Extrait Un Cerveau A 100 Pour 100

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Rééquilibrez la chimie de votre cerveau

un CERVEAU
à 100%
■ MORAL
✔ ■ ÉNERGIE

■ CONCENTRATION
✔ ■ MÉMOIRE

DR ERIC BRAVERMAN
Neurobiologiste
UN CERVEAU À 100%

Dr Eric Braverman
Traduction de Catherine Sobecki
Conception graphique et réalisation : Catherine Julia (Montfrin)
Imprimé sur les presses de Beta à Barcelone (Espagne)
Dépôt légal : 4e trimestre 2007

ISBN 978-2-916878-10-2

© Dr Eric Braverman, 2004, New York


© Sharon et Joel Harris (illustrationOnline.com), 2004 (illustrations)

© Thierry Souccar Editions, 2007, Vergèze (France)


pour la traduction et l’édition française.
www.thierrysouccar.com
Tous droits réservés
À mes parents, Herman J. et Vivina Braverman, qui m’ont appris
à apprécier le rôle vital de la santé et du bien-être dans la vie.

Et à mes mentors, feu le Dr Clark Thorp Randt, le Dr Carlon


Fredericks, le Dr Carl Pfeiffer et à feu le Dr Robert Atkins.
Sans leur soutien, leur intelligence supérieure et leurs idées novatrices,
ma quête d’une médecine qui englobe à la fois le corps et l’esprit
aurait été impossible.

3
SOMMAIRE

INTRODUCTION 9

PREMIÈRE PARTIE
COMPRENDRE LE EDGE EFFECT

1- À la découverte du cerveau 23

2- Une baisse de régime ? 51

3- Quelle est votre véritable nature ? 71

DEUXIÈME PARTIE
RETROUVEZ VOTRE ÉQUILIBRE PHYSIQUE ET MENTAL

4- La nature de type dopamine : l’énergie 105

5- La nature de type acétylcholine : la créativité 133

6- La nature de type GABA : la stabilité 161

7- La nature de type sérotonine : la joie de vivre 187

5
TROISIÈME PARTIE
OPTIMISEZ VOTRE CERVEAU

8- L’ordonnance anti-âge du Dr Braverman 213

9- Guérir des symptômes et des maladies spécifiques 239

10- Améliorer sa mémoire 261

11- Transcender sa personnalité grâce au Edge Effect 311

12- Maîtriser le Edge Effect pour une santé durable 329

ANNEXE : INTRODUCTION AU BEAM™ 337


EX
TR
A
IT
CHAPITRE 2

UNE BAISSE DE REGIME ?

Ê
tre au mieux de sa forme et profiter pleinement de la vie,
est la conséquence directe d’un bon équilibre cérébral. Cet
état résulte d’une transmission parfaite des neuromédiateurs
essentiels (dopamine, acétylcholine, acide gamma-aminobutyrique
(GABA) et sérotonine) et d’indicateurs du fonctionnement cérébral
au beau fixe (tension électrique élevée, vitesse de propagation rapide,
rythme constant et ondes synchrones). C’est cet état que j’ai appelé le
Edge Effect : votre santé, physique et mentale, est alors optimale.
Cependant, la réalité est parfois tout autre. Il arrive que
l’on ne se sente pas bien, que l’on souffre de symptômes, physiques
ou liés au moral, avec l’impression que de n’être pas tout à fait soi-
même. Dans tous les cas, une seule solution s’impose : remonter à la
source, à la chimie du cerveau, car tout déséquilibre des neuromédia-
teurs implique un déséquilibre corporel. L’essentiel est d’en prendre
conscience.

POURQUOI A-T-ON UN CERVEAU « DÉSÉQUILIBRÉ » ?

Certains ont déjà connu, à des degrés divers, des déséquilibres élec-
triques et, par conséquent, des troubles physiques et mentaux. C’est
ce que j’appelle un déséquilibre « de naissance ». Toute carence en
neuromédiateur provoque, même chez un enfant de deux ou trois ans,
des symptômes ou un type de personnalité révélateurs d’une dimen-

51
UN CERVEAU À 100%

sion pathologique. Un manque de dopamine peut ainsi entraîner des


troubles déficitaires de l’attention, une carence en acétylcholine des
troubles de l’apprentissage, en GABA des tendances impulsives ou
agressives et en sérotonine des sautes d’humeur ou un état dépressif.
Même ceux qui ont la chance d’avoir bénéficié d’une bonne
santé savent qu’il est impossible que tout aille toujours pour le
mieux. Chez la plupart d’entre nous, un déséquilibre s’instaure vers
l’âge de 40 ans car notre corps sécrète, en vieillissant, moins d’hor-
mones qui régulent la production de ces neurotransmetteurs. Or il
suffit que l’un d’eux soit moins présent pour que l’on s’éloigne du
point d’équilibre, si fragile. Le stress de la vie quotidienne et nos
choix alimentaires sont également des facteurs aggravants possibles.
Nous apprenons à vivre avec ces troubles, mais il arrive un moment
où le cerveau n’est plus capable de compenser ces perturbations,
apparemment mineures.
Le corps a de remarquables capacités d’autoguérison... jusqu’à
un certain stade. Par exemple, une légère coupure au doigt cicatrise
en une semaine mais une blessure par balle dans la poitrine nécessite
une intervention chirurgicale. Un cerveau « déséquilibré » réagit de
la même manière. Une bonne nuit de sommeil suffit pour réparer un
dommage insignifiant, comme une journée où tout a été de travers.
Mais un problème plus sérieux (douleur chronique, dépression, etc.)
imposera un traitement médical après un bilan approfondi.
Entre ces deux extrêmes, il y a tous ces déséquilibres modérés
qui ne sont toutefois pas à prendre à la légère car, si l’on ne réagit pas,
ils finissent, tôt ou tard, par s’aggraver. C’est un peu comme si vous
conduisiez une voiture avec un pneu légèrement dégonflé. Au début,
vous ne remarquerez peut-être rien, mais ce pneu va s’user de manière
irrégulière. Ensuite ce sera au tour des trois autres. Puis des freins et
de la direction. Alors qu’il aurait suffi de regonfler un pneu, vous allez
devoir en racheter quatre ainsi que des plaquettes de freins, faire revoir
le parallélisme et peut-être aussi changer d’amortisseurs.

52
COMPRENDRE LE EDGE EFFECT

Ce raisonnement est valable pour l’être humain. Si vous consta-


tez une baisse de régime, il s’agit probablement d’un déficit en neu-
romédiateur qui finira, un jour ou l’autre, par provoquer des trou-
bles sérieux. Ce qui n’est, pour vous, qu’un problème passager ou
qu’un léger coup de blues est en fait une réaction chimique de votre
cerveau avec des conséquences à long terme plus graves. Pourtant, la
solution est simple : tout rentre dans l’ordre dès que l’équilibre en
neurotransmetteurs est rétabli.
Prenons l’exemple d’un avocat extrêmement célèbre indifférent
aux sentiments des autres et à tout ce qui ne concerne pas son métier.
Une personne présentant un excès de dopamine peut lui ressembler,
sans voir ce que ce comportement a d’étrange. Elle pensera bien sûr
que ses petits problèmes de santé peuvent attendre... jusqu’au jour
où elle souffrira d’hypertension. Il est probable qu’elle soit alors
suffisamment alarmée pour consulter un médecin mais, si elle a trop
laissé traîner les choses, elle ne sera même plus en état de prendre
la décision qui s’impose. Il aurait pourtant suffi qu’elle reconnaisse
dans sa « nouvelle » manière de penser la survenue d’un déséquilibre
pour pouvoir agir en connaissance de cause et prévenir ce nouveau
problème, plus grave.

PETIT BILAN DE SANTÉ

Présentez-vous l’un des troubles majeurs qui suivent ? Chacun d’eux


nécessite un suivi médical immédiat, mais est également le signe que
vous avez perdu votre point d’équilibre.
• Accident vasculaire cérébral • Altération des capacités
(AVC) cognitives
• Amnésie • Anémie
• Arthrose • Blessure à la tête
• Cancer du foie • Cholestérol trop élevé

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UN CERVEAU À 100%

• Commotion cérébrale • Convulsions


• Délire • Dépression
• Diabète • Douleurs chroniques
• Épilepsie non convulsive • Fatigue chronique ou
mononucléose infectieuse
• Glaucome • Hypertension artérielle
• Infections virales • Insuffisance rénale
• Maladie de Lyme • Maux de dos
• Obésité • Ostéoporose
• Perte de l’audition • Sclérose en plaques
• Troubles de la sexualité • Vertiges

Il ne faudrait pas oublier non plus ces troubles mineurs qui


nous gênent au quotidien et qu’il serait bon de prendre au sérieux.
Vous n’avez probablement pas jugé utile de faire quoi que ce soit ou,
pire encore, vous pensez que tout rentrera bientôt dans l’ordre.
En réalité, ces problèmes sont probablement d’origine biochi-
mique, en relation avec vos neurotransmetteurs. Cessez donc de met-
tre cela sur le dos des « imperfections de votre personnalité ». Les
troubles qui suivent sont, en fait, des signaux importants qui révè-
lent, là aussi, que vous vous éloignez de votre point d’équilibre.

• Addiction à l’alcool ou à une • Besoin fréquent d’interrompre


drogue les autres
• Confusion mentale • Confusion réactionnelle
• Constipation • Crises de panique
• Démarche en traînant les pieds • Difficulté à atteindre l’orgasme
• Difficulté à se concentrer • Étourdissements
• Expériences hors du corps • Humeur colérique
• Indifférence, comme si une • Impression de vivre en mode
personne extérieure à nous automatique ou comme dans un
observait et analysait tous nos rêve
faits et gestes

54
COMPRENDRE LE EDGE EFFECT

• Impression d’étrangeté • Impuissance


à propos de lieux
ou d’événements familiers
• Impulsivité excessive • Irritabilité dans la gestion
du quotidien
• Manque de coordination • Mouvements involontaires
anormaux
• Perfectionnisme • Phobies, peurs
• Problèmes de perception dans • Pulsions sexuelles faibles
l’espace
• Retard pour intégrer une • Sautes d’humeur
information
• Tendance à la distraction • Tendance aux accidents
• Timidité • Transpiration
• Troubles de l’odorat • Troubles digestifs
• Troubles du goût • Vision floue

DÉSÉQUILIBRER LA PRODUCTION
D’UN NEUROTRANSMETTEUR
Vous vivez peut-être depuis un certain temps avec l’un de ces trou-
bles, ou d’autres, et vous avez probablement cherché un remède
ponctuel. Lorsqu’un déséquilibre biochimique s’instaure (sans en
avoir conscience), la plupart d’entre nous s’efforcent d’y pallier.
Certains cherchent, pour le traiter, une solution médicale à un
symptôme spécifique. Cela marche dans un premier temps, jus-
qu’à l’apparition d’un nouveau symptôme. D’autres qui manquent
d’énergie abusent, dans une forme d’automédication, de café, de
cigarettes ou de sucreries afin de « rester en forme ». D’autres
encore essayent de stabiliser les modifications de leur personnalité
en devenant plus prudents, ce qui risque de les mettre à l’écart de
la société s’ils ont peur de la manière dont ils pourraient se com-
porter avec les autres.

55
UN CERVEAU À 100%

Et puis il y a ceux qui n’y font pas attention. Alors qu’ils per-
dent leur acuité intellectuelle, ils se livrent à des excès alimentaires
ou mangent une nourriture déséquilibrée, boivent trop d’alcool ou
trouvent un emploi qui demande un minimum de capacités intel-
lectuelles.
L’abus de drogues est l’exemple le plus dramatique d’automé-
dication. La cocaïne apporte à certains un regain d’énergie à court
terme car son effet est similaire à celui de la dopamine. Cependant,
le cerveau s’habitue peu à peu à de fortes doses de cocaïne et
diminue, par voie de conséquence, la production de dopamine.
Cela provoque, du coup, une augmentation des besoins de l’or-
ganisme en dopamine, ce qui ne peut être obtenu que par une
consommation accrue de cocaïne. Le résultat est un cercle vicieux
dans lequel la personne, devenue dépendante, a besoin de plus en
plus de cocaïne. À la fin, le cerveau est incapable de sécréter de la
dopamine. Les champignons hallucinogènes ont un effet similaire
sur l’acétylcholine, la marijuana et les psychotropes sur le GABA,
et l’ecstasy ou les autres drogues qui lui sont apparentées sur la
sérotonine.
Cela étant, l’addiction à une drogue n’est pas nécessaire pour
perturber complètement l’équilibre des neurotransmetteurs. Des
millions de personnes parviennent au même résultat avec des
moyens parfaitement légaux et acceptés par la société. Il suffit
de boire des litres de café et de manger des tonnes de sucre pour
« doper » son énergie — et donner à son corps l’illusion qu’il reçoit
la quantité requise de dopamine. De même, le tabac consommé de
manière régulière est un substitut de l’acétylcholine qui « aide » à
avoir les idées claires, les sucres rapides un succédané du GABA dont
l’effet tranquillisant « aide » à se sentir mieux et l’alcool un ersatz
de la sérotonine qui détend et « aide » à s’endormir. Cette automé-
dication par le tabac, les sucres rapides ou l’alcool semble efficace à
court terme mais, bien sûr, il ne s’agit que d’une illusion. L’effet réel

56
COMPRENDRE LE EDGE EFFECT

sur votre santé est, à terme, désastreux. Les conséquences sont aussi
graves qu’avec des drogues illégales, mais elles mettent juste un peu
plus de temps à se manifester.

RÉÉQUILIBRER LA PRODUCTION
D’UN NEUROTRANSMETTEUR

Il existe, hormis ces palliatifs qui causent plus de tort que de bien,
une solution efficace, capable d’inverser les symptômes d’un cerveau
chimiquement déséquilibré. En compensant un excès ou, plus sou-
vent, un manque de neurotransmetteur, on aboutit à un rééquilibrage
du fonctionnement électrique du cerveau. Prenons l’exemple d’une
personne dont le neurotransmetteur dominant est la dopamine. Si
elle est en proie à une surexcitation de ses facultés intellectuelles et
morales suite à un excès de dopamine, stimuler sa production de
sérotonine et de GABA ne suffit pas toujours pour rééquilibrer sa
chimie cérébrale. Le recours à un bêtabloquant est parfois nécessaire
pour empêcher les cellules de recevoir cet excès de dopamine. Cet
exemple montre que plutôt que de traiter un symptôme apparent,
il vaut mieux rééquilibrer la proportion des neurotransmetteurs les
uns par rapport aux autres. Ainsi, la personne retrouve son équilibre,
physique et mental.
On peut aussi améliorer de cette manière les capacités cogniti-
ves, notamment la mémoire et la capacité à concentrer son attention.
En utilisant par exemple les médicaments et autres suppléments
alimentaires qui agissent sur la production de neurotransmetteurs,
on peut diminuer l’âge réel du cerveau et résoudre en grande partie
les problèmes mémoire dus au vieillissement. Si vous suivez mes
conseils, vous parviendrez à résoudre vos troubles et à contrer le
vieillissement de votre cerveau. Grâce à un bon équilibre des diffé-
rents médiateurs, vous pourrez jouer sur le Edge Effect et recouvrer
une santé physique et mentale optimale.

57
UN CERVEAU À 100%

Vous constaterez en outre un rétablissement de votre véritable


personnalité. Vous apprendrez à transcender vos faiblesses comporte-
mentales, souvent à l’opposé de votre tempérament. Par exemple, un
individu organisé deviendra plus spontané, un cérébral plus empathi-
que, un introverti plus ouvert aux autres et un intuitif plus logique.
Vous serez surpris de découvrir à quel point cette méthode de
rééquilibrage est simple. Dès que vous percevrez l’apparition d’un
problème de santé, vous choisirez parmi plusieurs thérapies afin
de restaurer votre point d’équilibre. Je vous garantis que, même si
vous n’appliquez qu’une partie de mes conseils, vous aurez vite fait
de recouvrer la santé du corps et de l’esprit. Tout, en effet, part du
cerveau.

DÉTECTER UN CERVEAU DÉSÉQUILIBRÉ

Votre neurotransmetteur dominant contrôle votre tempérament,


que j’appelle votre nature. Celle-ci englobe tous les aspects phy-
siques, psychiques et émotionnels de votre santé. Si une patiente
vient me consulter pour un problème physique, comme des maux
de tête chroniques, je sais d’avance qu’il en existe d’autres dont elle
n’a pas forcément conscience. Elle a peut-être souffert de dépression
mineure et passagère, d’anxiété chronique ou encore d’une impres-
sion générale de malaise. Pour prendre un autre exemple, un patient
peut venir à cause de son asthme, mais si je creuse un peu plus, je
découvrirai qu’il a également des trous de mémoire. Ces troubles
sont liés parce qu’ils découlent d’une même nature.
Lorsque je parviens à rééquilibrer le neurotransmetteur domi-
nant d’un patient, sa santé s’améliore sur tous les tableaux. Neuf
fois sur dix, les aspects psychiques ou émotionnels induits par une
carence sont également corrigés. En vous aidant de ce livre, vous
pourrez évaluer votre état de santé générale et le restaurer en identi-
fiant votre nature dominante et les éventuelles carences associées.

58
COMPRENDRE LE EDGE EFFECT

Je vais vous raconter maintenant l’histoire de Sylvia, une


jeune femme de 28 ans qui est venue me consulter pour un asthme
si handicapant qu’elle devait fréquemment se rendre aux urgences.
L’inhalation d’un bronchodilatateur par nébulisation n’apportait
aucune amélioration réelle et les autres médicaments n’étaient
guère plus efficaces. Ses crises étaient de plus en plus fréquentes
et, comme elle était enseignante, ses absences répétées devenaient
problématiques.
Sylvia souffrait sans aucun doute d’une pathologie respiratoire.
Mais il ne faisait aucun doute non plus que son trouble avait une
autre explication, que l’on trouverait dès que l’on aurait identifié sa
nature dominante. J’avais l’impression qu’un déséquilibre chimique
était à l’origine des spasmes de son corps. Comme ses poumons
étaient la partie la plus faible, ils se comprimaient, ce qui donnait
des symptômes évoquant une crise d’asthme. Les médicaments spé-
cifiques de l’asthme ne pouvaient pas marcher, car l’origine réelle
du problème n’était pas pulmonaire. Après avoir déterminé que sa
nature était de type GABA et que la cause de sa maladie était une
carence importante en ce médiateur, j’ai pu rééquilibrer sa nature
biochimique par un traitement adéquat. En deux semaines, Sylvia
était guérie. Aujourd’hui, elle va bien et n’a plus été malade, ne
serait-ce qu’un seul jour, depuis un an.

LES BONS CHOIX POUR UN CERVEAU ÉQUILIBRÉ

Dans un environnement adéquat et sous la surveillance d’un bon


professionnel, vous pouvez, comme Sylvia, corriger un déséquilibre
chimique. Grâce à la méthode que j’ai mise au point, vous établirez
un programme individuel de rééquilibrage à partir d’un ou de plu-
sieurs axes thérapeutiques : médicaments, hormones, alimentation,
compléments alimentaires, mode de vie, environnement et électro-
thérapie.

59
UN CERVEAU À 100%

Voici une brève introduction à chaque type de traitement.


Toute amélioration de votre nature soulagera vos symptômes, aug-
mentera votre énergie et stimulera vos défenses immunitaires. En
retrouvant votre équilibre, vous parviendrez à une santé optimale,
du corps et de l’esprit.

LES MÉDICAMENTS
L’efficacité de la médecine occidentale tient pour une grande part aux
médicaments, qui ont incontestablement leur place pour traiter un
déséquilibre chimique. Les produits pharmaceutiques peuvent influer
sur les réactions chimiques, à n’importe quel stade, afin d’obtenir un
effet spécifique. Par exemple, certains principes actifs augmentent la
production de neurotransmetteurs et d’autres la diminuent. Certains
empêchent ou, au contraire, favorisent la mise en réserve de ces média-
teurs. D’autres encore préviennent ou accélèrent leur transmission. Les
médicaments agissent également en imitant les propriétés et le méta-
bolisme de nombreux neuromédiateurs, ou en transformant leur méta-
bolisme afin que l’organisme utilise toutes les réserves d’un médiateur
précis. Par exemple, le carbidopa-lévodopa (Sinemet®), classique-
ment prescrit en cas de maladie de Parkinson, prévient une carence en
dopamine en stimulant sa production. La fluoxétine (Prozac®) est un
antidépresseur qui améliore la transmission de sérotonine et, de ce fait,
sa présence dans l’organisme, tandis que le diazépam (Valium®) est
un anxiolytique qui imite les effets d’un supplément de GABA.
Quel que soit le but recherché, ce sont les médicaments qui ont l’ac-
tion la plus rapide et puissante sur un déséquilibre chimique. Nombre de
mes patients en ont besoin pour repartir sur la bonne voie et recouvrer la
santé. Toutefois, je préconise toujours la posologie la plus légère possible, ce
pour une durée limitée dans le temps. Dès qu’un médicament a amorcé le
retour vers l’équilibre chimique, d’autres méthodes, plus douces, prennent
sa place. Il peut s’agir d’une complémentation vitaminique ou encore d’une
modification de l’alimentation, du mode de vie ou de l’environnement.

60
COMPRENDRE LE EDGE EFFECT

En effet, il existe toujours un risque d’effets indésirables (accou-


tumance, hypertension, etc.). C’est pourquoi il faut une prescription
de durée limitée, peu voire pas renouvelée et une surveillance médi-
cale pour dépister l’apparition éventuelle d’un effet secondaire. Une
ordonnance médicale est impérative. Ne prenez jamais un médica-
ment sans avis médical, même s’il vous est proposé par un ami bien
intentionné ou une personne chère à votre cœur. En outre, prenez
l’habitude de vous débarrasser des médicaments qui vous restent et
ne pratiquez jamais l’automédication, même si vous pensez agir en
toute connaissance de cause. Je vous montrerai que certains médi-
caments peuvent être utilisés pour un but autre que celui habituel,
mais cela ne signifie pas qu’il faille vous abstenir d’être suivi par un
médecin.

LES HORMONES
90 % des hormones sont produites ou régulées dans le cerveau. Ces « mes-
sagers du cerveau » sont envoyés dans le reste du corps pour contrôler les
fonctions spécifiques des cellules et des organes. Une hormonothérapie
substitutive modifie efficacement les réactions chimiques du cerveau,
mais un peu plus lentement qu’un traitement médicamenteux.
En vieillissant, nos glandes et nos organes sécrètent moins
d’hormones. Leur production chute, ce qui affecte les parties du
corps sous leur influence. Le cerveau, qui doit travailler plus afin de
compenser ce ralentissement hormonal, s’épuise peu à peu ce qui se
traduit par l’apparition de symptômes. En l’absence de traitement
ou de solution adaptée, les hormones seront de moins en moins pro-
duites et finiront par provoquer des troubles plus sérieux.
L’action des hormones sur le fonctionnement du cerveau est
incontestable. Des travaux de recherche et des essais cliniques sur
des milliers de patients ont démontré l’effet positif des hormones sur
les troubles liés à une déficience en neurotransmetteur (diminution
de la concentration, trous de mémoire, tabagisme, insomnie, etc.).

61
UN CERVEAU À 100%

Je prescris une hormonothérapie substitutive à mes patients


lorsque leur problème implique une insuffisance hormonale. Il peut
s’agir de ménopause, d’andropause (l’équivalent, pour l’homme, des
modifications hormonales de la ménopause), de troubles sexuels,
d’ostéoporose, de troubles de l’humeur, de fatigue chronique, d’obé-
sité ou d’altérations des capacités cognitives. J’utilise toutefois des
hormones naturelles, bio-identiques, qui proviennent de sources
naturelles comme les plantes et agissent en reproduisant très exacte-
ment l’action des hormones sécrétées par l’organisme.
Les hormones de synthèse (non présentes dans la nature) et les molécu-
les hormonales provenant d’autres espèces animales (comme le Prémarin®,
des œstrogènes issus de l’urine de jument) diffèrent par leur configuration
moléculaire des hormones endogènes (synthétisées par l’organisme) et par
leur activité au niveau du récepteur. Par conséquent, leur effet n’est pas
identique aux hormones qu’elles sont censées remplacer et, en outre, elles
provoquent des effets indésirables inexistants avec l’hormone endogène.
Pourtant, les sociétés pharmaceutiques préfèrent les hormones de synthèse,
car elles peuvent être brevetées, ce qui est impossible pour les naturelles.
Pendant des années, j’ai reproché au corps médical son utilisation
à une vaste échelle de produits aux effets pathogènes. Tout comme
pour les pionniers de la vitaminothérapie, j’ai fini par avoir gain de
cause. Ainsi, une étude randomisée menée en double aveugle, contrô-
lée contre placebo, a récemment évalué la santé des femmes ayant reçu
des œstrogènes de synthèse. Elle a révélé chez ces femmes une aug-
mentation de 100 % du risque de caillots sanguins (une cause majeure
d’accident vasculaire cérébral), de 40 % du risque de crise cardiaque
et de 26 % du risque de cancer du sein. Les femmes sous œstrogènes
naturels n’avaient souffert d’aucun de ces effets néfastes.
Les hormones peuvent, tout comme les médicaments, être uti-
lisées à mauvais escient. Étant donné qu’elles influent directement
sur les réactions chimiques au sein de l’organisme, elles doivent être
utilisées avec prudence, sous surveillance médicale.

62
COMPRENDRE LE EDGE EFFECT

LE RÉGIME ALIMENTAIRE

Vous pensez probablement que tout ce que vous mangez va direc-


tement dans votre estomac (ou sur vos hanches), mais il ne faudrait
pas oublier l’action des aliments sur le cerveau. Il suffit de penser,
par exemple, à l’état de somnolence éprouvé après un repas copieux
ou au besoin de sucres rapides lorsqu’on est stressé. Vous avez donc
tout intérêt à comprendre les effets des différents types d’aliments
sur votre nature.
Le café est un exemple parfait. Vous avez une longue route
devant vous ? Rien de tel alors qu’une tasse de café pour vous tenir
éveillé. Cependant, si vous en buvez à longueur de journée, vous
deviendrez nerveux, irritable et incapable de vous endormir. Cela
contrecarrera la production de dopamine et entraînera une surpro-
duction de GABA et de sérotonine qui tenteront de contrer l’effet
excitant du café.

Les acides aminés, ces précurseurs des neurotransmetteurs


Les protéines et ses constituants de base, les acides aminés, repré-
sentent pour la chimie du cerveau le plus important des trois
groupes de nutriments essentiels (lipides, glucides, protéines). Les
acides aminés sont des précurseurs de neurotransmetteurs et leur
apport, dans l’alimentation, a un effet direct sur la production de ces
médiateurs chimiques. Le tableau qui suit montre les acides aminés
indispensables pour augmenter la production de neuromédiateurs
spécifiques.

NEUROTRANSMETTEUR ACIDES AMINÉS PRÉCURSEURS


Dopamine Tyrosine
Acétylcholine Sérine (via la phosphatidylsérine),
acétyl-L-carnitine
GABA Glutamine
Sérotonine Tryptophane

63
UN CERVEAU À 100%

Toutefois, la composition chimique des aliments est comple-


xe. Un aliment indispensable à une nature spécifique contient des
nutriments ayant un effet sur les trois autres. Par exemple, la dinde
est riche en tryptophane, le précurseur de la sérotonine, mais elle
renferme également un autre acide aminé qui est nécessaire pour
produire de la dopamine. L’œuf, très utile pour stimuler la syn-
thèse d’acétylcholine, possède aussi un composant, la glutamine,
essentiel pour le GABA. C’est pourquoi un programme de remise
en forme basé sur l’alimentation met plus de temps pour agir et
doit parfois être associé à d’autres (médicamenteux, hormonaux,
etc.).
Apprendre à mieux choisir vos aliments en fonction de votre
nature vous aidera à améliorer votre santé. Cependant, vous ne cons-
taterez aucun changement au bout de quelques minutes, comme
avec certains médicaments, ni de quelques jours, comme avec des
hormones. Plusieurs semaines seront nécessaires pour modifier
votre état général. Cependant, cette action est moins brutale sur
l’organisme. Elle stimule les mécanismes naturels, ce qui corrige la
production de neurotransmetteurs. Le résultat est un équilibre plus
stable sur le long terme.
Cela signifie-t-il qu’il faut vous astreindre désormais à un
régime draconien ? Faut-il abandonner, en fonction de votre nature,
le chocolat, les glucides « vides », les sucreries ou l’alcool ? Bien
sûr que non, mais vous devrez parfois vous montrer plus raison-
nable. Plus important encore, il faudra, une fois identifié le ou les
neurotransmetteurs déficients, consommer en priorité les aliments
qui vous sont bénéfiques. De cette manière, vous éviterez bien des
problèmes ultérieurs et, surtout, vous regagnerez votre équilibre
perdu. Vous associerez, par exemple, les recommandations visant à
améliorer la production de dopamine et celle d’acétylcholine pour
une acuité intellectuelle optimale ou encore celles de GABA et de
sérotonine pour retrouver la sérénité.

64
COMPRENDRE LE EDGE EFFECT

LES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES

Vitamines et autres nutriments indispensables sont présents dans


de nombreuses sources alimentaires. Malheureusement, notre mode
de vie interfère trop souvent avec la possibilité de recevoir tous les
nutriments dont nous avons un si grand besoin. À force de trop en
faire, nous sommes parfois incapables de trouver le temps pour pré-
parer un repas équilibré.
Si vous ne mangez pas correctement, vous nuisez à votre nature
et vous affamez votre cerveau. Quelques jours peuvent suffire pour
en voir les effets : irritabilité, difficulté à se concentrer, sommeil
déréglé. Heureusement, la solution est à portée de main. Les com-
pléments alimentaires améliorent l’efficacité d’une alimentation,
même équilibrée, et servent en outre de substituts temporaires à un
régime inadapté.
Les compléments alimentaires agissent, comme les médica-
ments, les hormones et les aliments, à l’échelle biochimique. Ils
mettent en route des réactions, apportent de l’énergie, contribuent
à l’assimilation de certaines substances ou aident à reconstituer un
élément présent en quantité insuffisante. Ce n’est donc pas étonnant
qu’ils puissent modifier votre nature. Le chrome, la rhodiola (une
plante des régions froides) et la thiamine (vitamine B1) servent ainsi
à synthétiser de la dopamine ; le manganèse, l’acide lipoïque (acide
soufré présent dans toutes les cellules du corps) et l’huperzine A (un
extrait de plante) de l’acétylcholine ; l’inositol (molécule organique
appelée parfois vitamine B7), les vitamines du groupe B et les acides
aminés à chaînes ramifiées du GABA ; la vitamine B6, l’hypéricine
(principe actif du millepertuis) et les huiles de poissons gras de la
sérotonine.
Les programmes diététiques et les conseils de supplémentation
donnés dans ce livre sont conçus pour agir en synergie. Une ali-
mentation adaptée améliore en effet l’absorption des compléments
alimentaires.

65
UN CERVEAU À 100%

LE MODE DE VIE

L’expression « mode de vie » recouvre toute une gamme de com-


portements divers. On l’utilise souvent pour dire qu’il faut vivre de
manière moins frénétique ou pratiquer plus de sport. Ces change-
ments, simples et efficaces, aident à retrouver une nature équilibrée.
Notre cerveau se refait ainsi une santé, de jour comme de nuit.
Le stress est bien sûr le problème crucial du mode de vie. Il est
inévitable au travail, à un degré plus ou moins important, quelle
que soit l’activité (objectifs irréalistes, tâches monotones, conflits
avec un collègue ou un supérieur, etc.). Toutefois, il ne faudrait pas
oublier le rôle positif d’un stress modéré. Il incite l’organisme à
produire plus de dopamine, ce qui apporte l’énergie nécessaire pour
agir, ne pas remettre au lendemain, élaborer des projets, mettre les
bouchées doubles... et atteindre son but.
Vous n’avez pas besoin de changer toutes vos habitudes pour
limiter le stress. Il suffit, par exemple, de vous accorder une heure de
sieste pour que votre cerveau « recharge ses batteries » en produisant
naturellement des neurotransmetteurs. De même, les bienfaits de l’exer-
cice physique pratiqué régulièrement ne sont plus à démontrer. Vous
choisirez cependant cette activité en fonction du médiateur déficient :
exercices de résistance (musculation) pour la dopamine et sports d’endu-
rance (course à pied, natation, etc.) pour les trois autres.
Comme pour l’alimentation, il faudra attendre avant de voir
vos efforts récompensés mais, là aussi, les résultats seront au rendez-
vous. Par ailleurs, jouer aux échecs stimule la production de dopa-
mine, écrire une lettre celle d’acétylcholine, marcher dans la nature
celle de GABA et faire de la sculpture celle de sérotonine. Attention
toutefois à ne pas tomber dans l’excès. Si vous êtes sans cesse à la
recherche du grand frisson, en pratiquant par exemple le deltaplane,
le surf ou le parachutisme, vous empêcherez votre corps de produire
de l’acétylcholine (de la même manière qu’avec du LSD). Une fois
encore, tout est une question de juste milieu.

66
COMPRENDRE LE EDGE EFFECT

La méditation, le chant et la prière (des aspects importants de la


spiritualité) ont des vertus apaisantes qui permettent au cerveau de
fonctionner plus calmement et de se resynchroniser. Il n’est cependant
pas nécessaire de croire en un être suprême, en une vie dans l’au-delà
ou en la réincarnation pour ressentir les bienfaits d’une pratique
spirituelle. Des relations enrichissantes ont un effet similaire sur le
cerveau. À l’opposé, un climat tendu et hostile est source de stress et
épuise vos réserves en neurotransmetteurs. Rien de tel qu’un cercle
d’amis fidèles et d’êtres aimés pour vivre mieux et longtemps.

L’ENVIRONNEMENT
Ce terme a lui aussi une grande palette de significations. Quand je
parle d’environnement, certains croient que je fais référence au satur-
nisme, aux PCB (polychlorobiphényls, des dérivés chimiques chlo-
rés), aux métaux toxiques dans l’eau, aux pluies acides, au réchauf-
fement de la planète, aux déchets nucléaires, au trou dans la couche
d’ozone et aux pesticides. D’autres pensent plutôt aux ondes d’un
téléphone portable ou d’un four à micro-ondes. Malheureusement,
tous ces dangers sont bien réels. Leurs effets ne se font pas sentir
immédiatement, mais finissent par nuire au corps et à l’esprit.
Il y a trente ans, quand je me suis intéressé aux conséquences du
plomb sur les ouvriers qui travaillent dans des usines fabriquant des
batteries, la plupart de mes confrères refusaient de partager mes inquié-
tudes. Depuis, plusieurs études ont confirmé mes craintes : la produc-
tion de GABA est perturbée par le plomb ; celle de dopamine par le
cadmium (fumée de cigarette), celle d’acétylcholine par l’aluminium
(eau, casseroles et autres ustensiles de cuisine) et l’exposition à la lumière
des ampoules fluorescentes ; et celle de sérotonine par les pesticides.
En revanche, nous manquons de données sur les effets délétères des
agressions que nous imposent les médias (films violents, pornographie,
musique forte et langage vulgaire). Ma conviction intime est que cela
entrave la synthèse de GABA, d’acétylcholine et de sérotonine.

67
UN CERVEAU À 100%

Vous n’en aurez pas forcément conscience de suite, mais dès que
vous aurez supprimé de votre « environnement » un agent néfaste,
surtout s’il influe directement sur votre nature, vous constaterez une
amélioration significative de votre santé, physique et mentale. Un
petit effort suffit souvent pour permettre au Edge Effect d’agir.

L’ÉLECTROTHÉRAPIE
L’électrothérapie repose sur des appareils qui utilisent la stimulation
électrique ou électromagnétique afin d’intervenir de manière plus
directe sur les dommages dus à l’environnement et autres facteurs
chimiques. J’ai eu de bons résultats chez les patients à qui je l’avais
prescrit. L’appareil s’achète, se loue et il est parfois remboursé par la
sécurité sociale, avec une prescription médicale (c’est le cas du Cefar
TENS 804 S III). On peut également pratiquer l’électrothérapie
dans un cabinet, chez un neurologue ou un kinésithérapeute, ou
dans certains services hospitaliers. Avant toute chose, n’oubliez pas
de demander l’avis de votre médecin.
Le TENS (Transcutaneous Electrical Nerve Stimulation) est un
appareil de « neurostimulation électrique transcutanée » de la taille
d’un téléphone portable. Des électrodes sont placées en des zones
corporelles spécifiques. L’envoi d’un courant électrique de faible
intensité libère des endorphines, les molécules anti-douleur naturel-
les de l’organisme. Au niveau des muscles, la stimulation électrique
déclenche de faibles contractions, efficaces pour tonifier des muscles
atrophiés.
Le CES (Cranial Electrical Stimulator) est un appareil d’électros-
timulation crânienne utilisé pour soulager la douleur et permettre
une guérison localisée. Une électrode est placée au niveau du poi-
gnet gauche et une autre sur le front, au-dessus de l’espace entre les
deux yeux. Le courant de faible intensité envoyé par le CES aug-
mente les taux de neuromédiateurs en facilitant la transformation de
deux acides aminés, la glutamine et le tryptophane, respectivement

68
COMPRENDRE LE EDGE EFFECT

en GABA et en sérotonine. Ce dispositif a reçu l’accord de l’autorité


de santé américaine, la Food and Drug Administration (FDA), pour
le traitement de l’anxiété, de la dépression et de l’insomnie, trois
problèmes directement liés à une insuffisance en GABA et en séro-
tonine. Des études tendraient également à prouver son efficacité en
tant qu’antidote aux champs électromagnétiques du four à micro-
ondes, de la télévision, du téléphone mobile et de l’ordinateur.
Le TCMS (Transcranial Magnetic Stimulation) ou appareil de
stimulation magnétique transcrânienne est une variante du TENS
conçue pour les douleurs chroniques et les dépressions (qui résultent
toutes deux d’un manque de sérotonine). Il me semble parfaitement
logique que l’antidote d’un problème électrique soit un rééquili-
breur du cerveau de ce type. Ici, le courant utilisé pour modifier
les ondes cérébrales est d’origine électromagnétique. Une bobine
isolée génère un champ magnétique qui produit à son tour un cou-
rant électrique au niveau de tel ou tel lobe, selon l’endroit où l’on
place l’appareil. Selon plusieurs études, le TCMS pourrait induire
des réponses motrices telles que la contraction du pouce, amélio-
rer la mémoire, le temps de réaction et les troubles de l’humeur et
aussi, très probablement, stimuler la production de sérotonine et de
GABA. Une telle perspective est très encourageante pour le traite-
ment de la dépression, de l’anxiété et de la maladie d’Alzheimer.

Dans les chapitres suivants, vous découvrirez quelle est votre


nature véritable et apprendrez à mieux vivre en tenant compte du
neurotransmetteur prédominant chez vous. Vous pourrez ainsi pré-
venir des troubles propres à votre nature et traiter les problèmes
qui en découleront. Vous serez ensuite capable de composer avec les
médicaments, les hormones, l’alimentation et les compléments afin
d’optimiser votre nature et de vous rapprocher du Edge Effect en sti-
mulant la production du ou des médiateurs dont vous manquez.

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Un meilleur cerveau, une meilleure santé
« En mettant l’accent sur la chimie du cerveau, le Dr Braverman ouvre la
voie de la prévention du vieillissement cérébral. Adoptez cette médecine
révolutionnaire qui vise à recouvrer la santé du corps et de l’esprit. Vous
vous sentirez en pleine forme et cela se verra.  »
Dr Nicholas Perricone, auteur de Vaincre les rides, perdre des kilos, rester jeune 

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e neurobiologiste Eric Braverman révèle l’impact phénoménal que la nutrition optimale de votre cerveau
peut avoir sur la qualité de vie.
Pour ce spécialiste du lien corps-esprit, la baisse des facultés physiques, intellectuelles, les troubles de
l’humeur et la plupart des ennuis de santé qui apparaissent avec l’âge s’expliquent par un déséquilibre dans
la chimie du cerveau. Notre personnalité, nos émotions mais aussi notre santé en dépendent.
Il faut tout mettre en œuvre pour rétablir l’équilibre des quatre principaux messagers chimiques du cerveau :
• la dopamine, messager du désir et de l’action
• l’acétylcholine, qui nous rend créatif
• le GABA, calmant naturel
• la sérotonine, hormone du bien-être
Un test va vous permettre de savoir quel neurotransmetteur domine votre fonctionnement cérébral
et quel est celui qui vous fait défaut.
Vous suivrez ensuite un programme adapté à votre profil faisant appel à des conseils diététiques,
des règles de vie, des suppléments nutritionnels (acides aminés, vitamines), des hormones bio-identiques et
même des médicaments.
Ce programme novateur a été validé par une expérience clinique portant sur des milliers de patients. Il
peut vous aider à atteindre l’équilibre physique et émotionnel. Il vous guidera vers une vie saine et épanouie.

Le Dr Eric Braverman est l’ancien chef de clinique du prestigieux Brain Bio Center de Princeton. Il anime les
centres médicaux PATH de New York et Philadelphie.

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