.
}}.</ref>.


En 2009, 69,3 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="I">''REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux''.</ref>.
En 2009, 69,3 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="i">''REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux''.</ref>.


=== Emploi ===
=== Emploi ===
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à {{nombre|83|personnes}}, parmi lesquelles on comptait 67,9 % d'actifs dont 59,5 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs<ref group="I">''EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité''.</ref>. On comptait {{nombre|46|emplois}} dans la zone d'emploi, contre 41 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 50, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'[[Insee]].</ref> est de 92,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre presque un emploi par habitant actif<ref group="I">''EMP T5 - Emploi et activité''.</ref>.
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à {{nombre|83|personnes}}, parmi lesquelles on comptait 67,9 % d'actifs dont 59,5 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs<ref group="i">''EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité''.</ref>. On comptait {{nombre|46|emplois}} dans la zone d'emploi, contre 41 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 50, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'[[Insee]].</ref> est de 92,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre presque un emploi par habitant actif<ref group="i">''EMP T5 - Emploi et activité''.</ref>.


=== Entreprises et commerces ===
=== Entreprises et commerces ===
Au 31 décembre 2010, Albon-d'Ardèche comptait {{nombre|23|établissements}} : 9 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 4 dans l'industrie, 3 dans la construction, 4 dans le commerce-transports-services divers et 3 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="I" name="CEN T1">''CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010''.</ref>.
Au {{date-|31 décembre 2010}}, Albon-d'Ardèche comptait {{nombre|23|établissements}} : 9 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 4 dans l'industrie, 3 dans la construction, 4 dans le commerce-transports-services divers et 3 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="i" name="CEN T1">''CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010''.</ref>.


En 2011, {{nombre|2|entreprises}} ont été créées à Albon-d'Ardèche<ref group="I">''DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011''.</ref>.
En 2011, {{nombre|2|entreprises}} ont été créées à Albon-d'Ardèche<ref group="i">''DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011''.</ref>.


Depuis la fermeture des moulinages de la commune, l'économie repose essentiellement sur le [[Tourisme en Ardèche|tourisme]] et sur le commerce de produits régionaux. Les principaux employeurs sont les [[maison de retraite|maisons de retraite]] de Marcols-les-Eaux, de [[Saint-Pierreville]] et de [[Saint-Sauveur-de-Montagut]].
Depuis la fermeture des moulinages de la commune, l'économie repose essentiellement sur le [[tourisme dans l'Ardèche|tourisme]] et sur le commerce de produits régionaux. Les principaux employeurs sont les [[maison de retraite|maisons de retraite]] de Marcols-les-Eaux, de [[Saint-Pierreville]] et de [[Saint-Sauveur-de-Montagut]].


== Culture locale et patrimoine ==
== Culture locale et patrimoine ==
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{{Article connexe|Parc naturel régional des Monts d'Ardèche}}
{{Article connexe|Parc naturel régional des Monts d'Ardèche}}
[[Fichier:Le Serre de Champ Maux (Est).JPG|vignette|Serre de Champ Maux, classé en [[ZNIEFF]] de type I.]]
[[Fichier:Le Serre de Champ Maux (Est).JPG|vignette|Serre de Champ Maux, classé en [[ZNIEFF]] de type I.]]
La commune d'Albon-d'Ardèche se trouve dans une zone propice à la [[protection de la nature]] avec une [[densité de population]] restreinte et une très faible [[urbanisation]]. Le territoire communal bénéficie d'une [[biodiversité]] relativement importante, notamment animale avec dix-neuf [[taxon]]s différent recensés par l'[[Inventaire national du patrimoine naturel]] (en janvier 2014). La diversité des espèces animales et végétales présentes s'explique aussi par la diversité des paysages de la commune (qui comprend l'[[étage collinéen]] et l'[[étage montagnard]]) et par son réseau hydrographique. Le territoire communal se trouve intégralement dans le [[parc naturel régional des Monts d'Ardèche]] (dans l'espace naturel remarquable « Vallées de la Glueyre et de la Veyruègne »).
La commune d'Albon-d'Ardèche se trouve dans une zone propice à la [[protection de la nature]] avec une [[densité de population]] restreinte et une très faible [[urbanisation]]. Le territoire communal bénéficie d'une [[biodiversité]] importante avec 824 espèces animales et végétales recensées dans l'[[Inventaire national du patrimoine naturel]] dont 87 protégées (en {{date-|août 2024}})<ref name="INPN">{{lien web |auteur1=Museum national d'Histoire naturelle |titre=Liste des espèces recensées |url=https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/07006/tab/especes |site=mnhn.fr |consulté le=15 août 2024}}.</ref>. Cette diversité s'explique également par la diversité des paysages de la commune (qui comprend l'[[étage collinéen]] et l'[[étage montagnard]]) et par son réseau hydrographique. Le territoire communal se trouve intégralement dans le [[parc naturel régional des Monts d'Ardèche]] (dans l'espace naturel remarquable « Vallées de la Glueyre et de la Veyruègne »).


La commune se trouve également dans trois [[zones naturelles d'intérêt écologique faunistique et floristique]] (ZNIEFF) continentales de deuxième génération différentes : la zone « Serre de Champ Maux » (type I) centrée sur le territoire communal, la zone « Vallées de la Glueyre et de la Veyruègne » (type I), plus large et qui concerne également huit autres communes, et la zone « Bassin de l'[[Eyrieux]] » (type II), beaucoup plus vaste qui couvre 6 % du département. Seule la première zone est réellement révélatrice de la situation dans la commune, les deux autres couvrant des zones plus larges, certaines espèces qui y sont listées ne sont peut-être pas présentes à Albon<ref name="rch4NA">Fiche de la ZNIEFF 07050003, Serre de Champs Maux, id : 820031006, Beed(Gaillarde.)&Frapna(Ladeta.)&PNR(Planaf.), 11 décembre 2013</ref>{{,}}<ref name="XzC_f4">Fiche de la ZNIEFF 07060002, Vallées de la Glueyre et de la Veyruègne, id : 820031037, Beed(Gaillarde.)&Cren(Frappa F.), 11 décembre 2013</ref>{{,}}<ref name="MosimAQ" />.
La commune se trouve également dans trois [[zones naturelles d'intérêt écologique faunistique et floristique]] (ZNIEFF) continentales de deuxième génération différentes : la zone « Serre de Champ Maux » (type I) centrée sur le territoire communal, la zone « Vallées de la Glueyre et de la Veyruègne » (type I), plus large et qui concerne également huit autres communes, et la zone « Bassin de l'[[Eyrieux]] » (type II), beaucoup plus vaste qui couvre 6 % du département. Seule la première zone est réellement révélatrice de la situation dans la commune, les deux autres couvrant des zones plus larges, certaines espèces qui y sont listées peuvent ne pas être présentes à Albon<ref name="rch4NA">Fiche de la ZNIEFF 07050003, Serre de Champs Maux, id : 820031006, Beed(Gaillarde.)&Frapna(Ladeta.)&PNR(Planaf.), 11 décembre 2013</ref>{{,}}<ref name="XzC_f4">Fiche de la ZNIEFF 07060002, Vallées de la Glueyre et de la Veyruègne, id : 820031037, Beed(Gaillarde.)&Cren(Frappa F.), 11 décembre 2013</ref>{{,}}<ref name="MosimAQ" />.


La [[ZNIEFF]] « Serre de Champ Maux » est une zone de type I de taille relativement restreinte ({{unité|203|hectares}}) qui touche trois communes : Albon-d'Ardèche mais aussi celles de [[Issamoulenc]] et de [[Marcols-les-Eaux]]. Cette zone a été créée selon six critères d’intérêt (écologique, faunistique, floristique, amphibiens, oiseaux et [[phanérogames]]) et est délimitée selon la répartition des espèces, des habitats, du fonctionnement des écosystèmes et de l'artificialisation du territoire. La notice attachée à la zone la définit comme « les parties sommitales de la ligne de crête séparant les [[Cévennes]] et les [[Boutières]] ainsi que quelques serres des Boutières situés à proximité ». La notice note également que la zone comporte de nombreux milieux ouverts et se trouve sur un « couloir de passage important » dans la [[migration des oiseaux]]. Le « bilan des connaissances » de cette zone est relativement faible puisque en 2013 seul les amphibiens, les oiseaux et les phanérogames ont été prospectés. Seul un [[habitat (écologie)|habitat]] est référencé dans cette zone : le [[biotope]] 31.842 correspondant aux [[lande]]s à [[cytisus]] purgans<ref name="rch4NA" />.
La [[ZNIEFF]] « Serre de Champ Maux » est une zone de type I de taille relativement restreinte ({{unité|203|hectares}}) qui touche trois communes : Albon-d'Ardèche mais aussi celles de [[Issamoulenc]] et de [[Marcols-les-Eaux]]. Cette zone a été créée selon six critères d’intérêt (écologique, faunistique, floristique, amphibiens, oiseaux et [[phanérogames]]) et est délimitée selon la répartition des espèces, des habitats, du fonctionnement des écosystèmes et de l'artificialisation du territoire. La notice attachée à la zone la définit comme « les parties sommitales de la ligne de crête séparant les [[Cévennes]] et les [[Boutières]] ainsi que quelques serres des Boutières situés à proximité ». La notice précise également que la zone comporte de nombreux milieux ouverts et se trouve sur un « couloir de passage important » dans la [[migration des oiseaux]]. Le « bilan des connaissances » de cette zone est relativement faible puisqu'en 2013 seuls les amphibiens, les oiseaux et les phanérogames ont été prospectés. Seul un [[habitat (écologie)|habitat]] est référencé dans cette zone : les [[lande]]s à ''[[Cytisus oromediterraneus|Cytisus purgans]]'' ([[biotope]] 31.842)<ref name="rch4NA" />.


Les deux autres ZNIEFF sont plus vastes et ne peuvent pas être considérées comme représentatives de la commune d'Albon-d'Ardèche puisqu'elles comprennent des habitats radicalement différents. La ZNIEFF de type I « Vallées de la Glueyre et de la Veyruègne » comprend toutes les communes du [[canton de Saint-Pierreville]] (à l'exception de celle de [[Beauvène]]) ainsi que celles de [[Mézilhac]] et de [[Saint-Genest-Lachamp]]. Elle couvre une superficie de {{unité|1350|hectares}}, comprend dix critères d'intérêt, des efforts de prospections avancés (avec sept classes d'espèces à un niveau au moins « faible ») et quatre types de biotope différents (landes sèches, lisières forestières thermophiles, prairies de fauche de montagne et dalles rocheuses). La ZNIEFF de type II « Bassin de l'Eyrieux » compte quarante-trois communes et s'étend sur {{formatnum:32673}} hectares. Elle comprend vingt critères d'intérêt mais avec une prospection assez faible<ref name="XzC_f4" />{{,}}<ref name="MosimAQ">Fiche de la ZNIEFF 0705, Bassin de l'Eyrieux, id : 820031039, Diren Rhone-Alpes (Chatelain Marc), 11 décembre 2013</ref>.
Les deux autres ZNIEFF sont plus vastes et ne peuvent pas être considérées comme représentatives de la commune d'Albon-d'Ardèche puisqu'elles comprennent des habitats radicalement différents. La ZNIEFF de type I « Vallées de la Glueyre et de la Veyruègne » comprend toutes les communes du [[canton de Saint-Pierreville]] (à l'exception de celle de [[Beauvène]]) ainsi que celles de [[Mézilhac]] et de [[Saint-Genest-Lachamp]]. Elle couvre une superficie de {{unité|1350|hectares}}, comprend dix critères d'intérêt, des efforts de prospections avancés (avec sept classes d'espèces à un niveau au moins « faible ») et quatre types de biotope différents (landes sèches, lisières forestières thermophiles, prairies de fauche de montagne et dalles rocheuses). La ZNIEFF de type II « Bassin de l'Eyrieux » compte quarante-trois communes et s'étend sur {{formatnum:32673}} hectares. Elle comprend vingt critères d'intérêt mais avec une prospection assez faible<ref name="XzC_f4" />{{,}}<ref name="MosimAQ">Fiche de la ZNIEFF 0705, Bassin de l'Eyrieux, id : 820031039, Diren Rhone-Alpes (Chatelain Marc), 11 décembre 2013</ref>.


La commune fait également partie de l'[[Espace naturel sensible]] des Serres Boutiérots, du [[Géoparc]] des Monts d'Ardèche, ainsi que de l'espace protégé [[Réseau Natura 2000|Natura 2000]] « Vallée de l'Eyrieux et ses affluents »<ref name="INPN" />. Une partie du territoire communal est une [[réserve de chasse et de faune sauvage]] et la pêche est interdite dans la [[Glueyre]] au niveau du village d'Albon pour protéger la biodiversité.
La commune fait également partie de l'[[Espace naturel sensible]] des Serres Boutiérots.


==== Flore ====
==== Flore ====
{{Article connexe|Flore du Massif central}}
{{Article connexe|Flore du Massif central}}
[[Fichier:Edelkastanie (Castanea sativa) 1.jpg|vignette|upright|Châtaignier commun.]]
[[Fichier:Edelkastanie (Castanea sativa) 1.jpg|vignette|upright|Châtaignier commun.]]
La commune comporte {{unité|154|ha}} de [[forêt|forêts]], ce qui représente environ 17 % de sa superficie totale. Elles sont majoritairement constituées de [[Castanea|châtaigniers]] et de [[Pinophyta|conifères]] (dans les hauteurs)<ref>{{Lien web|url=http://page1.e-ardeche.fr/07006/insee.html|titre=Données Insee d'Albon-d'Ardèche|site=e-ardeche.fr}}</ref>. Les sous-bois sont tapissés d'[[Vaccinium myrtillus|airelles]] et on y trouve également de nombreuses [[Digitale|digitales]]. Du {{s-|XVIII}} au milieu du {{s-|XX}}, il était également possible de voir un grand nombre de [[mûrier|mûriers]] en raison de la forte concentration de [[moulinage|moulinages]] mais avec le déclin de l'industrie de la [[soie]] en Ardèche durant le {{s-|XX}}, leur nombre a considérablement diminué. Quelques [[Prairie (agriculture)|prés]] se trouvent dans les vallées et les zones les plus escarpées sont riches en [[Genêt à balais|genêts]]. La plus grande partie du territoire communal est couverte de [[lande|landes]], principalement dans les zones les plus élevées.
La commune comporte {{unité|154|ha}} de [[forêt]]s soit environ 17 % de sa superficie totale. Elles sont majoritairement constituées de [[Castanea sativa|châtaigniers]] de variété [[comballe]], sans doute originaire du lieu-dit voisin des Combeaux et encore cultivés pour leurs fruits<ref>{{Article |auteur1=Christian Berthiaud |titre=Saint-Pierreville, berceau de la Comballe |périodique=Cahier de [[Mémoire d'Ardèche et Temps Présent]] |numéro=149 |date=2021 |pages=33-35 |lire en ligne= }}.</ref>, et de [[Pinophyta|conifères]] dans les hauteurs<ref>{{Lien web|url=http://page1.e-ardeche.fr/07006/insee.html|titre=Données Insee d'Albon-d'Ardèche|site=e-ardeche.fr}}.</ref>. Les sous-bois des châtaigneraies sont tapissés de [[Vaccinium myrtillus|myrtilles]] et on y trouve également de nombreuses [[fougère]]s. Du {{s-|XVIII}} au milieu du {{s-|XX}}, il était également possible de voir un grand nombre de [[mûrier]]s en raison de la forte concentration de [[moulinage]]s (le [[ver à soie]] se nourrit de ses feuilles) mais leur nombre a considérablement diminué avec le déclin de l'industrie de la [[soie]] durant le {{s-|XX}}. Quelques [[Prairie (agriculture)|prés]] se trouvent dans les vallées et les zones les plus escarpées sont riches en [[Genêt à balais|genêts]]. La plus grande partie du territoire communal est couverte de [[lande]]s, principalement dans les zones les plus élevées. La notice de la [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|ZNIEFF]] « Serre de champs Maux » mentionne que le sud de la commune, constitué en partie de sucs [[basalte|basaltiques]], porte une flore neutro-calcicole<ref>Fiche ZNIEFF « Serre de champs Maux » (Identifiant national : 820031006), Beed & Frapna & Pnr, 11 décembre 2013</ref>.


Albon-d'Ardèche abrite une grande biodiversité végétale : l'[[Inventaire national du patrimoine naturel]] (INPN) y liste 529 espèces différentes (en {{date-|août 2024}}). Les espèces recensées dans l'INPN sont majoritairement des ''[[Astérales]]'' (71 espèces), des ''[[Poales]]'' (68 espèces), des ''[[Lamiales]]'' (52 espèces), des ''[[Caryophyllales]]'' (51 espèces) et des ''[[Fabales]]'' (32 espèces). Parmi celles-ci, on retrouve 3 [[espèce menacée|espèces menacées]] : la [[doradille noire]], l'[[orme glabre]] et le [[marronnier d'Inde]] ; ainsi que 96 [[espèce protégée|espèces protégées]]<ref name="r2">{{Lien web|url=https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/07006/tab/especes|titre=Liste des espèces recensées dans l'IPNP à Albon-d'Ardèche|éditeur=INPN}}.</ref>.
La notice de la [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|ZNIEFF]] « Serre de champs Maux », disponible dans l'[[Inventaire national du patrimoine naturel]] (INPN), note que le sud de la commune constitué en partie de sucs [[basalte|basaltiques]] porte une flore neutro-calcicole et « un cortège floristique formant la transition entre celle des sols basaltiques, et celle du socle constitué de roches primaires ».


{{boîte déroulante/début|titre=Espèces végétales protégées recensées à Albon-d'Ardèche dans l'INPN}}
Le [[parc naturel régional des Monts d'Ardèche]] liste vingt-neuf espèces végétales d'intérêt présentes dans l'espace naturel remarquable des vallées de la Glueyre et de la Veyruègne, dans lequel se trouve le territoire communale. Seize espèces sont référencées dans la ZNIEFF « Serre de champs Maux » et l'Inventaire National du Patrimoine Naturel liste seulement trois espèces végétales (trois [[Sphenophyta|équisétinées]]). Selon l'INPN, une seule espèce végétale menacée est présente sur le territoire communale : la [[pensée des champs]], inscrite sur la [[liste rouge de l'UICN|liste rouge européenne de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature]] (en statut « Préoccupation mineure »)<ref>{{Lien web|url=http://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/129506/tab/statut|titre=Viola arvensis Murray, 1770|site=Inventaire national du Patrimoine naturel|éditeur=Muséum national d'Histoire naturelle|consulté le=8 mai 2014}}</ref>.
[[alchémille vert jaune]], [[alisier blanc]], [[Alyssum alyssoides|alysson faux alysson]], [[Anarrhinum bellidifolium|anarrhine à feuilles de pâquerette]], [[ancolie commune]], [[armérie des sables]], [[arnica des montagnes]], [[Arnoséris naine|arnoséride naine]], [[asaret d'Europe]], bardon pied-de-poule, [[bistorte]], [[brome des toits]], [[campanule étalée]], [[cardamine impatiente]], [[céraiste des champs]], [[cerfeuil doré]], [[chondrille à tiges de jonc]], [[circée de Paris]], [[colchique d'automne]], [[corydale solide]], [[crépide des marais]], [[Cystopteris fragilis|cystoptéride fragile]], cytise des montagnes, doradille à feuilles alternes, doradille du Forez, doradille du Nord, [[dorine à feuilles opposées]], [[doronic d'Autriche]], [[drave des murs]], [[ellébore fétide]], [[Renouée des haies|fallopie des haies]], [[Arabette Tourette|fausse tourette tourette]], [[gaillet des rochers]], [[genêt poilu]], [[géranium des bois]], [[géranium luisant]], [[géranium noueux]], [[groseille|groseillier rouge]], [[hélianthème nummulaire]], [[Fagus sylvatica|hêtre des forêts]], [[Hippocrepis comosa|hippocrépide chevelue]], [[Jacobaea adonidifolia|jacobée à feuille d'adonis]], [[jasione des montagnes]], [[Jasione vivace|jasione lisse]], [[Carex divulsa|laîche écartée]], lamier hybride, logfie minime, [[luzule blanche]], [[Luzula sylvatica|luzule des forêts]], [[maïanthème à deux feuilles]], [[Meum athamanticum|méum athamante]], [[Catapode des graviers|micropyre délicat]], [[montie des fontaines]], [[muguet de mai]], [[myrtille]], [[nard raide]], [[nielle des blés]], [[odontite jaune]], [[Dianthus deltoides|œillet deltoïde]], [[œillet des chartreux]], [[œillet du granite]], [[orchis bouffon]], [[orchis brûlé]], [[orchis mâle]], [[orchis moucheron]], [[orchis punaise]], [[Oreoselinum nigrum|oréosélin noir]], [[orpin hirsute]], [[orpin pourpier]], [[pâturin de Chaix]], [[Papaver dubium|pavot douteux]], [[prénanthe pourpre]], [[Polycarpon tetraphyllum|polycarpon à quatre feuilles]], [[porcelle maculée]], potentille négligée, potentille printanière, [[Prunus mahaleb|prunier mahaleb]], [[renoncule tête d'or]], [[réséda de Jacquin]], [[Ruta graveolens|rue odorante]], [[sabline à feuilles de serpolet]], [[saxifrage granulée]], [[scirpe des bois]], scléranthe vivace, [[Scorzonera humilis|scorsonère humble]], [[sérapias langue]], spargoute à cinq étamines, spargoute de Morison, [[stellaire des bois]], [[tabouret bleuâtre]], [[téesdalie à tige nue]], trèfle aggloméré, [[Valeriana tripteris|valériane triséquée]], [[vératre blanc]], [[violette des chiens]], [[violette des marais]].

{{boîte déroulante/fin}}
Espèces végétales référencées par le parc : [[Orlaya grandiflora|caucalis à grandes fleurs]], [[Centaurea pectinata|centaurée en peigne]], [[Carduus vivariensis|chardon du Vivarais]], [[Carduus nigrescens|chardon noircissant]], [[Cistus laurifolius|ciste à feuilles de laurier]], [[Filago arvesis|cotonnière des champs]], [[Doronicum cordatum|doronic à feuilles cordées]], [[Doronicum pardalianches|doronic tue-panthère]], [[érable de Montpellier]], [[Gagea reverchonii|gagée de Burnat]], [[gagée jaune]], [[grand ajonc]], [[inule hérissée]], [[Dianthus gyspergerae|œillet de Madame Gysperger]], [[Dianthus graniticus|œillet du granite]], [[orchis à fleurs lâches]], [[orchis punaise]] (favorisé par une fauche tardive), [[Pedicularis comosa|pédiculaire chevelue]], [[pédiculaire des bois]], [[pédiculaire des marais]], [[Peucedanum carvifolium|peucédan à feuilles de carvi]], [[Peucedanum chabraei|peucédan à feuilles de carvi]], [[Sagina nodosa|sagine noueuse]], [[vesce jaune]]<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Vallees-de-la-Glueyre-et-de-la.html?retour=back|titre=Vallées de la Glueyre et de la Veyruègne|site=www.education-monts-ardeche.fr|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>.

Espèces végétales référencées dans la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique continentale de type I « Serre de champs Maux » : [[anémone pulsatille]], [[Filago arvesis|cotonnière des champs]], [[drosera à feuilles rondes]], [[Gagea bohemica|gagée de Bohème]], [[orchis punaise]], [[pédiculaire des bois]], [[Peucedanum chabraei|peucédan à feuilles de carvi]], [[pulsatille rouge]], [[Ranunculus paludosus|renoncule des marais]], [[Scorzonera humilis|petite scorsonère]]<ref>Fiche ZNIEFF « Serre de champs Maux » (Identifiant national : 820031006), Beed & Frapna & Pnr, 11 décembre 2013</ref>.

Espèces végétales référencées dans l'INPN : [[folle avoine]], [[Vicia villosa|vesce velue]], [[pensée des champs]]<ref>{{Lien web|url=http://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/07006/tab/especes#classe-2-1|titre=Liste des espèces recensées dans Commune : Albon-d'Ardèche|site=http://inpn.mnhn.fr|éditeur=Inventaire national du Patrimoine naturel|consulté le=8 mai 2014}}</ref>.


==== Faune ====
==== Faune ====
[[Fichier:Bombina variegata 32.jpg|vignette|upright|Sonneur à ventre jaune.]]
[[Fichier:Bombina variegata 32.jpg|vignette|upright|Sonneur à ventre jaune.]]
La commune d'Albon-d'Ardèche abrite une faune variée avec dix-huit [[taxon]]s différents référencés dans l'[[Inventaire national du patrimoine naturel|INPN]] et notamment quelques [[Espèce protégée|espèces protégées]] comme le [[sonneur à ventre jaune]], une des sept espèces d'[[Amphibia|amphibiens]] menacées et protégées sur le territoire métropolitain français selon l'[[Union internationale pour la conservation de la nature]] (UICN) et le [[Muséum national d'histoire naturelle]] dans la catégorie « [[espèce vulnérable]] »<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Sonneur-a-ventre-jaune.html?retour=back|titre=Sonneur à ventre jaune|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>.


La commune d'Albon-d'Ardèche abrite également une faune variée avec, en {{date-|août 2024}}, 198 espèces référencées dans l'[[Inventaire national du patrimoine naturel]]. Parmi celles-ci se trouvent 93 [[Espèce protégée|espèces protégées]] et 15 [[Espèce menacée|espèces menacées]] : l'[[aigle royal]], le [[bouvreuil pivoine]], le [[bruant ortolan]], le [[chardonneret élégant]], la cordulie splendide, l'[[écrevisse à pattes blanches]], le [[faucon pèlerin]], la [[fauvette pitchou]], le [[gobemouche noir]], le [[lapin de Garenne]], le [[milan royal]], le [[pic épeichette]], le [[sonneur à ventre jaune]], le [[sympétrum à nervures rouges|sympétrum de Fonscolombe]] et le [[verdier d'Europe]]<ref name="r3">{{Lien web|url=https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/choix/07006|titre=Albon-d'Ardèche dans l'Inventaire national du patrimoine naturel|éditeur=Muséum national d'histoire naturelle}}.</ref>.
Selon l'INPN, quinze espèces animales inscrites sur les différentes [[Liste rouge de l'UICN|listes rouges de l'Union internationale pour la conservation de la nature]] sont présentes sur le territoire communale : l'[[écrevisse à pieds blancs]] ([[espèce menacée]] au niveau mondial mais seulement [[Espèce vulnérable|vulnérable]] en France), le [[sonneur à ventre jaune]] (vulnérable), le [[lucane cerf-volant]] ([[Liste rouge de l'UICN#Espèce quasi menacée (NT)|espèce quasi-menacée]]) ainsi que douze espèces classées en « préoccupation mineure » : le [[chevreuil européen]], le [[crapaud commun]], le [[hérisson d'Europe]], le [[martre des pins]], le [[blaireau européen]], l'[[écureuil roux]], le [[sanglier]], le [[renard roux]], la [[couleuvre vipérine]], le [[Podarcis liolepis|lézard catalan]], le [[lézard des murailles]] et la [[vipère aspic]]<ref>{{Lien web|url=http://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/07006/tab/especesmenacees|titre=Liste des espèces menacées recensées postérieurement à 1950 dans Commune : Albon-d'Ardèche|éditeur=Inventaire national du Patrimoine naturel|consulté le=8 mai 2014}}</ref>. De plus, douze espèces d'oiseaux protégées ont été observées dans la [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|ZNIEFF]] « Serre de Champ Maux ».


La commune possède notamment une grande diversité d'[[oiseaux]] : plus des deux tiers des espèces protégées qui y sont répertoriées appartiennent à l'avifaune, notamment car elle se situe sur un trajet de [[Migration des oiseaux|migration]]. Depuis 2010, plusieurs dizaines de [[vautour fauve|vautours fauves]] sont régulièrement observés dans le nord de la commune par la [[Ligue pour la protection des oiseaux]]<ref>{{Lien web|url=http://www.faune-ardeche.org/index.php?m_id=620&y=2013&sp_tg=1&tframe=0&action=sp&speciesFilter=&frmSpecies=160&frmDisplay=Affichez|titre=Cartes de présence des espèces : Vautour fauve|éditeur=Ligue pour la Protection des Oiseaux délégation Ardèche}}.</ref>.
Il est possible d'observer de nombreux [[mammifère|mammifères]] dans la commune : en plus des espèces citées précédemment, le [[parc naturel régional des Monts d'Ardèche]] recense des [[putois]]<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Putois.html?retour=back|titre=Putois|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>, des [[fouine]]s, des [[lièvre d'Europe|lièvres d'Europe]]<ref>{{Lien web|url=http://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/07006/tab/especes#classe-1-4|titre=Liste des espèces recensées dans Commune : Albon-d'Ardèche|éditeur=Inventaire national du Patrimoine naturel}}</ref> ou encore des [[castor d'Europe|castors d'Europe]]<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Castor-d-Europe.html?retour=back|titre=Castor d’Europe|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>. Plusieurs espèces de [[Chiroptera|chauve-souris]] sont aussi observables : notamment des [[barbastella]]<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Barbastelle.html?retour=back|titre=Barbastelle|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref> et des [[vespertilion de Bechstein|vespertilions de Bechstein]]<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Vespertilion-de-Bechstein.html?retour=back|titre=Vespertilion de Bechstein|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>.Les nombreux sangliers présents sur le territoire communal causent régulièrement de lourds dégâts dans les champs et les jardins. Parmi les [[espèce domestiquée|espèces domestiquées]] dans la commune sont présents des moutons, des cochons, des vaches et des chevaux.


Le territoire communal abrite également plusieurs espèces protégées de mammifère comme le [[castor d'Europe]], l'[[écureuil roux]], la [[genette commune]], le [[hérisson d'Europe]], la [[loutre d'Europe]] ou la [[musaraigne aquatique]]<ref name="r3" />. Le [[parc naturel régional des Monts d'Ardèche]] recense également plusieurs espèces de chauve-souris : la [[barbastelle commune]], les [[murin de Bechstein|murins de Bechstein]] et de [[murin de Natterer|Natterer]] ainsi que le [[molosse de Cestoni]] (les trois premières étant « [[Espèces vulnérables|vulnérables]] » au niveau européen ou national)<ref name="education.parc-monts-ardeche.fr" />. Parmi les [[espèce domestiquée|espèces domestiquées]] présentes sur la commune on trouve des moutons, des brebis, des cochons, des vaches, des chevaux et des poules.
La commune possède également une très grande diversité d'[[oiseau|oiseaux]], douze espèces d'oiseaux protégées sont notamment présentes dans la ZNIEFF « Serre de Champ Maux » : le [[balbuzard pêcheur]], le [[busard cendré]], le [[guêpier d'Europe]], l'[[alouette lulu]], le [[pipit rousseline]], la [[pie-grièche grise]], le [[traquet motteux]], le [[monticole merle-de-roche]], la [[fauvette pitchou]], la [[fauvette orphée]], le [[bruant fou]] et le [[bruant ortolan]] (toutes classées en « préoccupation mineure »)<ref name="rch4NA" />. Cette diversité s'explique en partie par le fait que la commune se trouve sur le trajet de la [[migration des oiseaux]] au printemps, notamment des [[rapace|rapaces]]. Il est aussi possible d'observer des [[hirondelle rustique|hirondelles rustiques]], des [[merle noir|merles noirs]], des [[corbeau|corbeaux]], des [[corneille (oiseau)|corneilles]], des [[Picus viridis|pics verts]], des [[rouge-gorge familier|rouges-gorges familiers]], des [[pic épeichette|pics épeichettes]]<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Pic-epeichette.html?retour=back|titre=Pic épeichette|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>, des [[Faucon crécerelle|faucons crécerelles]], etc. D'après le site du parc naturel régional des Monts d'Ardèche, il est également possible d'observer des [[hibou grand-duc|hiboux grand-duc]], des [[pic noir|pics noirs]], des [[rougequeue à front blanc|rougequeues à front blanc]] et des [[cingle plongeur|cingles plongeur]] sur le territoire communal
<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Grand-duc-d-Europe.html?retour=back|titre=Grand-duc d’Europe|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Pic-noir.html?retour=back|titre=Pic noir|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Rougequeue-a-front-blanc.html?retour=back|titre=Rougequeue à front blanc|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Guepier-d-Europe.html?retour=back|titre=Guêpier d’Europe|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Cincle-plongeur.html?retour=back|titre=Cincle plongeur|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Fauvette-pitchou.html?retour=back|titre=Fauvette pitchou|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>. Depuis 2010, des [[vautour|vautours]] sont régulièrement observés dans la commune : la [[Ligue pour la protection des oiseaux]] a observé plusieurs dizaines de [[vautour fauve|vautours fauve]]<ref>{{Lien web|url=http://www.faune-ardeche.org/index.php?m_id=620&y=2013&sp_tg=1&tframe=0&action=sp&speciesFilter=&frmSpecies=160&frmDisplay=Affichez|titre=Cartes de présence des espèces : Vautour fauve|éditeur=Ligue pour la Protection des Oiseaux délégation Ardèche}}</ref> et des [[vautour moine|vautours moine]] ont été observés dans les communes alentours<ref>{{Lien web|url=http://www.faune-ardeche.org/index.php?m_id=620&frmSpecies=159&sp_tg=1&tframe=0&action=sp&y=2011#*|titre=Cartes de présence des espèces : Vautour moine|éditeur=Ligue pour la Protection des Oiseaux délégation Ardèche}}</ref>.


On retrouve également de nombreux [[reptile]]s ([[couleuvre vipérine]], [[vipère aspic]], plusieurs espèces de [[lézard]]s), des [[amphibien]]s ([[sonneur à ventre jaune]], [[triton palmé]], etc.), des [[insecte]]s ([[lucane cerf volant]], [[azuré du serpolet]], etc.) ou encore des [[crustacé]]s (comme l'[[écrevisse à pattes blanches]])<ref name="r3" />{{,}}<ref name="education.parc-monts-ardeche.fr" />. La Glueyre, au niveau du village, est une réserve de [[Salmo trutta|truites]] où la pêche est interdite.
Dans la [[Glueyre]] et la Veruègne vivent des [[Salmo trutta|truites]] et des [[vairon (poisson)|vairons]]. La Glueyre au niveau du village d'Albon se trouve dans une réserve et la pèche y est interdite pour protéger la biodiversité.


{{boîte déroulante/début|titre=Espèces animales protégées recensées à Albon-d'Ardèche dans l'INPN}}
Les [[Serpentes|serpents]] sont principalement représentés par des [[Couleuvre d'Esculape|couleuvres d'Esculape]], des [[couleuvre à collier|couleuvres à collier]], des [[Couleuvre verte et jaune|couleuvres verte et jaune]] et des [[vipère aspic|vipères aspic]]<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Couleuvre-d-esculape.html?retour=back|titre=Couleuvre d’esculape|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Vipere-aspic.html?retour=back|titre=Vipère aspic|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Couleuve-a-collier.html?retour=back|titre=Couleuve à collier|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Couleuvre-verte-et-jaune.html?retour=back|titre=Couleuvre verte et jaune|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>. Les [[Lézard|lézards]] sont principalement représentés par les [[Podarcis liolepis|lézards hispaniques]] et les [[Lacerta viridis|lézards verts]]<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Lezard-hispanique.html?retour=back|titre=Lézard hispanique|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Lezard-vert.html?retour=back |titre=Lézard vert|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}} </ref>.
* '''[[Amphibia]]''' : [[crapaud commun]], [[grenouille rousse]], [[sonneur à ventre jaune]].

* '''[[Aves]]''' : [[accenteur mouchet]], [[aigle royal]], [[alouette lulu]], [[bec-croisé des sapins]], [[bergeronnette des ruisseaux]], [[bergeronnette grise]], [[bondrée apivore]], [[bouvreuil pivoine]], [[bruant fou]], [[bruant ortolan]], [[bruant proyer]], [[bruant zizi]], [[buse variable]], [[chardonneret élégant]], [[chevalier cul-blanc]], [[cingle plongeur]], [[circaète Jean-le-Blanc]], [[coucou gris]], [[épervier d'Europe]], [[faucon crécerelle]], [[faucon pèlerin]], [[fauvette à tête noire]], [[fauvette des Balkans]], [[fauvette des jardins]], [[fauvette grisette]], [[fauvette pitchou]], [[gobemouche noir]], [[grand corbeau]], [[grimpereau des jardins]], [[grosbec casse-noyaux]], [[héron cendré]], [[hirondelle de fenêtre]], [[hirondelle de rochers]], [[hirondelle rustique]], [[martinet à ventre blanc]], [[martinet noir]], [[mésange à longue queue]], [[mésange bleue]], [[mésange charbonnière]], [[mésange huppée]], [[mésange noire]], [[mésange nonnette]], [[milan noir]], [[milan royal]], [[moineau domestique]], [[pic épeiche]], [[pic épeichette]], [[pic noir]], [[pic vert]], [[pie-grièche écorcheur]], [[pinson des arbres]], [[pinson du Nord]], [[pouillot fitis]], [[pouillot véloce]], [[roitelet à triple bandeau]], [[roitelet huppé]], [[rollier d'Europe]], [[rougegorge familier]], [[rougequeue noir]], [[sittelle torchepot]], [[tarin des aulnes]], [[verdier d'Europe]], [[vautour fauve]].
Parmi les nombreuses espèces d'[[invertébré]]s, le territoire abrite des [[lucane cerf-volant|lucanes cerf-volant]] et des [[Zygoptera|demoiselles]] en grand nombre sur les berges de la Glueyre<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Agrion-orange.html?retour=back|titre=Agrion orangé|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref> ainsi que des [[Boyeria irene|aeschnes paisibles]] et des [[cordulie à corps fin|cordulies à corps fin]]<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Aeschne-paisible.html?retour=back|titre=Aeschne paisible|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://education.parc-monts-ardeche.fr/Cordulie-a-corps-fin.html?retour=back|titre=Cordulie à corps fin|éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche}}</ref>.
* '''[[Insecta]]''' : [[æschne paisible]], [[cordulégastre annelé]], cordulie splendide, [[grand paon de nuit]], [[grande tortue]], [[Hipparchia statilinus|faune]], [[flambé]], [[gazé]], [[mélitée du plantain]], [[mélitée orangée]], [[morio]], [[petite violette]], [[sylvandre]].
* '''[[Malacostraca]]''' : [[écrevisse à pattes blanches]].
* '''[[Mammalia]]''' : [[castor d'Europe]], [[écureuil roux]], [[genette commune]], [[hérisson d'Europe]], [[loutre d'Europe]], [[musaraigne aquatique]].
* '''[[Reptilia]]''' : [[couleuvre helvétique]], [[couleuvre verte et jaune]], [[couleuvre vipérine]], [[lézard catalan]], [[lézard des murailles]], [[lézard à deux raies]], [[vipère aspic]].
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=== Patrimoine culturel ===
=== Patrimoine culturel ===
La langue traditionnellement parlée dans la commune est un [[patois]] [[occitan]] et était la langue maternelle d'une grande partie de la population née avant la [[Seconde Guerre mondiale]]. Bien que l'isolement de la commune ait contribué à sa conservation, il reste, dans les [[années 2010]], moins d'une dizaine de personnes dans la commune parlant encore couramment ce patois. Ce déclin de la langue peut en partie s'expliquer par l'[[exode rural]] et l'usage du français dans les écoles<ref name="WnMXqZ">''Le parler occitan ardéchois d'Albon, canton de Saint-Pierreville, Ardèche : Description d'un parler alpin vivaro-vellave du boutiérot moyen'', Nicolas Quint, 1999, L'Harmattan</ref>.
La langue traditionnellement parlée dans la commune est un [[patois]] [[occitan]] et était la langue maternelle d'une grande partie de la population née avant la [[Seconde Guerre mondiale]]. Avant le {{s-|XX}}, seule une très faible minorité des habitants connait la langue française et la quasi-totalité des habitants ne savent pas écrire, le patois étant une langue seulement orale<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Jean Dussaud|titre=Les écoles rurales dans le canton de Saint-Martin-de-Valams|périodique=Les Boutières en histoire|numéro=5|année=2012|pages=}}</ref>. Bien que l'isolement de la commune ait contribué à sa conservation, il reste, dans les [[années 2010]], moins d'une dizaine de personnes dans la commune parlant encore couramment ce patois. Ce déclin de la langue peut en partie s'expliquer par l'[[exode rural]] et l'usage du français dans les écoles<ref name="WnMXqZ">''Le parler occitan ardéchois d'Albon, canton de Saint-Pierreville, Ardèche : Description d'un parler alpin vivaro-vellave du boutiérot moyen'', Nicolas Quint, 1999, L'Harmattan</ref>.


Le linguiste Nicolas Quint a réalisé une étude en [[1999]] sur l'« albonnais » et classe ce parler comme une [[langue occitane]], du dialecte [[vivaro-alpin]], du sous-dialecte vivaro-dauphinois, du groupe de parlers vivaro-vellave, et du sous-groupe de parlers boutiérot<ref name="WnMXqZ" />.
Le linguiste Nicolas Quint a réalisé une étude en [[1999]] sur l'« albonnais » et classe ce parler comme une [[langue occitane]], du dialecte [[vivaro-alpin]], du sous-dialecte vivaro-dauphinois, du groupe de parlers vivaro-vellave, et du sous-groupe de parlers boutiérot<ref name="WnMXqZ" />.

=== Personnalités liées à la commune ===
Le réalisateur de documentaire [[Christian Tran]] est venu tourner à deux reprises dans la commune : pour ''Poste restante'' en 2005 et pour ''Empreinte vivante, le patrimoine industriel en Ardèche'' en 2021.


=== Héraldique, logotype et devise ===
=== Héraldique, logotype et devise ===
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=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
{{légende plume}}
{{légende plume}}
*{{ouvrage|langue=|prénom1=Maryse|nom1=Aymes|prénom2=Jean-Pierre|nom2=Esteban|titre=Ardèche|sous-titre=Guide géologique|éditeur=Omniscience / BRGMéditions|volume=|année=2012|pages totales=256|passage=5-25|isbn=978-2-916097-33-6|lire en ligne=}} {{plume}}
* {{article |auteur1=Alain Amsellem |titre=L'épidémie de choléra de 1854 dans les Boutières |périodique=Les Boutières en histoire |numéro=5 |année=2012 |pages= |isbn=978-2-919-762-12-5|lire en ligne= }}
*{{ouvrage|langue=|prénom1=Honoré|nom1=Bouzol|titre=Relation d'une épidémie à phénomènes hystéro-choréiques observée à Albon (Ardèche) en 1882|sous-titre=|éditeur=|volume=|année=1884|pages totales=|passage=|isbn=|lire en ligne=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5462714p.texte}} {{plume}}
*{{ouvrage|prénom1=Maryse|nom1=Aymes|prénom2=Jean-Pierre|nom2=Esteban|titre=Ardèche|sous-titre=Guide géologique|éditeur=Omniscience / BRGMéditions|année=2012|pages totales=256|passage=5-25|isbn=978-2-916097-33-6}} {{plume}}
*{{ouvrage|langue=|prénom1=Albin|nom1=Mazon|titre=Voyage aux pays volcaniques du Vivarais par le Docteur Francus|sous-titre=|éditeur=|volume=|année=1878|pages totales=|numéro chapitre=XXII|isbn=|lire en ligne=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102107p}} {{plume}}
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*{{ouvrage|langue=|prénom1=Albin|nom1=Mazon|titre=Essai historique sur le Vivarais pendant la guerre de cent ans|sous-titre=|éditeur=|volume=|année=1890|pages totales=|passage=|isbn=|lire en ligne=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57477827}} {{plume}}
* {{article |auteur1=Jean Dussaud |titre=Le moulinage, industrie majeure au {{s-|XIX}}|périodique=Les Boutières en histoire |numéro=1 |année=2008 |pages= |isbn=978-2-906-278-76-9|lire en ligne= }} {{plume}}
* {{article |auteur1=Jean Dussaud |titre=Démographie des Boutières |périodique=Les Boutières en histoire |numéro=6 |année=2013 |pages= |isbn=978-2-919-762-23-1|lire en ligne= }}
*{{ouvrage|langue=|prénom1=Albin|nom1=Mazon|titre=Voyage autour de Privas par le Docteur Francus|sous-titre=|éditeur=|volume=|année=1882|pages totales=|numéro chapitre=XXIV et XXV|isbn=|lire en ligne=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k105396v}} {{plume}}
* {{article |auteur1=François Fehrenbach |titre=Familles moulinières à Marcols au XIXe siècle |périodique=[[Mémoire d'Ardèche et Temps Présent]] |numéro=127 |mois=septembre |année=2015 |pages=30-34 |lire en ligne= }}
*{{ouvrage|langue=|prénom1=Nicolas|nom1=Quint|titre=Le parler occitan ardéchois d'Albon|sous-titre=Canton de Saint-Pierreville, Ardèche|éditeur=L'Harmattan|volume=|année=1999|pages totales=160|passage=|isbn=2-7384-7731-3|lire en ligne=}} {{plume}}
* {{ouvrage | nom1 = Docteur Francus ([[Albin Mazon]]) | titre = Voyage aux pays volcaniques du Vivarais | éditeur = Imprimerie Typographique Roure | lieu = Privas | année = 1878 | numéro chapitre = XXII | lire en ligne = https://docteur-francus.eu.org/vivarais/22.html }} {{plume}}
* {{article |langue= |auteur1=Colette Véron |titre=Les temps d'un paysage : du cartulaire de Saint-Julien-d'Urcival aux photographies aériennes, évolution des versants d'adret et d'ubac à Albon d'Ardèche |périodique=Mémoire d'Ardèche et Temps Présent |volume= |numéro=83 |jour=15 |mois=août |année=2004 |pages=43-62 |lire en ligne= }} {{plume}}
*{{ouvrage|prénom1=Albin|nom1=Mazon|titre=Essai historique sur le Vivarais pendant la guerre de cent ans|éditeur=|année=1890|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57477827}} {{plume}}
* {{ouvrage | nom1 = Docteur Francus ([[Albin Mazon]]) | titre = Voyage autour de Privas | éditeur = Imprimerie Typographique Roure | lieu = Privas | année = 1882 | numéro chapitre = XXIV et XXV | lire en ligne = https://docteur-francus.eu.org/privas/ }} {{plume}}
*{{ouvrage|prénom1=Samuel|nom1=Mours|titre=Le Vivarais et le Velay Protestants, Tome 2 : L'Eyrieux - La Basse-Ardèche|éditeur=Édition Dolmazon|année=2003|numéro chapitre=III|isbn=2-911-584-17-1}} {{plume}}
*{{ouvrage|prénom1=Nicolas|nom1=Quint|titre=Le parler occitan ardéchois d'Albon|sous-titre=Canton de Saint-Pierreville, Ardèche|éditeur=L'Harmattan|année=1999|pages totales=160|isbn=2-7384-7731-3}} {{plume}}
* {{article |auteur1=Albert Roche |titre=Institutions monastiques dans les Boutières au Moyen Âge |périodique=Les Boutières en histoire |numéro=5 |année=2012 |pages= |isbn=978-2-919-762-12-5|lire en ligne= }} {{plume}}
* {{article |auteur1=Gilbert Verdier |titre=Toponymes des Boutières |périodique=Les Boutières en histoire |numéro=5 |année=2012 |pages= |isbn=978-2-919-762-12-5|lire en ligne= }} {{plume}}
* {{article |auteur1=Colette Véron |titre=Les temps d'un paysage : du cartulaire de Saint-Julien-d'Urcival aux photographies aériennes, évolution des versants d'adret et d'ubac à Albon d'Ardèche |périodique=[[Mémoire d'Ardèche et Temps Présent]] |numéro=83 |jour=15 |mois=août |année=2004 |pages=43-62 |lire en ligne= }} {{plume}}
* {{article |auteur1=Colette Véron |titre=La vallée de la Glueyre redécouvre les vestiges du prieuré casadéen de Saint-Julien-d'Urcival |périodique=[[Mémoire d'Ardèche et Temps Présent]] |numéro=119 |année=2013 |pages=88-89 |lire en ligne= }}


=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Liste des communes de l'Ardèche]]
* [[Liste des communes de l'Ardèche]]


=== Liens externes ===
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* [http://www.albon-d-ardeche.com/ Site de la mairie]
* [http://www.chataigniers.fr/communes/albon Albon-d'Ardèche sur le site de la communauté de communes des Châtaigniers]
* [http://page1.e-ardeche.fr/07006/page1.html Albon-d'Ardèche sur un site du syndicat mixte des Inforoutes.]


== Notes et références ==
== Notes et références ==
=== Notes ===
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=== Cartes ===
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=== Références ===
=== Références ===
==== Insee ====
==== Insee ====
* Dossier relatif à la commune, {{lire en ligne|lien=http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/07/COM/DL_COM07006.pdf}}
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* Autres références au site de l'Insee :
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==== Autres sources ====
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| éditeur=Parc naturel régional des Monts d’Ardèche }}.</ref>

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[[Catégorie:Commune en Ardèche]]
[[Catégorie:Commune dans l'arrondissement de Tournon-sur-Rhône]]
[[Catégorie:Commune membre du parc naturel régional des Monts d'Ardèche]]
[[Catégorie:Commune membre du parc naturel régional des Monts d'Ardèche]]
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Dernière version du 16 août 2024 à 18:29

Albon-d'Ardèche
Albon-d'Ardèche
Vue générale du village d'Albon depuis le sud-est.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
Intercommunalité Communauté de communes Val'Eyrieux
Maire
Mandat
Alain Baconnier
2020-2026
Code postal 07190
Code commune 07006
Démographie
Gentilé Albonnais
Population
municipale
158 hab. (2021 en évolution de −0,63 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 49′ 20″ nord, 4° 25′ 43″ est
Altitude Min. 567 m
Max. 1 112 m
Superficie 9,11 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Haut-Eyrieux
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Albon-d'Ardèche
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Albon-d'Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Voir sur la carte topographique de l'Ardèche
Albon-d'Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Albon-d'Ardèche
Liens
Site web albon-d-ardeche.fr

Albon-d'Ardèche (ou Albon d'Ardèche ; prononcé [al.bɔ̃ daʁ.dɛʃ ]) est une commune française située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Cette commune rurale se situe dans la région des Boutières, à l'est du Massif central, en retrait des principales voies de communication régionales. Elle comporte le village d'Albon ainsi qu'une trentaine de lieux-dits et hameaux. Au dernier recensement de 2021, la commune comptait 158 habitants appelés Albonnais.

L'histoire de la commune est marquée par les troubles religieux qui l'ont touché aux XVIe et XVIIe siècles et par la construction de nombreux moulinages destinés au travail de la soie au XIXe siècle. Depuis le déclin de l'industrie de la soie au cours du XXe siècle, qui a entraîné une forte baisse de la population, l'économie du village repose essentiellement sur l'artisanat, l'agriculture et le tourisme (et plus généralement sur les métiers du secteur tertiaire). Après avoir vu son nombre d'habitants divisé par quatre en un siècle, la commune compte 17 % de logements vacants en 2014. De plus, la capacité d'autofinancement de la commune est très faible malgré des taux de fiscalité locale très inférieurs à ceux des communes de même type, le revenu fiscal médian par ménage étant l'un des plus bas des communes de France.

La commune possède toutefois une richesse naturelle : un espace préservé au sein du parc naturel régional des Monts d'Ardèche avec une importante diversité animale et végétale comprenant plusieurs espèces menacées. Cette biodiversité résulte en partie de la faible urbanisation, du climat particulier qui y règne et de la variété des paysages allant de l'étage collinéen à l'étage montagnard. La commune se trouve également dans trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique différentes.

À la suite du redécoupage cantonal de 2014, Albon-d'Ardèche intègre le canton du Cheylard, devenu le canton de Haut-Eyrieux (elle faisait auparavant partie du canton de Saint-Pierreville aujourd'hui disparu). La commune adhère au syndicat mixte des Inforoutes de l'Ardèche depuis le et a été membre de la communauté de communes des Châtaigniers de 2002 jusqu'à la création de celle de Val'Eyrieux le .

Géographie

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Localisation

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Schéma représentant la commune entourée des communes limitrophes.
Carte de la commune.

Albon-d'Ardèche se situe dans le centre de l'Ardèche, dans l'Est du Massif central, au cœur de la région montagneuse des Boutières, dans les Monts du Vivarais (au niveau du Moyen-Vivarais) et plus précisément dans la haute-vallée de la Glueyre[1].

À vol d'oiseau, le village se situe à 16,4 kilomètres au nord-ouest de Privas[2], à 41,9 kilomètres au sud-ouest de Tournon-sur-Rhône[3] et à 33,1 kilomètres au nord de Largentière[4]. Les villages les plus proches sont ceux de Marcols-les-Eaux (2,4 km), Saint-Genest-Lachamp (2,9 km), Saint-Pierreville (4,7 km), Saint-Christol (5,3 km), Issamoulenc (5,8 km) et Saint-Julien-du-Gua (6,1 km). La ville la plus proche est celle du Cheylard qui se trouve à 9 kilomètres à vol d'oiseau mais à 26 km par les routes départementales. Le village d'Albon se trouve dans la partie nord de la commune, à l'intersection des routes D 102 et D 409.

Administrativement, la commune se situe dans la région Auvergne-Rhône-Alpes (anciennement Rhône-Alpes), dans le département de l'Ardèche, dans l'arrondissement de Privas et dans le canton de Haut-Eyrieux (elle faisait partie jusqu'en 2014 du canton de Saint-Pierreville aujourd'hui disparu). Albon-d'Ardèche se situe aussi dans le parc naturel régional des Monts d'Ardèche et dans l'espace naturel sensible des Serres Boutiérots. La commune fait partie de la communauté de communes Val'Eyrieux depuis sa création le 1er janvier 2014, elle faisait auparavant partie de la communauté de communes des Châtaigniers.

Hydrographie

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Le territoire communal comporte une partie de la haute-vallée de la Glueyre et une partie de la vallée de la Veyruègne. Ces deux cours d'eau sont des affluents et sous-affluents de l'Eyrieux, Albon-d'Ardèche fait donc partie du bassin versant du Rhône : les eaux qui coulent à Albon se jettent dans la mer Méditerranée.

La commune est traversée par la Glueyre[5] et par quatre de ses affluents référencés par le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau : la Veyruègne[6], le ruisseau de Crouset[7] (aussi appelé « ruisseau d'Alzon » ou « ruisseau des Crousets »), le ruisseau de Veyrine[8] et le ruisseau de Fontfreyde[9]. La commune est également traversée par d'autres cours d'eau plus petits et non référencés comme le ruisseau de la Goutelle, un affluent du ruisseau de Crouset.

Les cours d'eau de la vallée de la Glueyre ont un régime torrentiel de type pluvial cévenol : la commune connait des basses eaux en été et d'importantes crues en hiver pouvant faire monter le niveau de l'eau de plusieurs mètres[10]. Depuis le XIXe siècle, ces crues détruisaient régulièrement les canaux et les levées qui servaient à alimenter les moulinages en eau[11]. Une des dernières crues destructrices qu'a connu la commune est celle survenue dans la nuit du 22 au 23 octobre 2013 : elle ravagea les abords de la rivière, détruisant des passerelles et faisant céder la levée en amont de l'ancien moulinage de Reygnier[12]. La Glueyre et la Veyruègne ne sont jamais à sec durant les basses eaux de l'été contrairement à certains ruisseaux, leurs niveaux peut cependant baisser de façon importante.

Relief et géologie

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La commune se situe dans la région montagneuse des Boutières, comprise dans les monts du Vivarais, à l'est du Massif central. La superficie de la commune est de 911 hectares ; son altitude varie entre 567 et 1 112 mètres[13] (au serre de Riaille Ranc[14]). La grande rue du village se situe à 630 m[15].

La partie nord de la commune (où se trouve le village) est composée de vallées étroites, encaissées et relativement profondes, qui ont très largement entaillé l'ancien plateau ardéchois. La partie sud de la commune est traversée par le serre de Champ Maux, une formation montagneuse de plus d'un kilomètre de large qui s'étend sur une longueur d'environ huit kilomètres entre le col des Quatre Vios à l'ouest et Saint-Pierreville à l'est. Ce massif culmine à 1 073 mètres d'altitude, son sommet étant au nord-ouest du lieu-dit de Soubeyranne. On trouve également un autre serre dans la partie nord de la commune : le serre du Pendey qui doit son nom à un lieu-dit de sa face nord. Ce serre, plus modeste que celui de Champ Maux, s'étend d'ouest en est du Rocher de Don (commune de Marcols-les-Eaux) au nord-ouest du village d'Albon. C'est sur cette formation que l'on trouve le Rocher de Bon Temps qui domine le village.

La commune est dominée au nord-ouest par le Rocher de Don (ou « Rocher du Don », culminant à 1 169 mètres), au nord-nord-ouest par le serre de Tailac (1 086 m), au nord par le col de la Faye (1 019 m) et par les orgues basaltiques du serre le Pal (appelé aussi « Serre de la Pal » ou « Serre la Pal », 1 098 m)[16]. Au sud, la commune est dominée par le Goulet de Malpertu (1 074 m), au sud-ouest par le col des Quatre Vios (1 149 m) et au sud-est par le col de Champlot (829 m)[17].

La commune comporte également un ancien volcan, la Graveyre, situé au sud-ouest du territoire communal, sur la frontière avec Marcols-les-Eaux, mais le sommet (1 034 m) se trouve à Albon-d'Ardèche. On peut y observer un chiras sur sa face nord. La Graveyre s'est mise en place à la fin du Miocène, il y a environ 7 millions d'années, dans la continuité du volcanisme du Pays des Sucs et du Velay oriental. Cette phase de dynamisme volcanique a débuté il y a environ 16 millions d'années dans la Haute-Loire, avec des laves très fluides (basaltes), pour se terminer dans les Boutières, il y a environ 7 millions d'années, avec des laves plus visqueuses (trachytes et phonolites) en raison d'une différenciation du magma au cours du temps : sa concentration en silice a augmenté, ce qui a eu pour conséquence d'accroître sa viscosité. Les derniers événements de cette période volcanique sont contemporains des coulées du plateau du Coiron[18].

Selon les cartes géologiques du Bureau de recherches géologiques et minières, la commune est essentiellement granitique[19], avec des couches de granite hololeucocrate hétérogène à feldspaths automorphes et de leucogranite subalcalin à biotite et cordiérite[20]. On peut également observer très localement des anatexites à cordiérite et grenat dans le nord de la commune, le long de la route D 409[21].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[23].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 473 mm, avec 8,5 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Pierreville », sur la commune de Saint-Pierreville à 5 km à vol d'oiseau[24], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 393,0 mm[25],[26]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[27].

Voies de communication et transports

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Le village d'Albon se trouve à l'intersection des routes départementales D 102, qui relie Saint-Sauveur-de-Montagut et Mézilhac, et D 409, qui relie le village à la route D 277, au niveau du lieu-dit de la Fauritte sur la commune de Saint-Christol, dans la vallée du Talaron. Le hameau de Féouzets au sud de la commune est accessible via la route D 211 qui relie le col des Quatre Vios au lieu-dit de Champlot à Saint-Pierreville. Comme il n'existe aucune route (départementale ou communale) qui permet de relier directement le village d'Albon à Féouzets en raison du relief, il est nécessaire de contourner le serre de Champ Maux par Marcols-les-Eaux ou Saint-Pierreville.

La très grande majorité des routes de la commune sont des chemins ruraux étroits et sinueux qui permettent d'accéder aux différents hameaux. Toutes ces routes présentent une fréquentation faible ou très faible. Le conseil général de l'Ardèche estime un trafic de 353 véhicules par jour pour les deux sens sur la route D 102, la plus fréquentée de la commune, avec une part négligeable de poids lourds[28].

Depuis la mise en place, en décembre 2010, du Service Express Public de Transport de l'Ardèche (le « Sept ») dans le département, la commune d'Albon n'est plus accessible par les transports en commun, mis à part les transports scolaires[29]. La gare voyageur la plus proche est celle de Valence-Ville, située à 57 kilomètres.

D'un point de vue historique, le plus ancien axe de communication connu dans la commune serait une voie en pierre dans la vallée de la Veyruègne. D'autres voies devaient cependant exister dans la vallée de la Glueyre ou pour se rendre au prieuré de Saint-Julien-d'Urcival (étant donné qu'il s'agissait de la plus importante implantation de l'abbaye de la Chaise-Dieu dans les Boutières).

Au , Albon-d'Ardèche est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), prairies (2,5 %)[30].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels

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Risques sismiques

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La totalité du territoire de la commune d'Albon d'Ardèche est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône et la Basse Ardèche, mais non loin de la limite orientale de la zone no 2 qui correspond au plateau ardéchois[31].

Terminologie des zones sismiques[32]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques

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Lieux-dits, hameaux et écarts

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En plus du village d'Albon, la commune compte plus d'une trentaine de lieux-dits et hameaux :

Féouzet est le plus grand hameau de la commune d'Albon-d'Ardèche, il est divisé en deux parties : le Petit Féouzet et le Grand Féouzet, c'est pourquoi le nom de Féouzet, quand on parle des deux parties réunies, est parfois orthographié « Féouzets » (au pluriel).

Féouzet se situe dans la vallée de la Veyruègne, au sud du serre de Champ Maux, en contrebas de la route D 211 reliant le col des Quatre Vios au village de Saint-Pierreville. Le Petit Féouzet se situe à environ 790 mètres d'altitude et le Grand Féouzet, situé plus bas dans la vallée, à environ 755 mètres. Le hameau se trouve à l’extrême sud de la commune et est relativement éloigné du village d'Albon. De plus, il n'existe aucune route départementale directe entre Albon et Féouzet.

En 1317, le lieu-dit est connu sous le nom de Mas de Feuzet[33]. Durant le Moyen Âge, Féouzet, qui appartient aux seigneurs de Montagut, développe une agriculture et un artisanat relativement importants, le hameau possède également un moulin. Vers le XVIIe siècle, la population de Féouzet est (comme celle du village d'Albon) très majoritairement protestante, ce qui, dans le contexte de l'époque, empêche le hameau de se développer convenablement. Cependant, la population reste importante et la construction d'un moulinage (aujourd'hui en ruine) pour le travail de la soie durant le XIXe siècle, entraîne une hausse de la démographie et la création d'une école. Depuis le début du XXe siècle et le déclin de l'industrie de la soie, la population de Féouzet a diminué de façon significative.

Serrepuy est le deuxième hameau de la commune par sa taille. Il se trouve sur l'ancienne route reliant Marcols-les-Eaux à Saint-Pierreville et domine le village par le sud, une pierre taillée indiquant l'altitude du lieu-dit : 720 m. Autrefois, il s'agissait d'un lieu d'assemblée où la population se rendait le dimanche après le sermon, pour boire et jouer. Cependant, quand la route longeant la Glueyre a été construite, Serrepuy fut délaissé au profil d'Albon[34]. On peut y voir une ancienne arche datée de 1671 et on retrouve également les traces d'une famille Serrepuy habitant le hameau depuis cette époque jusqu'à la fin du XIXe siècle[35]. C'est aussi à Serrepuy où le premier temple d'Albon-d'Ardèche a été bâti : des cultes s'y tinrent de 1810 à 1859[36]. Les pierres du temple ont ensuite été utilisées pour la construction du temple actuel, situé dans le village d'Albon.

La commune d'Albon-d'Ardèche comporte également de nombreux autres lieux-dits ou hameaux plus modestes. Cette liste est non exhaustive car un grand nombre de flancs de montagnes, de ruisselets, voire de parcelles, portent un nom qui leur est propre. La plupart de ces noms se sont perdus au cours de l'Histoire.

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 210, alors qu'il était de 208 en 1999[i 1]. Parmi ces logements, 39,3 % étaient des résidences principales, 43,6 % des résidences secondaires et 17,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 90,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,5 % des appartements[i 2]. De plus, 74,7 % des logements étaient des résidences principales en 2009 alors qu'en 1999 elles ne représentaient qu'une part de 60,7 %[i 3].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Albonem au XIe siècle ; Albo au XIIe siècle ; Dalbonem au XIIe siècle[38] (par agglutination de l'article indéfini).

Lors de sa création en 1912, la commune portait le nom Albon[39]. Elle change officiellement de nom le pour mettre fin à la confusion avec la commune d'Albon en Drôme et devient Albon-d'Ardèche[I 5]

Le nom d’Albon vient du mot albus qui désignait autrefois le peuplier[40]. De nombreux noms de lieux-dits de la commune d'Albon-d'Ardèche et des communes voisines sont issus de noms de végétaux : la Blache vient du mot blacheira « chêne blanc », la Rouveyre vient de roveira « chêne rouvre » et les toponymes dérivés des mots fau, faya ou fayet comme la Fayolle font référence aux hêtres. Dans la commune d'Albon-d'Ardèche on trouve aussi le ruisseau d'Alzon (l’alzon étant l'alisier) et le lieu-dit de la Sauzée (le mot sauzée désignait les saules)[11].

Jusqu'en 1912, les actuelles communes d'Albon-d'Ardèche et de Marcols-les-Eaux formaient le village de Marcol.

Du Xe au XVe siècle : le temps des seigneuries

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Les ruines du prieuré de Saint-Julien-d'Urcival.

Au Xe siècle, la vallée de la Glueyre et le site d'Albon-d'Ardèche sont traversés par un axe reliant la vallée du Rhône et Le Puy-en-Velay. On trouve notamment sur cette voie les châteaux de Don (ou « Dominus », cité au XIe siècle)[10] et de Mézilhac (cité au XIIe siècle)[10],[41]. Ces terres qui ont fait l'objet de nombreux litiges appartiennent alors à la famille de la Roche-en-Régnier, originaire du Velay[11].

Entre 1046 et 1067 (sans doute vers 1060), Audebert de la Roche, fils de Régnier, fait don aux moines de l'abbaye de la Chaise-Dieu d'une église face au Rocher de Don en l'honneur de saint Julien, ainsi que d'un moulin pour racheter ses péchés[11],[42]. Les Boutières font alors parties du diocèse de Viviers mais il n'a que peu d'influence et cette région intéresse particulièrement le diocèse du Velay[42].

« Je donne une église en l'honneur de Saint-Julien dans le territoire du Vivarais, située près du château appelé Dominus [...]. Je donne aussi le manse au milieu duquel l'église est bâtie, avec ses issues [...]. »

— Audebert de la Roche, cité par Albert Roche dans « Les Boutières en histoire n°5 »

L'église de la paroisse de Saint-Julien-d'Urcival (ou « Saint-Julien-d'Orcival », aujourd'hui en ruine) aurait été construite par des moines de l'abbaye de Saint-Chaffre, la première à s'être implantée dans les Boutières, vers 1034 (celle de la Chaise-Dieu ne s'est implantée que vers 1052 - toutes les deux par le biais de prieurés)[42]. Ces deux abbayes se partagent une grande partie de la région des Boutières[42]. Les seigneurs de la Roche-en-Régnier possèdent alors des vignes à Saint-Julien-d'Urcival et dans les environs de Saint-Pierreville[42]. À la fin du XIe siècle, Albon, Marcols et les hameaux de Mauras et de Féouzets deviennent les principales agglomérations de la paroisse : l’artisanat, la culture de céréales et l'élevage s'y développent[11],[34]. Dans les années 1060, le prieuré de Saint-Julien-d'Urcival, fondé du vivant de Robert de Turlande, compte un prieur et deux moines. Il est constitué d'une église et de quelques petits bâtiments de résidence[42].

Le cartulaire du prieuré de Saint-Julien-d'Urcival, rédigé en latin puis en langues romanes durant les XIIe et XIIIe siècles, donne de nombreuses informations sur la vie dans la région à cette époque et recense notamment les donations faites à l'abbaye de la Chaise-Dieu. Il révèle également la présence de plusieurs villae (domaines) sur la future commune d'Albon, dont les noms donneront les noms actuels de certains lieux-dits (par exemple la villa mauracius qui est aujourd'hui le lieu-dit de Mauras)[43]. Les redevances imposées aux habitants sont lourdes et sont principalement constituées de seigle, vin, porcs, volailles, pain et miel, ce qui révèle une économie basée sur une agriculture et une viticulture développées (les seigneurs de Don possédaient des vignes sur le versant adret d'Albon). L'artisanat y est également développé, avec la présence de plusieurs moulins à farine ou à tan[11],[44].

C'est sans doute en amont d'Albon qu'est construit le premier moulin de la vallée de Glueyre, le moulin des Moines. Le cartulaire de la paroisse de Saint-Julien-d'Urcival révèle que sa construction a nécessité un travail très important, mais ne donne pas de précision sur sa localisation. Cependant, le plan cadastral de 1812 comporte une parcelle portant le nom de molis doux morgues (littéralement « moulin des moines ») ainsi qu'un ruisseau du nom de « le Moulinas »[45].

En 1339, deux moulins sont cités à Albon : le moulin « de la forge » et le moulin « des gauchoirs ». On retrouve également la trace d'un moulin à blé dans le hameau de la Sauzée vers 1398, grâce à un document rédigé par le meunier et destiné aux seigneurs de Roche. À la fin du XIVe siècle, un moulin est en activité sur les rives de la Veyruègne, dans le hameau de Féouzets, sous le nom de « moulin del cahanier ». On trouve également des traces de moulins dans plusieurs hameaux autour de la future commune d'Albon : à Moyères, à Pralong ou encore à la Ribeyre[46].

Au XIVe siècle, on observe une diversification des cultures. Des textes mentionnent l’existence de quatre moulins dans les lieux-dits du Moulinas et de la Sauzée ainsi que des activités artisanales (forge, draperie et tannerie) qui provoquent une diversification des utilisations des moulins ; en 1464, en amont d'Albon, on trouve un lieu-dit du nom de Chaucheyras faisant référence au travail du cuir (les chauchières étant les fosses dans lesquelles le cuir macère pendant plusieurs mois avec le tan, appelé rusche en langue vivaraise)[47]. À cette époque, ce versant de la commune appartient aux seigneurs de la Roussière d'Albon établis à Meyras, alors que le hameau de Féouzet et la vallée de la Veyrugène sont détenus par les seigneurs de Montagut. Le hameau possède alors un moulin et des cultures, mais ne dispose pas de suffisamment de terre pour que l'élevage s'y développe de façon importante[41]. Les XIVe et XVe siècles resteront très marqués par plusieurs épidémies de peste (la première en 1384), la guerre de Cent Ans et des dégradations météorologiques dues à la fin de l'optimum climatique médiéval, qui entraînent recul des cultures, famines et dépopulation[11].

On retrouve également, durant ces quatre siècles, les noms de plusieurs familles qui ont possédé des parties plus ou moins importantes de la vallée de la Glueyre, comme la Marette, Soulhols, Pras, la Tour et la Cheysserie[48].

Le XVe siècle voit un renouveau économique limité par les nouveaux impôts de Louis XI. Les estimes de Saint-Julien-d'Urcival, un ensemble de cinq cents feuillets rédigés en occitan en 1464 qui dresse la liste des biens de la population, permettent d'avoir une bonne représentation de la situation économique de l'époque. Saint-Julien y est présenté comme un territoire « stérile et pierreux » ce qui explique la faible valeur de ses terres, mises à part quelques parcelles situées à la confluence de la Glueyre et du ruisseau d'Auzon. Les différents documents répertorient trois châtaigneraies, des maisons au toit de paille et quatre moulins, mais plus d'artisanat lié au cuir. Le renouveau économique entraîne une forte croissance démographique jusqu'à la fin du XVIe siècle, et des territoires, jusqu'ici délaissés, sont utilisés par les nouvelles familles, pendant que les pentes les plus abruptes sont aménagées en terrasses. Cependant, le petit âge glaciaire mettra fin à la culture de la vigne dans la commune qui sera remplacée pendant un temps par la culture du chanvre[11].

Du XVIe au XVIIe siècle : Albon-d'Ardèche à la fin du Moyen Âge

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Des cultures en terrasses abandonnées au sud du village.

Au début du XVIe siècle, la haute vallée de la Glueyre et celle de la Veyrugène sont relativement riches malgré les famines, les épidémies et la guerre de Cent Ans qui ont fait baisser la population de façon significative : le hameau de Serrepuy qui comptait six foyers à la fin du XIVe siècle n'en compte plus que deux, et le versant ubac d'Albon est quasiment inhabité. Les habitations se concentrent autour du pont d'Albon, des cultures de vigne se développent de nouveau sur le versant adret pendant un temps et des cultures en terrasses apparaissent. Les châtaigneraies commencent aussi à apparaître sur les parcelles abandonnées de l'ubac, par suite de la dépopulation. Féouzets est à cette époque un important hameau ainsi qu'une zone d'activité non négligeable, même si l'artisanat se concentre vers Ferrière, sur la commune d'Issamoulenc[49].

Comme le reste du Vivarais, Albon et Féouzets sont très touchés par la Réforme et les luttes entre protestants et catholiques seront particulièrement violentes. Les hostilités se feront plus rares à partir de 1598 avec la promulgation de l'Édit de Nantes, mais reprendront dans les années 1620. La haute vallée de la Glueyre est alors majoritairement protestante mais, étant isolée des grandes voies de communication, elle échappe aux destructions de masse qui ont notamment lieu dans la vallée de l'Eyrieux. La région subit néanmoins de grands dommages auxquels vient s'ajouter une épidémie de peste en 1629[11].

Le château de Don est détruit après le siège de Privas et des maisons sont abattues après l'ordonnance de Ventadour en 1623[11].

Le temple protestant de Marcols est détruit en par arrêt du Conseil du roi et, le , une grande partie des protestants de la paroisse de Saint-Julien et plusieurs chefs de famille renoncent devant notaire et en présence d'un curé au protestantisme sous la pression des troupes qui avancent dans les Boutières[50]. Après la révocation de l'édit de Nantes, Albon subit de nouvelles répressions, notamment en 1730[51]. Plusieurs massacres ont lieu dans la région comme au Serre de la Pal en 1689 et des Albonnais seront déportés et emprisonnés pour « faits de religion » dans diverses prisons jusqu'en 1770. Marie de la Roche, dame de la Chabannerie d'Albon, à notamment été arrêtée et emprisonnée dans la tour de Constance où elle protégea et se lia d'amitié avec Marie Durand. Malgré ces faits, des assemblées secrètes de protestants avaient lieu et à partir de 1756 ces assemblées avaient lieu à date et lieu fixes[50].

Le compoix de Saint-Julien-d'Urcival, datant de 1645 et aujourd'hui conservé à la mairie de Marcols-les-Eaux, contient environ un millier de pages qui référencent le nom, les parcelles et les biens de chaque chef de famille du territoire. Le village d'Albon compte alors une trentaine de maisons et sept cents parcelles de terre (contre 170 en 1464). L'urbanisation est diffuse, mais le versant de Serrepuy reste quasiment inhabité. Ce document révèle une augmentation du nombre de châtaigneraies, de nombreux chemins et des cultures en terrasse[11].

Albon-d'Ardèche sur la carte de Cassini en 1777.

Le , des fidèles protestants ayant rénovés une maison à Serrepuy demandent au préfet l'autorisation d'en faire un temple provisoire. Le préfet accepte et des assemblées y ont régulièrement lieu. À partir de 1834, le pasteur de Saint-Pierreville y prêche tous les quinze jours. Il s'agit de l'un des premiers lieux de culte fixes d'Ardèche[50]. Cependant, en 1839, un mur de la maison s'écroule et l'ensemble de la bâtisse menace de s'effondrer. Le consistoire sait que les fidèles de la région, qui ont déjà construit ce temple à leur frais, n'ont pas les moyens de réaliser les réparations et une aide est demandée au gouvernement. D'importantes réparations ont lieu en 1841 mais en 1859, le conseil municipal de Marcol décide de transférer le temple de Serrepuy à Albon. Le coût total des travaux s'élève à plus de vingt-quatre mille francs (avec le presbytère). L'inauguration du nouveau temple a lieu le mais le premier pasteur, M. Roux Junior, n'arrive à Albon qu'en décembre 1867. La paroisse d'Albon (qui comprend également les villages actuels de Marcols-les-eaux et de Saint-Genest) adhère à l'Union des Églises évangéliques libres à la séparation de l'Église et de l'État[50]. Au total, treize pasteurs se sont succédé entre 1867 et 1946 au temple d'Albon[50].

On observe, du XVIe siècle au milieu du XVIIe siècle, un accroissement de la population, une extension des châtaigneraies ainsi que des zones de culture. Cependant, les importants troubles religieux empêchent un réel essor économique, Albon et Féouzets étant des agglomérations à très forte dominance protestante (selon l'intendant Nicolas de Lamoignon de Basville, en 1689, 90 % de la population était protestante). Le XVIIe siècle sera cependant plus paisible et marqué par une faible reprise économique[11],[52].

De la fin du XVIIIe siècle au milieu du XXe siècle : le temps des moulinages

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Les moulinages à Albon-d'Ardèche

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Aux XVIIIe et XIXe siècles l'Ardèche connaît une forte industrialisation, avec notamment la construction de nombreux moulinages liés au travail de la soie dans le Vivarais, principalement dans les vallées de la Fontaulière, de la Ligne et de la Glueyre. Entre 1850 et 1950 l'Ardèche totalise 423 moulinages dont 83 uniquement dans les cantons de Saint-Pierreville, du Cheylard et de Saint-Martin-de-Valamas. En 1860, les 344 moulinages présents dans le département emploient plus de quinze mille personnes, principalement des jeunes filles, et produit 50 % de la soie en France[53]. Ces moulinages sont de longs bâtiments situés dans les vallées, dans lesquels le fil de soie est tordu. Il s'agit de la deuxième étape du travail de la soie : le moulinage intervient après la « filature » qui consiste à prélever le cocon du ver à soie et à donner au fil un diamètre suffisant pour être exploitable. Le moulinage est composé de quatre manipulations différentes : le « trempage », le « dévidage », le « doublage » et le « moulinage » à proprement parler[54]. Albon et Féouzet (qui étaient alors compris dans la commune de Saint-Julien-d'Urcival) comptent un grand nombre de moulinages : on en compte cinq à la fin du XVIIIe siècle[55] et huit durant le XIXe siècle[1]. Durant cette période, de nombreux mûriers sont plantés dans la commune pour la sériculture. Le commerce de la soie est prospère jusque dans les années 1850, lorsqu'une épidémie de pébrine décime les populations de vers à soie dans toute l'Ardèche : les moulinages commencent alors à utiliser de la soie en provenance d'Asie, l'ouverture du canal de Suez en 1869 permettant d'augmenter le nombre d'importations. On totalise alors 16 moulinages entre Albon et Marcols-les-Eaux[56], la population augmente considérablement et de nombreux commerces se créent. Cependant, au début du XXe siècle la demande diminue et, à partir des années 1920, la concurrence de la soie artificielle puis du nylon force les moulinages à s’arrêter les uns après les autres, entraînant une nouvelle chute de la population.

Parmi les moulinages d'Albon, on peut citer par exemple les moulinages de la Neuve, de la Sauzée et de Reygnier.

Dans les années 1870, le journaliste et historien Albin Mazon séjourna à Marcol durant l'écriture de son livre Voyage aux pays volcaniques du Vivarais (publié en 1878 sous le pseudonyme de Docteur Francus). Dans cet ouvrage, il consacre un chapitre entier à la région de Marcol, il y parle notamment du mode de vie des habitants, des sources minérales dont il fait un descriptif poussé, de la vallée de la « Gleyre » (ancien nom de la Glueyre), de la paroisse de Saint-Julien-d'Urcival et de l'hypothèse selon laquelle Jules César serait passé dans la « Vallée de Marcol » pour surprendre Vercingétorix en Auvergne durant la guerre des Gaules. Cependant pour l'auteur, l'armée de César aurait emprunté plusieurs routes en plus de celle-ci, ce qui explique que l'on retrouve des traces de campements romains dans de nombreux villages des Cévennes et du Massif central et dont les directions se contredisent parfois[57]. Dans un autre de ses livres, Essai historique sur le Vivarais pendant la guerre de cent ans (paru en 1890), l'historien relate un litige qui avait opposé un moine-prieur du prieuré de Saint-Julien-d'Urcival, messire Pons Percia, à un curé de l'église d'Aric, messire Jean Blain, en 1376. Le différend portait sur du vin qui avait été acheté par le curé au prieur, mais qui avait été consommé presque en totalité par des troupes armées en passage au Cheylard, le curé refusant alors de payer les 15 francs d'or pour son achat au prieur et lui réclama de l'argent pour ne pas l'avoir renseigné sur les faits de guerre dans la région. L'affaire fut tranchée par M. Delorine, notaire au Cheylard, en faveur du prieur. Cette histoire resta dans les mémoires à cause du rang très respectable des deux hommes[58]. Albin Mazon évoque également la vallée de la Glueyre et de Marcol, dans les chapitres consacrés à la vallée de l'Eyrieux et à Saint-Pierreville et ses environs, dans Voyage autour de Privas, paru en 1882[59]. Toutefois, bien qu'à cette date les communes d'Albon-d'Ardèche et de Marcols-les-Eaux formaient une seule et même commune, les noms d'Albon et de Féouzets ne sont cités dans aucun de ces ouvrages.

En 1890, Albon est mentionné, dans le Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies, comme un hameau protestant de Marcols et comptant deux écoles pour 592 habitants[60].

L'épidémie de 1882

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En 1882, le docteur Honoré Bouzol, membre de la Société des sciences médicales de Lyon, réalise une étude dans le « hameau » d'Albon, touché par une étrange épidémie. Il publiera ses travaux deux ans plus tard sous le nom de Relation d'une épidémie à phénomènes hystéro-choréiques observée à Albon (Ardèche) en 1882.

Dans cette étude d'une trentaine de pages, le Dr Bouzol raconte comment, en , une épidémie assez insolite pour que la presse traite du sujet, se développa à Albon. Cette épidémie touchait en priorité les jeunes filles qui travaillaient dans les moulinages et se caractérisait par une hyperesthésie de la vue mais aussi de l’ouïe et du toucher, ainsi que par de nombreux et violents spasmes sur les muscles du visage et du haut du torse. Des pertes de connaissances ou de brèves phases de délire pouvaient également toucher les malades, sans pour autant nuire à « l'intégrité parfaite des facultés intellectuelles » des patientes, malgré des délires nocturnes et des phases de somnambulisme. Cette épidémie était d'autant plus insolite que les jeunes filles touchées travaillaient presque toutes dans la même usine et que lorsque l'une d'entre elles était touchée par une crise aiguë de spasme ou de délire, les autres ouvrières malades qui se trouvaient à proximité d'elle commençaient, elles aussi, à développer les mêmes symptômes. De même, plusieurs personnes avaient développé les symptômes juste en voyant d'autres malades dans la rue. Autre point noté par le Dr Bouzol : les crises semblent être déclenchées par de fortes émotions, voir des émotions plus légères (comme un « bruit insolite ») pour certaines.

Le 10 janvier 1882, jour de l'arrivée du Dr Bouzol à Albon, le hameau comptait neuf malades. Durant ses investigations, il note que les malades se réveillent en pleine nuit en poussant des cris aigus et ont un rythme de respiration « extraordinairement élevé ». Les docteurs concluent à une « affection nerveuse insolite » résultant d'un « mélange bizarre de phénomènes choréiques et de manifestations hystériques » et qui se propage par imitation. Pour limiter l'épidémie, l'isolement est conseillé pour tous les malades ainsi qu'un traitement par l'hydrothérapie (en réalité des douches froides) et par la prise de bromure de potassium (utilisé comme anticonvulsivant). Le 30 janvier 1882 une dépêche annonce la fin de l'épidémie mais lorsque les ouvrières se mettent à travailler de nouveau ensemble les symptômes réapparaissent chez certains d'entre elles ainsi que chez de nouvelles personnes.

À la suite de ce nouveau développement de l'épidémie, le Dr Bouzol revient à Albon le 8 février 1882, accompagné du Dr Sabatowski. Douze cas sont alors observés. Malgré une enquête méticuleuse, les médecins ne parviennent pas à identifier la nature exacte de cette épidémie, l'hypothèse de la Chorée de Sydenham est évoquée pendant un temps, mais rejetée car les malades conservent toute leur capacité intellectuelle. Selon le Dr Bouzol, il s'agirait de manifestations d'une forme particulière d'hystérie. L'épidémie a en effet commencé avec une enfant de 11 ans traumatisée par la mort d'une jeune fille malade au village en novembre 1881. L'enfant aurait alors développé des signes d'hystérie et, malgré ses troubles, serait quand même allée travailler au moulinage. Elle avait été la cible de moqueries de la part des autres ouvrières jusqu'à ce qu'une autre fille du même âge commence à développer les mêmes symptômes par imitation, mais de façon inconsciente. Ce phénomène toucha d'autres personnes à la santé fragile ou ayant connu des antécédents hystériques, et l'« épidémie » gagna les moulinages voisins puis le village tout entier.

Le docteur Sabatowski proposa d'administrer des injections de pilocarpine chez les malades. Il avait déjà testé ce procédé dans le traitement de manifestations hystériques et avait eu de très bons résultats. Le 8 février 1882, tous les malades reçurent une injection de pilocarpine et d'apomorphine, ce qui provoqua des vomissements et une sialorrhée abondante chez une grande partie des patients. Cependant 6 des 10 malades ayant reçu l'injection ont vu leurs symptômes disparaître en moins d'une heure. Quatre ouvrières plus âgées ont dû avoir un traitement plus lourd pour que leurs troubles nerveux disparaissent.

Le 10 février 1882 plus aucun cas n'était recensé[61].

De 1909 à 1912 : création de la commune d'Albon-d'Ardèche

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Le 24 février 1909, une pétition pour l'« érection en commune de la section Albon-Féouzet » est déposée au ministère de l'Intérieur. Un commissaire enquêteur est nommé afin de mener une enquête publique pour s'assurer que l'érection d'Albon en commune indépendante est nécessaire et légitime. Le 28 mars, les maires des communes de Saint-Étienne-de-Serre et des Ollières-sur-Eyrieux recueillent les avis des habitants de Marcols et d'Albon sur la question, les Marcolais sont très largement contre, alors qu'inversement, les Albonnais sont pour. Le 25 avril, deux commissions syndicales sont élues par les habitants. Pour la section d'Albon, les élus sont Auguste Giraud (industriel), Élie Seauve (tailleur et cafetier) et Émile de Grenier de Latour (industriel et propriétaire à Féouzets). Cette commission réalise un rapport qui expose la légitimité de leur revendication[62].

Le 2 août 1909, le conseil d'arrondissement (qui rassemblait les conseillers généraux de l'arrondissement, formation aujourd'hui disparue), vote pour l'indépendance d'Albon, entérinée le 22 septembre par le conseil général de l'Ardèche. Les principaux arguments retenus par les deux assemblées sont : le nombre d'habitants et la prospérité des deux villages (Albon compte 850 habitants et Marcol 1922 au début du XXe siècle), la forte rivalité entre les deux agglomérations qui rend la gestion municipale difficile et souvent inéquitable, mais aussi l'intérêt pour Albon de posséder son propre bureau de poste. Les deux conseils ayant voté, le dossier est transmis au ministère de l'Intérieur[63].

Cependant les Marcolais protestent contre la décision du conseil général. Le maire de l'époque, M. Luquet, dénonce de faux arguments qui cachent une raison profonde : « S'ils veulent ériger leur section de commune distincte, ce n'est que dans l'antagonisme des religions qu'il faut en chercher la cause : la plupart des habitants du chef-lieu sont catholiques, le protestantisme au contraire a presque tous ses adeptes dans la section d'Albon. […] Nous, membre de la commission syndicale du chef-lieu de la commune de Marcol, protestons énergiquement contre les prétentions d'Albon et demandons le maintien du statu quo. »[64]. Les Albonnais rappellent alors que les rivalités sont anciennes, prenant pour exemple les dernières élections avant le sectionnement « où la présence de la brigade de gendarmerie put difficilement éviter des rixes sanglantes, et où une foule en délire, abreuvée de vin tiré à même la barrique sur la place de la Mairie, poursuivit les électeurs d'Albon d'une grêle de pierres jusqu'au pont de Marcol »[64],[65].

Le 22 décembre 1909, l'Administration départementale et communale du ministère de l'Intérieur annonce que la procédure suivie n'a pas été régulière, le conseil d'arrondissement et le conseil général s'étant prononcés avant la municipalité de Marcol. La procédure doit être renouvelée. Le conseil d'arrondissement revote le 4 août 1910, puis le conseil général le 29 septembre (toujours favorables). Le 17 décembre, le préfet renvoie le dossier au ministère de l'Intérieur avec son avis favorable, mais le 24 décembre, le directeur de l'Administration départementale et communale rejette le dossier, répondant que la séparation des deux villages est injustifiée[66].

Malgré les deux refus successifs de la part du ministère de l'Intérieur, le préfet insiste et profite de la séparation du village d'Intres de la commune de Saint-Julien-Boutières le 24 février 1911 (où la situation lui semble identique à celle de Marcol) pour saisir à nouveau l'Administration départementale et communale. Le 27 novembre, le directeur de l'administration indique au préfet que la commission d'intérêt local de la Chambre des députés s'est saisie du dossier. En janvier 1912, cette commission se prononce favorablement pour la séparation des deux villages : « Les habitants, de religion différente, sont profondément divisés par des intérêts antagonistes. […] Le divorce s'impose quand l'existence commune est devenue réellement intolérable. […] L'impression qui s'en dégage, c'est que dans ce petit bout de terre de France, s'est perpétué sans doute un état d'esprit qui doit dater des guerres de religion […] il importe au contraire d'éviter une lutte nouvelle entre les représentants de deux agglomérations ennemies, dans l'état de surexcitation où ils sont aujourd'hui. »[67]

Le 20 mars 1912, le président de la République française Armand Fallières promulgue la Loi distrayant la section d'Albon de la commune de Marcols-les-Eaux (canton de Saint-Pierreville, arrondissement de Privas, département de l'Ardèche) pour l'ériger en municipalité distincte. Le Journal officiel publie la loi le 22 mars[68].

Le premier acte officiel de la nouvelle commune est de demander des fonds à l'État pour pouvoir organiser la fête nationale[69].

De 1913 à nos jours

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Le monument aux morts d'Albon.

Le monument aux morts installé sur l'un des murs extérieurs du temple d'Albon recense trente Albonnais morts pour la France durant la Première Guerre mondiale.

La cloche du temple est installée durant le printemps 1923[69].

Albon-d'Ardèche est relativement peu touché par les évènements de la Seconde Guerre mondiale en comparaison des communes alentour : à Marcols-les-Eaux un quadrimoteur Halifax anglais s'écrase avec sa cargaison d'armes le , à Mézilhac des habitants sont fusillés et des bâtiments incendiés et la « bataille du Cheylard » fit, selon les estimations, environ 110 morts et 300 blessés[70],[71],[72]. Si les documents spécifiques à la commune sont rares, quelques actes de résistance commis par des Albonnais sont archivés[73].

Le , la commune d'Albon-d'Ardèche fêta son centenaire.

À la suite du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune d'Albon-d'Ardèche intègre le canton du Cheylard. Les communes du canton de Saint-Pierreville, dont elle faisait auparavant partie, sont redistribuées dans les cantons alentour et celui de Saint-Pierreville disparait.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Les électeurs de la commune votent majoritairement pour les partis de gauche et les partis écologistes. Les résultats obtenus à Albon-d'Ardèche lors des référendums sont très proches des résultats nationaux sauf lors du référendum de 2005 où la commune a voté majoritairement pour l'établissement d'une constitution européenne.

Élections présidentielles

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Lors du premier tour des élections présidentielles de 2022, les électeurs d'Albon-d'Ardèche (avec 88,6 % de participation) se démarquent des résultats nationaux en mettant, comme en 2017, Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) largement en tête avec 37,1 %. Il est suivi par Marine Le Pen (Front national) avec 16,7 % ; Jean Lassalle (Résistons !) et Emmanuel Macron (En marche !) à égalité avec 9,1 % ; Éric Zemmour (Reconquête) avec 6,8 % ; Anne Hidalgo (Parti socialiste) avec 6,1 % ; puis Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste), Fabien Roussel (Parti communiste), Yannick Jadot (Europe Écologie Les Verts) et Valérie Pécresse (Les Républicains) tous avec 3 % ; Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) avec 2,3 % et Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) avec 0,8 %. Au second tour, Emmanuel Macron et Marie Le Pen arrivent très exactement à égalité avec une participation de 75,8 %. Mais s'il n'y avait pas eu de votes blanc ou nul au premier tour, ils représentent 18,6 % des votes au second[103].

Lors du premier tour des élections présidentielles de 2017 à Albon-d'Ardèche, Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) arrive très largement en tête avec 38 % des votes exprimés. Il est suivi par Emmanuel Macron (En marche !) avec 18,5 % des voix et Marine Le Pen (Front national) avec 16,7 %. Viennent ensuite François Fillon (Les Républicains) avec 12 %, Benoît Hamon (Parti socialiste) avec 8,4 %, Jean Lassalle (Résistons !) avec 3,7 %, François Asselineau (Union populaire républicaine) avec 1,9 % et Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) avec 0,9 %. La participation au premier tour était de 77 % dont 5,3 % de bulletins blancs et nuls. Au second tour la participation est plus faible avec 68,9 % de votant dont 15,7 % de votes blanc ou nul. Emmanuel Macron remporte 72,1 % des voix exprimées au second tour[104].

Lors du premier tour des élections présidentielle de 2012 à Albon-d'Ardèche, Marine Le Pen (Front national) arrive en tête avec 26,09 % des voix (c'est le plus fort score pour un parti d'extrême droite à une élection présidentielle dans la commune). Elle devance d'une voix Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) qui a obtenu 25,22 % et qui avait obtenu le soutien du maire. Ils sont suivis par François Hollande (Parti socialiste) avec 21,74 % des voix, Nicolas Sarkozy (Union pour un mouvement populaire) avec 18,26 % des voix et François Bayrou (Mouvement Démocrate) avec 5,22 % des voix. L'abstention au premier tour était de 16,9 %, ce qui est inférieur à l'abstention au niveau national qui s'élevait à 20,52 %. Au second tour François Hollande devance largement Nicolas Sarkozy avec 63,89 % des suffrages, l'abstention était de 17,61 %[105].

Lors du premier tour des élections présidentielles de 2007 à Albon-d'Ardèche, Ségolène Royal (Parti socialiste) arrive en tête en récoltant 32,82 % des voix. Elle est suivie par Nicolas Sarkozy (Union pour un mouvement populaire) avec 22,9 %, Jean-Marie Le Pen (Front national) avec 18,32 % et François Bayrou (Union pour la démocratie française) avec 13,74 %. L'abstention était de 17,39 %. Au second tour Ségolène Royale arrive une nouvelle fois en tête avec 59,70 % des voix, l'abstention était alors de 15,53 %[106].

Lors du premier tour des élections présidentielles de 2002 à Albon-d'Ardèche, Jacques Chirac (Rassemblement Pour la République) arrive en tête avec 23,42 % des voix suivi par Jean-Marie Le Pen (Front national) avec 17,12 % des voix, Lionel Jospin (Parti socialiste) avec 15,32 % des voix, Arlette Laguiller (Lutte ouvrière) avec 12,61 % des voix, Noël Mamère (Les Verts) avec 8,11 % des voix et Jean-Pierre Chevènement (Pôle républicain) avec 5,41 % des voix. Au second tour Jacques Chirac arrive très largement en tête avec 84,09 % des suffrages[107].

Lors du premier tour des élections présidentielles de 1995 à Albon-d'Ardèche, le taux de participation était de 75,96 % (72,68 % d'exprimés). Édouard Balladur (Rassemblement Pour la République soutenu par l'Union pour la démocratie française) arrive en tête avec 24,06 % des voix exprimées. On trouve ensuite Lionel Jospin (Parti socialiste) et Jacques Chirac (Rassemblement Pour la République) ex aequo avec 19,55 % des voix, Jean-Marie Le Pen (Front national) avec 12,03 % des voix, Arlette Laguiller (Lutte ouvrière) avec 11,28 % des voix, Dominique Voynet (Les Verts) avec 6,77 % des voix, Robert Hue (Parti communiste) avec 3,01 % des voix, Philippe de Villiers (Mouvement pour la France) avec 2,26 % des voix et Jacques Cheminade (Fédération pour une Nouvelle Solidarité) avec 1,5 % des voix. Au second tour le taux de participation est de 80,22 % et Jacques Chirac arrive en tête avec 54,01 % des voix exprimées face à Lionel Jospin[108].

Élections législatives

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Lors du premier tour des élections législatives françaises de 2024 à Albon-d'Ardèche, Hervé Saulignac (Nouveau Front populaire) arrive très largement en tête avec 56,1 % des votes exprimés. Il est suivi par Céline Porquet (Rassemblement national) avec 26,2 % puis par Marie-Pierre Chaix (Les Républicains) et Séverine Gineys (Ensemble) avec 6,5 % chacun. Viennent ensuite Maryse Leclerc (Reconquête) et Thierry Dorne (Droite souverainiste) avec tous deux 1,9 % et Pascal Chambonnet (Extrême gauche) avec 0,9 %. La participation au premier tour était de 75,8 % et augmente à 79,1 % au second tour où Hervé Saulignac obtient 64,4 % des voix[109]

Lors du premier tour des élections législatives françaises de 2022 à Albon-d'Ardèche, Hervé Saulignac (Divers gauche) arrive très largement en tête avec 59,1 %. Il est suivi par le candidat divers droite Michel Valla (17,1 %) ; la candidate d'extrême droite Rassemblement national Céline Porquet (10,2 %) et par la candidate de la majorité Ensemble Séverine Gineys (6,8 %). Marie Élisabeth Flach (Reconquête) et Erick Le Loher (Droite souverainiste) obtiennent 2,3 % chacun et Muriel Vander Donckt (Divers extrême gauche) ainsi que Clara Madeira (Régionalisme) obtiennent toutes deux 1,1 %. La participation était de 60,8 %. Au second tour, Hervé Saulignac obtient 72,8 % des voix pour une participation de 61,5%[110]

Lors du premier tour des élections législatives françaises de 2017 à Albon-d'Ardèche, André Dupont (La République en marche !) arrive en tête avec 22,5 % des voix. Il est suivi par Luisa Gaillard Sanchez (La France insoumise) avec 20 % des voix, François Arsac (Union des démocrates et indépendants) avec 16,25 %, Hervé Saulignac (Parti socialiste) avec 15 % et Olivier Keller (Europe Écologie Les Verts) avec 11,25 %. Viennent ensuite Céline Porquet (Front national) avec 7,5 %, François Jacquart (Parti communiste français) avec 3,75 %, Claire Calon (Parti animaliste) avec 2,5 % et Guérin de Longevialle (Divers) avec 1,25 %. Au premier tour la participation était de 55,4 % avec 2,4 % de bulletins blancs. Au second tour, la participation est encore moins élevée avec seulement 46,6 % de votant (dont 14,5 % de votes blancs et nuls). Hervé Saulignac remporte 55,9 % des suffrages exprimés et André Dupont 44,1 %[111].

Lors du premier tour des élections législatives françaises de 2012 à Albon-d'Ardèche, Pascal Terrasse (Parti socialiste) arrive très largement en tête avec 61,63 % des voix. Il est suivi par Christian Grangis (Front national) avec 16,28 % des voix, Guérin de Longevialle (Divers droite) avec 9,30 % et François Jacquart (Front de gauche). Au second tour Pascal Terrasse arrive en tête avec 72,09 % des voix face à Christian Grangis. Le taux d'abstention au premier tour était de 35,21 % et de 37,32 % au second[112].

Lors du premier tour des élections législatives françaises de 2007 à Albon-d'Ardèche, Pascal Terrasse (Parti socialiste) arrive largement en tête avec 52,48 % des voix. Il est suivi par Rachel Cotta (Union pour la majorité présidentielle) avec 22,77 % des voix et Christiane Bertheas (Front national) avec 5,94 % des voix. Au deuxième tour Pascal Terrasse arrive de nouveau en tête avec 69,72 % des voix face à Rachel Cotta. L'abstention au premier tour était de 35,85 % et de 30,38 % au second[113].

Lors du premier tour des élections législatives françaises de 2002 à Albon-d'Ardèche, Michel Valla (Union pour la majorité présidentielle) arrive en tête avec 53,51 % des voix. Il est suivi par Pascal Terrasse (Parti socialiste) avec 31,58 % des voix et Jean Joel Vanhove (Front national) avec 7,89 % des voix. Au deuxième tour Michel Valla arrive une nouvelle fois en tête avec 59,09 % des voix face à Pascal Terrasse. L'abstention au premier tour était de 36,11 % et de 35,56 % au second[114].

Élections européennes

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Lors des élections européennes de 2024, une liste d'extrême-droite arrive en tête pour la première fois dans la commune : la liste Rassemblement national menée par Jordan Bardella recueille 20,8 % des voix. Viennent ensuite la liste Place Publique-Parti socialiste avec 14,6 %, les listes du Parti communiste français, de La France insoumise et de Renaissance — toutes les trois avec 10,4 %, la liste Reconquête avec 9,4 % et la liste Résistons avec 5,2 %. Les listes Les Écologistes (4,2 %), Les Patriotes (4,2 %), Parti animaliste (3,1 %), Lutte ouvrière (2,1 %), Les Républicains (2,1 %), Écologie au centre (1 %), Union populaire républicaine (1 %) et Écologie positive (1 %) complètent les résultats. La participation est de 65,8 % dont 61,9 % de votes exprimés[115].

Lors des élections européennes de 2019, contrairement à la tendance nationale et comme lors des deux précédents scrutins européens, les électeurs albonnais votent majoritairement pour la liste Europe Écologie qui remporte 23,6 % des suffrages exprimés. Arrivent ensuite les listes de l'Union des démocrates et indépendants et du Rassemblement national ex-æquo avec 12,5 %, la liste France insoumise avec 11,1 %, la liste de La République en marche avec 9,7 %, la liste Génération.s avec 8,3 %, la liste du Parti communiste français avec 6,9 %, la liste du Parti socialiste avec 5,6 % et la liste de l'Union populaire républicaine avec 4,17 %. Les listes des Patriotes, de Debout la France, d'Urgence écologie et de La révolution est en marche obtiennent toutes 1,4 % des voix. La participation à cette élection était de 51 % avec 6,5 % de votes blancs et nuls[116].

Lors des élections européennes de 2014, les électeurs de la commune d'Albon-d'Ardèche votent en majorité pour la liste Europe Écologie Les Verts menée par Michèle Rivasi (comme lors des élections européennes de 2009) : elle obtient 27,78 % des voix. On retrouve ensuite la liste Front national menée par Jean-Marie Le Pen avec 26,39 %, la liste UMP menée par Renaud Muselier avec 13,89 %, la liste du Parti Socialiste menée par Vincent Peillon avec 8,33 %, la liste UDI MoDem menée par Sylvie Goulard avec également 8,33 % et la liste du Front de Gauche menée par Marie-Christine Vergiat avec 6,94 % des voix. Le taux de participation était de 51,02 %[117].

Lors des élections européennes de 2009 à Albon-d'Ardèche, la liste des Verts menée par Michèle Rivasi arrive largement en tête avec 38,33 % des voix, soit près du double du score obtenu au niveau de la circonscription. Elle est suivie par les listes menées par Françoise Grossetête (UMP) et par Vincent Peillon (Parti socialiste) qui ont toutes les deux récoltées 18,33 % des suffrages. On retrouve ensuite la liste du Front national menée par Jean-Marie Le Pen (10 % des voix), la liste du MoDem menée par Jean-Luc Bennahmias (5 %) et la liste d’extrême gauche menée par Raoul Jennar (5 %). Le taux de participation était de 45,45 %[118].

Lors des élections européennes de 2004 à Albon-d'Ardèche, la liste du Parti socialiste menée par Michel Rocard arrive en tête avec 34,29 % des voix. Elle est suivie par les listes du Front national menée par Jean-Marie Le Pen (20 % des voix), de l'UMP menée par Françoise Grossetête (14,29 %), de l'UDF menée par Thierry Cornillet (7,14 %) et des Verts menée par Jean-Luc Bennahmias (7,14 %). Le taux de participation était seulement de 41,67 %[118].

Élections régionales

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Lors du premier tour des élections régionales de 2021 à Albon-d'Ardèche, 42 % des électeurs sont allés voter et 38,7 % se sont exprimés. La liste Les Républicains de Laurent Wauquiez arrive en tête avec 36,2 % des bulletins, suivi par la liste socialiste de Najat Vallaud-Belkacem avec 27,6 % et la liste écologiste de Fabienne Grébert avec 15,5 %. Arrivent ensuite les listes communiste de Cécile Cukierman et du Rassemblement national d'Andréa Kotarac avec 6,9 %, la liste de la majorité présidentielle de Bruno Bonnell avec 5,2 % et la liste Lutte ouvrière de Chantal Gomez avec 1,7 %. Au second tour, Fabienne Grébert obtient 43,7 %, Laurent Wauquiez 39,4 % et Andréa Kotarac 16,9 %. Le taux de participation était alors de 48,7 % avec 47,3 % d'exprimés[119].

Lors du premier tour des élections régionales de 2015 à Albon-d'Ardèche, la liste menée par Jean-Jack Queyranne (Parti socialiste et alliés) arrive en tête avec 28 % des voix exprimées. On retrouve ensuite les listes de Jean-Charles Kohlhass (Europe Écologie Les Verts et alliés) et de Laurent Wauquiez (Les Républicains et alliés) avec 21,3 %, puis celle de Christophe Boudot (Front national) avec 20 %, celle de Cécile Cukierman (Parti communiste français et alliés) avec 5,3 %, celle de Chantal Gomez (Lutte ouvrière) avec 2,7 % et celle de Gerbert Rambaud (Debout la France) avec 1,3 %. La participation lors du premier tour était de 54,7 %. Au second tour, Jean-Jack Queyranne arrive très largement en tête avec 63,8 % des voix de la commune. Laurent Wauquiez obtient 24,4 % des suffrages et Christophe Boudot, 12,8 %. La participation était de 65,5 %[120].

Lors du premier tour des élections régionales de 2010 à Albon-d'Ardèche, la liste menée par Philippe Meirieu (Europe Écologie et alliés) arrive en tête avec 29,4 % des voix exprimées. On retrouve ensuite les listes de Jean-Jack Queyranne (Parti socialiste et alliés) et de Françoise Grossetête (Majorité présidentielle) avec 17,7 %, puis celles de Bruno Gollnisch (Front national) et d'Élisa Martin (Front de gauche et alliés) avec 13,2 %. La liste du MoDem menée par Azouz Begag obtient 5,9 % et les listes du Nouveau Parti anticapitaliste (menée par Myriam Combet) et de Lutte ouvrière (menée par Nathalie Arthaud) obtiennent 1,5 %. La participation lors du premier tour était de 52,9 %. Au second tour, la liste menée par Jean-Jack Queyranne arrive très largement en tête avec 57 % des voix devant les listes de Françoise Grossetête (29,1 %) et de Bruno Gollnisch (13,9 %). La participation au second tour était de 60 %[121].

Lors du premier tour des élections régionales de 2004 à Albon-d'Ardèche, la liste menée par Jean-Jack Queyranne (PS-PCF-PRG) arrive en tête avec 37,5 % des voix exprimées. Suivent ensuite les listes de l'UDF-UMP menée par Anne-Marie Comparini (31,7 %), du Front national menée par Bruno Gollnisch (31,7 %), des Verts menée par Gérard Leras (8,7 %), du rassemblement LCR-LO menée par Roseline Vachetta (6,7 %) et celle du MNR menée par Norbert Chetail (3,9 %). La participation au premier tour était de 62,8 %. Au second tour, la liste menée par Jean-Jack Queyranne arrive très largement en tête avec 55 % des voix devant les listes d'Anne-Marie Comparini (31,7 %) et de Bruno Gollnisch (13 %). La participation au second tour était de 74,9 % (contre 65,7 % au niveau national)[122].

Élections cantonales et départementales

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Lors du premier tour des élections départementales de 2021, le taux de participation à Albon-d'Ardèche est de 42 % avec 38,7 % des électeurs qui s'expriment. La liste divers gauche de Laëtitia Serre et Michel Villemagne arrive en tête avec 44,8 % des voix. La liste divers droite de Jacques Chabal et Aline Dubouis obtient 41,2 % des voix et la liste communiste de Chantal Battain et Pierre Tribout obtient 13,8 %. Au deuxième tour, avec une participation de 50 %, c'est la liste de droite qui arrive en tête avec 56,8 % des voix[123].

Lors du premier tour des élections départementales de 2015, les électeurs se sont légèrement moins mobilisés qu'au niveau du canton (54,9 % de participation contre 59,2 % au niveau cantonal). Dans la commune, le binôme de l'Union de la gauche (Laëtitia Serre et Maurice Weiss) est très largement sollicité avec 53,42 % des voix, le binôme de l'« Union de la droite » (Jacques Chabal et Sabine Loulier) obtient 26,03 % et le binôme du Front national 20,55 % (le taux de votes blancs s'élevait à 7,59 %)[124],[125]. Au second tour l'Union de la gauche réalise un score encore plus important (67,09 %) face à l'Union de la droite (32,91 %). Le taux de participation a été plus élevé qu'au premier tour avec une mobilisation de 57,64 % des électeurs de la commune. Le pourcentage de votes blancs lors de ce second tour est de 4,82 %[126]. Ce sont les premières élections pour Albon-d'Ardèche en tant que commune du canton du Cheylard (à la suite du redécoupage cantonal de 2014).

Lors du premier tour des élections cantonales de 2011, le taux de participation des électeurs de la commune s'élevait à 56,12 %. Lors du premier tours, la candidate du Parti socialiste, Laëtitia Serre, arrive largement en tête avec 52,7 % des voix, devançant la candidate du Front national, qui obtient 25,68 %, le candidat Divers gauche qui obtient 17,57 % et la candidate d'Europe Écologie Les Verts qui obtient 8,71 %. Le taux de votes blancs et nuls était de 5,13 %[127].

Élections municipales

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Aux élections municipales de 2014, les onze candidats (dont Frédéric Picard, maire sortant) sont élus dès le premier tour, le taux d'abstention était de 32,65 %[128].

Aux élections municipales de 2020, ce sont trois listes pour un total de 18 candidats qui s'affrontent. Dix des onze candidats ont été élus au premier tour avec un taux d'abstention de 23,18 %. Alain Baconnier, élu au second tour avec une abstention de 31,58 %, est nommé maire par le conseil municipal le 2 juillet 2020[129].

Administration municipale

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Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[130].

Liste des maires

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Lors de la création de la commune en 1912 une délégation spéciale formée de trois personnes (Auguste Giraud, Émile de Grenier de Latour et Élie Seauve) est nommée pour organiser les premières élections municipales. Le premier maire alors élu est Auguste Giraud.

Jusqu'en 1975, un adjoint spécial était nommé par le conseil municipal pour le hameau de Féouzet, situé à l’écart du village. Le premier de ces adjoints spéciaux fut Émile de Grenier de Latour.

Liste complète des maires successifs[69]
Période Identité Étiquette Qualité
19 mai 1912 7 décembre 1919 Auguste Giraud    
7 décembre 1919 7 octobre 1923 Élie Seauve    
7 octobre 1923 19 mai 1929 Marcel Magnan    
19 mai 1929 7 mai 1945 Gaston Bonnet    
7 mai 1945 3 mai 1953 Élie Berthaud    
3 mai 1953 3 février 1958 Gaston Bonnet    
3 février 1958 3 août 1975 Albert Brotte    
3 août 1975 13 mars 1983 Fernand Flandrin    
13 mars 1983 17 mars 1989 Louis Lextrait    
17 mars 1989 21 janvier 1995
(démission)
Jean-Louis Chirouze RPR Chef d'entreprise
Conseiller général
Conseiller régional
21 janvier 1995 19 juin 1995 Henri Lextrait    
19 juin 1995 14 février 1997 Pierre Dumas    
14 février 1997 25 novembre 2000 René Blache    
25 novembre 2000 25 mars 2001 Gisèle Nury    
25 mars 2001 4 mai 2010
(démission)[131]
Michel Filippi PS courant NPS[132]  
4 mai 2010 2 juillet 2020 Frédéric Picard SE Employé
2 juillet 2020 En cours Alain Baconnier    

Finances locales

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Depuis les années 2000, la capacité d'autofinancement[Note 1] reste largement inférieure à la moyenne de la strate (communes de moins de 250 habitants appartenant à un groupement fiscalisé (4 taxes)), voire négative[134] :

Capacité d'autofinancement par habitant (en euros)

2012 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003
Albon-d'Ardèche 107 94 33 - 107 - 26 106 125 182 70 95
Moyenne de la strate 252 240 203 209 215 224 209 180 171 163

Depuis 2009, les trois taux d'imposition locale restent à des valeurs largement inférieures aux moyennes des strates, malgré de constantes augmentations[134] :

Taux d'imposition (taxe d'habitation)

2012 2011 2010 2009
Albon-d'Ardèche 7,11 6,97 3,93 3,74
Moyenne de la strate 13,34 13,31 6,76 6,70

Taux d'imposition (foncier bâti)

2012 2011 2010 2009
Albon-d'Ardèche 5,92 5,80 5,48 5,22
Moyenne de la strate 10,09 10,11 10,05 9,89

Taux d'imposition (foncier non bâti)

2012 2011 2010 2009
Albon-d'Ardèche 21,91 21,48 19,33 18,41
Moyenne de la strate 25,48 25,53 24,38 24,34

Intercommunalité

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La commune fait partie de la communauté de communes Val'Eyrieux. Cette structure a été créée le 1er janvier 2014 par fusion de la communauté de communes des Boutières, de la communauté de communes du Haut-Vivarais, de la communauté de communes du Pays du Cheylard et d'une partie de la communauté de communes des Châtaigniers. La commune était auparavant membre de la communauté de communes des Châtaigniers (entre 2002 et 2014)[135],[136].

La municipalité est aussi adhérente au Syndicat mixte des inforoutes de l'Ardèche depuis le 30 novembre 1997[137]. Cette structure a pour mission de sensibiliser la population et de former les professionnels du secteur public de l’éducation et des collectivités locales à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication.

Politique environnementale

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En 2011, Albon-d'Ardèche a été l'une des premières communes à éteindre l'éclairage public à partir de 23 h 30 en hiver et de 1 h en été[138]. En 2017, la commune obtient 2 étoiles au label Villes et villages étoilés de l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes pour son engagement face à la pollution lumineuse[139]. À la suite des élections municipales de 2020, le nouveau conseil municipal décide de mettre fin à cette politique environnementale.

Depuis 2016, la mairie s'engage à ne plus utiliser de pesticides (débroussaillant et insecticide) dans les espaces publics. Ce choix s'inscrit dans la démarche « Objectif zéro pesticide dans nos villes et villages »[140].

Au , Albon-d'Ardèche n'est jumelée avec aucune commune[141].

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la commune sont appelés les Albonnais[142].

Évolution démographique

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La démographie de la commune d'Albon-d'Ardèche est étroitement liée à son activité industrielle : durant la deuxième moitié du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle, le nombre croissant de moulinages présents sur la commune attire quelques nouvelles familles et la prospérité économique entraîne un accroissement de la population. Cependant, lorsque les moulinages ferment vers le milieu du XIXe siècle et qu'il n'y a plus d'activité industrielle dans la région, la population quitte en partie les campagnes pour les villes de la vallée du Rhône. Depuis les années 1980, la population albonnaise s'est stabilisée autour de 160 habitants.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1921. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[143]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[144].

En 2021, la commune comptait 158 habitants[Note 2], en évolution de −0,63 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
650642593556505411340276232
1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021 -
180173165160158160159158-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[145] puis Insee à partir de 2006[146].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,1 % la même année, alors qu'il est de 32,8 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 89 hommes pour 69 femmes, soit un taux de 56,33 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,78 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 6]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,2 
90 ou +
1,4 
8,9 
75-89 ans
21,7 
21,1 
60-74 ans
8,7 
25,6 
45-59 ans
33,3 
15,6 
30-44 ans
13,0 
14,4 
15-29 ans
11,6 
12,2 
0-14 ans
10,1 
Pyramide des âges du département de l'Ardèche en 2021 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,5 
75-89 ans
11,4 
20,8 
60-74 ans
21,1 
21,2 
45-59 ans
20,3 
16,9 
30-44 ans
16,5 
14,2 
15-29 ans
12,6 
17 
0-14 ans
15,6 

Enseignement et niveau d'étude

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Administrativement, Albon-d'Ardèche fait partie de l'Académie de Grenoble. La commune ne possède qu'une école maternelle avec une cantine, l'école élémentaire se trouvant dans le village voisin de Marcols-les-Eaux. Le collège le plus proche est à Saint-Sauveur-de-Montagut à 19 kilomètres et le lycée le plus proche est celui du Cheylard à 26 kilomètres (43 avec les transports scolaires).

En 2010, plus d'un cinquième de la population de la commune ne possède aucun diplôme et seulement 31,1 % ont un diplôme de niveau baccalauréat[147]. Ce faible taux s'explique par la part importante des séniors dans la population de la commune, par les difficultés d'accéder à l'éducation en milieu rural jusque dans les années 1960 et par le grand nombre d'exploitations agricoles se transmettant de génération en génération.

Aucun diplôme Certificat d'études primaires Brevet des collège CAP / BEP Baccalauréat / BP Diplôme de l'enseignement supérieur
Albon-d'Ardèche 21,37 % 19,08 % 5,34 % 23,66 % 12,98 % 17,56 %
Sources des données : L'Internaute d'après l'Insee[148]

Manifestations culturelles et festivités

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La vie du village est rythmée par plusieurs fêtes populaires tout au long de l'année (fête du temple, de l'école, kermesse, compétitions sportives, feu de la Saint-Jean...).

Depuis la saison 2003/2004, la Comédie Itinérante de Valence présente régulièrement des pièces de théâtre classiques ou contemporaines sur une scène improvisée dans la salle municipale de Mournet.

Des projections des films de Christian Tran en avant-première ont été organisées à la salle municipale : L'école en campagne en 2004 et Poste restante en 2005. Certaines séquences de ces films avaient été tournées à Albon ou dans les communes voisines. D'autres films ont également été projetés comme Marie-Louise, une histoire de moulinage de Fabienne Prat en 2011.

En juillet 2013, l'exposition Du Sud de l'Ardèche aux Boutières : Itinéraire d'une aquarelliste composée des œuvres de la peintre Chantal Rouchouse est présentée au temple d'Albon.

Albon-d'Ardèche ne compte aucun professionnel libéral de santé. La pharmacie la plus proche est celle de Saint-Sauveur-de-Montagut à 19 km et l'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier des Vals d'Ardèche à Privas (à 38 km).

Le village possède un boulodrome municipal : le Boulodrome Maurice-Vergnes ainsi qu'un club sportif de Sport boule : l'Union Bouliste Albonaise (U.B.A.).

La commune d'Albon-d'Ardèche est traversée par de nombreux sentiers de randonnée comme la boucle René Sautel qui relie le village d'Albon au hameau de Serrepuy.

La commune est régulièrement traversée par L'Ardéchoise, le Tour Cycliste Féminin International de l'Ardèche et le Rallye de Monte-Carlo Historique.

Le temple d'Albon.

Albon-d'Ardèche se situe dans le Vivarais, une province historiquement protestante, et possède un seul lieu de culte : un temple protestant au cœur du village. Cependant, la commune voisine de Marcols-les-Eaux à majorité catholique possède une église[149].

Un premier temple avait été construit dans le hameau de Serrepuy, ses pierres auraient été réutilisées pour construire le temple actuel dans le village d'Albon. Treize pasteurs se sont succédé entre 1867 et 1956 à Albon[150]. La fréquentation du temple étant en constante diminution, il n'y a plus de pasteur dans la commune à partir de 1956, les cultes sont alors assurés jusqu'en 1980 par les pasteurs de Gluiras. Après cette date les cultes dans la commune deviennent plus rares et se partagent avec les communes alentour à tour de rôle.

C'est aussi sur un mur de la cour du temple que se trouve le monument aux morts de la Première Guerre mondiale.

Revenus de la population et fiscalité

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En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 15 001 , ce qui plaçait Albon-d'Ardèche au 31 857e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[151].

En 2009, 69,3 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[i 4].

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 83 personnes, parmi lesquelles on comptait 67,9 % d'actifs dont 59,5 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs[i 5]. On comptait 46 emplois dans la zone d'emploi, contre 41 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 50, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 3] est de 92,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre presque un emploi par habitant actif[i 6].

Entreprises et commerces

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Au , Albon-d'Ardèche comptait 23 établissements : 9 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 4 dans l'industrie, 3 dans la construction, 4 dans le commerce-transports-services divers et 3 étaient relatifs au secteur administratif[i 7].

En 2011, 2 entreprises ont été créées à Albon-d'Ardèche[i 8].

Depuis la fermeture des moulinages de la commune, l'économie repose essentiellement sur le tourisme et sur le commerce de produits régionaux. Les principaux employeurs sont les maisons de retraite de Marcols-les-Eaux, de Saint-Pierreville et de Saint-Sauveur-de-Montagut.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Une maison datée de 1668.
Le pont d'Albon daté de 1818.

La commune ne compte aucun lieu, monument ou objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques[152],[153] ou à l'inventaire général du patrimoine culturel[154],[155].

On peut toutefois citer des fermes datant pour certaines du XVIIe siècle, des vieilles maisons datées de 1668, ainsi que le temple et le pont du village, achevé en 1818.

La partie haute de la vallée de la Glueyre est parfois appelée « ancienne vallée des Ours ». À ce propos, l'historien Albin Mazon écrivit dans son livre Voyage autour de Privas :

« Le paysage a quelque chose d'imposant dans sa sauvagerie. C'est un de ceux qui font le mieux comprendre le caractère indépendant et mystique de l'habitant des Boutières. S'il est encore un peu ours, il ne faut pas oublier que toutes ces vallées forment l'ancien pays des ours, c'est-à-dire la contrée où, d'après les appellations encore existantes (…) les ancêtres de l'Ours-Martin s'est le plus longtemps maintenu. »

Le docteur Roche qui a écrit à plusieurs reprises sur le canton de Saint-Pierreville décrit Albon comme le village « le plus coquet et le plus hospitalier de la région », de plus, en raison de son climat agréable, il recommande en 1910 « aux nerveux, aux délicats, aux cardiaques et aux emphysémateux » de séjourner à Albon pour calmer leurs maux[34].

Patrimoine naturel

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Zones de protection naturelle

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Serre de Champ Maux, classé en ZNIEFF de type I.

La commune d'Albon-d'Ardèche se trouve dans une zone propice à la protection de la nature avec une densité de population restreinte et une très faible urbanisation. Le territoire communal bénéficie d'une biodiversité importante avec 824 espèces animales et végétales recensées dans l'Inventaire national du patrimoine naturel dont 87 protégées (en )[156]. Cette diversité s'explique également par la diversité des paysages de la commune (qui comprend l'étage collinéen et l'étage montagnard) et par son réseau hydrographique. Le territoire communal se trouve intégralement dans le parc naturel régional des Monts d'Ardèche (dans l'espace naturel remarquable « Vallées de la Glueyre et de la Veyruègne »).

La commune se trouve également dans trois zones naturelles d'intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF) continentales de deuxième génération différentes : la zone « Serre de Champ Maux » (type I) centrée sur le territoire communal, la zone « Vallées de la Glueyre et de la Veyruègne » (type I), plus large et qui concerne également huit autres communes, et la zone « Bassin de l'Eyrieux » (type II), beaucoup plus vaste qui couvre 6 % du département. Seule la première zone est réellement révélatrice de la situation dans la commune, les deux autres couvrant des zones plus larges, certaines espèces qui y sont listées peuvent ne pas être présentes à Albon[157],[158],[159].

La ZNIEFF « Serre de Champ Maux » est une zone de type I de taille relativement restreinte (203 hectares) qui touche trois communes : Albon-d'Ardèche mais aussi celles de Issamoulenc et de Marcols-les-Eaux. Cette zone a été créée selon six critères d’intérêt (écologique, faunistique, floristique, amphibiens, oiseaux et phanérogames) et est délimitée selon la répartition des espèces, des habitats, du fonctionnement des écosystèmes et de l'artificialisation du territoire. La notice attachée à la zone la définit comme « les parties sommitales de la ligne de crête séparant les Cévennes et les Boutières ainsi que quelques serres des Boutières situés à proximité ». La notice précise également que la zone comporte de nombreux milieux ouverts et se trouve sur un « couloir de passage important » dans la migration des oiseaux. Le « bilan des connaissances » de cette zone est relativement faible puisqu'en 2013 seuls les amphibiens, les oiseaux et les phanérogames ont été prospectés. Seul un habitat est référencé dans cette zone : les landes à Cytisus purgans (biotope 31.842)[157].

Les deux autres ZNIEFF sont plus vastes et ne peuvent pas être considérées comme représentatives de la commune d'Albon-d'Ardèche puisqu'elles comprennent des habitats radicalement différents. La ZNIEFF de type I « Vallées de la Glueyre et de la Veyruègne » comprend toutes les communes du canton de Saint-Pierreville (à l'exception de celle de Beauvène) ainsi que celles de Mézilhac et de Saint-Genest-Lachamp. Elle couvre une superficie de 1 350 hectares, comprend dix critères d'intérêt, des efforts de prospections avancés (avec sept classes d'espèces à un niveau au moins « faible ») et quatre types de biotope différents (landes sèches, lisières forestières thermophiles, prairies de fauche de montagne et dalles rocheuses). La ZNIEFF de type II « Bassin de l'Eyrieux » compte quarante-trois communes et s'étend sur 32 673 hectares. Elle comprend vingt critères d'intérêt mais avec une prospection assez faible[158],[159].

La commune fait également partie de l'Espace naturel sensible des Serres Boutiérots, du Géoparc des Monts d'Ardèche, ainsi que de l'espace protégé Natura 2000 « Vallée de l'Eyrieux et ses affluents »[156]. Une partie du territoire communal est une réserve de chasse et de faune sauvage et la pêche est interdite dans la Glueyre au niveau du village d'Albon pour protéger la biodiversité.

Châtaignier commun.

La commune comporte 154 ha de forêts soit environ 17 % de sa superficie totale. Elles sont majoritairement constituées de châtaigniers de variété comballe, sans doute originaire du lieu-dit voisin des Combeaux et encore cultivés pour leurs fruits[160], et de conifères dans les hauteurs[161]. Les sous-bois des châtaigneraies sont tapissés de myrtilles et on y trouve également de nombreuses fougères. Du XVIIIe siècle au milieu du XXe siècle, il était également possible de voir un grand nombre de mûriers en raison de la forte concentration de moulinages (le ver à soie se nourrit de ses feuilles) mais leur nombre a considérablement diminué avec le déclin de l'industrie de la soie durant le XXe siècle. Quelques prés se trouvent dans les vallées et les zones les plus escarpées sont riches en genêts. La plus grande partie du territoire communal est couverte de landes, principalement dans les zones les plus élevées. La notice de la ZNIEFF « Serre de champs Maux » mentionne que le sud de la commune, constitué en partie de sucs basaltiques, porte une flore neutro-calcicole[162].

Albon-d'Ardèche abrite une grande biodiversité végétale : l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) y liste 529 espèces différentes (en ). Les espèces recensées dans l'INPN sont majoritairement des Astérales (71 espèces), des Poales (68 espèces), des Lamiales (52 espèces), des Caryophyllales (51 espèces) et des Fabales (32 espèces). Parmi celles-ci, on retrouve 3 espèces menacées : la doradille noire, l'orme glabre et le marronnier d'Inde ; ainsi que 96 espèces protégées[163].

Sonneur à ventre jaune.

La commune d'Albon-d'Ardèche abrite également une faune variée avec, en , 198 espèces référencées dans l'Inventaire national du patrimoine naturel. Parmi celles-ci se trouvent 93 espèces protégées et 15 espèces menacées : l'aigle royal, le bouvreuil pivoine, le bruant ortolan, le chardonneret élégant, la cordulie splendide, l'écrevisse à pattes blanches, le faucon pèlerin, la fauvette pitchou, le gobemouche noir, le lapin de Garenne, le milan royal, le pic épeichette, le sonneur à ventre jaune, le sympétrum de Fonscolombe et le verdier d'Europe[164].

La commune possède notamment une grande diversité d'oiseaux : plus des deux tiers des espèces protégées qui y sont répertoriées appartiennent à l'avifaune, notamment car elle se situe sur un trajet de migration. Depuis 2010, plusieurs dizaines de vautours fauves sont régulièrement observés dans le nord de la commune par la Ligue pour la protection des oiseaux[165].

Le territoire communal abrite également plusieurs espèces protégées de mammifère comme le castor d'Europe, l'écureuil roux, la genette commune, le hérisson d'Europe, la loutre d'Europe ou la musaraigne aquatique[164]. Le parc naturel régional des Monts d'Ardèche recense également plusieurs espèces de chauve-souris : la barbastelle commune, les murins de Bechstein et de Natterer ainsi que le molosse de Cestoni (les trois premières étant « vulnérables » au niveau européen ou national)[166]. Parmi les espèces domestiquées présentes sur la commune on trouve des moutons, des brebis, des cochons, des vaches, des chevaux et des poules.

On retrouve également de nombreux reptiles (couleuvre vipérine, vipère aspic, plusieurs espèces de lézards), des amphibiens (sonneur à ventre jaune, triton palmé, etc.), des insectes (lucane cerf volant, azuré du serpolet, etc.) ou encore des crustacés (comme l'écrevisse à pattes blanches)[164],[166]. La Glueyre, au niveau du village, est une réserve de truites où la pêche est interdite.

Patrimoine culturel

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La langue traditionnellement parlée dans la commune est un patois occitan et était la langue maternelle d'une grande partie de la population née avant la Seconde Guerre mondiale. Avant le XXe siècle, seule une très faible minorité des habitants connait la langue française et la quasi-totalité des habitants ne savent pas écrire, le patois étant une langue seulement orale[167]. Bien que l'isolement de la commune ait contribué à sa conservation, il reste, dans les années 2010, moins d'une dizaine de personnes dans la commune parlant encore couramment ce patois. Ce déclin de la langue peut en partie s'expliquer par l'exode rural et l'usage du français dans les écoles[168].

Le linguiste Nicolas Quint a réalisé une étude en 1999 sur l'« albonnais » et classe ce parler comme une langue occitane, du dialecte vivaro-alpin, du sous-dialecte vivaro-dauphinois, du groupe de parlers vivaro-vellave, et du sous-groupe de parlers boutiérot[168].

Personnalités liées à la commune

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Le réalisateur de documentaire Christian Tran est venu tourner à deux reprises dans la commune : pour Poste restante en 2005 et pour Empreinte vivante, le patrimoine industriel en Ardèche en 2021.

Héraldique, logotype et devise

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La commune ne dispose ni de blason, ni de logotype ni de devise.

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Alain Amsellem, « L'épidémie de choléra de 1854 dans les Boutières », Les Boutières en histoire, no 5,‎ (ISBN 978-2-919-762-12-5)
  • Maryse Aymes et Jean-Pierre Esteban, Ardèche : Guide géologique, Omniscience / BRGMéditions, , 256 p. (ISBN 978-2-916097-33-6), p. 5-25 Document utilisé pour la rédaction de l’article
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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. La « capacité d'autofinancement » (CAF) est l’excédent dégagé en fonctionnement. Cet excédent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune[133].
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
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Références

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  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 - Emploi et activité.
  7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
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Autres sources

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