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Marc Bloch

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Marc Bloch
Fonctions
Chargé de cours (en)
Université de Montpellier (d)
-
Maître de conférences
Université de Paris
-
Professeur d'université (d)
Université de Strasbourg (d)
-
Maître de conférences
Université de Strasbourg (d)
-
Enseignant
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Marc Léopold Benjamin BlochVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
École normale supérieure (-)
Université de Leipzig (-)
Université de Strasbourg (d) (doctorat) ()
Lycée Louis-le-GrandVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Chaire
Chaire d'histoire économique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Arme
Grade militaire
Conflits
Mouvement
Maîtres
Directeur de thèse
Influencé par
Lieu de détention
Distinctions
Archives conservées par
Œuvres principales

Marc Bloch, né le à Lyon (Rhône)[2] et mort le à Saint-Didier-de-Formans (Ain), est un historien français, fondateur avec Lucien Febvre des Annales d'histoire économique et sociale en 1929. Il est l'auteur de L'Étrange Défaite, ouvrage de référence sur la bataille de France. Marc Bloch a donné à l'école historique française une renommée qui s'étend bien au-delà de l'Europe.

Ancien combattant de la Première Guerre mondiale et de la Seconde Guerre mondiale, il est décoré de la Légion d'honneur à titre militaire, de la croix de guerre 1914-1918 (avec quatre citations) et de la croix de guerre 1939-1945 (avec une citation). Membre de la Résistance durant l'Occupation, il est arrêté, torturé, puis exécuté par la Gestapo le .

Biographie

Famille et formation

Issu d'une famille juive d'optants[3],[4], Marc Léopold Benjamin Bloch est le fils de Sara Ebstein (1858-1941)[5] et Gustave Bloch, professeur d'histoire ancienne à l'université de Lyon, puis à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm et à la Sorbonne, et lui-même fils d'un directeur d'école. Marc Bloch fait des études secondaires brillantes à Paris, au lycée Louis-le-Grand, puis entre à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm en 1904[6].

Engagement de servir l'État signé par Marc Bloch à son entrée à Normale Sup, Archives nationales, 61 AJ.

Il est reçu à l'agrégation d'histoire et géographie en 1908[7]. Marc Bloch suit de 1908 à 1909 les cours des facultés de Berlin et de Leipzig en Allemagne avant d'être pensionnaire à la Fondation Thiers (1909-1912). Il enseigne avant la Première Guerre mondiale au lycée de Montpellier en 1912 puis au lycée d'Amiens en 1913[8].

En 1919, il épouse Simone Vidal (1894-1944), fille d'un polytechnicien dont la famille, depuis le XVIIIe siècle, était enracinée dans le Comtat Venaissin et en Alsace ; six enfants naissent de ce mariage, dont Étienne Bloch, qui écrira en 1997 sa « biographie impossible »[9], et Jean-Paul Bloch, admis à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm en 1950 [10], qui deviendra directeur des laboratoires scientifiques des Terres australes et antarctiques françaises [11].

La Première Guerre mondiale

Professeur de lycée (Montpellier puis Amiens) quand éclate la Première Guerre mondiale, Marc Bloch est mobilisé comme sergent d'infanterie. Chef de section, il termine le conflit avec le grade de capitaine dans le Service des essences. Il reçoit la croix de guerre avec quatre citations et est décoré de la Légion d'honneur pour ses faits de guerre[12].

Carrière universitaire

Marc Bloch est nommé en tant que maître de conférences en 1919, professeur sans chaire en 1921 puis professeur d'histoire du Moyen Âge en 1927 à la faculté de Strasbourg, redevenue française ; ses qualités professorales et sa rigueur méthodologique contribuent alors au prestige de l'Université française[13]. Il y rejoint des enseignants de premier ordre comme Lucien Febvre, André Piganiol, avec qui il noue des liens fructueux.

Premiers pas d'historien

Plaque à l'Université de Strasbourg (Palais universitaire).
Plaque dans la salle Marc Bloch de la Sorbonne.

Il soutient une thèse de doctorat allégée, au propos déjà neuf, sur l'affranchissement des populations rurales de l'Île-de-France au Moyen Âge : Rois et Serfs, un chapitre d'histoire capétienne (1920).

Marc Bloch publie en 1924 son œuvre magistrale, Les Rois thaumaturges. Il y expérimente avec audace une méthode comparatiste empruntée aux maîtres de la linguistique (il parle lui-même une dizaine de langues[14]).

En 1931, son ouvrage le plus maîtrisé, Les Caractères originaux de l'histoire rurale française, innove une fois encore, car il exploite une interdisciplinarité peu courante à cette époque (botanique, démographie, etc.) pour mieux comprendre l'évolution des structures agraires de l'Occident médiéval et moderne.

En 1928, Marc Bloch présente sa candidature au Collège de France et propose d'enseigner une « histoire comparée des sociétés européennes ». Ce projet échoue. Il tente à nouveau sa chance en 1934-1935, mais toujours sans résultat. « Ses échecs au Collège de France ne furent peut-être pas sans lien avec la montée de l'antisémitisme », écrit Stanley Hoffmann en préface de L’Étrange défaite (coll. « Folio histoire », Gallimard, p. 20).

L'aventure des Annales

Bloch participe en 1929, avec le « groupe strasbourgeois » dont Lucien Febvre, à la fondation des Annales d'histoire économique et sociale dont le titre est déjà en lui-même une rupture avec « l’histoire historisante »[15], triomphante en France depuis l'école méthodique. Bloch y publie jusqu'à la guerre d'importants articles, et surtout de brillantes notes de lecture, dont l'impact méthodologique s'est fait encore sentir après sa mort, et jusqu'à aujourd'hui[16].

Un historien dans la guerre

Plaque 17 rue de Sèvres (6e arrondissement de Paris), où il vit de 1936 jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

Alors qu'il venait de succéder à Henri Hauser à la Sorbonne en 1936 en tant que maître de conférences en histoire économique puis en tant que professeur (chaire d'histoire économique)[17] en 1937[8], la Seconde Guerre mondiale le surprend dans la plénitude de sa carrière et de ses recherches. Malgré son âge (53 ans), une polyarthrite invalidante et une famille nombreuse, il demande à combattre. Il se déclare « le plus vieux capitaine de l’armée française », grade auquel il est resté depuis 1918, n'ayant pas souhaité se porter candidat au concours d'admission de l’École de guerre. Il est affecté au Service des essences et sa conduite durant la guerre lui vaudra d'être cité à l'ordre du corps d'armée.

Il voit de près le naufrage de la Troisième République. Marc Bloch tire de cet événement majeur, qui bouleverse sa vie, L'Étrange Défaite, un livre posthume écrit dans la maison qu'il possède au hameau de Fougères, commune du Bourg-d'Hem (Creuse), de juillet à . Ce livre, qu'il présente comme le témoignage d'un historien, est publié en 1946. Il accuse les officiers d'état-major et les chefs militaires d'avoir conduit l'armée à la défaite « en préparant la guerre de la veille », il n'épargne pas les « instituteurs pacifistes » de l'entre-deux-guerres, ni la bourgeoisie, « qui avait cessé d'être heureuse » depuis la crise de 1929 et les réformes du Front populaire[18]. Outre « l'incapacité du commandement » qui fut « la cause directe du désastre », Bloch pointe les ratés de l'alliance franco-anglaise et l'efficacité psychologique des bombardements allemands[19].

Éléments du mobilier de bureau de Marc Bloch exposés au CHRD.

Après la Campagne de France et l'arrivée au pouvoir de Pétain en juin 1940, il est — en tant que Juif — exclu de la fonction publique par le gouvernement de Vichy en vertu du statut des Juifs du 3 octobre 1940. Son appartement parisien est réquisitionné par l'occupant, sa bibliothèque expédiée en Allemagne. Il est rétabli le 5 janvier 1941 dans ses fonctions pour services exceptionnels par le secrétaire d'État à l'Instruction publique, Jacques Chevalier - père de François Chevalier, élève de Marc Bloch, qui sera ultérieurement directeur de la Casa de Velázquez à Madrid - et nommé à la faculté de Strasbourg repliée à Clermont-Ferrand. Jacques Chevalier lui délivre, le 24 février 1941, un ordre de mission afin qu'il puisse se réfugier aux États-Unis, accompagné de sa mère, de son épouse et de ses six enfants. Il n'en fera pas usage, ne voulant pas abandonner sa mère, vieille et malade et incapable de supporter le voyage[20]. Il y continue ses recherches dans des conditions de vie très difficiles et en proie aux pires inquiétudes.

Du fait de la santé de sa femme, il demande et obtient une mutation à Montpellier en 1941. Le Doyen de la faculté des Lettres de Montpellier, Augustin Fliche, catholique maréchaliste, antisémite et conservateur, va essayer d’empêcher sa nomination, nourrissant un ressentiment à l'égard de l'historien. Il avertit ses supérieurs qu'un cours public de Marc Bloch peut provoquer des démonstrations hostiles, dont il ne veut pas être tenu pour responsable[21]. Marc Bloch est chargé de cours sur l'histoire économique et monétaire de la France et de l'Europe moderne, mais ne peut travailler que dans des conditions très imparfaites, n'ayant pas accès à sa bibliothèque[21]. En outre, les lois du régime de Vichy sur le statut des juifs (notamment celle du 21 juin 1941, qui impose entre autres un quota d'étudiants juifs dans l'enseignement supérieur, ce qui touche directement son fils) ne font que compliquer la vie de la famille Bloch, qui vit dans des conditions précaires à Montpellier[21].

Il rédige entre la fin 1940 et début 1943, sans documentation et dans des conditions difficiles, Apologie pour l'histoire ou Métier d'historien, publié en 1949 par les soins de Lucien Febvre, livre « testament » dans lequel il résume les exigences singulières du métier d'historien[22].

Pendant l'Occupation, Lucien Febvre, cofondateur des Annales, souhaite la reparution de la revue alors que Bloch s’y oppose. Sous la pression de Febvre, Bloch finit par accepter. L’autorisation de reparaître sous un autre titre est accordée par l'occupant et Bloch, frappé par le statut des juifs d’, y publie sous un pseudonyme[23].

Il entre dans la clandestinité fin 1942, quand les Allemands envahissent la zone libre.

Résistance et mort

Monument de Roussille, Saint-Didier-de-Formans rappelant l'assassinat de trente Résistants, dont Marc Bloch, à cet emplacement. Deux survivants : Jean Crespo et Charles Perrin.

En 1943, après l'invasion de la zone sud qui ne le laisse en sécurité nulle part, Bloch s'engage dans la Résistance, dont il devient un des chefs pour la région lyonnaise au sein de Franc-Tireur, puis dans les Mouvements unis de la Résistance (MUR).

Bloch est arrêté place du Pont, à Lyon le par la Gestapo, interné à la prison Montluc et torturé pendant des jours, soumis à des coups et à des bains glacés, mais il ne donne jamais aucune information[24],[25]. Le soir, il enseigne la France à des prisonniers français[14].

Il meurt pour la France dans la soirée du 16 juin 1944, fusillé dans le dos par quatre tueurs de la Gestapo, aux côtés de vingt-sept autres résistants rassemblés par groupes de quatre,[14] « qu'il animait de son courage », à Roussille[26] sur la commune de Saint-Didier-de-Formans[24], comme le rapporte Georges Altman[27]. Celui-ci mentionne également qu'un garçon de seize ans craignait près de lui :

« Car on sait comme il est mort ; un gosse de seize ans tremblait près de lui : « Ça va faire mal. » Marc Bloch lui prit affectueusement le bras et dit seulement : « Mais non, petit, cela ne fait pas mal » , et tomba en criant, le premier : « Vive la France ! »

Cette dernière phrase reste cependant incertaine, Georges Altman n'ayant pas assisté directement à l'exécution. En outre, Étienne Bloch souligne que les conditions de la mise à mort du convoi rendent ce cri peu probable, d'autant plus que les deux seuls survivants n'ont pas rapporté ce fait[28]. Une photographie du « supplicié n° 14 » subsiste, figurant Bloch dans son dernier état[14].

Son épouse Simone, dont la santé s'est détériorée, meurt le , à l'hôpital de Lyon[29].

En 1977, les cendres de Marc Bloch sont transportées au cimetière du Bourg-d'Hem[30].

Œuvre

Apport à l'histoire du Moyen Âge : un legs considérable

Envoi de Marc Bloch à Maurice Halbwachs (1928).
Ouvrage conservé à la Bibliothèque de sciences humaines et sociales Paris Descartes-CNRS.

Marc Bloch, moins polémique que son aîné Lucien Febvre, le rejoint cependant par la rigueur de ses analyses et sa volonté d'ouvrir le champ de l'histoire aux autres disciplines scientifiques. De plus, sa contribution à l‘histoire médiévale, par la variété de ses sources et la rigueur de son analyse, reste encore aujourd'hui largement utilisée par les chercheurs.

À l'instar de ses collègues de l’École des Annales, Marc Bloch suggère de ne pas utiliser exclusivement les documents écrits, et de recourir à d’autres matériaux, artistiques, archéologiques, numismatiques

Plus qu’aucun autre responsable des Annales, il s’oriente vers l’analyse des faits économiques. Également partisan d’une unicité des sciences de l'homme, il cherchera un recours permanent à la méthode comparative, favorisera la pluridisciplinarité et le travail collectif chez les historiens.

Un réformateur de l’enseignement

A partir d’avril 1943, Marc Bloch devient rédacteur en chef de la revue Les Cahiers politiques de la France combattante, dont la mission est de diffuser les recherches menées par le Comité Général d’Etudes (CGE), groupe d’experts constitués par Jean Moulin au sein du Conseil national de la Résistance. Il s’agit de réfléchir aux réformes constitutionnelle, politique, économique et sociale ainsi qu’à l’organisation administrative au lendemain de la Libération[31].

Marc Bloch fustige l’enseignement, dont l’objectif premier, à ses yeux, est de repérer, favoriser, former « les futurs gardiens de l’orthodoxie » et de repousser ce qu’il appelle « les têtes folles »[32]. Il en découle fatalement « la crainte de toute initiative, chez les maîtres comme chez les élèves ; la négation de toute libre curiosité ; le culte du succès substitué au goût de la connaissance »[33]. Seules importent la préparation et la réussite aux examens et concours. Dans un article paru en 1937, Marc Bloch écrivait déjà : « l’agrégation tire en arrière toutes nos facultés »[34]. Il ne faut alors pas s’étonner de l’existence d’« une des tares les plus pernicieuses de notre système actuel : celui de bachotage », tout juste bon à fabriquer des « chiens savants »[35].

Hommages et distinctions

Plaque de la place Marc-Bloch dans le 20e arrondissement de Paris.

Décorations

Hommages

Insigne de la promotion Cne Bloch de l'ESM4.

Publications

Première édition des Caractères originaux en deux volumes chez Armand Colin.
Ces deux derniers textes sont réédités avec de nombreux autres dans le recueil établi par Annette Becker et Étienne Bloch, L'Histoire, la Guerre, la Résistance, Gallimard, collection « Quarto », 2006.
  • La France sous les derniers Capétiens (1223-1328), 1958, voir en ligne.
  • Seigneurie française et manoir anglais, 1960.
  • Mélanges historiques, Paris, EPHE, 1963 ; rééd. Serge Fleury, Editions de l'EHESS, 1983 et Editions du CNRS, 2011.
  • Souvenirs de guerre, 1914-1915, 1969.
  • La Terre et le Paysan. Agriculture et vie rurale aux XVIIe et XVIIIe siècles, Armand Colin, 1999, recueil d'articles avec une préface d'Emmanuel Le Roy Ladurie.


Correspondance
  • « Lettres de la drôle de guerre », Les Cahiers de l'IHTP, cahier no 19, (lettres à son fils Étienne).
  • Bryce et Mary Lyon, The birth of Annales history - the letters of Lucien Febvre and Marc Bloch to Henri Pirenne (1921-1935), Commission royale d'histoire, Bruxelles, 1991.
  • Écrire la société féodale. Lettres à Henri Berr, 1924-1943, Paris, Éditions de l'IMEC, 1992.
  • Avec Fritz Rörig, Correspondance (1928-1932), établie et présentée par Peter Schöttler, Cahiers Marc Bloch, no 1, 1994, p. 17-52.
  • Lettres à Robert Boutruche, établies par Étienne Bloch, présentées et annotées par Bertrand Müller, Cahiers Marc Bloch, no 4, 1996, p. 25-98.
  • Avec Lucien Febvre, Correspondance, édition établie et présentée et annotée par Bertrand Müller, 3 vol., Fayard, 2004.
Comprend : (1) La naissance des Annales 1928-1933. (2) De Strasbourg à Paris, 1934-1937. (3) Les Annales en crise, 1938-1943.

Notes et références

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_05/p-sy73v3s9--v4lfdktu8q0l »
  2. Ville de Lyon, « Acte de naissance no 1598 du 6/07/1886 », extr. du registre d'état civil de Lyon 2e, cote 2E 815, image 32, sur Archives municipales de Lyon (consulté le ), p. 351v.
  3. « [AN - BB/31/47] - France - Listes d'optants | 1872 - 1872 », sur Geneanet (consulté le )
  4. « Je suis juif, sinon par la religion, que je ne pratique point, non plus que nulle autre, du moins par la naissance. […] Je ne revendique jamais mon origine que dans un cas : en face d’un antisémite » (L'étrange défaite, p. 23).
  5. « Marc BLOCH », sur P.G. Flacsu, histoire et généalogie (consulté le )
  6. Dossier de normalien conservé aux Archives nationales dans le fonds de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm sous la cote 61/AJ/233 (voir la notice sur ce fonds dans la Salle des inventaires virtuelle des Archives nationales.
  7. « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 | Ressources numériques en histoire de l'éducation », sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr (consulté le )
  8. a et b Christophe Charle, « 7. Bloch (Marc, Léopold) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 2,‎ , p. 29–31 (lire en ligne, consulté le )
  9. Marc Bloch, une biographie impossible. Éditeur : Culture et Patrimoine en Limousin, 1997, 152 p., (ISBN 978-2911167119).
  10. Annuaire des anciens élèves de l'ENS""
  11. L'Antarctique, continent de la scienceLe Monde, 15 mai 1980.
  12. Sur le séjour de Marc Bloch en Argonne pendant la Première Guerre mondiale, voir Daniel Hochedez, « Un historien au front : Marc Bloch en Argonne (1914-1916) », Horizons d'Argonne (Centre d'études argonnais), no 89, juin 2012, p. 59.
  13. Dossier d'enseignant conservé aux Archives nationales dans le fonds du ministère de l'Instruction publique sous la cote F/17/27175 (voir la notice sur ce fonds dans la Salle des inventaires virtuelle des Archives nationales.
  14. a b c et d Lucien Febvre, « De l'histoire au martyre. Marc Bloch 1886-1944 », Annales, vol. 8, no 1,‎ , p. 1–10 (DOI 10.3406/ahess.1945.3143, lire en ligne, consulté le )
  15. Lucien Febvre, « Sur une forme d'histoire qui n'est pas la nôtre », Annales, vol. 3, no 1,‎ , p. 21–24 (DOI 10.3406/ahess.1948.1593, lire en ligne, consulté le )
  16. (en) « Lettre Préface De Marc Bloch : Alain Auzas : Free Download, Borrow, and Streaming : Internet Archive », sur Internet Archive (consulté le ).
  17. Dossier de professeur conservé aux Archives nationales dans le fonds du rectorat de Paris sous la cote AJ/16/5876 (voir la notice sur ce fonds dans la Salle des inventaires virtuelle des Archives nationales.
  18. Éric Donzé, « Eté 1940 - C'est en Creuse que Marc Bloch, le premier, démonta la mécanique de l'Etrange défaite face aux Allemands », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
  19. Marc Bloch (préf. Stanley Hoffmann), L'Étrange défaite, Gallimard, , p. 55, p. 84-88, p. 101
  20. Archives départementales du Bas-Rhin, 154 AL 15
  21. a b et c Carole Fink, Marc Bloch : une vie au service de l'histoire, Presses Universitaires Lyon, , 313 p. (ISBN 978-2-7297-0586-2, lire en ligne)
  22. Gérard Noiriel, « En mémoire de Marc Bloch. Retour sur l'Apologie pour l'histoire », Genèses, vol. 17, no 1,‎ , p. 122–139 (DOI 10.3406/genes.1994.1268, lire en ligne, consulté le )
  23. Pierre Laborie, « Une France en vert-de-gris : « La France à l'heure allemande » », sur Libération, (consulté le ).
  24. a et b Peter Schöttler, « Marc Bloch : le supplicié no 14 », L'Histoire, vol. no 404, no 10,‎ , p. 7–7 (ISSN 0182-2411, lire en ligne, consulté le )
  25. (en) Eugen Weber, My France: Politics, Culture, Myth, Cambridge, MA, Harvard University Press, , p. 244.
  26. « Monument de Roussille - Commune de Saint-Didier-de-Formans », sur mairie-stdidierdeformans.fr (consulté le )
  27. « Avant propos de Georges Altman (à l'édition originale de L’Étrange Défaite) », dans March Bloch, L’Étrange Défaite, coll. « Folio histoire », Paris, Gallimard, 1990, p. 174. Texte intégral, Notre « Narbonne » de la Résistance publié dans Les Cahiers politiques en mars 1945, reproduit dans La République du Silence, Harcourt, Brace and Company, New York, 1947, p. 306-311.
  28. Étienne Bloch, « Marc Bloch (1886-1944), le combattant », Communication au colloque de Berlin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. AJPN France, « Biographie de Marc Bloch », sur ajpn.org (consulté le )
  30. Olivier Dumoulin, Marc Bloch, Presses de Sciences Politiques, , 329 p. (ISBN 978-2-7246-0791-8, lire en ligne)
  31. « Musée de la résistance en ligne », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le )
  32. Marc Bloch, L'étrange défaite : témoignage écrit en 1940, Paris, Éditions Gallimard, , 326 p. (ISBN 978-2-07-032569-6), p. 241-242
  33. Marc Bloch (sous la direction de A. Becker), L'Histoire, la Guerre, la Résistance, Paris, Éditions Gallimard, , 1176 p. (ISBN 978-2-07-077598-9), p. 783-784
  34. Rémy Handourtzel, Vichy et l'école : 1940-1944, Paris, Noêsis, , 330 p. (ISBN 2-911606-11-6), p. 252
  35. Marc Bloch, L’Histoire, la Guerre, la Résistance (Sous la direction de A. Becker), Paris, Éditions Gallimard, , 1176 p. (ISBN 978-2-07-077598-9), p. 783-784
  36. https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/38488
  37. Journal officiel de la République française, « Nomination de Marc-Léopold-Benjamin Bloch comme chevalier de la Légion d'honneur », sur Gallica, (consulté le )
  38. « Marc Léopold Benjamin BLOCH », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  39. « Loire - mémoire. Il y a 70 ans, Henri Falque entrait dans la Résistance à Saint-Étienne… », sur leprogres.fr (consulté le )
  40. « Université de Strasbourg: Près de cinq siècles d'histoire », sur unistra.fr (consulté le ).
  41. « Supplique à Monsieur le Président de la République pour le transfert au Panthéon de Marc Bloch », Le Figaro, 1er juin 2006.
  42. « Réflexions d’un historien sur les fausses nouvelles de la guerre », sur editions-allia.com (consulté le )
  43. Apologie pour l'histoire ou métier d'historien.

Pour approfondir

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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