Québec archaeology

By law, permanent residents of French settlements were Catholic. Systematic Catholicizing of French North America was nominally successful, but lay religion retained unorthodox elements, including belief in a hierarchy of powerful supernatural beings and the effectiveness of magic in daily life. This study surveys folklore and ethnohistory from New France and Louisiana to shed light on such folk religious beliefs and practices, then moves to consideration of diverse forms of material culture associated with folk religion, and culminates in analysis of two artifact collections: devotional medallions from Ft. Michilimackinac and ex-voto paintings at St.-Anne-de-Beaupre outside Quebec City. The result is a nuanced view of French colonial religion and the function of objects within it. This thesis demonstrates the applicability of an updated, decolonized definition of folk religion to the study of settler-colonial societies, particularly for archaeologists working in French North America.

Co-authored with William W. Fitzhugh (PI). A summary of the fieldwork carried out by the Arctic Studies Centre along Quebec's Lower North Shore in 2016. Our work continued an excavation of a 17th-18th century Inuit sod house and began a survey programme in the region.

Cet article présente les résultats de la recherche archéologique menée sur les occupations de la période paléoindienne récente dans la région de La Martre en Gaspésie. L'auteur décrit les assemblages des trois principaux sites qui ont fait l'objet de fouilles extensives et donne les résultats préliminaires des travaux réalisés sur trois sources de chert localisées à proximité de l'aire d'étude. Dans une perspective régionale, l'article discute la chronologie, la nature et la fonction des occupations, du mode de subsistance et des schèmes d'établissement des premiers occupants de la vallée de La Martre il y a 8 000 ans.

The Far Northeast: 3000 BP to Contact is the first volume to synthesize archaeological research from across Atlantic Canada, Quebec, and northern New England for the period spanning from 3000 years ago to European contact. 

Recently, notions of the “Woodland period” in the broader Northeast have drawn scrutiny from experts due to increasing awareness that its hallmarks—such as horticulture, village formation, mortuary ceremonialism, and the advent of various technologies—appear to be less synchronous than once thought.

By paying particular attention to the Far Northeast and its unique (yet sometimes marginal) position in Woodland discourse, this work offers a much-needed in-depth look at one of the best-documented cases of hunter-gatherer persistence and adaptation at the eve of European contact.

Penned by academic, government, and cultural-resource-management archaeologists, the seventeen chapters in The Far Northeast: 3000 BP to Contact draw on decades of research in considering this period, both in terms of variability within the region, and integration with broader cultural patterns in the Northeast and beyond.

Cette étude présente une biographie de Mme Thérèse Belleau, première professeure d’archéologie à l’Université de Montréal engagée en 1958, débutant par un survol de qu’on sait sur la vie et la formation académique de Mme Belleau. S’en suit une discussion de sa formation en Europe (thèse à l’École d’Anthropologie de Paris, études post-graduées à l’Université de Londres) et de son embauche à l’Université de Montréal. Divers fonds d’archive permettent de retracer son travail au Musée national du Canada (Ottawa), incluant des conférences, publications et fouilles archéologiques au site Hughson, en Ontario. L’engouement suscité par son engagement à l’Université de Montréal est souligné et le texte conclut par un aperçu de ses activités scientifiques aux États-Unis et en Australie après 1959.
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This study presents a biography of Mrs. Thérèse Belleau, the first archaeology professor to be hired at the University of Montreal in 1958, beginning with an overview of what can be gleaned from scientific sources about her life and academic trajectory. This is followed by a discussion of her training in Europe (thesis at the École d’Anthropologie de Paris, post-graduate studies at the University of London) and her hiring at the University of Montreal. Various archival sources detail her work at the National Museum of Canada (Ottawa), including conferences and archaeological excavations at the Hughson site, in Ontario. We highlight the excitement that her hiring at the University of Montreal created, and the paper concludes with a summary of her scientific activities in the USA and Australia after 1959.

The earliest widespread pottery in northeastern North America is known as Vinette 1, a designation made by Ritchie and MacNeish (1949) over 60 years ago. While variation exists within this type (Taché 2005), external and internal cordmarked surfaces, thick walls, and large crushed-rock temper generally characterize this pottery. The history of this pottery, including its inception, geographical spread, temporal overlap with steatite vessels, and eventual replacement by other pottery technologies, is far from clear. In this article, we examine the existing database of radiocarbon assays associated with Vinette 1 pottery and steatite vessels, perform a chronometric hygiene of those age estimates, and introduce 21 new AMS assays on charred cooking residues adhering to Vinette 1 sherd interiors. The results suggest a much more temporally restricted history for Vinette 1 pottery technology and a long period of coexistence with steatite vessels. However, the small number of reliable age estimates available for both  technologies prevents a detailed assessment of their respective histories.

Les mythistoires de la Grande Noirceur et de la Révolution tranquille comptent parmi les plus puissants qu’ait connus la société québécoise. Ils articulent une conception dichotomique du passé québécois où l’année 1960 apparaît comme une fracture. La présence de la Grande Noirceur dans le discours et la mémoire pose toutefois problème aux historiens. Ils considèrent que cette représentation caricaturale du passé québécois ne saurait rendre compte de manière appropriée du Québec d’avant 1960, d’où leurs tentatives répétées afin de se passer de la Grande Noirceur. Pour y parvenir, trois voies sont empruntées : 1) rejeter l’idée même de Grande Noirceur en niant son côté rétrograde à la manière de Vincent Geloso; 2) l’arrimer solidement à la Révolution tranquille, dont elle serait la mère pour le dire avec Lucia Ferretti; 3) élargir enfin les bornes chronologiques de la Révolution tranquille, pour l’englober, comme le font Yvan Lamonde, Éric Bédard et plusieurs autres. Ces voies relèvent de la tabula rasa mémorielle en ce qui a trait à la Grande Noirceur, en niant tout autant son existence et sa présence, mais aussi ses fonctions et son rôle dans la société québécoise depuis l’après-guerre. C’est précisément sur ces éléments que portera cette conférence. Je me propose, en fait, de faire de la Grande Noirceur mon objet d’étude. Un objet qu’il me faudra définir. Qu’est-ce que la Grande Noirceur? Que représente-t-elle? Qu’est-ce que la Grande Noirceur peut nous apprendre sur le rapport au passé des Québécois? Et que faire de la Grande Noirceur, aujourd’hui? C’est ce que je compte approfondir dans cette conférence.