La 32e édition du Tour de Thuringe féminin (Lotto Thuringe Ladies Tour), a lieu du 25 au . La course fait partie du calendrier UCI féminin en catégorie 2.Pro.
Emma Norsgaard Jørgensen remporte la première étape au sprint. Le lendemain, c'est Lorena Wiebes qui s'impose de la même manière. Lors de la difficile troisième étape, Lucinda Brand profite de l'ascension de la côte de Gahma pour sortir avec Liane Lippert. Elle va s'imposer seule. Emma Norsgaard Jørgensen conserve néanmoins le maillot jaune. Sur la quatrième étape, Lotte Kopecky s'impose au sommet de l'Hanka-Berg. La cinquième étape, voit le peloton se disloquer dans la dernière difficulté de la journée. Lucinda Brand attaque dans le final pour gagner seule. Elle s'empare de la tête du classement général. La dernière étape voit une nouvelle victoire au sprint de Lorena Wiebes. Le podium final est : Lucinda Brand, Lotte Kopecky et Emma Norsgaard Jørgensen. La Belge gagne le classement par points, tandis que la Danoise celui des jeunes. Kathrin Hammes gagne le classement de la montagne. Trek-Segafredo est la meilleure équipe.
La première étape se déroule à Schmölln et comporte deux montées dite de la rue zum Wasserturm. Le lendemain, Gera accueille la course. Le Katelborn et le Dürrenberg font partie du circuit qui est parcouru deux fois. La côte de Gahma, avec six kilomètres de long, et la Fährklippe, située à seize kilomètres de l'arrivée, constituent les principales difficultés de l'étape de Schleiz. La quatrième étape se déroule à Dörtendorf avec quatre fois la traditionnelle montée de l'Hanka-Berg qui est aussi l'arrivée. L'étape de Weimar comporte le plus de dénivelé avec les côtes de Blankenhain, du Riechheimer, suivie de deux fois la montée vers Hottelstedt. L'ultime étape à Gotha est comparativement simple avec les montées d'Engelsbach et Bad Tabarz. Contrairement aux années précédentes, il n'y a pas de contre-la-montre individuel au programme de cette édition[1].
Lotte Kopecky gagne le premier sprint intermédiaire après s'être échappée. Helena Bieber attaque en solitaire et obtient un avantage d'une vingtaine de secondes avant d'être reprise. Kathrin Hammes passe en tête sur les deux premiers prix des monts. Katharina Fox part ensuite seule. Elle compte une minute d'avance. Elle prend au passage les points sur deux sprints intermédiaires. Le peloton, contrôlé par la DSM, la reprend avant la dernière ascension du Durrenberg remportée par Hammes une nouvelle fois. Amalie Lutro passe à l'offensive, mais est revue dans les vingt derniers kilomètres. L'ultime mont est remporté par Amy Pieters. Au sprint, Lorena Wiebes s'impose nettement[3].
En début d'étape, Helena Bieber, Lydia Ventker, Caroline Andersson et Kirsten Wild s'échappent. Elles obtiennent six minutes d'avance au bout de quarante kilomètres. Lisa Müllenberg part en poursuite, sans succès. Au kilomètre soixante-quinze, Andersson est lâchée dans la côte de Gahma. Ventker est distancée plus loin. Dans la même ascension, le peloton se scinde avec un groupe d'une vingtaine de coureuses à l'avant. Lucinda Brand et Liane Lippert attaquent. Elles reviennent sur la tête à seize kilomètres de l'arrivée. Kirsten Wild les suit alors que Bieber doit lâcher prise. À cinq kilomètres du but, c'est au tour de Wild d'être distancer. À la flamme rouge, Lucinda Brand passe à l'offensive pour aller gagner seule. Emma Norsgaard règle le sprint du peloton[4].
Amy Pieters gagne le premier sprint intermédiaire et Kathrin Hammes le premier prix des monts. Au kilomètre trente, un groupe se forme. Il comporte notamment : Julie Leth, Lonneke Uneken, Anna Henderson, Ella Harris, Lisa Klein, Kristen Faulkner, Typhaine Laurance, Gladys Verhulst, Janneke Ensing, Svenja Betz et Clara Copponi. Faulkner gagne le deuxième sprint intermédiaire et Harris passe en tête au sommet. L'avance du groupe atteint deux minutes trente. Uneken remporte le troisième sprint. Dans la troisième ascension de l'Hanka-Berg, Henderson et Faulkner attaquent. Un regroupement général a néanmoins lieu. Tout se décide dans la dernière ascension. Liane Lippert est longtemps en tête, mais Lotte Kopecky la devance dans les derniers mètres et s'impose. Lucinda Brand prend la tête du classement général[5].
Au kilomètre onze, un groupe de quatre parvient en début d'étape à obtenir une faible avance de seize secondes. Il s'agit de Chantal Blaak, Hannah Ludwig, Floortje Mackaij et Valerie Demey. Elles sont rapidement reprises. Au kilomètre quinze, Chantal Blaak repart avec Lisa Klein et Sandra Levenez. Lisa Klein prend les points du prix des monts. Leur avance est alors de quarante-trois secondes. Levenez est distancée plus loin. Chantal Blaak passe en tête du deuxième prix des monts. L'écart culmine à trois minutes et demi. Lisa Klein prend le sprint intermédiaire et Blaak le suivant. Elles sont reprises à quinze kilomètres de l'arrivée. La dernière d'Hottelstedt provoque l'éparpillement du peloton. Au sommet, cinq coureuses sont en tête dont Amy Pieters, Liane Lippert et Lucinda Brand. Un groupe d'une vingtaine de coureuses se reforme dans la partie plus plate qui suit. Peu avant le sommet de la dernière difficulté non référencée, Lucinda Brand place une puissante attaque. Elle n'est plus reprise. Derrière, Lorena Wiebes est la plus rapide du groupe[6],[7].
Au bout de trente-six kilomètres, Elena Cecchini profite d'une côte pour sortir avec Neve Bradbury et Karlijn Swinkels. Kathrin Hammes part en poursuite, mais n'opère jamais la jonction. Elle est reprise à vingt-huit kilomètres de l'arrivée. La sélection nationale belge mène la chasse. L'échappée est reprise à huit kilomètres de la ligne. Lorena Wiebes ouvre le sprint. Lotte Kopecky tente de la remonter mais doit se contenter de la deuxième place. Il n'y a pas de changement au classement général[8].