Ramilisoaherilalajulie Espa Ing 04
Ramilisoaherilalajulie Espa Ing 04
Ramilisoaherilalajulie Espa Ing 04
FTM : Foiben-Taosaritanin’iMadagasikara
PIRD : Périmètre Ikopa Rive Droite
CTGREF : Centre technique du génie rural des eaux et forets
BV : Bassin versant
CPA : Ciment portland artificiel
ETP : Evapo-transpiration potentiel
BA : Béton armé
BCEOM : Bureau central d’étude pour les équipements d’Outre-Mer
PPI : Projet périmètre irrigué
SCM : Service central météorologique
ORSTOM : Organisme de recherche scientifique et technique d’Outre-Mer
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REMERCIEMENTS
Nombreux sont ceux qui ont collaboré dans le perfectionnement de mes études, filière Géomètre
Topographe, afin que mon mémoire soit arrivé à ses fins. De ce fait, mes remerciements s’adressent
plus spécialement à :
- Monsieur RANDRIANOELINA Benjamin, Directeur de l’Ecole Supérieur Polytechnique
d’Antananarivo (E.S.P.A) qui a apporté ses dévouements et grands efforts pour donner des
instructions fructueuses à touts les étudiants ingénieurs sortant dont je fais partie.
- Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, Chef de Département Sciences de l’Information
Géographique et foncière qui, par sa sublime bienveillance n’a pas ménagé son temps dans le
but de m’encadrer depuis le début jusqu’à la fin de la correction du travail que j’ai fait.
- Monsieur RAJAONARIVELO Simon, Responsable Pédagogique de la Filière Géomètre
Topographe, qui a bien voulu me donner des conseils instructifs et des formations
nécessaires, aussi bien en pratique qu’en théorie en vue de parfaire mes études.
- Tous les membres de jury qui ont bien voulu accepter de juger ce travail.
- Enfin, je présente mes chaleureuses reconnaissances à tous ceux qui ont contribué au succès
de l’affaire.
SOMMAIRE
INTRODUCTION...................................................................................................... 8
Première partie : Présentation générale de la zone d’étude
Chapitre 1 : Situation géographique ............................................................................................. 11
1.1 Relief ...................................................................................................................................... 11
1.2 Hydrographie .......................................................................................................................... 11
1.3 Climat, température, étude pluviométrique ............................................................................ 12
INTRODUCTION
Dans beaucoup de pays, surtout pour la majorité des pays Africains, l’agriculture constitue le pilier
de l’essor économique national.
A Madagascar, la plupart de la population est des ruraux et 91% des exploitants agricoles sont des
riziculteurs. Ainsi les principales activités du gouvernement s’orientent dans le développement du
domaine de la riziculture. Exemple, dans le Faritany d’Antananarivo, il existe actuellement 122
barrages.
Le problème, d’importance majeure, et facteur limitant la production rizicole, c’est l’obstacle des
aléas climatiques et aussi l’augmentation plus précisément de la déficience et de l’irrégularité de la
pluviométrie. Dans ce cas, une des solutions la plus évidente est la maîtrise de l’eau, reposant
principalement sur le système d’irrigation, en vue d’augmenter la surface rizicole. Certaines actions
sont préalables à la réalisation des travaux d’irrigation. Il s’agit essentiellement d’études
topographiques et de constructions de barrage permettant de relever le plan d’eau, afin d’en dériver
une partie pour l’irrigation.
Notre zone d’étude se trouve dans le Fokontany d’Antanety II, commune rurale d’Alakamisy
Fenoarivo, District Antananarivo Antsimondrano, Faritany d’Antananarivo.
Dans le présent mémoire intitulé : « Projet de réaménagement du système d’irrigation de la zone
rizicole d’Antombonana », nous nous proposons d’adopter ce système d’irrigation dans une zone
située dans l’un des périmètres rizicoles étendus du dit Disctrict .
Pour pouvoir expliciter et développer le contenu de ce mémoire, on divise le thème ainsi proposé en
trois grandes parties :
La première partie concerne la présentation générale de la zone d’étude, qui est orientée sur la
situation géographique, les aspects socio-économiques de la région et les objectifs du projet.
La deuxième partie concerne les études techniques du projet telle que l’étude topographique,
hydrologique, la conception et dimensionnement des ouvrages.
La troisième partie aborde l’étude de faisabilité économique, qui est consacrée au coût estimatif des
travaux et à la projection des flux agricoles du projet.
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1.1 Relief
Le Relief est caractérisé par l’existence de zones montagneuses et de vallées. On constate donc la
formation :
- De la zone alluviale ou « Tanimbary » pour la riziculture et de cultures de contre saison.
- Des bassins versants ou régions en pente où l’eau ruisselle assez rapidement.
- De surfaces rizicoles très vastes allant de Vontovorona à Ambatomirahavavy et même jusqu’à
Imerintsiatosika. Ces surfaces rizicoles sont entourées par des collines.
1.2 Hydrographie
Son étude permet une évaluation des ressources en eaux superficielles. La rivière d’Andromba est
l’un des affluents de l’Ikopa. Les affluents de l’Andromba, qui se trouvent sur la rive gauche
prennent leur source dans la partie Nord-Est du massif d’Ankaratra
12
Les renseignements économiques collectés au niveau du Fokontany ont permis d’avoir un aperçu
sur le niveau de vie, de scolarisation de la population ainsi que le mode de culture et la superficie
cultivée.
Ce sont des indicateurs de développement qui doivent servir de guide à tout organisme voulant
intervenir dans la zone.
13
Les exploitants agricoles pratiquent la riziculture traditionnelle et pluviale. Les cultures de contre
saison traditionnelle des hautes terres telles que les pommes de terre, les petits pois,
les tomates, les brèdes, les haricots verts, les maniocs, les courgettes peuvent se pratiquer aussi sur le
périmètre. Elles se heurtent également à des problèmes de manque d’eau. Et, pendant la saison
sèche, on pratique la culture dans les vallées, d’où l’importance de l’irrigation mais, pendant la
saison de pluie, on applique la culture sur les hautes terres.
Le calendrier cultural s’étend du mois de novembre au mois d’Avril. Elle n’est plus pratiquée dans
cette zone, et aussi dans une large zone environnant la rivière d’Andromba.
Pendant la période sèche, le périmètre est disponible pour la pratique du « Voly avotra » qui sont les
cultures de contre saison. Elles s’effectuent après la récolte du riz.
L’irrigation permet non seulement de pratiquer le « Vary aloha » mais aussi la culture des légumes,
donnant des revenus importants au paysan.
Chapitre 3 : Objectifs du projet
Après le passage du cyclone Geralda en 1994, les ouvrages hygroagricoles ont subi des dégâts
considérables. Ainsi, ces ouvrages ne sont plus fonctionnels et les usagers devraient se satisfaire des
apports pluviaux.
La réhabilitation n’est plus rentable car l’état de l’ancien barrage est lamentable. De l’ancien barrage
au périmètre à irriguer, il faudrait réhabiliter l’ancien canal ayant une longueur d’environ 200m ;
ainsi l’installation d’un nouveau barrage à l’emplacement proposé est plus intéressante.
Ce projet comprend deux objectifs principaux :
- Les objectifs socio-économiques
- L’objectif environnemental.
ea étant l’erreur moyenne quadratique et n le nombre de portées, n= 26 c’est à dire 13 stations aller -
retour.
On a : (ea)x=3mn
(ea)y=3mn
(ea)z=5mn
Dans la quelle,
Tx = (e a )x
26 × 2,7
Tx = 41mm
Ty = (ea ) y
26 × 2,7
Ty = 41mm
Tz = (ea ) z
26 × 2,7
Tz = 69mm
16
عx = 30 mm < T x
عy = 27 mm<T y
عz = 41mm<Tz
La compensation est donc possible
4.2 Etablissement du Canevas
Le bassin versant du projet a une forme allongée (cf. paragraphe 5-6), on opère suivant les méthodes
appropriées de mode du canevas local .
La détermination de la projection sur un plan horizontal, de chaque point du terrain, nécessite
d’abord des relevés sur le terrain. Lorsqu’on effectue un certain nombre de portées pour relever une
zone déterminée, on sait qu’une erreur va se combiner pour donner finalement.
On a :
عa= ea √n
Dans le but d’éviter une trop forte concentration, accumulation des erreurs, on appuie les levés sur
une ossature de levé constitué par un nombre assez réduit de points canevas. Cette charpente sur
laquelle on va construire tout l’ensemble du levé est dénommée Canevas
17
Rivière d’Andromba
18
Station X Y Z Observations
0 3 000 000 5 000 000 1000 000 Origine
A 3 178 984 5 000 000 986 847 OA=OX
C 2923 050 5137 779 999 890 Berge
D 2881 762 5279 704 999 857 Berge
E 2917 269 5471 106 997805 Piquet rizière
F 2969.020 5478 764 997 633 Canal
G 2758.139 5898 132 996 974 Berge
H 2745 278 5921 540 999 776 Berge
I 2759.276 6243535 999 776 Piquet rizière
J 2805.605 6216 460 997 438 Berge
K 2760.302 6260 806 998 859 Berge
L 2792 214 6424 325 998 825 Berge
M 2796 256 6458 428 999 901 Berge
N 2806 598 6535924 1000 137 Berge
P 2825 583 6565 640 999 582 Dessus canal
Le tableau N°4 donne les coordonnées des points visés en fonction de XYZ.
Station Points Visés X Y Z Observations
I I1 2740 847 6205 160 999 554 Berge
I2 2749119 6204 243 997 162 Canal
I3 2783 472 6199 084 997 461 Rizière
I4 2816 390 6199 520 997 357 Rizière
I5 2850 166 6198 600 996 647 Rizière
I6 2889 928 6201 408 996 676 Rizière
I7 2887 598 6233 564 996 736 Rizière
I8 2857 801 6240 211 997 019 Rizière
I9 2825 314 624949 457 997 222 Rizière
I10 2796 874 6257 550 997 289 Rizière
Durant cette opération, une consultation permanente du croquis de levé est absolument indispensable
pour la figuration des détails tels que les bordures des chemins, les limites des talus, les courbures de
la rivière afin d’éviter tout oubli, voire toute discordance entre le plan et le terrain. Ce dernier est
quadrillé en perpendiculaire de 50 pas d’équidistance de part et d’autre de la rizière et la berge. Le
quadrillage de la feuille peut s’effectuer, soit au Kutsch soit au compas de précision.
4.6 Modes d’irrigation
Quel que soit l’origine de l’eau (cours d’eau naturelle, nappe souterraine, eau de ruissellement) et
son mode de transport (canaux, conduites) le problème le plus délicat est le choix de la méthode pour
répartir cette eau sur le sol de façon que les plantes en tirent le maximum de profit.
Les techniques d’irrigation peuvent être rangées en 6 systèmes.
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Année 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983
Antananarivo
89 82 67 128 52 78 115 89 78 132 147 67
Observatoire
Nous ne disposons que des pluies maximales journalières ; ainsi nous sommes obligé de
recourir à la formule de MONTANA, avec les résultats de différentes recherches effectuées à
Madagascar sur ce domaine, plus particulièrement à l’ORSTOM et au BCEOM, pour déterminer la
loi « Intensité - Durée - Fréquence ».
P(t, F)
I(t, F) =
t
avec P(t, F) = P (24,F) (t/24)b
P (24,F) (t/24)b
I (t, F) = (2)
t
Dans lesquelles :
Fréquence I (t, F)
5 ans 85,655
10 ans 99,81
Le bassin versant est la surface de terrain telle que la pluie qui y tombe est susceptible
d’alimenter le cours d’eau par ruissellement.
Un bassin versant fonctionne comme un collecteur chargé de recueillir toutes
précipitations ou eaux qui tombent au -dessus. Il les transforme en écoulement en passant toujours par un
point de la rivière appelé exutoire.
Un bassin est limité à la fois par des lignes de crêtes et des lignes de plus grande pente. Connaissant
la constante du planimètre et la différence de lecture sur l’appareil portée à l’échelle de la carte, on a
obtenu la valeur de la superficie après quelques séries de mesure :
S = 78 km²
5.5. Périmètre du bassin versant
L’obtention du périmètre a été relevée de la même façon que celle utilisée pour la
détermination de la superficie du bassin, mais cette fois-ci, nous avons utilisé un curvimètre.
Après avoir effectué quelques séries de mesure, on a :
P= 67km
Largeur l = P/2 - L
On a K : coefficient de compacité de Gravelius
S : Superficie du BV en km2
AN : L= 31,2 Km
l =2,3 Km
Le rectangle équivalent a pour but de déterminer le plus long trajet suivi par un cours d’eau en
partant d’un point quelconque à l’intérieur du bassin versant jusqu’à l’exutoire.
Tableau n °8 : Résultats des différentes mesures des valeurs des paramètres caractéristiques
du bassin versant
Nature du Graviers Sable très Sable fin Sable très Silt ou Argile homogène
terrain gros et fin limon
moyen
Diamètre du
20 à 2 2 à 0,2 0,2 à 0,1 0,1 à 0,05 0,05 à 0,005 0,005 à 0,001
grain (mm)
Perméabilité
2.10-1 10-2 10-5 10-7 10-9 10-11
(m/s)
Très Peu Semi-
Qualification Perméable Imperméable
perméable perméable perméable
Source : LETOURNEUR 1971 P 250
28
Les modules moyens mensuels sont ensuite déterminés par le coefficient d’ALDEGHERI :
Qm = 12Qa R/100 (7)
Où R désigne le coefficient d’Aldegheri
29
mois J F M A M J J A S O N D
R(%) 16,9 16,4 17,0 9,7 5,7 4,1 3,7 3,4 2,6 2,4 4.8 12,8
Q5s(l/s) 187 182 188 107 63 45 41 37 28 26 53 142
Q10s (l/s 154 149 155 88 52 37 34 31 24 21 43 116
Synthèses
En comparant les résultats obtenus avec ces deux méthodes, les écarts entre les différentes valeurs
sont très importants. Alors, les valeurs retenues sont les moyennes des deux méthodes proposées.
Ces valeurs retenues sont présentées par le tableau suivant :
Tableau n°16 Valeurs retenues pour les apports mensuels :
Mois J F M A M J J A S O N D
Q5s 2550 2475 2566 1463 860 618 558 513 391 362 724 1932
(l /s)
Q10 1503 1459 1512 863 507 364 329 302 231 213 426 1138
( l/s)
31
Les types de matériaux de construction, leur quantité et leur qualité sont des éléments
déterminants pour le choix du type d'ouvrage.
Pour mieux évaluer le choix définitif, il importe avant tout de bien examiner les
caractéristiques de chaque type de barrage.
Un des avantages bien connu des barrages en terre est leur facilité d'adaptation aux différents types
de sols de fondation.
La conception de l'ouvrage doit répondre aux conditions suivantes:
- Le tassement, la disposition du massif et le compactage des matériaux se font à l'aide
d’ engins.
- Les volumes à mettre en oeuvre pour la construction d'un barrage en terre, sont en général
important; 5 à 10 fois plus que pour un barrage en béton du type poids (cf.R.Rolley 1977,
p 121. La largeur en crête doit être suffisante et n'est jamais inférieure à 3 m pour qu'il n'y
ait pas de circulation d 'eau importante lorsque la retenue est pleine.
- La submersion d'un barrage en terre au passage d'une forte crue est toujours un
phénomène partiellement dangereux. Dans ce cas, la crue de projet doit passer sur
l'évacuateur de crue et la revanche doit avoir une valeur minimale de 1,20 m à 1,50m
pour les petits ouvrages. (cf.R. 1977, p 125)
Filtre
Noyau argileux
Le barrage en enrochement résiste assez bien au séisme, à condition que les pentes des
parements soient bien adaptées et que les enrochements du parement aval soient bien arrimés.
Poutrelle à Poutrelle à
manoeuvre manoeuvre
Aiguille Rainure ou
glissière
Appuis supérieur
en ter U Poutrelle
Radier
Le béton utilisé dans la construction des barrages est en général un gros béton, faiblement
armé ou même pas du tout, et avec un faible dosage en ciment.
On peut distinguer trois types de barrages en béton selon leur forme et leur comportement.
Ce type de barrage possède une bonne stabilité quel que soit les conditions naturelles offertes
par le site. Il est fréquemment utilisé dans le monde entier grâce à la simplicité de sa construction et
de sa technologie.
Les petits barrages poids construits sur le rocher présentent rarement des problèmes de
fondations. Par contre, la conception des barrages fondés sur sol meuble comporte la prise en compte
de l'érosion à l'aval, de l'affouillement, du tassement et de l'écoulement de l'eau sous l'ouvrage.
37
La stabilité est assurée par le poids propre du barrage et le poids de l'eau sur le voile étanche.
C'est pourquoi l'inclinaison du voile doit être bine précisée.
Par rapport au barrage poids en béton, les barrages en contreforts présentent l'avantage d'utiliser
moins de béton, de présenter parfois des qualités esthétiques supérieures. Il est moins sensible aux
sous-pressions mais par contre, il est plus fragile en particulier en ce qui concerne les séismes.
38
voûte
Les fondations d'un barrage voûte doivent être ancrées plus profondément que celles d'un
barrage poids. Par conséquent, la fouille doit aller plus loin trouver un rocher de meilleure qualité:
Ceci entraîne un coût plus élevé de l'ouvrage.
La stabilité de l'ouvrage doit être étudiée soigneusement car le jeu latéral trop accentué des
appuis provoque un déplacement vers l'aval du pied de l'ouvrage et la traction qui en résulte à
l'amont de celui-ci risque d'avoir une fissuration favorisant le jeu de la pression de soulèvement.
39
5.12.4.4. Conclusion
Etant donné les matériaux dont ils sont constitués, les barrages en béton sont considérés plus
rigides. En effet, le module d'élasticité du béton varie entre 105 et 4.105 bars selon les constituants
(cf.R.Rolley 1977, p. 239).
Tous ces types de barrage en béton, sauf la voûte, peuvent être installés sur les sols meubles
et sur les vallées larges.
Pour que l'ouvrage soit stable, ses dimensions doivent être analysés soigneusement. Il est
nécessaire de donner le profil du barrage en respectant toutes les conditions exigées.
Les dimensions du barrage sont indiquées par la figure n°10 ci-dessus
b = 0,50m
HB = 1,80 m=1
m
B = 2,30 m
Pour notre cas il faut diminuer la sous-pression pour que l’ouvrage soit stable en prolongeant
les lignes de fuites selon LANE ou BLIGH.
La sous-pression varie linéairement sous la fondation, depuis une valeur Ch au niveau de
parafouille amont jusqu’à une valeur égale à CH2 au niveau du parafouille aval.
Elle sera donc égale à :
⎛ h + H2 ⎞
U = ρC⎜ ⎟ (11)
⎝ 2 ⎠
dans la quelle :
L : Longueur du radier
H2 : Charge aval
h : charge amont
ρ : 1000kg/m3 : poids volumique de l’eau
C : coefficient de minoration tenant copte du degré plus ou moins grand de perméabilité,
C = 0,5 : valeur assez couramment admise
(cf. V BAUZIL 1952, p 164)
Son point d’application se trouve au centre de gravité du trapèze.
Hb2
P2 = ρg
2
P2 = 1620N/m²
Alors, P2 < P1
La poussée de l’eau exercée sur le parement amont est donc :
P = P1 + P2
P = 3582N/m²
b- Sous-pression
- Notons par U1 la force de sous-pression représentée par le diagramme en forme de
rectangle.
∑F f V
>k (12)
∑F h
∑F h = 3.582 N
∑F V = 8175 N
8175 × 0,75
= 1,50
3582
Soit K = 1,50 > 1, le barrage est stable au glissement
b- Le ciment
Le ciment le plus couramment utilisé est le ciment Portland Artificiel (CPA) dont les
caractéristiques sont indiquées dans le tableau n°19 : caractéristiques des ciments
Résistance à la compression (kg / cm2)
Dénomination
Après 7 jours Après 28 jours
Ciment Portland Artificiel normal (C.P.A) : 100 160
Ciment Artificiel à haute résistance (P.H.R) : 160 250
46
c- Le béton
La charge admissible à la compression au cm2 pour un béton fait sans surveillance spéciale
varie de 10 à 12 kgf (cf : Mémento de l’Adjoint Technique des Travaux Ruraux 1977, p 508)
Avec surveillance elle peut atteindre de 35 à 120 kgf. La résistance du béton est représentée
par le tableau n°20.
ETP = KF (13)
K : facteur de proportionnalité qui dépend du milieu et de la culture
F : la force évaporante du complexe sol plante
En plus, cette formule fait intervenir la nature des cultures et l’aridité du climat. Et la formule
retenue dans le système international est :
ETP = 0,254K (1,8t + 32) P
K : tabulé en fonction de la nature de culture et l’aridité à chaque mois, P : durée d’éclairement du
mois considéré ( en % du total annuel )
max i + min i
t= (cf : tableau n°1 température moyenne de 1960-1990)
2
2- Formule de Penmann
ETP = K (ETP) (14)
(ETP)0 : évaporation d’une surface d’eau libre
K : coefficient qui est compris entre 0,6 et 0,8
48
3- Méthode de Thornthwaite
a
⎛ 10t ⎞
ETP = 1,6⎜ ⎟ (15)
⎝ I ⎠
I: indice thermique annuel
a=0,016I+0,5
12
I=∑ i ,i = indice thermique mensuel (tabulé )
i
i = t/5 x 1,514
t = max i + min i
(cf Tableau N° 1 : température moyenne mensuelle)
2
4- Méthode de Turc
P + a +V
ETP = (16)
2
⎛P+a V ⎞
1+ ⎜ + ⎟
⎝ l 2l ⎠
valable pour chaque période de 10 jours
P : précipitation pendant la période considérée
a : hauteur d’eau susceptible d’être évaporé par le sol nu pendant cette période
V : facteur de végétation
l : évaporation maximal pendant la décade
t
ETP = 0,4 [Ig + 50] (17)
t + 15
(mensuel en mm/mois)
Ig : radiation globale du mois considéré sur une surface horizontale elle est exprimée en
calorie/cm2/jours.
⎛ h⎞
IG = Ig A ⎜ 0,18 + 0,62 ⎟ (18)
⎝ H⎠
IgA : radiation maximale correspondant à une transparence de l’atmosphère égale à 1
H : la durée mensuelle du jour, elle est exprimée en heure
h : durée de l’insolation effective du mois
49
5- Méthode de Bouchet
Il correspond à l’ETP journalier
6- Méthode de Brochet-Gerbier
LISTE BIBLIOGRAPHIQUE
3. Louis Duret - Estimation des débits de crues à Madagascar bassin de 10 km2 à 5 000 km2 ;
1976, Edition concours du fonds d’aide et de coopération de la République Française 134 pages
4. AGRAR -UND HYDROTECHNIK GMBH 1985, Mémento Micro Hydraulique; 210 pages
7-Pierre CHAPERON et Joël DALOUX et Luc FERRY ; Fleuve et rivière de Madagascar ; 1993 ;
ORSTOM ; 874 pages
ANNEXE 1
CARNET D’OBSERVATION
62
MESURES TOPOGRAPHIQUES
CARNET D’OBSERVATION
Lieu : Atombonana
ANNEXE 2
ETUDEs PLUVIOMETRIQUEs
64
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ANNEXE 3
ANNEXE 4
ANNEXE 5
PLAN D’IMPLANTATION
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71
ANNEXE 6
RESUME
MOTS CLES : Antombonana, barrage poids, besoin en eau, débit de crue, zone rizicole
Noms des encadreurs : - Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal
- Monsieur RAJAONARIVELO Simon
Nom et adresse du candidat : RAMILISOA Herilala Julie
Lot IIM 28 Ter Mahavoky -Besarety
Antananarivo 101