Romain Garnier
- 2004 (Nov. 27th), Ph. D. at the ÉPHÉ, IVth section, with Charles de Lamberterie as Ph. D. advisor. « Study on the Ablauting Stems of the Latin Verb » (summa cum laude).
- 2004–2012, writes about ten reviews for the Bulletin de société de linguistique de Paris (BSL).
- 2005 (May), qualified as lecturer of Latin (University of Limoges).
- 2006–2012, lecturer of Latin in the University of Limoges. Starts as trainee lecturer on January, 1st 2006, then becomes lecturer 3rd grade on January, 1st 2007, lecturer 4th grade on January 1st 2009, and finally 5th grade on November, 1st 2011.
- 2006–2012, writes about thirty articles for the Chroniques d’étymologie latine (CEL) and Chroniques d’étymologie grecque (CEG) published in the Revue de philologie.
- 2007, full member of the Société de Linguistique de Paris (SLP)
- 2008, is part of a selection committe in Limoges for a lecturer job of the 9th section of the CNU (French litterature of the XVIIIth century).
- 2010, affiliated, with unofficial capacity, to the laboratory of research UMR 7192 « Proche Orient, Caucase, Iran : continuités et diversités (Collège de France). Research director : Jean-Marie Durand.
- 2010, Benveniste Prize (for a major achievement in linguistics), to foster the publication of his Ph.D. (rewritten for its major part) « Study on the Ablauting Stems of the Latin Verb », collection Innsbrucker Beiträge zur Sprachwissenschaft, Innsbruck.
- 2010–2014, contributes to the projet of Latin linguistic lexicon of the Centre Alfred Ernout (EA 3549).
- 2011–2014, is part of the examining board of the Agrégation de Grammaire.
- 2004–2012, writes about ten reviews for the Bulletin de société de linguistique de Paris (BSL).
- 2005 (May), qualified as lecturer of Latin (University of Limoges).
- 2006–2012, lecturer of Latin in the University of Limoges. Starts as trainee lecturer on January, 1st 2006, then becomes lecturer 3rd grade on January, 1st 2007, lecturer 4th grade on January 1st 2009, and finally 5th grade on November, 1st 2011.
- 2006–2012, writes about thirty articles for the Chroniques d’étymologie latine (CEL) and Chroniques d’étymologie grecque (CEG) published in the Revue de philologie.
- 2007, full member of the Société de Linguistique de Paris (SLP)
- 2008, is part of a selection committe in Limoges for a lecturer job of the 9th section of the CNU (French litterature of the XVIIIth century).
- 2010, affiliated, with unofficial capacity, to the laboratory of research UMR 7192 « Proche Orient, Caucase, Iran : continuités et diversités (Collège de France). Research director : Jean-Marie Durand.
- 2010, Benveniste Prize (for a major achievement in linguistics), to foster the publication of his Ph.D. (rewritten for its major part) « Study on the Ablauting Stems of the Latin Verb », collection Innsbrucker Beiträge zur Sprachwissenschaft, Innsbruck.
- 2010–2014, contributes to the projet of Latin linguistic lexicon of the Centre Alfred Ernout (EA 3549).
- 2011–2014, is part of the examining board of the Agrégation de Grammaire.
less
InterestsView All (11)
Uploads
Books by Romain Garnier
Dear all, the third issue of Wékwos is now available in the bookshop Picard-Epona, 18 rue Séguier, Paris, France (https://www.facebook.com/epona.librairie/) and also via Amazon : https://www.amazon.fr/w%C3%A9kwos-3-Revue-d%C…/…/ref=sr_1_2…
Résumé en français :
Ce travail porte sur l’étude de l’apophonie qualitative et / ou quantitative (Ablaut) dans le système du verbe latin. On se propose ici de faire le départ entre le système hérité et celui dont le latin s’est doté. Une fois démêlé l’écheveau complexe de la synchronie, les faits se laissent entrevoir. Le système verbal du latin repose sur une totale redistribution du matériau morphologique hérité, et ne permet absolument pas – pour cette raison – une reconstruction mécanique, qui produit des monstres tout en multipliant les entités à loisir : l’antiquité indo-européenne ne se reflète pas recto itinere en latin, car il faut percer le système nouveau avant de pouvoir appréhender le système ancien, tel qu’on eût pu encore le surprendre au niveau de l’italique commun, si le hasard n’avait choisi de nous en priver. Ce travail repose donc sur la notion de « paliers apophoniques », et tente de restituer à chaque fois le système qui en a précédé un autre, afin de ne pas s’abîmer dans une doctrine trop rigide – comme il s’observe parfois en pareil cas – et surtout, afin de ménager à toute reconstruction « verticale » le garde-fou nécessaire de la chronologie relative, qui se voit trop souvent négligée dans nos études. Les faits accumulés au cours de cette patiente investigation offrent ainsi la voie à de nombreuses études de détail, portant sur l’étymologie du latin et de plusieurs autres langues indo-européennes. En reconstruisant des formes, on a tâché de reconstruire aussi l’histoire des mots – ce qui ne va pas de soi dans une langue comme le latin, où le sentiment de parenté étymologique s’est maintes fois perdu entre les membres d’une même famille originelle. Si ce travail plonge ses racines dans la lointaine préhistoire de l’indo-européen, il porte sur toutes les époques du latin, jusqu’aux prodromes des langues romanes.
Résumé en anglais : Study on the Ablauting Stems of the Latin verb (book awarded with the Benveniste Prize)
This work focuses on the ablauting stems of the Latin verb, with special emphasis to both qualitative and quantitative ablauting patterns. The author entends to make a clear distinction, if any, between the inherited system and the Latin outcome of the inherited material. The complex synchronic feature being once extricated, the former structure begins to appear. Indeed, the Latin verbal system is based on a complete redistribution of the PIE inherited material, and, for such, we must spare any straight reconstruction, unless to produce mere anachronistic forms, increasing dreadfully the alleged facts. The PIE verbal forms are almost nevers reflected recto itinere in Latin, for the largely innovating Latin system must be accounted for within itself before any explanation of the inherited system, which ought to have existed at the early stage of Proto-Italic, whose testimony is unfortunately lacking. Henceforth, the present work posits several steps of ablauting patterns, allways reconstructing the underlying system before assuming any other, in order to avoid exceedingly far-fetched views, and to endow any « vertical » reconstruction with the support of internal and relative chronology, which is mostly underestimated by scholars. The quite large amount of newly explained nominal or verbal forms result in several etymological studies concerning both latin and the other Indo-European languages. While reconstructing forms, the author was allways intended to reconstruct also the history of the words, which may not be that easy in such a language as Latin, where the etymological relationship between words once related to each other has been soon lost, making the extant family imperceptible from a synchronic point of view. This work goes back to the PIE origins of the Latin verb, but also points to the last stages of his most recent outcomes, until the very beginning of the Romance languages.
Papers by Romain Garnier
Le témoignage des langues anatoliennes est ici fort précieux, qui conservent des traces nettes d’opposition entre animé en *-o- vs. animé en *-eh2 n’exprimant pas le genre, mais une autre relation sémantique (la caractérisation d’un adjectif non marqué comme agentif « consuétudinal »). Ces quelques observations liminaires ne sauraient épuiser le sujet, pas plus qu’on ne prétend ici résoudre l’origine ultime – je n’ose écrire philosophique – du féminin morphologique dans les langues classiques : si cette modeste étude devait jeter quelque clarté sur la somme des causes et des effets qui ont concouru à son édification, elle n’a d’autre dessein que de fournir à la réflexion ultérieure les maigres aliments que la science peut nous offrir …
In the present paper, we will propose a survey of Lydian place-names and personal names in Greek transcription (1), then possible Greek loanwords from Lydian (2), before exploring other Anatolian origins: the Lycian connection (3) and finally obscure Greek words of unrecognized Greek origin (4).
Dear all, the third issue of Wékwos is now available in the bookshop Picard-Epona, 18 rue Séguier, Paris, France (https://www.facebook.com/epona.librairie/) and also via Amazon : https://www.amazon.fr/w%C3%A9kwos-3-Revue-d%C…/…/ref=sr_1_2…
Résumé en français :
Ce travail porte sur l’étude de l’apophonie qualitative et / ou quantitative (Ablaut) dans le système du verbe latin. On se propose ici de faire le départ entre le système hérité et celui dont le latin s’est doté. Une fois démêlé l’écheveau complexe de la synchronie, les faits se laissent entrevoir. Le système verbal du latin repose sur une totale redistribution du matériau morphologique hérité, et ne permet absolument pas – pour cette raison – une reconstruction mécanique, qui produit des monstres tout en multipliant les entités à loisir : l’antiquité indo-européenne ne se reflète pas recto itinere en latin, car il faut percer le système nouveau avant de pouvoir appréhender le système ancien, tel qu’on eût pu encore le surprendre au niveau de l’italique commun, si le hasard n’avait choisi de nous en priver. Ce travail repose donc sur la notion de « paliers apophoniques », et tente de restituer à chaque fois le système qui en a précédé un autre, afin de ne pas s’abîmer dans une doctrine trop rigide – comme il s’observe parfois en pareil cas – et surtout, afin de ménager à toute reconstruction « verticale » le garde-fou nécessaire de la chronologie relative, qui se voit trop souvent négligée dans nos études. Les faits accumulés au cours de cette patiente investigation offrent ainsi la voie à de nombreuses études de détail, portant sur l’étymologie du latin et de plusieurs autres langues indo-européennes. En reconstruisant des formes, on a tâché de reconstruire aussi l’histoire des mots – ce qui ne va pas de soi dans une langue comme le latin, où le sentiment de parenté étymologique s’est maintes fois perdu entre les membres d’une même famille originelle. Si ce travail plonge ses racines dans la lointaine préhistoire de l’indo-européen, il porte sur toutes les époques du latin, jusqu’aux prodromes des langues romanes.
Résumé en anglais : Study on the Ablauting Stems of the Latin verb (book awarded with the Benveniste Prize)
This work focuses on the ablauting stems of the Latin verb, with special emphasis to both qualitative and quantitative ablauting patterns. The author entends to make a clear distinction, if any, between the inherited system and the Latin outcome of the inherited material. The complex synchronic feature being once extricated, the former structure begins to appear. Indeed, the Latin verbal system is based on a complete redistribution of the PIE inherited material, and, for such, we must spare any straight reconstruction, unless to produce mere anachronistic forms, increasing dreadfully the alleged facts. The PIE verbal forms are almost nevers reflected recto itinere in Latin, for the largely innovating Latin system must be accounted for within itself before any explanation of the inherited system, which ought to have existed at the early stage of Proto-Italic, whose testimony is unfortunately lacking. Henceforth, the present work posits several steps of ablauting patterns, allways reconstructing the underlying system before assuming any other, in order to avoid exceedingly far-fetched views, and to endow any « vertical » reconstruction with the support of internal and relative chronology, which is mostly underestimated by scholars. The quite large amount of newly explained nominal or verbal forms result in several etymological studies concerning both latin and the other Indo-European languages. While reconstructing forms, the author was allways intended to reconstruct also the history of the words, which may not be that easy in such a language as Latin, where the etymological relationship between words once related to each other has been soon lost, making the extant family imperceptible from a synchronic point of view. This work goes back to the PIE origins of the Latin verb, but also points to the last stages of his most recent outcomes, until the very beginning of the Romance languages.
Le témoignage des langues anatoliennes est ici fort précieux, qui conservent des traces nettes d’opposition entre animé en *-o- vs. animé en *-eh2 n’exprimant pas le genre, mais une autre relation sémantique (la caractérisation d’un adjectif non marqué comme agentif « consuétudinal »). Ces quelques observations liminaires ne sauraient épuiser le sujet, pas plus qu’on ne prétend ici résoudre l’origine ultime – je n’ose écrire philosophique – du féminin morphologique dans les langues classiques : si cette modeste étude devait jeter quelque clarté sur la somme des causes et des effets qui ont concouru à son édification, elle n’a d’autre dessein que de fournir à la réflexion ultérieure les maigres aliments que la science peut nous offrir …
In the present paper, we will propose a survey of Lydian place-names and personal names in Greek transcription (1), then possible Greek loanwords from Lydian (2), before exploring other Anatolian origins: the Lycian connection (3) and finally obscure Greek words of unrecognized Greek origin (4).
Dans ce qui suit, nous nous pencherons tour à tour sur des lexèmes protoro- mans témoignant d’une variation à l’intérieur du latin global (ci-dessous 2), des lexèmes obscurs d’émergence protoromane (ci-dessous 3), enfin sur des em- prunts au substrat celtique (ci-dessous 4), qu’ils soient de celticité établie (4.1) ou méconnue (4.2).
coronal consonant (including *y from proto-Semitic *y and *w) in
North-West Semitic languages. This rule, which has been obscured by
analogy in each of the North-West Semitic languages, explains three independent
sets of facts: the formation of irregular maqtal-s in Hebrew,
Phoenician and Aramaic; the irregular conjugations of several verbs in
Hebrew; and the plural formation of the irregular noun “house” in
Hebrew and Aramaic. This proposal also solves the long-standing problem
of the etymology of the verb “to give” in North-West Semitic languages
(NTN in Hebrew vs. YTN in Phoenician).
In our talk, we will show how a better understanding of the role of prefixes in (secondary) verbal root formation can result in new etymological insights. Such analyses have already been proposed for several examples. For instance, with the compensatory lenghtening *Ce=HC- > *CV̄C-, Weiss (1993) analyses Lat. pālārī ‘to wander’ as reflecting *pe=h2lh2-ó- > *pālH-āye/o-. Another classical example of the same prefix is Arm. p‘law < *p‘ulaw < *pōlH-to based on *pe=h3lh1-, as also P.- Germ. *fall-an- ‘to fall’ < *pŏlle/o- (with Osthoff’s shorthening) < *pōlle/o- < *pōlH-é/ó- (Praust 2005; Neri 2007; Kroonen 2013: 125–6; Dunkel 2014 II: 82). Other examples include PIE *pro=h1ed- ‘to devour’ > P.-Germ. *fr(a)-et-an-, (Scheungraber 2016: §4), PIE *kom=pro=h1ṇḱ- ‘to bring’ > P.-Germ. *breng-an- (Kroonen 2013: 77), PIE *°kom=h1ep- ‘to give’ > P.-Germ. *geb-an- (Kortlandt 1992) and *pe=h2ṛk- > Lat. parcō (Weiss 1993; cf. Hitt. pē=ḫark- ‘to hold off’).
We intend to show that this word formation process is by far more widespread than usually thought. We shall discuss several examples, thus unifying sets of semantically similar roots and proposing novel etymologies for several difficult words. These views may shed some light on the possibility that PIE may have been (once) a satellite-framed language.