Extrait Un Cerveau A 100 Pour 100
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Extrait Un Cerveau A 100 Pour 100
un CERVEAU
à 100%
■ MORAL
✔ ■ ÉNERGIE
✔
■ CONCENTRATION
✔ ■ MÉMOIRE
✔
DR ERIC BRAVERMAN
Neurobiologiste
UN CERVEAU À 100%
Dr Eric Braverman
Traduction de Catherine Sobecki
Conception graphique et réalisation : Catherine Julia (Montfrin)
Imprimé sur les presses de Beta à Barcelone (Espagne)
Dépôt légal : 4e trimestre 2007
ISBN 978-2-916878-10-2
3
SOMMAIRE
INTRODUCTION 9
PREMIÈRE PARTIE
COMPRENDRE LE EDGE EFFECT
1- À la découverte du cerveau 23
DEUXIÈME PARTIE
RETROUVEZ VOTRE ÉQUILIBRE PHYSIQUE ET MENTAL
5
TROISIÈME PARTIE
OPTIMISEZ VOTRE CERVEAU
Ê
tre au mieux de sa forme et profiter pleinement de la vie,
est la conséquence directe d’un bon équilibre cérébral. Cet
état résulte d’une transmission parfaite des neuromédiateurs
essentiels (dopamine, acétylcholine, acide gamma-aminobutyrique
(GABA) et sérotonine) et d’indicateurs du fonctionnement cérébral
au beau fixe (tension électrique élevée, vitesse de propagation rapide,
rythme constant et ondes synchrones). C’est cet état que j’ai appelé le
Edge Effect : votre santé, physique et mentale, est alors optimale.
Cependant, la réalité est parfois tout autre. Il arrive que
l’on ne se sente pas bien, que l’on souffre de symptômes, physiques
ou liés au moral, avec l’impression que de n’être pas tout à fait soi-
même. Dans tous les cas, une seule solution s’impose : remonter à la
source, à la chimie du cerveau, car tout déséquilibre des neuromédia-
teurs implique un déséquilibre corporel. L’essentiel est d’en prendre
conscience.
Certains ont déjà connu, à des degrés divers, des déséquilibres élec-
triques et, par conséquent, des troubles physiques et mentaux. C’est
ce que j’appelle un déséquilibre « de naissance ». Toute carence en
neuromédiateur provoque, même chez un enfant de deux ou trois ans,
des symptômes ou un type de personnalité révélateurs d’une dimen-
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COMPRENDRE LE EDGE EFFECT
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DÉSÉQUILIBRER LA PRODUCTION
D’UN NEUROTRANSMETTEUR
Vous vivez peut-être depuis un certain temps avec l’un de ces trou-
bles, ou d’autres, et vous avez probablement cherché un remède
ponctuel. Lorsqu’un déséquilibre biochimique s’instaure (sans en
avoir conscience), la plupart d’entre nous s’efforcent d’y pallier.
Certains cherchent, pour le traiter, une solution médicale à un
symptôme spécifique. Cela marche dans un premier temps, jus-
qu’à l’apparition d’un nouveau symptôme. D’autres qui manquent
d’énergie abusent, dans une forme d’automédication, de café, de
cigarettes ou de sucreries afin de « rester en forme ». D’autres
encore essayent de stabiliser les modifications de leur personnalité
en devenant plus prudents, ce qui risque de les mettre à l’écart de
la société s’ils ont peur de la manière dont ils pourraient se com-
porter avec les autres.
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UN CERVEAU À 100%
Et puis il y a ceux qui n’y font pas attention. Alors qu’ils per-
dent leur acuité intellectuelle, ils se livrent à des excès alimentaires
ou mangent une nourriture déséquilibrée, boivent trop d’alcool ou
trouvent un emploi qui demande un minimum de capacités intel-
lectuelles.
L’abus de drogues est l’exemple le plus dramatique d’automé-
dication. La cocaïne apporte à certains un regain d’énergie à court
terme car son effet est similaire à celui de la dopamine. Cependant,
le cerveau s’habitue peu à peu à de fortes doses de cocaïne et
diminue, par voie de conséquence, la production de dopamine.
Cela provoque, du coup, une augmentation des besoins de l’or-
ganisme en dopamine, ce qui ne peut être obtenu que par une
consommation accrue de cocaïne. Le résultat est un cercle vicieux
dans lequel la personne, devenue dépendante, a besoin de plus en
plus de cocaïne. À la fin, le cerveau est incapable de sécréter de la
dopamine. Les champignons hallucinogènes ont un effet similaire
sur l’acétylcholine, la marijuana et les psychotropes sur le GABA,
et l’ecstasy ou les autres drogues qui lui sont apparentées sur la
sérotonine.
Cela étant, l’addiction à une drogue n’est pas nécessaire pour
perturber complètement l’équilibre des neurotransmetteurs. Des
millions de personnes parviennent au même résultat avec des
moyens parfaitement légaux et acceptés par la société. Il suffit
de boire des litres de café et de manger des tonnes de sucre pour
« doper » son énergie — et donner à son corps l’illusion qu’il reçoit
la quantité requise de dopamine. De même, le tabac consommé de
manière régulière est un substitut de l’acétylcholine qui « aide » à
avoir les idées claires, les sucres rapides un succédané du GABA dont
l’effet tranquillisant « aide » à se sentir mieux et l’alcool un ersatz
de la sérotonine qui détend et « aide » à s’endormir. Cette automé-
dication par le tabac, les sucres rapides ou l’alcool semble efficace à
court terme mais, bien sûr, il ne s’agit que d’une illusion. L’effet réel
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COMPRENDRE LE EDGE EFFECT
sur votre santé est, à terme, désastreux. Les conséquences sont aussi
graves qu’avec des drogues illégales, mais elles mettent juste un peu
plus de temps à se manifester.
RÉÉQUILIBRER LA PRODUCTION
D’UN NEUROTRANSMETTEUR
Il existe, hormis ces palliatifs qui causent plus de tort que de bien,
une solution efficace, capable d’inverser les symptômes d’un cerveau
chimiquement déséquilibré. En compensant un excès ou, plus sou-
vent, un manque de neurotransmetteur, on aboutit à un rééquilibrage
du fonctionnement électrique du cerveau. Prenons l’exemple d’une
personne dont le neurotransmetteur dominant est la dopamine. Si
elle est en proie à une surexcitation de ses facultés intellectuelles et
morales suite à un excès de dopamine, stimuler sa production de
sérotonine et de GABA ne suffit pas toujours pour rééquilibrer sa
chimie cérébrale. Le recours à un bêtabloquant est parfois nécessaire
pour empêcher les cellules de recevoir cet excès de dopamine. Cet
exemple montre que plutôt que de traiter un symptôme apparent,
il vaut mieux rééquilibrer la proportion des neurotransmetteurs les
uns par rapport aux autres. Ainsi, la personne retrouve son équilibre,
physique et mental.
On peut aussi améliorer de cette manière les capacités cogniti-
ves, notamment la mémoire et la capacité à concentrer son attention.
En utilisant par exemple les médicaments et autres suppléments
alimentaires qui agissent sur la production de neurotransmetteurs,
on peut diminuer l’âge réel du cerveau et résoudre en grande partie
les problèmes mémoire dus au vieillissement. Si vous suivez mes
conseils, vous parviendrez à résoudre vos troubles et à contrer le
vieillissement de votre cerveau. Grâce à un bon équilibre des diffé-
rents médiateurs, vous pourrez jouer sur le Edge Effect et recouvrer
une santé physique et mentale optimale.
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COMPRENDRE LE EDGE EFFECT
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UN CERVEAU À 100%
LES MÉDICAMENTS
L’efficacité de la médecine occidentale tient pour une grande part aux
médicaments, qui ont incontestablement leur place pour traiter un
déséquilibre chimique. Les produits pharmaceutiques peuvent influer
sur les réactions chimiques, à n’importe quel stade, afin d’obtenir un
effet spécifique. Par exemple, certains principes actifs augmentent la
production de neurotransmetteurs et d’autres la diminuent. Certains
empêchent ou, au contraire, favorisent la mise en réserve de ces média-
teurs. D’autres encore préviennent ou accélèrent leur transmission. Les
médicaments agissent également en imitant les propriétés et le méta-
bolisme de nombreux neuromédiateurs, ou en transformant leur méta-
bolisme afin que l’organisme utilise toutes les réserves d’un médiateur
précis. Par exemple, le carbidopa-lévodopa (Sinemet®), classique-
ment prescrit en cas de maladie de Parkinson, prévient une carence en
dopamine en stimulant sa production. La fluoxétine (Prozac®) est un
antidépresseur qui améliore la transmission de sérotonine et, de ce fait,
sa présence dans l’organisme, tandis que le diazépam (Valium®) est
un anxiolytique qui imite les effets d’un supplément de GABA.
Quel que soit le but recherché, ce sont les médicaments qui ont l’ac-
tion la plus rapide et puissante sur un déséquilibre chimique. Nombre de
mes patients en ont besoin pour repartir sur la bonne voie et recouvrer la
santé. Toutefois, je préconise toujours la posologie la plus légère possible, ce
pour une durée limitée dans le temps. Dès qu’un médicament a amorcé le
retour vers l’équilibre chimique, d’autres méthodes, plus douces, prennent
sa place. Il peut s’agir d’une complémentation vitaminique ou encore d’une
modification de l’alimentation, du mode de vie ou de l’environnement.
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COMPRENDRE LE EDGE EFFECT
LES HORMONES
90 % des hormones sont produites ou régulées dans le cerveau. Ces « mes-
sagers du cerveau » sont envoyés dans le reste du corps pour contrôler les
fonctions spécifiques des cellules et des organes. Une hormonothérapie
substitutive modifie efficacement les réactions chimiques du cerveau,
mais un peu plus lentement qu’un traitement médicamenteux.
En vieillissant, nos glandes et nos organes sécrètent moins
d’hormones. Leur production chute, ce qui affecte les parties du
corps sous leur influence. Le cerveau, qui doit travailler plus afin de
compenser ce ralentissement hormonal, s’épuise peu à peu ce qui se
traduit par l’apparition de symptômes. En l’absence de traitement
ou de solution adaptée, les hormones seront de moins en moins pro-
duites et finiront par provoquer des troubles plus sérieux.
L’action des hormones sur le fonctionnement du cerveau est
incontestable. Des travaux de recherche et des essais cliniques sur
des milliers de patients ont démontré l’effet positif des hormones sur
les troubles liés à une déficience en neurotransmetteur (diminution
de la concentration, trous de mémoire, tabagisme, insomnie, etc.).
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LE RÉGIME ALIMENTAIRE
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LE MODE DE VIE
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COMPRENDRE LE EDGE EFFECT
L’ENVIRONNEMENT
Ce terme a lui aussi une grande palette de significations. Quand je
parle d’environnement, certains croient que je fais référence au satur-
nisme, aux PCB (polychlorobiphényls, des dérivés chimiques chlo-
rés), aux métaux toxiques dans l’eau, aux pluies acides, au réchauf-
fement de la planète, aux déchets nucléaires, au trou dans la couche
d’ozone et aux pesticides. D’autres pensent plutôt aux ondes d’un
téléphone portable ou d’un four à micro-ondes. Malheureusement,
tous ces dangers sont bien réels. Leurs effets ne se font pas sentir
immédiatement, mais finissent par nuire au corps et à l’esprit.
Il y a trente ans, quand je me suis intéressé aux conséquences du
plomb sur les ouvriers qui travaillent dans des usines fabriquant des
batteries, la plupart de mes confrères refusaient de partager mes inquié-
tudes. Depuis, plusieurs études ont confirmé mes craintes : la produc-
tion de GABA est perturbée par le plomb ; celle de dopamine par le
cadmium (fumée de cigarette), celle d’acétylcholine par l’aluminium
(eau, casseroles et autres ustensiles de cuisine) et l’exposition à la lumière
des ampoules fluorescentes ; et celle de sérotonine par les pesticides.
En revanche, nous manquons de données sur les effets délétères des
agressions que nous imposent les médias (films violents, pornographie,
musique forte et langage vulgaire). Ma conviction intime est que cela
entrave la synthèse de GABA, d’acétylcholine et de sérotonine.
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UN CERVEAU À 100%
Vous n’en aurez pas forcément conscience de suite, mais dès que
vous aurez supprimé de votre « environnement » un agent néfaste,
surtout s’il influe directement sur votre nature, vous constaterez une
amélioration significative de votre santé, physique et mentale. Un
petit effort suffit souvent pour permettre au Edge Effect d’agir.
L’ÉLECTROTHÉRAPIE
L’électrothérapie repose sur des appareils qui utilisent la stimulation
électrique ou électromagnétique afin d’intervenir de manière plus
directe sur les dommages dus à l’environnement et autres facteurs
chimiques. J’ai eu de bons résultats chez les patients à qui je l’avais
prescrit. L’appareil s’achète, se loue et il est parfois remboursé par la
sécurité sociale, avec une prescription médicale (c’est le cas du Cefar
TENS 804 S III). On peut également pratiquer l’électrothérapie
dans un cabinet, chez un neurologue ou un kinésithérapeute, ou
dans certains services hospitaliers. Avant toute chose, n’oubliez pas
de demander l’avis de votre médecin.
Le TENS (Transcutaneous Electrical Nerve Stimulation) est un
appareil de « neurostimulation électrique transcutanée » de la taille
d’un téléphone portable. Des électrodes sont placées en des zones
corporelles spécifiques. L’envoi d’un courant électrique de faible
intensité libère des endorphines, les molécules anti-douleur naturel-
les de l’organisme. Au niveau des muscles, la stimulation électrique
déclenche de faibles contractions, efficaces pour tonifier des muscles
atrophiés.
Le CES (Cranial Electrical Stimulator) est un appareil d’électros-
timulation crânienne utilisé pour soulager la douleur et permettre
une guérison localisée. Une électrode est placée au niveau du poi-
gnet gauche et une autre sur le front, au-dessus de l’espace entre les
deux yeux. Le courant de faible intensité envoyé par le CES aug-
mente les taux de neuromédiateurs en facilitant la transformation de
deux acides aminés, la glutamine et le tryptophane, respectivement
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COMPRENDRE LE EDGE EFFECT
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Un meilleur cerveau, une meilleure santé
« En mettant l’accent sur la chimie du cerveau, le Dr Braverman ouvre la
voie de la prévention du vieillissement cérébral. Adoptez cette médecine
révolutionnaire qui vise à recouvrer la santé du corps et de l’esprit. Vous
vous sentirez en pleine forme et cela se verra. »
Dr Nicholas Perricone, auteur de Vaincre les rides, perdre des kilos, rester jeune
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DR ERIC BRAVERMAN
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344 pages - Format 14 x 21 - 22.00 €
Neurobiologiste
L
e neurobiologiste Eric Braverman révèle l’impact phénoménal que la nutrition optimale de votre cerveau
peut avoir sur la qualité de vie.
Pour ce spécialiste du lien corps-esprit, la baisse des facultés physiques, intellectuelles, les troubles de
l’humeur et la plupart des ennuis de santé qui apparaissent avec l’âge s’expliquent par un déséquilibre dans
la chimie du cerveau. Notre personnalité, nos émotions mais aussi notre santé en dépendent.
Il faut tout mettre en œuvre pour rétablir l’équilibre des quatre principaux messagers chimiques du cerveau :
• la dopamine, messager du désir et de l’action
• l’acétylcholine, qui nous rend créatif
• le GABA, calmant naturel
• la sérotonine, hormone du bien-être
Un test va vous permettre de savoir quel neurotransmetteur domine votre fonctionnement cérébral
et quel est celui qui vous fait défaut.
Vous suivrez ensuite un programme adapté à votre profil faisant appel à des conseils diététiques,
des règles de vie, des suppléments nutritionnels (acides aminés, vitamines), des hormones bio-identiques et
même des médicaments.
Ce programme novateur a été validé par une expérience clinique portant sur des milliers de patients. Il
peut vous aider à atteindre l’équilibre physique et émotionnel. Il vous guidera vers une vie saine et épanouie.
Le Dr Eric Braverman est l’ancien chef de clinique du prestigieux Brain Bio Center de Princeton. Il anime les
centres médicaux PATH de New York et Philadelphie.