ACT Safety Security Guidelines French PDF
ACT Safety Security Guidelines French PDF
ACT Safety Security Guidelines French PDF
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
1. Introduction ............................................................................................................................ 6
1.1
L’objectif
de
ces
directives
et
leur
relation
avec
les
politiques
et
les
plans
de
sécurité
d’ACT.6
1.2
L’engagement
de
l’Alliance
ACT,
le
devoir
de
diligence
et
les
responsabilités
individuelles
..
7
1.3
L’approche
sécuritaire
de
l’Alliance
ACT
.................................................................................
7
2.
Les
aspects
essentiels
d’une
gestion
proactive
de
la
sécurité
................................................
8
2.1
La
gestion
de
la
sécurité
dans
les
programmes
nationaux
.....................................................
8
2.2
Les
points
focaux
de
sécurité
de
l’Alliance
ACT
et
de
ses
membres
.......................................
8
2.3
Les
catégories
des
risques
de
sécurité
....................................................................................
9
2.3.1
Catégorie
1
(bleu)
–
Risque
minimum
....................................................................................
9
2.3.2
Catégorie
2
(vert)
–
Risque
faible
...........................................................................................
9
2.3.3
Catégorie
3
(jaune)
–
Risque
moyen
.......................................................................................
9
2.3.4
Catégorie
4
(orange)
–
Risque
élevé
.......................................................................................
9
2.3.5
Catégorie
5
(rouge)
–
Risque
extrême
....................................................................................
9
2.3.6
ÉCHANTILLON:
Les
catégories
de
risques
de
sécurité
par
rapport
aux
indicateurs
situationnels
et
aux
décisions
programmatiques
.................................................................................
11
2.3.7
ÉCHANTILLON:
Tableau
de
mesures
de
sécurité
(manager)
.................................................
12
2.4
Évaluation
des
risques
..........................................................................................................
12
2.5
Plan
de
sécurité
....................................................................................................................
12
2.6
Formation
.............................................................................................................................
13
2.7
Briefings
et
débriefings
.........................................................................................................
14
2.7.1
Briefings
................................................................................................................................
14
2.7.2
Débriefings
............................................................................................................................
14
2.8
Les
questions
des
ressources
humaines
relatives
à
la
sécurité
............................................
15
2.8.1
Embauche
.............................................................................................................................
15
2.8.2
Harcèlement
et
violence
sur
le
lieu
de
travail
......................................................................
15
2.8.3
Résiliation
des
contrats
du
personnel
...................................................................................
15
2.8.4
Changement
du
personnel
...................................................................................................
16
2.8.5
Registres
du
personnel
.........................................................................................................
16
2.8.6
Stress
....................................................................................................................................
16
2.8.7
Repos
et
récupération
(R&R)
................................................................................................
16
2.9
Relations
avec
les
autres
organisations
................................................................................
17
2.10
Relations
avec
les
forces
armées
et
la
police
........................................................................
17
2.11
Déclarations
publiques
et
médias
.........................................................................................
18
2.12
Matériel
................................................................................................................................
18
2.13
Débriefings
réguliers
.............................................................................................................
19
2
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
3
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Annexe A – Principes d’ACT sur la sécurité et la sûreté du personnel ................................................. 53
Annexe L – Évaluation des risques pour les déplacements individuels ................................................ 79
Annexe M – Liste de contrôle du rapport sur la sécurité ..................................................................... 81
4
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Annexe O -‐ Contenu de la trousse de premiers soins .......................................................................... 87
Annexe R -‐ Programme de formation sur les bases de la sécurité ....................................................... 95
Annexe S – Programme de formation sur la sécurité personnelle ....................................................... 96
Annexe T – Programme d’une formation sur la gestion de la sécurité ................................................ 99
Annexe U – Programme d’un cours ou d’un exercice sur la gestion de crise ..................................... 101
Annexe V – Formulaire d’autorisation de déplacement sur le terrain ............................................... 103
Annexe
Z
–
Termes
de
référence
pour
les
Points
focaux
de
sécurité
et
coordonnées
du
Groupe
de
travail
sur
la
sécurité
et
de
la
direction
de
l’Alliance
ACT
..................................................................
113
5
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
1. Introduction
Usagers
et
usage
:
Tous
les
lecteurs
sont
invités
à
se
familiariser
avec
ce
chapitre,
afin
de
comprendre
les
bases
de
ces
directives
;
la
relation
entre
les
responsabilités
individuelles
et
celles
de
l’organisation
;
et
la
vision
générale
de
l’Alliance
ACT
en
manière
de
sécurité.
1.1 L’objectif
de
ces
directives
et
leur
relation
avec
les
politiques
et
les
plans
de
sécurité
d’ACT.
L’Alliance
ACT
s’engage
à
veiller
sur
la
sûreté
et
la
sécurité
de
son
personnel.
Tous
les
niveaux
de
nos
organisations
visent
à
intégrer
la
sécurité
de
manière
simple
et
adaptée.
Une
bonne
gestion
de
la
sécurité
permet
une
bonne
gestion
de
programme
–
cela
nous
permet
de
travailler
de
manière
sûre
et
sécurisée.
Gérer
les
risques
de
manière
proactive
et
être
préparés
aux
crises
nous
permet
de
travailler
dans
des
conditions
de
sûreté
et
de
sécurité.
Cela
bénéficie
à
notre
personnel,
à
nos
bénéficiaires
et
aux
autres
parties
prenantes.
Pour
permettre
aux
membres
de
l’Alliance
ACT
de
gérer
la
sécurité
de
manière
proactive,
le
Groupe
de
travail
sur
la
sécurité
(SWG)
a
développé
les
«
Directives
de
sûreté
et
de
sécurité
:
un
manuel
pour
le
personnel
d’ACT
»,
ainsi
que
les
«
Principes
de
sûreté
et
de
sécurité
du
personnel
d’ACT
»
complémentaires.
Elles
ont
été
établies
pour
les
managers
et
pour
le
personnel.
Ces
directives
donnent
un
aperçu
des
politiques
et
des
procédures
qui
s’appliquent
aux
questions
de
sûreté
et
de
sécurité
dans
la
majorité
de
nos
opérations.
Elles
peuvent
aussi
être
utilisées
comme
outil
de
référence
et
comme
source
d’informations,
autant
par
les
agences
qui
ne
possèdent
pas
encore
de
procédures
de
sécurité,
que
par
celles
qui
en
possèdent
déjà.
Étant
donné
qu’il
s’agit
de
directives
générales,
elles
ne
prévalent
pas
sur
les
politiques
et
procédures
spécifiques
d’une
agence.
Ce
document
sera
révisé
chaque
trois
par
an
par
le
Groupe
de
travail
sur
la
sécurité
d’ACT,
et
adapté
si
nécessaire.
Ces
directives,
ainsi
que
les
«
Principes
de
sûreté
et
de
sécurité
du
personnel
pour
l’Alliance
ACT
»
et
les
plans
de
sécurité
nationaux
de
votre
organisation,
peuvent
former
la
base
de
votre
politique
et
de
vos
directives
sur
la
sûreté
et
la
sécurité.
Ces
directives
et
principes
(ainsi
que
d’autres
ressources)
sont
disponibles
sur
le
site
web
de
l’Alliance
ACT
:
http://www.actalliance.org/resources/policies-‐
et
http://www.actalliance.org/resources/policies-‐and-‐guidelines/securityguidelines/security.
Pour
élaborer
un
plan
de
sécurité
spécifique,
voir
le
modèle
en
Annexe
N.
Les
«
Principes
de
sûreté
et
de
sécurité
du
personnel
d’ACT
»
engagent
les
membres
à
respecter
les
5
principes-‐clés
suivants
:
Principe
1:
Fournir
l’autorité,
la
guidance
et
les
capacités
qui
permettront
de
répondre
adéquatement
aux
questions
relatives
à
la
sûreté
et
la
sécurité
du
personnel.
Principe
2:
Adopter
une
approche
systématique
concernant
l’identification
des
risques
de
sûreté
et
de
sécurité,
ainsi
que
l’identification
de
mesures
adaptées
de
prévention
et
de
contrôle.
Principe
3:
Renforcer
les
capacités
des
employés
pour
qu’ils
soient
en
mesure
d’être
responsables
de
leur
propre
sécurité.
Principe
4:
Lire
et
comprendre
les
Directives
de
sûreté
et
de
sécurité
d’ACT,
et
échanger
sur
le
sujet.
Principe
5:
Fournir
un
soutien
psychosocial
au
personnel
d’ACT
ayant
été
exposé
à
un
stress
aigu
ou
prolongé
durant
leur
travail.
6
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
1.2 L’engagement
de
l’Alliance
ACT,
le
devoir
de
diligence
et
les
responsabilités
individuelles
L’Alliance
ACT
considère
la
sûreté
et
la
sécurité
de
son
personnel
comme
une
de
ses
principales
préoccupations
dans
la
mise
en
œuvre
du
travail
de
développement,
de
travail
humanitaire
et
du
plaidoyer.
La
nette
augmentation
du
nombre
d’attaques
d’agents
de
développement
au
cours
de
la
dernière
décennie,
en
particulier
au
sein
des
agents
humanitaires,
exige
que
les
membres
d’ACT
se
dotent
de
mesures
qui
assurent
la
sûreté
et
la
sécurité
du
personnel
(employés
ou
bénévoles)
et
des
ressources
de
leurs
programmes.
La
gestion
de
la
sûreté
et
de
la
sécurité
est
une
responsabilité
collective.
Elle
implique
la
participation
de
toutes
les
personnes
travaillant
pour
une
organisation
membre
d’ACT.
Les
membres
du
conseil,
de
la
direction
et
les
directeurs
doivent
faire
en
sorte
que
les
organisations
membres
appliquent
le
devoir
de
diligence
à
leur
personnel.
Cet
engagement
doit
être
visible
à
travers
toute
la
ligne
de
gestion.
Les
directeurs
régionaux
et
nationaux,
ainsi
que
leurs
gestionnaires
de
terrain
feront
figure
d’exemple,
en
démontrant
l’approche
systématique
d’évaluation
et
de
gestion
de
la
sûreté
et
de
la
sécurité.
Les
membres
de
l’Alliance
ACT
doivent
s’aider
mutuellement
dans
ce
domaine,
par
exemple
en
partageant
leurs
rapports
de
voyages.
Les
membres
ont
la
responsabilité
de
s’assurer
que
leur
personnel
est
suffisamment
préparé
et
équipé
pour
gérer
les
risques
auxquels
ils
pourront
faire
face
lorsqu’ils
fourniront
une
assistance
à
ceux
qui
ont
besoin
d’aide.
Les
directeurs
et
les
hauts
responsables
sont
responsables
de
la
sécurité
de
leur
personnel
et
doivent
faire
en
sorte
qu’ils
aient
accès
aux
formations
et
aux
ressources
nécessaires.
Les
employés
sont,
eux,
responsables
de
leur
bien-‐être
personnel
et
doivent
prendre
leur
responsabilité
individuelle
au
sérieux.
Les
mesures
de
sécurité
des
membres
d’ACT
dépendent
de
l’agissement
responsable
de
chaque
employé,
visiteur
ou
consultant,
qui
utiliseront
leur
bon
sens,
du
discernement
et
les
conseils
de
collègues
expérimentés
si
nécessaires.
Chaque
membre
du
personnel
doit
être
conscient
des
risques
de
sécurité,
doit
s’informer
régulièrement
sur
les
procédures
de
sécurité,
et
promouvoir
la
sécurité
de
tout
le
personnel.
Ceux
qui
voyagent
doivent
faire
usage
des
conseils
inclus
dans
le
Plan
de
sécurité
de
l’agence
(Annexe
K,
Annexe
N,
et
pour
des
informations
spécifiques
consulter
les
sections
concernées),
de
leur
expérience
et
de
leur
bon
sens
pour
prendre
des
décisions
de
sécurité
raisonnables
lorsqu’ils
sont
en
déplacement,
que
ce
soit
vers
un
pays
où
se
déroulent
des
opérations
humanitaires
ou
alors
vers
les
bureaux
de
membres
dans
des
pays
sans
opérations
humanitaires.
1.3 L’approche
sécuritaire
de
l’Alliance
ACT
Conformément
à
la
vision
et
la
mission
de
l’Alliance
et
les
valeurs
de
ses
membres,
l’approche
sécuritaire
de
l’Alliance
ACT
se
base
sur
l’acceptation
de
la
part
des
populations
locales.
Si
le
travail
des
membres
est
connu
et
apprécié
par
les
communautés
locales,
leur
risque
d’être
victime
d’incidents
de
sécurité
sera
diminué.
Cela
s’applique
également
à
l’engagement
des
membres
d’ACT
de
respecter
la
qualité
et
la
responsabilité,
notamment
en
adhérant
au
Code
de
conduite
d’ACT
pour
la
prévention
de
l’exploitation
et
des
abus
sexuels,
de
la
fraude
et
de
la
corruption,
de
l’abus
de
pouvoir,
du
Code
de
conduite
pour
le
Mouvement
international
de
la
Croix-‐Rouge
et
du
Croissant-‐Rouge
et
des
ONG
dans
l’exécution
d’opérations
de
secours,
la
Charte
humanitaire
et
les
normes
minimales
du
projet
Sphère,
et
tous
les
principes
et
les
lignes
directrices
adoptées
par
la
direction
et
les
membres
d’ACT,
les
imposant
ainsi
à
tous
les
membres.
En
cas
de
doute
quant
à
l’acceptation
de
membres
d’ACT
ou
d’autres
ONG
;
lorsque
surgissent
des
menaces
contre
un
membre
d’ACT
ou
des
organisations
similaires
;
ou,
lorsqu’une
menace
criminelles
touche
la
population,
des
mesures
de
sécurité
protectrices
seront
certainement
7
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
nécessaires.
Les
mesures
de
protection
les
plus
communes
sont
les
barrières,
les
gardes,
les
verrous
et
les
coffres-‐forts.
Les
mesures
de
protection
utilisées
doivent
être
proportionnelles
au
risque
évalué
dans
un
lieu
donné.
En
tenant
compte
de
diverses
considérations,
un
membre
optera
pour
un
profil
bas
lors
du
soutien
de
partenaires
locaux.
Cela
aura
plusieurs
avantages,
y
compris
la
réduction
des
risques
liés
à
la
présence
dans
cette
zone.
Dans
certains
contextes,
ACT
croit
avoir
le
devoir
de
défendre
les
droits
des
personnes
pauvres
et
exclues.
Mais
cela
peut
parfois
provoquer
une
réponse
violente,
qui
aura
des
implications
pour
la
sécurité
des
personnes
au
nom
desquelles
les
déclarations
ont
été
faites.
Cela
peut
aussi
avoir
des
conséquences
pour
les
partenaires
opérationnels,
le
personnel
et
les
biens
des
membres
d’ACT,
ainsi
que
sur
d’autres
organisations
d’aide
et
de
développement.
Ainsi,
avant
de
s’exprimer,
le
membre
d’ACT
devra
toujours
peser
ces
risques
par
rapport
aux
éventuels
bénéfices,
autant
que
possible
en
consultation
avec
ceux
qui
pourront
être
affectés
par
les
risques.
2.2 Les
points
focaux
de
sécurité
de
l’Alliance
ACT
et
de
ses
membres
Chaque
membre
d’ACT
doit
avoir
un
Point
focal
de
sécurité,
dans
le
pays
concerné
et
dans
le
bureau
international,
qui
a
été
formé
en
matière
de
sûreté
et
de
sécurité.
Dans
certains
cas,
le
Point
focal
de
sécurité
sera
un
responsable
de
la
sécurité,
alors
que
dans
d’autres
cas
il
s’agira
du
manager.
Le
Point
focal
de
sécurité
doit
être
en
mesure
de
fournir
des
conseils
en
matière
de
gestion
de
la
sécurité
à
tout
le
personnel,
ainsi
qu’une
assistance
si
besoin.
Le
Point
focal
doit
toujours
avoir
un
adjoint
et
dans
certains
cas
même
plusieurs
adjoints.
Ses
coordonnées
doivent
être
mises
à
disposition
de
tout
le
personnel,
et
dans
le
cas
d’un
pays
à
risque
élevé,
la
personne
doit
être
accessible
24
heures
sur
24.
Les
membres
de
l’Alliance
ACT
doivent
connaitre
les
noms
et
les
coordonnées
des
points
focaux
de
sécurité
des
membres
de
l’Alliance.
Les
points
focaux
des
membres
d’ACT
doivent
se
connaître
et
s’informer
régulièrement
sur
les
questions
de
sécurité
et
de
sûreté.
Dans
les
pays
avec
un
degré
élevé
d’insécurité,
un
«
Point
focal
de
sécurité
de
l’Alliance
ACT
»
devra
être
désigné
par
les
membres
du
Forum
ACT
national
ou
régional
existant,
au
sein
du
personnel
des
membres
du
forum.
La
responsabilité
du
Point
focal
est
additionnelle
ou
bien
fait
partie
de
la
fonction
de
l’employé
de
l’organisation
membre,
et
n’est
pas
une
fonction
distincte.
Il
ne
s’agit
pas
8
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
d’une
fonction
financée
par
des
prestations
supplémentaires.
Le
Point
focal
de
sécurité
sera
si
possible
une
fonction
non-‐rotative.
Travaillant
au
profit
du
Forum
ACT,
cette
personne
sera
le
lien
principal
avec
le
président
du
Groupe
de
travail
sur
la
sécurité
situé
au
siège
d’ACT,
pour
le
soutien
et
l’échange
d’informations
concernant
les
questions
de
sécurité
(voir
Annexe
Z).
Les
pays
de
cette
catégorie
sont
continuellement
confrontés
à
l’instabilité
et
le
non-‐respect
de
la
loi.
Lorsqu’un
pays
est
désigné
comme
pays
de
catégorie
4,
tout
le
personnel
doit
rester
au
bureau
pendant
les
heures
de
travail
et
au
domicile
ou
à
l’hôtel
après
les
heures
de
travail,
après
quoi
les
mouvements
du
personnel
sont
limités
uniquement
aux
zones
sûres.
Il
peut
être
nécessaire
de
suspendre
totalement
un
programme
et
d’évacuer
les
employés
non-‐essentiels
du
pays.
9
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Dans
les
zones
classées
sous
la
catégorie
5,
la
présence
de
personnel
expatrié
ne
pourra
pas
être
possible
à
cause
des
risques
extrêmes
et
persistants.
Étant
donné
que
les
catégories
décrivent
le
niveau
approximatif
de
risque
pour
chaque
pays/zone,
elles
peuvent
être
utilisées
pour
guider
les
décisions
et
les
actions
programmatiques.
Dans
l’exemple
ci-‐dessous,
les
catégories
sont
liées
aux
indicateurs
situationnels
et
aux
décisions
programmatiques.
10
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
2.3.6 ÉCHANTILLON:
Les
catégories
de
risques
de
sécurité
par
rapport
aux
indicateurs
situationnels
et
aux
décisions
programmatiques
Catégories
Indicateurs
Décisions
de
sécurité
du
programme
de
risques
de
sécurité
Minimum
• Pas
de
problèmes
de
sécurité
• Entièrement
opérationnel
(Bleu)
Une matrice similaire concernant l’évaluation et la délocalisation se trouve au chapitre 5.
Une
autre
manière
d’utiliser
les
catégories
de
sécurité
est
de
mettre
en
relation
avec
les
mesures
que
prendront
les
managers,
les
points
focaux
de
sécurité,
et/ou
le
personnel.
L’exemple
ci-‐dessous
illustre
la
situation
pour
un
manager.
11
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Vérification de la matrice de risques par le personnel de sécurité
Mais
l’existence
de
plans
d’urgence
ne
suffit
pas
:
il
faut
des
plans
préventifs
pour
faire
en
sorte
que
le
personnel
et
les
biens
ne
soient
pas
menacés.
Dans
cet
exemple,
il
faut
un
POP
sur
la
gestion
de
l’agent
en
espèce
(section
3.9)
et
la
sécurité
du
site
(Annexe
Y).
La
gestion
de
l’argent
en
espèce
sera
faite
par
le
département
des
finances
et
ne
sera
pas
partagé
avec
le
reste
du
personnel.
La
mise
en
œuvre
d’un
POP
sur
la
gestion
de
l’argent
en
espèce
aura
certainement
pour
conséquence
que
peu
d’argent
sera
gardé
au
bureau.
Le
POP
sur
la
sécurité
du
site
concernera
tout
le
personnel,
mais
les
gardes
et
certains
managers
auront
reçus
des
instructions
supplémentaires
ou
une
formation
spécialisée.
Des
mesures
préventives
de
sécurité
du
site
réduiront
les
chances
que
le
bureau
soit
ciblé
par
une
attaque.
L’Annexe
N
explique
plus
en
détails
comment
développer
un
Plan
de
sécurité.
Le
membre
du
personnel
qui
a
les
plus
grandes
responsabilités
en
matière
de
sécurité
doit
rédiger
le
Plan
de
sécurité
et/ou
se
faire
assister
par
des
employés
délégués.
Votre
Plan
de
sécurité
doit
être
adapté
au
contexte
et
expliquer
les
règles
et
les
procédures
de
sécurité
de
l’organisation
auxquelles
le
personnel
–
sur
place
ou
qui
visite
le
pays
-‐
doit
se
conformer.
Chaque
organisation
doit
également
identifier
un
Point
focal
de
sécurité
(section
2.2),
dont
la
responsabilité
est
de
s’assurer
que
tout
le
personnel
est
conscient
et
suit
les
politiques
et
les
procédures
contenues
dans
le
Plan
de
sécurité.
Chaque
Plan
de
sécurité
doit
être
basé
sur
une
évaluation
des
risques
(section
2.4)
dans
un
pays
ou
un
lieu
donné,
pour
que
les
règles
et
les
procédures
soient
ajustées
aux
risques
que
comporte
dans
la
zone.
Dans
les
zones
à
risque
faible,
l’évaluation
des
risques
et
le
Plan
de
sécurité
peuvent
être
très
concis.
Dans
les
zones
à
risque
élevé,
les
deux
documents
devront
être
plus
détaillés.
Dans
tous
les
cas,
ils
doivent
être
le
plus
concis
possible,
pour
que
les
employés
surchargés
ne
soient
pas
découragés
de
les
lire.
Le
plus
important
est
qu’ils
soient
adaptés
aux
circonstances
du
lieu
spécifique
auquel
ils
font
référence.
L’Annexe
N
fournit
un
modèle
standard
et
des
directives
pour
la
rédaction
d’un
Plan
de
sécurité.
Lorsque
les
membres
d’ACT
dans
un
lieu
donné,
et
également
dans
la
région
et
au
niveau
international,
suivent
ce
format,
la
coordination
inter-‐agences
en
sera
améliorée
durant
les
crises.
2.6 Formation
Comme
précisé
dans
les
«
Principes
de
sûreté
et
de
sécurité
du
personnel
d’ACT
»,
tous
les
membres
d’ACT
sont
encouragés
à
former
leur
personnel
aux
risques
et
aux
menaces
de
sécurité
que
présentes
leurs
activités.
Le
personnel
devra
recevoir
une
formation
de
sécurité
adaptée
aux
rôles
et
à
responsabilités
liées
à
leurs
fonctions.
De
fait,
chaque
employé
d’une
organisation
d’exécution
doit
recevoir
une
certaine
formation
de
sécurité,
qu’il
s’agisse
des
membres
de
la
direction,
des
chauffeurs,
des
jardiniers
ou
du
personnel
domestique.
Les
différents
types
d’employés
devront
recevoir
différents
types
de
formation.
Les
annexes
contiennent
un
kit
de
formations
qui
peut
être
adapté
à
votre
organisation
et
votre
zone
d’activités
:
• Formation
sur
les
bases
de
la
sécurité
(Annexe
R)
:
l’objectif
de
ce
cours
et
donner
une
vision
d’ensemble
des
politiques,
des
principes
et
des
règles
de
votre
agence
concernant
la
sécurité
et
la
sûreté.
• Formation
sur
la
Sécurité
personnelle
(Annexe
S):
l’objectif
de
ce
cours
est
de
former
le
personnel
sur
les
procédures
de
sécurité
qui
influenceront
leur
travail.
• Formation
sur
la
gestion
de
la
sécurité
(Annexe
T):
L’objectif
de
ce
cours
est
de
préparer
et
d’assister
les
managers
qui
auront
des
responsabilités
en
matière
de
sécurité.
13
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
• Formation
ou
exercice
de
gestion
de
crise
(Annexe
U):
L’objectif
principal
de
ce
cours
est
de
familiariser
les
managers
responsables
de
la
sécurité
avec
les
procédures
et
les
prises
de
décisions
vraisemblablement
nécessaires
lors
d’une
telle
crise.
Ces
formations
peuvent
être
données
sur
place,
avec
l’Alliance
ACT
ou
par
des
parties
externes.
Les
annexes
contiennent
des
suggestions
pour
le
développement
et
la
mise
en
œuvre
des
formations.
Celles-‐ci
peuvent
aussi
servir
de
référence
pour
sélectionner
une
formation
externe
qui
sera
adaptée
à
votre
personnel.
Il
est
important
que
chaque
membre
considère
l’ensemble
du
personnel
de
son
organisation,
et
assurer
que
tous
reçoivent
une
formation
de
sécurité
appropriée.
Il
n’est
pas
suffisant
de
former
uniquement
le
personnel
de
direction
;
ce
n’est
que
lorsque
tous
les
employés
connaîtront
les
principes
de
sécurité
et
les
mettront
en
pratique
quotidiennement
dans
leurs
choix
et
leur
comportement
que
la
sûreté
et
la
sécurité
du
personnel
et
des
ressources
seront
améliorées.
2.7.1 Briefings
Les
membres
d’ACT
doit
s’assurer
que
toutes
les
personnes
soient
briefées
pour
que
tous
connaissent
leurs
responsabilités
en
matière
de
sécurité.
Cela
inclut
le
personnel,
les
visiteurs
et
les
consultants
hébergés
par
le
membre.
Le
but
des
briefings
de
sécurité
est
de
permettre
de
comprendre
suffisamment
la
situation
pour
pouvoir
vivre,
voyager
et
travailler
en
sécurité.
Le
personnel
local
doit
recevoir
des
briefings
de
sécurité
complets
et
adaptés
au
contexte
avant
le
démarrage
des
activités.
Tout
le
personnel
international,
les
visiteurs
et
les
consultants
hébergés
par
le
membre
d’ACT
doivent
recevoir
des
instructions
de
sécurité
avant
de
se
déplacer
vers
un
lieu
donné.
Les
instructions
doivent
contenir
un
exposé
des
risques
et
des
précautions
à
prendre
(voir
Annexe
M).
Les
briefings
peuvent
être
complétés
par
un
appel
téléphonique
avec
un
responsable
travaillant
dans
le
lieu
de
destination.
Des
informations
écrites
seront
également
jointes
(par
exemple
des
rapports
récents
de
la
situation)
pour
permettre
un
rappel
des
points
qui
n’ont
pas
pu
être
pris
en
compte
au
cours
de
l’instruction.
Au
moment
de
l’arrivée,
des
instructions
de
sécurité
supplémentaires
pourront
fournir
plus
de
détails.
Plus
d’instructions
de
sécurité
devront
être
données
aussi
souvent
que
le
responsable
concerné
juge
nécessaire,
y
compris
lorsque
des
personnes
se
rendent
vers
une
nouvelle
destination.
Dans
le
cas
d’une
zone
à
risque
faible,
une
instruction
de
sécurité
annuelle
sera
suffisante.
Mais
dans
certaines
zones
à
risque
élevé,
une
instruction
quotidienne
pourra
être
nécessaire.
2.7.2 Débriefings
Au
retour
d’une
visite
de
travail
dans
une
zone
à
risque
élevé,
le
manager
fera
un
débriefing
avec
les
voyageurs
pour
:
• Contrôler
le
bien-‐être
général
du
personnel
• Identifier
des
leçons
permettant
d’améliorer
la
gestion
de
la
sécurité
lors
de
prochains
déplacements,
ou
toute
chose
qui
pourrait
modifier
l’analyse
des
risques
et
des
menaces
de
14
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
l’agence
dans
la
zone
donnée
(Annexe
W).
Ces
informations
devront
être
transmises
au
Point
focal
de
sécurité
de
l’organisation
membre,
et
partagée
avec
les
autres
membres
d’ACT
et
le
reste
de
la
communauté
humanitaire
si
possible
et
si
cela
s’avère
utile.
• Discuter
des
difficultés
liées
à
la
sécurité
vécues
lors
du
déplacement.
• Recevoir
un
rapport
d’incident
complet
(Annexe
F)
du
voyageur,
dans
le
cas
d’un
incident
ou
quasi-‐incident.
Les
‘quasi-‐incidents’,
par
exemple
lorsque
le
véhicule
a
fait
face
à
des
individus
armés,
même
si
personne
n’a
été
blessé,
sont
également
très
importants
à
noter
dans
un
rapport
d’incident.
• S’assurer
que
le
voyageur
qui
a
été
impliqué
dans
un
incident
reçoive
les
contrôles
médicaux
nécessaires,
y
compris
une
prise
en
charge
psychologique,
si
nécessaire.
Il
est
important
que
les
managers
prennent
un
rôle
proactif
pour
encourager
leur
personnel
à
recevoir
une
assistance
psychologique
après
avoir
été
confronté
à
un
évènement
traumatisant.
Les
besoins
seront
différents
selon
les
personnes,
en
fonction
de
leur
sexe,
âge,
culture,
croyances,
ou
par
exemple
leur
statut.
2.8.1 Embauche
Une
bonne
sécurité
dépend
de
la
qualité
du
personnel.
Il
est
essentiel
de
contrôler
les
références
d’un
employé
avant
la
signature
de
son
contrat
ou
avant
le
démarrage
de
ses
activités.
Dans
le
cas
de
crises
qui
évoluent
rapidement,
il
peut
être
difficile
de
contrôler
toutes
les
références
du
personnel
d’intervention
d’urgence
nécessaire.
Il
est
cependant
essentiel
d’obtenir
au
moins
les
références
de
l’employeur
le
plus
récent,
pour
permettre
une
évaluation
générale
du
candidat
et
de
sa
convenance
au
poste.
Les
managers
devront
faire
part
de
discernement
pour
effectuer
les
contrôles
possibles.
Les
lois
locales
en
matière
d’emploi
devront
être
strictement
respectées.
Certaines
ONG
ont
fait
face
à
des
menaces
de
la
part
d’anciens
employés
mécontents
ou
de
leurs
amis,
estimant
qu’ils
avaient
été
traités
de
manière
illégale
ou
injuste.
Il
est
donc
fortement
recommandé
de
consulter
un
avocat
spécialisé
en
droit
du
travail
local
pour
toutes
les
décisions
relatives
à
l’emploi.
15
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Les
lois
et
les
usages
locaux
de
l’emploi
doivent
être
respectés
scrupuleusement.
Il
est
recommandé
de
faire
appel
à
un
avocat
spécialisé
en
droit
du
travail
local
qui
connait
les
lois
nationales
de
l’emploi.
Des
indemnités
de
licenciement
ou
autres
compensations
pourront
être
nécessaires,
ou
requises
par
la
loi.
Le
plus
important
est
que
le
processus
soit
équitable
et
aussi
perçu
comme
équitable.
Les
managers
doivent
s’assurer
en
tout
temps
que
la
communication
sur
les
procédures
soit
claire,
et
consulter
les
personnes
concernées
si
nécessaire.
Il
est
de
bonne
règle
pour
un
manager
de
débriefer
individuellement
tous
les
employés
sortants,
surtout
si
ils
ont
été
sujet
à
beaucoup
de
stress.
Cela
permettra
éventuellement
à
l’employé
d’exprimer
ses
opinions
ou
ses
besoins.
Le
manager
peut
ensuite
si
possible
répondre
aux
besoins,
et
noter
les
enseignements
tirés
pour
ACT,
tout
en
remerciant
l’employé
pour
les
services
rendus.
2.8.6 Stress
Les
employés
doivent
être
conscient
des
dangers
causés
par
l’exposition
à
un
stress
excessif
ou
prolongé,
et
savoir
repérer
les
signes
chez
leurs
collègues.
En
plus
des
risques
pour
leur
santé
et
la
qualité
de
leur
travail,
les
personnes
souffrant
de
stress
risquent
de
moins
bien
gérer
leur
sécurité,
augmentant
ainsi
les
risques
pour
eux-‐mêmes
et
pour
leurs
collègues.
Les
managers
doivent
s’efforcer
de
prévenir
un
stress
excessif,
et
de
contrôler
régulièrement
si
un
des
membres
du
personnel
en
souffre.
Les
employés
doivent
être
conscients
de
la
nécessité
de
surveiller
leur
propre
niveau
de
stress,
et
s’ils
en
souffrent,
être
prêts
à
le
reconnaître
et
à
y
remédier.
Ce
n’est
pas
seulement
important
pour
eux-‐mêmes,
mais
aussi
pour
leurs
collègues
qui
comptent
sur
leur
bonne
performance.
Les
différentes
catégories
du
personnel
pourront
présenter
différents
types
de
stress,
étant
donné
leurs
différences
culturelles
ou
personnelles.
Les
managers
doivent
arranger
les
conditions
de
travail
et
de
vie
de
telle
manière
que
le
stress
et
ses
effets
soient
minimisés.
Voir
l’Annexe
Q
pour
plus
de
détails
sur
la
prévention,
le
diagnostic,
le
traitement
et
la
gestion
du
stress.
Dans
certaines
limites,
les
membres
d’ACT
sont
encouragés
à
couvrir
les
coûts
de
consultations
du
personnel
qui
ont
souffert
de
stress
en
raison
de
leur
travail,
lorsque
cela
est
possible
et
opportun.
16
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
important
que
les
membres
d’ACT
développent
une
politique
de
R&R.
Une
application
correcte
de
la
politique
de
R&R
permet
que
les
employés
aient
suffisamment
de
temps
pour
se
reposer
et
pour
maintenir
leur
forme
physique,
émotionnelle
et
psychologique,
améliorant
ainsi
leur
résistance
interne
et
leurs
capacités
de
jugement.
Les
politiques
de
R&R
varient
selon
les
pays
et
les
types
de
conflits,
mais
elles
doivent
trouver
un
équilibre
entre
le
maintien
du
bien-‐être
des
employés
et
les
besoins
des
programmes
pour
rester
entièrement
opérationnels.
17
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
La
politique
de
sécurité
d’ACT
ne
permet
pas
la
possession
ou
l’utilisation
d’armes,
d’explosifs
ou
de
munitions
en
étant
en
déplacement,
sur
le
terrain,
ou
lorsque
des
membres
d’ACT
sont
représentés,
sans
l’autorisation
préalable
du
bureau
central
concerné.
Le
transport
de
personnel
armé
(forces
de
sécurité,
militaires,
policiers
ou
gardes)
dans
des
véhicules
d’ACT
n’est
pas
recommandé,
car
cela
exposerait
le
personnel
à
davantage
de
risques.
Si,
pour
des
raisons
exceptionnelles,
un
directeur
national
estime
nécessaire
de
faire
usage
d’une
escorte
armée,
une
permission
devra
d’abord
être
obtenue
par
le
bureau
central.
Dans
le
cas
d’un
plan
de
sécurité
ACT
commun,
les
membres
du
forum
d’ACT
devront
être
consultés
au
préalable.
Lorsque
cela
n’est
pas
possible,
ils
devront
être
informés
à
la
première
occasion.
Si
possible,
les
escortes
se
déplaceront
dans
des
véhicules
séparés.
Pour
des
informations
supplémentaires,
consultez
le
document
d’ACT
suivant
:
SCHR
Document
de
synthèse
sur
les
relations
entre
humanitaires
et
militaires
(2010)
(http://www.ACT
Alliance.org/resources/policies-‐and-‐
guidelines/ghp-‐principles-‐of-‐partnership).
2.12 Matériel
Tout
le
personnel
et
les
consultants
doivent
être
dotés
du
matériel
nécessaire
pour
leur
sécurité.
Le
plan
de
sécurité
du
membre
d’ACT
(voir
2.5
et
l’Annexe
N)
ou
le
plan
de
sécurité
commun
du
Forum
d’ACT
doit
déterminer
le
matériel
nécessaire
pour
chaque
agence,
membre
du
personnel,
véhicule
et
propriété.
Pour
des
conseils
d’ordre
général,
des
listes
de
contrôle
de
matériels
pour
les
individus,
les
équipes
et
les
véhicules
figurent
dans
les
Annexes
8,
9
et
42
du
Guide
général
de
sécurité
d’ECHO
(disponible
18
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
en
ligne
en
Anglais,
en
Français,
en
Espagnol
et
en
Arabe
ici
:
http://ec.europa.eu/echo/policies/evaluation/security_review.htm).
Voir
également
les
sections
correspondantes
du
guide.
2.13 Débriefings
réguliers
Un
régime
de
débriefings
réguliers
est
vital
pour
une
bonne
gestion
sécuritaire.
Suivre
la
situation
et
apporter
les
modifications
qui
s’imposent
dépend
grandement
de
l’obtention
de
bonnes
informations
:
les
rapports
sur
la
situation
et
les
incidents
sont
une
bonne
source
d’information.
La
fréquence
et
le
contenu
des
rapports
sur
la
situation
dépend
de
chaque
organisation
–
l’Annexe
P
fournit
un
modèle.
Si
besoin,
les
managers
doivent
former
leur
personnel
dans
la
rédaction
de
rapports
succincts
et
de
bonne
qualité.
19
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
3.1.1 Documentation
Chaque
véhicule
qui
appartient
et/ou
est
utilisé
par
une
organisation
doit
contenir
les
documents
suivants:
• Titularité
• Déclaration
• Assurance
• Autres
documents
requis
par
les
autorités
locales
Tous
les
documents
doivent
être
à
jour
et
renouvelés
à
temps.
20
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
3.1.3 Inspections
Les
chauffeurs
ou
les
membres
du
personnel
conduisant
le
véhicule
doivent
faire
une
inspection
quotidienne
et
mensuelle
des
points
suivants
:
• Niveau
d’essence
• Niveau
d’huile
• Niveau
d’eau
dans
le
radiateur
• Liquides
de
frein
• Liquide
de
la
direction
assistée
• Courroies
du
ventilateur
• Liquide
de
batterie
• Lampes:
phares
avant,
phares
arrière,
clignotants
et
éclairage
de
secours
• Profil
et
pression
des
pneus
• Roue
de
secours
• Outils
• Fenêtres
et
portes
• Trousse
de
premiers
soins
• Papiers
du
véhicule
• Propreté
de
l’habitacle
Les
superviseurs
doivent
inspecter
les
véhicules
une
fois
par
mois
pour
que
soit
respecté
le
programme
d’entretien.
21
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
3.2 Planification,
préparation
et
procédures
de
déplacement
pour
le
personnel
Préparer
un
déplacement,
même
s’il
est
court,
peut
faire
la
différence
entre
arriver
à
votre
destination
ou
ne
pas
arriver
du
tout.
Évaluer
les
risques
pour
les
déplacements
individuels
(Annexe
L)
peut
vous
permettre
de
voyager
en
sûreté.
Cette
évaluation
doit
être
utilisée
conjointement
avec
les
conseils
sur
la
sécurité
personnelle
générale
(Annexe
K)
et
tout
conseil
spécifique
qui
prend
en
compte
les
risques
présents.
Planifiez
et
préparez
chaque
déplacement
pour
garantir
votre
sécurité,
la
sécurité
des
autres,
et
la
sécurité
de
votre
mission.
23
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
24
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
d’autorisation
de
déplacement
(Annexe
V),
qui
sert
également
de
plan
de
route
et
de
communication,
à
fournir
au
bureau
ou
à
la
salle
radio.
La
nécessité
d’un
tel
système
devra
être
décidée
par
le
manager,
qui
devra
inclure
ce
besoin
dans
le
Plan
de
sécurité.
Si
des
permissions
de
déplacement
sont
requises
par
les
autorités
locales,
des
leaders
ou
des
groupes
de
zones
en
conflit,
le
plus
grand
soin
sera
apporté
à
l’obtention
de
ces
permissions,
ainsi
qu’aux
documents
portés
par
les
personnes
en
déplacement.
En
particulier
les
autorisations
pour
les
vols,
pour
le
passage
de
lignes
de
conflit,
et
pour
les
déplacements
dans
des
zones
de
conflit
devront
être
rigoureusement
contrôlées
par
un
manager
responsable
avant
que
le
déplacement
ait
lieu.
Le
non-‐respect
de
cette
précaution
pourra
avoir
des
conséquences
dramatiques.
Notez
qu’il
pourra
être
demandé
aux
passagers
de
montrer
le
contenu
de
leurs
bagages
personnels
pour
s’assurer
qu’ils
ne
contiennent
aucun
objet
illégal.
Si
des
marchandises
de
contrebande
sont
découvertes,
toutes
les
personnes
dans
le
véhicule
et/ou
en
déplacement
auront
un
problème.
3.2.3 Visiteurs
et
autres
personnes
voyageant
sous
l’égide
d’un
membre
d’ACT
Le
directeur
de
l’agence
hôte
est
responsable
de
la
gestion
de
la
sécurité
de
tous
les
visiteurs
du
pays.
Lorsque
des
personnes
non-‐employées
par
un
membre
d’ACT
voyagent
sous
son
égide,
ou
si
elles
sont
déplacées
dans
le
cadre
d’un
partenariat
ou
d’un
service
rendu,
elles
doivent
signer
un
Certificat
de
non-‐responsabilité
du
voyageur
(Annexe
X)
et
le
remettre
au
responsable
du
groupe
de
voyageurs
avant
le
départ.
Les
employés
et/ou
consultants
de
partenaires
locaux
de
membres
d’ACT
doivent
également
signer
ce
certificat
s’ils
se
déplacent
dans
un
véhicule
d’un
membre
d’ACT.
3.3.1 Barrages
Il
est
extrêmement
important
de
déterminer
les
différents
types
de
barrages.
Dans
des
conditions
normales,
les
barrages
ont
pour
but
de
vérifier
la
sûreté
du
véhicule,
le
permis
des
chauffeurs
conduisant
les
véhicules,
de
vérifier
les
papiers
du
véhicule
et
éventuellement
d’identifier
des
véhicules
volés.
Dans
des
zones
dangereuses,
des
barrages
sont
établis
pour
identifier
les
véhicules
et
son
personnel,
et
pour
déterminer
les
raisons
de
transit
dans
la
zone.
Ces
barrages
servent
également
à
détecter
les
transports
d’armes
illégales,
d’explosifs
et
de
combattants.
Voici
quelques
règles
de
base
qui
vous
aideront
à
franchir
les
barrages
:
25
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
• Avant
de
voyager,
informez-‐vous
pour
connaître
les
procédures
des
barrages
locaux
dans
la
zone
de
votre
déplacement.
• Lorsque
vous
approchez
le
barrage,
évaluez
rapidement
la
situation
et
décidez
:
o De
continuer
si
le
barrage
vous
semble
normal.
o De
faire
demi-‐tour
(si
c’est
encore
possible
:
cela
peut
aussi
comporter
des
risques).
• Désignez
un
porte-‐parole
du
véhicule
ou
du
convoi
avant
d’approcher
un
barrage
et
laissez
cette
personne
être
la
seule
qui
parle
au
nom
du
groupe.
• Si
vous
portez
des
lunettes
de
soleil,
retirez-‐les
lorsque
vous
approchez
du
barrage.
• Éteignez
la
radio
ou
le
lecteur
de
musique.
• Si
vous
êtes
arrêtés
de
nuit,
éteignez
vos
phares
et
allumez
l’éclaire
intérieur
lorsque
vous
approchez.
Ainsi
la
police
ou
l’armée
ne
vous
verra
pas
comme
une
menace.
• Arrêtez-‐vous
si
on
vous
l’ordonne
(les
véhicules
d’ONG
peuvent
être
refusés).
• Soyez
amical,
polis,
coopératif
et
sur
vos
gardes
• Gardez
à
l’esprit
que
ces
gens
sont
généralement
armés
et
peuvent
vous
nuire.
• Gardez
à
l’esprit
que
les
responsables
du
barrage
peuvent
être
sous
l’influence
d’alcool
ou
de
drogues.
• Fournissez
tous
les
documents
demandés,
mais
ne
les
donnez
pas
(sauf
si
on
vous
oblige),
car
vous
risqueriez
de
les
perdre.
Utilisez
si
possible
des
copies.
• Placez
vos
mains
de
manière
à
ce
qu'elles
soient
visibles
en
tout
temps.
Ne
faites
pas
de
mouvements
soudains
ou
furtifs,
comme
glisser
votre
main
dans
une
poche,
pour
qu’ils
ne
pensent
pas
que
vous
preniez
une
arme.
• Si
les
véhicules
et
les
effets
personnels
sont
fouillés,
regardez
attentivement
pour
vous
assurer
que
rien
ne
soit
volé.
• Lorsque
vous
franchissez
le
barrage,
gardez
une
espace
suffisant
entre
les
véhicules,
car
dans
le
cas
où
un
véhicule
rencontre
des
problèmes,
les
autres
pourront
s’échapper
et
appeler
pour
demander
de
l’aide
par
radio.
26
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
NOTE:
Les
documents
de
l’inspection
doivent
être
remis
au
responsable
du
transport
avant
le
départ
du
convoi.
27
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
• Retournez
dans
votre
véhicule
et
tentez
d’établir
un
contact
radio,
si
possible.
• Quittez
la
zone
immédiatement.
28
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
29
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
toutes
les
pièces.
La
nuit
et
les
week-‐ends,
seul
le
personnel
de
l’agence
doit
être
autorisé
à
entrer
dans
les
bureaux.
• Sachez
que
le
matériel
suivant
est
disponible
en
cas
d’urgence
:
o Trousse
de
premiers
soins
o Extincteur
anti-‐incendie
o Couvertures
et
moustiquaires
o Biscuits
secs
o Eau
sanitaire
et
potable
o Filtres
à
eau
et
chlore
o Réserve
d’essence
pour
le
générateur
Le
Guide
général
de
sécurité
d’ECHO
(disponible
en
ligne
en
Anglais,
en
Français,
en
Espagnol
et
en
Arabe
ici
:
http://ec.europa.eu/echo/policies/evaluation/security_review.htm)
est
une
bonne
source
d’informations
complémentaires
pour
les
Points
focaux
de
sécurité
et
les
managers.
Il
contient
des
conseils
utiles
sur
la
sécurité
des
installations
dans
l’annexe
1,
classés
suivant
les
facteurs
suivants
:
• La
situation
générale
• La
sécurité
physique
des
bâtiments
• Les
infrastructures
locales
• Les
conditions
de
réception
des
visiteurs
• L’identité
du
propriétaire
3.5.2 Sécurité
des
logements
30
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
• Si
possible,
réservez
une
chambre
entre
le
deuxième
et
le
septième
étage
pour
compliquer
un
accès
depuis
l’extérieur,
mais
suffisamment
bas
pour
que
les
secours
puissent
y
accéder
• Choisissez
une
chambre
près
d’un
ascenseur
pour
éviter
de
marcher
dans
de
longs
couloirs
vides
• En
arrivant
pour
la
première
fois
dans
votre
chambre,
contrôlez
la
fiabilité
de
votre
porte,
la
qualité
des
verrous
sur
la
porte
et
les
fenêtres,
assurez-‐vous
que
le
téléphone
fonctionne,
et
inspectez
rapidement
les
alentours
• Repérez
l’issue
de
secours
la
plus
proche.
Marchez
depuis
votre
chambre
en
comptant
les
pas
jusqu’à
l’issue
de
secours.
Imaginez
comment
vous
l’atteindriez
si
vous
deviez
ramper
dans
l’obscurité
et
la
fumée.
Lisez
les
consignes
d’incendie
de
l’hôtel
• Utilisez
un
butoir
de
porte
pour
plus
de
sûreté
(nous
vous
recommandons
d’en
emporter
un
dans
vos
bagages).
Si
indisponible,
utilisez
une
chaise
pour
coincer
la
porte.
• Si
vous
participez
à
une
conférence,
retirez
votre
badge
aussitôt
que
possible,
afin
de
ne
pas
pouvoir
être
identifié
• Si
quelqu’un
frappe
à
votre
porte,
appelez
la
réception
pour
vérifier
–
ne
présumez
par
que
la
personne
soit
celle
qu’elle
dit
être.
Utilisez
toujours
le
pêne
dormant
et
la
chaîne
de
sûreté
• Méfiez-‐vous
des
individus
qui
déclarent
être
policiers
ou
gardes
de
sécurité
et
vous
demandent
de
les
accompagner
vers
un
autre
endroit.
Demandez
leurs
papiers
d’identité
et
appelez
la
police
pour
vérifier.
Demandez
à
la
réception
de
l’hôtel
de
vous
assister
pour
vérifier
les
identités.
Avant
de
les
accompagner,
appelez
votre
manager
ou
le
Point
focal
de
sécurité
et
demandez-‐leur
de
vous
conseiller
sur
la
situation.
• N’entrez
pas
dans
votre
chambre
si
la
porte
est
ouverte
ou
non-‐verrouillée.
Retournez
à
la
réception
et
demandez
à
quelqu’un
de
vous
accompagner
jusqu’à
votre
chambre.
31
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
• Toutes
les
pièces
de
chaque
bâtiment
doivent
être
dotées
de
détecteurs
de
fumée,
sauf
les
toilettes
et
les
cuisines.
• Les
véhicules
doivent
être
équipés
d’extincteurs,
si
nécessaire.
• Formez
le
personnel
à
l’utilisation
d’un
extincteur
• Simulez
régulièrement
une
évaluation
du
bâtiment
en
faisant
des
exercices
d’incendie
et
en
testant
l’alarme
• Établissez
un
système
d’agents
de
sécurité
incendie,
si
nécessaire
• Assurez-‐vous
que
tous
les
employés
connaissent
la
procédure
de
secours
en
cas
d’incendie
(en
tenant
compte
du
fait
qu’il
n’y
a
peut-‐être
pas
de
brigade
de
pompiers)
• Si
vous
n’avez
pas
encore
de
procédure
d’alarme
incendie,
développez-‐en
une
immédiatement
et
formez
votre
personnel.
• Conservez
correctement
les
objets
inflammables
et
hors
des
bâtiments
3.7 Prévention
de
la
violence
sexuelle
et
basée
sur
le
genre
La
violence
sexuelle
et
basée
sur
le
genre
(VSGB)
est
présente
dans
chaque
société,
mais
peut
être
particulièrement
élevée
dans
les
pays
en
conflit,
au
sein
la
population
affectée,
mais
aussi
sein
de
votre
personnel.
La
violence
sexuelle
et
basée
sur
le
genre
a
un
impact
autant
physique
(MST,
VIH/Sida,
grossesses
non-‐désirées)
qu’émotionnel.
Comment
réduire
les
risques
de
violence
sexuelle
et
basée
sur
le
genre
?
Des
réactions
adéquates
incluent
:
• La
coordination
• Le
suivi
• La
protection
3.7.1 Coordination
Coordonnez
la
prévention
avec
d’autres
agences
et
incluez
des
activités
de
prévention
de
la
violence
sexuelle
et
basée
sur
le
genre
et
leur
évaluation
et
dans
votre
programmation,
ainsi
que
dans
chaque
plan
de
sécurité.
3.7.2 Suivi
L’agent
de
sécurité
doit
rester
informé
du
niveau
de
violence
sexuelle
et
basée
sur
le
genre
dans
le
pays
ou
dans
la
zone
concernée.
Une
personne
de
confiance
doit
être
désignée
pour
reporter
un
acte
de
violence
sexuelle,
qu’il
ait
été
commis
par
un
membre
du
personnel
(section
2.8.2)
ou
une
personne
externe
liée
au
travail
de
l’organisation.
3.7.3 Protection
La
protection
du
personnel
contre
la
violence
sexuelle
et
basée
sur
le
genre
est
souvent
liée
à
la
protection
et
la
sécurité
des
bénéficiaires
du
programme.
Tout
le
personnel
doit
être
formé
aux
normes
internationales,
ainsi
qu’au
Code
de
conduite
du
personnel
sur
la
prévention
de
l’exploitation
sexuelle,
l’abus
de
pouvoir
et
la
corruption.
Ce
Code
de
conduite
doit
être
signé
par
tous
les
employés
et
les
visiteurs.
Les
conséquences
de
violation
du
Code
de
conduite,
y
compris
le
licenciement,
doivent
être
connues
de
tous
dans
le
programme.
Pour
les
employés
et
les
managers,
plus
d’informations
expliquant
comment
répondre
et
réagir
à
la
violence
sexuelle
et
basée
sur
le
genre
figurent
dans
la
section
4.6.
32
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
3.9.1 Personnel
Embauchez
un
comptable
ou
un
gestionnaire
financier
correctement
formé
et
briefé,
adapté
à
la
taille
et
au
type
du
programme,
déjà
pendant
la
phase
de
planification
du
programme.
Si
possible,
divisez
les
tâches
pour
que
chaque
transaction
soit
faite
par
plus
d’une
personne.
Cela
permet
de
prévenir
la
complicité
d’une
personne
avec
l’extérieur,
par
exemple
dans
le
cas
d’un
ancien
employé
mécontent.
33
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
d’argent
à
la
banque.
Payez
les
salaires
avec
de
l’argent
liquide
uniquement
si
vous
n’avez
pas
d’autre
option.
Dans
ce
cas,
étalez
le
paiement
sur
plusieurs
jours
(non-‐consécutifs)
pour
réduire
les
sommes
d’argent
retirées
à
la
banque
et
conservées
au
bureau.
Assurez-‐vous
que
les
employés
sachent
qu’ils
ne
doivent
pas
risquer
leur
vie
pour
protéger
de
l’argent
et
des
choses
de
valeur.
Procédures
• Tout
l’argent
liquide
doit
être
conservé
dans
un
endroit
sûr.
• La
combinaison
du
coffre-‐fort
ne
doit
être
connue
que
par
deux
personnes
• De
l’argent
ne
doit
être
retiré
du
coffre-‐fort
qu’en
cas
de
virement
ou
transaction.
• Le
transport
d’argent
liquide
:
o Ne
doit
pas
être
visible
ou
fait
dans
un
sac
ou
un
coffre
adapté.
o Les
grandes
sommes
doivent
être
divisées
en
plus
petites
sommes
et
transportées
par
différentes
personnes.
o Les
personnes
transportant
régulièrement
de
l’argent
liquide
doivent
éviter
d’utiliser
souvent
les
mêmes
routes
au
même
moment.
• Ne
parlez
pas
d’argent
ou
de
transfert
d’argent
de
manière
à
ce
l’information
puisse
être
entendue,
acquise
ou
obtenue
par
des
personnes
extérieures.
L’information
doit
être
uniquement
connue
par
les
personnes
concernées.
Il
est
de
l’intérêt
de
tous
de
réduire
au
strict
minimum
le
nombre
de
personnes
informées.
• Pour
des
autres
points
à
considérer
au
cours
d’une
urgence,
voir
5.1.4
‘Risques
de
sécurité
liés
au
indicateurs
situationnels
et
aux
décisions
programmatiques
pour
chaque
phase
de
développement
d’une
situation
d’urgence.’
3.9.3 Stockage
sécurisé
Gardez
l’argent
liquide
et
les
choses
de
valeur
dans
des
coffres
et
des
caisses
adaptées.
Les
coffres
doivent
être
fixés
à
un
mur
ou
au
sol.
Le
gérant
de
la
caisse
doit
être
une
personne
ne
se
trouvant
pas
à
la
réception
ou
une
zone
publique
du
bureau.
Limitez
l’accès
au
bâtiment
et
aux
pièces
où
sont
conservées
les
choses
de
valeur.
Ne
les
gardez
pas
tous
au
même
endroit.
34
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Le
modèle
standard
de
rapport
d’incident
contribuera
à
une
réponse
rapide
et
efficace
à
l’incident
de
sécurité.
Il
fournit
les
informations
essentielles
dans
un
ordre
logique,
permettant
aux
managers
de
prendre
les
bonnes
décisions.
Il
est
important
qu’un
rapport
d’incident
fournisse
les
faits
et
qu’une
analyse
ou
une
opinion
soient
clairement
mentionnés
comme
tels,
ou
conservées
pour
l’étape
suivante
de
l’enquête
et
l’analyse
de
l’incident.
Ne
confondez
pas
les
faits
et
les
opinions.
Il
y
a
trois
types
de
rapports
d’incident,
1.
Le
rapport
immédiat,
2.
Le
rapport
de
suivi,
et
3.
Le
rapport
complet
d’incident.
35
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
36
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
4.2 Quasi-‐incidents
Les
quasi-‐incidents
doivent
également
être
déclarés.
Un
quasi-‐incident
se
produit
lorsqu’un
incident
aurait
pu
se
produire,
mais
n’a
pas
eu
lieu
grâce
à
la
chance
ou
les
compétences
du
personnel.
Ils
ont
aperçu
une
embuscade
et
ont
fait
demi-‐tour
à
temps
pour
ne
pas
être
vu
–
pour
la
plupart
il
s’agit
d’un
non-‐incident,
rien
ne
s’est
produit.
Mais,
pour
une
agence
et
la
communauté
humanitaire,
un
rapport
sur
un
«
quasi-‐incident
»
fournit
des
informations
vitales
qui
permettent
à
l’agence
d’apprendre
et
d’améliorer
ses
procédures
avant
que
leur
personnel
soit
mis
en
danger.
Si
une
agence
n’est
pas
informée
et/ou
ne
prend
pas
des
mesures
préventives,
cela
peut
avoir
des
conséquences
graves.
Bien
qu’un
quasi-‐incident
ne
nécessite
pas
un
rapport
immédiat
ou
de
suivi,
un
rapport
complet
devra
toujours
être
fait
pour
en
tirer
des
leçons.
Il
pourra
dévoiler
une
fragilité
dans
les
procédures
de
sécurité,
ou
de
nouvelles
informations
sur
des
menaces
de
sécurité.
4.3 Analyse
d’incidents
et
ajustement
des
procédures
Après
un
incident,
les
managers
et
les
employés
concernés
doivent
réexaminer
les
évènements
et
prendre
d’éventuels
enseignements
en
considération.
Par
exemple
:
• Quelles
étaient
les
causes
de
l’incident
?
• Un
ou
plusieurs
membres
d’ACT
ou
le
programme
coordonné
par
ACT
ont-‐ils
délibérément
été
pris
pour
cible
?
• Y
a-‐t-‐il
un
lien
direct
avec
des
employés
spécifiques
?
(origine
ethnique,
genre,
âge,
religion,
affiliations
politiques
ou
liens
familiaux).
Le
personnel
doit-‐il
être
mieux
briefé
?
• Les
procédures
doivent-‐elles
ajustées
?
• Un
trajet
particulier
doit-‐il
être
évité
?
• Doit-‐il
y
a
avoir
une
meilleure
coordination
avec
la
police
ou
d’autres
institutions
gouvernementales,
organisations
internationales
(par
exemple
l’ONU,
d’autres
ONG)
ou
organismes
de
sécurité
?
• Est-‐ce
sûr
pour
ACT
de
continuer
à
travailler
dans
cette
zone
?
• Quelles
mesures
doivent
être
prises
par
ACT
dans
cette
zone
pour
éviter
d’autres
incidents
?
Qui
doit
accomplir
ces
tâches
?
• Quelles
mesures
doivent
être
prises
par
ACT
au
niveau
du
projet,
de
la
capitale
et
au
niveau
du
bureau
international
?
Qui
doit
accomplir
ces
tâches
?
• Des
mesures
disciplinaires
doivent-‐elles
être
prises
envers
des
membres
du
personnel
?
• Est-‐ce
que
des
enseignements
ou
des
informations
sur
cet
incident
doivent
être
partagé
avec
d’autres
agences
ou
parties
?
• Est-‐ce
que
certains
aspects
de
cet
incident
ou
de
son
analyse
doivent
rester
confidentiels
?
Comment
s’en
assurer
?
Tous
les
rapports
d’incidents
doivent
être
conservés
et
analysés
régulièrement.
Les
lieux
des
incidents
devraient
être
marqués
sur
une
carte
(mais
si
le
bureau
est
un
de
ces
lieux,
exposer
la
carte
ouvertement
peut
comporter
des
risques).
Que
révèlent
ces
incidents
sur
la
nature
de
la
situation
locale
et
ses
risques
?
Observe-‐t-‐on
une
tendance
?
Quelles
mesures
devraient
alors
être
prises
?
Un
rapport
complet
d’incident
doit
être
le
résultat
final
de
cette
procédure.
Il
donne
un
aperçu
complet
de
l’incident
et
doit
suivre
cette
structure:
• Description
chronologique
et
complète
de
l’incident
• Les
personnes
impliquées
• Les
raisons
expliquant
les
décisions
prises
• Les
enseignements
tirés
de
l’incident
37
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
• Une
identification
de
toute
erreur
de
procédure
ou
du
personnel,
et
des
recommandations
pour
des
mesures
correctives
ou
disciplinaires
• La
date,
l’auteur,
le
rôle
de
l’auteur
et
sa
signature.
Il
est
important
de
partager
les
rapports
d’incident
avec
d’autres
organisations
concernées,
pour
que
tous
puissent
bénéficier
d’une
connaissance
accrue
de
la
situation
sécuritaire.
Cela
doit
être
fait
à
temps.
Il
est
important
toutefois
de
savoir
qu’un
partage
rapide
avec
d’autres
ne
signifie
pas
que
vous
deviez
fournir
des
informations
sensibles
–
faites
preuve
de
discrétion,
notamment
concernant
l’identité
du
personnel.
Un
survivant
de
viol
ne
voudra
peut-‐être
pas
que
le
personnel
et
les
autres
ONG
soient
informés
de
l’incident.
4.4 Enquêtes
sur
les
incidents
graves
Une
enquête
devra
être
menée
pour
chaque
incident
concernant
:
• Un
décès
• Des
violences
sexuelles
• Des
blessures
graves
• Une
fraude
importante
• Un
vol
• Une
attaque
armée
• Tout
incident
qui,
d’après
le
manager
ou
le
responsable
hiérarchique,
mérite
une
enquête
L’enquête
doit
être
menée
rapidement,
par
une
personne
compétente
et
non-‐connectée
à
l’incident.
L’enquête
doit
être
d’identifier
les
causes
de
l’incident,
et
recommander
des
mesures
disciplinaires
si
nécessaire.
Elle
doit
aussi
définir
les
responsabilités
en
cas
de
perte
ou
de
dommages
graves
au
personnel
ou
à
la
propriété.
Des
directives
sur
l’organisation
d’une
enquête
peuvent
être
consultées
sur
http://www.actalliance.org/resources/policies-‐and-‐
guidelines/complaints-‐
mechanism/Complaints%20and%20Investigation%20Guidelines%20July%202010x.pdf/view
Certains
membres
du
CMT
seront
prédéterminés
par
leur
statut
dans
l’agence
(Directeur
national,
Point
focal
de
sécurité).
Il
est
néanmoins
important
de
faire
en
sorte
que
la
composition
du
CMT
reflète
les
besoins
de
la
crise
concernée.
Par
exemple,
s’il
est
question
d’un
enlèvement
ou
de
terrorisme,
il
pourra
être
nécessaire
d’introduire
un
représentant
du
Département
de
lutte
anti-‐
terroriste
et/ou
de
l’unité
spécialisée
dans
la
libération
d’otages
et
de
l’unité
de
négociation
de
crise
au
sein
de
l’équipe.
Les
fonctions
suivantes
sont
généralement
assumées
par
le
personnel
:
si
cela
est
possible
et
adapté,
une
personne
sera
responsable
de
plusieurs
tâches
:
• La
communication
avec
les
autres
niveaux
(par
exemple
le
terrain)
• Les
questions
de
ressources
humaines
• Répondre
aux
demandes
des
médias
et
du
public
• Gérer
les
questions
et
les
compagnies
d’assurance
• Contacter
les
ambassades
concernées
• Une
assistance
administrative
• Une
assistance
physique
(repas,
logement)
L’Unité
de
gestion
de
crise
est
normalement
responsable
de
les
aspects
de
la
gestion
de
la
crise
(ils
devront,
bien
sûr,
être
formés
auparavant
–
Annexe
U).
Gérer
une
crise
exige
la
gestion
de
nombreuses
questions.
Certains
des
principaux
aspects
sont
nommés
ici
:
l’évacuation
médicale
(4.5.1),
informer
les
proches
parents
(4.5.2),
les
décès
(4.5.3),
les
médias
(4.5.4).
Utilisez
également
les
sections
4.6
(Violences
sexuelles)
et
4.7
(Enlèvement)
pour
vous
informer
sur
les
principaux
aspects
et
des
conseils
pour
les
gérer.
Aucun
autre
membre
du
personnel
ne
devra
intervenir
sans
l’autorisation
de
l’Unité
de
gestion
de
crise.
L’Unité
de
gestion
de
crise
aura
probablement
besoin
de
son
propre
espace
de
travail,
adapté
à
la
nature
de
la
crise.
Elle
devra
recevoir
les
ressources
et
l’assistance
nécessaire.
Par
exemple,
les
tâches
habituelles
des
membres
du
CMT
devront
être
prises
en
charge
par
des
collègues
aussi
pendant
le
temps
nécessaire.
Lorsqu’un
ou
plusieurs
membres
d’ACT
ont
été
impliqués
dans
un
grave
incident
de
sécurité,
une
Unité
de
gestion
de
crise
sera
mise
en
place
au
siège
d’ACT,
et
des
membres
du
Groupe
de
travail
sur
la
sécurité
pourront
être
détachés.
Un
CMT
au
siège
sera
formé
seulement
si
tous
les
membres
impliqués
le
demandent,
et
si
ACT
est
impliqué
en
tant
qu’organisation.
39
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
4.5.3 Décès
Lorsqu’un
membre
du
personnel
décède
pendant
qu’il
travaille
pour
une
agence
membre
d’ACT,
la
procédure
suivante
est
recommandée
:
• Vérifiez
l’identité
du
décédé
;
• Décidez
s’il
est
nécessaire
de
former
une
Unité
de
gestion
de
crise
;
• Nommez
un
gestionnaire
principal
au
bureau
central
qui
gérera
la
crise
(et
guidera
l’Unité
de
gestion
de
crise,
si
elle
a
été
formée)
au
nom
de
l’agence
membre
d’ACT,
si
nécessaire
;
• Informez
les
proches
(Annexe
J)
;
• Informez
les
autres
employés
;
• Informez
les
autorités
locales
;
• Mettez
le
corps
en
sécurité
;
• Faites
effectuer
un
examen
post
mortem,
si
nécessaire
;
• Organisez
un
rapatriement
de
la
dépouille,
si
la
personne
vivait
à
l’étranger.
Cela
peut
être
une
procédure
administrative
complexe
et
difficile,
selon
les
lois
et
les
règles
locales.
• Coopérez
avec
les
autorités
locales,
dans
le
cas
d’une
enquête
policière
• Informez
les
médias,
si
nécessaire
et
quand
cela
est
approprié
;
• Assurez-‐vous
que
les
paiements
de
compensation
et
d’assurance
soient
faits
rapidement
;
• Fournissez
une
assistance
aux
proches
et/ou
aux
personnes
à
charge,
si
besoin
;
• Faites
une
enquête
sur
les
évènements
qui
ont
précédé
l’incident.
Selon
les
circonstances,
cela
pourra
être
fait
au
niveau
interne
ou
par
une
instance
indépendante.
• Identifiez
les
enseignements
à
tirer
de
l’incident
et
adaptez
les
politiques
et
procédures
si
nécessaire.
4.5.4 Médias
Dans
une
situation
de
crise,
il
peut
être
également
important
de
désigner
une
personne
porte-‐parole
qui
communiquera
avec
les
médias,
comme
déjà
traité
dans
la
section
2.11
et
l’Annexe
H.
La
seule
différence
est
qu’une
situation
de
crise
exigera
plus
de
compétences
et
de
prise
de
responsabilités.
La
section
4.8.1.
fournit
des
éléments
supplémentaires
lorsqu’il
est
question
d’un
enlèvement.
40
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Les
conseils
ci-‐dessous
sont
soit
pour
les
managers,
soit
pour
les
employés,
ou
pour
les
deux.
Comme
pour
les
autres
exemples
donnés
dans
ce
guide,
il
est
conseillé
au
Point
focal
de
sécurité
ou
la
personne
équivalente
d’adapter
cette
liste
si
besoin,
et
de
la
distribuer
à
tout
le
personnel.
4.6.1 Quelques
explications
sur
la
violence
sexuelle
–
pour
les
employés
et
les
managers
• Le
meilleur
moyen
de
prévenir
la
violence
sexuelle
est
de
suivre
les
directives
de
la
Sécurité
personnelle
générale
(Annexe
K),
et
de
rester
aussi
informé
et
conscient
que
possible
dans
le
présent
contexte.
• Tous,
homme
ou
femme,
sont
des
victimes
potentielles
d’une
agression
sexuelle,
mais
les
femmes
et
les
jeunes
filles
courent
un
risque
beaucoup
plus
élevé.
• Les
femmes
sont
souvent
accusées
de
provoquer
les
agressions
ou
la
violence
en
«
séduisant
»
l’agresseur.
Il
est
important
que
personne
ne
soutienne
cette
idée.
• La
violence
sexuelle
est
un
crime
de
pouvoir
et
de
violence.
Le
contact
sexuel
est
juste
le
moyen
pour
un
agresseur
de
prouver
qu’il,
ou
parfois
elle,
a
du
pouvoir
sur
vous.
• La
plupart
des
agressions
sexuelles
sont
commises
par
une
connaissance
de
la
victime.
Des
attaques
par
des
inconnus
sont
plus
rares,
mais
peuvent
se
produire
et
généralement
dans
les
zones
à
risque
élevé
ou
de
conflit.
• Les
agressions
sexuelles
sont
les
crimes
violents
les
moins
déclarés.
• L’agresseur
prend
le
contrôle
de
la
victime
par
:
o Une
pression
psychologique
et
la
peur
o Les
menaces
o La
force
4.6.2 Réponse
et
récupération
–
pour
les
employés
Il
n’y
a
pas
de
bonne
ou
de
mauvaise
manière
de
réagir
face
à
une
agression
sexuelle
:
le
choix
appartient
à
la
personne
concernée.
SOUVENEZ-‐VOUS
QUE
LE
PLUS
IMPORTANT
EST
DE
SURVIVRE.
• Soumission
:
si
une
personne
craint
pour
sa
vie,
elle
(il)
choisira
de
se
soumettre
à
l’agression.
• Résistance
passive
:
Dites
ou
faites
quelque
chose
qui
démotivera
l’agresseur
d’avoir
un
contact
sexuel.
Dites-‐lui
que
vous
avez
une
MST,
comme
le
Sida,
de
la
diarrhée,
vomissez,
ou
toute
chose
qui
dégoutera
l’agresseur.
• Résistance
active
:
toute
sorte
de
défense
physique
pour
faire
fuir
l’attaquant,
comme
frapper,
mordre,
griffer,
crier,
et
s’enfuir.
41
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
o Sachez
que
vous
pourrez
être
emmené(e)
dans
un
hôpital
pour
une
examinassions
et
un
éventuel
traitement
de
maladies.
La
politique
de
sécurité
doit
déterminer
l’hôpital
convenu.
o Sachez
que
vous
aurez
une
réaction
émotionnelle
et
psychologique,
que
l’agresseur
soit
capturé
ou
non.
Récupération
Quelques
informations
sur
la
récupération
:
• Sachez
que
vous
n’êtes
pas
le/la
seul(e).
D’autres
victimes
ont
survécu
et
peuvent
aussi
vous
assister.
• Peut-‐être
que
vous
vous
culpabilisez.
ARRÊTEZ
!
L’agression
n’est
PAS
votre
faute
!
• Vous
vous
remémorez
certainement
les
évènements
dans
vos
pensées
et
vous
demanderez
ce
que
vous
auriez
pu
faire
pour
empêcher
l’agression.
C’est
normal.
Assurez-‐vous
d’avoir
une
personne
patiente
et
digne
de
confiance
avec
laquelle
vous
pouvez
parler
et
revenez-‐y
aussi
souvent
qu’il
est
nécessaire
pour
comprendre
ce
qui
vous
est
arrivé.
• Votre
corps
sera
peut-‐être
confronté
à
des
changements
physiques
pendant
votre
convalescence.
Si
vous
avez
des
doutes
sur
ces
changements,
et
si
possible,
consultez
un
médecin
fiable,
plutôt
que
d’en
parler
avec
vos
amis
et
vols
collègues.
• Vous
passerez
par
toute
une
série
d’émotions
:
o Pendant
un
temps,
vous
ne
pourrez
pas
penser
à
autre
chose
que
l’agression.
o Vous
penserez
que
vous
devenez
fou/folle…
vous
ne
l’êtes
PAS.
Presque
chaque
réaction
est
normale.
o Vous
avez
le
droit
de
pleurer,
de
crier
ou
d’être
bouleversé
si
vous
le
sentez
ainsi.
o Vous
serez
certainement
en
colère.
o Les
réactions
des
personnes
vous
blesseront…
elles
ne
comprennent
pas.
• Malgré
tout
cela
:
o Sachez
que
vous
avez
été
victime
d’un
crime.
o N’oubliez
pas
que
vous
êtes
une
bonne
personne.
o Sachez
qu’il
s’agit
d’un
incident
sérieux.
Prenez
bien
soin
de
vous-‐même.
o N’oubliez
que
vous
avez
survécu.
o Contactez
une
aide
professionnelle
si
vous
sentez
que
vous
perdez
le
contrôle
et
que
vous
ne
pouvez
pas
gérer
ça
vous-‐même.
• Les
premiers
soins
émotionnels
sont
importants
:
o Faites
tout
ce
que
vous
pouvez
pour
vous
sentir
mieux.
o Prenez
une
pause.
Prenez
régulièrement
cinq
minutes
si
vous
en
avez
besoin.
o Dirigez
vos
émotions
vers
l’agresseur.
Tenez-‐vous
debout
au
milieu
d’une
pièce
et
criez
toutes
les
choses
que
voulez
lui
dire.
• Si
une
personne
réagi
à
votre
agression
d’une
manière
qui
vous
blesse,
arrêtez-‐la
et
partez.
Même
s’il
s’agit
de
vos
parents
ou
de
votre
mari
ou
femme.
Vous
d’abord
!
• Essayez
de
penser
à
ce
qui
vous
ferait
du
bien
et
faites-‐le
!
• Parlez
avec
au
moins
une
personne
réceptive
et
avec
qui
vous
vous
sentez
en
sécurité,
mais
ne
partagez
pas
votre
expérience
avec
trop
de
personne.
Vous
DEVEZ
pouvoir
raconter
à
une
personne
de
confiance
tout
ce
qui
vous
est
arrivé
sans
restriction.
42
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Questions
Questions
internes
(non
ordonnées)
• Répartissez
les
tâches
du
CMT
:
un
manager
qui
a
la
responsabilité
principale
et
gérera
l’incident
doit
immédiatement
être
désigné.
Et,
aussi
important,
identifiez
le
secrétaire
qui
gérera
les
questions
administratives.
Ensuite,
répartissez
les
autres
rôles
et
tâches.
Ces
43
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
éléments
de
base
doivent
être
inclus
dans
les
plans
de
sécurité
(2.5
et
Annexe
N),
mais
comme
chaque
situation
est
différente,
il
est
important
que
ces
fonctions
cruciales
soient
réparties.
Commencez
à
rédiger
un
journal
pour
noter
quoi,
qui,
quand,
etc.
• Démarrez
une
liste
de
choses
à
savoir
/
que
vous
voulez
savoir
et
quelles
actions
prises
/
à
prendre
• Vérifiez,
aussi
vite
que
possible,
la
crédibilité
du
rapport
/
preuves
de
l’enlèvement.
Notez
qu’une
astuce
de
criminels
est
de
déclarer
qu’ils
détiennent
(et
maltraitent)
quelqu’un,
alors
qu’il
ne
s’agit
que
d’un
mensonge
pour
gagner
«
facilement
»
de
l’argent.
• Informez
l’équipe
:
décidez
qui
recevra
quelles
informations
et
à
quelle
fréquence
• Communiquez
avec
le
bureau
central
:
établissez
une
division
des
tâches,
communiquez
les
attentes,
etc.
• Contactez
un
expert
local
de
lutte
contre
les
enlèvements
et
développez
une
stratégie
de
négociation
• Stratégie
de
gestion
des
médias
• Stratégie
de
contact
avec
les
familles
• Informer
ou
non
les
autorités
et
dans
quelle
mesure
• Assurer
que
les
autres
opérations
continuent
• Déterminez
un
plan
général
de
communication
et
de
négociation
avec
les
ravisseurs
• Comment
gérer
une
crise
de
longue
durée
?
• Effectuer
un
débriefing
après
les
évènements
et
fournir
une
assistance
physique,
psychologique
et
émotionnelle
Questions
externes
(non-‐ordonnées)
• Contact
avec
les
ravisseurs
• Mise
en
œuvre
d’une
stratégie
des
médias
• Contacts
avec
les
familles
des
victimes
• Avocats
• Informer
(ou
non)
les
partenaires,
l’Alliance
ACT,
les
autres
ONG
• Décider
d’utiliser
les
services
d’autres
parties
–
ambassade,
police,
gouvernement,
Alliance
ACT,
ONG
Il
est
important
de
souligner,
encore,
la
nécessité
d’avoir
un
Plan
de
sécurité
(2.5
et
Annexe
N)
opérationnel
avant
qu’un
incident
sérieux
se
produise.
Par
exemple,
alors
que
le
temps
est
précieux
lors
d’une
situation
d’enlèvement,
il
est
essentiel
que
toutes
les
coordonnées
des
employés
soient
disponibles
et
qu’une
stratégie
aie
déjà
été
élaborée
(par
exemple
le
paiement
ou
non
d’une
rançon
et
du
salaire
de
l’employé
pendant
son
enlèvement).
Politique
Aucune
politique
officielle
concernant
la
gestion
des
enlèvements
et
de
la
détention
d’employés
de
membres
d’ACT
n’a
été
adoptée
par
l’Alliance
ACT,
donc
les
recommandations
ci-‐dessous
sont
uniquement
des
conseils.
ACT
conseille
de
ne
PAS
payer
de
rançon
pour
la
libération
d’un
membre
du
personnel.
Cela
pourrait
paraître
contraire
à
l’intuition,
lorsque
le
but
est
de
libérer
l’employé
le
plus
vite
possible,
avec
aussi
peu
de
dommages
possibles.
Mais
payer
une
rançon
risquerait
probablement
de
mettre
les
employés
d’autres
ONG
en
danger.
Toutefois,
les
membres
d’ACT
doivent
déployer
tous
les
efforts
possibles
pour
libérer
l’employé.
Ni
les
membres
d’ACT
et
leurs
partenaires,
ni
les
autorités
gouvernementales
ou
les
négociateurs,
ne
doivent
révéler
les
stratégies
exactes
employées
lors
de
la
procédure
de
négociation.
Les
membres
d’ACT
présents
dans
la
même
zone
et
le
même
pays
doivent
être
les
premiers
à
apporter
une
assistance.
Parallèlement,
l’Alliance
peut
fournir
une
assistance
si
nécessaire
et
utile,
soit
par
le
Secrétariat
d’ACT,
par
les
membres,
ou
par
le
Groupe
de
travail
sur
la
sécurité
d’ACT.
L’Alliance
peut
apporter
un
soutien
moral,
technique
et
pratique,
mais
ne
peut
pas
contribuer
financièrement
au
paiement
d’une
rançon.
Des
conseils
supplémentaires
concernant
la
gestion
des
médias
se
trouvent
dans
les
sections
2.11
et
4.5.4,
ainsi
que
l’Annexe
H.
de
grossesse.
Il
y
a
aussi
les
risques
d’infection
du
VIH/Sida.
Les
mesures
à
prendre
sont
décrites
en
détails
dans
la
politique
d’ACT
sur
le
VIH
et
le
Sida
en
cas
d’urgence
(http://www.actalliance.org/resources/policies-‐and-‐guidelines/hiv).
Mais,
après
cela,
seuls
quelques
managers
travailleront
quotidiennement
sur
le
problème,
tout
en
informant
régulièrement
le
CMT.
4.7.3 Prévenir
un
enlèvement
et
possibilités
de
réactions
–
pour
le
personnel
Un
enlèvement
se
déroule
généralement
en
cinq
phases
dont
il
faut
être
conscient
:
à
chaque
phase,
différentes
décisions
peuvent
être
prises.
Certaines
sont
nommées
ici
:
• Variez
les
horaires,
les
itinéraires,
etc.,
de
votre
routine
quotidienne
• Comportez-‐vous
comme
une
cible
difficile
• Prenez
note
des
choses
suspectes
et
améliorez
vos
mesures
de
sécurité
Attaque
Transport
46
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Captivité
• Gardez
votre
dignité
et
soyez
perçu
comme
un
être
humain
• Attendez-‐vous
à
être
mal
traité
avec
des
menaces,
de
la
violence,
des
jeux
de
pouvoir
psychologiques
• Respectez
et
gagnez
le
respect
• Déterminez
des
objectifs
et
gardez
espoir
• Sachez
que
votre
agence,
votre
famille
et
vos
amis
pensent
à
vous
et
font
tout
ce
qu’ils
peuvent
pour
votre
libération.
Votre
tâche
principale
est
de
rester
le
plus
possible
en
bonne
santé
physique
et
morale.
Libération
Comme
mentionné
dans
la
section
pour
les
managers,
sachez
qu’un
enlèvement
peut
durer
longtemps
:
75
%
des
enlèvements
durent
de
1
à
50
jours
et
parfois
des
années
dans
certains
cas.
Si
vous
êtes
capturé,
sachez
que
90
%
des
personnes
enlevées
survivent,
ce
qui
ne
signifie
pas
qu’elles
ne
soient
pas
blessées
physiquement
ou
psychologiquement.
Les
10
%
qui
ne
survivent
pas
meurent
soit
lors
de
l’attaque
ou
de
la
libération,
soit
parce
qu’elles
n’ont
pas
les
médicaments
dont
elles
ont
besoin
au
cours
de
leur
captivité.
Si
vous
savez
qu’il
existe
un
risque
d’enlèvement
et
que
vous
utilisez
des
médicaments
spécifiques,
portez
en
alors
une
petite
quantité
avec
vous.
Retour
à
la
TDM
intensifiée
par
la
crainte
concernant
leur
sécurité
et
celle
de
leurs
familles,
ainsi
que
les
liens
tissés
avec
les
bénéficiaires
et
le
pays.
Les
managers
auront
à
prendre
des
nombreuses
décisions
difficiles,
comme
être
conscient
du
fait
qu’une
évacuation
peut
exposer
le
personnel
à
des
risques.
Il
n’existe
pas
de
formule
particulière
pour
prendre
une
telle
décision
:
seuls
les
managers
peuvent
décider,
en
faisant
preuve
de
bon
sens
et
en
se
faisant
conseiller
si
nécessaire.
Le
point
de
départ
d’une
«
bonne
décision
»
dans
un
cas
de
«
pire
scénario
»
se
trouve
bien
avant
le
déclenchement
d’une
crise.
Des
questions
et
des
considérations
à
prendre
en
compte
avant,
pendant
et
après
une
crise
ont
été
listées
ci-‐dessous.
La
liste
n’est
pas
exhaustive,
mais
avec
l’Annexe
B,
elle
donne
à
votre
organisation
un
bon
point
de
départ.
Pour
différentes
organisations,
la
décision
est
prise
à
différents
niveaux.
Mais
souvent,
sur
la
recommandation
du
responsable
présent
sur
le
terrain,
le
bureau
central
prend
une
décision
parce
qu’ils
doivent
avoir
une
vue
d’ensemble
de
la
situation.
S’il
n’est
pas
possible
de
contacter
le
bureau
central,
le
manager
présent
sur
le
terrain
(ou
le
responsable
hiérarchique
du
programme
dans
le
pays)
décidera
d’évacuer
si
une
décision
doit
être
prise
rapidement.
Dans
d’autres
cas,
le
Directeur
national
ou
le
Coordinateur
régional
est
autorisé
à
pendre
la
décision,
tout
en
informant
le
bureau
central.
Lorsque
plusieurs
membres
d’ACT,
nationaux
ou
internationaux,
coopèrent
dans
une
décision,
celle-‐
ci
devra
être
examinée
avec
les
autres
membres,
car
le
retrait
d’un
ou
de
plusieurs
membres
aura
des
répercussions
sur
la
sécurité
et
le
travail
de
tous
les
autres.
48
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
sur
le
service
disponible
dans
votre
région
:
que
pouvez-‐vous
faire
maintenant
pour
que
vous
puissiez
faire
usage
de
systèmes
externes
lorsqu’une
situation
d’urgence
se
produit
?
• Votre
organisation
a-‐t-‐elle
approfondi
et
préparé
les
questions
financières,
comme
le
fait
d’avoir
à
disposition
les
salaires
et
autres
montants
requis
par
le
personnel
local
?
• De
quel
matériel
les
managers
auront-‐ils
besoin
pour
gérer
une
crise
?
De
quoi
le
personnel
aura
besoin
?
Quel
matériel
doivent-‐ils
chercher
eux-‐mêmes
et
lequel
sera
fourni
par
l’organisation
?
Comment
l’organisation
fera-‐t-‐elle
face
à
une
perte
ou
un
vol
de
matériel
?
• De
quoi
avez-‐vous
besoin
pour
assurer
la
sécurité
de
l’information
?
Avant
une
urgence,
il
est
important
de
décider
quels
fichiers
devront
être
sauvegardés
sur
des
disques
durs
et
conservés
hors
du
site,
ou
bien
supprimés
ou
détruits.
Sachez
que
les
fichiers
supprimés
restent
sur
un
disque
dur,
et
peuvent
être
récupérés
par
des
spécialistes
informatiques.
• Qui
est
responsable
du
maintien
du
stock
de
fournitures
d’urgence
?
Cela
comprend
:
o Des
aliments
o De
l’eau
o Des
bougies
et
des
allumettes
o Des
affaires
de
toilette
o Une
source
d’électricité
o Du
matériel
de
communication
o De
la
lecture
et
des
jeux
de
société
ou
jeux
de
cartes
o De
l’essence
pour
les
véhicules
o Des
cartes
téléphoniques
de
différents
fournisseurs,
si
possible
• Quelles
autres
tâches
devront
être
réalisées
lors
d’une
situation
d’urgence
et
qui
est
responsable
de
leur
exécution
?
Envisagez
de
créer
une
matrice
de
mesures
de
sécurité
adaptée
à
votre
organisation
(2.3),
afin
que
les
directeurs
sachent
ce
que
l’on
attend
d’eux,
ainsi
que
les
managers
et
le
reste
du
personnel.
5.1.2 Pendant
une
décision
d’urgence
• Comment
la
situation
va-‐t-‐elle
évoluer
dans
un
avenir
proche
?
• Est-‐il
possible
de
suspendre,
de
mettre
en
veille
ou
d’évacuer
?
• Quelles
autres
mesures
de
sécurité
doivent
être
envisagées
pour
permettre
au
programme
de
continuer
?
• Plutôt
que
d’arrêter
le
travail,
est-‐il
possible
de
réduire
le
personnel,
réduire
les
déplacements,
de
mettre
en
veille,
de
délocaliser,
d’adapter
les
procédures
ou
de
réduire
la
visibilité
afin
de
réduire
les
risques
?
• Que
planifient
les
autres
organisations
?
• D’autres
informations
sont-‐elles
nécessaires
pour
la
prise
de
décision
?
Le
rétablissement
des
relations
avec
le
personnel
local,
les
bénéficiaires
et
les
autorités
locales,
etc.,
pourra
également
pendre
du
temps.
Les
émotions
peuvent
être
fortes.
49
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
5.1.4 ÉCHANTILLON
:
Risques
de
sécurité
liés
au
indicateurs
situationnels
et
aux
décisions
programmatiques
pour
chaque
phase
précédant
une
situation
d’urgence
Catégories
Indicateurs
Décisions
de
sécurité
du
programme
pour
chaque
phase
de
de
risques
développement
de
la
situation
d’urgence
de
sécurité
Minimum
• Pas
de
problèmes
de
sécurité
• Première
phase
:
planification
(Bleu)
o Qui
doit
être
évacué
ou
délocalisé
et
vers
où
?
Faible
• Incidents
mineurs
ou
isolés,
couvre-‐feu,
o Qui
est
responsable
de
quelles
tâches
?
(Vert)
manifestations
• Entièrement
opérationnel
• Pas
de
risques
immédiats
dans
les
• Révision
des
plans
de
délocalisation,
d’évacuation,
de
suspension
et
zones
de
projet
de
l’agence
et
dans
la
de
mise
en
veille
capitale
• Soutenir
les
agences
partenaires
au
niveau
de
leurs
plans
de
sécurité
Moyen
• Tensions
et
incidents
mineurs
à
des
• Deuxième
phase
:
alerte
(jaune)
postes
de
contrôle
o Les
plans
de
communication
ont-‐ils
été
testés
?
• Affrontements
mineurs
entre
groupes
o Les
employés
ont-‐ils
préparé
leur
sac
de
secours
gardé
à
armés
sans
victimes
civiles
proximité
?
• Les
ONG
sont
affectées
• Entièrement
opérationnel,
mais
les
déplacements
doivent
être
accidentellement,
mais
sans
blessures
envisagés
avec
prudence
par____
et
parfois
retardés.
au
personnel
• Tester
les
plans
de
délocalisation,
d’évacuation,
de
suspension
et
de
mise
en
veille
• Attaques
graves
mais
isolées
de
civils
(explosion
à
la
mine)
• Rapports
hebdomadaires
sur
la
situation
sécuritaire
• Attentats
suicide
dans
les
zones
de
• Encourager
les
partenaires
à
tester
leurs
plans
projet
de
l’agence
• Quelques
bombardements
aériens
hors
des
zones
de
projet
de
l’agence
Élevé
• Escalade
d’un
conflit
armé
dans
des
• Troisième
phase
:
évacuation
imminente
(Orange)
zones
de
projet
de
l’agence
o Comment
continuer
à
communiquer
avec
le
personnel
restant
?
• Affrontements
majeurs
entre
groupes
o Comment
verser
des
avances
de
salaires
de
manière
sûre
?
armés
avec
des
victimes
civiles
• Partiellement
opérationnel
• Violence
communautaire
affectant
• Transférer
les
activités
principales
et
les
documents-‐clés
aux
directement
des
civils
partenaires
• Attaques
graves
de
civils
dans
la
• Les
partenaires
locaux
sont
incités
à
ne
pas
travailler
sur
le
terrain
capitale,
mais
isolées
(attentats
suicide)
(mise
en
veille)
• Bombardements
aériens
dans
des
• Prêt
à
délocaliser,
évacuer
et
prendre
en
charge
le
personnel
national
zones
de
projets
de
l’agence
restant
• Rapports
quotidiens
sur
la
situation
sécuritaire
• Réunions
quotidiennes
sur
la
situation
sécuritaire
Extrême
• Effondrement
de
l’ordre
public
• Quatrième
phase
:
évacuation
(Rouge)
o La
route
d’évacuation
est-‐elle
suffisamment
sûre
?
Routes
• Attaques
répétées
de
civils
et
d’installations
vitales
dans
la
capitale
alternatives
?
o À
quels
risques
sera
exposé
le
personnel
au
cours
de
• Attaques
ciblées
et
répétées
l’évacuation
et
comment
les
réduire
?
d’employés
d’ONG
o À
quels
risques
sera
exposé
le
personnel
restant
?
• Lutte
armée
généralisée
dans
la
majorité
des
districts
• Programme
suspendu/clôturé
• Exécution
des
plans
de
délocalisation,
d’évacuation
et
de
prise
en
charge
du
personnel
national
restant
Il
est
important
de
noter
que
les
situations
d’urgence
se
produise
rarement
dans
un
ordre
prédéfini
d’intensité
croissante,
vous
donnant
tout
le
temps
de
prendre
des
décisions
difficiles
et
de
vous
50
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
préparer
:
il
est
donc
conseillé
que
tous
les
membres
d’ACT
présentent
leurs
plans
en
avance.
L’Annexe
B
fournit
plus
de
détails
sur
les
phases,
ainsi
que
les
décisions
et
les
questions
qui
en
découlent.
5.3 Évacuation
Lorsqu’une
situation
devient
trop
dangereuse
pour
le
personnel,
il
faut
procéder
à
une
évacuation.
La
décision
d’évacuer
ne
doit
pas
être
prise
à
la
légère,
car
les
conséquences
peuvent
être
lourdes
et
aussi
toucher
d’autres
membres
d’ACT,
nationaux
et
internationaux.
Lorsque
la
situation
est
trop
dangereuse
pour
tous
et
que
le
personnel
international
est
évacué,
le
personnel
local
pourra
également
être
évacué
vers
un
lieu
plus
sûr
dans
le
pays.
Les
membres
nationaux
d’ACT
devront
examiner
cette
possibilité
et
les
membres
internationaux
fourniront
si
besoin
des
conseils
et
un
soutien
logistique.
51
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Les
détails
d’un
plan
ou
de
plans
d’évacuation
(dans
le
cas
d’un
plan
de
sécurité
conjoint
du
Forum
d’ACT
et
de
plusieurs
membres
internationaux)
doivent
être
inclus
dans
chaque
plan
de
sécurité
national
(2.5
et
Annexe
N).
52
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
ANNEXES
Retour
à
la
TDM
Annexe
A
–
Principes
d’ACT
sur
la
sécurité
et
la
sûreté
du
personnel
Usagers
et
usage
:
Il
est
conseillé
à
tout
le
personnel
de
se
familiariser
avec
les
«
Principes
de
sécurité
et
de
sûreté
du
personnel
d’ACT
»,
afin
de
comprendre
les
bases
de
l’approche
sécuritaire
de
l’Alliance
ACT.
ACT
a
adopté
les
cinq
principes
suivants
qui
guident
l’approche
de
l’Alliance
ACT
en
matière
de
sûreté
et
de
sécurité
du
personnel.
Quelques
principes
sont
expliqués
ci-‐dessous,
le
document
complet
est
disponible
en
ligne
:
http://www.actalliance.org/resources/policies-‐
andhttp://www.actalliance.org/resources/policies-‐and-‐
guidelines/security/ACTPASSFinalJune08.pdf/viewguidelines/security/ACTPASSFinalJune08.pdf/view
Principe
1:
Fournir
les
directives,
la
guidance
et
les
capacités
qui
permettront
de
répondre
adéquatement
aux
questions
relatives
à
la
sûreté
et
la
sécurité
du
personnel.
La
direction
de
chaque
organisation
ACT
(membre
ou
secrétariat)
a
la
responsabilité
d’assurer
un
environnement
sûr
pour
le
personnel
et
de
promouvoir
une
culture
de
vigilance
en
termes
de
sûreté
et
de
sécurité,
ainsi
que
la
compréhension
de
ce
que
cela
implique
au
sein
de
l’organisation.
Par
conséquent,
les
membres
d’ACT
et
le
secrétariat
d’ACT
doivent
:
• Mettre
en
place
une
politique
et
des
procédures
qui
traitent
des
principaux
problèmes
de
sécurité
et
de
sûreté.
Cela
montrera
que
les
organisations
ACT
prennent
en
compte
leur
devoir
de
diligence.
Les
politiques
et
les
procédures
doivent
reconnaître
les
besoins
et
les
risques
de
sécurité
directement
liés
au
genre,
à
l’âge
et
la
diversité,
et
garantiront
que
les
besoins
et
les
vulnérabilités
spécifiques
soient
pris
en
compte
lorsque
des
mesures
et
des
procédures
de
sécurité
et
de
sûreté
sont
prises.
• Établissez
des
responsabilités
clairement
identifiées,
ainsi
que
des
mécanismes
de
prise
de
décision
sur
la
sûreté
et
la
sécurité
qui
tiennent
compte
de
différents
facteurs,
afin
de
réagir
effectivement
et
efficacement
en
cas
d’urgence.
• Désignez
un
gestionnaire
d’incident
qui
sera
responsable
de
la
gestion
de
tous
les
aspects
d’un
enlèvement,
notamment
à
cause
de
la
nette
augmentation
du
taux
d’enlèvements
au
cours
des
années
passées.
Cette
personne
devra
recevoir
une
formation
professionnelle
de
façon
à
réaliser
un
retour
sûr
de
la
victime
d’enlèvement.
Aucun
autre
employé
n’agira
dans
le
cadre
de
l’enlèvement
sans
l’accord
du
gestionnaire
d’incident
–
voir
les
directives
d’ACT
sur
la
réponse
à
un
enlèvement.
• Discutez
et
expliquez
formellement
et
régulièrement
la
politique
et
les
procédures
au
personnel.
• Mettez
en
place
et
adaptez
régulièrement
les
plans
de
sécurité
au
niveau
national
–
et
sous-‐
national
-‐,
au
moyen
d’une
évaluation
des
risques.
• Faites
en
sorte
que
l’organisation
a
les
capacités
humaines
et
financières
de
mettre
en
œuvre
les
politiques
et
les
procédures,
ou
faites
appel
à
une
aide
externe
si
nécessaire.
• Assurez-‐vous
que
le
personnel
soit
formé
de
manière
à
faire
face
aux
problèmes
de
sûreté
et
de
sécurité
là
où
ils
sont
assignés,
qu’ils
soient
assistés
pendant
leurs
activités,
et
répondez
aux
questions
de
sécurité
qui
se
posent
dans
la
zone
d’activités.
53
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
• Assurez-‐vous
que
tout
le
personnel
déployé
ait
reçu
un
briefing
sur
les
questions
de
sécurité
dans
la
zone
concernée
ainsi
qu’un
débriefing
au
retour,
dans
le
but
d’améliorer
les
procédures
de
sécurité.
• Donnez
l’exemple,
notamment
en
mettant
en
pratique
les
principes
de
sûreté
et
de
sécurité
dans
la
vie
quotidienne,
et
notamment
sur
le
lieu
de
travail.
Principe
2:
Adopter
une
approche
systématique
concernant
l’identification
des
risques
de
sûreté
et
de
sécurité,
ainsi
que
l’identification
de
mesures
adaptées
de
prévention
et
de
contrôle.
Une
évaluation
complète
des
risques,
des
menaces
et
des
vulnérabilités
devrait
être
au
cœur
de
toute
activité
d’ACT.
Cela
concerne
le
travail
de
développement,
humanitaire
et
de
plaidoyer
au
niveau
national,
ainsi
qu’au
niveau
du
bureau
central
de
toutes
les
organisations
d’ACT.
Le
fait
d’évaluer
et
de
gérer
les
risques
démontre
l’engagement
d’une
organisation
envers
la
protection
de
son
personnel,
en
réduisant
les
problèmes
qui
découlent
de
ces
risques.
ACT
reconnaît
toutefois
que
les
risques
ne
peuvent
pas
être
éliminés
totalement.
Mais
ils
peuvent
être
réduits,
généralement
de
deux
manières,
en
:
a)
réduisant
la
menace
;
et,
b)
en
réduisant
la
vulnérabilité
d’une
personne
aux
risques.
En
conséquence,
les
organisations
d’ACT
doivent
:
• Faire
en
sorte
que
les
décisions
du
programme
soient
motivées
par
des
considérations
relatives
à
la
sûreté
et
la
sécurité
à
tous
les
niveaux,
depuis
l’identification
du
programme,
en
passant
par
la
conception,
la
planification,
la
réalisation,
jusqu’aux
phases
de
suivi
et
d’évaluation.
• Menez
une
évaluation
générale
de
sécurité
sur
les
risques,
les
menaces
et
les
vulnérabilités
avant
:
o D’initier
tout
programme
de
développement
ou
humanitaire
dans
un
pays
ou
une
région
donnée.
o De
visiter
une
zone
opérationnelle
potentiellement
risquée,
ou
toute
région
connue
comme
étant
instable
o D’étendre
les
activités
vers
une
autre
zone
d’un
pays
o De
faire
des
déclarations
de
défense
d’intérêts
publics
• Faites
une
évaluation
annuelle
des
risques
de
sécurité
et
de
santé
dans
chaque
bureau
de
terrain.
Au
minimum
:
o Faites
en
sorte
que
le
personnel
soit
conscient
que
les
risques
de
santé
(par
exemple
le
paludisme,
le
VIH)
constituent
les
principaux
dangers,
et
que
des
précautions
doivent
être
prises
en
conséquence.
o Des
efforts
doivent
être
faits
pour
réduire
le
risque
de
violence
sexiste
et
basée
sur
le
genre,
la
violence
sexuelle
étant
le
problème
le
plus
réel
et
le
plus
dangereux
pour
le
personnel
féminin.
o Adoptez
des
mesures
strictes
de
prévention
et
d’intervention
en
cas
d’incendie,
car
le
feu
pose
un
risque
élevé
de
santé
et
de
sûreté,
en
particulier
dans
les
pays
ne
possédant
pas
de
brigades
de
pompiers,
où
les
bâtiments
ne
tiennent
pas
compte
des
risques
d’incendie,
et
où
peu
de
gens
en
ont
été
formés
à
la
sécurité
incendie.
• Développez
un
plan
complet
et
réaliste
pour
la
réduction
des
risques,
ainsi
que
des
mesures
de
contrôle.
54
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Principe
3:
Renforcer
les
capacités
des
employés
pour
qu’ils
soient
en
mesure
d’être
responsables
de
leur
propre
sécurité.
ACT
considère
que
la
sûreté
et
la
sécurité
est
la
responsabilité
de
chacun.
ACT
considère
également
qu’il
est
de
la
responsabilité
de
la
direction
de
faire
en
sorte
que
le
personnel,
autant
national
qu’international,
soit
équipé
et
formé
de
manière
appropriée
sur
les
questions
de
sûreté
et
de
sécurité,
afin
d’être
mieux
préparés
à
des
situations
d’urgence.
Par
conséquence,
la
direction
et
le
personnel
d’ACT
doivent
au
minimum
:
• Recevoir
au
moins
tous
les
trois
ans
une
formation
obligatoire
et
formelle
sur
la
sécurité
personnelle
et
les
premiers
soins.
Le
personnel
ne
doit
pas
être
déployé
dans
une
zone
instable
sans
avoir
reçu
une
formation
de
sécurité
qui
intègre
également
les
risques
que
comporte
la
zone
en
question.
• Faire
en
sorte
que
le
personnel
ait
accès
à
du
matériel
de
communication
fonctionnant
pendant
le
déploiement.
• Désignez
un
point
focal
de
«
sécurité
»
au
sein
de
chaque
organisation
d’ACT,
et
faire
en
sorte
que
les
points
focaux
de
sécurité
aient
reçu
une
formation
supplémentaire
et
spécialisée
sur
une
gamme
de
sujets
relatifs
à
la
sûreté
et
la
sécurité.
• Faire
en
sorte
que
le
personnel
de
«
sécurité
«
et
de
«
santé
»
échangent
régulièrement
sur
les
questions
de
sûreté
et
de
sécurité.
• Ayez
une
compréhension
claire
des
responsabilités
et
des
obligations
de
tout
le
personnel
et
déterminez
les
niveaux
de
risques
acceptables
et
inacceptables.
Principe
4:
Lire
et
comprendre
les
Directives
de
sûreté
et
de
sécurité
du
personnel
d’ACT,
et
échanger
sur
le
sujet.
Les
Directives
de
sûreté
et
de
sécurité
du
personnel
d’ACT
:
un
Manuel
pour
le
personnel
d’ACT
(autrefois
appelé
Le
manuel
de
sécurité
d’ACT)
a
été
développé
par
le
Groupe
de
travail
sur
la
sécurité
d’ACT,
afin
de
fournir
des
conseils
de
sécurité
et
de
sûreté
aux
membres
de
l’Alliance
ACT.
En
conséquence,
le
personnel
d’ACT
doit
:
• Être
conscient
des
Directives
de
sûreté
et
de
sécurité
du
personnel
d’ACT
et
les
comprendre,
et
demander
conseil
à
la
direction
si
des
préoccupations
demeurent.
Au
minimum,
le
personnel
doit
savoir
«
quoi
faire
»
et,
si
besoin,
«
quoi
ne
pas
faire
»
dans
les
situations
suivantes
:
o Accidents
de
la
route
o Maladies
et
problèmes
de
santé
(par
exemple
paludisme,
typhoïde,
maladies
sexuellement
transmissibles,
etc.)
o Fusillade,
bombardement
aérien
et
terrien,
incendie
o Évacuation,
y
compris
l’évacuation
sanitaire
o Détentions
et
enlèvements,
etc.
55
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
56
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
57
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Quel
peut
être
l’impact
d’une
opération
sur
l’opération
?
Le
bureau
doit-‐il
être
fermé,
et
si
oui,
comment
et
par
qui
?
Quelles
sont
les
politiques
et
les
plans
permettant
de
continuer
les
opérations
par
des
membres
locaux
du
personnel
et
les
partenaires
des
membres
d’ACT
?
Deuxième
phase
-‐
alerte
Des
tensions
croissantes
et/ou
une
situation
instable,
peuvent
conduire
le
Représentant
régional
ou
national,
en
consultation
avec
le
Directeur
international
de
la
région,
à
décider
de
limiter
les
opérations,
à
augmenter
les
mesures
de
sécurité,
et
à
revoir
le
plan
d’évacuation
du
personnel
des
membres
d’ACT.
Les
membres
d’ACT
traiteront
de
ces
questions
avec
les
membres
nationaux
du
Forum
d’ACT,
et
décideront
ensemble
des
mesures
appropriées
à
prendre
pour
les
membres
locaux.
Le
travail
autours
du
bureau
de
terrain
pourra
être
suspendu.
Les
tâches
à
accomplir
à
ce
stade
sont
les
suivantes
:
• Informez
tout
le
personnel
local
et
international
sur
la
situation,
si
possible
;
• Les
systèmes
de
communication
pour
informer
le
staff
doivent
être
installés
et
testés.
• Préparez
les
salaires
et
autres
montants
dont
le
personnel
local
aura
besoin
• Faites
une
sauvegarde
des
fichiers
importants
sur
des
disques
durs,
supprimez
ou
détruisez
les
documents
sensibles.
• Les
membres
du
personnel
et
leurs
familles
doivent
s’assurer
d’avoir
leurs
documents
personnels
toujours
sur
eux
• Le
cas
échéant,
identifiez
le
matériel
à
évacuer
et
qui
en
est
responsable.
Prévoyez
comment
le
matériel
de
valeur
qui
doit
rester
sera
caché
ou
protégé.
• Désignez
quelle(s)
personne(s)
sera/seront
responsable(s)
de
l’évacuation
du
matériel.
• Les
personnes
qui
seront
évacuées
doivent
rassembler
leurs
effets
personnels
qu’ils
emporteront
lors
de
l’évacuation,
afin
qu’ils
soient
prêts
à
tout
moment,
dans
un
sac
que
l’évacué
peut
porter
sans
être
assisté.
Ces
effets
personnels
incluent
:
o Le
passeport
et
visa
o Le
permis
de
conduire
et
autres
documents
d’identité,
ainsi
que
les
autres
documents
personnels
importants,
comme
les
diplômes,
etc.
o De
l’argent
liquide
(en
devise
convertible)
o Une
radio
de
poche
avec
des
piles
de
rechange
(ou
un
téléphone
satellite
si
besoin)
o Un
téléphone
portable
o Une
liste
de
contacts
o Tous
les
médicaments
essentiels
o Le
fourreau
du
«
sac
de
secours
»
doit
contenir
les
choses
suivantes
(il
ne
doit
pas
peser
plus
de
15
kg,
car
l’espace
pour
les
bagages
dans
les
moyens
de
transport
d’évacuation
est
limité.
Il
doit
aussi
pouvoir
être
porté
facilement
et
sans
assistance
externe,
donc
les
enfants
et
les
personnes
petites
doivent
avoir
un
sac
plus
léger
si
possible).
o 2
à
4
litres
d’eau
o Nourriture
:
des
aliments
qui
peuvent
être
conservés
à
température
ambiante
et
ne
nécessitent
pas
de
cuisson
et
peu
ou
pas
d’eau.
Ayez
une
réserve
de
repas
pour
deux
jours
et
choisissez
des
choses
compactes
et
légères.
o Des
vêtements,
si
besoin
:
par
exemple
une
veste
imperméable
qui
s’emballe
facilement,
un
chapeau
pour
se
protéger
du
soleil…
o Un
kit
personnel
de
secours
et
un
kit
de
seringues,
les
médicaments
proscrits
si
c’est
le
cas
o Un
sifflet
o Une
lampe-‐torche
avec
des
piles
de
rechange
o Du
papier-‐toilette,
un
savon,
une
brosse
à
dent,
etc.
o Un
stylo,
du
papier,
des
photocopies
du
passeport
et
des
visas
58
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
59
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
S’il
est
décidé
de
fermer
complètement
le
bureau,
il
convient
de
veiller
à
ce
que
les
contrats
du
personnel,
local
et
international,
soit
correctement
résiliés
ou
renouvelles,
ainsi
que
l’accès
aux
actifs.
Cette
question
doit
être
traitée
au
sein
du
Forum
d’ACT
bien
avant
une
situation
d’urgence.
Considérations
particulières
au
cours
de
l’évacuation
Une
évacuation
n’est
pas
ni
facile
pour
les
personnes
évacuées,
ni
pour
les
personnes
restantes.
C’est
un
moment
chargé
d’émotion,
qui
crée
des
sentiments
de
culpabilité,
de
peine,
de
frustration
et
d’impuissance.
Le
départ
du
personnel
international
peut
avoir
toutes
sortes
de
conséquences
sur
la
population
locale,
comme
la
disparition
d’une
barrière
de
sécurité
symbolique
ou
réelle.
Donc,
une
évacuation
n’est
pas
acte
neutre
et
peut
même
aggraver
une
crise.
Lorsqu’une
équipe
de
terrain
est
évacuée,
l’équipe
de
direction
doit
penser
à
fournir
une
déclaration
aux
médias
et
autres
parties
pour
expliquer
l’argumentation
de
l’organisation,
ainsi
que
toute
reprise
éventuelle
des
programmes.
Auto-‐évacuation
Les
employés
qui
travaillent
depuis
un
bureau
local,
ou
se
trouvent
en
situation
isolée
lors
d’une
urgence,
devront
faire
preuve
de
discernement
concernant
la
sûreté
de
leur
zone.
Tous
les
membres
du
personnel
doivent
être
autorisés
à
s’évacuer
de
leur
propre
chef,
selon
des
critères
et
des
procédures
établies,
lorsqu’ils
sentent
que
leur
sécurité
est
menacée.
Ils
devront
faire
tout
leur
possible
pour
communiquer
avec
leur
manager
pendant
l’évacuation,
et
une
fois
arrivé
en
lieu
sûr,
ils
doivent
contacter
immédiatement
leur
manager
ou
le
Directeur
national.
Personne
ne
retournera
dans
la
zone
évacuée
sans
autorisation
préalable
de
son
manager.
Évacuation
ou
délocalisation
du
personnel
local
En
général,
les
employés
locaux
ne
sont
pas
évacués
de
leur
propre
pays.
Mais
votre
organisation
peut
envisager
de
déplacer
des
employés,
et
leurs
familles
directes,
vers
un
endroit
sûr,
s’ils
sont
exposés
à
des
risques
à
cause
de
leur
travail
pour
un
membre
d’ACT,
leur
nationalité,
leur
origine
ethnique,
ou
s’ils
sont
la
cible
de
menaces
sérieuses.
Retour
et
reprise
des
activités
Cela
peut
se
faire
rapidement
après
une
évacuation
ou
alors
longtemps
après.
Le
rétablissement
des
activités
après
une
évacuation
peut
être
difficile.
Le
personnel
local
qui
n’a
pas
été
évacué,
et
leurs
familles,
pourront
avoir
souffert
d’une
situation
difficile
ou
de
menaces.
Ils
seront
appréhensifs.
La
restauration
des
relations
avec
le
personnel
local
et
le
personnel
d’autres
membres
du
Forum
d’ACT,
les
autorités
locales,
les
bénéficiaires,
et
la
population
locale,
sera
meilleure
s’il
a
été
fait
preuve
d’honnêteté,
de
tact,
et
de
transparence
avant
et
pendant
l’évacuation,
puis
au
retour.
60
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
61
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Rester
à
l’intérieur
du
bâtiment
ne
doit
être
une
option
que
s’il
n’y
absolument
aucun
moyen
de
sortir.
Si
vous
n’êtes
pas
en
mesure
de
sortir,
préparez-‐vous
de
manière
suivante
:
• Chaque
étage
possède
un
abri,
dans
les
pièces
avec
des
fenêtres
qui
donnent
vers
l’extérieur
du
bâtiment.
Mais
que
vous
soyez
capable
d’atteindre
l’abri
ou
non,
allez
dans
une
pièce
avec
une
fenêtre
extérieure
et
marquez
la
clairement
pour
demander
de
l’aide.
Restez
dans
la
pièce.
L’objet
permettant
de
marquer
les
fenêtres
doit
être
conservé
dans
chaque
pièce
avec
une
fenêtre
extérieure
;
cela
peut
être
par
exemple
une
corde
solide
avec
des
couleurs
vives.
• Fermez
l’entrée
principale
et
les
portes
intérieures
de
la
pièce.
• Placez
des
couvertures
et
des
vêtements
en
bas
de
chaque
porte
pour
tenir
la
fumée
à
l’écart.
Si
possible
utilisez
un
tissu
mouillé
pour
une
meilleure
isolation.
Pour
être
mieux
préparé,
mettez
une
couverture
non
synthétique
dans
chaque
pièce.
• Si
possible,
mouillez
les
couvertures,
les
manteaux
et
autres
vêtements
non
synthétiques
pour
un
usage
ultérieur
• Restez
baissé
près
d’une
fenêtre
ouverte
et
continuez
à
envoyer
des
signaux
d’aide.
• Si
le
feu
se
répand
dans
la
pièce,
mettez-‐vous
sous
deux
couches
de
couvertures
ou
de
vêtements,
ou
même
plus,
avec
la
couche
extérieure
mouillée.
Si
une
personne
est
en
feu
Si
vous
ou
une
personne
près
de
vous
prend
feu,
il
faut
:
arrêter,
tomber
et
rouler.
Arrêter
:
Ne
paniquez
pas
et
ne
permettez
pas
qu’une
personne
en
feu
se
mette
à
courir.
Ôtez
les
vêtements
qui
brûlent,
si
possible
et
si
vous
n’êtes
pas
en
danger.
Tomber
:
Laissez-‐vous
tomber
rapidement
par
terre.
Si
une
autre
personne
en
est
feu,
dites-‐lui
de
tomber
ou
faites-‐là
tomber.
Ne
la
«
taclez
»
que
si
vous
ne
risquez
pas
de
prendre
feu
vous-‐même.
Rouler
:
Roulez
plusieurs
par
terre
sur
vous-‐même
(des
deux
côtés
si
vous
êtes
dans
une
petite
pièce)
jusqu’à
extinction
du
feu.
Le
roulement
éteindra
et
dispersera
le
feu
dans
la
plupart
des
cas.
Si
une
autre
personne
est
en
feu,
faites
la
rouler.
Vous
pouvez
utiliser
de
l’eau,
du
sable
ou
une
couverture
pour
l’aider
à
éteindre
le
feu
alors
qu’elle
se
roule
par
terre.
Ne
tentez
pas
d’éteindre
le
feu
avec
vos
mains
nues
;
continuez
plutôt
à
rouler.
Quand
le
feu
est
éteint,
demandez
de
l’aide
et
commencez
à
assurer
les
premiers
soins.
62
Back
to
TOC
Recrutement
Le
recrutement
de
personnel
de
qualité
est
primordial.
Ne
prenez
pas
de
raccourcis
:
tenez-‐vous
à
la
procédure
d’embauche
habituelle.
Insistez
pour
vérifier
les
références
avant
de
mettre
un
garde
au
travail.
Assurez-‐vous
que
les
gardes
parlent
la
langue
de
l’équipe
de
terrain,
pour
que
tous
les
employés
puissent
communiquer
avec
eux.
Il
est
recommandé
de
s’accorder
sur
des
échelles
de
salaires
pour
les
gardes
(ainsi
que
pour
les
autres
catégories
de
personnel)
avec
les
autres
ONG
de
la
zone,
pour
éviter
de
créer
des
tensions
entre
les
gardes
travaillant
pour
différents
employeurs.
Introduction
Tous
les
gardes
doivent
être
correctement
introduits,
en
les
briefant,
en
les
équipant
et
en
les
formant
selon
les
besoins.
Ils
devront
recevoir
des
instructions
écrites
dans
leur
langue
et
dans
la
langue
de
travail
de
l’organisation.
Briefing
Expliquer
ce
que
fait
l’organisation,
et
les
valeurs
qu’elle
défend.
Décrivez
la
réputation
que
vous
souhaitez
qu’elle
ait
au
sein
de
la
population
locale.
Indiquez
clairement
l’importance
des
gardes,
pas
seulement
pour
les
personnes
et
les
biens,
mais
aussi
le
fait
de
permettre
l’opération
humanitaire
qui
aidera
de
nombreuses
autres
personnes.
Faites
leur
sentir
qu’ils
font
partie
de
l’équipe.
Les
gardes
doivent
être
briefés
de
manière
claire
et
détaillée
sur
leurs
tâches.
Ne
croyez
pas
que
quoi
que
ce
soit
aille
de
soi
pour
eux.
Un
briefing
détaillé
doit
inclure
:
• La
plupart
des
points
d’introduction
donnés
aux
autres
employés.
• Leurs
tâches
habituelles
• Leurs
horaires
et
les
relèves
• L’importance
de
rester
à
leur
poste,
même
si
le
garde
qui
doit
prendre
la
relève
n’est
pas
arrivé.
• Comment
communiquer
avec
leur
manager,
et
le
reste
du
personnel
• Les
mesures
à
prendre
dans
différents
cas
d’incidents
qui
peuvent
produire
• Comment
gérer
les
visiteurs.
Le
système
disciplinaire,
et
une
mise
en
garde
sur
les
actions
disciplinaires
qui
seront
prises
si
un
garde
néglige
ses
devoirs.
• Les
gardes
ne
doivent
pas
risquer
leur
vie
pour
protéger
les
biens.
Leur
rôle
est
de
détecter
une
intrusion
et
de
sonner
l’alarme
;
• Les
gardes
doivent
recevoir
des
directives
claires
sur
une
gestion
professionnelle
des
intrus
–
avec
fermeté
et
clarté,
mais
sans
agressivité
injustifiée.
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Équipement
L’équipement
adapté
variera
selon
les
circonstances,
mais
pourra
inclure
:
• La
carte
d’identité
• Un
sifflet
• Un
klaxon
ou
autre
objet
pour
sonner
l’alarme
• Une
radio
et
des
piles
de
rechange
• Un
chargeur
de
batterie
• Un
téléphone
portable
• Une
montre
• Une
veste
• Une
matraque
(si
proportionnel
à
la
menace
et
adapté
au
milieu)
• Un
abri
• Un
badge
porte-‐nom
• Un
livre
de
visiteurs
Formation
Évaluez
et
fournissez
la
formation
dont
les
gardes
ont
besoin.
Répétez
avec
eux
les
mesures
à
prendre
en
cas
d’incident
sérieux,
comme
une
attaque
armée.
Avoir
quelques
chiens
pour
accompagner
les
gardes
peut
être
efficace
pour
dissuader
les
intrus,
notamment
dans
les
cultures
où
les
gens
ont
peur
des
chiens
–
s’ils
sont
utilisés,
les
gardes
doivent
être
formés
pour
pouvoir
les
gérer
correctement.
La
gestion
des
gardes
Un
membre
compétent
du
personnel
local
sera
la
personne
la
plus
appropriée
pour
gérer
les
gardes.
Il
ou
elle
doit
superviser
leur
travail,
et
faire
des
visites
inopinées
pour
contrôler
si
tout
se
passe
bien.
Dans
certaines
zones,
il
est
souvent
normal
que
les
gardes
s’endorment
la
nuit.
Si
c’est
le
cas,
et
si
cela
augmente
les
risques
de
sécurité,
tenez
compte
des
suggestions
suivantes
:
• Vérifiez
pourquoi
ils
s’endorment
:
par
exemple,
ont-‐ils
un
autre
travail
?
Leurs
plages
d’horaires
sont-‐elles
trop
longue
?
Doivent-‐ils
venir
de
loin
?
Mangent-‐ils
suffisamment
?
• Mettez
deux
gardes
au
poste
la
nuit,
ou
plus
• Nommez
un
superviseur
qui
sera
responsable
de
garder
les
gardes
réveillés
• Enlevez
tout
ce
qui
peut
être
utilisé
comme
lit
• Congédiez
temporairement
un
garde
retrouvé
endormi
pendant
son
travail
• Raccourcirez
les
plages
d’horaires
• Visitez
les
gardes
sans
prévenir
en
plein
milieu
de
la
nuit,
afin
de
les
dissuader
de
s’endormir
la
nuit
Sociétés
de
sécurité
privées
De
nombreuses
ONG
utilisent
les
services
de
sociétés
locales
de
sécurité
qui
leur
fournissent
des
gardes.
Cela
est
généralement
plus
coûteux
que
d’embaucher
directement
des
gardes.
Si
la
société
est
efficace,
cela
aura
plusieurs
avantages,
comme
:
• La
réduction
de
l’administration
:
vous
n’avez
pas
à
recruter
ou
gérer
les
gardes
• Une
plus
grande
fiabilité
:
la
société
fait
en
sorte
que
les
gardes
soient
bien
formés
et
équipés,
et
respectent
leurs
horaires
• Le
remplacement
immédiat
d’un
garde
en
cas
de
maladie
ou
d’absence.
64
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
65
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
• Votre
personnel
est-‐il
habitué
à
un
haut
niveau
de
protection,
pouvant
compliquer
l’arrêt
de
l’utilisation
de
gardes
armés
à
un
stade
ultérieur
?
66
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
67
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
68
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Toute
autre
information
importante
63
Signature
Date
Nom
Fonction
Lorsque
vous
complétez
le
formulaire
et
l’analyse
qui
suivra,
prenez
les
questions
suivantes
en
compte
:
•L’incident
semble-‐t-‐il
est
une
attaque
ciblant
l’organisation
?
•Connaissez-‐vous
les
auteurs
?
(Décrivez
leur
apparence,
comportement,
etc.)
•Quels
biens
ont
été
endommagés,
perdus
ou
volés
?
•À
qui
avez-‐vous
signalé
l’incident
au
niveau
local
?
Par
exemple
les
autorités,
la
police,
d’autres
agences,
la
communauté.
• Comment
ont
réagis
les
autorités,
la
police,
les
personnes
locales,
les
autres
agences,
etc.
?
• Les
médias
se
sont-‐ils
intéressés
à
l’incident
?
Ou
y
seront-‐ils
intéressés
?
Tous
les
rapports
d’incident
doivent
être
envoyés
au
responsable
hiérarchique
concerné
et
une
copie
sera
remise
au
Point
focal
de
sécurité
central,
puis
partagé
avec
les
autres
membres
d’ACT
dans
la
même
zone.
69
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
70
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Contrôle
de
sensibilité,
d’instabilité
et
de
crépitement
(frottements
de
fragments
d’os).
Lors
du
contrôle
de
la
tête,
vérifiez
les
saignements
et
les
sécrétions
dans
les
oreilles,
le
nez
et
la
bouche.
Vérifiez
derrière
les
oreilles
les
ecchymoses
ou
sur
le
visage
les
cocards,
qui
indiquent
un
traumatisme
crânien
(après
24
heures).
Vérifiez
s’il
est
question
d’une
cyanose
(lèvres
et
extrémités
du
corps
bleus).
Inspectez
et
palpez
la
poitrine,
vérifiez
si
la
respiration
est
régulière.
Contrôlez
les
blessures
d’entrée
et
de
sortie.
Inspectez
le
bassin,
évaluez
la
stabilité,
le
priapisme
(érection
du
pénis
prolongée
indiquant
une
blessure
médullaire).
Lors
du
contrôle
des
extrémités,
vérifiez
le
pouls
et
les
fonctions
moteurs
et
sensorielles.
Blessure
médullaire
Alors
que
seulement
1,4
%
des
blessures
de
combat
causent
des
blessures
à
la
moelle
épinière,
elles
peuvent
être
causées
par
un
accident
de
la
route,
une
explosion,
un
traumatisme
crânien,
tout
traumatisme
de
déclaration
cervicale,
une
chute
ou
une
attaque.
Le
cou
doit
être
stabilisé
correctement
et
rapidement.
La
victime
doit
être
roulée
sur
le
long
(sur
le
côté
en
gardant
le
cou
immobile
et
le
dos
droit),
afin
de
contrôler
le
dos
lors
de
l’évaluation
rapide
de
traumatisme.
Si
la
personne
doit
être
évacuée,
elle
doit
être
posée
et
attachée
sur
une
surface
dure
pendant
le
déplacement.
Évacuation
Il
est
essentiel
de
faire
une
évaluation
rapide
par
du
personnel
médical
qualifié
le
plus
rapidement
possible.
Rassurer
et
réconforter
la
victime
est
indispensable
pour
qu’elle
reste
consciente.
Si
vous
êtes
en
mesure
de
contacter
un
médecin
par
radio,
faites-‐le
et
décrivez
l’état
de
la
victime.
Si
vous
pouvez
bien
positionner
la
victime,
cela
peut
alléger
sa
douleur.
S’il
est
permis
de
donner
des
liquides
par
voie
orales,
donnez
une
solution
liquide
de
réhydratation.
Faites
en
sorte
que
la
victime
soit
accompagnée,
possède
ses
documents
de
voyage
et
d’assurance,
ainsi
que
les
numéros
de
sa
famille.
Assurez-‐vous
de
contacter
ceux
qui
doivent
rester
informés
de
l’état
de
la
victime.
71
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Si
une
morsure
de
serpent
se
produit
dans
un
pays
en
voie
de
développement
qui
ne
possède
pas
d’infrastructure
médicale
de
pointe,
ne
déployez
pas
d’efforts
supplémentaires
pour
identifier
le
serpent.
Si
vous
arrivez
à
l’identifier,
assurez-‐vous
que
l’information
accompagne
la
victime
lorsqu’elle
est
évacuée.
Ne
vous
mettez
pas
en
danger
pour
identifier
le
serpent.
Contactez
l’urgence
médicale
en
expliquant
ce
qui
s’est
passé
et
quand.
Même
si
la
plupart
des
morsures
de
serpent
ne
contiennent
pas
de
venin,
chaque
morsure
doit
être
considérée
comme
venimeuse.
Rassurez
la
victime
et
aidez-‐la
à
garder
son
calme.
Nettoyez
la
plaie
pour
enlever
le
venin
ou
la
dent.
Ôtez
les
vêtements
ou
les
bijoux
qui
serrent.
N’utilisez
pas
de
garrot,
ne
coupez
pas
la
blessure,
n’aspirez
pas
le
venin,
n’utilisez
pas
de
liquide
sauf
de
l’eau.
Appliquez
un
bandage
sur
la
blessure
et
fixez-‐le.
Élevez
le
membre,
mais
gardez
le
plus
bas
que
le
cœur.
Évacuez
la
victime
le
plus
vite
possible,
un
anti-‐venin
peut
sauver
des
vies.
72
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
73
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
• Si
vous
découvrez
que
de
fausses
rumeurs
courent
concernant
votre
organisation,
envisagez
les
possibilités
d’y
remédier.
Déterminez
si
elles
peuvent
faire
augmenter
les
risques
de
votre
organisation
si
elles
ne
sont
pas
corrigées.
• Évitez
de
faire
des
commentaires
sur
le
gouvernement,
la
situation
politique
ou
militaire,
sauf
s’il
y
a
des
raisons
impératives
de
le
faire.
74
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
75
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
76
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
77
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
• Prêtez
attention
à
votre
entourage
et
montrez
que
vous
êtes
conscient
en
matière
de
sécurité.
• Soyez
informé
et
conscient
des
risques
de
sécurité
en
évaluant
les
risques
de
vos
activités
(Annexe
L)
et
en
suivant
les
conseils
de
votre
organisation.
• Informez
les
managers
concernés
de
vos
plans
de
déplacement.
Informez
d’autres
personnes
uniquement
si
cela
est
nécessaire.
• Planifiez
les
activités
extérieures
(faire
des
courses,
sortir
au
restaurant,
faire
du
sport)
en
étant
conscient
de
votre
sécurité
• Portez
votre
téléphone
portable
sur
vous.
Assurez-‐vous
qu’il
est
chargé
et
opérationnel.
• Gardez
les
numéros
d’urgence
sur
vous,
dans
votre
portable
et
sur
papier.
• Gardez
vos
papiers
d’identité
et
documents
de
voyage
sur
vous
et
gardez
des
copies
dans
votre
bureau/maison/en
ligne
ainsi
qu’au
département
du
personnel.
• Évitez
les
réunions
publiques
comme
les
manifestations
politiques
et
religieuses,
sachez
donc
quand
et
où
elles
peuvent
se
produire.
• Dans
la
plupart
des
cas,
il
est
déconseillé
de
photographier
les
femmes
et
les
lieux
stratégiques,
le
matériel
et
le
personnel
militaire.
• Habillez-‐vous
de
manière
adaptée
et
respectueuse
des
sensibilités,
notamment
dans
les
zones
rurales.
• Respectez
toujours
les
habitudes
locales.
Il
est
important
de
rester
patient,
polis
et
d’humeur
égale.
• Ne
portez
pas
d’armes
interdites
ou
non-‐agréées
• N’essayez
pas
d’influencer
les
croyances
religieuses
ou
les
opinions
politiques
de
personnes.
Les
conservations
sur
ces
sujets
doivent
rester
limitées
aux
amis.
• Aucun
employé
ou
visiteur
ne
doit
être
intoxiqué
ou
boire
avant
la
conduite
ou
une
réunion
publique.
• Gardez
une
liste
de
vos
biens
précieux.
• Suivez
vos
instincts,
si
vous
sentez
qu’une
situation
vous
dérange,
partez
immédiatement
ou
demandez
conseil.
• Signalez
des
comportements
étrangers
aux
autorités
et
votre
superviseur.
• Essayez
de
vous
souvenir
de
ce
qui
s’est
passé,
qui,
quoi,
où
et
comment
la
situation
s’est
développée
• Demandez
à
votre
superviseur
quels
services
d’assistance
professionnelle
votre
organisation
peut
fournir.
Faites
un
rapport
d’incident.
78
Retour
à
la
TDM
Au
niveau
de
la
sécurité
routière,
vous
pouvez
réduire
le
risque
d’un
accident
en
vous
assurant
que
la
voiture
est
en
bon
état
de
marche
et
qu’elle
est
conduite
par
un
bon
chauffeur
qui
conduit
prudemment.
Ou
vous
pouvez
réduire
votre
vulnérabilité
à
un
accident
en
portant
votre
ceinture
de
sécurité.
Le
mieux
est
de
réduire
le
risque
et
votre
vulnérabilité
au
risque.
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
bénéfice
éventuel
du
voyage
l’emporte-‐t-‐il
sur
les
risques
?
Si
c’est
le
cas,
le
voyage
en
vaut
probablement
la
peine.
Sinon,
le
voyage
devrait
être
annulé.
Si,
après
avoir
suivi
cette
procédure,
vous
avez
encore
des
doutes,
demandez
conseil
à
une
personne
expérimentée,
par
exemple
votre
manager,
le
Point
focal
de
sécurité
ou
d’autres
membres
d’ACT
qui
ont
accès
à
des
informations
pertinentes.
Aucune
formule
ne
permet
de
faire
une
évaluation
précise
des
risques
:
cela
requiert
toujours
du
discernement.
Mais
en
suivant
la
procédure
ci-‐haut,
vous
prendrez
certainement
une
décision
informée
et
réfléchie,
pour
un
voyage
qui
sera
certainement
sûr
et
réussi.
80
Retour
à
la
TDM
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
• Les
numéros
de
téléphone
et/ou
stations
de
radio
et
les
indicatifs
d’appel
à
utiliser
en
cas
d’urgence
• L’historique
du
programme
d’ACT
dans
la
zone
et
le
rôle
de
chaque
membre
d’ACT
• Les
permissions
requises
par
les
autorités
locales
• La
délivrance
de
documents
d’identité
et
quand
ceux-‐ci
sont
requis
• Le
Plan
de
sécurité,
y
compris
toutes
les
règles
et
procédures
de
sécurité
• La
communication
et
la
sécurité
informatique
• Suffisamment
de
temps
pour
répondre
à
toutes
les
questions
posées
Le
personnel
local
devrait
déjà
connaître
une
partie
de
ces
informations
:
le
manager
décidera
quelles
parties
du
briefing
ne
seront
pas
nécessaires
pour
eux.
Il
est
conseillé
que
celui
qui
fera
le
briefing
rédige
aussi
un
document
de
briefing
contenant
des
informations
de
base
sur
le
pays.
Il
pourra
notamment
fournir:
• Le
nom
du
chef
de
l’État
• Le
nom
du
Premier
ministre
• Les
partis
au
pouvoir
et
leurs
leaders
• La
date
de
l’entrée
en
vigueur
du
gouvernement
• La
date
de
la
fin
du
mandat
du
gouvernement
• Les
partis
d’opposition
et
leurs
leaders
• Les
autorités
gouvernementales
locales
qui
ont
une
importance
pour
le
travail
d’ACT
;
leurs
fonctions,
les
noms
de
représentants
stratégiques
;
leurs
coordonnées
• Une
description
du
conflit,
si
c’est
le
cas
• Une
description
de
la
criminalité
locale
• Les
noms
des
forces
militaires,
paramilitaires
et
de
bandits
dans
la
zone
• Les
coordonnées
des
ambassades
et
des
consulats
• Tous
les
employés
locaux
et
nationaux
doivent
être
briefés
lorsqu’ils
sortent
de
leur
zone
d’opération.
• Le
personnel
local
n’aura
pas
ou
presque
pas
à
être
briefé
sur
la
situation
locale.
Mais
les
employés
locaux
ou
les
membres
nationaux
ou
internationaux
du
Forum
d’ACT
pourra
avoir
une
vision
faussée
de
la
situation
locale,
étant
donné
qu’ils
y
sont
enraciné
et
accoutumés,
de
sorte
que
leurs
connaissances
soient
partiales
et
incomplètes.
Cela
est
également
le
cas
pour
les
membres
d’ACT
qui
sont
des
églises
locales
ou
nationales
et
des
agences
affiliées
à
l’église.
De
plus,
les
employés
nationaux
des
agences
nationales
sont
presque
autant
des
expatriés
que
les
expatriés
étrangers
s’ils
sont
originaires
de
la
capitale
et
sont
transférés
dans
une
zone
d’activités
humanitaires
dans
une
autre
partie
du
pays.
82
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Retour
à
la
TDM
Pour
les
employés
sans
responsabilités
de
sécurité,
vous
pourrez
décider
d’ignorer
cette
section
ou
bien
de
faire
un
court
briefing.
83
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
• La
hiérarchie
(bureau
de
terrain
et
bureau
central)
et
les
responsabilités
organisationnelles
et
individuelles
–
il
peut
être
fait
référence
aux
documents-‐clés
de
l’Alliance
ACT
comme
les
«
Principes
de
sûreté
et
de
sécurité
du
personnel
d’ACT
».
• La
couverture
géographique
du
Plan
de
sécurité
• Explication
et
historique
des
opérations
/
du
projet
de
terrain
• L’analyse
du
contexte,
généralement
dans
l’introduction,
devra
expliquer
la
démographie
(population,
groupes
religieux,
groupes
ethniques,
etc),
l’histoire
et
les
questions
sociales,
culturelles,
économiques,
environnementales
et
politiques.
• Un
aperçu
de
l’analyse
des
risques
• Les
annexes
doivent
contenir
:
o Des
cartes
o Les
coordonnées
de
contacts
importants
o Le
formulaire
de
rapport
d’incident
(Annexe
F)
o Les
«
Principes
de
sûreté
et
de
sécurité
du
personnel
d’ACT
»
(Annexe
A)
• Les
documents
de
sécurité
doivent
indiquer
le
rédacteur
principal,
et
si
nécessaire
et
possible,
qui
les
ont
autorisés,
et
quand
ils
ont
été
rédigés
et
révisés
pour
la
dernière
fois.
Ce
type
d’information
peut
se
trouver
dans
la
partie
principale
du
document
et
mentionné
dans
d’autres
documents,
pour
que
tous
les
documents
restent
concis
et
interconnectés.
Après
la
partie
principale
du
Plan
de
sécurité,
incluez
les
POS
et
les
Plans
d’urgence.
Un
exemple
de
formatage
des
principaux
conseils
donnés
au
personnel
pour
la
prévention
et
la
réaction
est
donné
ci-‐dessous.
ÉCHANTILLON
:
POP
et
Plans
d’urgence
pour
le
personnel
lors
d’attaques
à
la
grenade
/
bombe
Depuis
que
plusieurs
régions
de
YYYY
sont
victimes
de
terrorisme
et
de
violence
sectaire,
il
est
conseillé
de
connaître
les
lieux
et
les
circonstances
à
éviter,
et
de
savoir
comment
réagir
en
cas
de
menace
d’explosion.
Pour
plus
d’informations
sur
les
grenades,
voir
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grenade_à_main
Attaque
à
la
grenade
• Renseignez-‐vous
sur
les
attaques
à
la
• Baissez-‐vous
–
mettez-‐vous
à
plat
ventre
si
grenade
/
bombe
qui
se
sont
déjà
possible,
croisez
vos
jambes,
mettez
votre
tête
produites
et
où
des
émeutes
/
entre
vos
bras
de
manière
à
ce
que
votre
manifestations
peuvent
survenir
visage
ne
touche
pas
le
sol
et
vos
oreilles
sont
• Soyez
particulièrement
prudent
les
jours
couvertes
par
vos
avant-‐bras.
• Restez
éloigné
de
tous
les
objets
en
verre
de
dates
symboliques
(commémorations,
• Posez
des
objets
solides
entre
vous
et
le
élections)
et
près
de
cibles
potentielles
danger
(si
cela
est
possible,
se
baisser
(bâtiments
gouvernementaux,
lieux
rapidement
est
la
chose
la
plus
importante)
symboliques)
• N’utilisez
pas
votre
téléphone
portable
et
• Sachez
que
de
telles
attaques
sont
éteignez-‐le
jusqu’à
l’accord
des
autorités
(les
souvent
suivies
d’autres
explosions
fréquences
mobiles
peuvent
déclencher
certaines
bombes)
• Restez
loin
de
camionnettes
et
de
grands
conteneurs
• Levez-‐vous
uniquement
si
les
autorités
vous
en
donne
la
permission
84
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
• Faites
un
rapport
de
l’incident
aussitôt
que
la
sécurité
est
de
nouveau
restaurée
Alors
que
les
POP
et
les
Plans
d’urgence
seront
différents
pour
les
managers
et
les
employés,
et
qu’il
y
aura
des
différences
entre
les
différents
groupes
du
personnel,
les
sujets
seront
généralement
les
mêmes.
Selon
les
réalités
du
milieu,
les
sujets
porteront
sur
:
Concernant
les
cas
spécifiques
d’urgence
extrême
et
de
situations
d’évacuation,
le
plan
d’urgence
doit
préciser
:
• Qui
donne
l’ordre
d’évacuer
• Les
procédures
d’évacuation
d’urgence
• Les
procédures
pour
le
personnel
local
restant
sur
place
• Sac
de
secours
:
contenu
et
emplacement
• Points
de
rassemblement
• Autres
procédures
importantes
Lors
d’une
crise,
plusieurs
bureaux
centraux
sont
impliqués
simultanément,
dans
le
pays
concerné
et
à
l’étranger
s’il
est
question
de
membres
internationaux
d’ACT.
Tout
le
personnel
présent
dans
le
pays
doit
être
en
possession
des
instructions
sur
la
manière
de
réagir
face
à
une
urgence,
et
doivent
être
capables
de
contacter
très
rapidement
leur
supérieur
en
cas
d’urgence.
Les
noms
et
les
coordonnées
des
managers
concernés
dans
les
bureaux
centraux
doivent
être
mis
à
disposition
du
Groupe
de
travail
sur
la
sécurité
(GTS)
d’ACT,
en
les
communiquant
au
secrétariat
du
chargé
de
la
politique
humanitaire
du
siège
d’ACT
ou
au
président
du
GTS,
ou
bien
le
directeur
de
l’Alliance
ACT
(pour
les
coordonnées
et
les
adresses
email
actuelles,
voir
l’Annexe
Z).
Les
POP
et
les
Plans
d’urgence,
et
toutes
autres
informations
importantes,
doivent
être
inclues
au
Plan
de
sécurité.
Mais
pour
le
rendre
plus
simple
à
utiliser,
les
sujets
pourront
être
traités
séparément,
selon
les
besoins.
Ou
ils
pourront
être
résumés
sur
des
cartes
de
format
carte
de
crédit.
Trop
souvent,
les
Plans
de
sécurité
restent
dans
une
armoire
planche
après
avoir
été
finalisés
:
une
bonne
gestion
de
la
sécurité
est
plus
que
la
rédaction
d’un
Plan
de
sécurité
et
le
contrôle
d’une
liste
de
tâches.
Une
bonne
85
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
gestion
de
la
sécurité
nécessite
un
Plan
de
sécurité
«
vivant
»
qui
aide
le
personnel
à
travail
de
manière
sûre
et
sécurisée.
86
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Retour
à
la
TDM
Trousse
standard
de
premiers
soins
pour
les
bureaux
et
les
véhicules
de
terrain
:
Article
Quantité
Gants
d’examen
1
Ciseaux
Tuffcut
1
Masques
de
visage
Merlin
1
Bandages
triangulaires
2
Pansements
(étanches)
1
Sparadrap
(tissu)
1
Ruban
adhésif
Micropore
1
87
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Bandage
élastique
3
Lingettes
(paquet
de
10)
1
Pincette
à
bouts
ronds
1
Scalpel
jetable
1
Gel
d’eau
thermale
anti-‐brûlure
1
Steropad
1
Mini
Maglite
1
Épingles
de
sûreté
1
Crème
antiseptique
3
Cotons-‐tiges
(paquet
de
5)
1
Couverture
de
secours
1
Sangle
de
secours
1
88
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Cartouche
de
rechange
Res-‐Q-‐Vac
1
Solution
Hartmann
2
Minerve
1
Maglite
1
Paquet
de
4
Leukostrips
1
Épingles
de
sécurité
assorties
1
Crème
antiseptique
6
Gant
stériles
en
latex
2
Set
de
sangles
Cas-‐strap
1
Couverture
de
secours
3
Paquet
de
5
cotons-‐tiges
4
Pansement
de
thorax
Asherman
1
Paquets
de
QuickClot
6
89
Retour
à
la
TDM
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Sachant
qu’établir
un
rapport
prend
du
temps,
un
«
raccourci
»
serait
d’écrire
simplement
«
inchangé
»
lorsque
cela
est
le
cas,
en
faisant
référence
aux
commentaires
inclus
dans
les
rapports
précédents.
91
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Retour
à
la
TDM
92
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
• Accepter
des
moments
de
prières
ou
d’autres
formes
de
spiritualité/religiosité
• Des
salaires
adaptés
• Un
lieu
de
résidence
sûr
• De
l’air
frais
et
des
activités
extérieures
Les
signes
du
stress
Les
managers
et
le
personnel
doivent
pouvoir
signaler
les
signes
de
stress
chez
eux
et
chez
leurs
collègues.
Des
symptômes
courants
sont
:
• Comportement
confus
ou
étrange
• Parler
beaucoup
plus
ou
beaucoup
moins
que
normal
• Une
humeur
irritable
ou
des
crises
de
colères
• Des
maux
de
tête
• Dépression
ou
anxiété
• Apathie
• Maux
inexplicables
• Problèmes
de
peau
• Surmenage
• Non-‐respect
de
la
sécurité,
comportement
risqué
• Indécision,
inconsistance
• Efficacité
réduite
au
travail
• Incapacité
de
se
concentrer
• Absence
répétée
au
travail
• Fatigue
prolongée
• Sommeil
perturbé
ou
excessif
• Sur-‐
ou
sous-‐alimentation
• Abus
de
d’alcool
et/ou
de
drogues
Traitement
du
stress
Le
traitement
du
stress
devrait
être
conseillé
par
un
docteur
ou
une
personne
expérimentée.
Le
débriefing
doit
être
fait
par
une
personne
expérimentée
si
possible.
Dans
le
cas
contraire,
les
conseils
suivants
sont
souvent
jugés
utiles,
mais
des
mesures
appropriées
varieront
selon
les
personnes
et
les
cultures
:
• Prenez
le
temps
de
parler
avec
les
personnes
qui
souffrent
de
stress.
Encouragez-‐les
à
dire
comment
elles
se
sentent.
Rassurez
et
encouragez-‐les.
Aidez-‐les
à
gérer
leurs
préoccupations.
Déterminez
si
elles
pourraient
bénéficier
d’un
changement
de
leurs
pratiques
de
travail.
Ont-‐
elles
besoin
d’être
assistées
dans
leurs
tâches
?
Sont-‐elles
sous
pression,
par
exemple
à
cause
de
mauvaises
nouvelles
venant
de
leur
famille
?
• Permettez
à
la
personne
souffrant
de
stress
de
prendre
un
temps
hors
du
travail,
mais
sans
s’arrêter
complètement.
Suggérez
des
tâches
utiles
qu’elles
peuvent
faire
et
qui
ne
sont
pas
stressantes.
Cela
peut
aider
à
se
sentir
utile
et
valorisé,
et
peut
contribuer
à
la
guérison.
• Assurez-‐vous
qu’elles
aient
accès
à
des
installations
récréatives
ou
des
lieux
religieux,
et
à
des
consultations
si
besoin
• Encouragez-‐les
à
prendre
bien
soin
d’eux
:
bien
manger,
faire
de
l’exercice,
se
reposer
fréquemment,
etc.
• Parlez-‐leur
régulièrement
–
ou
assurez-‐vous
qu’un
collègue
sympathique
le
fasse
93
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
• Après
un
court
temps,
selon
les
circonstances,
il
est
souvent
possible
de
reprendre
le
travail
normalement.
En
effet,
reprendre
le
travail
après
une
pause
et
sans
être
surchargé,
contribue
au
rétablissement
• Continuez
à
suivre
leur
état
et
à
savoir
comment
elles
avancent
• Si
elles
ne
répondent
pas,
ou
si
elles
ne
sont
pas
capables
de
reprendre
le
travail,
faites
appel
à
une
aide
médicale
Stress
post-‐traumatique
Tout
évènement
qui
est
stressant
et
est
différent
des
expériences
normales
de
la
vie
quotidienne
peut
causer
un
stress
post-‐traumatique.
Le
stress
post-‐traumatique
produit
généralement
des
réactions
très
fortes,
comme
des
sentiments
d’angoisse
et/ou
d’impuissance.
Une
telle
réaction
à
une
situation
anormale
est
normale.
Cela
ne
signifie
pas
nécessairement
que
la
personne
a
développé
des
troubles
psychiatriques.
Néanmoins,
une
telle
exposition
peut
conduire
à
un
stress
post-‐traumatique.
Le
stress
post-‐traumatique
est
causé
par
une
exposition
à
des
évènements
provoquant
de
vives
émotions
ou
bien
des
«
incidents
critiques
».
L’évènement
peut
être
soudain
et
inattendu,
ou
s’étaler
sur
de
plus
longues
période.
Certains
employés
souffriront
d’un
traumatisme
«
secondaire
»
ou
indirect
en
étant
témoin
d’un
traumatisme
ou
de
violence,
ou
bien
lorsqu’ils
sont
impliqués
dans
un
évènement
tragique
comme
lors
d’une
phase
d’aide
après
une
nouvelle
catastrophe.
D’autres
sentiront
un
«
épuisement
compassionnel
»
en
raison
d’une
exposition
à
des
souffrances
humaines
ou
des
situations
tragiques
pendant
une
plus
longue
période
de
temps.
Dans
de
nombreux
cas,
les
symptômes
d’un
traumatisme
secondaire
ou
de
la
fatigue
compassionnelle
ressemblent
à
ceux
des
victimes
directes
qui
souffrent
de
stress
post-‐traumatique.
Ceux
qui
ont
déjà
souffert
d’un
traumatisme,
d’instabilité
dans
les
circonstances
de
leur
vie,
ou
ont
d’autres
vulnérabilités,
courent
plus
de
risques.
Indépendamment
de
la
source,
le
stress
post-‐traumatique
peut
être
un
des
risques
professionnels
les
plus
importants.
Savoir
gérer
le
stress
post-‐traumatique
est
un
domaine
spécialisé
qui
demande
une
aide
professionnelle.
Published
2001.
Available
at
www.the-‐ecentre.net/resources/e_library/index.cfm
or
by
using
a
search
engine.
1
94
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Annexe
R
-‐
Programme
de
formation
sur
les
bases
de
la
sécurité
Usagers
et
usage
:
L’équipe
de
direction
devra
faire
en
sorte
qu’une
Formation
sur
les
bases
de
la
sécurité
soit
développée
spécialement
pour
votre
organisation,
que
les
nouveaux
employés
reçoivent
cette
formation,
et
que
le
personnel
actuel
démontre
ses
connaissances
en
matière
de
sécurité
ou
alors
participent
aussi
à
la
formation.
Pour
les
employés
responsables
du
développement
et
de
la
mise
en
œuvre
de
la
formation,
les
éléments
de
base
de
la
formation
sont
fournis
ci-‐dessous.
Pour
vous
aider
à
développer
et/ou
donner
cette
formation,
vous
pouvez
utiliser
les
posters
et
le
DVD
conçus
pour
la
Semaine
de
la
conscience
sécuritaire
(23-‐27
mai
2011).
Préparation
:
La
formation
sur
les
bases
de
la
sécurité
est
une
formation
interne
qui
peut
prendre
de
quelques
heures
à
une
journée
entière.
Elle
n’est
pas
seulement
l’occasion
d’informer
le
personnel
sur
les
points
de
vue
de
l’organisation,
mais
également
une
opportunité
d’engager,
d’activer
et
d’écouter
les
employés.
Le
principal
objectif
de
la
formation
est
de
fournir
au
personnel
les
politiques,
les
principes
et
les
règles
de
votre
organisation
en
matière
de
sûreté
et
de
sécurité.
Bien
qu’elle
soit
l’occasion
de
discuter
des
liens
entre
les
procédures
et
les
politiques,
les
principes
et
les
règles,
un
examen
approfondi
des
procédures
sera
plutôt
fait
lors
des
formations
de
sécurité
personnelle
et
de
gestion
de
sécurité
et
de
crise.
Chaque
formation
devra
expliquer
brièvement
les
différentes
formations
et
à
qui
elles
sont
destinées.
Avant
la
formation,
tous
les
participants
doivent
lire
:
• «
les
Principes
de
sûreté
et
de
sécurité
du
personnel
d’ACT
»
(Annexe
A)
• Les
politiques
de
leur
organisation
en
matière
de
sécurité
(section
2.8)
• Le
Plan
de
sécurité
général,
en
accordant
une
attention
particulière
aux
parties
qui
concernent
leur
propre
poste.
• Et,
au
moins,
se
familiariser
avec
les
grandes
lignes
des
Directives
de
sûreté
et
de
sécurité
d’ACT.
Programme
:
Étant
donné
que
la
Formation
sur
les
bases
de
la
sécurité
est
une
opportunité
d’engager,
d’activer
et
d’écouter
le
personnel,
essayez
de
trouver
le
juste
équilibre
entre
fournir
des
informations
et
laisser
suffisamment
de
temps
pour
poser
des
questions
et
discuter.
• Introduisez
les
principaux
documents
:
expliquez
le
but
de
chaque
document.
Si
possible,
expliquez
aux
employés
les
différents
plans
et
politiques
de
l’organisation,
ainsi
que
les
documents
de
l’Alliance
ACT,
pour
qu’ils
sachent
quelles
ressources
sont
disponibles.
• Rendez
les
documents
«
vivants
».
Expliquez
comment
ils
se
rapportent
au
travail
de
l’organisation
et
des
employés.
Selon
les
circonstances
spécifiques
de
votre
agence,
vous
pourrez
choisir
de
réserver
du
temps
pour
traiter
des
questions
comme
:
o La
mise
en
œuvre
d’une
stratégie
d’acceptation
;
o Les
relations
avec
l’armée,
la
police,
les
médias
ou
les
autres
agences,
en
particulier
les
membres
d’ACT
;
o Les
systèmes,
les
structures
et
le
matériel
de
communication
;
o Le
rapport
d’incident
;
ou
o L’évacuation
médicale.
Ces
formations
peuvent
soulever
de
nombreuses
questions
et
problèmes,
donc
assurez-‐vous
d’y
donner
suite
et
d’informer
le
personnel.
95
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Retour
à
la
TDM
96
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
2.4 Soyez
conscient
de
la
situation
locale
et
de
ses
implications
pour
la
sécurité
personnelle
2.5 Des
conseils
pour
la
sécurité
personnelle,
notamment
:
• Lorsque
vous
êtes
à
pied
• Se
détendre
le
soir
et
le
week-‐end
• Dans
les
restaurants,
les
bars,
etc.
• Les
relations
avec
la
population
locale
• Un
comportement
sexuel
responsable
• Être
conscient
des
perceptions
locales
2.6 Comprenez
pourquoi
la
corruption
doit
être
évitée,
et
sachez
comment
éviter
de
payer
des
pots-‐de-‐
vin
dans
des
situations
de
pression
modérée.
2.7 Des
précautions
particulières
et
la
préparation
en
cas
d’extrême
urgence
et
d’évacuation
3 Sécurité
des
communications
et
de
l’information
3.1 Soyez
informé
sur
les
systèmes,
les
structures
et
le
matériel
de
communication
3.2 Comment
sécuriser
le
courrier
électronique.
3.3 Si
besoin,
soyez
capable
de
manipuler
une
radio
VHF
pour
:
4 Déplacement
4.1 Comprenez
les
procédures
de
base
à
suivre
pour
un
déplacement,
y
compris
:
• L’évaluation
risques-‐bénéfices
avant
de
décider
de
faire
un
déplacement
et
l’importance
des
procédures
de
«
go/no
go
»
• Les
autorisations
de
déplacement
• Les
réservations
et
les
inscriptions
• Informer
lors
du
départ
;
au
cours
des
différentes
étapes
du
déplacement
;
et
à
l’arrivée
• Comprendre
toutes
les
procédures,
y
compris
celle
mentionnées
ci-‐haut,
selon
le
contexte
local,
et
qu’elles
devront
être
adaptées
lorsque
le
contexte
évolue
• Les
contrôles
d’entretien
du
véhicule
4.2 Comprenez
le
risque
majeur
que
constituent
les
accidents
de
la
route,
et
comment
les
éviter
4.3 Comprenez
la
nécessité
de
sécuriser
un
véhicule,
y
compris
:
97
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
• Garder
suffisamment
d’espace
de
manœuvre
en
étant
dans
la
circulation
ou
des
lieux
fermés
4.4 Soyez
capable
de
vous
comporter
de
manière
adaptée
à
un
barrage
4.5 Soyez
capable
de
planifier
votre
itinéraire
4.6 Soyez
capable
de
rouler
dans
un
convoi
4.7 Soyez
conscient
des
conseils
de
base
pour
la
sécurité
dans
les
hôtels
5 Premiers
soins
5.1 Soyez
capable
d’assurer
les
premiers
soins
de
base
dans
des
zones
isolées
ou
dangereuses.
Cela
inclus
:
• La
réanimation
• Rassemble
le
contenu
des
trousses
de
premiers
soins
et
savoir
les
utiliser
• Les
traumatismes
• Les
brûlures
• Les
blessures
de
choc,
d’explosion
et
de
balle
• Les
fractures
• Improviser
un
brancard
ou
un
moyen
de
transport
(qui
pourra
tenir
brièvement
–
5
minutes
?)
• Les
effets
de
la
chaleur
et
du
froid
• Les
maladies
et
les
problèmes
de
santé
courants
• Une
évaluation
des
compétences
5.2 Des
exercices
pratiques
et
réalistes
incluront
également
les
procédures
adaptées
à
des
zones
isolées
ou
dangereuses,
y
compris
lors
de
blessures
par
choc
ou
par
balle.
6 Le
stress
6.1 Soyez
conscient
des
risques
que
comporte
un
stress
excessif
6.2 Soyez
conscient
des
méthodes
prévention
d’un
stress
excessif
6.3 Connaissez
les
signes
usuels
du
stress
excessif
6.4 Connaissez
les
façons
de
gérer
et
de
réduire
un
stress
excessif
6.5 Sachez
quand
et
où
chercher
une
aide
professionnelle
pour
gérer
le
stress
7 Risques
et
menaces
spécifiques
au
contexte
7.1 Soyez
conscient
des
menaces
et
des
risques
possibles
associés
à
un
certain
lieu,
un
pays,
ou
une
tâche
7.2 Sachez
comment
prévenir
de
tels
risques
et
comment
y
faire
face
7.3 Les
menaces
et
risques
possibles
pourront
être
:
7.3.1 Des
mines
antipersonnel
et
des
explosifs
7.3.2 La
violence
sexuelle
7.3.3 Le
vol
de
voiture
7.3.4 Les
émeutes
7.4 Sachez
comment
utiliser
le
matériel
adéquat
pour
prévenir
et
répondre
aux
menaces
et
aux
risques
locaux
98
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Retour
à
la
TDM
Annexe
T
–
Programme
d’une
formation
sur
la
gestion
de
la
sécurité
Usagers
et
usage
:
Pour
l’équipe
de
direction
et
les
employés
qui
développent
et/ou
donnent
la
formation,
le
programme
fournit
une
liste
de
sujets
généralement
abordés.
Préparation
:
La
formation
de
gestion
de
la
sécurité
peut
être
réalisée
en
interne,
avec
l’Alliance
ACT,
ou
bien
en
externe.
Elle
peut
prendre
d’une
demi-‐journée
à
cinq
jours.
L’objectif
principal
de
la
formation
est
de
préparer
et
d’assister
les
responsables
de
la
sécurité.
Comme
votre
organisation
donnera
différentes
sortes
de
formations
de
sécurité,
il
sera
nécessaire
d’expliquer
en
quoi
elles
consistent
et
à
qui
elles
sont
destinées.
Pour
vous
aider
à
développer
et/ou
donner
cette
formation,
vous
pouvez
utiliser
les
posters
et
le
DVD
conçus
pour
la
Semaine
de
la
conscience
sécuritaire
(23-‐27
mai
2011).
Avant
la
formation,
tous
les
participants
doivent
se
préparer
à
utiliser
:
• «
Les
principes
de
sûreté
et
de
sécurité
du
personnel
d’ACT
»
(Annexe
A)
• Les
politiques
de
sécurité
de
leur
organisation
(section
2.8)
• Le
Plan
de
sécurité
de
l’organisation,
en
accordant
une
attention
particulière
aux
parties
qui
concernent
leur
propre
poste.
• Et,
au
moins,
se
familiariser
avec
les
grandes
lignes
de
ce
manuel
Programme
:
Les
points
nommés
ci-‐dessous
sont
des
suggestions
qui
pourront
être
modifiées
en
fonction
de
votre
organisation
et
de
votre
zone
d’activités.
• Approches
de
la
sécurité
:
acceptation,
protection,
dissuasion
• Les
responsabilités
liées
à
la
sécurité
du
responsable
sur
le
terrain
o Direction
de
l’équipe
o Gestion
du
personnel
o Évaluations
de
sécurité,
incluant
la
compréhension
du
contexte
local,
des
acteurs
importants
et
des
risques,
en
évaluant
les
implications
des
développements
politiques
et
sécuritaires
o Analyser
les
risques
et
les
possibles
bénéfices
pour
le
programme
o Rédiger
un
plan
de
sécurité
o Donner
un
briefing
de
sécurité
o Rédiger
des
rapports
sur
la
situation
et
des
rapports
d’incidents
o Coordination
de
la
sécurité
par
le
Forum
d’ACT,
avec
les
autres
membres
d’ACT
et
les
autres
agences
(ONE,
Croix
rouge,
ONG)
o Les
problèmes
et
les
dilemmes
courants
en
matière
de
sécurité
o Décider
et
gérer
une
évacuation
et/ou
une
délocalisation
vers
une
zone
plus
sûre
o Organiser
des
formations
de
sécurité
pour
le
personnel
• Gagner
la
confiance
du
personnel,
des
leaders
locaux
et
de
la
population
locale
• Savoir
comment
gérer
les
dirigeants,
la
police
et/ou
les
commandants
de
l’armée
• Gérer
les
médias
• Incidents
sérieux
:
enlèvement,
attaque,
viol,
meurtre,
etc.
• Sécuriser
les
bâtiments
• Gérer
les
communications
• Les
aspects
sécuritaires
de
l’administration
:
o La
gestion
de
la
sécurité
et
les
ressources
humaines
:
embauche,
contrats,
briefings,
discipline,
résiliation
des
contrats,
etc.
o Sécurité
financière
o Sécurité
des
propriétés,
gestion
de
l’inventaire,
etc.
• Stress
:
prévention
et
traitement
99
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
100
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Retour
à
la
TDM
Annexe
U
–
Programme
d’un
cours
ou
d’un
exercice
sur
la
gestion
de
crise
Usagers
et
usage
:
Pour
l’équipe
de
direction
et
les
employés
qui
développent
et/ou
donnent
la
formation,
le
programme
fournit
une
liste
de
sujets
généralement
abordés.
Préparation
:
La
formation
de
gestion
de
la
sécurité
peut
être
réalisée
en
interne,
avec
l’Alliance
ACT,
ou
bien
en
externe.
Elle
peut
prendre
d’une
demi-‐journée
à
deux
jours.
Pour
vous
aider
à
développer
et/ou
donner
cette
formation,
vous
pouvez
utiliser
les
posters
et
le
DVD
conçus
pour
la
Semaine
de
la
conscience
sécuritaire
(23-‐27
mai
2011).
L’objectif
principal
de
la
formation
est
de
préparer
et
d’assister
les
managers
ayant
des
responsabilités
de
sécurité
à
gérer
une
crise.
En
d’autres
termes,
l’objectif
est
de
préparer
certains
employés
et
certaines
équipes
en
particulier.
Le
but
est
de
les
familiariser
avec
les
procédures
et
les
étapes
de
prise
de
décisions
qu’il
faudra
suivre
en
cas
d’incident.
Avant
la
formation,
l’équipe
de
direction
et
les
employés
qui
développent
et/ou
donnent
la
formation
devront
discuter,
en
détails,
des
questions
organisationnelles
et
contextuelles
qu’il
faudra
traiter.
Vous
devrez
également
développer
un
plan
pour
les
différents
niveaux
du
personnel,
pour
fournir
un
partage
d’information
et
une
formation
qui
seront
adaptés
à
chaque
niveau.
Avant
la
formation,
tous
les
participants
doivent
se
préparer
à
utiliser
:
• «
Les
principes
de
sûreté
et
de
sécurité
du
personnel
d’ACT
»
(Annexe
A)
• Les
politiques
de
sécurité
de
leur
organisation
(section
2.8)
• Le
Plan
de
sécurité
de
l’organisation,
en
accordant
une
attention
particulière
aux
parties
qui
concernent
leur
propre
poste.
• Et,
au
moins,
se
familiariser
avec
les
grandes
lignes
de
ce
manuel
Programme
:
Le
programme
ci-‐dessous
décrit
le
contenu
habituel
d’une
Formation
de
sécurité
personnelle.
Ces
points
sont
des
suggestions
qui
pourront
être
modifiés
en
fonction
de
votre
organisation
et
de
votre
zone
d’activités.
Les
sujets
suivants
seront
traités
pendant
et
après
le
cours
:
• L’évaluation
des
différents
types
de
crise
qui
peuvent
se
produire
dans
la
situation
locale.
Par
exemple
:
o Enlèvement
o Viol
o Meurtre
o Multiples
victimes
o Brigandage
à
grande
échelle
o Catastrophes
naturelles
comme
un
tremblement
de
terre
ou
un
incendie
de
forêt
• Une
discussion
sur
les
dilemmes
courants
que
posent
de
telles
crises
• L’importance
d’avoir
une
personne
unique
chargée
de
gérer
la
crise
• Les
procédures
de
l’Unité
de
gestion
de
crise,
par
exemple
la
communication,
la
division
des
tâches
• Une
discussion
sur
les
moyens
nécessaires,
y
compris
les
documents
importants
comme
les
listes
de
contact
du
personnel,
les
politiques
organisationnelles,
etc.
• Informer
les
familles
des
victimes,
entretenir
le
contact
avec
eux,
les
rassurer
et
les
assister
• Où
trouver
une
aide
spécialisée,
par
exemple
en
cas
de
négociation
après
un
enlèvement
• Gérer
les
médias
101
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Un
exercice
devrait
être
conduit
en
utilisant
un
scénario
fictif
adapté
à
la
situation
locale.
L’exercice
doit
poser
des
questions
pratiques
et
des
problèmes
de
prise
de
décisions.
Il
devra
être
suivi
d’une
discussion
qui
permettra
de
tirer
des
enseignements
identifiés
lors
de
l’exercice.
102
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Back
to
TOC
Annexe
V
–
Formulaire
d’autorisation
de
déplacement
sur
le
terrain
Usagers
et
usage
:
Pour
le
personnel
en
déplacement,
qui
devra
remplir
ce
formulaire
ou
similaire.
Vous
pourrez
également
utiliser
le
formulaire
pour
la
préparation
de
votre
déplacement.
En
examinant
les
points
à
considérer
avant
d’obtenir
une
autorisation,
vous
comprendrez
mieux
les
responsabilités
de
votre
agence
en
matière
de
sûreté
et
de
sécurité.
Les
managers
doivent
noter
que
ce
formulaire
est
plus
pertinent
s’il
est
adapté
à
la
situation
locale
et
aux
pratiques
de
travail
du
personnel.
Dans
de
nombreux
cas,
un
formulaire
d’autorisation
de
déplacement
ne
sera
pas
nécessaire.
Le
responsable
concerné
devra
décider
s’il
faudra
inclure
le
formulaire
aux
procédures
standards.
Pour
les
Points
focaux
de
sécurité,
voici
une
liste
de
points
que
vous
pourrez
intégrer
à
votre
procédure
d’octroi
d’une
autorisation
de
déplacement
:
Nom
de
toutes
les
personnes
en
déplacement
Objectif
du
voyage
Date
de
départ
Destination
Itinéraire
Dates
du
voyage
Heure
estimée
de
départ
Heure
estimée
d’arrivée
Risques
évalués
du
déplacement
Précautions
à
prendre
Des
autorisations
requises
par
les
autorités
locales
ou
autres
?
Ont-‐elles
été
obtenues
?
Y
a-‐t-‐il
des
conditions
particulières
?
Communications:
Téléphone
portable
?
(indiquer
le
numéro)
Téléphone
satellite
?
(indiquez
le
numéro)
Radio
VHF
?
(indiquez
la
fréquence
et
l’indicatif)
Radio
HF
?
(indiquez
la
fréquence
et
l’indicatif)
Indiquer
les
heures
et
les
lieux
de
notification
103
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Signature
du
responsable
du
déplacement
Nom
en
majuscules
Date
Signature
du
manager
autorisant
Nom
en
majuscules
Date
Avant
d’accorder
une
autorisation
de
déplacement,
les
Points
focaux
de
sécurité
devront
tenir
compte
des
aspects
suivants
:
• Les
Termes
de
référence
du
voyage
:
quels
sont
les
possibles
bénéfices
du
voyage
?
• Analyse
des
risques
:
en
plus
d’analyser
les
risques
encourus
dans
une
zone
donnée,
il
est
important
d’analyser
les
vulnérabilités
du
personnel
à
ces
risques.
Alors
qu’il
sera
permis
à
un
employé
expérimenté
de
voyager
dans
une
zone
à
risque
élevé
si
les
circonstances
l’exigent,
une
décision
plus
prudente
devra
être
prise
lorsqu’il
s’agit
d’employés
avec
moins
d’expérience.
La
plupart
des
aspects
liés
à
la
sécurité
et
la
sûreté
sont
le
genre,
l’âge
et
l’origine
des
personnes
;
selon
la
nationalité,
l’âge,
la
fonction
et
le
sexe
de
l’employé,
il
ou
elle
courra
des
risques
différents.
• Compétence
:
l’expérience
et
les
compétences
du
voyageur
lui
permettront-‐il/elle
de
faire
face
à
d’éventuels
problèmes
de
sécurité
?
Le
voyageur
a-‐t-‐il
été
suffisamment
formé
en
matière
de
sécurité
pour
gérer
les
risques
encourus
?
• Facteurs
personnels
:
les
circonstances
personnelles
et
familiales
du
voyageur
doivent
également
être
prises
en
compte.
Le
voyageur
est-‐il
prêt
à
affronter
le
niveau
de
risque
?
L’aptitude
médicale
du
voyageur
doit
également
être
vérifiée,
en
faisant
un
contrôle
médical
si
nécessaire.
Cette
évaluation
doit
également
inclure
le
niveau
général
de
fatigue/stress
de
l’employé.
• Partenaires
:
les
points
de
vue
d’autres
membres
d’ACT
et
d’autres
partenaires
humanitaires
ont-‐ils
été
pris
en
compte
?
• Liste
de
contrôle
pour
le
déplacement
:
a-‐t-‐elle
été
correctement
remplie
–
y
a-‐t-‐il
des
questions
non
résolues
?
104
ACT
Staff
Safety
and
Security
Guidelines:
A
Handbook
for
ACT
Staff
–
version
2011
Back
to
TOC
Annexe
W
–
Modèle
d’évaluation
des
risques
Usagers
et
usage
:
Le
format
standard
d’évaluation
des
risques
ci-‐dessous
pourra
être
utilisé
par
les
Points
focaux
de
sécurité
et
les
managers
avec
des
responsabilités
de
sécurité.
Activité
Menaces
Risques
Moyens
Autres
Risques
(Dangers)
Vulnérabilité
brut*
actuels
moyens
nets*
d’atténuation
requis
Probabilité
Impact
Facteurs
Niveau*
influençant
Niveau*
Facteurs
la
influençant
probabilité
l’impact
*
Les
différentes
agences
ont
différentes
manières
de
définir
les
niveaux
et
les
risques.
Par
exemple,
votre
agence
utilisera
les
niveaux
«
élevé
»,
«
moyen
»
et
«
faible
»,
alors
qu’une
autre
choisira
une
échelle
de
1
à
5,
ou
une
autre
encore
un
système
de
couleurs.
Votre
agence
peut
également
suivre
un
système
basé
sur
les
catégories
de
risques
de
sécurité
(section
2.3).
En
général,
votre
agence
doit
choisir
un
système
facile
à
utiliser.
105
o Contrôlez
la
vulnérabilité
du
site
aux
risques
d’incendie,
d’inondation,
de
glissement
de
terrain,
de
tempêtes,
etc.
o Assurez-‐vous
que
la
végétation
ne
permette
pas
à
des
intrus
de
se
cacher.
o Assurez-‐vous
que
la
visibilité
autour
du
site
soit
maximale.
o Vérifiez
les
possibilités
de
modifications.
• Des
limites
physiques
o Des
périmètres
clairement
définis,
même
psychologiquement,
jouent
un
rôle
important
dans
la
dissuasion
des
intrus.
o Contrôlez
les
barrières
naturelles,
comme
des
lignes
d’arbustes
ou
d’arbres
qui
séparent
le
terrain
d’une
route
ou
de
champs.
o Vérifiez
s’il
existe
un
périmètre
intérieur.
Il
peut
s’agir
d’une
haie
devant
la
ligne
d’arbres
qui
délimite
la
propriété.
o Toutefois,
les
«
délimitations
»
et
les
obstacles
ne
doivent
pas
empêcher
vos
employés
ou
leurs
familles
de
passer
pour
échapper
assez
vite
à
un
danger,
ou
se
réfugier
rapidement
pour
trouver
un
abri.
L’équilibre
n’est
pas
facile
à
établir,
mais
le
plus
important
est
de
pouvoir
sortir
rapidement.
Exigences
physiques
du
site
Chaque
emplacement
doit
respecter
certaines
conditions
de
sécurité
de
base.
Ces
conditions
incluent
:
• Chaque
bureau/résidence
doit
posséder
un
espace
intérieur
identifié
comme
abri
• Chaque
abri
doit
posséder
de
solides
serrures,
si
besoin
une
porte
pare-‐balle,
tout
en
ayant
suffisamment
d’aération
pour
les
personnes
qui
y
trouveront
refuge.
Il
devra
s’y
trouver
:
o Plusieurs
lampes
de
poche
(3)
et
des
piles
de
rechange
o Une
trousse
de
premiers
soins
o Du
matériel
de
communication
:
§ Des
téléphones
portables
§ Des
radios
§ Un
téléphone
satellite
o De
l’eau
–
une
des
cinq
bouteilles
de
bureau
pour
distributeur
devra
suffire
o De
la
nourriture
–
les
barres
énergétiques
sont
efficaces
et
ne
prennent
pas
beaucoup
de
place.
o Des
sacs
de
sable
(si
besoin)
• Les
bureaux/résidences
avec
des
fenêtres
«
grillagées
»
doivent
avoir
au
moins
une
fenêtre
avec
des
grilles
fixées
avec
des
charnières
pour
avoir
une
issue
de
secours
en
cas
d’incendie.
• Chaque
bureau/résidence/dépôt
doit
avoir
suffisamment
d’extincteurs.
• Les
boîtes
à
fusibles/de
disjoncteur
extérieures
de
bureau/résidence
devront
être
couvertes
ou
fermées
à
clé.
• Chaque
bureau/résidence/dépôt
doit
avoir
suffisamment
d’éclairage
extérieur
pour
éclairer
l’extérieur
des
lieux.
• Dans
les
zones
de
conflit,
les
fenêtres
extérieures
des
bureaux/résidences
doivent
être
couvertes
d’un
film
de
protection.
Procédures
obligatoires
Les
délimitations
physiques
sont
complétées
par
des
procédures.
Les
procédures
ont
pour
but
de
définir
des
comportements
conscients
de
sécurité.
Les
procédures
déterminent
qui
entre
dans
le
bâtiment
;
qui
a
accès
à
certaines
parties
du
bâtiment
;
qui
a
accès
à
quoi
et
dans
quelles
circonstances
;
et
quand.
Chaque
bureau
où
travaillent
plus
de
cinq
employés
doit
envisager
de
faire
garder
l’accès
du
bâtiment
par
un
ou
plusieurs
gardes,
ou
par
une
réceptionniste
dans
l’entrée
qui
contrôlera
les
personnes
entrant
dans
le
bâtiment.
Visiteurs
Chaque
bureau
doit
établir
et
maintenir
un
registre
des
personnes
qui
entrent
et
quittent
le
bâtiment.
Ce
système
doit
noter
:
• Le
nom
de
la
personne
• Le
nom
de
son
organisation
• L’heure
d’arrivée
et
l’heure
de
sortie
• Le
nom
de
la
personne
à
rencontrer
Tous
les
visiteurs
doivent
être
accompagnés
lorsqu’ils
se
trouvent
sur
la
propriété.
Les
personnes
non-‐
accompagnées
devront
être
approchées
de
manière
subtile.
Par
exemple,
vous
pourrez
demander
«
Je
peux
vous
aider
?
»
ou
alors
«
Qui
venez-‐vous
voir
?
»
Les
personnes
ne
pouvant
pas
expliquer
la
raison
de
leur
présence
devront
immédiatement
être
signalées
au
responsable
de
l’organisation
ou
de
la
sécurité.
• Ouvriers/livreurs
• Les
camions
de
travaux
et
de
livraison
doivent
être
inspectés
avant
d’accéder
à
la
propriété.
• Tous
les
ouvriers
et
les
livreurs
doivent
être
surveillés
continuellement
lorsqu’ils
se
trouvent
sur
la
propriété.
• Les
camions
de
travaux
doivent
être
inspectés
avant
de
quitter
la
propriété
à
la
fin
de
chaque
journée.
• Les
ouvriers
sans
pièces
d’identité
et
autorisation
légale
ne
doivent
pas
être
permis
d’accéder
à
la
propriété.
• Chaque
bureau
utilisant
des
clés
conventionnelles
pour
le
bureau/résidence/dépôt(s)
doit
établir
un
système
de
contrôle
des
clés.
Le
système
de
contrôle
des
clés
doit
inclure
:
o Une
liste
des
personnes
qui
possèdent
chaque
clé.
o Un
coffret
verrouillé
contenant
les
doubles
des
clés
(les
doubles
doivent
être
marqués
uniquement
d’un
numéro
de
code)
o La
liste
des
numéros
de
code
doit
être
gardée
par
le
manager
le
plus
haut
placé
• Chaque
bureau
doit
établir
des
procédures
de
fermeture
et
désigner
une
personne
responsable
du
contrôle
des
lieux,
de
l’éclairage,
des
serrures,
etc.,
pour
veiller
à
ce
que
le
bureau
soit
sécurisé.
Retour
à
la
TDM
Annexe
Z
–
Termes
de
référence
pour
les
Points
focaux
de
sécurité
et
coordonnées
du
Groupe
de
travail
sur
la
sécurité
et
de
la
direction
de
l’Alliance
ACT
Usagers
et
usage
:
Les
termes
de
référence
sont
destinés
aux
directeurs
qui
embauchent
et
dirigent
un
Point
focal
de
sécurité.
Pour
les
Points
focaux
de
sécurité,
cette
annexe
fournit
la
liste
des
coordonnées
du
Groupe
de
travail
sur
la
sécurité
d’ACT,
ainsi
que
la
direction
de
l’alliance
ACT.
Kiruja
Micheni,
Président
du
SWG,
Gestionnaire
de
la
sécurité
institutionnelle,
Christian
Aid
Tél
+44(0)
2075232379
Por.
+447788578189
E-‐mail
kmicheni@christian-‐aid.org
Skype:
caid-‐kmicheni
Eirik
Kirkerud,
Programme
Officer,
Norwegian
Church
Aid
Tél
+47
932
42
481
E-‐mail
ehk@
nca.no
Sicko
Pijpker,
Coordinateur
de
la
sécurité,
ICCO
Tel
+31
622
034
422
E-‐mail
Sicko.Pijpker@ICCOenKerkinActie.nl
Assisteront
le
développement
et
la
mise
en
œuvre
de
procédures
et
de
plans
d’évacuation
d’urgence,
et
seront,
en
coopération
avec
le
coordinateur
du
Forum
d’ACT,
responsables
de
la
coordination
de
la
mise
en
œuvre
des
procédures,
si
cela
devait
s’avérer
nécessaire.
Directives
de
sûreté
et
de
sécurité
du
personnel
d’ACT
:
un
manuel
pour
le
personnel
d’ACT
–
version
2011
Promouvoir
la
pratique
qui
consiste
à
faire
un
briefing
de
sécurité
systématique
à
tout
nouvel
employé
et
aux
visiteurs
au
sein
de
toutes
les
organisations
d’ACT.
Promouvoir
le
partage
d’informations
de
sécurité
actualisées
au
niveau
du
forum,
en
faisant
en
sorte
qu’elles
soient
aussi
partagées
avec
le
personnel
de
terrain.
Promouvoir
l’inclusion
des
coûts
essentiels
de
la
sécurité
dans
les
appels
à
projets
d’ACT.
Communiquer
régulièrement
avec
le
président
du
Groupe
de
travail
sur
la
sécurité
d’ACT.
Rester
informé
de
tous
les
développements
en
matière
de
sécurité
dans
la
zone
d’activités,
et
fournir
des
analyses
régulières
de
la
sécurité
et
des
briefings
internes
au
Forum
d’ACT
Encourager
tous
les
membres
du
forum
et
leurs
partenaires
à
rester
informés
sur
les
changements
de
la
situation
sécuritaire
Promouvoir
le
développement
et
la
mise
en
œuvre
de
stratégies,
d’actions
et
de
réponses
communes
de
sécurité
au
sein
des
membres
d’ACT,
en
tenant
bien
compte
du
contexte
local
de
la
sécurité
Promouvoir
les
principes
et
les
positions
d’ACT
au
sein
des
membres
d’ACT
dans
un
pays
donné,
comme
cela
est
formulé
dans
les
documents
suivants
:
«
Les
principes
de
sûreté
et
de
sûreté
d’ACT
»
(2010)
;
les
Directives
de
sûreté
et
de
sécurité
du
personnel
d’ACT
(2011)
;
SCHR
Document
de
synthèse
sur
les
relations
entre
humanitaires
et
militaires
(2010)
Encourager
les
forums
d’ACT
à
entretenir
des
liens
étroits
avec
les
forums
de
sécurité
externes,
comme
ceux
de
l’ONU
ou
d’autres
réseaux
d’ONG