"Juste... ordinaire."
C'est par ces mots que se conclut Memories of Murder, une œuvre avant tout sur le regard et des regards : apeurés, tristes, effrayants, mais surtout accusateurs et interrogateurs.
Bong Joon-ho utilise le gros plan et la caméra subjective comme outil pour mettre en scène l'horreur tapit dans l'ombre qui menace cette petite ville de campagne, mais aussi celle du quotidien. Les personnages ternes et presque morts évoluent dans un environnement pluvieux où tout est gris et sale,…