Les Composites en Construction Ferroviaire
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ferroviaire
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Nous terminons par un large tour d’horizon des composites utilisés dans
l’industrie ferroviaire en distinguant deux domaines fondamentalement
différents : les pièces non structurelles et les pièces de structure.
Donnons tout d’abord les raisons essentielles du passage aux composites :
— la grande liberté dans le choix des formes et la facilité d’obtention de géo-
métries complexes ;
— l’aspect ;
— l’absence de corrosion ;
— le coût plus faible par rapport à la tôle emboutie.
1. Grandes fonctions —
—
les performances ;
la durabilité ;
ferroviaires à respecter —
—
le confort ;
le coût.
Le processus de fabrication industrielle d’une structure composite Ce facteur est bien évidemment primordial. Il regroupe en fait
passe par la réalisation d’un certain nombre d’étapes qui, tout en deux notions :
suivant un ordre logique, interagissent entre elles dès le départ du — la résistance aux sollicitations normales et exceptionnelles ;
projet et peuvent mener à un certain nombre d’itérations : — la sécurité incendie (comportement au feu et résistance au
— l’établissement d’un cahier des charges fonctionnel ; feu).
— la conception, le dimensionnement, les calculs ; Concernant l’aspect mécanique des structures, il faut savoir que
— le contrôle, les essais, la réception ; les véhicules ferroviaires sont soumis à des efforts importants, répé-
— l’analyse industrielle. tés et extrêmement variés. La notion de fatigue des structures est
La structure ferroviaire ainsi conçue doit être bien sûr plus perfor- donc à prendre en considération.
mante mais l’être au meilleur coût. Les contraintes économiques Le véhicule doit être également conçu pour résister à une collision
sont intégrées dès le départ du projet et prises en compte à chacune éventuelle ou pour résister à des surcharges exceptionnelles.
des étapes du processus de réalisation. Les structures sont donc calculées afin que :
— à aucun moment de leur durée de vie, elles ne subissent de
déformations plastiques ou d’endommagements propagatifs, en
1.2 Établissement d’un cahier des charges particulier sous l’effet de sollicitations exceptionnelles ;
— aucune rupture en fatigue du matériel ne se produise dans les
fonctionnel structures durant les trente-cinq années de service ;
— les fréquences propres des différents équipements et sous-
ensembles soient suffisamment découplées des fréquences de
La conception est menée à partir d’un cahier des charges fonc-
fonctionnement.
tionnel afin de profiter au maximum des propriétés intrinsèques des
composites : La sécurité incendie est également un paramètre extrêmement
— des propriétés spécifiques parmi les plus performantes ; important qui va limiter, dans bien des cas, le choix du matériau
— de la capacité d’allégement ; composite. En France, la sécurité incendie ferroviaire regroupe
— de l’anisotropie ; essentiellement trois notions :
— de la remarquable résistance en fatigue ; — la réaction au feu ;
— de l’intégration des fonctions ; — la résistance au feu ;
— des nombreuses possibilités de mise en œuvre. — les fumées.
Le succès, en terme économique et technique, est largement con- ■ Réaction au feu (classement M)
ditionné par cette approche fonctionnelle.
Elle définit l’aptitude du matériau à favoriser ou non la combus-
Le cahier des charges est donc réalisé à partir d’une analyse fonc- tion. La détermination de la réaction au feu résulte de la mesure de
tionnelle où les différentes fonctions de services et de contraintes plusieurs paramètres tels que :
sont recensées, caractérisées, puis hiérarchisées. Il est important de
— l’inflammabilité ;
souligner que le cahier des charges ne doit pas faire l’objet de spé-
— la vitesse de propagation de la flamme ;
cifications trop rigides, ou trop inspirées par les propriétés des
— la production éventuelle de particules enflammées.
matériaux métalliques, empêchant ainsi de tirer parti au maximum
des avantages potentiels des matériaux composites. L’essai de réaction au feu est précisé dans la norme FDP 92-507.
Comme tous les matériaux traditionnels, les matériaux composi- Cet essai permet d’établir un classement des matériaux du point de
tes doivent contribuer à respecter un certain nombre d’exigences vue du risque au feu. On détermine six classes de matériaux symbo-
propres à l’industrie du transport en général et à celle du ferroviaire lisés M0 à M5 et NC (non classé) (M0 étant le meilleur classement).
en particulier. ■ Résistance au feu
Ces principaux paramètres, qui régissent la conception, sont : La résistance au feu se définit comme le temps pendant lequel un
— la sécurité ; élément de construction donné est susceptible de remplir le rôle qui
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lui est dévolu malgré le développement de l’incendie. Ce rôle est 1.2.2 Performances
apprécié en fonction des critères suivants :
— la résistance mécanique ; Ce critère englobe la notion d’allégement. Les enjeux d’une
réduction des masses sont nombreux :
— l’étanchéité aux flammes et aux gaz inflammables ;
— la réduction de l’usure des voies et des organes de roulement ;
— l’isolation thermique.
— l’accroissement de la capacité de transport (matériel à deux
Les éléments classés « pare-flammes » doivent respecter les critè- étages notamment) ;
res mécaniques et d’étanchéité. Les éléments classés « coupe-feu » — l’augmentation de la vitesse d’exploitation (domaine de la
possèdent les trois caractéristiques. Ces essais de résistance au feu grande vitesse) ;
sont décrits dans la norme ISO 834. — la diminution des énergies de traction et de freinage (le secteur
particulièrement concerné est le matériel urbain et suburbain).
■ Fumées (classement F)
La réglementation française prend en compte l’opacité et la toxi- 1.2.3 Durabilité
cité des fumées (normes NF X 10-702 et 70-100).
L’aptitude à l’endurance est évidemment recherchée. La durée de
La mesure d’opacité des fumées est réalisée par la méthode dite
vie du matériel est fixée à environ 35 ans.
de la chambre NBS (National Bureau of Standard). On mesure la
densité optique spécifique maximale Dm au cours des 20 min de Le matériel doit donc être fiable longtemps dans un environne-
l’essai et la valeur d’obscurcissement due à la fumée pendant les ment vibratoire complexe (le nombre de cycles vibratoires est supé-
quatre premières minutes de la pyrolyse VOF4. rieur à 109 cycles) et de plus, il est soumis à des conditions
climatiques variables.
On détermine également un indice de toxicité conventionnel ITC,
à l’aide d’un four tubulaire, en mesurant les concentrations de sept
gaz (CO, CO2, HCl, HBr, HF, HCN et SO2). 1.2.4 Confort des voyageurs
Cette notion englobe un certain nombre de paramètres subjectifs
100 × t i
ITC = ------------------- (esthétique) et quantifiables (isolation acoustique, vibratoire, clima-
cc i tique).
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FOURNISSEUR CLIENT
Liaison permanente
Stratégie du groupe ou de la société à toutes les phases Stratégie du groupe ou de la société
du projet
Interne Externe Interne Externe
Évolution du Protection
projet : 6 industrielle
itération Prototypage final
suivante
8
Commercialisation, exploitation,
retour sur information
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Critère i 4
Critère k 1
Meilleur compromis
Figure 2 – Établissement d’un cahier des charges fonctionnel. Table de pondération. Définition des interfaces
Meilleur compromis 2 1 5
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Fibres de carbone ou
fils métalliques Stratifié Fibre optique Fibres structurelles
Phase n° 2 : Fabrication des renforts
Intensité lumineuse
Enregistreur Version composite
1 phase
Figure 5 – Intégration à une mézoéchelle
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Solution
Prise de 3 St3 Gain de masse > 50 % demandée
risques 2
Poutre
longitudinale
St1 1 St2 (acier
Temps
Conception composite
T
Investissements en moyens
2 Première
3 4 optimisation :
Prise de Gain de masse > 60 %
risques réduction
1 des coûts > 60 %
Sn2 Sn3
Sn1
T
Temps
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F/ kg Approche métallique
transformé
Moule
1200
Phase n° 1
Moulage
1100
700
600
Carbone IM
Résine époxyde Phase n° 3
500 Bordurage
400
Carbone HR
Résine époxyde Aciers, 2,356 mm
300 aluminium
courants Phase n° 4
Verre E Contrôle
200 Résine
polyester
100
Verre E
Résine époxyde
0
Approche composite
Figure 12 – Coûts des matières
Moule 2,356 mm
■ L’hétérogénéité, l’anisotropie et la nature intrinsèquement multi- Figure 13 – Exemples d’approches potentielles pour réaliser une baie
matériau des composites permet au concepteur de mettre réelle- et son cadre
ment « le bon matériau au bon endroit et pour les bonnes
fonctions ». De plus, il existe des moyens de calcul performants
comme, par exemple, le logiciel de calculs par éléments finis
SAMCEF®, très bien adapté à l’approche composite grâce, entre par exemple, sans compter que la plupart des matériaux composi-
autre, à une importante bibliothèque d’éléments finis dédiés aux tes sont insensibles à la corrosion ;
matériaux anisotropes et multicouche. Ces matériaux peuvent de — l’aspect économique en intervenant à deux niveaux :
plus être sensibles aux efforts tranchants et avoir un comportement • l’intégration des fonctions et donc la suppression de maté-
nonlinéaire, ce qui couvre déjà un nombre élevé de cas. En ce qui riaux et éléments complémentaires rapportés par la suite ; par
concerne les effets de bords, le logiciel KEOPS® permet le traite- exemple, une mousse isolante thermiquement et phoniquement,
ment d’un nombre important de problèmes. Ce logiciel utilise les un traitement anticorrosion, la mise en place d’amortisseurs ou
résultats provenant du code de calcul par éléments finis MEF même de suspensions...
MOSAIC®, et plus particulièrement de son module composite COM- • l’intégration d’opérations par suppression d’usinages,
POSIC® pour réaliser son post-traitement. Le traitement des effets d’assemblages, de phases de contrôle. Par exemple, suivant la
de bords, la sensibilité à l’effort tranchant, le choix des interfaces technologie retenue, il est possible d’obtenir un cadre de baie
peut donc être généralement résolu lors de la conception même. complet directement lors du moulage du chaudron supprimant
ainsi les reprises d’usinage, l’assemblage des éléments et le con-
■ La nature des matériaux et la très grande variété des procédés de trôle de la géométrie de la baie (figures 13 et 14). Pour retenir une
mise en œuvre associés permettent de réaliser une intégration mul- telle approche, il convient de disposer d’un moule fiable et très
tiniveau (microscopique, mézoscopique, macroscopique, structu- stable dimensionnellement. Si cela est le cas, la reproductibilité
relle et au niveau des outillages). Les matériaux deviennent du concept et la satisfaction des contraintes dimensionnelles et
naturellement et sans effort supplémentaire, multifonctionnel. Il est géométriques sont assurées. Il n’est donc plus nécessaire de con-
alors possible d’optimiser : trôler ces éléments sur la baie.
— l’aspect technique ; par exemple, un même multimatériau peut ■ Les choix judicieux d’interfaces et l’approche globale favorisent la
assurer simultanément l’isolation phonique et thermique, la tenue réduction des temps de fabrication (flux tendus, flexibilité accrue,
structurelle de la pièce, l’esthétique et une fonction amortissante nombre de sous-ensembles réduits...). Dans le cadre du ferroviaire,
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80
70
3. Composites pour pièces
de garnissage
60
50
3.1 Généralités
40
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R (%)
Métros, train de banlieue, tramway,
véhicules automatiques légers Trains à grande vitesse Locomotives
(2157)
20
15
(1195)
(746)
(1039)
10
(776)
(807)
5 (864)
(245)
(200) (268)
MP89 V2N Tram VAL Métro TGV A TGV A TGV TGV BB36000 Matériel
LYON D deux PBKA
niveaux
Masse de composite
R (%) =
Masse de la structure sans les bogies, les équipements électriques et sans les
équipements tels que les blocs moteurs, moteurs pour motrices et locomotives
les des résines phénoliques (jusqu’à un classement qui peut attein- — des intérieurs de voiture ;
dre M1F0 selon la norme NF F 16-101). Cette amélioration est due à — des coques de sièges ;
un procédé original de greffage de charges minérales sur le réseau — des planchers ;
polyester. Ces résultats prometteurs doivent être cependant suivis — des portes.
par une analyse de la mise en œuvre de cette nouvelle résine.
Dans le domaine des équipements électriques, on peut citer :
Au niveau des procédés de transformation, le plus utilisé est le
procédé manuel au contact qui est bien adapté aux séries de pièces — des bacs de batteries ;
ferroviaires (généralement inférieures à 1 000 pièces). — des portes de blocs moteurs ;
Il est important de signaler que la qualité des stratifiés va être tri- — des cartes électroniques.
butaire du sérieux de l’opérateur, c’est-à-dire du respect de la À noter enfin qu’au niveau du pantographe, les cornes d’archets
gamme opératoire et des règles de l’art. sont réalisées en polyester renforcé verre.
Pour des applications particulières, nous retrouvons les technolo-
gies suivantes :
— la projection de résine (capotage) ;
— la compression à chaud de SMC polyester (ex. : coques de siè- 4. Composites pour pièces
ges, masques de baies) ;
— le drapage sous vide de tissus préimprégnés (ex. : planchers) ; de structure
— le procédé RTM (ex. : coques de sièges) ;
— le moulage sous presse à plateaux (ex. : planchers).
Le secteur des grandes pièces de structure (caisses, bogies), qui
concerne donc les composites hautes performances, est actuelle-
ment en plein développement depuis pratiquement dix ans.
3.2 Exemples d’applications industrielles
Au niveau des matériaux, c’est le domaine réservé aux résines
époxydes. En effet, elles possèdent de bonnes propriétés mécani-
Typiquement, les pièces réalisées en composites dans le secteur ques et répondent, pour certaines d’entre elles, aux exigences de
de la mécanique (figure 16) sont : comportement au feu.
— des carénages avant ; Les renforts utilisés sont, la plupart du temps, des tissus de
— des pupitres ; verre et/ou de carbone.
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CITADIS
Aménagements intérieurs
5. Conclusion
On peut aujourd’hui affirmer que plus les structures étudiées sont
multifonctionnelles plus les concepts multimatériau à base de com-
posite sont concurrentiels techniquement et économiquement.
Ces concepts permettent d’obtenir :
— un gain technique en fournissant des solutions réellement plus
performantes en terme de confort, de caractéristiques mécaniques,
d’allégement... ;
— dans le cas particulier du ferroviaire et en ce qui concerne les
trains à grande vitesse, une diminution d’au moins 20 % des prix de
revient des voitures équipées, cela sans prendre en compte les
effets induits comme :
• la réduction des délais de fabrication. À titre d’exemple, la
fabrication complète d’un chaudron intégré de véhicule grande
Figure 17 – Réservoirs : pièces monolithiques obtenues ligne comprenant l’isolation thermique, les cadres de baies et de
par enroulement filamentaire portes, les conduits de ventilation, les supports d’équipe-
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ments... représente de l’ordre de 150 h et peut être automatisée — des retours sur investissements tout à fait compatibles avec
à plus de 50 %, les exigences des nouveaux marchés, cela même en incluant l’évo-
• la réduction des surfaces de production car il est alors beau- lution profonde des formations.
coup plus aisé de travailler en flux tendu et de réduire à la fois la Cette approche est donc économiquement et techniquement justi-
taille de la chaîne et celle des stocks. La réduction des stocks fiée, même si celle-ci remet en cause certains côtés « traditionnels »
induisant elle même une réduction des frais financiers, du métier d’ensemblier ou d’opérateur ferroviaire qui, de toute
• la réduction des prix des matériaux de hautes performances façon, risquent d’être bouleversés par l’évolution internationale des
suite à l’accroissement de la demande, marchés.
• une réduction des coûts d’exploitation, grâce à plus de modu-
larité, et de maintenance, grâce aux propriétés spécifiques de
ces concepts ;
Extrémité
porteuse
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