Social geography, spatial dimension of inequality by Fabrice Ripoll
Carnets de géographes, 2022
Ce dossier est l'une des quatre publications collectives issues du colloque « Approches critiques... more Ce dossier est l'une des quatre publications collectives issues du colloque « Approches critiques de la dimension spatiale des rapports sociaux : débats transdisciplinaires et internationaux » qui s'est tenu à Caen en juin 2019, organisé par l’UMR ESO (Espaces et sociétés) et le Groupe transversal JEDI (Justice, espace, discriminations, inégalités) du Labex « Futurs urbains » (Université Paris-Est).
Il a été cordonné par Amandine Chapuis, Leïla Frouillou, Joanne Le Bars, Anne-Laure Pailloux, Fabrice Ripoll et Mathieu Uhel
Armand Colin, 2021
La géographie sociale présentée dans ce livre s’intéresse aux pratiques et aux représentations so... more La géographie sociale présentée dans ce livre s’intéresse aux pratiques et aux représentations sociales, plus largement aux expériences vécues, inséparables des rapports sociaux. Elle conçoit l’espace comme une dimension du monde social, et non comme quelque chose qui lui serait extérieur. Cette approche fournit une grille de lecture de nos sociétés en considérant à la fois les espaces matériels, les espaces institutionnels et les espaces vécus.
Cet ouvrage, qui se veut une introduction ou une initiation à une géographie sociale critique, en présente les principaux apports théoriques, les grands concepts et les méthodes. Assorti de nombreux exemples, il en expose certains thèmes classiques (comme la ségrégation résidentielle ou les migrations) et d’autres moins investis (comme le travail ou les mobilisations) pour mieux saisir les grands enjeux sociaux du monde contemporain.
The spatial dimension of inequalities, 2011
Cet ouvrage rassemble des travaux de chercheurs et chercheuses en sciences
sociales, issu-e-s de ... more Cet ouvrage rassemble des travaux de chercheurs et chercheuses en sciences
sociales, issu-e-s de diverses disciplines (géographie, histoire, sociologie, anthropologie, sciences de l’éducation, urbanisme) et partageant l’ambition d’intégrer pleinement l’espace dans l’étude du monde social. L’espace, ou plutôt devrions-nous dire la dimension spatiale, est un enjeu social multi-forme, en tant que discours et catégories mentales, en tant que territoires institutionnels, mais aussi en tant qu'espaces matériels appropriés et plus ou moins (dé)valorisés. Au bout du compte, il s’agit précisément d’interroger les formes et « luttes de classement » dans toutes leurs facettes (linguistiques, économiques, symboliques mais aussi matérielles, juridiques, politiques…) et plus encore dans les rapports qu’elles entretiennent, en faisant l’hypothèse que leur commune dimension spatiale permettra de problématiser ces relations : en quoi l’appropriation, la catégorisation, la valorisation différentielle des espaces jouent-elles un rôle dans la production des
inégalités sociales, autrement dit la différenciation et la hiérarchisation des individus
et des groupes sociaux, la construction de rapports sociaux dissymétriques ?
Regards sociologiques, 2010
Références complètes :
RIPOLL Fabrice, TISSOT Sylvie, 2010, « La dimension spatiale des ressour... more Références complètes :
RIPOLL Fabrice, TISSOT Sylvie, 2010, « La dimension spatiale des ressources sociales », Regards sociologiques, n°40 : « Mobilité/autochtonie : sur la dimension spatiale des ressources sociales », pp. 5-7.
Introduction of the special issue "Mobilité/autochtonie : sur la dimension spatiale des ressources sociales", co-edited with Sylvie Tissot
Ouvrage collectif issu d'un colloque, sous la direction de Claire Hancock, Christine Lelévrier, F... more Ouvrage collectif issu d'un colloque, sous la direction de Claire Hancock, Christine Lelévrier, Fabrice Ripoll et Serge Weber.
Présentation :
En 2009, la ville de La Courneuve interpelle la HALDE et l’opinion publique sur la « discrimination territoriale » qu’elle subit. En 2014, la refonte de la politique de la ville donne l’occasion d’inscrire un vingtième critère de discrimination prohibé par la loi dans la législation française, le « lieu de résidence ». Cet ouvrage propose de retracer l’émergence dans le débat public de cette idée de discrimination territoriale et de rendre compte du dialogue entre la recherche et le monde politique auquel elle a donné lieu. Les contributions présentent des situations contrastées en France et à l’étranger au regard des politiques publiques, et les réponses des habitant-e-s.
Au-delà de la Seine-Saint-Denis qui a été son berceau, comment cette idée de discrimination territoriale est-elle comprise et réappropriée en France par les acteurs du territoire ? À quoi fait-elle écho en Allemagne, en Afrique du Nord, aux Caraïbes ou au Canada ? Mobilisée pour interroger les refus de service de prestataires privés autant que les inégalités de desserte par les équipements publics, renvoie-t-elle à des droits individuels ou à des situations collectives d’injustice spatiale ? De quelles inégalités ce vocabulaire permet-il de parler, et en quoi peut-il constituer un levier d’interpellation des politiques publiques ? Le territoire cristallise-t-il ou sert-il de paravent commode à d’autres formes de discriminations ? Ce volume apporte les éclairages de multiples champs disciplinaires (géographie, sciences politiques, économie, sociologie…) et d’acteurs politiques sur ces questions.
Penser et faire la géographie sociale, 2006
Références complètes :
RIPOLL Fabrice, VESCHAMBRE Vincent, 2006, « L’appropriation de l’espace ... more Références complètes :
RIPOLL Fabrice, VESCHAMBRE Vincent, 2006, « L’appropriation de l’espace : une problématique centrale pour la géographie sociale », dans Raymonde Séchet, Vincent Veschambre (dir.), Penser et faire la géographie sociale. Contributions à une épistémologie de la géographie sociale, PUR, coll. « Géographie sociale », Rennes, pp. 295-304.
Références complètes :
BIHR Alain, PFEFFERKORN Roland (dir.), (avec Claudine Attias-Donfut, Den... more Références complètes :
BIHR Alain, PFEFFERKORN Roland (dir.), (avec Claudine Attias-Donfut, Denis Collin, Pierre Concialdi, Jacqueline Heinen, Bruno Lautier, Marylène Lieber, Fabrice Ripoll, Patrick Simon et Sylvie Tissot), 2014, Dictionnaire des inégalités, A. Colin, Paris, 443 p.
Les inégalités n’ont cessé de s’accroître ces dernières années dans nos sociétés contemporaines. Perçue par une large part du public, cette tendance est confirmée par de nombreuses études scientifiques, si bien que la question des inégalités est devenue un objet de préoccupation majeure. Loin de se limiter à dresser un état des lieux, l’ambition de cet ouvrage est de fournir les clefs indispensables à la compréhension de cette dynamique.
Riche de plus de cinq cents entrées, ce dictionnaire couvre l’ensemble des dimensions des inégalités sociales : inégalités entre classes, entre sexes, entre âges et générations, entre nationalités et groupes ethniques, ou encore entre différents espaces (centres et périphéries, villes et campagnes…). Afin de dépasser le seul cadre hexagonal, plusieurs entrées sont consacrées à des pays ou à des comparaisons internationales. Pour autant, ne sont négligés ni les débats et controverses ni les aspects méthodologiques relatifs à l’étude des inégalités et à leur mesure. Enfin, l’aspect systémique des inégalités est mis en évidence, en analysant comment celles-ci s’engendrent bien souvent conjointement.
Fruit de la collaboration de sociologues, ethnologues, historiens, géographes, économistes, statisticiens, philosophes, médecins et juristes, ce dictionnaire pluridisciplinaire, premier du genre, apporte un éclairage inédit sur le fonctionnement de nos sociétés.
215 spécialistes en sciences humaines et sociales
500 entrées – index des noms propres
Un riche réseau de renvois
EspacesTemps.net, 2005
Références comlètes :
RIPOLL Fabrice, 2005, « La double distance. Note de lecture sur une socio... more Références comlètes :
RIPOLL Fabrice, 2005, « La double distance. Note de lecture sur une socio-analyse épistolaire », EspacesTemps.net, Il paraît, 14.04.2005, http://espacestemps.net/document1247.html
Note de lecture sur le livre d'échanges épistolaires entre Stéphane Beaud et Younès Amrani intitulé "Pays de mallheur ! Un jeune des cités écrit à un sociologue (2004)
Norois, 2004
Références complètes :
RIPOLL Fabrice, 2004, « Cherbourg, ville-arsenal en crise : des décision... more Références complètes :
RIPOLL Fabrice, 2004, « Cherbourg, ville-arsenal en crise : des décisions politiques aux destinées locales », Norois, n°190, vol. 1, janvier, PUR, Rennes, pp. 67-84.
Spatial concepts, theory of space and domination by Fabrice Ripoll
Geographische Zeitschrift, 2024
Understanding Space as a Dimension of Social Relations:
Conditions, Suggestions and Implications... more Understanding Space as a Dimension of Social Relations:
Conditions, Suggestions and Implications of Theoretical Work for a Critical and Reflexive Sociogeography
This article presents the preliminary results of a theoretical work that takes a critical approach within French social geography: The aim is to overcome a socio-spatial dualism by conceiving space as a dimension of social relations, with a theoretical model based on the great achievements of the social sciences and in dialog with the approach initiated by Pierre Bourdieu. In a reflexive manner, the article addresses the factors that have conditioned this work and the obstacles it has encountered. It formulates hypotheses about geographers’ reservations about theory (or epistemology) and concludes with suggestions about the nature of theoretical work, its practical conditions and the impossibility of limiting it exclusively to geography.
Progress in Human Geography, 2023
Pierre Bourdieu is one of the most important social scientists of the twentieth century. However,... more Pierre Bourdieu is one of the most important social scientists of the twentieth century. However, the intersections between his work and geography largely remain to be investigated. This paper explores the place of spatiality in Bourdieu’s models of the social world. It first offers a critical analysis of the ternary model elaborated in his article entitled “Site-Effects,” in which “physical space” is theoretically central (a model that Bourdieu later seemed to retreat from). It then builds upon another triad, developed in “The Three States of Cultural Capital,” to submit a model in which the three “states” can be extended to the social world at large and correspond to three modes of “crystallizationc” of social relations, which all have a spatial dimension. The generalization of the triad leads to a consistent theorization of the intrinsic spatial dimension of the social world, thus overcoming the misleading dualism between society and space.
Hypergeo, 2023
This notice gives some elements on the notion of "appropriation of space", its main users and sem... more This notice gives some elements on the notion of "appropriation of space", its main users and semantic contents, mainly in French Marxism, critical theory, sociology and social geography.
It is published in Hypergeo, "a free-access electronic encyclopaedia devoted to the epistemology of geography, and developed according to a hypertext architecture. It aims to make the main concepts and theories of contemporary geography available to teachers and students."
Hypergeo, 2023
This notice gives some elements on the notion of "social space", its first and main users and sem... more This notice gives some elements on the notion of "social space", its first and main users and semantic contents, mainly in French sociology and social geography.
It is published in Hypergeo, "a free-access electronic encyclopaedia devoted to the epistemology of geography, and developed according to a hypertext architecture. It aims to make the main concepts and theories of contemporary geography available to teachers and students."
Hypergeo, 2023
This note provides some information on Henri Lefebvre's biographical and, above all, intellectual... more This note provides some information on Henri Lefebvre's biographical and, above all, intellectual trajectory before presenting, in a few paragraphs, his overall approach and then his main works that may be of direct interest to geographers and those interested in space, particularly Right to the City (1968) and Production of space (1974). It was published in Hypergeo, "an electronic encyclopedia, in free access, devoted to the epistemology of geography and elaborated according to a hypertext type architecture. Its aim is to make the main concepts and theories of contemporary geography known to a public of teachers and students.
Cette notice donne quelques éléments sur la trajectoire biographique et surtout intellectuelle d'Henri Lefebvre avant de présenter en quelques paragraphes son approche d'ensemble puis ses principaux travaux pouvant intéresser directement les géographes et celles et ceux qui s'intéressent à l'espace, et notamment Le Droit à la ville (1968) et La Production de l'espace (1974).
Elle a été publiée dans Hypergeo, « une encyclopédie électronique, en accès libre, consacrée à l'épistémologie de la géographie et élaborée selon une architecture de type hypertexte. Elle a pour objectif de faire connaître à un public d'enseignants et d'étudiants les principaux concepts et théories de la géographie contemporaine ».
Sociologie, 2023
From "capital of autochtony" to "international capital". Conceptualizing the scalar structuring o... more From "capital of autochtony" to "international capital". Conceptualizing the scalar structuring of capitals and social spaces.
The concept of capital, as reworked by Pierre Bourdieu, has enjoyed great success in recent decades, and this has been accompanied by the invention of many variants. If it is undeniable that this produces a general movement of lexical and semantic inflation, these new variants should not be rejected a priori and deserve on the contrary to be discussed. This article is one of the components of a new work that focuses on all the proposals that more or less explicitly integrate geographical space and, more broadly, the spatial dimension of the social world. It focuses in particular on the case of variants that emphasize in one way or another the spatial scale of production, use and recognition of capital: from "capital of autochtony" to "international" or "cosmopolitan" capital. What they have in common is that they underline the necessary geographical contextualization of any social trajectory and position, of any practice inscribed in social relations, and that this contextualization is declined at several possible scales (from local to international). By systematizing these analyses, it invites us to clarify and analyze the scalar structuring of capital and social spaces.
Résumé :
Le concept de capital, tel qu’il a été réélaboré par Pierre Bourdieu, connaît ces dernières décennies un grand succès qui va de pair avec l’invention de multiples variantes. S’il est incontestable que cela produit un mouvement général d’inflation lexicale et sémantique, ces nouvelles variantes ne doivent pas être rejetées a priori et méritent au contraire d’être discutées. Cet article constitue l’un des volets d’un travail inédit qui s’attache à l’ensemble des propositions intégrant plus ou moins explicitement l’espace géographique et plus largement la dimension spatiale du monde social. Il se focalise en particulier sur le cas des variantes qui soulignent d’une façon ou d’une autre l’échelle spatiale de production, d’usage et de reconnaissance des capitaux : du « capital d’autochtonie » au « capital international » ou « cosmopolite ». Elles ont en effet en commun de souligner la nécessaire contextualisation géographique de toute trajectoire et position sociales, de toute pratique inscrite dans des rapports sociaux, et de souligner que cette contextualisation se décline à plusieurs échelles possibles (du local à l’international). Il invite donc, en systématisant ces analyses, à expliciter et analyser la structuration scalaire des capitaux et des espaces sociaux.
L’espace géographique, 2019
How to associate space and capital? Lessons learned on the notion of “spatial capital”.
In the... more How to associate space and capital? Lessons learned on the notion of “spatial capital”.
In the past few years, variations of “capital” have multiplied, some of which highlight one aspect or another of the spatial dimension: capital is said to be residential, spatial, (socio-)territorial, environmental, international, of mobility, of autochtony… It therefore seems essential to review these propositions, their effects and their relevance. This paper begins by focusing on the notion of spatial capital and its various uses. It shows that the meanings and the typologies associated with it are manifold; some are ephemeral, most are vague, sometimes without any explicit link between each other, or contradictory, and are difficult to articulate with the bourdieusian variations, the latter seen as theoretical references nevertheless. Finally, it is the very relevance of the expression itself that we challenge, as it implies a dualistic framework that considers the “spatial” a reality that is both separable and absent from the rest of the social world.
Ces dernières années ont vu se multiplier les variantes de « capital » dont certaines mettent en avant tel ou tel aspect de la dimension spatiale : capital résidentiel, spatial, (socio-)territorial, environnemental, de mobilité, d’autochtonie, international… Il semble donc important de faire le point sur ces propositions, leurs effets et leur pertinence. Cet article commence par une mise au point sur la notion de capital spatial et ses principaux usages. Il montre que les significations et typologies qui lui sont associées sont multiples, certaines éphémères, la plupart très floues, parfois sans lien explicite entre elles ou contradictoires, et difficiles à associer de façon cohérente aux déclinaisons bourdieusiennes pourtant prises comme source d’inspiration. Finalement, c’est la pertinence de l’expression elle-même qui est mise en question en ceci qu’elle reconduit un schème dualiste faisant du « spatial » un type de réalité à la fois isolable et absent du reste du monde social.
Hypergéo, 2021
Notice encyclopédique publiée dans Hypergéo
This notice gives some elements on the notion of ... more Notice encyclopédique publiée dans Hypergéo
This notice gives some elements on the notion of "spatial capital", its first and main users and semantic contents, and then some elements of criticism and alternative proposal.
It was published in Hypergeo - "an electronic encyclopaedia, in free access, devoted to the epistemology of geography and elaborated according to a hypertext type architecture. Its aim is to make the main concepts and theories of contemporary geography known to a public of teachers and students".
Texte co-écrit avec Vincent Veschambre, publié dans Yves Jean et Christian Calenge (dir.), Lire l... more Texte co-écrit avec Vincent Veschambre, publié dans Yves Jean et Christian Calenge (dir.), Lire les territoires, Publications de la Maison des Sciences de l’Homme « Villes et territoires », coll. Perspectives « Villes et territoires », n° 3, Tours, pp. 261-287..
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Social geography, spatial dimension of inequality by Fabrice Ripoll
Il a été cordonné par Amandine Chapuis, Leïla Frouillou, Joanne Le Bars, Anne-Laure Pailloux, Fabrice Ripoll et Mathieu Uhel
Cet ouvrage, qui se veut une introduction ou une initiation à une géographie sociale critique, en présente les principaux apports théoriques, les grands concepts et les méthodes. Assorti de nombreux exemples, il en expose certains thèmes classiques (comme la ségrégation résidentielle ou les migrations) et d’autres moins investis (comme le travail ou les mobilisations) pour mieux saisir les grands enjeux sociaux du monde contemporain.
sociales, issu-e-s de diverses disciplines (géographie, histoire, sociologie, anthropologie, sciences de l’éducation, urbanisme) et partageant l’ambition d’intégrer pleinement l’espace dans l’étude du monde social. L’espace, ou plutôt devrions-nous dire la dimension spatiale, est un enjeu social multi-forme, en tant que discours et catégories mentales, en tant que territoires institutionnels, mais aussi en tant qu'espaces matériels appropriés et plus ou moins (dé)valorisés. Au bout du compte, il s’agit précisément d’interroger les formes et « luttes de classement » dans toutes leurs facettes (linguistiques, économiques, symboliques mais aussi matérielles, juridiques, politiques…) et plus encore dans les rapports qu’elles entretiennent, en faisant l’hypothèse que leur commune dimension spatiale permettra de problématiser ces relations : en quoi l’appropriation, la catégorisation, la valorisation différentielle des espaces jouent-elles un rôle dans la production des
inégalités sociales, autrement dit la différenciation et la hiérarchisation des individus
et des groupes sociaux, la construction de rapports sociaux dissymétriques ?
RIPOLL Fabrice, TISSOT Sylvie, 2010, « La dimension spatiale des ressources sociales », Regards sociologiques, n°40 : « Mobilité/autochtonie : sur la dimension spatiale des ressources sociales », pp. 5-7.
Introduction of the special issue "Mobilité/autochtonie : sur la dimension spatiale des ressources sociales", co-edited with Sylvie Tissot
Présentation :
En 2009, la ville de La Courneuve interpelle la HALDE et l’opinion publique sur la « discrimination territoriale » qu’elle subit. En 2014, la refonte de la politique de la ville donne l’occasion d’inscrire un vingtième critère de discrimination prohibé par la loi dans la législation française, le « lieu de résidence ». Cet ouvrage propose de retracer l’émergence dans le débat public de cette idée de discrimination territoriale et de rendre compte du dialogue entre la recherche et le monde politique auquel elle a donné lieu. Les contributions présentent des situations contrastées en France et à l’étranger au regard des politiques publiques, et les réponses des habitant-e-s.
Au-delà de la Seine-Saint-Denis qui a été son berceau, comment cette idée de discrimination territoriale est-elle comprise et réappropriée en France par les acteurs du territoire ? À quoi fait-elle écho en Allemagne, en Afrique du Nord, aux Caraïbes ou au Canada ? Mobilisée pour interroger les refus de service de prestataires privés autant que les inégalités de desserte par les équipements publics, renvoie-t-elle à des droits individuels ou à des situations collectives d’injustice spatiale ? De quelles inégalités ce vocabulaire permet-il de parler, et en quoi peut-il constituer un levier d’interpellation des politiques publiques ? Le territoire cristallise-t-il ou sert-il de paravent commode à d’autres formes de discriminations ? Ce volume apporte les éclairages de multiples champs disciplinaires (géographie, sciences politiques, économie, sociologie…) et d’acteurs politiques sur ces questions.
RIPOLL Fabrice, VESCHAMBRE Vincent, 2006, « L’appropriation de l’espace : une problématique centrale pour la géographie sociale », dans Raymonde Séchet, Vincent Veschambre (dir.), Penser et faire la géographie sociale. Contributions à une épistémologie de la géographie sociale, PUR, coll. « Géographie sociale », Rennes, pp. 295-304.
BIHR Alain, PFEFFERKORN Roland (dir.), (avec Claudine Attias-Donfut, Denis Collin, Pierre Concialdi, Jacqueline Heinen, Bruno Lautier, Marylène Lieber, Fabrice Ripoll, Patrick Simon et Sylvie Tissot), 2014, Dictionnaire des inégalités, A. Colin, Paris, 443 p.
Les inégalités n’ont cessé de s’accroître ces dernières années dans nos sociétés contemporaines. Perçue par une large part du public, cette tendance est confirmée par de nombreuses études scientifiques, si bien que la question des inégalités est devenue un objet de préoccupation majeure. Loin de se limiter à dresser un état des lieux, l’ambition de cet ouvrage est de fournir les clefs indispensables à la compréhension de cette dynamique.
Riche de plus de cinq cents entrées, ce dictionnaire couvre l’ensemble des dimensions des inégalités sociales : inégalités entre classes, entre sexes, entre âges et générations, entre nationalités et groupes ethniques, ou encore entre différents espaces (centres et périphéries, villes et campagnes…). Afin de dépasser le seul cadre hexagonal, plusieurs entrées sont consacrées à des pays ou à des comparaisons internationales. Pour autant, ne sont négligés ni les débats et controverses ni les aspects méthodologiques relatifs à l’étude des inégalités et à leur mesure. Enfin, l’aspect systémique des inégalités est mis en évidence, en analysant comment celles-ci s’engendrent bien souvent conjointement.
Fruit de la collaboration de sociologues, ethnologues, historiens, géographes, économistes, statisticiens, philosophes, médecins et juristes, ce dictionnaire pluridisciplinaire, premier du genre, apporte un éclairage inédit sur le fonctionnement de nos sociétés.
215 spécialistes en sciences humaines et sociales
500 entrées – index des noms propres
Un riche réseau de renvois
RIPOLL Fabrice, 2005, « La double distance. Note de lecture sur une socio-analyse épistolaire », EspacesTemps.net, Il paraît, 14.04.2005, http://espacestemps.net/document1247.html
Note de lecture sur le livre d'échanges épistolaires entre Stéphane Beaud et Younès Amrani intitulé "Pays de mallheur ! Un jeune des cités écrit à un sociologue (2004)
RIPOLL Fabrice, 2004, « Cherbourg, ville-arsenal en crise : des décisions politiques aux destinées locales », Norois, n°190, vol. 1, janvier, PUR, Rennes, pp. 67-84.
Spatial concepts, theory of space and domination by Fabrice Ripoll
Conditions, Suggestions and Implications of Theoretical Work for a Critical and Reflexive Sociogeography
This article presents the preliminary results of a theoretical work that takes a critical approach within French social geography: The aim is to overcome a socio-spatial dualism by conceiving space as a dimension of social relations, with a theoretical model based on the great achievements of the social sciences and in dialog with the approach initiated by Pierre Bourdieu. In a reflexive manner, the article addresses the factors that have conditioned this work and the obstacles it has encountered. It formulates hypotheses about geographers’ reservations about theory (or epistemology) and concludes with suggestions about the nature of theoretical work, its practical conditions and the impossibility of limiting it exclusively to geography.
It is published in Hypergeo, "a free-access electronic encyclopaedia devoted to the epistemology of geography, and developed according to a hypertext architecture. It aims to make the main concepts and theories of contemporary geography available to teachers and students."
It is published in Hypergeo, "a free-access electronic encyclopaedia devoted to the epistemology of geography, and developed according to a hypertext architecture. It aims to make the main concepts and theories of contemporary geography available to teachers and students."
Cette notice donne quelques éléments sur la trajectoire biographique et surtout intellectuelle d'Henri Lefebvre avant de présenter en quelques paragraphes son approche d'ensemble puis ses principaux travaux pouvant intéresser directement les géographes et celles et ceux qui s'intéressent à l'espace, et notamment Le Droit à la ville (1968) et La Production de l'espace (1974).
Elle a été publiée dans Hypergeo, « une encyclopédie électronique, en accès libre, consacrée à l'épistémologie de la géographie et élaborée selon une architecture de type hypertexte. Elle a pour objectif de faire connaître à un public d'enseignants et d'étudiants les principaux concepts et théories de la géographie contemporaine ».
The concept of capital, as reworked by Pierre Bourdieu, has enjoyed great success in recent decades, and this has been accompanied by the invention of many variants. If it is undeniable that this produces a general movement of lexical and semantic inflation, these new variants should not be rejected a priori and deserve on the contrary to be discussed. This article is one of the components of a new work that focuses on all the proposals that more or less explicitly integrate geographical space and, more broadly, the spatial dimension of the social world. It focuses in particular on the case of variants that emphasize in one way or another the spatial scale of production, use and recognition of capital: from "capital of autochtony" to "international" or "cosmopolitan" capital. What they have in common is that they underline the necessary geographical contextualization of any social trajectory and position, of any practice inscribed in social relations, and that this contextualization is declined at several possible scales (from local to international). By systematizing these analyses, it invites us to clarify and analyze the scalar structuring of capital and social spaces.
Résumé :
Le concept de capital, tel qu’il a été réélaboré par Pierre Bourdieu, connaît ces dernières décennies un grand succès qui va de pair avec l’invention de multiples variantes. S’il est incontestable que cela produit un mouvement général d’inflation lexicale et sémantique, ces nouvelles variantes ne doivent pas être rejetées a priori et méritent au contraire d’être discutées. Cet article constitue l’un des volets d’un travail inédit qui s’attache à l’ensemble des propositions intégrant plus ou moins explicitement l’espace géographique et plus largement la dimension spatiale du monde social. Il se focalise en particulier sur le cas des variantes qui soulignent d’une façon ou d’une autre l’échelle spatiale de production, d’usage et de reconnaissance des capitaux : du « capital d’autochtonie » au « capital international » ou « cosmopolite ». Elles ont en effet en commun de souligner la nécessaire contextualisation géographique de toute trajectoire et position sociales, de toute pratique inscrite dans des rapports sociaux, et de souligner que cette contextualisation se décline à plusieurs échelles possibles (du local à l’international). Il invite donc, en systématisant ces analyses, à expliciter et analyser la structuration scalaire des capitaux et des espaces sociaux.
In the past few years, variations of “capital” have multiplied, some of which highlight one aspect or another of the spatial dimension: capital is said to be residential, spatial, (socio-)territorial, environmental, international, of mobility, of autochtony… It therefore seems essential to review these propositions, their effects and their relevance. This paper begins by focusing on the notion of spatial capital and its various uses. It shows that the meanings and the typologies associated with it are manifold; some are ephemeral, most are vague, sometimes without any explicit link between each other, or contradictory, and are difficult to articulate with the bourdieusian variations, the latter seen as theoretical references nevertheless. Finally, it is the very relevance of the expression itself that we challenge, as it implies a dualistic framework that considers the “spatial” a reality that is both separable and absent from the rest of the social world.
Ces dernières années ont vu se multiplier les variantes de « capital » dont certaines mettent en avant tel ou tel aspect de la dimension spatiale : capital résidentiel, spatial, (socio-)territorial, environnemental, de mobilité, d’autochtonie, international… Il semble donc important de faire le point sur ces propositions, leurs effets et leur pertinence. Cet article commence par une mise au point sur la notion de capital spatial et ses principaux usages. Il montre que les significations et typologies qui lui sont associées sont multiples, certaines éphémères, la plupart très floues, parfois sans lien explicite entre elles ou contradictoires, et difficiles à associer de façon cohérente aux déclinaisons bourdieusiennes pourtant prises comme source d’inspiration. Finalement, c’est la pertinence de l’expression elle-même qui est mise en question en ceci qu’elle reconduit un schème dualiste faisant du « spatial » un type de réalité à la fois isolable et absent du reste du monde social.
This notice gives some elements on the notion of "spatial capital", its first and main users and semantic contents, and then some elements of criticism and alternative proposal.
It was published in Hypergeo - "an electronic encyclopaedia, in free access, devoted to the epistemology of geography and elaborated according to a hypertext type architecture. Its aim is to make the main concepts and theories of contemporary geography known to a public of teachers and students".
Il a été cordonné par Amandine Chapuis, Leïla Frouillou, Joanne Le Bars, Anne-Laure Pailloux, Fabrice Ripoll et Mathieu Uhel
Cet ouvrage, qui se veut une introduction ou une initiation à une géographie sociale critique, en présente les principaux apports théoriques, les grands concepts et les méthodes. Assorti de nombreux exemples, il en expose certains thèmes classiques (comme la ségrégation résidentielle ou les migrations) et d’autres moins investis (comme le travail ou les mobilisations) pour mieux saisir les grands enjeux sociaux du monde contemporain.
sociales, issu-e-s de diverses disciplines (géographie, histoire, sociologie, anthropologie, sciences de l’éducation, urbanisme) et partageant l’ambition d’intégrer pleinement l’espace dans l’étude du monde social. L’espace, ou plutôt devrions-nous dire la dimension spatiale, est un enjeu social multi-forme, en tant que discours et catégories mentales, en tant que territoires institutionnels, mais aussi en tant qu'espaces matériels appropriés et plus ou moins (dé)valorisés. Au bout du compte, il s’agit précisément d’interroger les formes et « luttes de classement » dans toutes leurs facettes (linguistiques, économiques, symboliques mais aussi matérielles, juridiques, politiques…) et plus encore dans les rapports qu’elles entretiennent, en faisant l’hypothèse que leur commune dimension spatiale permettra de problématiser ces relations : en quoi l’appropriation, la catégorisation, la valorisation différentielle des espaces jouent-elles un rôle dans la production des
inégalités sociales, autrement dit la différenciation et la hiérarchisation des individus
et des groupes sociaux, la construction de rapports sociaux dissymétriques ?
RIPOLL Fabrice, TISSOT Sylvie, 2010, « La dimension spatiale des ressources sociales », Regards sociologiques, n°40 : « Mobilité/autochtonie : sur la dimension spatiale des ressources sociales », pp. 5-7.
Introduction of the special issue "Mobilité/autochtonie : sur la dimension spatiale des ressources sociales", co-edited with Sylvie Tissot
Présentation :
En 2009, la ville de La Courneuve interpelle la HALDE et l’opinion publique sur la « discrimination territoriale » qu’elle subit. En 2014, la refonte de la politique de la ville donne l’occasion d’inscrire un vingtième critère de discrimination prohibé par la loi dans la législation française, le « lieu de résidence ». Cet ouvrage propose de retracer l’émergence dans le débat public de cette idée de discrimination territoriale et de rendre compte du dialogue entre la recherche et le monde politique auquel elle a donné lieu. Les contributions présentent des situations contrastées en France et à l’étranger au regard des politiques publiques, et les réponses des habitant-e-s.
Au-delà de la Seine-Saint-Denis qui a été son berceau, comment cette idée de discrimination territoriale est-elle comprise et réappropriée en France par les acteurs du territoire ? À quoi fait-elle écho en Allemagne, en Afrique du Nord, aux Caraïbes ou au Canada ? Mobilisée pour interroger les refus de service de prestataires privés autant que les inégalités de desserte par les équipements publics, renvoie-t-elle à des droits individuels ou à des situations collectives d’injustice spatiale ? De quelles inégalités ce vocabulaire permet-il de parler, et en quoi peut-il constituer un levier d’interpellation des politiques publiques ? Le territoire cristallise-t-il ou sert-il de paravent commode à d’autres formes de discriminations ? Ce volume apporte les éclairages de multiples champs disciplinaires (géographie, sciences politiques, économie, sociologie…) et d’acteurs politiques sur ces questions.
RIPOLL Fabrice, VESCHAMBRE Vincent, 2006, « L’appropriation de l’espace : une problématique centrale pour la géographie sociale », dans Raymonde Séchet, Vincent Veschambre (dir.), Penser et faire la géographie sociale. Contributions à une épistémologie de la géographie sociale, PUR, coll. « Géographie sociale », Rennes, pp. 295-304.
BIHR Alain, PFEFFERKORN Roland (dir.), (avec Claudine Attias-Donfut, Denis Collin, Pierre Concialdi, Jacqueline Heinen, Bruno Lautier, Marylène Lieber, Fabrice Ripoll, Patrick Simon et Sylvie Tissot), 2014, Dictionnaire des inégalités, A. Colin, Paris, 443 p.
Les inégalités n’ont cessé de s’accroître ces dernières années dans nos sociétés contemporaines. Perçue par une large part du public, cette tendance est confirmée par de nombreuses études scientifiques, si bien que la question des inégalités est devenue un objet de préoccupation majeure. Loin de se limiter à dresser un état des lieux, l’ambition de cet ouvrage est de fournir les clefs indispensables à la compréhension de cette dynamique.
Riche de plus de cinq cents entrées, ce dictionnaire couvre l’ensemble des dimensions des inégalités sociales : inégalités entre classes, entre sexes, entre âges et générations, entre nationalités et groupes ethniques, ou encore entre différents espaces (centres et périphéries, villes et campagnes…). Afin de dépasser le seul cadre hexagonal, plusieurs entrées sont consacrées à des pays ou à des comparaisons internationales. Pour autant, ne sont négligés ni les débats et controverses ni les aspects méthodologiques relatifs à l’étude des inégalités et à leur mesure. Enfin, l’aspect systémique des inégalités est mis en évidence, en analysant comment celles-ci s’engendrent bien souvent conjointement.
Fruit de la collaboration de sociologues, ethnologues, historiens, géographes, économistes, statisticiens, philosophes, médecins et juristes, ce dictionnaire pluridisciplinaire, premier du genre, apporte un éclairage inédit sur le fonctionnement de nos sociétés.
215 spécialistes en sciences humaines et sociales
500 entrées – index des noms propres
Un riche réseau de renvois
RIPOLL Fabrice, 2005, « La double distance. Note de lecture sur une socio-analyse épistolaire », EspacesTemps.net, Il paraît, 14.04.2005, http://espacestemps.net/document1247.html
Note de lecture sur le livre d'échanges épistolaires entre Stéphane Beaud et Younès Amrani intitulé "Pays de mallheur ! Un jeune des cités écrit à un sociologue (2004)
RIPOLL Fabrice, 2004, « Cherbourg, ville-arsenal en crise : des décisions politiques aux destinées locales », Norois, n°190, vol. 1, janvier, PUR, Rennes, pp. 67-84.
Conditions, Suggestions and Implications of Theoretical Work for a Critical and Reflexive Sociogeography
This article presents the preliminary results of a theoretical work that takes a critical approach within French social geography: The aim is to overcome a socio-spatial dualism by conceiving space as a dimension of social relations, with a theoretical model based on the great achievements of the social sciences and in dialog with the approach initiated by Pierre Bourdieu. In a reflexive manner, the article addresses the factors that have conditioned this work and the obstacles it has encountered. It formulates hypotheses about geographers’ reservations about theory (or epistemology) and concludes with suggestions about the nature of theoretical work, its practical conditions and the impossibility of limiting it exclusively to geography.
It is published in Hypergeo, "a free-access electronic encyclopaedia devoted to the epistemology of geography, and developed according to a hypertext architecture. It aims to make the main concepts and theories of contemporary geography available to teachers and students."
It is published in Hypergeo, "a free-access electronic encyclopaedia devoted to the epistemology of geography, and developed according to a hypertext architecture. It aims to make the main concepts and theories of contemporary geography available to teachers and students."
Cette notice donne quelques éléments sur la trajectoire biographique et surtout intellectuelle d'Henri Lefebvre avant de présenter en quelques paragraphes son approche d'ensemble puis ses principaux travaux pouvant intéresser directement les géographes et celles et ceux qui s'intéressent à l'espace, et notamment Le Droit à la ville (1968) et La Production de l'espace (1974).
Elle a été publiée dans Hypergeo, « une encyclopédie électronique, en accès libre, consacrée à l'épistémologie de la géographie et élaborée selon une architecture de type hypertexte. Elle a pour objectif de faire connaître à un public d'enseignants et d'étudiants les principaux concepts et théories de la géographie contemporaine ».
The concept of capital, as reworked by Pierre Bourdieu, has enjoyed great success in recent decades, and this has been accompanied by the invention of many variants. If it is undeniable that this produces a general movement of lexical and semantic inflation, these new variants should not be rejected a priori and deserve on the contrary to be discussed. This article is one of the components of a new work that focuses on all the proposals that more or less explicitly integrate geographical space and, more broadly, the spatial dimension of the social world. It focuses in particular on the case of variants that emphasize in one way or another the spatial scale of production, use and recognition of capital: from "capital of autochtony" to "international" or "cosmopolitan" capital. What they have in common is that they underline the necessary geographical contextualization of any social trajectory and position, of any practice inscribed in social relations, and that this contextualization is declined at several possible scales (from local to international). By systematizing these analyses, it invites us to clarify and analyze the scalar structuring of capital and social spaces.
Résumé :
Le concept de capital, tel qu’il a été réélaboré par Pierre Bourdieu, connaît ces dernières décennies un grand succès qui va de pair avec l’invention de multiples variantes. S’il est incontestable que cela produit un mouvement général d’inflation lexicale et sémantique, ces nouvelles variantes ne doivent pas être rejetées a priori et méritent au contraire d’être discutées. Cet article constitue l’un des volets d’un travail inédit qui s’attache à l’ensemble des propositions intégrant plus ou moins explicitement l’espace géographique et plus largement la dimension spatiale du monde social. Il se focalise en particulier sur le cas des variantes qui soulignent d’une façon ou d’une autre l’échelle spatiale de production, d’usage et de reconnaissance des capitaux : du « capital d’autochtonie » au « capital international » ou « cosmopolite ». Elles ont en effet en commun de souligner la nécessaire contextualisation géographique de toute trajectoire et position sociales, de toute pratique inscrite dans des rapports sociaux, et de souligner que cette contextualisation se décline à plusieurs échelles possibles (du local à l’international). Il invite donc, en systématisant ces analyses, à expliciter et analyser la structuration scalaire des capitaux et des espaces sociaux.
In the past few years, variations of “capital” have multiplied, some of which highlight one aspect or another of the spatial dimension: capital is said to be residential, spatial, (socio-)territorial, environmental, international, of mobility, of autochtony… It therefore seems essential to review these propositions, their effects and their relevance. This paper begins by focusing on the notion of spatial capital and its various uses. It shows that the meanings and the typologies associated with it are manifold; some are ephemeral, most are vague, sometimes without any explicit link between each other, or contradictory, and are difficult to articulate with the bourdieusian variations, the latter seen as theoretical references nevertheless. Finally, it is the very relevance of the expression itself that we challenge, as it implies a dualistic framework that considers the “spatial” a reality that is both separable and absent from the rest of the social world.
Ces dernières années ont vu se multiplier les variantes de « capital » dont certaines mettent en avant tel ou tel aspect de la dimension spatiale : capital résidentiel, spatial, (socio-)territorial, environnemental, de mobilité, d’autochtonie, international… Il semble donc important de faire le point sur ces propositions, leurs effets et leur pertinence. Cet article commence par une mise au point sur la notion de capital spatial et ses principaux usages. Il montre que les significations et typologies qui lui sont associées sont multiples, certaines éphémères, la plupart très floues, parfois sans lien explicite entre elles ou contradictoires, et difficiles à associer de façon cohérente aux déclinaisons bourdieusiennes pourtant prises comme source d’inspiration. Finalement, c’est la pertinence de l’expression elle-même qui est mise en question en ceci qu’elle reconduit un schème dualiste faisant du « spatial » un type de réalité à la fois isolable et absent du reste du monde social.
This notice gives some elements on the notion of "spatial capital", its first and main users and semantic contents, and then some elements of criticism and alternative proposal.
It was published in Hypergeo - "an electronic encyclopaedia, in free access, devoted to the epistemology of geography and elaborated according to a hypertext type architecture. Its aim is to make the main concepts and theories of contemporary geography known to a public of teachers and students".
RIPOLL Fabrice, VESCHAMBRE Vincent et le groupe « appropriation », 2004, « Appropriation », ESO. Travaux et documents de l’UMR 6590, n°21, pp. 9-12.
Introduction à un dossier de revue qui fait fonction d'actes d'une journée d'étude du laboratoire de géographie sociale ESO (2003) sur la question de "l'appropriation de l'espace". Cette JE a été organisé par les principaux participants à un séminaire du même nom qui se tenait irrégulièrement depuis juin 1999.
RIPOLL Fabrice, VESCHAMBRE Vincent, 2005, « L’appropriation de l’espace comme problématique », Norois. Environnement, Aménagement, Société, n°195 : « L’appropriation de l’espace. Sur la dimension spatiale des inégalités sociales et des rapports de pouvoir », pp. 7-15.
Mise au point sur la notion d'appropriation telle qu'utilisée en sciences sociales, sur son intérêt problématique et méthodologique.
NB : voir aussi le texte "Appropriation (de l'espace)" publié dans l'encyclopédie en ligne Hypergéo (et ici) pour une actualisation de la réflexion et de la typologie proposée.
GRAVARI-BARBAS Maria, RIPOLL Fabrice, 2010, « Introduction : De l’appropriation à la valorisation, et retour », Norois, n°217 : « Interroger les processus de valorisation des espaces urbains », pp. 7-12.
Introduction of the special issue : "What about the processes that enhance urban spaces?" co-edited with Maria Gravari-Barbas
RIPOLL Fabrice, 2006, « Réflexions sur les rapports entre marquage et appropriation de l’espace », dans Thierry Bulot, Vincent Veschambre (dir.), Mots, traces et marques : dimensions spatiale et linguistique de la mémoire urbaine, L’Harmattan, coll. « Espaces discursifs », Paris, pp. 15-36.
RIPOLL Fabrice, 2006, « Peut-on ne pas être postcolonial ?... surtout quand on est géographe », EspacesTemps.net, Mensuelles, 23.12.2006, http://espacestemps.net/document2136.html
Note de lecture de : Labyrinthe. Atelier interdisciplinaire, 2006, n°24, Dossier : « Faut-il être postcolonial ? », 179 p.
ALDHUY Julien, RIPOLL Fabrice, SÉCHET Raymonde, VESCHAMBRE Vincent, 2009, « Amanhã, a geografia social? Por uma da teoria crítica e uma abordagem dimensional do espaço », Confins. Revue franco-brésilienne de géographie, n°7 (mis en ligne le 02 novembre 2009)
URL : http://confins.revues.org/index6229.html
RIPOLL Fabrice, 2020, « Espace physique / espace géographique », dans Gisèle Sapiro (dir.), Dictionnaire international Bourdieu, CNRS Éditions, Paris, pp. 303-305.
This note attempts to present the ways in which Pierre Bourdieu approached the question of physical or geographical space in his work.
RIPOLL Fabrice, 2020, « Géographie », dans Gisèle Sapiro (dir.), Dictionnaire international Bourdieu, CNRS Éditions, Paris, pp. 366-369.
This note attempts to present and explain the weakness of the exchanges between Pierre Bourdieu and geography.
Full reference:
RIPOLL Fabrice, 2020, « Géographie », dans Gisèle Sapiro (dir.), Dictionnaire international Bourdieu, CNRS Éditions, Paris, pp. 366-369.
Full reference:
RIPOLL Fabrice, 2020, « Région », dans Gisèle Sapiro (dir.), Dictionnaire international Bourdieu, CNRS Éditions, Paris, pp. 722-723.
RIPOLL Fabrice, 2013, « Quelle dimension spatiale des structures sociales chez Bourdieu ? Localisations résidentielles et jeux d’échelle dans La Distinction », dans Philippe Coulangeon et Julien Duval (dir.), Trente ans après La Distinction de Pierre Bourdieu, La Découverte, coll. « Recherches », Paris, pp. 365-377.
RIPOLL Fabrice, 2012, « Attention, un espace peut en cacher un autre. À propos de Nikolaus Fogle, The Spatial Logic of Social Struggle. A Bourdieuian Topology », Actes de la recherche en sciences sociales, n°195, pp. 112-121.
Lien :
https://www.franceculture.fr/emissions/geographie-a-la-carte/geographie-des-nouvelles-mobilisations-politiques-des-zad-aux-ronds-points
Stéphanie Dechézelles, Maurice Olive (dir.), 2019, Politisation du proche. Les lieux familiers comme espaces de mobilisation, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Res Publica », Rennes, 270 p
Lien :
https://journals.openedition.org/cdg/5138
RIPOLL Fabrice, 2008, « Espaces et stratégies de résistance. Répertoires d’actions collectives dans la France contemporaine », Espaces et sociétés, n°134 : « Repenser l’espace et le politique », pp. 83-97.
RIPOLL Fabrice, 2006, « Du "rôle de l’espace" aux théories de "l’acteur" (aller-retour). La géographie à l’épreuve des mouvements sociaux », dans Raymonde Séchet, Vincent Veschambre (dir.), Penser et faire la géographie sociale. Contributions à une épistémologie de la géographie sociale, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Géographie sociale », Rennes, pp. 193-210.
RIPOLL Fabrice, 2005, « S’approprier l’espace… ou contester son appropriation ? Une vue des mouvements sociaux contemporains », Norois. Environnement, Aménagement, Société, n°195 : « L’appropriation de l’espace. Sur la dimension spatiale des inégalités sociales et des rapports de pouvoir », pp. 29-42.
RIPOLL Fabrice, 2004, « L’appropriation de l’espace au regard des "mouvements sociaux" contemporains : quelques éléments de réflexion sur les enjeux, modalités et ressources de l’action », ESO. Travaux et documents de l’UMR 6590, n°21 : Séminaires « Appropriation » et « Habitat et stratégies résidentielles », mars, Nantes, pp. 45-50.
Petit article issu des actes d'une Journée d'études de l'UMR ESO que j'avais organisée en 2003 avec quelques collègues doctorant-es et titulaires sur la question de l'appropriation de l'espace, après plusieurs années de séminaire d'équipe (voir le dossier complet : http://eso.cnrs.fr/fr/publications/eso-travaux-et-documents/n-21-mars-2004.html). Je tente de croiser cette question avec l'objet mouvements sociaux sur lequel je travaillais alors en thèse. Une version remaniée et développée de ce texte sera publiée dans la revue Norois en 2005.
De nombreuses formes d’agricultures alternatives au modèle productiviste existent et leurs dynamiques d’émergence, de structuration et de développement dépendent étroitement des contextes sociaux, historiques et géographiques dans lesquels elles se déploient et qu’elles participent à transformer. Comment prenons-nous en compte ces configurations spécifiques qui influent sur les dynamiques sociales agricoles étudiées ? Dans quelle mesure nos terrains d’étude nous permettent-ils de mettre à jour des régularités sociales alors que nous constatons une multitude de facteurs agissants ? Autrement dit, comment parvenir à cerner, hiérarchiser mais aussi articuler les facteurs d’influence qui expliquent les pratiques observées (tels que les modes d’organisation historique du milieu agricole, des intermédiaires professionnels et marchands, le degré et le volume de soutien apporté par les pouvoirs publics, associatifs, etc.) ? Et à quelle(s) échelle(s) doit-on les étudier ?
Cet ouvrage cherche à comprendre les conditions sociales (dans leur double dimension spatiale et temporelle) de développement et d’exercice des agricultures biologiques, c’est-à-dire les modes d’émergence, de transmission, de circulation et plus encore d’appropriation de l’« agriculture biologique ». Il met en commun les analyses de chercheurs issus d’horizons divers (université, Inra, CNRS, EHESS…) et couvrant des approches disciplinaires relevant de l’anthropologie, de la sociologie, de la géographie, de l’agronomie, ou encore des sciences de l’éducation.
Public : formateurs, producteurs, chercheurs, consommateurs, étudiants, conseillers, associations, collectivités territoriales.
RIPOLL Fabrice, 2014, « Quand la bio est soutenue par des défenseurs de l’agriculture… paysanne », dans Aurélie Cardona, Fanny Chrétien, Benoît Leroux, Fabrice Ripoll et Delphine Thivet (coord.), Dynamiques des agricultures biologiques. Effets de contexte et appropriations, Quae / Educagri, coll. « Sciences en partage », Dijon, pp. 173-194.
Ce chapitre revient sur le contexte de la naissance du concept AMAP en PACA et de son appropriation/adaptation en France, et notamment en Basse-Normandie
RIPOLL Fabrice, 2011, « Les AMAP : une diversité de pratiques et de significations », dans Geoffrey Pleyers (dir.), La consommation critique. Mouvements pour une alimentation responsable et solidaire, Desclée de Brouwer, coll. « Solidarité et société », Paris, pp. 69-90.
RIPOLL Fabrice, 2013, « Forces et faiblesses des AMAP et autres dispositifs apparentés », dans Bruno Frère et Marc Jacquemain (dir.), Résister au quotidien ?, Presses de Science Po, coll. « Sociétés en mouvement », Paris, pp. 161-187.
Les Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne et autres dispositifs apparentés de vente directe, qui se multiplient très rapidement depuis quelques années en France, montrent les forces et faiblesses d’une action locale et concrète, à la fois fondamentale et fédératrice (elle touche à l’alimentation, besoin primaire et quotidien si l’en est), très cohérente pour les militants souvent issus d’autres réseaux qui l’initient et la vivent (elle fait converger la défense des paysans dont la production est bio ou durable avec la défense du porte-monnaie, l’écologie avec l’économie solidaire, le commerce équitable avec les produits locaux, la protection de la santé avec le refus du consumérisme, etc., ainsi que l’action militante avec la convivialité). Mais cette action n’est pas sans susciter des tensions ni sous rencontrer des limites dont beaucoup sont repérées par celles et ceux qui la portent (l’absence relative des classes populaires, d’influence sur les politiques publiques nationales ou européennes, le manque de producteurs, la difficulté à construire un mouvement social et plus encore politique alors que ce besoin se fait sentir).
RIPOLL Fabrice, 2009, « Le "concept AMAP" : promotion et mise en pratique(s) d’une nouvelle norme d’échange entre consommateurs et producteurs agricoles », Géographie et cultures, n°72 : « Espaces et normes sociales » coordonné par Vincent Banos, pp. 99-116.
RIPOLL Fabrice, 2010, « L'économie "solidaire" et "relocalisée" comme construction d'un capital social de proximité. Le cas des Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP) », Regards sociologiques, n°40 : « Mobilité/autochtonie : sur la dimension spatiale des ressources sociales », pp. 59-75.
Introduction au dossier "Vers une géographie critique... et réflexive", Carnets de géographes, n°16, 2022.
Ce dossier est l'une des quatre publications collectives issues du colloque « Approches critiques de la dimension spatiale des rapports sociaux : débats transdisciplinaires et internationaux » qui s'est tenu à Caen en juin 2019, organisé par l’UMR ESO (Espaces et sociétés) et le Groupe transversal JEDI (Justice, espace, discriminations, inégalités) du Labex « Futurs urbains » (Université Paris-Est).
En mai 2016, nous avons rencontré Hervé Regnauld, en sa qualité d’ancien président de la section 23 du CNU, afin qu’il nous présente la démarche de cette dernière dans l’évaluation des activités d’enseignement des MCF et professeurs d’université. Nous avons considéré qu’il était intéressant de mener un entretien avec un collègue ayant eu ces responsabilité section mais en n’ayant plus à les assumer : Nous pouvions ainsi parier à la fois sur l’expérience d’un mandat complet, d’un certain recul et d’une parole libérée un an après la fin du mandat.
At the same time, the government is preparing a research law (LPPR), which aims to significantly transform the public service of higher education and research, by calling for more and more flexibility and competition for the research and university staff.
French universities and research labs are mobilized against these reforms. And several dozen scientific journals in the humanities and social science have declared themselves part of the struggle and/or on strike. In support of and while participating in the ongoing social movement, their editorial boards are protesting against both the pension reform project and the future research law (LPPR). This mobilization is unprecedented.
Our journals owe their existence solely to the public service of research. Because we consider both the former and the latter threatened, we, a collective of mobilized journals, quite firmly stand in opposition to the current so-called reform projects.
List of signatory journals: https://universiteouverte.org/2020/01/20/liste-et-motions-des-revues/
Please relay these debates in your universities, research centres, scholarly associations, learned societies, and scientific journals. You can contact us and send your support to this movement to the following address: SupportAcademicJournalsProtest@protonmail.com
The logics currently opposed by French scientists are part of global dynamics. We can only claim to counter them together, on an international level.
Gleichzeitig bereitet die Regierung ein Gesetz für eine mehrjährige Forschungsprogrammierung (Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche) vor, das den öffentlichen Dienst bei Hochschulbildung und Forschung erheblich verändern soll. Die Flexibilisierung der Status, die Verallgemeinerung von Konkurrenzverhältnissen unter Kollegen und die Prekarisierung des Personals stellen deutliche Linien des Projekts dar.
Universitäten und Forschungslabore mobilisieren sich gegen diese Reformen. Mehrere Dutzend geistes- und sozialwissenschaftliche Zeitschriften haben sich « im Kampf » bzw. « im Streik » erklärt. Zur Unterstützung und Beteiligung an der laufenden sozialen Bewegung protestieren ihre Redaktionen sowohl gegen das Rentenreformprojekt als auch gegen die derzeit im Umlauf befindlichen Entwürfe eines Gesetzes für eine mehrjährige Forschungsprogrammierung (LPPR – Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche). Eine solche Mobilisierung ist ohne Beispiel.
Unsere Zeitschriften verdanken ihre Existenz ausschließlich dem öffentlichen Dienst der Forschung. Beides gleichzeitig bedroht zu sehen, ist es, was uns heute als ein Kollektiv von Zeitschriften im Kampf dazu bringt, den aktuellen Reformprojekten mit größter Entschiedenheit entgegenzutreten.
Liste der unterzeichnenden Zeitschriften: https://universiteouverte.org/2020/01/20/liste-et-motions-des-revues/
Liebe KollegInnen, Könnten Sie die folgende Tribüne der wissenschaftlichen Zeitschriften über die geplanten Reformen in Frankreich in Ihren Universitäten, Forschungseinrichtungen, wissenschaftlichen Gesellschaften und Zeitschriften weiterleiten? Sie können uns gerne von jeglichen Initiativen bzw. Unterstützungen informieren: SupportAcademicJournalsProtest@protonmail.com
Selbstverständlich sind die Angriffen gegen unsere akademischen Traditionen, Institutionen und Kräfte internationale Strömungen. Nur eine kollektive bzw. internationale Gegenbewegung kann akademische Freiheiten und gute Forschung erhalten.
Paralelamente, el gobierno prepara una Ley de programación plurianual de la investigación (LPPR en sus siglas en francés), que pretende transformar significativamente el servicio público de enseñanza superior y de investigación. La flexibilización de los estatus, la puesta en competición entre colegas y la precarización del personal constituyen líneas directrices perfectamente identificables de este proyecto.
Las universidades y los laboratorios se movilizan contra estas reformas. Por su parte, varias decenas de revistas de ciencias humanas y sociales se declararon, algunas “en lucha”, y otras “en huelga”. Para apoyar y participar en el movimiento social en marcha, sus comités de redacción han reaccionado protestando simultáneamente contra el proyecto que apunta a la destrucción del sistema previsional de pensiones, y contra los proyectos de ley de financiamiento de la investigación que circulan actualmente (LPPR de sus siglas en francés). Este tipo de movilización es inédito.
Nuestras revistas deben su existencia, en un sentido estricto, al servicio público de la investigación. Ver ambos amenazados simultáneamente es lo que hoy día nos lleva, al colectivo de las revistas en lucha, a oponernos a los proyectos actuales de reforma con la mayor firmeza.
Lista de revistas signatarias: https://universiteouverte.org/2020/01/20/liste-et-motions-des-revues/
No dudéis en difundir estos debates en vuestras universidades, en vuestros centros de investigación, vuestras sociedades científicas y en las revistas en las cuales contribuís. No dudéis tampoco en contactarnos y enviar vuestro apoyo a este movimiento a la dirección siguiente: SupportAcademicJournalsProtest@protonmail.com
Las lógicas a las cuales se oponen actualmente los científicos franceses responden a dinámicas globales. Solo podremos contrarrestarlas colectiva et internacionalmente.
O governo francês lançou, em dezembro de 2019, um projeto radical de reforma da previdência. Esse projeto visa fazer recuar a idade da aposentadoria plena e transformar as modalidades de cálculo das prestações sociais. A reforma suscitou uma ampla mobilização, com uma longa greve dos transportes coletivos e grandes manifestações de rua – suas expressões de maior visibilidade, principalmente na mídia. A reforma afeta particularmente os funcionários públicos, e entre eles pesquisadores e professores, que podem ter suas aposentadorias substancialmente diminuídas.
Paralelamente, o governo prepara uma Lei de programação plurianual, que visa transformar profundamente a pesquisa e o ensino superior públicos. Flexibilização dos estatutos, competição entre colegas e precarização do pessoal constituem os principais eixos desse projeto.
As universidades e laboratórios estão se mobilizando contra essas reformas. Várias dezenas de revistas de ciências humanas e sociais também se declararam algumas “em luta”, outras “em greve”. Em apoio e participação ao movimento social em curso, seus comitês de redação protestam ao mesmo tempo contra o projeto que visa as aposentadorias e contra os projetos, que atualmente circulam, da Lei de Programação Plurianual da Pesquisa (LPPR). Essa mobilização é inédita.
Nossas revistas devem sua existência exclusivamente ao serviço público de pesquisa. Ver a ameaça que hoje pesa simultaneamente sobre ambos é o que nos leva, enquanto coletivo de revistas em luta, a nos opor com muita firmeza aos atuais projetos de reforma.
Lista das revistas signatárias: https://universiteouverte.org/2020/01/20/liste-et-motions-des-revues/
Não hesitem em divulgar esses debates nas universidades, nos centros de pesquisa, nas associações científicas e nas revistas de que vocês participam. Não hesitem também em nos contatar e enviar seu apoio a esse movimento para o seguinte endereço: SupportAcademicJournalsProtest@protonmail.com
As lógicas a que se opõem atualmente os cientistas franceses inscrevem-se em dinâmicas globais. Só poderemos detê-las coletivamente e internacionalmente.
Le nostre riviste devono la loro esistenza al servizio pubblico della ricerca. Vedere l’uno e l’altro contemporaneamente minacciati oggi è quello che ci porta, in quanto collettivo delle riviste in lotta, ad opporci ai progetti di riforma in corso con la fermezza la più assoluta.
Lista delle riviste che hanno firmato la tribuna: https://universiteouverte.org/2020/01/20/liste-et-motions-des-revues/
Non esitate a fare circolare questi dibattiti nelle vostre università, centri di ricerca, associazioni professionali e società scientifiche e nelle riviste di cui siete partecipi. Non esitate neanche a contattarci o a mandarci il vostro sostegno all’indirizzo seguente: SupportAcademicJournalsProtest@protonmail.com
Le logiche alle quali si oppongono i scientifici francesi si iscrivono in delle dinamiche globali alle quali dobbiamo opporci collettivamente e a livello internazionale.