Banque Ottomane
Banque Ottomane
Banque Ottomane
BANQUE OTTOMANE
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SOMMAIRE
Filiales
Banque de Roumanie 207 AQ 8-10
Banque de Syrie et du Liban 207 AQ 11-14
Agricultural Bank of Cyprus limited 207 AQ 15
British-french Discount Bank limited 207 AQ 16-17
Participations
Banque de Salonique 207 AQ 18
Société financière franco-suisse 207 AQ 19-20
Ports
Société des quais, docks et entrepôts de Constantinople 207 AQ 372-376
Compagnie impériale ottomane du port, quais et entrepôts de Beyrouth 207 AQ 377-378
Consortium des ports ottomans 207 AQ 379
Affaires turques
Société d’Héraclée 207 AQ 380-396
Société française d’Héraclée 207 AQ 397
Société anonyme des Mines de Selenitza 207 AQ 398
Affaires diverses 207 AQ 399-403
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INTRODUCTION
J’ai eu le privilège, grâce à Melle F. Hildesteimer, d’avoir à classer et faire l’inventaire des archives de la Banque
Impériale Ottomane / Comité de Paris (depuis la création jusqu’en 1950 environ), des archives qui n’ont pas
d’équivalent à Londres où la plus grande part des documents a été détruite, mais qui ne sont que la partie visible
d’un iceberg immergé à Istanbul.
Ainsi, peu à peu, avec l’aide amicale du secrétaire général M. Michel Patron et de tous ceux qui travaillent
aujourd'hui à Paris, j’ai été amené à découvrir cette banque née hors frontière géographique1, avec trois
passeports disponibles et qui a une capacité merveilleuse pour se servir de l’un ou de l’autre, dans un temps où
la France connaît la débâcle de 1870 et un réveil fort du nationalisme, fort en termes de rhétorique et en termes
de propagande, dans un temps où l’on crée l’Ecole des Chartes et la nouvelle revue historique du droit français
et étranger, coryphées des exigences de la nation.
Les dossiers couvrent un espace relativement centré vers l’empire ottoman, articulé en des activités fort
nombreuses, mais ils ne représentent que la partie des affaires sous contrôle du groupe français et il suffit de
parcourir les « notes quotidiennes » pour découvrir des champs d’action autres (Russie, Amérique du Sud) qui
échappent encore à la mémoire conservée ici.
Ce fonds d’archives, s’il n’enregistre pas le poids réel de la Banque, permet de pénétrer au cœur de son histoire
et, à travers la richesse des dossiers qui ouvrent à l’histoire économique et financière, politique, au droit, à la
sociologie et à la psychologie, il présente une véritable grammaire de la civilisation européenne / occidentale,
civilisation telle que Mauss et Durkheim sont en train de la définir2 en 1913 comme « quelque chose de supra
national », et c’est ce qui le rend exceptionnel.
Geneviève Drouhet
1
Article de Christopher Clay « The Imperial Ottoman Bank in the later nineteenth century : a multinational
”national bank?”, from G. Jones (ed.) Banks as multinationals, London 1990.
2
« Notes sur la définition de civilisation ».
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HISTORIQUE DE LA BANQUE OTTOMANE
LES ORIGINES
Le 4 février 1863 à Istanbul était signée par les plus hautes autorités de l’Empire Ottoman – notamment le grand
vizir Kâmil Pacha, le ministre des Affaires Étrangères Âli Pacha, le Président du grand conseil Fuat Pacha et les
représentants français et anglais des fondateurs – la convention qui instituait la Banque Impériale Ottomane et
lui conférait pour trente ans le privilège exclusif d’émission des billets sur le territoire de l’empire. Cette
convention fut aussitôt ratifiée par le sultan Abd-ul-Aziz.
La naissance de la Banque Impériale Ottomane était l’aboutissement d’un projet conçu plusieurs années
auparavant, à l’issue de la guerre de Crimée (1853-1856). Cette guerre, où l’on vit la Turquie, alliée à la France
et à la Grande-Bretagne, mettre en échec les plans d’expansion de la Russie, déséquilibra profondément les
finances de l’empire. Malgré l’émission, en 1854 et 1855, de deux emprunts sur les marchés de Londres et de
Paris (les premiers lancés à l’extérieur par l’Empire ottoman), le Trésor dut, pour faire face aux lourdes charges
entraînées par le conflit, recourir à d’importantes émissions de papier-monnaie, vite déprécié, tandis que la dette
flottante locale atteignait des niveaux préoccupants.
Le pouvoir en Turquie était alors entre les mains d’un groupe d’hommes d’état qui s’était consacré à la
modernisation de l’empire et à la réforme de son administration. Les plus éminents d’entre eux étaient : Mustafa
Resit Pacha, Ali Pacha et Fuat Pacha, qui devaient alternativement occuper à de nombreuses reprises la charge
de grand vizir pendant plus de 25 ans. En 1839, un premier programme de réformes élaboré par eux avait reçu
la sanction du sultan Abd-ul-Medjid, prédécesseur d’Abd-ul-Aziz, inaugurant la période connue dans l’histoire
turque sous le nom de « Tanzimat » (les Réformes). En 1856, la situation née de la guerre faisait apparaître la
nécessité de transformations profondes, notamment dans la gestion des finances publiques. Le sultan Abd-ul-
Medjid promulguait le 4 février, au moment où allait s’ouvrir la Conférence de la Paix, un « Hatti-Humayun »
(rescrit impérial) fixant pour l’avenir le programme des réformes à entreprendre. L’un des articles de ce
document était ainsi rédigé : « On s’occupera de la création de banques et d’autres institutions semblables pour
arriver à la réforme du système financier et monétaire. Pour arriver à ces buts, on recherchera les moyens de
mettre à profit les sciences, les arts et les capitaux de l’Europe ».
La fondation de la Banque Impériale Ottomane sera l’accomplissement de ce dessein et comptera comme une
des principales réalisations du Tanzimat dans le domaine financier.
Les vœux du gouvernement impérial trouvèrent, tant à Londres qu’à Paris, un accueil des plus favorables. La
guerre avait attiré sur la Turquie l’attention de l’Occident, et les hommes d’affaires fondaient de grands espoirs
sur les richesses potentielles de ce pays et ses perspectives de développement. Aussi, divers projets furent-ils
mis au point en France et en Angleterre et soumis à l’approbation de la « Sublime Porte ». L’un d’eux, à Paris,
réunissait autour du Crédit Mobilier plusieurs établissements financiers, notamment les banques Hottinguer et
Cie, Mallet Frères, etc.. Le Crédit Mobilier, fondé et dirigé par MM. Emile et Isaac Péreire, occupait déjà, quoique
de création récente, un rang important dans la finance européenne. Leur principal concurrent était un groupe
anglais constitué autour de la banque Glyn and Co et de M. Henry Layard qui, par ses séjours en Orient – il avait
découvert en 1845 les ruines de Ninive – connaissait fort bien les affaires de la région et avait noué de solides
relations avec les milieux dirigeants de l’Empire Ottoman. Ce groupe devait d’ailleurs, dès 1856, créer sous le
nom d’Ottoman Bank une banque commerciale dont le siège était à Londres et qui ouvrit aussitôt plusieurs
agences au Proche Orient.
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Entre ces deux concurrents, le gouvernement impérial ne se décida point. D’autres projets furent d’ailleurs
avancés par des groupes rivaux, entretenant les hésitations des autorités turques. Cependant, la situation
financière ne cessait d’empirer et le montant du papier-monnaie en circulation augmentait constamment, avec
pour corollaire sa dépréciation croissante. Enfin, dans les derniers mois de 1861, le sultan Abd-ul-Aziz, qui
venait d’accéder au trône, appelait Fuat Pacha au grand vizirat. Fermement décidé à mettre fin à la crise
financière, ce dernier inclut dans son programme, outre le lancement d’un grand emprunt destiné au retrait du
papier-monnaie, la création d’une banque centrale de l’Empire.
Une des principales raisons des hésitations du gouvernement à choisir entre les concurrents avait été la volonté
de ne privilégier en cette affaire ni la France ni l’Angleterre, toutes deux alliées de l’Empire. Fuat Pacha
n’entendait favoriser qu’une combinaison qui eut associé, sur un pied d’égalité, les milieux financiers de ces
deux pays. Conscients de cette exigence, le groupe des Péreire et celui de l’Ottoman Bank parvinrent, le 16
novembre 1862, à un accord. Celui-ci prévoyait la constitution d’une banque au capital de francs 67.500.000 (ou
£ 2.700.000), divisé en 135.000 actions de 500 francs ou 20 livres sterling, libérées de moitié et réparties à
raison de 80.000 actions au groupe anglais, 50.000 au groupe français et 5.000 à des souscripteurs turcs (l’Etat
lui-même souscrivit 1.500 actions). L’égalité entre les actionnaires français et anglais devait se trouver
ultérieurement réalisée lors d’augmentations de capital. Enfin, l’Ottoman Bank serait mise en liquidation et son
actif transféré au nouvel établissement.
En même temps était lancé à Paris et à Londres, par les fondateurs de la future banque, un emprunt ottoman de
£ 8 millions, dont le produit permit le retrait intégral du papier-monnaie. Les billets retirés de la circulation, pour
un montant total de 10 millions de livres turques (environ 9 millions de livres sterling ou 225 millions de francs),
furent incinérés en octobre 1862. Le système monétaire ainsi assaini, la voie était maintenant libre pour la
réalisation des projets de Fuat Pacha, qui trouvèrent leur concrétisation dans la convention du 4 février 1863.
La même convention, ainsi que les statuts adoptés peu après, fixa les structures de la société. À Constantinople,
lieu du siège social, était établie la Direction Générale, responsable de la gestion. Un commissaire du
gouvernement y veillait à la régularité des opérations de la banque en tant que banque d’Etat. L’autorité
supérieure appartenait à un Comité siégeant à Paris et à Londres et composé en nombre égal de membres
anglais et français.
La cohabitation institutionnelle ainsi établie entre les ressortissants de deux puissances fréquemment
concurrentes sur les plans politique et financier fit, à l’époque, présager à certains qu’une telle combinaison ne
serait pas durable. Cette vue pessimiste devait être démentie par les faits. La communauté d’intérêts créa entre
les deux fractions du Comité une entente suffisamment forte pour persister tout au long de la vie mouvementée
de la banque, et l’organisation établie par la volonté du gouvernement turc et des fondateurs s’est perpétuée
dans ses grandes lignes jusqu’à nos jours.
*
* *
5
LES DEBUTS DE LA B.I.O.
Le 1er juin 1863 eut lieu l’ouverture officielle de la Banque Impériale Ottomane. Elle recueillait, avec leur
personnel, les implantations existantes de l’Ottoman Bank à Constantinople, Londres, Smyrne (aujourd'hui
Izmir), Beyrouth, Bucarest et Galatz. Sir William Clay à Londres et M. Charles Mallet à Paris assumaient la
présidence du Comité. À Constantinople le marquis de Ploeuc était Directeur Général, assisté de M. Gilbertson,
précédemment directeur général de l’Ottoman Bank.
Issu de l’Inspection des Finances, le marquis de Ploeuc avait, à partir de 1853, accompli en Turquie diverses
missions financières auprès de la Sublime Porte et faisait depuis 1859 partie du grand conseil des réformes de
l’empire. Au cours de ses missions il avait eu à plusieurs reprises comme collègues Lord Hobart du Board of
Trade, et M. Foster, de la Trésorerie britannique, qui lui succèderont à la Direction Générale de la Banque
Ottomane. Il avait acquis la confiance des milieux dirigeants de la Turquie et avait joué un rôle important dans
les négociations qui devaient conduire à la fondation de la Banque. Durant son court mandat comme Directeur
Général – il quittera ce poste en 1867 pour occuper à Paris les fonctions de sous-gouverneur de la Banque de
France – il ne cessera de participer par ses conseils aux efforts du gouvernement turc pour assainir la situation
financière de l’empire. Peu avant son départ, le grand vizir Mehmet Rüstü Pacha tiendra à lui exprimer sa
reconnaissance « pour les services que vous n’avez cessé de nous rendre dans les circonstances difficiles où
nous nous sommes trouvés ».
Avant même l’ouverture officielle de la banque, le gouvernement turc lui confia, au début de 1863, le placement
d’un emprunt de 150 millions de francs, porté par la suite à 200 millions, destiné à la consolidation de la dette
flottante et au retrait – qui ne put être réalisé que très partiellement – des monnaies d’argent dépréciées. La
souscription de cet emprunt, où la banque fut épaulée par le Crédit Mobilier, fut essentiellement une affaire
française, Paris, à compter de cette date, se substituant largement à Londres en tant que principal bailleur de
fonds de l’Empire Ottoman. En décembre 1865, un autre emprunt de 150 millions de francs fut à nouveau lancé
par les soins de la banque.
À cette époque, l’économie de la Turquie connaissait une assez grande prospérité, grâce notamment à
l’expansion de la culture du coton dont la guerre de Sécession, en paralysant les exportations américaines, avait
poussé les prix à la hausse. Aussi la Banque, désireuse de développer, concurremment à son rôle de banque
d’émission, l’activité de banque commerciale héritée de l’Ottoman Bank, ouvrit-elle, dès 1866, des agences à
Salonique, Larnaca (Ile de Chypre), ainsi que trois autres comptoirs en Asie Mineure, dans la région de la mer
Egée. D’autres implantations étaient également envisagées dans différentes parties de l’empire. Afin de financer
ce programme d’expansion, une augmentation de capital fut réalisée fin 1865 par l’émission de 67.500 actions
nouvelles, portant le capital versé à £. 2.025.000.
La crise économique qui éclata en Occident l’année suivante et se propagea ensuite dans le bassin oriental de
la Méditerranée, amena la banque à surseoir pour un temps à ses projets de développement. Toutefois, en
1867, une agence fut ouverte en Égypte, à Alexandrie, qui prit rapidement une place importante dans ce pays,
alors vassal de la Porte, mais jouissant d’une très large autonomie ; les concours au Trésor public et le
financement du commerce du coton, principal produit d’exportation de l'Égypte, furent ses deux grands secteurs
d’activité. Avec le temps et jusqu’à sa nationalisation en 1956, le groupe d'Égypte, complété par l’ouverture
d’agences au Caire, dans la zone du canal de Suez et dans les centres agricoles de Haute-Égypte et du Delta,
constituera un des plus beaux fleurons du réseau de la Banque Ottomane. A la même époque, les agences de
Galatz et de Bucarest furent, en conséquence de l’accession de la Roumanie à l’indépendance, cédées à un
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nouvel établissement, la Bank of Rumania, dans le capital de laquelle la Banque Ottomane prit une participation
prépondérante.
A Paris, la crise de 1866 entraîna un déclin du Crédit Mobilier ; les Péreire se retirèrent du Comité de la Banque
qui ouvrit alors une agence à Paris, destinée à assurer, avec le marché français, les relations publiques
jusqu’alors confiées au Crédit Mobilier.
Le rôle de la Banque Impériale Ottomane en tant qu’Institut d’émission ne se développa que lentement pendant
les premières années. Le public était extrêmement méfiant à l’égard de toute monnaie fiduciaire car la
dépréciation des billets émis par l'État lors de la guerre de Crimée et au cours des années qui suivirent avait
laissé de pénibles souvenirs. Peu à peu cette méfiance s‘atténua et, au début de 1870, l’émission avait
pratiquement atteint le plafond autorisé de 250.000 livres turques. Dans le courant de l’été le déclenchement des
hostilités entre la France et l’Allemagne provoqua en Orient un vif sentiment d’inquiétude qui dégénéra
finalement en une véritable panique. Le public se rua aux guichets de la Banque pour demander le
remboursement des billets ; près des neuf-dixièmes de l‘émission furent ainsi échangés en moins de deux
semaines. La Direction avait eu la prudence de conserver une très forte encaisse métallique, bien supérieure à
la proportion d’un tiers par rapport aux billets en circulation qui lui était imposée par sa convention. La confiance
revint rapidement et cet incident affermit solidement auprès du public le crédit de la banque.
Dans l’esprit tant de ses fondateurs que de Fuat Pacha, la Banque Impériale Ottomane devait avoir également
pour mission de promouvoir dans l’empire des entreprises d’intérêt public. En ce domaine, dès sa fondation, elle
fit entreprendre des études pour la construction d’un chemin de fer entre Istanbul et Edirné, préalable
indispensable au raccordement avec les réseaux d’Autriche et d’Europe Occidentale. Elle céda par la suite ces
études à la Société des Chemins de Fer de Turquie d’Europe, constituée par un fameux financier belge, le baron
de Hirsch, avec le concours de capitaux autrichiens et allemands. En outre, en 1870, la banque participa à la
fondation de la Société des Tramways de Constantinople créée pour exploiter des lignes de tramways à travers
la capitale. Les voitures étaient alors tirées par des chevaux et ce n’est que près de quarante ans plus tard qu’y
fut substituée la traction électrique.
1874 – 1914
L’année 1874 marque un tournant dans la vie de la Banque Impériale Ottomane. En effet, le gouvernement turc,
soucieux de mettre fin à ses embarras financiers sans cesse renaissants, entreprit de concert avec la banque
une révision de l’acte de concession de 1863 et, dans la loi budgétaire, annonça clairement ses objectifs :
« procéder, comme unique moyen de maintenir et de relever le crédit de l’empire, à la prolongation du terme de
la concession de la Banque Ottomane, à l’augmentation de son capital, à l’élargissement du cercle de ses
attributions et de ses opérations ». La convention, ratifiée par firman impérial le 18 février 1875, prolongeait de
vingt ans le privilège d’émission de la Banque et lui conférait le rôle de trésorier-payeur de l’empire. Par ailleurs,
le Directeur général, Mr Foster, devenait Membre de droit de la commission du budget. Enfin, à la demande du
gouvernement, la banque reprenait les affaires de la Banque Austro-Ottomane, en difficulté depuis le krach de la
bourse de Vienne en 1873. Elle portait en conséquence son capital à 10 millions de livres sterling, dont 5 millions
versés, chiffre demeuré inchangé jusqu’à ce jour. Était également prévue l’ouverture d’agences dans les chefs-
lieux de province afin d‘y assurer les opérations du Trésor public. Le caractère de Banque d'État de la Banque
Ottomane était ainsi pleinement réaffirmé.
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Les circonstances ne permirent pas la réalisation complète des intentions réformatrices du gouvernement
impérial. Le poids de la dette publique, qui absorbait presque la moitié des revenus de l'État, était devenu
insupportable, et les ressources fiscales, affectées par une série de mauvaises récoltes, dramatiques dans un
pays essentiellement agricole, ne permettaient pas d’y faire face. Le gouvernement se vit donc contraint, en
octobre 1875, de suspendre le service de la dette.
La crise ouverte par cette mesure se prolongera jusqu’en 1881. La situation fut encore aggravée par des
soulèvements dans les provinces balkaniques, entraînant, au début de 1877, l’intervention armée de la Russie.
Vaincue, la Turquie perdit à l’issue de cette guerre en 1878 deux cinquièmes de son territoire et un cinquième de
sa population, essentiellement dans la partie européenne de l’empire.
Pendant toute cette période la banque ne cessa, dans la limite de ses propres ressources, d’apporter à l'État les
concours nécessaires. En 1877 un emprunt de 5 millions de livres sterling, mis en souscription à Londres et à
Paris, au moment où les défaites se succédaient sur le front des Balkans, n’ayant pas rencontré la faveur du
public, la Banque Ottomane prit ferme, l’année suivante, la totalité des titres non souscrits. De 1876 à 1879 les
avances à l'État représentèrent près des trois quarts de l’actif au bilan et, alors que les dividendes mis en
paiement avaient représenté, pendant les dix premières années, de 10 à 15% du capital versé, aucune
distribution ne put avoir lieu pour les exercices 1876, 1877 et 1878.
Pour gérer le monopole des tabacs confié à l’administration de la Dette Publique, la Banque Ottomane constitua
en 1884, en association avec le Kredit Anstalt de Vienne et la Banque Bleichrodez de Berlin, une société
anonyme sous le nom de Régie cointéressée des Tabacs de l’Empire Ottoman. Après de premiers exercices
difficiles, du fait notamment d’une important contrebande, la Régie parvint au bout de quelques années à rendre
le monopole profitable. Afin de lutter contre la contrebande, elle organisa un système régulier d’inspection des
plantations. Désireuse de développer la culture du tabac, à laquelle certaines régions de la Turquie sont
particulièrement bien adaptées, notamment les zones littorales de la mer Egée et de la mer Noire et en Europe
la Macédoine, elle consentit aux producteurs des avances sans intérêt garanties par la récolte future. Les achats
s’effectuaient à des prix déterminés par négociations avec les cultivateurs et recours à l’arbitrage en cas de
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désaccord. Le tabac était ensuite traité dans les entrepôts de la Régie. Des manufactures de cigarettes furent
établies dans les principaux centres de production, notamment à Izmir, Samsun, Alep. La vente aux
consommateurs était assurée par l’intermédiaire d’un réseau de détaillants autorisés. Après avoir fonctionné
ainsi pendant plus de quarante ans, le monopole fut, en 1925, repris par la République, ce qui entraîna la mise
en liquidation de la Régie dans laquelle la Banque Ottomane avait, jusqu’à la fin, conservé un intérêt important.
Peu après la fondation de la Régie, la banque entreprit, de concert avec sa filiale, la construction d’un ensemble
immobilier dans le quartier des affaires d’Istanbul, destiné à abriter les services centraux des deux
établissements. Les plans en furent établis par un architecte français, Alexandre Vallauri, fort actif à Istanbul à la
fin du 19ème siècle et responsable de la construction d’un grand nombre d’édifices publics. La partie réservée à la
banque fut inaugurée le 27 mai 1892 et a, jusqu’à ce jour, abrité la Direction générale et l’agence centrale. Les
locaux de la Régie sont aujourd'hui la propriété de la Banque Centrale de la République de Turquie.
On ne s’étendra pas davantage ici sur le rôle joué par la Banque Impériale Ottomane en tant que Banque d’Etat
au cours des quelque trente années qui s’écoulèrent jusqu’au premier conflit mondial. Qu’il suffise de mentionner
que la banque continua à mettre à la disposition du Trésor public, chaque fois que le besoin s’en fit sentir, les
avances nécessaires sous forme d’avances à court terme. Ses engagements à ce titre ne devaient plus toutefois
atteindre les niveaux exceptionnellement élevés enregistrés au temps de la guerre russo-turque. En ce qui
concerne le placement des emprunts turcs à l’étranger, que le rétablissement du crédit de l’empire rendit à
nouveau possible à partir de 1886, la concurrence des banques allemandes fut particulièrement vive.
L’Allemagne, alors en pleine expansion économique, s’efforça en effet pendant cette période d’accroître en
Turquie son influence tant financière que politique. Néanmoins, les capacités du marché financier parisien
auquel la banque avait directement accès étaient nettement plus grandes que celles des marchés allemands. De
ce fait, sur environ 90 millions de livres turques, équivalant à 2 milliards de francs or, empruntés à l’étranger par
l’Empire Ottoman jusqu’en 1914, les deux tiers environ furent placés par la Banque Ottomane seule ou par des
syndicats bancaires constitués autour d’elle.
Étant donné son caractère d’établissement officiel et le rôle capital qui était le sien dans les relations entre la
Turquie et le monde occidental, la banque était inévitablement exposée à subir le contrecoup des turbulences
politiques qui secouèrent l’empire dans les dernières années du règne d’Abd-ul-Hamid. Un événement doit être
plus particulièrement signalé, qui aurait pu avoir des conséquences tragiques et qui constitua sans doute le
première prise d’otages dans l’histoire des institutions bancaires.
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yacht du Directeur général de la banque, d’où ils embarqueront un peu plus tard sur un paquebot français à
destination de Marseille. Ce dramatique incident fit 8 morts et 14 blessés mais le pire avait pu être évité.
La diminution des engagements envers le Trésor, consécutive au redressement des finances publiques, permit à
la Banque Ottomane, aux alentours de 1890, de commencer à développer une double activité de financement de
l’économie turque et de promotion d’entreprises diverses. Ses dirigeants souhaitaient en effet contribuer avec
tous les moyens en leur pouvoir à la prospérité de l’empire, à laquelle la prospérité de la banque était
étroitement liée. Après des débuts prometteurs, ces développements furent entravés par la grave crise financière
de 1895 qui ébranla la banque et aurait pu mettre en danger son existence même. Éclatant à la suite d’une
intense spéculation boursière, cette crise vit le public, affolé par une campagne de rumeurs, se ruer sur les
caisses de la banque à Constantinople. Grâce à d’importants envois d’or de Paris et de Londres et à l’aide
temporaire que lui apportèrent ses principaux actionnaires, la Banque Ottomane put faire face aux retraits et,
comme en 1870, sortit finalement renforcée de cette secousse. Une fois la crise passée, l’expansion des affaires
reprit et, au cours des années qui suivirent, un grand nombre d’agences furent ouvertes dans toutes les parties
de l’Empire. Outre leur rôle de caissier du Trésor, ces agences apportèrent leur concours, suivant les
opportunités locales, à l’agriculture, au commerce intérieur, au négoce international. Les dépôts du public,
insignifiants dans les premières années d’existence de la banque, se développèrent. Afin de rendre ses services
accessibles à une clientèle aux moyens modestes, la Banque Ottomane créa, sous le nom de Caisse de Famille,
une forme de dépôts sur livrets inspirée de la pratique des Caisses d’Epargne occidentales. En 1914, à la veille
de la guerre, le réseau d’Orient ne comprenait pas moins de 80 succursales, dont 16 en Europe, 37 en Asie
Mineure, 11 en Syrie-Palestine, 5 en Egypte, d’autres encore à Chypre, en Mésopotamie, et jusqu’en Arabie et
en Albanie.
En tant que banque d’affaires, la Banque Ottomane s’intéressa essentiellement aux entreprises de services
publics et de chemins de fer qui constituent l’infrastructure de base indispensable à tout progrès de l’économie.
C’est ainsi qu’elle fut à l’origine de la création, en 1888, de la Compagnie du Port de Beyrouth, s’associant dans
cette entreprise à la Banque de Paris et des Pays-Bas, au Comptoir National d’Escompte de Paris et à la
Compagnie des Messageries Maritimes. Les travaux, commencés en 1890, furent achevés cinq ans plus tard.
Les installations, constamment améliorées et agrandies, couvraient à la veille de la guerre une superficie de 23
hectares. Le rôle du port dans l’expansion du commerce d’importation et d’exportation de la ville de Beyrouth,
débouché naturel de toute la Syrie, fut capital. On peut en voir un signe incontestable dans l’augmentation des
revenus de la douane qui décuplèrent pendant cette période. Pour assurer dans les meilleures conditions les
liaisons entre Beyrouth et les principales villes syriennes, la banque s’intéressa à la construction d’une ligne de
chemin de fer reliant dans un premier temps Beyrouth à Damas, et ultérieurement prolongée vers Homs, Hamah
et Alep. Constamment soutenue par la banque au cours de ses difficiles débuts, la Compagnie concessionnaire
parvint à doter la région d’un réseau de 700 kilomètres de long, aujourd'hui dépassé, mais essentiel à l’époque
où les transports automobiles étaient encore inconnus.
Dans d’autres parties de l’Empire, la Banque Ottomane apporta son concours financier à diverses entreprises
ferroviaires (ligne de Constantinople à Salonique – ligne reliant Smyrne au plateau anatolien). Le règne d’Abd-ul-
Hamid fut en effet marqué par une importante extension du réseau de voies ferrées de la Turquie, conformément
à la politique arrêtée par le souverain. Mais la concurrence des banques allemandes, qui cherchaient à se tailler
la part du lion dans ce secteur d’activité, y fut particulièrement vive. C’est la Deutsche Bank qui enlevé la
concession du Chemin de Fer de Bagdad, destiné à relier à travers l’Asie Mineure et la Mésopotamie, l’Europe
Centrale au Golfe Persique. La Banque Ottomane estima qu’elle ne pouvait se tenir à l’écart d’une entreprise si
favorable au développement des vastes régions de l’Empire et qu’il importait de donner à cette réalisation un
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caractère international. Elle s’assura donc une participation notable dans la société chargée de la réalisation de
ce projet.
Enfin, parmi d’autres affaires minières de moindre importance, la banque joua un rôle déterminant dans la
fondation, en 1896, de la Société des Charbonnages d’Héraclée. En vertu de la concession qui lui était accordée
par l’Etat, cette société avait la charge de construire et de gérer un port à Zonguldak, sur la rive asiatique de la
Mer Noire, et de mettre en exploitation des mines de charbon dans la région d’Eregli, l’antique Héraclée (d’où le
nom de la société), située à peu de distance de Zonguldak. Il faut se rappeler qu’à la fin du 19ème siècle la houille
constitue encore à peu près la seule source d’énergie, l’utilisation du pétrole n’étant qu’à ses débuts, et que le
bassin d’Eregli est le seul gisement de quelque importance sur le territoire turc. Après avoir apporté une
contribution notable au développement de la région, l’entreprise sera reprise par l’Etat entre les deux guerres,
donnant naissance à l’Etablissement des Charbonnages de Turquie.
En dehors de l’Empire Ottoman, la banque fut amenée à prendre une part active aux affaires de Serbie. Ayant
consenti certaines avances au Trésor Public de ce pays, elle eut à jouer par la suite un rôle important dans le
réaménagement de la dette serbe. C’est sous ces auspices que s’ouvrirent les négociations qui devaient aboutir,
en 1895, à l’unification de cette dette et à la création de l’Administration autonome des Monopoles de Serbie
chargée de la gestion des revenus affectés au service des emprunts. La Banque Ottomane, qui était à l’origine
de cette institution, put s’inspirer dans son organisation de l’expérience acquise avec l’Administration de la Dette
Publique Ottomane. Le crédit de la Serbie une fois consolidé, la banque émit sur le marché français, avec un
groupe constitué par ses soins, plusieurs emprunts pour compte du gouvernement du royaume. Elle prit
également une participation dans le capital de la Banque Franco-Serbe à laquelle elle transféra les agences
qu’elle possédait dans la partie de la Macédoine cédée à la Serbie à la suite des guerres balkaniques de 1912-
1913.
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La guerre de 1914-1918 et la fin de l’Empire Ottoman
La première guerre mondiale entraîna, dans les pays qui y prirent part, d’immenses pertes en vies humaines et
de considérables destructions de richesses matérielles. Elle provoqua également de grands changements
politiques accompagnés, notamment dans les Balkans et le Levant, de remaniements territoriaux, de la
naissance de nouveaux états et de transferts de populations d’une ampleur sans précédent. L’Empire Ottoman
disparut dans la tourmente et la République de Turquie qui lui succéda se trouva réduite à l’Anatolie et à une
partie de la Thrace. Par suite principalement du conflit avec la Grèce, l’état de guerre se prolongea dans ces
régions jusqu’à la fin de 1922, et la paix ne fut définitivement rétablie qu’en 1923 par le traité de Lausanne. La
Banque Ottomane ne pouvait manquer d’être profondément affectée par ces événements et son rôle à la fin de
cette période se trouvera sensiblement modifié.
Dans les derniers jours de juillet 1914, l’aggravation de la tension internationale fit naître un vif sentiment
d’inquiétude, conduisant à des retraits massifs dans les banques et à une importante thésaurisation. Le
gouvernement fit face en décrétant à la fois un moratoire et le cours forcé des billets. La Turquie devait à son
tour entrer en guerre le 1er novembre 1914, aux côtés des Empires centraux. La Banque Ottomane, de par son
caractère franco-anglais, se trouva de ce fait placée dans une situation difficile. Toutefois ce n’est qu’en janvier
1915 que le gouvernement impérial demande le retrait des membres français et anglais de la Direction,
notamment MM. Nias, Directeur général anglais, et son adjoint français M. Steeg, les autorisant en même temps
à demeurer en Turquie à condition de ne pas s’immiscer dans le gestion de la Banque. Les intéressés
préférèrent quitter le pays et remirent l’administration de l’établissement à trois directeurs de nationalité
ottomane. Ceux-ci, tout en se comportant en loyaux sujets de leur pays, surent, durant toute la guerre, veiller
avec beaucoup de conscience et de dévouement aux intérêts de leur établissement.
Dans les agences, si un certain nombre de cadres appartenant aux pays de l’Entente furent internés par les
autorités turques, beaucoup purent continuer à exercer leurs fonctions, leur présence s’avérant indispensable à
la marche de la banque qui continua à jouer son rôle de banque d’état et à effectuer toutes les opérations de
Trésor. Du fait des circonstances elle interrompit l’émission de ses billets, mettant fin de facto à son privilège
d’émission.
À Paris et à Londres, la banque, bien que société de droit turc, jouit, à cause de son actionnariat, d’un régime
spécial. Elle put continuer ses opérations et maintenir ses relations avec les agences situées dans les régions
occupées par les forces de l’Entente (Salonique, Chypre, Égypte). Placée à Londres sous le contrôle d’un
« supervisor », elle se vit à Paris imposer trois séquestres, choisis cependant par les membres du Comité.
Beaucoup d’agents servirent sous les drapeaux de leur pays respectif et certains ne revinrent pas. Parmi les
victimes du conflit, qu’il soit permis de citer le plus prestigieux d’entre eux, l’aviateur Georges Guynemer, qui
avait fait partie avant la guerre du personnel de l’agence de Paris.
Dès la fin des hostilités, la banque fonda la banque de Syrie et du Liban à qui les nouveaux états de Syrie et du
Liban, placés sous la tutelle de la France en tant que puissance mandataire, confièrent l’émission de leurs
monnaies fiduciaires. Les neuf agences de la Banque Ottomane situées dans la région furent transférées au
nouvel établissement. La Banque de Syrie et du Liban, constituée sous forme de société anonyme française,
devait conserver le statut de Banque d'État et le privilège d’émission en Syrie jusqu’en 1956 et au Liban jusqu’en
1963, c’est-à-dire au delà de la durée du mandat français qui prit fin à l’issue de la seconde guerre mondiale. En
dehors de sa mission de Banque d'État, la Banque de Syrie et du Liban exerça aussi une activité de banque
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commerciale, ouvrant de nouvelles agences à travers les deux pays et contribuant au développement de leur
économie.
Dans cette même époque du début de l’après-guerre se situe un événement qui devait avoir de grandes
conséquences dans la vie ultérieure de la Banque. Dès l’origine l’actionnariat de la société avait été largement
réparti dans le public et si, au début, une certaine égalité s’était maintenue entre la part anglaise et la part
française du capital, les proportions respectives étaient maintenant sensiblement modifiées. Par suite à la fois
d’un certain désintéressement du côté britannique et d’un intérêt accru en France pour les affaires turques, les
actionnaires français étaient devenus fortement majoritaires. D’autre part, la guerre ayant entraîné une baisse de
cours du titre et une grande volatilité de l’actionnariat, un groupe italien, par un ramassage systématique, avait
accumulé environ 42.000 actions, soit plus de 8% du capital. À la fin de 1920 il céda ses actions à un groupe
composé de la Banque de Paris et des Pays-Bas, du Crédit Foncier d’Algérie-Tunisie, et de la Banque
Industrielle de Chine. À la suite de cette cession deux administrateurs représentant les nouveaux actionnaires,
dont Horace Finaly, Directeur général de la Banque de Paris et des Pays-Bas, entrèrent au Comité de la banque
à Paris au côté des représentants des banques fondatrices (Hottinguer et Cie, Mallet Frères, Vernes et Cie et
Neuflize). En outre, un accord de coopération fut conclu entre la Banque Ottomane et la Banque de Paris et des
Pays-Bas pour le développement des affaires en Orient. Il faut noter que cette coopération entre les deux
établissements, si elle était restée jusque là informelle, était déjà ancienne et s’était manifestée notamment lors
de placements d’emprunts et de la création de diverses entreprises. Au fil des ans les liens ainsi créés
deviendront plus étroits et la Banque de Paris et des Pays-Bas portera progressivement son investissement
dans le capital de la Banque Ottomane jusqu’à son chiffre actuel de 44%.
En Orient, la guerre continuait. La mouvement nationaliste turc, inspiré et dirigé par Mustafa Kemal Ataruk, avait
refusé d’appliquer les dispositions du traité de Sèvres qui imposait l’éclatement de l’Empire ottoman jusque dans
les provinces anatoliennes. La guerre gréco-turque qui s’ensuivit se termina en 1922 par la défaite de l’armée
grecque et l’évacuation de l’Asie Mineure par les populations chrétiennes. Les agences de la banque situées
dans les régions dévastées par les opérations militaires eurent leur part des souffrances communes. Plusieurs
d’entre elles durent être évacuées et l’immeuble de l’agence d’Izmir brûla dans l’incendie qui ravagea la ville. La
banque ne manqua pas dans ces circonstances d’apporter son concours financier au gouvernement nationaliste
d’Ankara, lui consentant au cours de la guerre des avances qui totalisèrent plus de 2 millions de livres turques.
Les ruines matérielles accumulées par près de dix années de guerres continuelles ne pouvaient manquer d’avoir
un effet négatif sur les résultats de la société. De 1914 à 1927, une unique répartition put être faite aux
actionnaires en 1922, où fut mis en paiement un dividende de 5%.
1924-1969
Au retour de la paix, la Banque eut à s’adapter à un environnement que la disparition de l’Empire ottoman et son
éclatement entre plusieurs états nouveaux avaient profondément bouleversé.
Les relations avec la jeune République de Turquie furent réglées par une convention en date du 10 mars 1924.
La guerre avait mis fin au privilège d’émission de la banque mais celle-ci n’en conservait pas moins son rôle de
banque d’Etat, assurant les opérations du Trésor et mettant à disposition des facilités en compte courant. En
outre, un crédit spécial était ouvert à la Banque Agricole (Ziraat Bankasi) dont le gouvernement voulait étendre le
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rôle dans l’économie turque. À la suite du changement de régime politique le nom de la banque fut modifié et la
Banque Impériale Ottomane s’appela désormais Banque Ottomane.
Le statut de banque d'État n’avait été conservé à la banque qu’à titre provisoire car il était dans les intentions du
gouvernement turc de créer son propre institut d’émission. Ce fut chose faite en 1931 avec la fondation de la
Banque Centrale de la République de Turquie, à l’organisation de laquelle le célèbre expert financier, M. Charles
Rist, apporta par ses avis une importante contribution. On retrouvera M. Rist en 1937 à nouveau mêlé aux
affaires turques lorsqu’il assumera la charge de Président du Comité de Paris de la Banque Ottomane. Celle-ci
figura parmi les premiers actionnaires de la Banque Centrale.
Une nouvelle convention, en juin 1933, tira les conséquences de cet événement. La banque, tout en continuant
à consentir certaines avances à l'État turc, devenait désormais une banque commerciale, sans plus aucun
caractère officiel. Le dernier lien avec le statut ancien fut tranché en 1947, lorsque la Banque Ottomane procéda
au remboursement en or, au pair, d’une livre-or pour une livre-papier, des billets encore dans le public. C’est là
un fait unique dans l’histoire des banques d’émission depuis l’instauration du cours forcé au début de ce siècle.
En 1952 une dernière convention fixera définitivement le cadre du fonctionnement de la Banque Ottomane,
demeuré inchangé jusqu’à ce jour.
La Banque avait prévu de longue date cette transformation de son activité et sa reconversion nécessaire en
établissement purement privé. Cette reconversion avait d’ailleurs été programmée dans les années qui
précédèrent le conflit, par le développement des opérations commerciales. Dès 1916, en pleine guerre, une
agence avait été ouverte à Marseille, par où transitait depuis toujours l’essentiel du commerce de la France avec
le Levant. Au cours de la décennie 1920-1930, un certain nombre d’agences furent ouvertes dans les pays
arabes (Irak, Transjordanie, Égypte), et la banque s’implanta en Perse (actuel Iran), où l’extraction pétrolière
était en plein essor. Une filiale fut également créée à Athènes.
La crise de 1929 devait interrompre cette expansion. Les pays du Proche-Orient, très liés à l’économie
occidentale, en ressentirent durement les effets. Les prix des produits agricoles, qui étaient leurs principaux
articles d’exportation, s’effondrèrent. A l’instar de ce qui se passa un peu partout dans le monde, chacun de ces
pays se replia sur lui-même, cherchant dans la mesure du possible à vivre en autarcie. Le commerce
international déclina et à la liberté des transactions succédèrent de sévères contrôles des changes ainsi que la
multiplication des accords bilatéraux de compensation. Pour un établissement comme la Banque Ottomane dont
l’activité s’étendait, directement ou par l’intermédiaire de ses filiales, à quatorze pays différents, cette situation
devait engendrer d’énormes difficultés. Ces années de crise furent des années sombres, où l’important était de
survivre, par la compression des charges, l’élimination des activités non rentables et le maintien d’une forte
liquidité.
La deuxième guerre n’eut pas, dans le genre d’activité de la banque, les mêmes conséquences dramatiques que
celle de 1914-1918. Les pays arabes du Moyen-Orient, sous occupation britannique, restèrent à peu près à
l’écart des opérations militaires. La Turquie, demeurée neutre, redouta un temps une invasion par les armées
allemandes, ce qui amena la Direction de la banque à prendre un certain nombre de précautions. Le danger
s’éloigna avec les défaites de la Wehrmacht sur le front russe. Tous ces états connurent une vive inflation,
stimulée par les dépenses des troupes d’occupation et les achats des puissances belligérantes. Cette inflation,
source dans l’immédiat de profits appréciables, devait provoquer, une fois la paix revenue, de difficiles
ajustements.
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Ce n’est que dans les Balkans que les événements politiques entraînèrent la disparition de la Bank of Rumania,
une des plus anciennes implantations de la banque, et la liquidation des agences de la Banque Franco-Serbe.
De même il fut mis fin aux activités de la filiale grecque dont la rentabilité ne pouvait plus être assurée.
Le retrait forcé de la région des Balkans se trouva compensé par le développement du réseau dans les états du
Moyen-Orient où la banque était déjà installée de longue date. En outre, la banque prit pied au Soudan,
prolongement naturel du groupe égyptien échelonné tout au long de la vallée du Nil, et ouvrit une agence dans le
Maghreb, à Casablanca, devenue aujourd'hui partie intégrante de la Société Marocaine de Dépôt et de Crédit.
Mais en 1956, la malheureuse expédition de Suez, où s’affrontèrent d’une part la France et la Grande-Bretagne,
l'Égypte d’autre part, à la suite de la nationalisation du canal, entraîna la mise sous séquestre d’abord, puis dans
un deuxième temps la nationalisation du groupe des agences d'Égypte. Ainsi la banque se trouvait-elle
contrainte d’abandonner ce pays où elle était installée depuis près de 90 ans et qui, avec la Turquie, constituait
un des centres majeurs de son activité. Contemporaine, de par son implantation à Alexandrie, de l’expansion de
la culture du coton, destiné à devenir rapidement le principal article d’exportation de l'Égypte, elle y avait au fil
des ans acquis une grande expérience dans le financement de ce produit tout au long de son cycle. Grâce à un
réseau d‘agences réparties dans le delta et la vallée du Nil, elle mettait d’abord, par des avances à court terme,
les sommes nécessaires à la disposition des agriculteurs pour la mise en culture de leurs champs, puis, un peu
plus tard, pour les dépenses de la cueillette. Une fois le coton récolté et réceptionné dans les entrepôts de la
banque, le financement se poursuivait tout au long de l’opération d’égrenage par des avances nanties sur la
marchandise elle-même, dont la qualité était approuvée par les experts de la banque. Enfin, une fois le coton,
tout en demeurant toujours nanti, expédié à Alexandrie et conditionné pour l’exportation, la banque mettait à la
disposition des exportateurs tous les instruments financiers adéquats, assumant même, à la demande de ses
clients, le rôle de commissionnaire tant sur le marché local que sur les places étrangères. Ainsi, depuis les
plantations et jusqu’à la réception par les filateurs étrangers, la banque était-elle en mesure d’offrir ses services
à tous les opérateurs intéressés, tout au long de cette filière.
Afin de compenser dans une certaine mesure la perte de ses agences égyptiennes, la Banque Ottomane étendit
son action à d’autres territoires d’Afrique Orientale situés au sud de la vallée du Nil et encore à cette époque
sous influence britannique : Kenya, Ouganda, Tanzanie, ainsi qu’en Rhodésie (actuellement Zimbabwe). En
1958, elle prit, aux côtés de la Banque de Paris et des Pays-Bas, une participation en Iran dans une banque
commerciale récemment créée par des financiers locaux : la Banque de Téhéran. Celle-ci se développant
rapidement, deviendra en quelques années un des principaux établissements bancaires de l’Iran, avant d’être
nationalisée par le nouveau régime peu après la chute de la monarchie.
Le développement de la Banque de Téhéran avait été évidemment lié à la fortune pétrolière du pays. Dans la
même région du globe la Banque Ottomane aura le flair de s’installer d’abord à Doha (Qatar) en 1956, puis en
1962 à Abu-Dhabi, enfin à Mascate en 1969.
Au cours de ces années, la recherche et l’extraction du pétrole se développèrent rapidement dans les émirats
arabes situés en bordure du Golfe, entraînant une vive expansion de l’économie de ces états. C’est ainsi que la
production des gisements du Qatar, exploités par la Shell et le Qatar Petroleum, passe de 1 million de tonnes au
début des années 1950 à 6 millions en 1956 et à 15 millions de tonnes dix ans plus tard. Dans l’émirat d’Abu-
Dhabi, la progression est encore plus spectaculaire. Débutant en 1962, la production dépasse cinq ans plus tard
17 millions de tonnes. L‘agence de la Banque Ottomane, inaugurée le 1 er juillet 1962, au moment précis où les
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premiers puits de la concession sous-marine entrent en exploitation, participa pleinement au développement du
pays.
Cependant, dans certains des pays où la banque est installée, un mouvement se dessine tendant au transfert à
des intérêts locaux de l’activité bancaire. C’est ainsi qu’en 1963 les dix agences de la Banque en Irak sont
transférées à la Credit Bank of Irak qui sera un peu plus tard nationalisée par le gouvernement irakien. En 1965
les agences de Tanzanie passent à leur tour sous le contrôle de l’état.
Face à cette situation, qui n’est d’ailleurs pas particulière au Moyen-Orient, on assiste, à la même époque, dans
la communauté bancaire internationale, à des regroupements, des concentrations, des accords de coopération
sous diverses formes. C’est dans ce contexte que la Banque Ottomane cède, en 1969, à la National and
Grindlays Bank – devenue par la suite la Grindlays Bank – ses agences de Londres, Chypre, Soudan, Jordanie,
des émirats, d’Afrique Orientale et de Rhodésie. Les agences de France et de Genève sont regroupées en une
société distincte sous le nom de Banque Ottomane (France) dont la propriété sera par la suite cédée à la
Grindlays Bank et qui prendra donc le nom de Grindlays Bank (France).
A partir de cette date, l’activité de banque commerciale se trouve recentrée uniquement sur la Turquie. La
banque est revenue à ses origines.
Ainsi qu’on vient de le voir par cette brève esquisse des cent vingt cinq premières années de l’existence de la
Banque Ottomane, celle-ci a eu à surmonter bien des crises et à s’adapter à un environnement à plusieurs
reprises profondément transformé. Aujourd'hui, forte de son expérience passée et de son unique situation qui en
fait à la fois la plus ancienne banque turque et la plus importante des banques étrangères établies en Turquie,
elle affirme sa présence dans une économie en constante et rapide évolution. Au cours de ces dernières
années, le gouvernement turc a entrepris d’importantes réformes tendant à la libéralisation de l’économie et à
son ouverture la plus large possible vers le monde extérieur. Dans ce contexte la Banque Ottomane tient à jouer
le rôle qui fut traditionnellement le sien, d‘intermédiaire entre la Turquie et les autres nations, et plus
particulièrement l’Europe Occidentale.
Son réseau, qui comprend actuellement 76 succursales établies dans les principales villes du pays, se consacre
essentiellement à trois activités :
- celles de banque commerciale tournée plus spécialement vers les grandes entreprises
- de banque de particuliers
- de banque d’affaires.
En tant que banque commerciale, elle concentre ses efforts sur cinq secteurs privilégiés :
- les grands groupes industriels turcs qui constituent la partie la plus dynamique de l’économie de ce
pays,
- les sociétés multinationales, de plus en plus nombreuses, qui s’implantent sur ce marché prometteur,
- le financement des exportations des produits turcs (ce secteur que la Banque a toujours considéré
comme essentiel représente actuellement à lui seul 50% de son portefeuille)
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- l’industrie du tourisme, dont elle pressentait de longue date les potentialités, entreprenant dans les
années 60 la construction de l’actuel hôtel Etap Marmara dont la propriété fut transférée à un groupe
d’investisseurs turcs lorsque l’entreprise eut atteint un niveau satisfaisant de rentabilité,
- enfin l’industrie des services.
En tant que banque des particuliers, elle met à travers son réseau à la disposition de la clientèle privée tous les
services que celle-ci est en droit d’attendre d’une banque moderne, services dont elle s’efforce constamment
d’améliorer la qualité.
En tant que banque d’affaires enfin, les mesures prises ces derniers temps par le gouvernement pour
moderniser la bourse d’Istanbul et développer le marché des capitaux ont ouvert à la Banque Ottomane un
champ d’actions aux perspectives prometteuses. Se classant parmi les principaux opérateurs de la bourse
d’Istanbul, elle a pu se placer dans une gamme variée d’activités allant du lancement d’émission de titres pour
compte d’entreprises du secteur privé à la gestion de portefeuille pour compte d’investisseurs étrangers
intéressés par les perspectives d’avenir de l’économie turque.
Un autre aspect du rôle que peut jouer la Banque en tant qu’intermédiaire entre la Turquie et l’étranger consiste
dans l’assistance apportée aux entreprises étrangères désirant investir en Turquie ou, plus simplement, nouer
avec d’autres partenaires turcs des relations d’affaires.
Ce rôle, primordial pour la Banque, de lien entre la Turquie et le monde extérieur, est grandement facilité par
l’appui qu’elle trouve auprès du groupe Paribas, son actionnaire principal, sans oublier de mentionner un vaste
réseau de correspondants établi de longue date et couvrant pratiquement le monde entier.
La Banque Ottomane regarde aujourd'hui l’avenir avec confiance. Son sort, depuis les origines, a toujours été lié
à celui de la Turquie. Or ce pays, dont la superficie égale une fois et demi celle de la France, riche d’une
population de 55 millions d‘habitants en rapide expansion, dont les qualités de sérieux et de labeur sont
unanimement reconnues, est destiné, de par sa situation géographique et son histoire, à constituer le lien entre
l’Europe et le Moyen-Orient. Sans relâcher les liens culturels et traditionnels qui l’unissent au monde arabe, il
s’est associé à la Communauté Économique Européenne dont il souhaite pouvoir devenir un jour membre à part
entière. La Banque Ottomane ambitionne, dans les années à venir, d’apporter sa contribution au développement
de ce pays ainsi qu’elle s‘est efforcée de le faire depuis sa fondation, car elle a toujours vu dans la prospérité de
la Turquie le meilleur gage de sa propre prospérité.
A. AUTHEMAN
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RÉPERTOIRE NUMÉRIQUE
Statuts et conventions
207 AQ 1 B01 – Projets pour l’établissement d’une banque à Constantinople : notes sur la
Turquie, procès-verbal de la réunion du 22 fév.1856 au Crédit Mobilier, les
fondateurs, instructions remises aux négociateurs (mai 1856), projets divers en
1862-1863 (1856-1863).
B04 – Acte de concession nouveau : copie des conventions3 avec S.E. Sadiq Pacha
du 18 mai, 28 déc.1874 et 17 fév.1875, minutes et correspondance, règlement
d’exécution (1875), publication concession nouvelle (1874-1875).
207 AQ 2 B05 – Modifications à l’acte de concession de la BIO réclamées par Djavid Bey –
protestation de la BIO : lettres de la Dir. Gén. à BIO/Paris et copies lettres BIO/Paris
avec Londres et Dir. Gén., presse (nov. 1910).
207 AQ 3 B07 – Modifications des statuts – études : étude pour le statut futur de la banque (9
mai 1931), notes diverses (1931-1932), propositions BO pour nouvelle convention
(1931-1933).
B08 – Les statuts de 1933 : statuts (texte turc), comparatif des conventions 1924-
1933, correspondance BO/Paris avec Dir. Gén., Londres ; assemblée générale tenue
à Londres le 4 juil.1933.
3
Les conventions de 1886 à 1911 ont pour objet principal le compte courant du Trésor et précisent le rôle de la
banque comme trésorier payeur de l’Empire. Les dossiers relatifs se trouvent classés à SERVICE DE
TRESORERIE – COMPTE COURANT DU TRESOR.
18
207 AQ 4 B010 – Renouvellement de la convention – notes et missions : mission en Turquie
(1948), voyage de M. Tête (1949), notes et rapports (dont rapport Garelli),
correspondance BO/Paris avec Londres et Istanbul, presse (1947-1950).
207 AQ 5 B012 – Historique, rapports sur le rôle de la banque et divers : études de 1905, 1914,
1918, 1923 à 1939, questions diverses : emploi de la langue turque (1922-1923),
abonnement avec enregistrement (Paris 1872-1875), lettre du ministre des finances
agréant M.Charles Mallet comme représentant de la BIO.
B014 bis – Étude d’un transfert éventuel de siège – création de la Société tangeroise :
vues du comité, mémento des entretiens de Londres du 15 nov.1951, notes.
1863-1953
Fondateurs et actionnaires
Les dossiers conservés par le comité de Paris sont peu nombreux et incomplets. Ils ne concernent que le groupe
français et l’on ne trouve rien sur l’augmentation de capital de 1866 ni sur les opérations sur titres de déc. 1875
et mai 1898.
Le Grand Livre de la banque, appelé couramment « Livre du Règne », qui est demeuré dans les archives et
documents actuels de la banque, donne les indications suivantes :
1866
67.500 actions nouvelles
capital porté à Frs 101.250.000
1874
297.500 actions nouvelles provisoires émises en sept.1874
500.000 actions nouvelles définitives émises en juil.1875
capital porté à Frs 250.000.000
déc. 1875
150 titres représentant 15.000 actions détruits et remplacés par 15.000 unités
mai 1898
350 titres de 100 actions restants remplacés par 1400 titres de 25 actions
4
La dernière convention du 11 juin 1952, bien qu’arrivée à échéance le 1er mars 1975, reste le cadre juridique de
la Banque Ottomane. Les dossiers relatifs à cette convention sont conservés par la Banque Ottomane.
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207 AQ 6 B015 – Actions BIO – versement 250 Frs par action : accusés de réception des
participants, demandes de participation (mars-avril 1863).
Jusqu’en 1920, les archives conservées par le comité de Paris de la Banque Ottomane laissent apparaître des
rapports nombreux et fréquents entre la Banque Ottomane et la Banque de Paris et des Pays-Bas. On les trouve
par exemple ensemble dans la création de la Compagnie Impériale du Port de Beyrouth en 1888, dans la
Banque de Salonique (1910), et dans les syndicats formés pour les emprunts turcs. Ce sont des rapports
intermittents et informels.
Les accords d’octobre 1920 entre les deux institutions, conclus malgré la résistance du groupe anglais de la
Banque Ottomane, consacrent l’entrée de la Banque de Paris et des Pays-Bas dans la Banque Ottomane avec
quatre administrateurs. C’est le début d’une histoire autre qui voit la Banque de Paris et des Pays-Bas prendre
une importance toujours croissante dans la Banque Ottomane.
207 AQ 7 suite B022 – Négociations et accords BIO/BPPB : ouverture du groupe italien (sept.-
oct.1920), procès-verbaux des réunions tenues à BO et BPPB (19-22 oct.1920) et
projets de procès-verbaux, procès-verbaux des comités de Paris et Londres,
communiqué à la presse de l’accord, correspondance avec BPPB (oct.-nov.1920),
avec Naville (oct.1920), démarche BPPB (nov.1921).
20
FILIALES
- Bank of Rumania
- Banque de Syrie
- Agricultural Bank à Chypre5
- British French Discount Bank Ltd en 1928 en Grèce
- Banque Franco-Serbe : réorganisation en 1929 avec le concours de la Banque de Paris et des Pays-
Bas6
Banque de Roumanie
Affaires roumaines
BR7 – Loi sur sociétés étrangères en Roumanie (1887) et autres affaires (1880-1895).
5
Un seul dossier à Paris car Chypre, comme les affaires égyptiennes, dépend du groupe anglais.
6
Les archives se trouvent conservées par la Banque Ottomane.
21
Banque de Syrie et du Liban
(antérieurement Banque de Syrie, Banque de Syrie et du Grand Liban)
La situation nouvelle créée en 1918 dans cette région par l’occupation des alliés amène la Banque Ottomane,
symbole de l’Empire Ottoman vaincu, à prendre l’initiative, en accord avec le gouvernement français, d’un
établissement bancaire de nationalité française et dont elle souscrira le capital en entier, bâti sur ses propres
agences en Syrie.
207 AQ 12 BSL3 – Statuts, conventions et accords : collection des statuts et conventions avec
Syrie et Liban de 1924, 1935, 1937, 1938, 1955, avec gouvernement français de
sept.1946, correspondance et notes afférentes (1918-1955).
BSL5 – Cession par BO de 60.000 actions à BSL (41) et rachat des titres par BO (déc.
1944) : lettres échangées avec les acheteurs (oct.1941) et avec les vendeurs pour
règlement (janv.1945), lettres du ministre des finances (août 1941 et 28 déc.1944),
expertise Snozzi et Montmain sur valeur intrinsèque des actions (20 sept.1941),
notes sur le capital BSL, extrait procès-verbal comité de Paris/BO.
1918-1955
Conseil d’administration
Trésorerie
207 AQ 13 suite BSL9 bis – Ouverture de crédit de Frs 5.000.000 par BO à BSL : correspondance BO
et BSL, positions de trésorerie de BSL (1934-1927).
1920-1961
22
Correspondance
207 AQ 14 BSL10 – BO/Paris avec Banque de Syrie (1920-1967), et avec Istanbul, Londres et
divers (à partir de 1919).
Divers
207 AQ 14 suite BSL13 – Études financières, incident avec la Trans-Arabian Pipe Line Cy., presse,
rapports franco-anglais (1924-1959).
1919-1967
Banque fondée en 1924 par la Banque Ottomane à la demande du gouvernement de Chypre. Son capital de £
50.000 entièrement versé est détenu en totalité par la BO avec la garantie du gouvernement d’un dividende de
4%.
Après la victoire militaire de la Turquie sur la Grèce en 1922, l’émigration volontaire ou « forcée » d’une
population grecque turque a pour conséquence de déplacer le centre du commerce du Moyen-Orient de
Constantinople vers Le Pirée. La Banque Ottomane, connue de cette émigration et respectant les orientations
financières de la Grèce vers la cité de Londres, crée en 1928 la British French Discount Bank Ltd de nationalité
anglaise.
La création de cette filiale en Grèce a sans doute contribué à créer un climat favorable en Turquie pour
l’ouverture de nouvelles négociations entre le gouvernement turc et la Banque Ottomane. La société est mise en
liquidation volontaire en 1946.
23
Bilans et divers
- Banque de Salonique
- Société financière Franco-Suisse
- Banque centrale de la République de Turquie8
Banque de Salonique
La Banque de Salonique est fondée en juillet 1888 comme société anonyme ottomane au capital de Frs
2.000.000 par :
- le Comptoir National d’Escompte de Paris
- la Banque IRP des Pays Autrichiens à Vienne
- la Banque des Pays Hongrois à Budapest
- M. Fratelli Allatini à Salonique
En 1908, à la suite de pertes subies pas ses agences d’Egypte, elle procède à sa réorganisation avec le
concours d’un groupe composé de :
- la Société Générale
- la Banque de Paris et des Pays-Bas
- la Banque Anglo-Autrichienne
Par accord du 27 avril 1910, la Banque Ottomane acquiert 25.000 actions. Un siège lui est donné au conseil
d’administration. D’autre part la BO et la Banque de Salonique s’entendent pour éviter la concurrence.
En novembre 1918, des conversations ont lieu en vue d’un rapprochement plus étroit entre les deux banques
mais n’aboutissent pas. La BO vend alors en 1919 au Crédit Foncier d’Algérie et de Tunisie les 25.000 actions
qu’elle détenait.
7
M. Siniossoglou Miltiade et Alexandre, président de la société « Moutalaskià Athènes », membres du conseil
d’administration de la BFD.
8
Créée en 1931, la Banque Ottomane figure parmi ses premiers actionnaires. Il n’existe aucun dossier dans les
archives de Paris.
24
207 AQ 18 BS1 – Statuts et assemblées générales – rapports du conseil (1927-1955).
La Banque Ottomane a un intérêt de 1666 actions, soit 41% du capital. En 1947 son intérêt ne représente plus
que 12% dans l’affaire.
Administrateurs
Service financier
207 AQ 19 suite SFFS2 – Syndicat conversion des obligations 4,5% franco-suisse : actes syndicaux
signés et correspondance avec participants pour liquidation du syndicat (1895).
SFFS4 – Fusion SFFS / Latonia – échange des actions de la SFFS contre des actions
Latonia pour BO par Banque de Paris et des Pays-Bas : convention du 23 avril 1948
entre SFFS et société Latonia ; correspondance F. Bellet/A. Naville (1947-1948), BO/
Paris avec comité de Londres, Dir. Gén., Banque de Paris et des Pays-Bas à
Genève ; presse ; notes d’étude ; assemblée générale SFFS du 23 mars 1948
(comptes au 31 déc.1947) et convocation pour AG extraordinaire du 25 mai 1948.
Études
207 AQ 20 SFFS6 – Intérêt BO dans la société SFFS, études gén. sur SFFS (1922-1946).
25
Correspondance
GUERRES ET PAIX
La Banque Impériale Ottomane, turque de droit, est en fait franco-anglaise par son capital, ses réserves
centralisées en Europe, ses relations et ses attaches avec le monde financier. Elle se trouve ainsi mêlée à tous
les conflits et règlements de paix comme banque de l’empire ottoman jusqu’en 1914, puis en conflit avec
l’empire à partir du moment où la Turquie se range aux côtés des allemands pendant la 1ère guerre mondiale.
La Russie a une réclamation reconnue de Frs 802.000.000 sur le gouvernement ottoman qui constitue
l’indemnité de guerre. La BIO est chargée par la Banque Impériale de Russie de l’encaissement des dîmes
affectées en garantie.
Indemnité italienne
(article 10 du traité de Lausanne du 18 oct.1912)
Indemnité autrichienne
9
Selon les clauses du traité de Berlin (1878), la Bulgarie doit à l’empire ottoman le paiement d’un tribut et une
redevance à acquitter par la Roumélie Orientale, revenus affectés à la Dette Publique Ottomane. (Voir DPO –
Redevance Rouméliote).
26
Situation politique en Turquie
Guerre balkanique
Les gouvernements alliés, en observation de la législation de guerre, instituent séquestre sur les actifs de la BIO
(1914). Pourtant, reconnaissant la situation exceptionnelle de cette institution qui, tout en ayant sa principale
sphère d’action en Turquie, a un caractère nettement franco-anglais, le séquestre est levé en 1918.
10
Pour règlement de la dette ottomane, voir « Dette Publique Ottomane – Guerre Balkanique ».
11
Pour règlement de la dette ottomane, voir « Dette Publique Ottomane – Négociations avec la Turquie ».
27
207 AQ 27 G6E – Levée des séquestres sur les biens de la BIO : Italie (1919-1926), Roumanie
(1920-1921), Belgique (1919-1920), Bulgarie (1919-1920) ; conditions juridiques des
Ottomans (1915-1920) ; séquestre fonds BIO/Alexandrie à Bruxelles (1919).
Situation politique
G8 – Moratoria (1914-1915
1914-1915
207 AQ 30 G9 bis – Groupement des intérêts français dans l’empire ottoman 12 : constitution
(oct.1918), procès-verbaux des réunions des comités, envoi des représentants des
sociétés en Turquie (nov.1918), vœux et démarches.
207 AQ 32 G12 – Assurance éventuelle des valeurs sur navires de guerre : correspondance
comité Londres à comité Paris (sept.-déc.1922).
G13 – Smyrne : incendie du 15 sept.1922, loi sur les biens abandonnés, question de
la vente des marchandises entreposées (sept.-nov.1922).
12
Le groupement des intérêts français dans l'empire ottoman est constitué par les soins du ...
28
Traite de paix avec la Turquie
Conférence interalliée des premiers ministres de France, Grande-Bretagne et Italie pour examen des clauses du
traité avec la Turquie – Préparation de la conférence plénière de San Remo.
207 AQ 34 suite G18 – Conférence de Londres, clauses économiques : art. 41, 41 bis, 48, 49 bis, 50,
52, 52 bis.
Mars 1920
207 AQ 36 G22 – Révision du traité de Sèvres et accords séparés : conférence de Londres (fév.-
mars 1921), accords gouvernement français / gouvernement ottoman (9 mars 1921),
gouvernement italien / gouvernement ottoman (13 mars 1921), gouvernement
français / gouvernement ottoman (20 oct.1921) ; conférence de Paris (mars-
oct.1922).
G23 ter – Remise des conditions de paix aux délégués turcs : le traité de paix,
protestations en Turquie (1920).
1919-1920
Conférences de Lausanne
207 AQ 39 G25 – 2ème conférence de Lausanne : traité de paix de Lausanne (24 juillet 1923),
mise en vigueur, convention relative à l’évaluation et la réparation des dommages
subis en Turquie (23 nov.1923), correspondance, presse.
13
Traité de Sèvres : voir « Reprise des intérêts allemands – chemins de fer ».
29
Reprise des intérêts allemands en Turquie
G29 – Art. 260 du traité de Versailles, livraison des titres à BIO (nov.1921, avril 1922
et nov.1922), dossiers par société, renseignements généraux, correspondance
(1921-1924).
1920-1924
207 AQ 42 G30 – Art. 260 du traité de Versailles, gestion des titres en dépôt à la BIO :
nomenclature des titres, relevés de compte, correspondance avec la Direction
Générale à Constantinople et la Commission des Réparations.
1921-1930
Chemins de fer
207 AQ 43 G31 – Projet franco-anglais du comte Vitali pour la ligne Bagdad et Anatolie (janv.-
avril 1920).
G32 – Traité de Sèvres et accord tripartite de San Remo : rédaction de l’article 294 du
traité, constitution des groupes français, anglais et italien (mars 1920-juil.1920).
1920
207 AQ 44 G33 – 1ères conférences et études des groupes tripartites sur le jeu des traités de
Versailles et de Sèvres (sept.1920-fév.1923).
207 AQ 45 G36 – Syndicat tripartite d’études : travaux exécutés – art. 260 du traité de Versailles,
application du 30% français dans le chemin de fer de Bagdad, répercussions accord
franco-turc de mars 1921, projet d’exploitation des lignes allemandes, rapports sur
chemins de fer d’Asie Mineure et d’Anatolie.
207 AQ 46 G38 – Projet de l’Amiral Chester : conventions, notes, cahier des charges,
correspondance, antécédents 1909-1910.
14
Dans le Secrétariat divers 1919-1925 on trouve un recueil des décisions prises par le comité et le sous-comité
de Paris sur la question des chemins de fer d’Asie.
30
Égypte (1956-1957)
Les agences de la Banque Ottomane sont placées sous séquestre, certains agents relevés de leurs fonctions.
Les quelques dossiers conservés dans les archives de Paris sont intéressants, à la fois sur les événements qui
se déroulent en Egypte et sur la BO. Une nouvelle fois se pose le problème de la nationalité de la banque et de
son identité. Prise par les égyptiens comme banque anglaise, elle le restera, préférant prendre rang pour les
compensations à obtenir auprès du gouvernement anglais plutôt que de faire valoir, dans cette occasion, sa
nationalité turque.
Les dossiers sont composés essentiellement de correspondance, en particulier entre Paris et Londres.
Comité de Paris
Notes quotidiennes
Ces notes donnent des procès-verbaux de réunions du comité et une analyse succincte de lettres, entretiens et
voyages des administrateurs. Elles sont un excellent instrument de travail pour introduire aux dossiers et les
resituer dans l’activité générale de la banque.
31
Conseil d'administration
La collection complète des procès-verbaux du Comité de Paris est conservée rue Meyerbeer dans les
archives de la banque, ainsi qu’une série des procès-verbaux du Comité de Londres à partir de 1896.
Istanbul
207 AQ 50 (suite)
IA – 1912-1914
IB – 1915
IC – 1916
ID – 1917
IE – 1918
207 AQ 51 I1 – 1922-1924
207 AQ 52 I2 – 1926-1929
I3 – 1930-1933
I4 – 1934-1936
I5 – 1937-1939
I6 – 1940-1942
I7 – 1943-1945
I8 – 1946-1948
I9 – 1949-1951
15
Les attributions et pouvoirs du Conseil d’Administration sont définis par le Comité en vertu d’un règlement
interne. Selon les statuts le CA est composé de 7 membres (4 directeurs et 3 administrateurs). Cette structure
complète n’apparaît qu’à partir de 1912. Avant on ne trouve qu’un seul administrateur et de façon intermittente :
R. Edwards (1879-1892) et L. Rambert (1898-1901).
32
Assemblées générales
Article 28 des statuts : « L’Assemblée se tient dans le lieu fixé par le comité ». Dans les faits elles se sont
toujours tenues à Londres et les comptes sont exprimés en sterlings.
Les dossiers couvrent de façon complète la période 1865-1930 (de 1914 à 1918, durée du séquestre, les AG
n’ont pu avoir lieu) et contiennent en général les correspondances avec les établissements, liste des déposants,
circulaires, presse, parfois extraits des procès-verbaux et rapports. On peut remarquer comment, au fil des
années, et surtout à partir de 1920, les dossiers se gonflent.
Correspondance
La correspondance s’organise de façon triangulaire entre Paris, Londres et Constantinople, sous forme de
« lettres de banque » et « lettres particulières ». Les lettres dites particulières sont parfois qualifiées de
confidentielles ou privées, parfois tout à fait proches des lettres de banque.
L’ensemble classé ici provient uniquement des archives du Comité de Paris. Jusqu’en 1896 le classement tient
compte du lieu d’origine des lettres : lettres de Constantinople, lettres de Londres. A partir de cette date il n’est
suivi qu’un ordre chronologique simple des entrées.
Comité de Paris
Administrateurs
A – Casimir SALVADOR
B – Théodore BERGER
C – Franck AUBOYNEAU
D – Gaston AUBOYNEAU
E – Administrateurs
33
Casimir SALVADOR, administrateur du Comité de Paris
1863-1876
207 AQ 54 Lettres de banque (officielles) de Th. Berger : série de registres des doubles
expédiés avec index des destinataires et parfois objet de la lettre.
C4 – 12 janvier au 25 juillet 1887
C5 – 25 juillet 1887 au 28 février 1888
C6 – 1er mars au 5 août 1888
1887-1888
Lettres particulières de Th. Berger : série de registres des doubles expédiés avec
index.
C17 – 2 janvier 1878 au 29 juillet 1879
C18 – 31 juillet 1879 au 17 avril 1880
1878-1902
34
207 AQ 62 C28 – 26 janvier 1899 à janvier 1900
207 AQ 72 C53 – Lettres de MM Farneti, Forni & Mauthner, Régie Constantinople (1891-1899).
C54 – Lettres diverses (1895-1896).
1891-1896
16
Pour la période antérieure 1878-1895 les lettres reçues sont classées suivant leur provenance. On les trouvera
dans Lettres particulières de Constantinople et Lettres particulières de Londres. Les registres de classeurs
portent la mention Lettres de Banque mais il n’y a aucune différence notable avec les lettres particulières.
35
Gaston AUBOYNEAU (fils aîné de F. AUBOYNEAU)
Entré en qualité de secrétaire de Th. Berger, il devient rapidement secrétaire général du Comité de Paris
(1894-1895), puis Directeur Général adjoint à Constantinople
auprès de Sir Vincent et Lang (1895-1902)
Directeur Général à Constantinople (1902-1903)
Administrateur du Comité de Paris (1903-1911)
207 AQ 74 Lettres de banque : série de registres des doubles avec index des destinataires et
objet.
C58 – 8 avril au 14 décembre 1904
C59 – 14 décembre 1904 au 8 mai 1905
C60 – 8 mai au 31 décembre 1905
1904-1905
36
207 AQ 84 C83 – août 1901 à août 1902
C84 – août 1902 à janvier 1903
1901-1903
37
207 AQ 105 C105 – janvier à septembre 1911
1911
207 AQ 107 C107 – Relevé des titres de M. G. Auboyneau, encaissement de titres (1896-1907),
Hoirie G. Auboyneau (1911-1912).
1896-1912
Correspondance Administrateurs
207 AQ 110 C109d – Historique de la B.O. et notes sur Société des Quais, entrepôts de
Constantinople.
C109e – Période octobre 1944 à février 1945 : notes confidentielles relatives « aux
questions qui se sont posées à nous lors de la reprise des rapports avec le Comité
de Londres, c’est à dire aux décisions prises par le Comité de Paris pendant
l’occupation ».
1944-1945
Secrétaires
38
Direction générale -Constantinople
17
Après la modification des statuts de 1933, le Directeur reçoit le titre de Directeur Général pour la Turquie.
39
207 AQ 124 C132 – 1914
C133 – 1919 à 1921
C134 – 1931 à 1933
1914-1933
C159 – 1897
1891-1897
40
Communications de Paris à la Direction Générale Constantinople
Registres des copies envoyées avec index18
18
Sur le registre 1926-1927 une étiquette précise que l’on doit parler d’Istanbul depuis 1923, à partir de ce
registre les dossiers portent le nom d’Istanbul et non plus de Constantinople, mais les lettres continuent à être
adressées à la Direction Générale à Constantinople.
41
Comité de Londres
Administrateurs
Agence de Londres
William ROBERTSON – Directeur
William W. LANDER – Secrétaire
207 AQ 149 - de MM. Bouverie, Bruce, Caillard, Hemmerde, Lander, Rate, Stewart,
Waterfield, à Ch. Mallet et Th. Berger
C182 – 1883 à 1885
C183 – 1886 à 1888
1883-1888
42
207 AQ 154 C192 – novembre 1923 à mai 1924
C193 – mai à septembre 1924
1923-1924
Secrétariat Divers
Il s’agit de dossiers du Comité de Paris. Leur intérêt réside, non tant dans ce que l’on peut apprendre sur
l’activité de la banque (les affaires en question sont mineures et souvent sans suite), que dans la perception
d’une atmosphère de cette fin du 19ème / début du 20ème siècle européen qui connaît dans le même temps une
effervescence économique certaine couronnée par l’exposition universelle de 1869 et l’accumulation des conflits
militaires.
207 AQ 162 SE1 – Traité BIO avec Crédit Mobilier Espagnol, syndicat des obligations Nord-
Espagne 2 avril 1870 etc. (1869-1899).
SE2 – 1898 à 1920
1869-1920
207 AQ 164 SE7 – Publicité, budgets ; notes de M. Laffon, chef de publicité BIO (1890-1892).
SE8 – Publicité, divers (1932-1933).
1890-1933
43
207 AQ 166 SE11 – Dossier Martinet, directeur journal La Renaissance, informateur : lettres à
B.O., reçus des sommes touchées (1900-1907).
SE12 – Souscription en faveur des victimes des troubles d’Asie Mineure (avril 1909).
SE13 – Modèles de lettres pour actions volées, égarées, réclamations oppositions
(1904-1917).
SE14 – Circulaires des signatures autorisées – Paris (1905-1959).
1900-1959
Comptabilité générale
Bilans
44
207 AQ 183 128 – Bilan général 1954-1956.
1954-1956
SIÈGE CENTRAL
Un certain nombre de dossiers sont classés sous cette rubrique, ils concernent la Direction Générale de
Constantinople. On y trouve les changements de direction, ce qui touche les agences, le personnel, mais aussi
des correspondances avec le gouvernement ottoman et des affaires diverses, parfois des dossiers spéciaux
comme celui de crise de 1895 qui met en péril la banque.
19
Les archives de la BO/Paris conservent le catalogue des bijoux du sultan Abd-ul-Hamid pour vente aux
enchères à la Galerie Georges Drouot du 27 novembre au 11 décembre 1911.
45
DIRECTION GÉNÉRALE ET AGENCES
Services commerciaux
207 AQ 193 DGA0 – Papiers divers relatifs à la fondation de la Banque : règlements et notes pour
la banque et ses agences, profits provenant du Trésor impérial, frais généraux
comparés, lettres de Oppenheim et Cie (1863-1877).
DGA1 bis – Mission Homberg (fonctionnaire du ministère des Finances détaché pour
mission d’inspection à la BIO) : rapport général de M. O. Homberg (oct.1876) et
réponses de la Direction Générale (janv.1877).
207 AQ 194 DGA4 – Agences d’Orient : études financières, résultats, circulaires, instructions
générales, inspections (1882-1907).
207 AQ 198 DGA11 – Siège central Constantinople, évaluation du portefeuille : bilans, cours
d’évaluation, correspondance (1923-1925).
207 AQ 199 DGA13 – Siège central Constantinople, évaluation du portefeuille : bilans, cours
d’évaluation, correspondance (1928-1930).
1928-1930
20
Les archives de Paris conservent peu de traces des agences d’Egypte, rattachées au groupe anglais (Voir
GUERRES ET PAIX – nationalisation du Canal de Suez).
46
207 AQ 200 DGA14 – Agences de Grèce : opérations sur emprunt 8% échangeable (1927-1929),
subventions à la presse (1929), contribution BO à sa filiale British French Discount
Bank Ltd (janv. 1933).
207 AQ 201 DGA16 – Réorganisation des agences de Grèce21 : licenciement du personnel et mise
à la retraite, affaires Catinakis, Colaklides et Sassi (1932-1946).
207 AQ 202 DGA18 – Agence de Londres : exercices, correspondance avec BIO/Paris (1913-
1925).
Ce statut de Banque d’Etat, la Banque Ottomane le conserve, malgré la guerre de 14-18 et le conflit avec la
Turquie, jusqu’à la convention de juin 1933 qui assure sa reconversion en établissement commercial privé22.
Les archives de Paris ne conservent que peu de traces de ce privilège d’émission qui, dans les faits, expire en
1948. Pour compléter les dossiers classés ici il faut voir les procès-verbaux des séances du Conseil
d’Administration d’Istanbul qui donnent la situation de l’émission à partir de 1912.
207 AQ 203 M1 – Fabrication des billets : tableau des expéditions de papier faites à Londres,
échantillons de papier, modèles pour billets de la face, du revers, du filigrane, des
dessins, essais, matrice, premières épreuves, correspondance BO/Paris avec
Londres et les papeteries en France (1863-1875).
47
Trésorier payeur général
Service de trésorerie
Compte courant du trésor
Dès sa création, la Banque Impériale Ottomane a à assurer le rôle de trésorier payeur de l’état ottoman (art. 13
et 14). Des conventions sexennales successives précisent les avances statutaires et le compte courant
statutaire.
207 AQ 204 T1 – Compte courant statutaire : révision de l’acte de concession (mai 1886),
modifications à la convention du 6 mai 1886 entre la BIO et le gouvernement
ottoman (1893), renouvellement de la convention (29 août 1899), convention
sexennale du 6 avril 1906, règlement des allocations statutaires de la BIO (1905-
1906).
207 AQ 206 T4 ter – Service de Trésorerie des 3 Vilayets de Macédoine (Monastir, Salonique et
Cassovo) : règlement pour encaissement par BIO, correspondance et budgets des
vilayets (1905-1910).
207 AQ 207 T45 – Provisions de la dette de Mouharrem et fonds non affectés détenus par DPO –
Fonds de la Dette : situation des provisions de la dette, correspondance relative au
placement des ces fonds et aux taux de l’intérêt servi par BO, protestations BO,
consultations juridiques.
1905-1928
207 AQ 208 T46 – DPO, achats obligations ottomanes pour compte des Etats du Levant sous
mandat français : cahiers avec date, quantité et désignation des titres (1930-1933).
48
Avances au Gouvernement ottoman
207 AQ 210 T6 – Avance de £ 1.600.000 : contrat du 25 mars 1874, convention du 14 avril 1874,
prorogation du 15 juin au 15 juillet, procès 1875, remboursement 1874-1878 (1874-
1878).
207 AQ 211 T8 – Avances BIO au gouvernement ottoman et émission de bons du trésor pour les
avances (1875) : état et situation des avances (1875-1879).
T11 bis – Contrats et conventions entre BIO et gouvernement impérial relatifs aux
avances (1890-1915).
1881-1915
207 AQ 213 T12 – Avance de Ltqs 1.200.000 au gouvernement ottoman sur indemnité de guerre
gréco-turque : contrat, participations, notes de P. Naville, lettres et télégrammes de
Th. Berger et G. Auboyneau (Direction Générale) (1897-1898).
T14 – Avance de Ltqs 1.500.000 : entente des trois groupes, projets et textes
définitifs, contrat définitif passé avec le gouvernement ottoman, correspondance
(1908).
49
207 AQ 215 T19 – Avances diverses (1913-1914).
T21 – Avance au gouvernement ottoman de Ltqs 500.000 sur les stocks (oct.1920,
remboursée le 15 nov.1921).
T23 – Avance au gouvernement ottoman de Ltqs 1.200.000 sur sa part dans les
bénéfices de la Régie des Tabacs (juin 1921, remboursée le 13 fév.1922).
1913-1921
207 AQ 216 T24 – Avances au gouvernement ottoman gagées sur sa part dans les bénéfices du
8ème exercice de la Régie des Tabacs (mars-avril 1922), fusionnées au compte
courant statutaire garanti le 5 oct.1922.
Agent financier
Dans un pays où il n’existe en réalité aucune organisation financière moderne (le premier budget de l’empire
date de cette période), la Banque Impériale Ottomane est créée pour pourvoir aux besoins du Trésor et en
assurer le régularité des mouvements, mais aussi participer à la réorganisation des finances de l’Empire qui est
en cours.
Le choix du Marquis de Ploeuc, délégué du gouvernement français au Conseil de réforme financière qui siège
alors à Constantinople, pour le poste de Directeur Général de la banque, démontre clairement comment la
nouvelle institution financière entend s’associer aux projets de réforme et y jouer un rôle moteur.
L’aboutissement de longues années agitées et douloureuses pour la Turquie est le décret de Mouharrem,
institution de l’administration de la Dette Publique Ottomane, qui met un terme à la crise ouverte en 1875 et qui
avait amené la suspension de sa dette. Dès 1882 la mise en place de la DPO permet le relèvement du crédit et
le relèvement du pays tout entier.
50
Dette publique avant Mouharrem
Études générales
207 AQ 233 D4 – Etat de la Dette Publique jusqu’en 1881 : emprunts, tableaux d’amortissement,
notes et renseignements divers sur emprunts, conversion de la dette et création du
Grand Livre (1865).
Emprunts
207 AQ 234 D6 – Conventions particulières : contrat BIO / Société Générale de l’Empire Ottoman
(4 mai 1864), emprunt temporaire turc (4 mai 1864), traité BIO et Oppenheim Alberti
et Cie avec Mustapha Pacha (fév. 1867), emprunt égyptien 1868 (répartition
définitive) (1864-1870).
207 AQ 235 D10 – Emprunt du 11 déc. 1865 de Frs 150.000.000 (300.000 obligations de 500
Frs) : traités (copies et minutes), traités particuliers originaux, syndicat obl. 1865,
lettre Ambassade Ottomane (versement des revenus), prospectus et épreuves de
titres, correspondance avec Ambassade Ottomane.
D11 – Emprunt 1865 : calculs et notes, protestations, listes des tirages, procès-
verbaux d’incinération (1865-1866).
207 AQ 236 D13 – Emprunt 1869 (Pinard) de Frs 300.000.000 (souscrit par BIO) : traité de
concession du 15 nov. 1869, conventions, prospectus, formules d’engagement,
correspondance et télégrammes.
23
Dont convention du 10/22 nov. 1879 entre la BIO et le gouvernement impérial qui sanctionne la constitution
d’une société fermière formée par BIO pour six contributions indirectes de l'empire.
51
Emprunts ottomans 5 et 6% - Dette générale
2ème inscription
207 AQ 236 suite D15 – Emprunt 1873 des Chemins de Fer - 50.000.000 Lt à 5% : contrat du 27 mars
1873, répartition, prospectus, calculs et notes, dépêches.
207 AQ 237 D17 – Contrats et participation : firman impérial du 28 redjeb-ul-ferd 1291, contrats
(20 août 1874), prospectus, titres provisoires et définitifs, lettres aux participants,
engagements et versements des participants, dépêches.
Rente 5%
207 AQ 238 D20 – Rente 5% (Tahvilati Djedidé) créée par décret du 6 oct. 1875 – réduction des
intérêts et amortissement de la Dette Publique : service de la dette sous régime du
décret, certificats provisoires et titres définitifs, dépêches, presse, projet de formation
d’un comité des porteurs.
1875
DEFENCE LOAN
207 AQ 238 suite D20 bis – Emprunt 5% 1877 : achat ferme de l’emprunt (9 juill. 1878), documents et
conditions de l’emprunt, notes diverses, projet d’opération contre caïmé,
arrangements avec les emprunts 1854 et 1871.
Projets de conversion
207 AQ 238 suite D21 – Projet de conversion de la Dette et d’affermage des revenus (abandonné en
mai 1876 à la chute de Mahmoud Pacha – origine de la Dette Publique) : lettres et
dépêches, rapports, notes et tableaux, convention.
1875-1878
207 AQ 239 D22 – Projet de conversion de Tocqueville (délégué du comité anglo-français des
porteurs) : syndicat ottoman (1877), réunion des porteurs de valeurs turques au
cirque des Champs Elysées (16 mars 1879) ; projet d’emprunt ; 2ème phase :
négociations avec BIO (1876-1879).
D23 – Emprunt nouveau 1879 : projet de société fermière (mars 1879), nouveau
projet Zarifi (juill. 1879), projet de Londres et divers.
1876-1879
52
Décret de Mouharrem – Mission Valfrey
Après le décret du 10/22 nov. 1879, la Banque Impériale Ottomane, avec diverses sociétés et capitalistes
indigènes, organise une société fermière des six contributions indirectes de l’Empire. Les bons résultats obtenus
par la société fermière permettent la reprise des négociations entre la Sublime Porte et les délégués des
bondholders étrangers.
M. Valfrey24 est envoyé à Constantinople comme représentant des obligataires de la Dette Publique, dont le
service est interrompu depuis 1876, pour étudier un mode de règlement. La mission Valfrey réussit et aboutit au
décret de Mouharrem qui organise l’administration de la Dette Publique Ottomane (DPO).
207 AQ 240 D24 – 1ère mission de M. Valfrey – commission pour délibérer sur un mode de
règlement de la dette publique intérieure et extérieure de l’empire ottoman : procès-
verbaux et annexes des séances de la commission (originaux, copies et recueil
imprimé). (sept. à déc. 1881).
207 AQ 241 D27 – Lettres de M. Valfrey au Président Mallet et à Th. Berger (1881).
D29 – Lettres de MM. Deveaux, Auboyneau et Von Haas à Th. Berger (1881).
1881
207 AQ 242 D30 – Lettres de M. Valfrey et adressées à lui : originaux classés en volume qui
recoupe les trois dossiers précédents (en début de recueil on trouve le cahier des
charges de la Régie co-intéressée des Tabacs et copie d’une lettre à S.E. T. Pacha,
ministre des Finances (29 mai 1881).
1881
Études générales
207 AQ 243 D31 – Etudes, notes et rapports sur DPO et divers emprunts ottomans : revenus
concédés, comptabilité, finances de la Turquie, conversion de la dette (1891-1892),
contributions indirectes, amortissement des fonds turcs (séries ABCD).
1881-1902
207 AQ 244 D32 – Etudes, notes et rapports : question du fonds de réserve, avances au
gouvernement, recettes.
1902-1914
207 AQ 245 D33 – Finances ottomanes : projets d’emprunt, inscription dette flottante (1908),
surtaxe douanière (1907-1913) et autres documents (avant 1913).
24
Mr Valfrey, ancien sous-directeur au ministère des Affaires Etrangères françaises.
53
207 AQ 247 D36 – Emprunts contractés par le gouvernement ottoman : recueil des emprunts
(1854-1896), histoire des emprunts de M. Brunswick (1884), handbook turkish and
egyptian loans (1893-1909).
207 AQ 248 D39 – Situation économique de la Turquie – aperçus mensuels : notes du bureau de
statistiques et d’études financières de la Direction Générale/BO (1920-1923).
207 AQ 249 D41 – Situation économique de la Turquie – aperçus mensuels : notes du bureau de
statistiques et d’études financières de la Direction Générale/BO (1926).
D41 bis – Manuel des sociétés anonymes fonctionnant en Turquie, par E. Pech –
BIO, 5ème édition, Constantinople, Imp. Gérard Frères, 1911 (DPO pp1-30).
1911-1926
Créée pour le service de la Dette déterminée par le décret du 28 mouharrem 1299 (8/20 déc. 1881), elle est
chargée d’en assurer le service de l’intérêt et de l’amortissement. Pour ce, elle reçoit du gouvernement impérial
une série de revenus et de recettes. Le Conseil d’Administration établi à Constantinople est composé de 7
membres pour représenter les porteurs (dont 1 membre pour les porteurs français et 1 représentant BIO).
Progressivement de nouvelles missions sont confiées à la Dette, comme assurer les garanties des compagnies
de chemin de fer et le service de diverses opérations financières.
Organisation et fonctionnement
207 AQ 250 D42 – Décrets et lois : décret de Mouharrem, protocole et décret annexe (1903), loi
sur le timbre (1904), projet de réforme fiduciaire (1919), convention du 10/22 nov.
1879 entre la BIO et le gouvernement impérial (1879-1919).
25
M. Charles Rist, expert financier français, participe par ses avis à la fondation de la Banque Centrale de la
République de Turquie. De 1937 à 1954 il assure la présidence du Comité de Paris.
54
207 AQ 252 D48 – Contributions indirectes : rapports divers, versements effectués par DPO à
BIO de 1887 à 1889 (1883-1889).
D48 ter – Conversion des séries : notes et études antérieures au projet d’unification
de M. Rouvier26 (1887-1900).
Conseil de la dette
207 AQ 253 D49 – Conseil d’administration : pièces diverses, deux spécimens de titres (dette
convertie série A et D), correspondance (1883-1890).
207 AQ 254 D51 – Renouvellement du Conseil : nomination des Closières, délégué des porteurs
français (1921, renouvelé en 1922), allocation à Hamid Bey (1923), nominations
Steeg (1923), Sorbier de Pougnadoresse (1926), exécution de Djavid Bey (26 août
1926) et son remplacement au Conseil de la Dette, démission Block, nomination
Wyatt (1928), démission Sorbier (1928), renouvellements de 1927, 1932, 1937,
1942, 1952 et 1957.
1922-1957
D53 – Rapports généraux sur la gestion des dîmes, aghnams et revenus divers
(1903/1904 – 1906/1907).
D54 – Rapports généraux sur la gestion des dîmes, aghnams et revenus divers
(1907/1908 – 1912/1913 – 1924/1925).
207 AQ 256 D56 – Conseil d’administration : procès-verbaux des réunions, 30ème exercice (1911-
1912).
26
Projet Rouvier, voir 207 AQ 284 (D131).
55
207 AQ 257 D59 – Conseil d’administration : procès-verbaux des réunions, 33ème exercice (mars à
octobre 1914).
207 AQ 258 D63 – Conseil d’administration : procès-verbaux des réunions, 41 et 42ème exercices
(1922-1924).
207 AQ 259 D67 – Conseil d’administration, Département des dîmes, aghnams et revenus
divers : procès-verbaux 39 et 40ème exercices (1920-1922).
Correspondance
207 AQ 261 D77 – Dossiers de M. P. Naville (Président de la Société Financière d’Orient, administrateur
BIO), correspondance et notes sur : Lots Turcs (1894-1914), projet emprunt turc
garanti par les puissances (1910-1913), avance de Ltqs 2.50.000 au gouvernement
turc (1911), syndicat des porteurs français de fonds ottomans (nov. 1912), bons du
trésor et projets d’avance à la Turquie (oct.1912 – 1913), emprunt ottoman 4% 1912
(projet), dette publique ottomane, guerre européenne (1912 et 1916), lettres de
Pangiri Bey (1897), Arsène Henry (1909).
56
207 AQ 262 D79 – Lettres du Syndicat des Porteurs Français à DPO et autres syndicats (recueil
des doubles expédiés) (1892-1908).
207 AQ 262 suite D81 – Pétitions, réclamations de la DPO et des porteurs de fonds ottomans :
historique (extraits des traités et protocoles), arrangements entre DPO et
gouvernement bulgare (1887, 1897), pétition adressée en 1887 par les divers
syndicats à leur gouvernement, M. Valfrey à Londres (1886), réclamations de la DPO
et syndicats (1883, 1902, 1908), correspondance (1908-1911).
1883-1912
207 AQ 263 D82 – Documents : rapport de M. de la Boulinière, délégué des porteurs français à
DPO, à M. le Ministre des Finances de la République Française (5 nov. 1911), notes
et pièces annexes sur l’importance et les conditions juridiques, économiques et
financières du capital français en Turquie, recettes DPO (1910-1912).
207 AQ 265 D87 – Études préparatoires pour le traité de paix avec la Turquie : clauses financières,
question de l’or garantissant le papier monnaie du trésor ottoman, biens, droits et
intérêts, projet d’organisation judiciaire, études sur une répartition de la dette
publique.
1919-1920
57
207 AQ 266 D88 – Contrôle des finances ottomanes – institution et fonctionnement du contrôle
provisoire des délégués au Conseil de la Dette : rapports, presse, liquidation des
stocks appartenant au gouvernement ottoman, correspondance BO/Paris avec M. de
Lamornaix, BO/Dir. Gén. et Comité de Londres (1920-1921).
D88 bis – Règlement d’acomptes sur les emprunts ottomans : règlement des
coupons arriérés, accord avec le gouvernement ottoman (déc.1921 – sept. 1922).
D89 – Négociations des porteurs avec la délégation turque à Paris : doubles des
procès-verbaux des réunions (1925-1927).
1920-1927
207 AQ 267 D90 – Projet de règlement de la DPO : note et annexes communiquées aux
établissements du syndicat des porteurs français à la réunion du 12 nov. 1925,
modifications (20 nov. 1925), notes antérieures (janv. – oct. 1925).
D91 – Contrat conclu entre les porteurs et la Turquie : contrat original signé à Paris le
13 juin 1928 par S.E. Fethy Bey et les représentants des porteurs, épreuves
antérieures, rédactions successives des textes d’août à décembre 1927 (1927-
1928).
D92 – Autres accords : contrat du 19 janv. 1929 et annexe entre les Etats du Levant
sous mandat français et DPO, modalités de règlement pour les emprunts ottomans
(déc. 1929).
207 AQ 267 suite D93 – Situation de la Dette : études, notes et rapports, établissements chargés du
service, répartition entre France, Allemagne et Angleterre (1914-1925).
1914-1928
207 AQ 268 D94 – Question des monnaies de paiement des emprunts et étude sur les gages
(1923-1924).
207 AQ 269 D97 – Opérations de réorganisation préalables à la reprise des paiements : création
de nouveaux titres, commissions et frais, régime des lots turcs (1926-1927).
207 AQ 270 D100 – Projet de loi concernant la ratification du contrat entre République Turque et
représentants des Bondholders (nov. – déc. 1928) et constitution de provisions : rôle
de la BO dans les encaissements et transferts.
D102 – Garanties kilométriques des chemins de fer : dîmes affectées aux chemins de
fer d’Anatolie et excédents de recettes à Smyrne-Cassaba (1923-1929).
1923-1929
58
207 AQ 271 D103 – Titres et circulaires aux banques : spécimens et prospectus, graphiques,
circulaires aux banques pour échange des anciens Bons du Trésor (1929).
Presse
207 AQ 272 D106 – Négociations avec la Turquie – règlement DPO : part turque (avril 1923 – oct.
1926).
1923-1926
207 AQ 273 D107 – Négociations avec la Turquie – règlement DPO : part turque (nov. 1926 –
1928).
1926-1928
207 AQ 274 D108 – Réserves qui accompagnent la ratification du contrat (déc. 1928 – fév. 1930).
1928-1930
207 AQ 275 D109 – Réserves qui accompagnent la ratification du contrat (fév. – sept. 1930).
1930
207 AQ 276 D110 – Réserves qui accompagnent la ratification du contrat (oct. 1930 – mai 1931).
1930-1931
207 AQ 277 D111 – Accords entre le gouvernement de la République Turque et les représentants
des porteurs de DPO : textes des accords, tableaux pour le paiement des arrérages
des obligations de la Dette turque, recouponnement de 1937 (avril 1933, mai 1944 et
mai 1945).
Emprunts
207 AQ 278 D113 – 1ère émission : règlement du compte courant du Trésor, correspondance avec
les participants, confection des nouveaux titres, spécimens d’obligations (24 oct.
1886 – mars 1889).
59
Douanes – Conversion – Emprunt 4% 1902
207 AQ 279 D117 – Syndicat pour prise ferme des 390.910 obligations 4% privilégiées Douanes
Ottomanes 1902 : lettres aux participants, actes syndicaux signés, remboursement,
répartition bénéfices, prospectus, petit syndicat pour réalisation de 18.000
obligations Douanes 4% prises à 430 Frs en déc. 1902 (oct. – déc. 1902).
1902
207 AQ 279 suite D118 – Conversion des Obligations 5% de priorité Ottomanes : correspondance (nov.
1889 – avril 1890), premiers documents, prospectus priorités 5%, contrats de
conversion (6 et 30 avril 1890), circulaires concernant la conversion, procès-verbaux
DPO (1889-1890).
1889-1890
207 AQ 280 D119 – Emprunt de conversion 4% privilégie ottoman : projet, notes, télégrammes,
participations, contrat, publicité (budgets), prospectus, titres provisoires et définitifs.
1890
207 AQ 281 D120 – Emprunt ottoman 4% de consolidation (petit emprunt) : certificats provisoires,
titres définitifs, prospectus, tableau d’amortissement.
1890
207 AQ 281 suite D121 – Emprunt 1896 et syndicat pour avance de Frs 14.400.000 au gouvernement
ottoman contre dépôt de 36.000 obligations 5% 1896 : prospectus de l’emprunt et du
syndicat des 105.500 obligations de Frs 500, circulaires ; syndicat pour avance (déc.
1901 – nov. 1902) : participations et répartitions.
1896-1902
Syndicats constitués par la Banque Impériale Ottomane. Les dossiers comprennent les lettres circulaires
adressées aux participants avec réponses, appels de fonds, prolongations et remboursements.
207 AQ 281 suite D122 – Syndicat de Frs 10.000.000 des Fonds Turcs (mai – déc. 1896).
D123 – Syndicat Lots Turcs : accord entre BIO et Ch. Morawitz pour achat et revente
de 50.000 lots turcs (mai 1899 – janv. 1902).
D124 – Syndicat de Frs 6.600.000 pour achat d’obligations ottomanes (fév. 1899 –
janv. 1902).
1896-1902
60
Dette convertie unifiée – Unification des séries
207 AQ 282 D125 – Extraits des procès-verbaux du Conseil de la Dette relatifs à l’unification et
documents divers (juin 1903-1905).
D127 – Echange des séries contre les obligations de la Dette Unifiée : barème,
préparation du titre, spécimens de titres provisoires et définitifs, instructions,
circulaires, question des coupures (1903-1904).
207 AQ 283 D130 – Correspondance, lettres adressées à BIO ou au Baron Hottinguer, président
des porteurs français : d’Autriche (S.I. et R.P. Autrichienne de Crédit), d’Angleterre
(BIO/Londres, Sir Vincent Caillard, Council of foreign bondholders), d’Allemagne
(Deutsche Bank, Bleichröder, divers), de Belgique et de Hollande.
1903-1905
207 AQ 284 D131 – Correspondance, lettres adressées à BIO ou au Baron Hottinguer, président
des porteurs français : d’Italie, de France (établissements français, Ministère des
Finances et Direction du Timbre, M. Rouvier, ministre des Affaires Etrangères, Chaix
et Paul Dupont), de Constantinople (BIO/Dir. Gén., Ambassade Ottomane), du Cdt
Berger et Conseil de la DPO, de l’As. Nat. Des Porteurs français ; projet Rouvier
pour unification DPO.
1902-1905
207 AQ 285 D132 – Conversion des priorités – 433.500 obligations 4% de Frs 500 : décret et
contrat, notices, publicité, échange et livraison des titres à BIO/Paris (21 juin 1906).
207 AQ 286 D134 – Conversion des priorités : souscriptions, échanges BIO/Paris et Londres
(1906-1913).
207 AQ 286 suite D135 – Contrat entre gouvernement impérial / BIO / DPO : contrat, notices,
historique, titre (8 mai 1905).
D136 – Syndicat des 241.212 obligations à Frs 500 : actes syndicaux signés, 1ère
répartition, 2ème répartition et comptes de liquidation (juill. – sept. 1905).
1905-1913
207 AQ 286 suite D137 – Syndicat conversion emprunt BIO et son groupe : lettres de la Deutsche
Bank à BIO, participants au syndicat, remboursement et liquidation (mars – oct.
1903).
1903
61
Emprunt 4% 1904
207 AQ 287 D138 – Syndicat pour l’avance avec option sur emprunt 4% de 1904 de £
1.000.000 : actes syndicaux signés, acte additionnel du 8 mai 1905, participations,
prélèvements, lettres de la Dir. Gén. et syndicat pour la réalisation des 75.000
obligations 1904 levées par le consortium, clôture des comptes.
Nov. 1903-1907
207 AQ 288 D139 – Syndicat pour l’achat de 21.000 obligations : correspondance BIO et
participants (oct. 1905 – janv. 1907).
Emprunt 4% 1908
207 AQ 288 (suite) D140 – Syndicat pour l’avance de £ 1.350.000 (Ltqs 1.500.000) sur emprunt 1908 –
groupe français, anglais, allemand : extrait du contrat du 26 nov. 1908, appels BIO
au groupe français, remboursements (1908-1909).
1908-1909
207 AQ 288 (suite) D141 – Syndicat : liste des participants, compte général définitif, copie contrat
Gouvernement Impérial / BIO (1909).
1909
207 AQ 288 (suite) D142 – Emprunt 4% 1912 – Bons du Trésor 6,5% 1912 : contrat, notes,
correspondance et renouvellement des bons jusqu’au 16 avril 1913, correspondance
avec les participants (mai – nov.1912).
207 AQ 289 D144 – Emprunt 4% 1912 – Bons du Trésor 7% 1 ère tranche, Frs 22.000.000 : contrat
de l’avance, documents, spécimen, correspondance BIO/Paris, Londres et Dir. Gén.,
question des garanties, règlement du 16 nov. 1913, bons au 16 mai 1914.
D145 – Emprunt 4% 1912 – Bons du Trésor 7% 2 ème tranche, Frs 2.875.000 : contrat
du 27 août 1912, correspondance BIO/Paris, Londres et Dir. Gén., lettres aux
participants, renouvellement et remboursement partiel (5 sept. 1913), bons au 5
sept. 1914.
1912-1914
62
Emprunt ottoman 5% 1914 de FRS 500.000.000
(1.000.000 obligations à 500 Frs)
207 AQ 290 D146 – Documents principaux : contrat du 10 avril 1914 et annexes, prospectus,
notices, titres, presse (avril-mai 1914).
D147 – Syndicat n°1 – prise ferme 700.000 obligations : actes syndicaux signés et
correspondance avec les syndicataires (avril-mai 1914).
D148 – Syndicat n°2 – prise ferme 200.000 obligations : actes syndicaux signés,
correspondance et liquidation du syndicat (mai 1914 – avril 1915).
207 AQ 291 D150 – Groupement des porteurs de bons du Trésor ottomans : circulaires BIO,
formules d’adhésion signés et remboursement des bons (1914).
207 AQ 292 D153 – Avance de Frs 80.000 au gouvernement ottoman : levées d’option, livraison
des titres, état numérique des scrip (sept.1922 – mai 1923).
Emprunts divers
207 AQ 293 D156 – Grand emprunt de Travaux Publics : notes, presse, correspondance (fév. –
juill. 1911).
D159 – Emprunt Routes et Bons Frs 10.000.000 : contrats des 30 sept.1912 et 10 juin
1913, correspondance (1911-1913).
63
Syndicat « VALEURS OTTOMANES »
207 AQ 294 D161 – Opérations compte à demi BO avec Banque de Paris et des Pays-Bas :
opérations Bagdad et Pêcheries (1922-1926), opérations sur obligations ottomanes,
procès-verbaux du Comité de Paris (sept. 1921 – mars 1926).
À la suite du consentement donné en date du 10 janvier 1883 par le Conseil d’Administration de la Dette
Publique, la Régie co-intéressée des Tabacs de l’Empire Ottoman est constituée le 27 mai 1883 par la BIO, en
association avec la Credit Anstalt de Vienne et la Banque Bleichröder de Berlin. Société anonyme ottomane, elle
a pour objet l’exploitation du monopole du tabac dans l’Empire Ottoman. En 1925 le monopole est repris par la
République de Turquie et la Régie est mise en liquidation.
207 AQ 297 R6 – Guerre 14-18, séquestres : nomination des séquestres, avance de Frs 1.500.000
à Salonique, levée du séquestre le 10 février 1919 (1916-1919).
27
Les réunions se tiennent à la Banque Ottomane, sauf entre le 21 sept. 1923 et le 20 fév. 1925 où elles se
déroulent à l’Association Nationale des Porteurs Français de Valeurs mobilières. À partir de 1932 le syndicat
devient « Syndicat des établissements financiers de Paris ».
64
Conventions particulières
207 AQ 297 suite R7 – Question des tabacs en Egypte : négociations entre Conseil de la Dette et
Conseil de la Régie (1884-1889).
Actionnaires
207 AQ 298 R10 – Modifications du capital de la Régie : rachat d’actions entre Bleichröder, Credit
Anstalt et BIO (1884-1885), projet de transformation du capital (1888), conférence du
18 février 1889 (réduction du capital), parts de fondateurs remboursées en 1916,
spécimens et titres (1884-1920).
207 AQ 299 R12 – Projet de réorganisation de la Régie : correspondance, presse (s. d.).
R13 – Groupement des actionnaires de la Régie créé par BIO après liquidation en vue
de formation d’une société nouvelle anglaise (projet abandonné à cause de la
législation anglaise sur bénéfices) : circulaires, adhésions, dépôts, correspondance
clients (fév. – mars 1927)
1927
207 AQ 300 R14 – Groupement des actionnaires de la Régie : listes des adhérents,
correspondance avec établissements bancaires, banquiers et agents de change (s.
d.).
Les conseils
207 AQ 300 suite R15 – Conseil d’Administration – séances privées : procès-verbaux (juin 1919, janv.
1924).
1919-1924
207 AQ 301 R16 – Conseil d’Administration – réunions ordinaires : procès-verbaux (janv. 1919 –
fév. 1922).
65
207 AQ 303 R22 – Assemblées Générales des actionnaires : listes des dépôts, circulaires,
correspondance avec les établissements (1885-1887).
207 AQ 304 R24 – Assemblées Générales des actionnaires : listes des dépôts, circulaires,
correspondance avec les établissements (1891-1899).
207 AQ 305 R26 – Assemblées Générales des actionnaires : listes des dépôts, circulaires,
correspondance avec les établissements (1906-1908).
207 AQ 306 R28 – Assemblées Générales des actionnaires : listes des dépôts, circulaires,
correspondance avec les établissements (1912-1913).
207 AQ 307 R30 – Assemblée Générale des actionnaires : listes des dépôts, circulaires,
correspondance avec les établissements (1922).
207 AQ 308 R32 – Assemblée Générale des actionnaires : listes des dépôts, circulaires,
correspondance avec les établissements (1924).
207 AQ 309 R34 – Assemblée Générale des actionnaires : listes des dépôts, circulaires,
correspondance avec les établissements (1926).
207 AQ 310 R36 – Assemblée Générale des actionnaires : listes des dépôts, circulaires,
correspondance avec les établissements (1926).
207 AQ 311 R38 – Assemblée Générale des actionnaires : listes des dépôts, circulaires,
correspondance avec les établissements (1928).
66
207 AQ 312 R40 – Assemblée Générale des actionnaires : listes des dépôts, circulaires,
correspondance avec les établissements (1930).
207 AQ 313 R42 – Assemblée Générale des actionnaires : listes des dépôts, circulaires,
correspondance avec les établissements (1932).
207 AQ 314 R44 – Assemblée Générale des actionnaires : listes des dépôts, circulaires,
correspondance avec les établissements (1934).
Correspondance
207 AQ 315 R46 – Lettres de Deveaux à Charles Mallet, Président de la Régie (1883-1885).
207 AQ 316 R48 – Lettres de Deveaux à Charles Mallet, Président de la Régie (1888-1889).
R50 bis – Lettres de Lang à Th. Berger (1883-1885) et de Boves à Berger (1884-
1885).
Comptabilité
DIVERS
67
SOCIÉTÉ DU TOMBAC
Société créée en 1891 par la Banque Ottomane sur la concession obtenue par le vicomte de Zogheb du droit
exclusif d’achat et vente du tombac de Perse, elle devient en 1897 société ottomane par suite d’accords avec le
gouvernement ottoman et transporte son siège de la rue Meyerbeer à Constantinople.
207 AQ 320 TB1 – Constitution de la société, statuts, actes : firman impérial, convention régissant
le privilège exclusif de l’importation et de la vente des tumbékis étrangers dans
l’empire ottoman et annexe ; actions des administrateurs (1891).
Conseils
207 AQ 320 suite TB2 – Conseil d’Administration, procès-verbaux des séances (1893-1894 et 1899-
1911).
Gestion - exploitation
Titres
68
CHEMINS DE FER
En cette fin du 19ème siècle et début du 20ème, l’empire ottoman connaît une grande extension de son réseau
ferroviaire et la Banque Ottomane est naturellement engagée dans l’épopée. Lieu d’affrontement privilégie des
intérêts français et allemands, l’Angleterre ayant peu à peu désengagé ses cartes, la Banque Ottomane prend la
tête des groupes français.
Les archives, à travers l’histoire des compagnies qui se forment et des difficultés de montage financier pour
assurer la construction et l’exploitation des lignes, rendent compte du rôle de la Banque Ottomane et du duo
entretenu de façon continue avec la Deutsche Bank, dualité souple de partenaires associés et néanmoins
concurrents interrompue par la guerre de 1914.
Études générales
207 AQ 323 F1 – Statistiques des principaux résultats d’exploitation, par Alexis Rey, Directeur de
la Cie Jonction Salonique – Constantinople (1896-1902).
207 AQ 324 F4 – Notes et études : Chemins de fer de Turquie d’Asie, conventions, tableau
comparatif (1888-1913).
207 AQ 324 suite F4 bis – Etude du chemin de fer de Constantinople à Andrinople : cartes ; plans,
notes, correspondance M. Galland, M. Ybry (1865-1867), S.A. Fuad Pacha et S.E.
l’Ambassadeur (1864-1865).
F4 ter – Chemins de fer en Turquie : MM. Van der Elst et Cie (1868), contrats et
conventions BO/Camondo et Oppenheim Alberti (17 fév. 1869, demeurés sans
effet) ; projets divers : lignes Constantinople-Belgrade et Sophia-Widdin (1875) ;
carte d’Autriche (1868) ; lettre pour P. Naville de Doctor de Francfort (août 1886)
(1865-1886).
1865-1913
69
Chemins de fer de Turquie d'Asie – Ligne Ismidt - Angora
207 AQ 326 suite F8 – 1ère et 2ème périodes : combinaisons avec la Dette Publique (mars – juin 1888).
1888-1889
207 AQ 327 F9 – 3ème période et échec de l’affaire (juin-juillet 1888) ; mission de M. E. Level
(instructions, conventions et cahier des charges passé avec le Ministre des Travaux
Publics, rapport) ; poursuite des négociations jusqu’à conclusion de l’affaire par la
Deutsche Bank (début des chemins de fer d’Anatolie).
F9 bis – Affaire Bojana : contrat du 9 nov. 1910, frais d’études (avril 1912), convention
du 2 avril 1912, rapport et plans annexes, correspondance avec Régie Générale des
chemins de fer, Bardac et autres (1910-1912).
1888-1912
(La troisième compagnie Salonique-Monastir est une compagnie à capitaux allemands dans laquelle la BO
n’intervient pas)
La société constituée par le Baron de Hirsch avec des capitaux autrichiens et allemands avait repris les
premières études effectuées par la Banque Ottomane. En 1882, Hirsch, en butte aux tracasseries du
gouvernement ottoman, souhaite se débarrasser de la Compagnie et s’adresse alors à la Banque Ottomane.
207 AQ 328 F10A – Société Impériale des chemins de fer de la Turquie d’Europe : lettres et
conventions avec la société, dépôt (1869-1874).
207 AQ 329 F13 – Situation de l’affaire avant 1914 : notes, études, main mise de la Bulgarie
(sept.1908), syndicat actions Banque des chemins de fer orientaux (juin 1906 – janv.
1907), syndicat de vente des actions de la Banque des chemins de fer orientaux
(oct. 1910).
1906-1910
70
Compagnie de la jonction Salonique-Constantinople
(Ligne de 510 km construite à partir de 1897)
Compagnie française, elle reçoit du gouvernement ottoman une garantie d’intérêt gagée sur les dîmes des
arrondissements traversés par le chemin de fer. L’administration de la Dette perçoit les dîmes et les verse à la
BIO.
Constitution
207 AQ 329 suite F14 – Constitution de la compagnie : firman, convention, cahier des charges et
organisation financière de l’affaire (gestion des dîmes, réunions des fondateurs)
(1892-1893).
Conseils
Actions et obligations
207 AQ 331 F18 – 1ère émission de 100.000 obligations 500 Frs à 3% : prospectus et notices,
publicité, souscriptions, achats et ventes Paris-Francfort, correspondance (25 avril
1893).
1893
207 AQ 332 F19 – 2ème émission de 119 254 obligations 500 Frs à 3% : prospectus, modèles de
titres, notices, souscriptions directes et indirectes (15 juin 1894).
F20 – Syndicat des 109 254 obligations : lettres de participation, procès-verbaux des
réunions, comptes et liquidation (1894-1895).
207 AQ 333 F22 – Constitution d’un groupe financier pour paiement des obligations entre la Cie, la
BIO, la Banque de Paris et des Pays-Bas et la Régie Générale des Chemins de Fer :
contrat, correspondance (3 oct. 1913).
F23 – Projets de fusion des compagnies de la Turquie d’Europe : projet de rachat par
le gouvernement turc (1893-1895), projet élaboré par la Deutsche Bank (syndicat
avec la BIO qui fonde la Société Ottomane des Chemins de Fer en fév. 1902), projet
Omnium Franco-Ottoman de août 1912 pour regrouper tous les intérêts français
sous le patronage de la BIO (1893-1912).
Comptabilité
71
Chemins de fer de Turquie d'Asie
- SMYRNE – CASSABA
- BEYROUTH – DAMAS – HAMAH et Prolongements
- BAGDAD
- MOUDANIA – BROUSSE
- JAFFA – JERUSALEM
Société anonyme de nationalité ottomane fondée en 1894, elle reprend les concessions d’une ancienne
compagnie anglaise arrivée aux termes de ses accords en 1891. Ce sont des capitaux essentiellement français
qui financent la société sous la forme de capital d’actions et d’obligations. La Banque Impériale Ottomane a
toujours été le banquier de la société et a assuré depuis sa création le service financier. En 1924 le groupe BIO
et amis a la majorité absolue à l’intérieur de la société.
Constitution et modifications
207 AQ 336 F30 – Pourparlers avec le gouvernement turc : rapports des commissions turques,
voyages à Angora de MM. Monod, Delaunay, Fisher et Nadji Bey, Valentin (1923-
1929).
F31 – Question des versements de la DPO (mars 1928) et établissement du bilan (31
déc. 1929).
72
207 AQ 338 F35 – Assemblées Générales : convocations, correspondance (1924-1929).
Actions et obligations
207 AQ 340 F39 – Emission de 140.000 obligations 4% : notices, prospectus, modèles de titres,
actes syndicaux.
1895
207 AQ 341 F40 – Syndicat des 77.832 obligations Soma-Panderma 4%, émission du 16 fév.
1911 : procès-verbaux des réunions BIO et établissements (janv. – avril 1911),
prospectus, cote, notices, correspondance avec participants, placements et dépôts
de fonds, confection du titre, liquidation du syndicat.
207 AQ 342 F43 – Achats d’actions par B.O. (pour portefeuille de Paris), actions du groupe
anglais, de M. Rapoport (janv. – mars 1929) : correspondance.
Contentieux
207 AQ 342 suite F45 – Litige Smyrne-Cassaba / BIO pour émission de traites BIO Constantinople sur
BIO Paris (nov. 1914) : règlement arbitral (1914-1920).
207 AQ 343 F47 – Emprunt Soma-Panderma – Porteurs Beale et Monnier contre Smyrne-
Cassaba : saisie-arrêt chez BO et levée de la saisie, correspondance, plaidoiries et
jugement (1927-1929).
1927-1929
Exploitation
207 AQ 343 suite F48 – Renouvellement du traité d’exploitation avec la Régie des Chemins de Fer
(1909) : notes et documents (1909-1914).
1909-1929
73
207 AQ 344 F49 – Résultats d’exploitation et situation financière : crédits ouverts à la Régie
(correspondance et notes), procès-verbaux des réunions du conseil (sept. 1923 –
nov. 1925), situation des actionnaires (1925) (1919-1925).
Correspondance et presse
207 AQ 345 F50 – Banque Ottomane et divers établissements : objet Smyrne-Cassaba, questions
diverses (oct. 1916 – mai 1948).
Pour assurer les liaisons entre Beyrouth et les principales villes syriennes, la Banque Ottomane s’intéresse à la
construction d’une ligne de chemin de fer reliant dans un premier temps Beyrouth à Damas et ultérieurement
prolongée vers Homs, Hamah et Alep.
Au cours de difficiles débuts, la Compagnie concessionnaire est constamment soutenue par la Banque
Ottomane. Au moment du dépôt de bilan de la Société en 1901, la Banque Ottomane est la principale
créancière. Par le concordat de 1901 elle prend ferme de nouvelles obligations à émettre pour la construction
Rayak-Hamah.
207 AQ 346 F51 – Les sociétés antérieures, études, conventions et statuts : tramway de Damas et
ligne du Hauran, Compagnie Ottomane des Tramways de Damas (21 juin 1890 – 20
déc. 1891), Compagnie Ottomane de la Route Beyrouth-Damas (1857-1891), fusion
de juillet 1891 entre la Compagnie de la Route Beyrouth-Damas et les Tramways de
Damas pour former la Compagnie de Beyrouth-Damas.
1890-1891
207 AQ 347 F52 – Société des chemins de fer ottomans de Beyrouth-Damas-Hamah et Damas-
Hamah et prolongements : statuts et convention de 1891, acte additionnel 1893 ;
liquidation judiciaire de Beyrouth-Damas-Hamah (juin 1900) ; concordat 1901 ;
nouveaux statuts Damas-Hamah et prolongements (1901).
74
207 AQ 349 F57 – Prolongement Rayak-Hamah : dossier des négociations qui aboutissent au
protocole du 11 mars 1905.
207 AQ 350 F60 – Prolongement Homs-Tripoli : accords entre la Régie Générale des Chemins de
Fer et la société Damas-Hamah pour la mise en œuvre de la concession (23, 29 et
31 déc. 1909), prélèvements de la Régie pour la construction (1909-1912).
Les conseils
207 AQ 352 F67 – 1er syndicat Beyrouth-Damas, 100.000 obligations porté à 120.000 :
actes syndicaux, participations, contrats signés par les participants,
liquidation du syndicat le 15 sept. 1892 (1891-1892).
75
207 AQ 353 F69 – Syndicat Damas-Hamah, consortium des 84.906 obligations : traité
financier entre BIO et Cie BDH (15 fév. 1901), lettres aux participants,
procès-verbaux des réunions (fév. 1901 – sept. 1902).
207 AQ 354 F73 – Syndicat Homs-Tripoli, émission de 43.747 obligations de 500 Frs à
4% : participants, correspondance, spécimens de titres, prospectus, procès-
verbaux des réunions du syndicat (1909-1910).
Construction et exploitation
207 AQ 356 F77 – Société syrienne de construction : statuts, bilans, rapports (1898-1901
liquided), copie des conventions avec BDH (1895-1898), exploitation du BDH
(10 janv. 1898 – juin 1901) (1895-1901).
Contentieux et divers
207 AQ 357 F80 – Affaire Philippe et consorts : genèse de l’affaire, assignation de la BIO,
notes, études, mémoire, sténographie du procès, quittance de la BIO et de la
société Damas-Hamah (1904-1906).
76
207 AQ 358 F82 – Assignation des obligataires de la société Damas-Hamah pour 1602
obligations retirées de la circulation sur les 88.543 remises à BIO en
exécution du traité financier du 15 fév. 1901 : mémoire BIO et compromis
d’arbitrage (1903).
F82 – Affaires diverses : réclamation Jacobo, affaire Sabbag, notes sur les
paiements des coupons, lettres de G. Auboyneau (1900-1908), question
trafics et tarifs discutée à Berlin (1914). (1900-1918).
1900-1918
Dans les dernières années du 19ème siècle, l’Allemagne eut comme objectif principal de sa politique en Turquie
d’obtenir, pour ses financiers et ses industriels, la concession de la ligne allant de Constantinople au Golfe
Persique.
La question intéressait tout particulièrement deux sociétés françaises de chemin de fer (Smyrne-Cassaba et
Beyrouth-Damas-Hauran), et une société anglaise (Smyrne-Aidin). Le développement d’une entreprise rivale
devait arrêter le développement de leurs voies vers l’intérieur. La Banque Ottomane agit alors pour représenter
les deux sociétés françaises et faire valoir leurs droits et leurs intérêts.
Lorsqu’au lendemain du voyage de Guillaume II en Syrie et de son absolution donnée aux massacres arméniens
de 1898, la Sublime Porte décide de donner satisfaction aux demandes allemandes, la Banque Ottomane tente
d’internationaliser le réseau en y amenant les participations de l’Angleterre et de la Russie. Les échecs
successifs de toutes ces tentatives amènent la Banque Ottomane à négocier avec le groupe allemand pour
assurer la sauvegarde des intérêts français.
Les archives racontent cette difficile négociation entre groupes français et allemands puis, après la guerre de
1914, la défense des porteurs français regroupés en comité autour du Baron de Neuflize.
207 AQ 359 F83 – Négociations préliminaires : accords, conventions et contrats entre BIO,
Deutsche Bank, Compagnie d’Anatolie et Groupe Vitali – Bardac (déc. 1899, 21 mai
1900, 23 avril 1901, 21 mai 1901, juin et août 1902, janv. 1903), correspondance,
conventions passées entre Deutsche Bank, Compagnie d’Anatolie et gouvernement
turc (déc. 1901), notes, études et projets antérieurs.
1899-1903
207 AQ 360 F84 – Concessions, statuts, contrats et conventions, rapports : contrat mars 1903,
conventions additionnelles 1908, 1910, 1911 et 1916, emprunt impérial 4% du
chemin de fer de Bagdad, contrats 1 ère série, 2ème et 3ème, contrats d’exploitation avec
société du chemin de fer d’Anatolie (1904-1911), rapports annuels (1903-1913).
Emprunts et obligations
207 AQ 361 suite F86 bis – Emprunt Bagdad 1ère série, 54.000.000 Frs, syndicat de 50.000.000 Frs :
contrat de l’emprunt, prospectus, lettres de la Deutsche Bank à BIO, actes syndicaux
signés, lettres de BIO aux participants (nov. 1903 – déc. 1904).
1903-1908
77
207 AQ 362 F87 – Emprunt Bagdad 2 ème série, 108.000.000 Frs : actes syndicaux, prospectus,
correspondance, réalisation des obligations, prorogation du syndicat jusqu’en 1913,
rachat de l’intérêt français et participation dans Bagdad 3ème série.
1910-1913
207 AQ 363 F88 – Comité des porteurs français – constitution et activités : procès-verbaux de
constitution, adhésions (1916), actions auprès du tribunal arbitral (1918-1921),
notes.
1916-1934
207 AQ 364 F89 – Groupement des porteurs français – réclamations et blocage des actions :
adhésions au blocage, correspondance, engagement de Damas-Hamah envers le
Bagdad (1933).
F90 – Groupement des porteurs français – blocage des titres (13 sept. 1935) et
cession de 7980 actions au haut commissariat de Syrie (30 avril 1936) : lettres
circulaires, correspondance, formules de pouvoir des participants, texte d’accord du
30 avril 1936.
1933-1936
207 AQ 365 F91 – Syndicat Bagdad : réunion du comité des porteurs, répartition aux participants
(16 oct. 1929, 24 déc. 1929, 21 déc. 1931, 4 oct. 1933), réalisation des obligations
turques 7,5% 1933 2ème tranche (1933-1934), liquidation de la participation BO
Londres et Istanbul (mars 1934).
Divers
Moudania – Brousse
Jaffa – Jérusalem
78
Chemins de fer autres
Société anonyme constituée par la Banque Impériale Ottomane et le Comptoir d’Escompte de Paris « pour la
construction des lignes de raccordement d’Uskub à la frontière serbe et de Bellova à la frontière bulgare ».
Constitution de la societe
207 AQ 368 suite F97 – Convention, cahier des charges, statuts, participations, décomposition du
capital, modèles de titres, cartes des lignes.
1885
Conseils
207 AQ 369 F98 – Procès-verbaux du Conseil d’Administration à Paris (mars 1885 – déc. 1888).
Situation financière
207 AQ 369 suite F100 – Projet de conversion, projet d’emprunt de 2.500.000 livres turques (1887-
1892).
1885-1892
Exploitation
207 AQ 370 F101 – Résultats d’exploitation, incidents bulgares, négociations avec la Bulgarie
(1888-1889).
1888-1889
Correspondance
207 AQ 370 suite F102 – Correspondance et télégrammes : lettres reçues de M. Caporal (1884-1886),
de M. Aubaret (1885-1886), divers, BO Paris et Direction Générale.
1884-1889
79
Régie générale des chemins de fer
Constituée le 28 novembre 1897 par le Comte Georges Vitaly, la Régie est mise en liquidation en 1909 et
reconstituée le 22 février 1910. Elle a pour objet « l’exploitation, la construction, l’extension de toutes entreprises
de chemins de fer ».
La Banque Ottomane entre dans la Régie en 1924, lors d’une augmentation de capital, avec 225 actions (en
même temps que la Banque de Paris et des Pays-Bas). En 1948 sa participation dans la Régie est de 18,54%.
Les archives classées ici ne concernent donc que la période débutant en 1925. Pour la période antérieure on
trouve des documents sur la Régie dans les dossiers des différentes compagnies de chemin de fer, traces de
ses interventions dans la construction ou l’exploitation des lignes.
207 AQ 370 suite F103 – Participation Banque Ottomane : achats d’actions (1925, 1938, 1939, 1942,
1947) ; portefeuille de la Régie et notes, bilans et rapports (1924-1949) ; statuts
modifiés de 1925 et 1939 ; inscription au Registre du Commerce (1920).
1925-1947
207 AQ 371 F104 – Travaux de la Régie : Uruguay, Colombie, Perse, Pologne, Madagascar, divers
(1925-1937).
Affaires diverses
Documentation générale sur des affaires qui n’aboutissent pas. Il a paru intéressant d’en faire un dossier qui
complète l’image de la Banque par « ses refus polis » quand l’affaire ne l’intéresse pas.
207 AQ 371 suite F106 – Chemins de fer divers – rapports, notes, correspondance, presse : Samsoun
(1923-1933), Hodeidah-Sanaa et embranchements (1923), chemins de fer de l’Irak
(1927-1928), chemin de fer Transpersan (1911-1933), Ilidja-Iskeie-Palamoutlik
(1926-1934).
1911-1934
Société Ottomane constituée en 1891, 11 ans après le firman qui accordait en principe à S.E. Michel Pacha le
droit d’établir et exploiter les quais de Constantinople, elle aura à vivre encore, jusqu’en 1902, une longue
période d’incertitudes, résistances et hostilités identique à celles rencontrées dès la première heure. Les travaux
eux-mêmes, confiés à M. Duparchy, sont menacés à plusieurs reprises par des tremblements de terre et des
effondrements successifs. La société doit sa victoire à son organisation intérieure et à la cohésion de ses
actionnaires.
207 AQ 372 Q1 – Statuts, convention et modifications (1891, 1907, 1922) : recours au protocole
XII du traité de Lausanne pour réadaptation, dossier Auboyneau (1907).
1891-1930
207 AQ 373 Q2 – Actions : achat (janv. 1907) de 37.500 actions de compte à demi avec Banque
d’Angleterre, documents officiels, convention, projet de réorganisation, avances
1927-1931.
1907-1931
80
Conseils
207 AQ 375 Q6 – Direction Istanbul à M. Vivier, administrateur délégué à Paris, et Paris à Direction
Istanbul.
1931-1934
207 AQ 376 Q7 – M. Canonge (Direction Istanbul) à M. Vivier (1931-1934), de Paris (M. Vivier) à
Boissière (1932-1934), copie correspondance bureau de Paris (1932-1933).
Aménagement du port
207 AQ 376 suite Q8 – Terrains de Top Hané (1913), projets d’entrepôts à Constantinople (1921) :
notes, correspondance, convention avec Crédit Foncier d’Algérie.
1913-1934
La Banque Ottomane est à l’origine de la création de la Compagnie, avec la Banque de Paris et des Pays-Bas,
le Comptoir National d’Escompte et la Compagnie des Messageries Maritimes, qui a pour objet « de réaliser la
concession accordée à MM. Joseph Moutran et Associés pour la construction, l’administration et l’exploitation du
Port de Beyrouth ».
Constitution de la société
Assemblées générales
Exploitation et divers
207 AQ 378 suite PB5 – Recettes (1895-1908), tarifs, question des manutentions, notes sur emprunts.
1889-1914
81
Consortium des ports ottomans
La Banque Impériale Ottomane entre en 1912 dans le consortium créé en 1910 entre la Société de Construction
des Batignolles, la Société Hersent (Jean et Georges) et MM. Schneider et Cie pour projets de ports à Jaffa,
Haïfa, Tripoli, Héraclée et Inéboli.
Société d'Héraclée
Société anonyme ottomane au capital de 10.000.000 Frs, elle est fondée en 1896 en vue de « construire et
exploiter le port de Zonguldak et les mines de houille du bassin dit d’Héraclée ». La Banque Ottomane est l’un
des sept groupes qui constituent l’affaire.
Modifiée en 1909, la société entre en liquidation en 1937, après la convention de rachat signée avec le
gouvernement turc à Ankara le 28 novembre 1936.
207 AQ 380 H1 – Premières négociations, études : rapports sur le bassin houiller (Baron et Bayle,
Th. Meynier), projet de concession, commission d’études, cartes ; rapports sur le
port d’Héraclée : demande de concession présentée par BIO (24 juin 1880), projets
de contrats et de convention (1880).
207 AQ 381 H4 – Projets de réorganisation de la société (août et oct. 1906, janv. et mai 1907,
mars 1908) : procès-verbaux des réunions tenues à la BIO entre la Banque, Régie
Générale et Bardac, projets de statuts de la nouvelle société.
207 AQ 382 H7 – Affaire italienne : négociations avec groupe italien en vue de fusion (1904-1905),
accord avec les italiens (12 juin 1908 – 6 juill. 1909).
H8 – Accords passés avec la Régie Générale des Chemins de Fer (25 fév. et 18 nov.
1907), accord financier (20 juill. 1908), projet Boutan (1909).
207 AQ 383 H10 – Négociations avec les allemands : port et chemin de fer (1911-1914).
82
Les conseils
Actions et obligations
207 AQ 390 suite H26 – Souscriptions (oct. 1896), obligations et parts de fondateurs, intérêts de la BIO
dans Affaire d’Héraclée (1908), amortissement des obligations (1904-1909), union
des porteurs d’Héraclée (sept. 1906).
1896-1959
28
1937 – On trouve en annexe la convention de rachat signée à Ankara le 28 nov. 1936 entre le gouvernement
de la république turque et la Société d’Héraclée.
83
207 AQ 391 H27 – Echange des obligations 4% à revenu variable contre obligations 4,5% à
revenu variable non cumulatives (1913).
H28 – Convention avec les obligataires 4,5% à revenu variable : assemblées des 19
fév. et 4 mars 1936, correspondance avec les trois représentants des masses
d’obligataires (Istel à Paris, de Tayrac à Montpellier et Desprats à Cahors), jugement
d’homologation de la transaction (27 mai 1936)
1913-1936
207 AQ 392 H29 – Relevé et situation des avances : Frs 2.000.000 (nov. 1897-1899), Frs
1.800.000 à réméré janv. 1900 et prise ferme de 7750 obligations, avance pour
paiement coupons 1901-1904.
H30 – Relevé et situation des avances : Frs 800.000 (juill. 1905, renouvelée jusqu’en
janv. 1909), Frs 1.200.000 (13 janv. 1908), avance en compte courant Ltq 131.800
(1907), ouverture de crédit Ltq 10.000 (1909, renouvelée en déc. 1909), avance Frs
250.000 (juill. 1910) portée à 400.000 (sept. 1910).
207 AQ 393 H32 – Intérêts Banque Ottomane dans Héraclée : répartition des titres, modèles de
titres (1909-1953).
Affaires diverses
207 AQ 394 H34 – Question des phares, réclamations, garanties assurances dragues et chalands,
contrat avec la Marine Française et autres questions (1898-1919).
1898-1919
Correspondance
207 AQ 394 suite H35 – BO/Société d’Héraclée et lettres de M. Deffes, Comte Vitali, Régie Générale
des Chemins de Fer et Sté Financière d’Orient à BO (1896-1907).
207 AQ 395 H37 – Correspondance confidentielle BO concernant les procédures des porteurs
d’obligations pour paiement coupon en or (1932-1934).
Presse
84
Société française d'’Héraclée
En application d’une transaction entre la Société d’Héraclée et ses obligataires, transaction homologuée par le
tribunal civil de la Seine le 27 mai 1936, il est constitué la société française d’Héraclée qui a pour objet de
recevoir les sommes que les liquidateurs de la société d’Héraclée devront tenir à sa disposition.
207 AQ 397 H40 – Statuts, comptes-rendus Assemblées (1939-1953), presse, difficultés fiscales.
Fondée en 1891 par la Banque Impériale Ottomane, la société a un capital de 2.500.000 Frs, réduit à
800.000 Frs en 1898. Elle entre en liquidation en 1918 à la suite de la cession de son exploitation à une société
italienne.
207 AQ 398 Z1 – Constitution, statuts, liquidation, ancienne affaire : notes et études 1883-1884
(1883-1920).
85
Turquie – Affaires diverses
De par sa position dans l’empire ottoman puis dans la république qui lui succède, la Banque Ottomane est
amenée à se renseigner pour elle-même ou pour le compte de tiers sur des sujets divers. Parfois elle est
entraînée à des participations hors de son champ d’action habituel. Ici sont classés ce type de dossiers, ils
comportent en général un échange de correspondance avec la Direction Générale, des notes et études sur
l’affaire.
207 AQ 400 V7 – S.A. de ciment et de chaux de Turquie : rapports et bilans (1933-1951), notes,
correspondance BO/Paris avec Dir. Gén. pour représentation Banque de Paris et des
Pays-Bas aux Assemblées Générales (1935-1938).
V8 – Ciments Arslan Eski Hissar : correspondance BO/Paris avec Dir. Gén. sur
proposition affaire faite à la Banque de Paris et des Pays-Bas (1922-1930), notes et
documents divers (1922-1928), statuts et rapports (1922-1953), presse (1923-1937).
207 AQ 401 V11 – Société du Port de Haydar Pacha (tête de ligne du chemin de fer d’Anatolie) :
convention de concession à la Sté du chemin de fer ottoman (23 mars 1899),
convention additionnelle (21 mars 1911), exercices 1949-1960.
86
207 AQ 402 V13 – Société Générale d’Assurances Ottomane : statuts et modifications (1926),
rapports 1894-1914 et 1918-1955, discours de Sir E. Vincent à l’occasion de
l’inauguration du local le 9 août 1893, tarif des primes pour la ville de Constantinople
(1920).
Affaires serbes
Hors Empire Ottoman, la Banque Impériale Ottomane intervient dans les affaires de Serbie et, sur le modèle de
sa participation au réaménagement de la Dette Publique Ottomane, elle participe au réaménagement de la Dette
Serbe.
En Serbie l’administration des Monopoles a été instituée par la loi du 8/20 juillet 1895. Elle correspond pour le
gouvernement serbe à un désir d’unification des emprunts variés qu’il a contractés, dont les uns sont cotés à
Paris et Berlin, d’autres seulement sur l’une des places, et dont l’amortissement grevait le budget de l’état.
Cette conversion des emprunts sur un titre unique se fait en accord avec les banques d’émission, les trois
partenaires habituels contractants de première part, à savoir la Banque Impériale Ottomane, la Berliner Handels
Gesellschaft, et la Laenderbank, Banque Impériale Royale Privilégiée des pays autrichiens (protocole de
Karlsbad du 20 juin 1895).
L’administration des Monopoles est chargée de gérer et percevoir elle-même les revenus concédés pour assurer
ainsi directement le service de la Dette Publique. Les revenus des chemins de fer affectés à l’emprunt dans un
premier temps sont remplacés par le monopole des cigarettes et du papier à cigarettes (texte d’amendement du
2 octobre 1899). Le conseil d’administration des Monopoles se compose de 6 membres nommés sur proposition
du ministre des Finances par Ukase Royal : 4 sont sujets serbes, 2 sont proposés par les porteurs de titres.
87
Emprunts
Rente 4% unifiée
S7 – Bilans (1896-1912).
1895-1912
29
Tous les contrats portent une double date, la première suit le calendrier grec, la deuxième le calendrier latin.
88
Correspondance relative aux emprunts
207 AQ 408 S12 – Lettres Ministres des Finances Serbes à BIO : Vouitch (1893-1897), Popovicz
(1898, puis 1900-1902), Petrovitch (1899-1900).
30
A partir de novembre 1895 les dépôts demandés par l’état serbe à la BIO selon l’article 13 des règlements
sont effectués chez la Laenderbank à Vienne.
89
207 AQ 417 S34 – Lettres Berliner Handels Gesellschaft à BIO (1906-1914).
207 AQ 418 S37 – Lettres du Comte H. de Saint Balmont, délégué français au Conseil
d’Administration des Monopoles, à P. Naville (1893-1897).
S50 – des Ministres des Affaires Étrangères et des Finances serbes (1900-1903).
1891-1909
90
Banques serbes
207 AQ 424 suite S54 – Banque Nationale Privilégiée du Royaume de Serbie (1826-1909)
91
ANNEXES
2. lettre à M. Auboyneau de l’agence de Eskichehir (28 mai 1904) avec photo du local de la nouvelle
agence BIO
4. Dette Publique Ottomane – recueil de documents divers (1875-1881), exemplaire relié et doré sur
tranche marqué P.N. (Pyrame Naville)
6. trois photos : quais commerciaux de Smyrne, tombeau de Nasredine Hodja (l’Esope turc), la caserne
(?)
7. bijoux de S.M. le sultan Abd-ul-Hamid II : catalogue de la vente aux enchères à Paris, galerie Georges
Petit et Hôtel Drouot, du 27 nov. au 11 déc. 1911 (préface de Jean Richepin)
9. album photos des immeubles occupés par les agences de Turquie et Grèce (1930)
10. album photos « Souvenirs d’une visite à Constantinople » offert à M. le Baron Rodolphe Hottinguer par
Louis de Valezieux Talement (1913 ?)
13. recueil de cartes commerciales dressées par F. Bianconi et publiées par la librairie Chaix (s.d.) :
Albanie et Epire, Thrace, Serbie, Macédoine, Syrie, Ile de Chypre.
14. titres :
- actions BIO annulées
- actions BIO frappées d’opposition
- Régie co-intéressée des Tabacs : maquettes, épreuves, parts de fondateurs et actions (1883)
- Douanes 4% 1902 : titres provisoires et définitifs
- Société du Tombac : un registre de certificats d’inscription nominative (non utilisé)
- épreuves de feuilles d’actions BIO
- Franco-Serbe : un registre de certificats d’inscription nominative d’actions (non utilisé)
92
ANNEXE N°2 - TABLE DE CONCORDANCE DES COTES
BO 5-6 2
BO 7-9 3
BO 10-11 4
BO 12-14 bis 5
BO 15-19 6
BO 20-24 7
BR 1-2 8
BR 3-4 9
BR 5-8 10
BSL 1-2 11
BSL 3-5 12
BSL 10-13 14
AB 1 15
BFD 1-4 16
BFD 5-9 17
BS 1-3 18
SFFS 1-5 19
SFFS 6-10 20
G 1-1bis 21
G 2-3 22
G 4 23
G 5 24
G 6 25
G 6A-6D 26
G 6E-6F 27
G 7-8 28
93
G 9 29
G 9bis-9ter 30
G 10-11 31
G 12-14 32
G 15-16 33
G 17-18 34
G 19-21 35
G 22-23 36
G 23bis-23ter 37
G 24 38
G 25-26 39
G 27 40
G 28-29 41
G 30 42
G 31-32 43
G 33-35 44
G 36-37 45
G 38-39 46
G 40-41 47
G 42-43 48
P 1-2 49
P 3-5 50
I 1 51
I 2 52
C 1-3 53
C 4-6 54
C 7-9 55
C 10-12 56
C 13-15 57
C 16-18 58
C 19-21 59
94
C 22-24 60
C 25-27 61
C 28-31 62
C 32-33 63
C 34 64
C 35 65
C 36-37 66
C 38-40 67
C 41 68
C 42-45 69
C 46-49 70
C 50-52 71
C 53-56 72
C 57 73
C 58-60 74
C 61-63 75
C 64-66 76
C 67-70 77
C 71-72 78
C 73-76 79
C 77-79 80
C 80 81
C 81 82
C 82 83
C 83-84 84
C 85 85
C 86 86
C 87 87
C 88 88
C 89 89
95
C 90 90
C 91 91
C 92 92
C 93 93
C 94 94
C 95 95
C 96 96
C 97 97
C 98 98
C 99 99
C 100 100
C 101 101
C 102 102
C 103 103
C 104 104
C 105 105
C 106 106
C 107 107
C 108-109 108
C 110-112 111
C 113-114 112
C 115 113
C 116 114
C 117 115
C 118-119 116
C 120-121 117
C 122 118
C 123 119
C 124-125 120
96
C 126-127 121
C 128-129 122
C 130-131 123
C 132-134 124
C 135-136 125
C 137-138 126
C 139-142 127
C 143-144 128
C 145-147 129
C 148-149 130
C 150 131
C 151-152 132
C 153-155 133
C 156-159 134
C 160-161 135
C 162 136
C 163 137
C 164 138
C 165 139
C 166 140
C 167 141
C 168-169 142
C 170-171 143
C 172-173 144
C 174-175 145
C 176 146
C 177-178 147
C 179-181 148
C 182-183 149
C 184-185 150
97
C 186 151
C 187-189 152
C 190-191 153
C 192-193 154
C 194-195 155
C 196 156
C 197 157
C 198-199 158
C 200-201 159
C 202-203 160
C 204 161
SE 1-2 162
SE 3-6 163
SE 7-8 164
SE 9-10 165
SE 11-14 166
116-117 167
120 168
121 169
1221 170
1222 171
1223 172
1224 173
1225 174
1226 175
1227 176
1228 177
1229 178
123 179
124 180
125-126 181
98
127 182
128 183
129 184
130-118-119 185
SI 1 186
SI 2 187
SI 3 188
SI 4 189
SI 5-6 190
SI 7-8 191
SI 9-12 192
DGA 6 195
DGA 13 199
M 1-5 203
T 1-3 204
T 4-4bis 205
T 4ter-44 206
T 45 207
T 46-47-48 208
T 5 209
T 6-7 210
T 8-10 211
99
T 11-11bis 212
T 12-15 213
T 16-18 214
T 19-23 215
T 24-28 216
100 217
101 218
102 219
103 220
104 221
105 222
106 223
107 224
108 225
109 226
110 227
111 228
112 229
113 230
114-115 231
D 1-3 232
D 4-5 233
D 6-9 234
D 10-12 235
D 13-16 236
D 17-19 237
D 20-21 238
D 22-23 239
D 24-26 240
D 27-29 241
D 30 242
100
D 31 243
D 32 244
D 33-34 245
D 35 246
D 36-38 247
D 39-40 248
D 41 249
D 42-44 250
D 45-47 251
D 48 252
D 49-50 253
D 51 254
D 52-55 255
D 56-58 256
D 59-62 257
D 63-66 258
D 67-71 259
D 72-76 260
D 77-78 261
D 79-81 262
D 82-83 263
D 84-86 264
D 87 265
D 88-89 266
D 90-93 267
D 94-96 268
D 97-99 269
D 100-102 270
D 103-105 271
D 106 272
101
D 107 273
D 108 274
D 109 275
D 110 276
D 111-112 277
D 113-116 278
D 117-118 279
D 119 280
D 120-124 281
D 125-129 282
D 130 283
D 131 284
D 132-133 285
D 134-137 286
D 138 287
D 139-143 288
D 144-145 289
D 146-149 290
D 150-152 291
D 153-155 292
D 156-160 293
D 161-163 294
R 1-3 295
R 4-5 296
R 6-9 297
R 10-11 298
R 12-13 299
R 14-15 300
R 16-18 301
R 19-21 302
R 22-23 303
102
R 24-25 304
R 26-27 305
R 28-29 306
R 30-31 307
R 32-33 308
R 34-35 309
R 36-37 310
R 38-39 311
R 40-41 312
R 42-43 313
R 44-45 314
R 46-47 315
R 48-51 316
R 52-55 317
R 56-58 318
R 59-60 319
TB 1-5 320
TB 6-7 321
TB 8-9 322
F 1-3 323
F 4 324
F 5 325
F 6-8 326
F 9 327
F 10-12 328
F 13-15 329
F 16-17 330
F 18 331
F 19-21 332
F 22-24 333
103
F 25-26 334
F 27-29 335
F 30-32 336
F 33-34 337
F 35-37 338
F 38 339
F 39 340
F 40-42 341
F 43-46 342
F 47-48 343
F 49 344
F 50 345
F 51 346
F 52-53 347
F 54-56 348
F 57-59 349
F 60-62 350
F 63-66 351
F 67-68 352
F 69-72 353
F 73-74 354
F 75-76 355
F 77-79 356
F 80-81 357
F 82 358
F 83 359
F 84-85 360
F 86 361
F 87 362
F 88 363
F 89-90 364
104
F 91-92 365
F 93 366
F 94-95 367
F 96-97 368
F 98-100 369
F 101-103 370
F 104-106 371
Q 1 372
Q 2 373
Q 3-5 374
Q 6 375
Q 7-8 376
PB 1-3 377
PB 4-5 378
83 1 379
H 1-3 380
H 4-6 381
H 7-9 382
H 10-11 383
H 12-13 384
H 14-15 385
H 16-17 386
H 18-19 387
H 20-21 388
H 22-23 389
H 24-26 390
H 27-28 391
H 29-31 392
H 32-33 393
H 34-36 394
105
H 37-38 395
H 39 396
H 40-41 397
Z 1-5 398
V 1-6 399
V 7-10 400
V 11-12 401
V 13-14 402
V 15 403
SERBIE 39 419
106
TABLE DES MATIÈRES
Sommaire.................................................................................................................................................2
Introduction.............................................................................................................................................3
Répertoire numérique...........................................................................................................................18
FONDATION DE LA BANQUE IMPERIALE OTTOMANE ..............................................................................18
Statuts et conventions..................................................................................................................................18
Fondateurs et actionnaires...........................................................................................................................19
Accords avec la Banque de Paris et des Pays-Bas (BPPB)........................................................................20
FILIALES...........................................................................................................................................................21
Banque de Roumanie...................................................................................................................................21
Affaires roumaines..................................................................................................................................21
Banque de Syrie et du Liban........................................................................................................................22
Constitution de la banque – conventions et modification du capital......................................................22
Conseil d’administration.........................................................................................................................22
Trésorerie...............................................................................................................................................22
Correspondance.....................................................................................................................................23
Divers......................................................................................................................................................23
Agricultural Bank of Cyprus Limited.............................................................................................................23
Conseil d’administration / Assemblées générales..................................................................................23
Bilans et divers.......................................................................................................................................24
PARTICIPATIONS DE LA BANQUE OTTOMANE...........................................................................................24
Banque de Salonique...................................................................................................................................24
Société financière franco-suisse..................................................................................................................25
Administrateurs.......................................................................................................................................25
Service financier.....................................................................................................................................25
Études.....................................................................................................................................................25
Correspondance ....................................................................................................................................26
GUERRES ET PAIX..........................................................................................................................................26
Traité Turquie – Russie 27 janvier / 8 février 1879 et indemnité russe.......................................................26
Indemnité italienne.......................................................................................................................................26
Indemnité autrichienne.................................................................................................................................26
Situation politique en Turquie.......................................................................................................................27
Guerre balkanique........................................................................................................................................27
Conflit avec la Turquie..................................................................................................................................27
Situation de la Banque impériale ottomane, Séquestre 1914-1918.......................................................27
Situation politique...................................................................................................................................28
Mesures de sauvegarde avant et pendant les négociations..................................................................28
Traite de paix avec la Turquie................................................................................................................29
Conférence de Londres – fév.-avril 1920...........................................................................29
Traité de Sèvres – Accords annexes.................................................................................29
Conférences de Lausanne.................................................................................................29
Reprise des intérêts allemands en Turquie.................................................................................................30
Chemins de fer.......................................................................................................................................30
Égypte (1956-1957)......................................................................................................................................31
Nationalisation du Canal de Suez..........................................................................................................31
Comité de Paris............................................................................................................................................31
Notes quotidiennes.................................................................................................................................31
Conseil d'administration...............................................................................................................................32
Istanbul...................................................................................................................................................32
Assemblées générales.................................................................................................................................33
Comité et direction générale........................................................................................................................33
Correspondance.....................................................................................................................................33
Comité de Paris..................................................................................................................33
Direction générale -Constantinople....................................................................................39
Comité de Londres.............................................................................................................42
Secrétariat Divers...................................................................................................................................43
Comptabilité générale..................................................................................................................................44
Bilans......................................................................................................................................................44
Compte profits et pertes.........................................................................................................................45
107
SIÈGE CENTRAL..............................................................................................................................................45
DIRECTION GÉNÉRALE ET AGENCES..........................................................................................................46
Services commerciaux.................................................................................................................................46
BANQUE IMPÉRIALE OTTOMANE / GOUVERNEMENT OTTOMAN.............................................................47
Banque d'émission de l'Empire....................................................................................................................47
Trésorier payeur général..............................................................................................................................48
Service de trésorerie .............................................................................................................................48
Compte courant du trésor ..................................................................................................48
Avances au Gouvernement ottoman..................................................................................49
Agent financier.............................................................................................................................................50
Dette publique ottomane et emprunts....................................................................................................50
Dette publique avant Mouharrem.......................................................................................51
Décret de Mouharrem – Mission Valfrey............................................................................53
Dette publique après Mouharrem ......................................................................................53
Administration de la dette publique ottomane....................................................................54
Emprunts............................................................................................................................59
Régie co-intéressée des Tabacs de l'Empire...............................................................................................64
Constitution de la régie et modifications.................................................................................................64
Conventions particulières.......................................................................................................................65
Actionnaires............................................................................................................................................65
Les conseils............................................................................................................................................65
Correspondance.....................................................................................................................................67
Comptabilité............................................................................................................................................67
SOCIÉTÉ DU TOMBAC....................................................................................................................................68
Conseils..................................................................................................................................................68
Gestion - exploitation..............................................................................................................................68
Titres.......................................................................................................................................................68
CHEMINS DE FER............................................................................................................................................69
Chemins de fer de l'Empire ottoman............................................................................................................69
Études générales....................................................................................................................................69
Premières études et projets menés pour le compte de la Banque impériale ottomane........................69
Chemins de fer de Turquie d'Asie – Ligne Ismidt - Angora.........................................................................70
Négociations Banque ottomane / Gouvernement impérial.....................................................................70
Chemins de fer de Turquie d'Europe...........................................................................................................70
Compagnie des chemins de fer orientaux..............................................................................................70
Compagnie de la jonction Salonique-Constantinople............................................................................71
Constitution.........................................................................................................................71
Conseils..............................................................................................................................71
Actions et obligations..........................................................................................................71
Comptabilité........................................................................................................................71
Chemins de fer de Turquie d'Asie................................................................................................................72
Compagnie de Smyrne - Cassaba.........................................................................................................72
Les conseils – Assemblées générales...............................................................................72
Actions et obligations..........................................................................................................73
Contentieux.........................................................................................................................73
Exploitation.........................................................................................................................73
Correspondance et presse.................................................................................................74
Compagnie Beyrouth – Damas – Hauran....................................................................................................74
Les conseils........................................................................................................................75
Obligations, emprunts et avances..........................................................................................................75
Construction et exploitation................................................................................................76
Contentieux et divers..........................................................................................................76
Chemin de fer de Bagdad............................................................................................................................77
Constitution de la société et modifications.............................................................................................77
Emprunts et obligations..........................................................................................................................77
Divers..................................................................................................................................78
Moudania – Brousse....................................................................................................................................78
Jaffa – Jérusalem.........................................................................................................................................78
Chemins de fer autres..................................................................................................................................79
Société de construction lignes de raccordement...................................................................................79
des chemins de fer de Roumélie............................................................................................................79
Constitution de la societe...................................................................................................79
Conseils..............................................................................................................................79
Situation financière.............................................................................................................79
Exploitation.........................................................................................................................79
108
Correspondance.................................................................................................................79
Régie générale des chemins de fer.............................................................................................................80
Affaires diverses.....................................................................................................................................80
Société des quais, docks et entrepôts de Constantinople...........................................................................80
Constitution de la société et modifications.............................................................................................80
Conseils..................................................................................................................................................81
Correspondance de la société avec sa direction...................................................................................81
Aménagement du port............................................................................................................................81
Compagnie impériale ottomane du port, des quais et entrepôts de Beyrouth.............................................81
Constitution de la société.......................................................................................................................81
Assemblées générales...........................................................................................................................81
Exploitation et divers...............................................................................................................................81
Consortium des ports ottomans...................................................................................................................82
Société d'Héraclée.......................................................................................................................................82
Constitution de la société et modifications.............................................................................................82
Les conseils............................................................................................................................................83
Actions et obligations..............................................................................................................................83
Avances à la société et relations avec la Banque ottomane..................................................................84
Affaires diverses.....................................................................................................................................84
Correspondance.....................................................................................................................................84
Presse.....................................................................................................................................................84
Société française d'’Héraclée.......................................................................................................................85
Société anonyme des mines de Selenitza...................................................................................................85
Turquie – Affaires diverses...........................................................................................................................86
Affaires serbes.............................................................................................................................................87
Emprunts................................................................................................................................................88
Rente 4% unifiée....................................................................................................................................88
Administration autonome des monopoles..............................................................................................88
Correspondance relative aux emprunts..................................................................................................89
Contractants de 2ème part.....................................................................................................................90
Lettres particulières de M. Alfred Chenneviere A P. Naville...................................................................90
Lettres particulières à Pyrame Naville, administrateur Comité de Paris BIO (1891-1920)....................90
Banques serbes......................................................................................................................................91
Chemins de fer en Serbie (1882-1913)..................................................................................................91
Affaires diverses- Serbie........................................................................................................................91
Annexes.................................................................................................................................................92
ANNEXE N°1 - DOCUMENTS CONSERVÉS À LA BANQUE OTTOMANE PARIS..... ...................................92
ANNEXE N°2 - TABLE DE CONCORDANCE DES COTES................. ............................................................93
109