Le parcours s'élance de Denain. Trois tours d'un circuit autour de la ville sont réalisés avant de rejoindre le parcours masculin au bout de 31 km. La Trouée d'Arenberg n'est pas au programme[1],[2].
Première partie du parcours, secteurs pavés en vert.
La météo est clémente, mais la pluie des jours précédents a rendu les secteurs pavés extrêmement boueux. La première échappée est constituée d'Emilie Moberg et Nicole Steigenga. Leur avance culmine à vingt secondes. Elena Pirrone part en poursuite. Elles sont néanmoins reprises avant le premier secteur pavé. Avant celui-ci, Lizzie Deignan accélère afin de placer ses coéquipières. Elle crée immédiatement un écart et décide de poursuivre son effort. À la sortie du secteur quinze, elle compte une minute d'avance. Les conditions provoquent une importante sélection dans le peloton qui n'a alors plus que trente-deux coureuses. En entrant sur le secteur de Mont-en-Pévèle, la Britannique a deux minutes d'avance. Derrière, Ellen van Dijk et Lotte Kopecky sont notamment distancées. À la sortie de ce secteur décisif le groupe de poursuivante est composé de : Marianne Vos, Christine Majerus, Lisa Brennauer, Audrey Cordon-Ragot, Marta Bastianelli et Aude Biannic. Des coureuses reviennent néanmoins par la suite portant la taille du groupe à dix-sept alors que Deignan continue à creuser son avance. La poursuite est menée par la SD Worx, Marta Bastianelli et Romy Kasper. Marianne Vos attaque dans le secteur de Camphin-en-Pévèle. Ellen van Dijk et Elisa Longo Borghini tente de la suivre, mais la première chute lourdement entraînant avec elle Christine Majerus. Sarah Roy et Aude Biannic chutent au même endroit par la suite. Marianne Vos est donc en poursuite derrière Deignan. Cette dernière sort du secteur de Gruson avec une minute dix-sept d'avance sur la Néerlandaise et n'est plus reprise. Elle s'impose seule devant Marianne Vos. Elisa Longo Borghini prend la troisième place[4].
Le montant de ces primes entraîne une polémique du fait de leur différence en comparaison de celles perçues par les hommes, presque vingt fois plus importantes[7]. Le total des dotations est de 7 005 € pour les femmes contre 91 000 € pour les hommes, ce qui fait notamment réagir Marion Clignet, présidente de l’Association française des coureures cyclistes, qui déclare : « Ce n’est clairement pas normal [...] On dirait des prix de kermesse »[7]. L'organisateur de la course compte sur la présence future de nouveaux sponsors pour résorber cet écart[8].