Mes poésies inventéesMes Poésies Inventées : un petit blog où vous trouverez mes humbles textes pour toutes et tous ! =)
Signer mon livre d'or Faire connaître mon blog Me contacter par mail Flux RSS
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Amitié (11)
· Amour (54)
· Dédicasse(lieu,personne,artiste,oeuvre) (13)
· Divers (25)
· Evénements (28)
· Infos + 3 Infos en Poésie (12)
· Parue dans le journal de mon quartier (7)
· Pensées du mois (3)
· Philosophique/Vérité/Tragique (63)
· Quand je suis partie un peu loin (14)
· Saisoniers (actualitées) (12)
· Tiers Poètes (4)
· Ma cousine
· C'est la rentrée!
· Petit Déjeuner sucré, salé ou équilibré
· Joyeux Anniversaire Sister!
· Qui m'a donné du courage?
· Folie D'Amour
· Que cherches-tu?
· Monologue d'une longue nuit pleine de haine amère
· Joyeux Anniversaire Arlette
· Ouverture
· Earth Hour
· Toi,moi rien que tous les deux
· Un Anniversaire Important
· Commencement...
· Imaginez la ...
· arlette1950
· ayala
· creation-irreelle
· douceuretdetente
· harmony2011
· httpchrispassion
· iris111
· lili491
· missmemphis13
· monmondevirtuel
· robert87300
· sanscontrefacons
Merci aux ami(e)s du blog (Arlette, Ayala, Missmemphis, Christiane, Harmony...etc) Et merci à TOUS les lecteurs ! Bonne Visite sur Mes Poésies Inventées, lieu de poésie et de partage :)
bon jeudi mon amie
bizou christiane http://douceur etdetente.cent erblog.net
Par douceuretdetente, le 05.10.2017
bizou et bel automne
mon amie
christiane http://douceur etdetente.cent erblog.net
Par douceuretdetente, le 16.09.2017
c'est bien
Par Anonyme, le 13.09.2017
mon amie
un bonjour de ma part
je te souhaite un beau dimanche
que septembre te soit profitable
mon am
Par douceuretdetente, le 09.09.2017
bon jeudi mon amie
reste a l ombre 34° ce jour
bizou christiane http://douceur etdetente.cent erblog.net
Par Christiane+David, le 06.07.2017
Date de création : 31.08.2011
Dernière mise à jour :
30.03.2017
247 articles
Me voyant sortir d'une douche froide : ruisselante de fraîcheur, nue et les seins durs d'un froid apaisant en ce matin caniculaire, il m'emporta dans ses draps.
Il incendia mes lèvres de morsures aimantes pendant que ses mains réchauffaient mon corps de préliminaires. Sa poitrine venait prendre la fraîcheur de la mienne en s'y serrant, et sa langue me parcourait sensuellement pour y laisser des baisers de vapeurs chaleureuses.
Nous fûmes en sueur, excités de nos préludes mortellement étouffants.
Puis nos intimités s'entrecroisèrent au milieu d'un souffle, de nos cheveux, de nos mains, de nos jambes de nos lèvres et de nos miels sucrés, tandis que nos voix s'essoufflaient à l'unisson.
Les mouvements de ses embrassades nous soulevèrent tous deux du lit dans lequel nous nous aimions, et nous firent courber l'échine et chanter en crescendo nos plaisirs amoureux.
Accordée à la puissance de notre orgasme, l'horloge sonna l'heure de la canicule puisque, trempés d'excitation nous avons eu chaud.
Nous sommes retombés ensemble de notre escapade épuisante.
Et ce fut, sexaculaire.
©
C'est pas moi ; Ce sont mes mots
Amèlia
<< Douceur de mon coeur. Élue de mes nuits.
Puisses tu un jour subir mes caresses, et l'ardeur de ma passion. >>
Et des mots et des mots : quelques palabres d'une encre et d'un support, glacés d'électronique.
Que me font-ils virevolter en crescendo hivernal !
Je donne tout pour ceux-là, et même mille fois.
Il y a en mon cœur des cordes vibrant aux seules mélodies de sa voix. Douce et tranquille. Nulle ondulation d'ailleurs, ne s'oserait mouvoir sans le soupir d'une caresse nocturne.
©
C'est pas moi ; Ce sont mes mots
Amèlia
Texte pour un concours, que je peux enfin publier :)
Contexte : 1908, Antonio Machado, est le précepteur de la jeune Léonor âgée alors de 16 ans et lui 35 ans. Ils tombent amoureux, et s'en suit une vaste correspondance épistolaire entre les deux amants " interdits " puisque la famille de Leonor est réticente à l'idée de ce couple et que, la différence d'âge semble énorme.
Le couple se mariera en 1909 et vivra heureux jusqu'à ce que la jeune femme meurt de la tuberculose 3 ans après. Léonor restera la femme de sa vie
Ici j'essaie d'imaginer l'une des lettres qu'aurait pu envoyer Machado à son amante Léonor.
****
<< À ma Leonor,
Depuis ta dernière missive mon esprit n'a de cesse de se mouvoir dans tous les sens et de rejeter avec violence tes propos qui ont blessé mes sentiments. Pourquoi n'acceptes-tu pas d'être la plus belle dans mes yeux, d'être celle que j'ai choisie, celle que je place sur le trône de mon cœur ? Tes doutes sur notre relation sont fondés, je comprends les convictions que t'ont inculquées ta famille et ta religion : mais je sais que ton intelligence, celle dont je suis témoin quand nos âmes se croisent et que tes yeux miroitent un cri de frustration, te permet de comprendre que celles-ci sont obsolètes ! Nous sommes écartelés entre une société désuète qui nous impose des normes insensées, et un amour inattendu qui fait brûler nos cœurs en un brasier d'intensité où dansent avec les flammes, nos futures sensualités ; cette pression sociale nous inflige une situation bien pathétique digne du meilleur dramaturge.
Que l'âge nous catégorise en nous enfermant sans jamais nous laisser nous confondre me ravage quand je sais que par sa faute, tu souffres de ne point connaître mes caresses, que tu ne puisses jouir des plaisirs d'amants auxquels tu me confies vouloir t'abandonner. N'écoute plus ceux qui te privent du bonheur, ceux-là même qui sont trop normaux pour jamais n'avoir osé s'aventurer hors du confort des règles, je te supplie de ne plus écouter leurs palabres envenimées qui n'ont que pour but d'altérer ta confiance en nous. Je nie tes doutes, je les rivalise et couche sur papier ma plus belle promesse : j'engage mon cœur pour une vie à tes côtés, nous serons l'un à l'autre, tu seras à moi ce que la beauté est à la nature, je serai à toi ce que le rythme est à la poésie, nous serons indivisibles en nos âmes et mon corps s'embrasera dans ton cœur. Ces mots te sont écrits dans un moment de fièvre courageuse, mais crois-en tous les sens, ils sont sincèrement ancrés d'amour.
Je suis prisonnier de tes yeux, envoûté de tes lèvres angéliques, enivré de tes soupirs languissants qui n'ont encore su goûter aux miens, mon cœur ne peut s'arracher à cette vue emplie de douceur quand je me devrais de te voir avec les yeux d'un professeur mais que tout mon être aspire à m'en délecter à travers l’œil d'un amant. Ainsi fébrile, j'ose à peine t'effleurer du cil, j'ose à peine partager ton souffle, et toutes ces pensées ne te sont qu'épistolaires tandis qu'en moi s'enflamment les ardeurs de tous les feux de l'univers. Douceur de mon cœur, élue de mes nuits, laisse ces mots frôler ton ouïe et couvrir tes maux, tu peux tomber en amour dans mes bras je te rattraperai pour ne jamais me détacher de ces liens qui enchaînent nos destins. Rappelle-toi ces paroles quand le doute t'assaille sans plus longtemps te sous-estimer, car tel le printemps qui bourgeonne par dessus le givre fragile de l'hiver, tu es le soleil qui émerge à travers mon frimas.
Ma petite fleur ornée de perles de rosée, prends soin de toi, entretiens l'amour qui subsiste dans ton cœur, je te promets un avenir plus radieux ensemble, sans interdits. Je t'aime.
Affectueusement,
ton amour Antonio C. JM. Machado >>
©
C'est pas moi ; Ce sont mes mots
Amèlia
Une année est sur le point de se terminer, une année qui a porté nos fous rires, et enregistré nos bons souvenirs.
On l'a vécue avec des amis, des anciens, et des nouveaux, et même si, certaines personnes nous ont été enlevées elles restent dans le cœur et sur des polaroïds précieux.
En ce moment, je n'écris pas, et je n'écrirai aucun texte, je suis trop déprimée, trop en colère, trop défaitiste pour écrire quelque chose, je n'aime pas les fêtes, et je ne voudrais pas vous en dégoûter.
J'espère que 2016 vous aura apporté des choses magnifiques, plus que de choses horribles, et que l'an à venir vous donnera force, amour, santé et prospérité.
5 décembre
C'est à ceux à qui l'on ne demande pas qu'il arrive les choses les plus fantasiques. Parce que parfois, on ne dit rien sans une question précise, parce que parfois parler c'est trop éprouvant.
Parce que parfois, nos dernières salives on préfère les donner à ces choses fantastiques.
Il y a dans l'air une fumée : sensuelle et onduleuse comme une danseuse nocturne.
Elle a toujours été belle, m'a toujours attirée, mais cette fois, éclairée de multiples couleurs par ces décorations et ces néons qui sont de rigueur, elle a éveillé une brute ensevelie, un poète disparu, une dépressive enivrée.
De ses hanches, de ses formes, de sa danse avec le vent, elle a assouvie mes penchants, et m'a convertie à la destruction.
©
C'est pas moi ; Ce sont mes mots.
Amèlia
3 novembre
Si seulement j'étais un papillon ... Je pourrais mourir demain.
Si seulement le train passait plus souvent je pourrais me jeter sous lui aisément.
Si seulement ... La vie ne tient qu'à un " si ", et malheureusement ma mort est encore trop incertaine.
***
7 novembre
Je te plais dans l'ombre de celles que tu as vraiment aimées.
Je les emmerde tous.
Je leur crie à pleine rage que j'en n'ai rien à foutre, et que leurs regards de pitié ou mépris je me les suis déjà infligés, j'en ai encore des marques sur le flanc.
J'abandonne, de toute façon l'espoir je l'ai bouffé avec le reste quand je crevais de mort ; ça se voit d'ailleurs.
****
22 octobre
Si tu aimes les moelleux de ton lit le matin, je te promets qu'un jour ce sera dans mes moelleux que tu te réveilleras.
C'est une promesse ridicule dans la forme, mais au moins j'espère soulever un sourire au milieu de tes problèmes, une étincelle dans le noir de tes pensées, auxquelles je ne peux accéder
****
29 octobre
Il faudrait arrêter de s'indigner des malheurs du monde quand soi-même on y contribue.
Arrêter de s'offusquer des espèces qui disparaissent, de l'environnement qui se dégrade quand on jette sa canette de soda, son mégot de cigarette ou encore sa capote dégoulinante.
J'en ai marre des fausses indignations.
J'aimerais ne pas être née parfois, j'aimerais qu'on ait avorté mon embryon, et j'aimerais perdre la mémoire pour ne plus me rappeler au matin que le monde est aussi mauvais que mes brumes.
J'aimerais pouvoir me révolter sans que l'on me traite d'hystérique, pouvoir me défendre sans que l'on ne m'en empêche.
J'aurais aimé - car il est maintenant trop tard - que l'on m'enseigne plus sans se soucier de mon âge ou mon sexe.
J'aurais aimé naître - la fatalité l'oblige - dans un autre corps, une autre société, un autre monde peut-être.
J'aurais aimé que le monde soit empli de passion, de compassion, de pitié, d'empathie, ou encore de nombreux synonymes lui accordant un cœur qui n'exerce pas seulement sa fonction de pompe.
J'aurais aimé changer le monde en fait.
J'aurais aimé que le monde ne s'éblouisse pas d'un acte banal d'amour envers l'autre comme si c'eut été extraordinaire quand cela devrait être un quotidien.
Oui, j'aurais aimé être à une autre place, me revolter contre tous puisque que j'en aime peu.
Mais ces souhaits sont vains, perdus, dérisoires, oubliés...
Je meurs sans rien faire comme tant d'autres ; l'inactivité et l'indifférence mobiles de mon suicide.
©
C'est pas moi ; Ce sont mes mots.
C'est comme essayer de tailler du charbon en un diamant : inutile et dérisoire, quand sous la main, dans une petite trentaine se trouve la plus belle des perles. Élancée, belle et pleine d'une curiosité étincelante, dans un velour d'intelligence.
Cette merveille de nacre, et, on fabulera d'or, qui sied aux esthètes, surpasse les attentes, et contre mon gré chatouille mes admirations envieuses.
Elle est là devant moi, ce trésor inattendu et maudit qui se voue sans le savoir, dans une guerre contre mes espoirs de vie, elle ne sait encore rien de ce que je fus, elle ne sait pas que j'aurais pu, sans la boucherie de la vie, espérer l'effleurer ...
Elle créé une étincelle de rancoeur envers mes propres démons, et une fumée de jalousie convulsive, qui s'échappe de la clope que je viens d'allumer pour finir de me tuer.
©
C'est pas moi ; Ce sont mes mots
Amèlia