Iagnostic Rizicole Des Bas-Fonds Face Aux Risques Climatiques
Iagnostic Rizicole Des Bas-Fonds Face Aux Risques Climatiques
Iagnostic Rizicole Des Bas-Fonds Face Aux Risques Climatiques
Diagnostic rizicole
des bas-fonds
face aux risques climatiques
Les effets des aléas d’inondation
(Lofing-Bankandi, Dano, Burkina Faso)
Georges SERPANTIÉ, Augustine DORÉE,
Manaka DOUANIO, Fabrice SOMÉ, Séverin HIEN,
Aymar Y. BOSSA, Jean-Louis FUSILLIER, Bruno LIDON,
Abdraime SAWADOGO, Nab DABIRÉ
Introduction
Au Burkina Faso, pays sahélien vulnérable aux risques climatiques, les bas-fonds
humides des zones soudano-sahéliennes ont joué un rôle agricole croissant à partir
des sécheresses de 1970-1990 selon une fonction anti-risque (SERPANTIÉ et ZOMBRE,
1994). Du fait de cette propriété anti-aléatoire, l’aménagement des terres de bas-fonds
pour la culture du riz a été promu dans une forme intermédiaire à l’irrigation (JAMIN
et WINDMEIJER, 1995; DRABO, 2004). Cette « mise en valeur des bas-fonds » se
déplace aujourd’hui vers les zones plus humides en présence d’une demande urbaine
en riz croissante et avec l’augmentation des prix en 2008 sur le marché mondial.
Ailleurs en Afrique de l’Ouest, la riziculture s’est aussi développée dans les bas-fonds,
parfois très anciennement, mais les pratiques le plus souvent observées visent plus
à minimiser les risques écoclimatiques qu’à maximiser la production (MANZELLI et
al., 2015). Peut-on encore concilier ces deux objectifs alors que les aléas liés au
changement climatique semblent s’aggraver (BROWN ET CRAWFORD, 2018) ?
L’enjeu pour une recherche d’accompagnement de l’adaptation est double : 1) accroître
les productions de riz de bas-fond (surfaces, rendements) sans réduire la fonction
« anti-risque » de ces derniers, ni ajouter de nouveaux risques environnementaux ou
sociaux ; 2) adapter aménagements et pratiques aux nouveaux aléas.
Les questions scientifiques à traiter portent donc sur la caractérisation des aléas
(anciens comme nouveaux) auxquels doivent faire face les riziculteurs de bas-fond,
sur les effets de ces aléas et sur le niveau d’adaptation des pratiques des riziculteurs
à ces aléas, en milieu « aménagé » comme « non aménagé ».
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Risques climatiques et agriculture en Afrique de l’Ouest
Matériel et méthodes
Zone d’étude
Le sud-ouest du Burkina Faso sous climat sud-soudanien, qui focalise ces politiques
d’aménagement de bas-fonds et de soutien aux filières riz, a été sélectionné comme
cadre géographique. La province du Ioba a été retenue pour son abondance en terres de
bas-fonds et en raison de l’implantation récente de projets d’aménagements innovants.
25°N
11°19’N
15°N 11°16’N
Burkina Faso
5°N 11°13’N
10°W 0° 10°E
11°10’N
Dano N Dano
11°7’N
Sud-Ouest
11°4’N
11°1’N
Commune de Dano
3°6’W 3°3’W 3°W 2°57’W 2°54’W 2°51’°W
Réseau hydrographique
Bassin versant Lofing 0 5 10 20 km
Figure 1.
Le site d’étude du bassin versant de Lofing, Burkina Faso, province du Ioba, commune de Dano.
Source : BNDT 2012, Generia.
La commune de Dano (fig. 1), chef-lieu de la province, est un territoire rural. Cette
région de langue dagara, de population dense, est restée en marge de la dynamique
cotonnière. Les bas-fonds y sont depuis longtemps cultivés pour le riz à plat et le
maïs sur buttes puis des projets ont introduit des aménagements pour le riz
(PRADEAU, 1970 ; PALÉ et al., 2016). Deux types d’aménagements principaux s’y
observent, ceux basés sur la rétention d’eau au moyen de digues en courbe de niveau
(« DCN ») et ceux basés au contraire sur le drainage au moyen de digues de partition
et canaux parallèles (casiers+arroseurs/drains « CAD »). Ces derniers sont conçus
pour parer à deux aléas contraires, l’inondation (par la fonction de drainage des
canaux) et la sécheresse (par l’irrigation possible à partir des canaux de drainage).
En attendant de pouvoir modéliser des cultures de riz dans le contexte naturel et
humain complexe des bas-fonds, le choix de Generia a été de recourir à l’analyse
empirique de systèmes rizicoles in situ.
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Diagnostic rizicole des bas-fonds face aux risques climatiques
Méthodes
Les séries climatologiques longues (stations synoptiques de Boromo et Gaoua) sont
analysées par fréquence cumulée et par bilan climatique. Des instruments et jau-
geages hydrologiques suivent la pluie, les débits des écoulements, les inondations et
la nappe dans trois bas-fonds. Dans chacun, une dizaine de piézomètres ont été relevés
quotidiennement en 2017, année à pluviométrie médiane et 2018, année humide de
fréquence décennale, avec une mesure interne niveau de l’eau dans le tube) et
externe (épaisseur de la lame d’eau).
Un diagnostic agronomique est mené sur l’ensemble du bas-fond de Lofing-
Bankandi, limité à Lofing en 2017. Un réseau de 26 parcelles de riz a été suivi en
campagne 2017 (DORÉE, 2017) et 54 en 2018 (SAWADOGO, 2018).
Le choix des parcelles répond à un échantillonnage stratifié (aménagé/non aménagé,
irrigable/non irrigable, semé/repiqué, semis précoces/semis tardifs, femmes/hommes)
avec tirage aléatoire. Chacune fait l’objet d’enquêtes et d’observations sur les
pratiques, les coûts et les états culturaux physiques et biologiques à 5 dates. Le
rendement est mesuré dans toutes ses composantes par échantillonnage des peuple-
ments à maturité (1 à 5 placettes de 3 lignes de 3 m selon la taille de parcelle.
L’analyse sépare les composantes précoces déterminées en phase végétative et celles
fixées en phase reproductive.
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Risques climatiques et agriculture en Afrique de l’Ouest
a) Années déficitaires
1920 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010
b) Années excédentaires
1920 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010
Figure 2.
Distribution des aléas annuels (Boromo).
a : années déficitaires (quartile inférieur P < 828 mm) ;
b : années excédentaires (quartile supérieur P > 1 032 mm).
Source : Generia.
1,00 0,20
Fréquence cumulée
Fréquence cumulée
0,75 0,15
1922-70 1922-70
0,50 1971-90 0,10 1971-90
1991-2013 1991-2013
0,25 décades 0,05 décades
très sèches à risque de crue
0 0
0 25 50 75 100 40 80 120 160 200 240 280 320
ETP/4 ETP/2 ETP ETP 2ETP
mm décadaire en mai et juin (classes 5 mm) mm décadaire en juin-juillet (classes 5 mm)
Figure 3.
Analyse fréquentielle des pluies décadaires en début de saison.
a : aléa de décades très sèches ;
b : aléa de décades pluvieuses à risques de crues.
Source : Generia.
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Diagnostic rizicole des bas-fonds face aux risques climatiques
9
2 8
7
1,5 6
5
1 4
3
0,5 2
1
0 0
0 40 80 120 160 200 0 40 80 120 160 200
Pluie cumulée sur 10 jours (mm) Pluie cumulée sur 10 jours (mm)
Figure 4.
Débits moyens et débits de pointe en fonction de la pluie cumulée (juin-juillet 2017-2018).
Les pointillés indiquent les seuils de débits jugés à risque
et le seuil de pluie cumulée correspondant.
Source : Generia.
Ainsi, les fréquences des deux extrêmes, décades très sèches et décades très pluvieuses,
ont doublé en début de saison, témoignant d’un climat de début de saison doublement
plus contraignant pour la riziculture en bas-fonds.
Au plan thermo-radiatif, la température s’est accrue de près de +2 °C en 50 ans
pendant les mois secs et chauds, et de +1 °C en saison humide. La période froide est
devenue en revanche plus fraîche (-1 °C). En août, la température augmente signifi-
cativement (0,8 ° en 30 ans) et l’insolation diminue significativement (tabl. 1). Une
telle évolution est défavorable au riz intensif : elle tend à réduire le taux de nouaison
du riz, réduisant le rendement potentiel selon YOSHIDA et PARAO (1976).
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Risques climatiques et agriculture en Afrique de l’Ouest
Tableau 1.
Changements thermo-radiatifs à Dano en août
(moyennes des données des stations synoptiques Boromo et Gaoua encadrant Dano).
Sources : Generia et Météorologie nationale.
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Diagnostic rizicole des bas-fonds face aux risques climatiques
Des inondations durables nuisent au maïs des buttes et gênent l’entretien. La réma-
nence de l’inondation varie. Un casier rizicole ceint de diguettes se voit inondé un
jour ou deux après chaque grosse pluie dès le mois de juin. Au centre du bas-fond,
des inondations d’environ une semaine n’ont pas eu lieu en 2017 mais se sont
produites à 6 reprises en 2018 (fig. 5 b).
La nappe à faible profondeur de juin à décembre maintient une possibilité d’alimen-
tation en eau des plantes en l’absence de pluies, par capillarité puis via l’exhaure à
partir de puisards. Mais la dynamique de la nappe est très variable d’une année sur
l’autre sur plusieurs paramètres : date de remontée de la nappe, niveau moyen,
périodes de saturation, pression interne, vitesse de descente (fig. 5 b). Il existe des
poches sèches (début sept. 2017) qui voient la nappe redescendre rapidement, alors
que le riz à faible enracinement est sensible en période de floraison. Il existe aussi
en 2018 une longue période tardive de saturation en eau avec pression interne de la
nappe élevée, indépendamment des inondations de crue (pic de la nappe décalé au
1er octobre, fig. 5 b), qui augmente les conditions d’asphyxie.
5 0
Pluviométrie journalière mm
4 25
Débit moyen m3/s
50
3
75
2
Inondation du bas-fond entier 100
1 125
0 150
1/4/17
1/7/17
1/10/17
1/1/18
1/4/18
1/7/18
1/10/18
50
Piézomètre (niveau/sol cm)
-50
-100
-150
1/4/17
1/7/17
1/10/17
1/1/18
1/4/18
1/7/18
1/10/18
Figure 5.
a (haut) : pluviométrie, hydrométrie ;
b (bas) : piézométrie d’une section « non aménagée »
(mesure externe = lame d’eau de surface ; mesure interne= pression de la nappe).
Source : Generia.
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Risques climatiques et agriculture en Afrique de l’Ouest
Tableau 2.
Composantes du rendement « riz de bas-fonds » deux années de suite
(l’effet année est significatif S si p-value <0,05 (test T).
Moyenne CV % 2017 2018 p-values
Composantes
Rendements à 14 %H2O (t/ha) 2,0 63 2,6 1,7 0,00 S
Précoces
Rendement MS paille (t/ha) 2,5 60 3,9 1,8 0,00 S
Panicules utiles /m² 107 37 128 97 0,00 S
Taux de touffes vides % 6,6 85 3,1 8,4 0,00 S
N grains/panicule 78 35 92,7 71,5 0,00 S
Tardives
Poids de 1 000 grains (g) 21,8 12 19,0 23,1 0,00 S
Biovolume adventices 146 92 172 134 0,24
Poids d’une panicule utile sèche (g) 1,72 32 1,85 1,65 0,13
Ttaux de panicules inutiles % 10,4 68 10,5 10,3 0,92
Taux de grains vides (%) 8,1 153 24,3 0,3 0,00 S
N parcelles 80 26 54
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Diagnostic rizicole des bas-fonds face aux risques climatiques
Des crues et inondations ont marqué les phases végétatives et pré-florale de juillet
2018 (fig. 5 a et 5 b), comme le montre la courbe enveloppe décroissante sur tous les
diagrammes « composantes précoces vs durées d’inondation », telle que la biomasse
végétative (fig. 6). Les inondations ont donc introduit des facteurs limitants.
Comme le riz est une des cultures les plus tolérantes à une inondation modérée,
d’autres effets indirects doivent être recherchés. La perte des nitrates par lixiviation,
l’entraînement superficiel des engrais par les crues et l’urée soluble plusieurs jours
avant d’être retenue dans la CEC sous la forme ammonium (ANGLADETTE, 1966)
rendent l’azote disponible vite déficitaire (YAMÉOGO, 2017). Une végétation jaunâtre
indique une alimentation azotée déficitaire. Le taux de parcelles jaunâtres est déjà de
1/3 pour moins de 10 jours d’inondation, et atteint 2/3 au-delà de 30 jours d’inonda-
tion (fig. 6). La dynamique de l’azote est donc en partie en cause.
Mais les végétations les plus vertes, bien alimentées en azote, ont eu aussi de meilleures
croissances sous faible inondation. Il faut donc invoquer un second processus,
comme des dommages aux plants submergés en cas de crues (salissement des
feuilles, asphyxies temporaires, déchaussements).
4,5
3,5
3
Pas de jaunissement
Rdt MS paille t/ha
2,5
Jaunissement
2
1,5
0,5
0
0 10 20 30 40 50
Durée d’inondation au piézomètre le plus proche (jours)
Figure 6.
Biomasse végétative maximum limitée par l’alimentation azotée
et la durée d’inondation en 2018.
Source : Generia.
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Risques climatiques et agriculture en Afrique de l’Ouest
Les inondations de 2016 ont cependant fortement perturbé la mise en place du riz
sur le périmètre CAD de Lofing, dont les canaux ont été surcreusés début 2017 pour
pallier cet inconvénient (DORÉE, 2017). Mais ce surcreusage avait aussi entraîné des
difficultés de mobilisation de l’eau des canaux pendant la phase sèche de septembre
2017. Mais des inondations ont eu lieu à nouveau en 2018.
Suite aux demandes de la population de Bankandi, la fondation Dreyer a organisé
en mai 2018 le creusement de canaux de drainage sur le bas-fond chroniquement
engorgé, transformant l’aménagement DCN en système CAD. Malgré une année
2018 très pluvieuse (décennale humide propice à l’inondation), la quasi-totalité du
bas-fond a pu être emblavée et récoltée, le drainage a donc atteint en partie ses buts.
L’impact des 2 aménagements CAD sur la durée d’inondation par rapport aux zones
non aménagées du quartier Zangoli est très net (fig. 7).
12
10
0
7/01/2018 8/01/2018 9/01/2018 10/01/2018
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Diagnostic rizicole des bas-fonds face aux risques climatiques
0
Profondeur de l’eau (cm)
-50
-100
interne non aménagé Zangoli
interne CAD Bankandi
interne CAD Lofing
-150
01-juin 01-juil. 01-août 01-sept 01-oct. 01-nov. 01-déc.
Figure 8.
Dynamique de la nappe en 2018 par mesure de hauteur piézométrique interne.
Les valeurs positives correspondent à la surpression de la nappe dans le sous-sol argileux.
Source : Generia.
Discussion et conclusion
D’autres points du diagnostic Generia indiquent bien d’autres contraintes que l’aléa
d’inondation/submersion à lever ou auxquelles s’adapter dans les rizières de bas-fonds :
importance d’un piochage et d’un semis précoces, rôle majeur des mauvaises herbes
mal contrôlées, tant en début de cycle qu’en fin de cycle. Les densités de plantation
sont trop faibles avec trop peu de démariage. Absence de fumure organique et mauvais
timings de la fertilisation de couverture (souvent trop tard), usage abusif d’herbicides,
monoculture, irrigation insuffisante pendant les poches sèches tardives. Ces systèmes
de culture et itinéraires techniques souvent défectueux révèlent d’abord que les res-
sources (en fumier, en travail, en temps) ne sont pas dédiées en priorité au riz, à la
fois risqué, contraignant et de faible enjeu (petites parcelles, prix non incitatif).
La faible production rizicole dans les bas-fonds a donc des origines multiples,
contraintes hydriques (excès ou déficit) mais aussi stratégies de gestion des risques
et de gestion des ressources qui conduisent à investir plus de temps, de travail et
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Risques climatiques et agriculture en Afrique de l’Ouest
Références
ANGLADETTE A., 1966 DRABO A., 2004
Le Riz. Situation de la filière riz au Burkina Faso,
Paris, Ed Maisonneuve et Larose. Observatoire national de la filière riz
du Burkina Faso – Onriz
BROWN O., CRAWFORD A., 2008
Évaluation des conséquences ELDIN M., MILLEVILLE P., 1989
des changements climatiques Le risque en agriculture.
sur la sécurité en Afrique de l’Ouest. Paris, Éditions de l’Orstom, coll. ATC.
Étude de cas nationale du Ghana
JAMIN J.-Y., WINDMEIJER P.-N. (eds). 1995
et du Burkina Faso.
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d’Afrique de l’Ouest. Premiers résultats
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Gérer les nouveaux risques des bas-fonds Atelier annuel du consortium bas-fonds
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Mémoire d’ingénieur agronome, 23–24 mars 1995.
option Resad, Montpellier Supagro, IRD,
LALLAU B., 2008
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DORÉE T., SEBILLOTTE M., entre vulnérabilité et résilience.
MEYNARD J.-M., 1997 Pour une approche par les capabilités
A diagnostic method for assessing regional de la gestion des risques.
variations in crop Yield. Revue francaise de socio-économie 1 (1) :
Agricultural Systems, 54 (2) : 169-188 177-198.
96
Diagnostic rizicole des bas-fonds face aux risques climatiques
97
Sous la direction de
B. Sultan, A. Y. Bossa,
S. Salack, M. Sanon
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GP#HTKSWGFGN1WGUV
Risques climatiques
et agriculture
en Afrique de l’Ouest
Éditeurs scientifiques
Benjamin SULTAN, Aymar Yaovi BOSSA,
Seyni SALACK, Moussa SANON
IRD Éditions
INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE DÉVELOPPEMENT
Collection Synthèses
Marseille, 2020
Coordination éditoriale, fabrication
Corinne Lavagne
Mise en page
Aline Lugand – Gris Souris
Maquette de couverture
Michelle Saint-Léger
Maquette intérieure
Pierre Lopez
Photo de couverture
Récolte du niébé, fin de saison humide, Niakhar (Sénégal).
© IRD/T. Chevallier
p. 4 de couverture
Femmes cultivant des patates douces (culture de décrue) près de Podor (Sénégal).
© IRD/J.-C. Poussin
La loi du 1er juillet 1992 (code de la propriété intellectuelle, première partie) n’autorisant, aux
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d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans le but d’exemple ou d’illustration,
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© IRD, 2020
ISBN : 978-2-7099-2820-5
ISSN : 2431-7128