Ça continue l’exploration des films d’été en plein hiver. Plus il fait froid plus j’ai envie de ça. Je vois surtout que c’est sûrement le segment (de niche) du cinéma qui me plait le plus par sa capacité de mêler sensation et discours.
Le film de Rebecca Zlotowski ne manque pas à la règle. On est plongé dès les premières secondes dans l’été, il y a la sonnerie de la fin des cours, le quai de la gare et le…
Black Dog a le pouvoir de ces grands films qui dès ses premiers plans nous rappellent pourquoi on va au cinéma.
Parce que ce premier plan est simplement sublime. Et à partir de ce premier plan on commence forcément à espérer : espérer qu’il y en ait davantage et qu’on soit embarqué comme ça pendant deux heures. Alors bien sûr pour ressentir ça il faut être dans une salle et même une bonne salle (pour moi c'était la salle 1…
Les mesquins accuseront Lindon de tricher, de s’automettre en scène. Sauf que quand on voit la joie euphorique et enfantine qui le traverse quand il est choisi comme président du jury, ces soupçons ne peuvent que s’envoler.
Reste un documentaire sur un homme profondément attaqué mais qui tient bon. Qui grâce à quelques pilliers dans sa vie parvient à faire face et même presque faire “bella figura” comme le dise si bien nos amis italiens. Bella figura ce n’est pas…
Une pépite un peu rugueuse qui rappelle que quand le propos est puissant, une grande partie du travail est déjà faite.
Sûrement la plus belle pépite dénichée dans le ciné club, bravo Martin. C’est une sortie de route totale de toute forme de zone de confort. On est malmené visuellement, dans le jeu, dans la narration. Alors c’est certain le début est âpre (et ne fait rien pour aider avec ces scènes terribles de la peste) mais au fil du…
