Cesag - Bibliotheque: Centre Africain D'Etudes Superieures en Gestion
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CESAG-GRANDE ECOLE
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ES
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PROJETS
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THEME
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Octobre 2015
DEDICACES
La rédaction de ce rapport m’offre l’opportunité de montrer mon amour à tous ceux qui sont
chers à mon cœur. C’est pour cette raison que je tiens à dédier ce travail à :
j’aimerais faire tout ce que vous n’avez pas pu réaliser parce que fauchés trop tôt par la
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mort ;
Mon père COULIBALY Vincent, je voudrais te dire merci de t’être occupé de moi,
-B
Mon oncle COULIBALY Drissa, grâce à qui je suis au CESAG, je ne sais comment te
O
dire merci. Que DIEU te bénisse et te garde longtemps sur cette terre et en très bonne
santé.
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Je rends grâce à DIEU pour tout ce qu’il a fait et continue de faire pour moi et
ma famille, Louange, Gloire et Puissance à ton SAINT NOM.
Messieurs Prosper KOFFI et Sinan SANOGO, pour toute leur disponibilité à mon
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Ma famille MPSG/Gestion des projets 2013-2015, pour toute la fraternité qui nous
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Nos amis Frédérique, Serges et tous ceux qui ont de près ou de loin contribué à la
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rédaction de ce mémoire.
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13 SA Société Anonyme
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La personne morale
Nom social AfriKuisine
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Répartition des parts Oumou Mélissa SARR (35%) et Edwige COULIBALY (65%)
E
DEDICACES ............................................................................................................................... I
REMERCIEMENTS ................................................................................................................... II
SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS ......................................................................... III
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................... IV
FICHE SYNOPTIQUE DU PROJET DE CREATION DE AFRIKUISINE ............................... V
SOMMAIRE .............................................................................................................................. VI
INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................. 1
PRESENTATION DE L’ETUDE ................................................................................................ 4
PREMIERE PARTIE : FONDEMENTS THEORIQUES DE L’ETUDE .................................... 8
C
DE LA PREPARATION..................................................................................................................... 35
3.1. L’étude de marché et des besoins ......................................................................................... 35
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INTRODUCTION
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GENERALE
-B
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TH
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INTRODUCTION GENERALE
Le troisième millénaire semble marqué par le renouveau de l’esprit d’entreprendre qui affecte
tous les pays et tous les domaines de la vie économique et sociale. Il existe un véritable fossé
entre les personnes qui pensent à entreprendre, se mettre à leur propre compte, lancer leur
propre activité et celles qui la réalisent. Force est de constater que ce sont les pays anglophones
qui possèdent cet esprit d’entrepreneuriat. Le goût du risque, le fait de créer plus de richesse,
plus de valeur, d’être plus autonomes dans les prises de décisions est un véritable élément de
culture pour ces pays-là, à l’opposé des pays francophones qui sont plus enclin à la sécurité, la
stabilité, les privilèges statutaires, en somme, à prendre moins de risques. Aujourd’hui, tous
s’accordent pour reconnaître que l’investissement privé joue un rôle déterminant dans le
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certain, comme le précise l’historien Alain Decaux « entreprendre, c’est le verbe essentiel de la
vie, tout simplement. L’être humain n’avance que s’il entreprend».
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Pendant de nombreuses années, nous avons pensé que l’esprit et la capacité d’entreprendre
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relevaient seulement du goût du risque et des traits particuliers de la personnalité. Depuis les
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années 1980, cette vision est remise en question car entreprendre aujourd’hui est aussi et surtout
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une discipline, une technique. Selon l’écrivain Robert Papin, si le lancement d’une entreprise
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est une aventure passionnante, c’est aussi une aventure risquée et le taux moyen d’échec des
entreprises nouvellement créées sont de :
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Mais ces risques peuvent être réduits à des proportions considérables si les facteurs qui mènent
à son succès sont maîtrisés et sont utilisés de façon judicieuse.
1
Ces résultats sont tirés de l’introduction de l’ouvrage de Robert Papin intitulé : « Stratégie pour la création d’entreprise :
création, développement » de l’Edition internationale à la page 1
met en évidence les choix et les caractéristiques sur les principaux aspects du projet, d’où la
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question de savoir son niveau de faisabilité. La réponse à cette question appelle d’autres
questions aussi importantes que pratiques, entre autres :
-B
spécialités africaines ?
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- quels sont les résultats lors de l’évaluation économique et financière qui permettent de
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Autant de questions dont les réponses nous permettront d’avoir une meilleure visibilité du
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projet.
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Le taux d’urbanisation en Afrique a été amélioré et fait bonne figure parmi ceux de l’occident.
Les conséquences de cette urbanisation s’expriment tant sur le plan macroéconomique qu’au
niveau des entités restreintes. La multiplicité des cités administratives et autres centres
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En effet, les lieux de travail deviennent de plus en plus éloignés des habitations, entraînant ainsi
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des problèmes de restauration au cours de la journée pour nos travailleurs. S’il est vrai que
depuis quelques années un nombre important d’administrations publiques et privées ont intégré
-B
dans leur politique sociale, l’ouverture d’une cantine sur leur espace de travail, la plupart d’entre
IB
elles en restent dépourvues et leurs employés doivent trouver eux-mêmes les moyens de se
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Tout comme la plupart des autres métropoles d’Afrique, Dakar n’échappe pas à cette réalité.
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Le quartier de Point E en est la parfaite illustration. Ce quartier abrite des hôtels, des entreprises,
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des institutions, des écoles supérieures et des ONG Internationales dont bon nombre de leurs
résidents manifestent souvent le besoin d’une restauration typiquement africaine dans un cadre
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original. En outre, les travailleurs n’ayant pas l’occasion ou le temps de rentrer se restaurer chez
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eux, ont du mal à trouver un repas décent à l’heure de la pause et ce, malgré la présence de
cantines. Ces dernières ne répondent pas toujours à l’attente de la clientèle de cadres moyens et
supérieurs.
Le projet de création d’un restaurant proposant des mets aux goûts raffinés apparaît comme la
meilleure manière de répondre à long terme aux besoins ainsi exprimés pour une population
aussi diversifiée.
La présente étude porte sur l’étude de faisabilité de la création d’un restaurant à spécialités
africaines à Dakar plus précisément, dans le quartier du Point E qui est l’un des quartiers chics
de Dakar avec une population riche en couleur.
Objectifs de l’étude
Objectif général
L’objectif général de cette étude est d’examiner la faisabilité du projet et de mettre en exergue
les variables susceptibles d’influencer la rentabilité d’une entreprise.
Objectifs spécifiques
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- faire ressortir les différentes variables qui contribuent au succès d’un projet de création
d’entreprise ;
-B
- satisfaire la population à travers une cuisine de qualité aussi variée que possible et le
tout dans un cadre agréable ;
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restaurant.
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TH
Ce travail répond à l’exigence académique qui prévoit la rédaction d’un mémoire de recherche
ou d’un projet professionnel qui sanctionne la fin du programme de master2 professionnel. Il
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Ce travail constitue aussi une source de référence pour le CESAG dans la mesure où il renforce
sa mission de culture d’excellence dans la formation et permet de diversifier sa base de données
dans le domaine de la conception et création de projets.
Il faut noter d’ailleurs que les résultats d’une étude restreinte peuvent être étendus à l’ensemble
de la ville si l’on considère que l’environnement socio-économique est relativement le même.
Démarche de l’étude
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Pour mener à bien cette étude, nous sommes passés par plusieurs étapes, qui sont :
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ce guide, il a été mené une enquête de terrain au niveau des différentes structures ciblées
TH
Plan de l’étude
une première partie qui porte sur les fondements théoriques de l’étude, avec deux
chapitre :
chapitre I : le cadre théorique et méthodologique
chapitre II : étude de l’environnement du projet
PREMIERE PARTIE :
O
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Définition
réaliser pour satisfaire un objectif défini, dans le cadre d’une mission précise et pour la
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réalisation desquelles on a identifié non seulement un début, mais aussi, une fin » ;
Pour l’Association Française de Normalisation AFNOR « un projet est une action
-B
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d’activités et d’opérations qui consomment des ressources limitées et dont on attend des
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Cependant, le « projet » tel que nous le concevons dans ce travail, se distingue nettement d’une
simple aspiration. Il a un caractère concret et une finalité bien définie, il est mis en œuvre pour
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élaborer une réponse à une demande, à des besoins exprimés ou potentiels. Pour cela, il
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nécessite la fixation d’objectifs spécifiques, cohérents et bien précis exprimés en terme de coûts,
de délais et de spécifications techniques. Il requiert une stratégie de réalisation et de moyens
adéquats à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs fixés et une organisation spécifique pour
conduire le processus.
Ainsi donc pour résumer, on peut retenir cinq éléments clés quelque soit la nature ou le type de
projet :
Un ou des objectifs
Des résultats à atteindre
Des activités à réaliser
L’un des principes fondamentaux d’un projet est son caractère unique. Selon M. Joly et J.L.
Muller « il n’y a pas deux projets identiques, bien sûr, ils peuvent se ressembler, l’objectif à
atteindre peut être le même, tout comme l’objet, le résultat du projet. Mais de l’un à l’autre, il
y a toujours des différences plus ou moins importantes, soit dans les détails, soit dans
l’environnement, soit dans le contexte de réalisation qui feront que l’on aura jamais une
reproduction à l’identique du travail à effectuer ou du matériel à approvisionner ». Pour
STRATEGOR « l’objet à réaliser n’est pas répétitif. Il est individualisé dans son exécution,
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sinon dans sa conception. Il est réalisé à un moment donné, dans un lieu précis, dans des
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Selon l’articulation
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Il s’agit de projets techniquement compatibles dont la réalisation est simultanée pour autant que
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les moyens le permettent et de projets incompatibles dont la réalisation d’un projet exclut celle
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de l’autre.
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Selon la taille
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Selon l’initiateur
On parlera de projets publics, projets privés, projets internationaux, projets d’ONG etc
Selon la finalité
On parlera de projet productif pour désigner un projet dont la réalisation aura pour objet la
création d’un bien et/ou d’un service marchand. La décision de mise en œuvre d’un tel projet
sera fortement influencée par l’analyse de sa rentabilité aussi bien financière qu’économique.
Ou de projet non productif dont l’objet sera la création d’un bien et/ou d’un service non
marchand.
Une entreprise est une unité institutionnelle, mue par un projet décliné en stratégies et/ou en
politiques et plans d’actions, dont le but est de produire et de fournir des biens et services à
destination d’un ensemble de clients ou usagers.
réinvestit ;
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Un restaurant est un établissement où l'on sert des plats préparés et des boissons à consommer
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sur place, en échange d'un paiement. La nourriture y est généralement préparée par un chef
cuisinier. Le terme couvre une multiplicité de lieux et une grande diversité des types de cuisines,
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tant locales qu'étrangères. Il offre des conditions de confort plus ou moins important.
Le mot restaurant provient du verbe « restaurer » qui signifie au XIIe siècle « remettre en état »,
« remettre debout ». Dès le début du XVIe siècle, le terme de « restaurant », revêt une acception
alimentaire pour désigner un « aliment reconstituant ». Au milieu du XVIIe siècle, le terme
désigne plus spécifiquement un « bouillon reconstituant fait de jus de viande concentré » puis,
à partir du milieu du XVIIIe siècle, le lieu qui en assure la vente. L'activité de restauration a
existé avant l'utilisation du terme « restaurant ».
Nous pouvons noter différentes formules de restauration, nous avons entre autres :
la restauration rapide (La restauration rapide est le secteur qui a connu la plus forte
croissance ces vingt dernières années. En effet, c'est ce concept qui répond en partie à
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nombreux restaurateurs se sont lancés dans ce type d'activité car il répond à une
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la restauration dans les transports (Pour ce type de restauration, les plateaux sont
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Tout projet a un cycle de vie dynamique, divisé en grandes phases dont chacune se distingue
des autres par ses livrables et ses ressources propres. Le nombre et le contenu de ces phases
varient considérablement selon la nature du projet, sa taille ainsi que les orientations choisies
par le chef du projet et l’organisme qui le réalise.
Toutefois, on peut retenir sept phases en règle générale, détaillée comme suite :
1.1.4.1. L’identification
L’identification d’un projet part de l’idée du projet à sa formulation. La première étape consiste
à tenter de trouver des projets qui peuvent contribuer à l’effort de développement du pays, mais
qui seront aussi autant que possible rentables financièrement et économiquement. Aussi
C
d’évaluer la demande ainsi l’offre et de dégager les partenariats possibles. La méthode la plus
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facile est de trouver des projets liés à un autre existant déjà et de mettre l’accent sur un secteur
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1.1.4.2. La préparation
-B
Cette phase a pour objectif essentiel d’étudier plus précisément les différentes options
identifiées lors de l’étape précédente. L’on cherche à amener le projet au stade où il sera reconnu
IB
la détermination des conditions, les besoins, les contraintes locales et les variantes de
EQ
1.1.4.3. L’appréciation
L’appréciation ou évaluation ex-ante est l’étape la plus critique au niveau de la planification:
elle dépend évidemment de la qualité du travail effectué dans les deux premières étapes. Elle
consistera à étudier la compatibilité des objectifs du projet avec ceux du secteur économique et
voir s’ils s’inscrivent dans la stratégie nationale de développement.
1.1.4.5. La réalisation
Cette phase correspond à la mise en œuvre des moyens prévus dans la convention de
financement en vue d’atteindre les résultats escomptés et l’objectif spécifique du projet. Elle
comprend l’élaboration des plans d’exécution et la rédaction des rapports des rapports de suivi.
1.1.4.6. L’évaluation
Quand toutes les informations sont obtenues, il est plus facile d’effectuer l’évaluation du projet
en cours de route. Il est important d’utiliser des évaluateurs externes afin de garantir une
C
certaine impartialité. Le but de l’évaluation est de vérifier l’efficacité dans l’atteinte des
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objectifs et l’efficience dans l’utilisation des ressources. Il faut faire une analyse des forces et
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des faiblesses internes du projet en tenant compte des situations qui étaient hors contrôle du
gestionnaire du projet. Cette analyse devrait permettre de pouvoir tirer les leçons utiles pour
-B
d’autres projets du même type ou pour faire des propositions d’investissements liées à ce projet
initial.
IB
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1.1.4.7. La fermeture
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On peut fermer un projet pour deux raisons : la première, de par sa nature même s’il est terminé.
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La deuxième, le projet n’est pas un succès et que, de l’avis du décideur, il sera impossible
d’obtenir une réussite.
EQ
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Dans le cycle du projet, la préparation ou étude de faisabilité est la phase qui se situe entre
l’identification du projet et son évaluation. Elle consiste en un ensemble d’analyses permettant
de justifier la fiabilité commerciale, technique et financière du projet d’une part et d’autre part,
de montrer que compte tenu des circonstances, il constitue la meilleure solution au problème
que l’on cherche à résoudre.
Menée correctement, la préparation limite les risques d’obstacles au cours de la mise en œuvre
du projet vu qu’elle permet d’anticiper les problèmes éventuels et de concevoir les solutions à
y apporter.
Nous avons divers techniques, pour réaliser une bonne étude de marché, ce sont entre autres :
-B
Il est important de situer l’étude dans la démarche marketing (quels sont les enjeux et les
LI
objectifs fixés), identifier le contexte et les informations à collecter, connaître les éléments
O
l’étude documentaire
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Elle se fera uniquement par le biais de recherches de documents fournissant des informations
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sur le marché en question. On trouvera notamment des rapports sur le secteur, des interviews
E
des articles, de la documentation dans les organismes professionnels, des banques de données,
les écoutes clients, la veille internet…
L’étude de marché qualitative est beaucoup plus réduite que l’étude quantitative mais sera
beaucoup plus approfondie. L’objectif est ici de réduire l’échantillon interrogé mais
d’augmenter le nombre d’informations collectées. On cherchera à en savoir d’avantage sur le
comportement des consommateurs, ce qu’ils recherchent en priorité, ce qu’ils apprécient ou
n’apprécient pas, les améliorations qu’ils aimeraient trouver sur tel produit ou service… elle
Edwige N. COULIBALY – MPSG2/GP – CESAG 2014-2015
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peut donc être assimilée à une exploration en profondeur de la demande qui permettra d’obtenir
beaucoup d’informations. Pour cela, il sera donc important d’élaborer un guide d’entretien et
d’avoir recours au focus group, aux bulletins boards… En contrepartie, l’échantillon est
relativement faible et donc moins représentatif qu’une étude quantitative.
Elles sont essentiellement basées sur des statistiques, des chiffres clés, à propos d’un marché,
d’une branche d’activité, d’un secteur. Les informations obtenues seront globales. Il s’agira, à
travers cette technique d’étude de marché, de quantifier et de mesurer des informations. Pour
cela, nous devons avoir une méthodologie de collecte d’informations, donc l’élaboration d’un
questionnaire serait judicieux et aussi la maîtrise des règles de sa construction. Il est primordial
C
de savoir comment traiter les résultats obtenus pour une utilisation optimale.
ES
Concernant cette partie, il serait intéressant de définir des objectifs à atteindre, d’établir la
-B
périodicité à laquelle cette étude s’effectuera, de calibrer les critères de mesure et surtout
IB
Connaître l’étendue de notre marché, identifier les différents types de consommateurs, avoir
EQ
une idée précise de leurs motivations et de leurs comportements de consommation ne suffit pas
pour répondre de manière efficace aux demandes variées, voire contradictoires, des divers
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groupes de consommateurs. Pour que notre plan de marchéage soit en cohérence avec la
E
une offre indifférenciée (elle est destinée à l’ensemble du marché sans prendre en
compte les différences existantes entre les consommateurs) ;
une offre concentrée (proposer un seul produit pour un seul segment et développer
une stratégie de niche pour les autres) ;
une offre différenciée (l’entreprise vise les différents segments du marché pour
mieux répondre aux besoins spécifiques des groupes de consommateurs).
L’analyse de la concurrence
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C’est à ce niveau qu’on identifie les concurrents et que l’on détermine leur poids sur le marché.
ES
La concurrence englobe toutes les offres rivales, actuelles ou potentielles qu’un acheteur peut
prendre en considération. On distingue deux types de concurrents :
AG
les concurrents directs (ils sont constitués de l’ensemble des entreprises qui offrent
-B
les concurrents indirects (quant à eux, ils proposent des produits substitution à
celui de l’étude).
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Ces deux types de concurrents interviennent sur le même marché. L’analyse concurrentielle
TH
consistera à analyser les forces et faiblesses de ces concurrents-là, leur part de marché et les
EQ
Le positionnement
E
LES VARIABLES
LES CRITERES DE POSITIONNEMENT
MERCATIQUES
PRODUIT - L’assortiment : large, étroit, profond, généraliste, spécialisé ? Des
produits leaders, d’appel, saisonniers, d’avenir, permanents ?
- Qualité : quelles gammes, modèles, styles, caractéristiques, option ?
- Marques : marques de fabricants (lesquelles), marques de
distributeurs ?
- Services annexes : heures d’ouverture, prestations et services
complémentaires, livraisons, SAV ?
comment ? A qui ?
ES
Comme son nom l’indique, elle vise à analyser la faisabilité technique du projet, à sélectionner
la technologie adéquate, à choisir un processus de transformation approprié, à agencer de façon
optimale les différents intrants du projet. Elle procède généralement en cinq grandes étapes, à
savoir :
Les besoins en input doivent faire l’objet d’une étude très poussée pour assurer le
fonctionnement normal du projet. Ainsi, ces besoins peuvent être engagés au cours des phases
d'investissement ou d'exploitation (matières premières, énergie, produits semi- finis,... etc).
Pour évaluer les besoins en intrants, il est indispensable d'étudier : l'adéquation des intrants au
processus de production et aux produits ; la disponibilité de la matière première et de la main
d'œuvre; les coûts des intrants ne doivent pas être sous- estimés. Il convient d'évaluer la fiabilité
des sources d'approvisionnement et le risque de ne pas obtenir la qualité et les quantités voulues.
1.2.2.3. La localisation
Comme dans le cas de la technologie et de la sélection des équipements, le site choisi doit
C
également tenir compte de certains coûts et contraintes. Nombreuses sont les entreprises qui ont
ES
fait faillite parce que leur site n’avait pas fait l’objet d’une étude sérieuse au préalable. Le choix
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En raison de leur interdépendance, les activités d'exécution issues des études techniques du
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projet doivent être planifiées et coordonnées avec soin à travers : la phase d'équipement, la
phase de démarrage et la phase de croisière du projet. Les activités et les essais connexes doivent
être définis et organisés en conséquence avec indication de la date approximative à laquelle ils
commenceront et des délais dans lesquels ils doivent se dérouler.
L’administration d’un projet peut conditionner sa réussite ou son échec. Une programmation
efficace des tâches et une bonne délimitation des fonctions minorent les risques de gaspillage
des ressources imputables aux lenteurs et autres goulots d’étranglement constatés dans le
fonctionnement des différents services administratif, technique ou financier d’un projet. La
prévention de ces difficultés réside dans l’adoption d’une gestion et d’une administration
rationnelle du projet.
Cet aspect s’articule autour de l’environnement interne du projet. Cette étude cherche à définir
un organigramme adéquat pour une meilleure organisation du travail, elle procède à la
C
activités.
AG
Il est important d’analyser l’environnement juridique dans lequel va s’implanter le projet puis,
lui définir un statut approprié. L’analyse institutionnelle détermine le degré de relation du projet
IB
avec son environnement extérieur, renseigne sur les différentes procédures administratives et
LI
dispositions règlementaires.
O
TH
et qui prend donc une importance capitale dans les décisions concernant le choix d'implantation
E
d'un projet. En effet, l'impact environnemental caractérise l'influence ou l'effet du projet sur le
milieu écologique, la qualité de l'air et de l'eau, la flore ou la faune ou sur tout autre élément
naturel susceptible de perturber la vie humaine, animale et /ou végétale.
L'impact social d'un projet se réfère principalement aux répercutions que peut avoir les activités
du projet sur les rapports entre les personnes, sur les besoins des individus, sur les normes, les
croyances, les traditions, les classes sociales, les mécanismes de socialisation et les sous-
systèmes politiques qui constituent sans nul doute la structure sociale. En d'autres termes,
C
la compatibilité du projet avec les valeurs, les traditions et les normes de la population
AG
L’analyse économique a pour but d’évaluer la contribution économique et les effets dégagés
par le projet au niveau de la collectivité (macroéconomie). Elle est déterminée généralement à
U
La méthode des prix de référence part du principe selon lequel les prix du marché ne reflètent
pas parfaitement les utilités relatives des biens et services procurés à la collectivité et ne
représentent pas non plus les coûts réels que supporte la collectivité lorsque des ressources rares
sont engagées. Ainsi, cette méthode permet de corriger les prix du marché en tenant compte de
multiples distorsions dues à l'imperfection du marché.
Elle ne diffère pas de la méthode des prix de référence quant à ses objectifs. En effet, la méthode
des effets permet non seulement de mesurer la contribution du projet à l’accroissement du
produit intérieur brut (PIB), mais aussi, elle vise à connaître la nouvelle répartition de la valeur
ajoutée entre les principaux agents économiques. Cette méthode mesure les effets du projet
dans la situation « avec le projet », à ceux dans la situation « sans le projet » en appliquant les
prix du marché.
L’étude financière est la dernière étape réalisée dans le processus de prise de décision relatif à
un projet d’investissement. Elle vise à déterminer la profitabilité financière du projet et à
C
évaluer les besoins de financement du promoteur (microéconomie). Pour atteindre ces objectifs,
ES
l’analyse proprement dite consistera à comparer le coût de réalisation du projet avec les revenus
AG
l’exploitation du projet ;
LI
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L’analyse financière intervient dans la phase de conception d’un projet à deux niveaux, au cours
E
L’analyse financière sommaire se déroule en plusieurs étapes qui sont les suivantes :
C’est le temps nécessaire pour que les recettes du projet, déduction faite des dépenses
AG
Aussi appelé le bénéfice total actualisé, la VAN est la somme des flux financiers annuels
TH
actualisés sur toute la durée de vie du projet : somme des avantages bruts actualisés diminuée
de la somme des coûts annuels actualisés.
EQ
p=n
( Rp – Dp – Ip )
VAN = B = ---------------------------
(1 + i) p
p=0
Ip = Investissement de l’année P
Rp = Recettes de l’année P
Si la VAN < 0 (négative), le projet n’est pas rentable donc on refuse le financement.
Le TRI est le taux d’actualisation (i) qui annule la VAN. C’est une mesure du rendement du
capital investie. La formule donne ceci :
--------------------------- = 0
ES
p=0 (1 + i) p
AG
Le projet est considéré comme rentable si le TRI est supérieur au taux d’intérêt qui est fixé.
-B
Il indique ce que le projet nous rapporte sur chaque franc investi, sa formule donne ceci :
LI
n
O
TH
(Rp – Dp)
EQ
p=0
U
r = ----------------------------
E
Ip
p=0
C’est le nombre de périodes de flux financiers négatifs sur la durée du projet. Sa formule donne
ceci :
R = --------------------------------------------------------
L’étude financière détaillée est l’étude approfondie de la variante choisie lors de l’AFS. Elle a
-B
C’est à ce niveau que nous intégrons les normes comptables, c'est-à-dire, les amortissements,
TH
les conditions et fiscales et l’inflation. Dans la zone UEMOA, l’étude doit respecter les normes
du SYSCOA.
EQ
L’AFD a pour but de mettre en place le plan de financement détaillée, de vérifier l’équilibre de
U
E
Toute cette démarche sera matérialisée à travers l’étude des variables qui permettront de
déterminer la rentabilité et la viabilité du projet. Ces variables se présentent comme des
variables explicatives (indépendantes) de la rentabilité qui est considérée içi comme la variable
expliquée (dépendante).
sont des critères de mesure de performance d’une activité, ils peuvent être d’ordre quantitatif,
ES
Le calendrier de réalisation
Etude institutionnelle et Le statut juridique du projet
Les principales fonctions
-B
organisationnelle
Les tâches à accomplir
Le processus de recrutement
IB
Le BFR
TH
Le plan de financement
La variable expliquée Indicateurs
U
Le test de sensibilité
Du fait de l’incertitude liée aux données utilisées dans l’étude du projet, il est important de
vérifier l’impact que doit avoir la variation de certains déterminants de la rentabilité financière
et économique du projet.
Dans la pratique, on identifie des variables essentielles auxquelles on applique des variations
essentielles auxquelles on applique des variations (généralement de l’ordre de + / - 10%) pour
voir l’effet produit sur les résultats escomptés du projet.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
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Par étude de faisabilité, on entend un ensemble d’analyses nécessaires pour pouvoir établir
qu’un projet est réalisable ou non dans les conditions environnementales actuelles. Cette étude
fait appel à un concept de rentabilité. Ce travail devra démontrer que la conception d’un
restaurant moderne et son implantation dans une commune où l’on retrouve plusieurs
nationalités comme le Point E, peut être rentable.
Pays sahélien situé dans la partie la plus occidentale de l’Afrique, le Sénégal a une superficie
de 196 722 km². Il est limité au nord par la Mauritanie, à l’est par le Mali, au sud par la Guinée
C
et la Guinée Bissau, à l’ouest par la Gambie, et par l’Océan Atlantique sur une façade de 500
ES
km. Sa capitale est Dakar. C’est un Pays plat aux sols sablonneux ne dépassant pas 130 m
AG
d’altitude sauf à la frontière sud-est vers la Guinée. Trois fleuves traversent le pays d’est en
ouest :
-B
Le Sénégal a un climat tropical sec caractérisé par deux saisons : une saison sèche de novembre
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à juin et une saison des pluies de juillet à octobre. Il a trois types de végétation : la forêt au sud,
la savane au centre et les steppes au nord.
U
E
Le Sénégal compte quatorze régions dont les chefs-lieux sont les principales villes : Dakar,
Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kédougou, Kaolack, Kolda, Louga, Matam, Saint Louis, Sédhiou,
Tambacounda, Thiès, Ziguinchor. Selon l’agence nationale de la statistique et de la
démographie (ANSD), la population sénégalaise est estimée à 13 508 715 d’habitants. La
république du Sénégal est laïque avec 94% de musulmans et le reste pour le christianisme. Elle
a pour langue officielle le français et compte près d’une vingtaine d’ethnies nationales dont les
principales sont le wolof, le diola, le sérère, le malinké, le soninké, le pulaar.
La région de Dakar est l'une des 14 régions administratives du Sénégal. Située à l’extrême Ouest
du Sénégal, dans la presqu’île du Cap Vert, elle est un territoire très atypique qui s’étend sur
une superficie de 550km², soit 0,28 % du territoire national. Elle est limitée à l’Est par la région
de Thiès et par l’océan Atlantique dans ses parties Nord, Ouest et Sud. C’est la région la plus
densément peuplée avec une population urbaine estimée à 4 120 375 habitants et un taux
d’urbanisation très élevé.
C
ES
La région de Dakar occupe une position de carrefour qui en fait un passage obligé pour tous les
moyens de transport faisant la liaison entre l’Europe et les Amériques. Aucune région de
AG
doit cette suprématie à l’accaparement progressif des activités autrefois réparties en divers
IB
points du pays. La région est devenue le siège du gouvernement et concentre en même temps
LI
l’essentiel des établissements commerciaux et financiers ainsi que des industries. Malgré la
O
région de Dakar regroupe la plupart des emplois permanents dans le pays. La capacité
polarisatrice de la région de Dakar a été favorisée par la densité du réseau routier du pays. Celui-
EQ
ci favorise les liaisons verticales nécessaires à l’économie d’exportation. Ainsi, 75% des trajets
U
intérieurs de marchandises ont pour origine ou pour destination Dakar. Ceci résulte du poids
E
économique de la région que le tracé des réseaux routiers et des voies ferrées a fortement
renforcé. Elle se définit comme étant la zone où les échanges de produits agricoles et
halieutiques en particulier, sont sous le contrôle direct de la capitale. Par ailleurs, la région est
à la tête d’un vaste réseau de communication et possède une infrastructure très développée qui
en fait un centre régional. Le port et l’aéroport de Dakar forment un point de jonction entre
l’Europe, l’Afrique de l’Ouest et les Amériques et sont aussi une porte de sortie pour les pays
limitrophes.
le département de Dakar ;
le département de Guédiawaye ;
le département de Pikine ;
le département de Rufisque ;
Et 10 arrondissements :
l’arrondissement de Guédiawaye ;
AG
l’arrondissement de Dagoudane ;
l’arrondissement des Niayes ;
-B
l’arrondissement de Thiaroye
IB
l’arrondissement de Rufisque ;
l’arrondissement de Sangalkam.
LI
O
Le Point E est une commune d’arrondissement de Dakar Plateau et c’est dans cette commune
TH
que le projet de restauration sera logé. Cette commune a une population estimée à 19 983
EQ
habitants et elle fait partie des quartiers chics de la ville de Dakar. Il y a plusieurs institutions,
organismes, ONG et entreprises qui y ont établis leurs locaux et nous constatons la présence de
U
plusieurs habitations.
E
Le Sénégal a longtemps connu des taux de croissance parmi les plus élevés de l’UEMOA. Les
réformes structurelles ont permis une modification importante de son paysage économique,
notamment grâce aux privatisations de nombreuses entreprises publiques dans la filière agricole
et dans les infrastructures. Le secteur informel représentait toujours, en 2014, plus de 60% du
PIB. Le Pays est pauvre en ressources naturelles mais il s'agit de l'un des plus industrialisé
d'Afrique de l'Ouest.
Le secteur secondaire aura contribué à 24,1% du PIB en 2014. Il est fondé essentiellement sur
la production d’engrais et d’acide phosphorique à destination de l’Inde et sur la transformation
de l’arachide (huile et tourteaux pour le bétail) et des produits de la mer (malgré une raréfaction
croissante de la ressource). Aujourd'hui, le secteur secondaire est entravé, en raison des
insuffisances du secteur de l’énergie.
C
infrastructures de télécommunication, qui favorise des investissements dans les télés services
et l’internet.
AG
-B
Le Sénégal, qui compte parmi les pays les plus stables d’Afrique, a considérablement renforcé
ses institutions démocratiques depuis son indépendance en 1960. Depuis l’instauration du
pluralisme intégral au début des années 80, le Sénégal dispose d’institutions et d’un jeu
démocratiques plus performants que ceux de la plupart des pays d’Afrique au Sud du Sahara.
C
ES
La société civile est assez dynamique, notamment à travers une structure dite «Plateforme des
Acteurs Non Etatiques», comprenant la société civile, syndicats et organisations patronales.
AG
Compte tenu de sa situation géographique et de sa stabilité politique, le Sénégal fait partie des
IB
d'origine française et dans une moindre mesure américaine. L’économie sénégalaise devrait
O
poursuivre son accélération. Celle-ci devrait en effet bénéficier des effets favorables de la baisse
TH
premiers mois de l’année. La Banque mondiale prévoit une croissance du PIB réel de 4,8 %,
U
avec pour principal moteur le secteur des services, et en particulier les télécommunications et
E
les services financiers. La croissance pourrait en outre être pénalisée par la lenteur des réformes
dans les secteurs énergétique et agricole. Le programme dont s’est doté le nouveau
gouvernement, sous le nom de « Plan Sénégal Emergent » (PSE), privilégie précisément la
diversification de l’économie et les exportations. Il vise à augmenter la productivité de
l’ensemble de l’économie sénégalaise, à la fois dans le secteur public et dans le secteur privé.
DEUXIEME PARTIE :
-B
IB
SPECIALITES AFRICAINES
EQ
U
E
Le point E est l’une des 19 communes d’arrondissement de la ville de Dakar, elle est l’une des
communes les plus chics de Dakar. Cette cité abrite des missions diplomatiques, des
organismes, des banques, des hôtels, autres établissements privés, des entreprises et des
habitations. Nous constatons une panoplie de personnes dans cette zone et qui ont envie d’une
très bonne restauration et surtout africaine dans un cadre agréable, accueillant, chaleureux et
surtout très chic.
Partant de ces constatations, une étude de faisabilité a été menée pour l’ouverture d’un
restaurant dans cette belle cité proposant plusieurs mets, mais axés sur les produits africains. Il
C
s’agira de vendre l’Afrique travers les différents mets proposés, dans un cadre et une ambiance
ES
à l’africaine. L’ouverture du restaurant se fera entre 12h et 15h, heure de pause des différents
services et des livraisons seront effectuées pour les personnes qui ne peuvent pas se déplacer.
AG
Nous avons l’ouverture du soir aussi, qui débutera à partir de 18h. Il sera prévu des grillades et
assortiments simples mais très goûteux pour tous ceux qui souhaiteraient changer de cadre pour
-B
L’approvisionnement se fera sur le marché local de produits frais et le reste des ingrédients
LI
O
seront importés éventuellement des autres pays. Le choix de la commune du Point E se justifie
TH
par une clientèle très variée, sélecte et qui a un pouvoir d’achat conséquent pour prétendre à un
service exigeant, rapide et de qualité.
EQ
U
Le présent dossier est le résultat d’un recensement et d’une enquête réalisée au sein de la ville
de Dakar. Il a pour objectif d’étudier l’offre de service de restauration et de recenser les
différents services publics, privés, ONG, missions diplomatiques et autres structures qui
œuvrent dans la zone du Point E dans un premier temps et ensuite voir les autres potentialités
que nous pouvons avoir dans les autres communes, dans le but d’évaluer le marché futur pour
la mise en place d’une structure de restauration dans ladite zone et surtout de peaufiner notre
stratégie et plan d’action . C’est une étape vraiment indispensable dans la réussite du projet.
Le Sénégal possède une très grande variété de restaurants, un très grand choix, allant du plus
modeste au plus raffiné où l’on peut déguster les plats du monde entier. Et Dakar en est la
représentation parfaite parce qu’étant la capitale. Elle offre un panel de gastronomie
impressionnant car il y a une forte concentration de la population et celle-ci est très diversifiée.
La nourriture proposée par ces différentes structures de restauration est essentiellement
composée de plats européens, américains, asiatiques ou africains. Mais les plats africains
proposés sont généralement des spécialités par pays ou par région. Il est très rare de rencontrer
des restaurants qui proposent des mets de toutes les parties qui composent l’Afrique, c'est-à-
dire, les plats principaux qui caractérisent l’Afrique Centrale, Australe, du Nord, de l’Est et de
l’Ouest.
C
ES
Il existe une panoplie de restaurants dont plusieurs qui ont une très bonne réputation, mais il y
a encore des domaines qui ne sont pas totalement exploités. Dakar a encore besoin de structures
AG
qui vantent les mérites de l’Afrique à travers ces mets, qui permettent sa découverte à tous ceux
qui ne la connaissent pas et même à ceux qui pensent la connaitre. La cuisine va au-delà du fait
-B
d’assouvir une faim, c’est une alchimie, une envie, une découverte, des goûts, des couleurs, des
IB
sensations, en fait, c’est toute une histoire. Et c’est dans ce cadre que s’inscrira le restaurant
LI
les Ambassades ;
l’Hibiscus complexe ;
Aboussouan ;
Auberge Marie-Lucienne ;
le Bamiléké ;
le Must.
La concurrence est certes vive et présente dans ce secteur, mais des restaurants qui offrent les
principaux mets de chaque partie de l’Afrique est très rare, pratiquement, quasi-inexistant.
Opportunités Menaces
o Existence d’un circuit o Taxes élevées ;
d’approvisionnement ; o existence d’un trop grand nombre de
o existence d’une demande forte et restaurants et avec des goûts variés ;
en perpétuelle croissance ; o difficulté à trouver un local
o main d’œuvre disponible ; spacieux ;
o très peu de restaurants offrent tous o cherté des locaux ;
les mets de l’Afrique ; o la versatilité des clients.
o une stabilité politique ;
o une forte communauté étrangère.
Forces Faiblesses
o Très bonne maîtrise du domaine o Démarche commerciale sommaire à
d’activité ; corriger ;
o Très bonne organisation interne et o plan de communication à corriger ;
C
Une enquête a été réalisée au quartier du Point E et ses environs sur un échantillon de deux
O
cents (200) personnes pour connaitre les besoins de la population, savoir si le projet pourrait
TH
répondre à leurs attentes et par la même occasion construire une stratégie marketing à appliquer.
EQ
Spécialités
ES
Gastro_Africaine Moyennement
AG
0
service : 88 chaleureux : 65 restaurant : 47
O
Tranche_âge
TH
0 Dakar : 162
38
U
E
A la suite du dépouillement de notre questionnaire, il ressort que la majeure partie des personnes
questionnées aiment la gastronomie africaine, mais par contre mettent l’accent sur la qualité du
service. L’âge de ces personnes varie entre 26 et 45 ans et ils vivent à Dakar. Retrouver
l’Afrique dans son assiette, pour eux est une idée excellente car rare sont les restaurants ou l’on
peut retrouver les mets de chaque partie de l’Afrique. Parmi ceux qui n’ont pas l’habitude de la
cuisine africaine, certains sont prêts à aller au-delà de leurs habitudes culinaires.
Comme le dit l’auteur Jean Jacques Lambin dans son ouvrage le marketing stratégique, du
marketing à l’orientation du marché, « Pour être profitable, le marketing doit s’appuyer sur une
réflexion stratégique portant sur les besoins du marché et leurs évolutions ». Donc, la stratégie
marketing vise à assurer la pérennité du restaurant à travers l’affluence des clients et surtout
son taux de fréquentation, c’est-à-dire, comment faire venir les clients et surtout les faire revenir
dans les meilleures conditions de rentabilité. Il est donc important de découvrir leurs besoins
insatisfaits, pour ensuite leurs proposer des solutions satisfaisantes. Dans le cas de notre projet,
la stratégie sera articulée autour de l’image de marque et l’application du marketing mix (4P).
La marque permet de distinguer les biens d’un producteur de ceux d’un autre. La gestion de la
ES
marque est très importante car elle est considérée comme une arme concurrentielle. Lorsqu’on
AG
crée un nom, un logo, un symbole inédit pour un produit, on crée une marque qui est directement
associé à notre produit et par la même occasion reste ancrée dans l’esprit du consommateur.
-B
D’où l’importance de la construction d’une image de marque positive, car pour lui, cela signifie
l’identification de la provenance du produit, la réduction des risques, la dimension symbolique
IB
La marque demeure une stratégie de réduction du risque perçu par le consommateur. Elle se
TH
Et dans le contexte de notre projet, la marque c’est Afrikuisine. Tout simplement faire
connaitre l’Afrique à travers sa cuisine, donner une autre image de l’Afrique à ceux qui en ont
une bien mauvaise et surtout montrer que la gastronomie peut exister avec la cuisine africaine
dans les règles de l’art.
Le marketing mix est un mode de répartition d'analyse du marketing. L'objet du marketing étant
l'analyse du marché, il avait été choisi par l'usage de l'analyser par cet outil simple que sont les
4 P, soit les consommateurs dans le marketing mix.
La politique du produit
La satisfaction et la fidélité des clients passent nécessairement par une uniformité irréprochable
dans la fabrication des mets et l’offre nourriture est le cœur de métier de AfriKuisine. La
-B
avec ce dernier l’offre nourriture qui sera l’essence même de l’entreprise, c’est-à-dire :
LI
O
La politique du prix
E
Le prix est l’expression monétaire de la valeur d’échange d’un bien. Il est souvent le frein à la
consommation et est fonction d’un certain nombre d’éléments, à savoir :
le coût de production ;
la qualité du produit ;
la concurrence sur le marché.
Dans le cadre du projet, la politique de prix vise à concilier essentiellement à la fois la qualité
des produits et les prix pratiqués par les concurrents. La stratégie de prix adoptée içi est celle
de l’alignement sur la concurrence avec une certaine marge étant donné qu’elle permet toujours
S’agissant de la qualité des services offerts, les facteurs essentiels de réussite sont la rapidité,
le rapport qualité/prix, la disponibilité, l’accueil et un service complet. Pour la fourchette des
prix, les avis étaient partagés et cela selon la qualification des personnes et du secteur d’activité
dans lequel elles opèrent. La majeure partie dit s’aligner aux prix proposés.
le buffet 9 500f
Diner
AG
le thé 1 000f
U
E
Le canal ou circuit de distribution est le moyen permettant à une entreprise de rendre accessible
le produit au consommateur final (le client), et AfriKuisine ne compte pas rester en marge. Les
clients pourront utiliser le e-commerce pour faire leurs commandes, ceux qui souhaitent être
livrés au bureau, le seront, bien sûr moyennant des frais. Mais, sinon tout le service se fera en
général sur place, c’est-à-dire, la consommation dans nos locaux.
Pour faire connaître le restaurant à un grand nombre de clients, nous utiliserons les médias et
l’internet. Tout d’abord, l’accès au restaurant sera très facile, avec un grand parking, nous allons
En somme, les actions citées ci-dessus ne peuvent être vraiment efficaces que si le projet
dispose d’une plateforme de vente performante capable de renseigner et de satisfaire les
consommateurs.
l’étude de marché et plus précisément à partir des produits (type et qualité ciblés), des quantités
ES
et le type de service requis pour fidéliser la clientèle, ainsi que les outils et les équipements
nécessaires.
-B
AfriKuisine aura une capacité d’accueil d’au moins 100 couverts. La salle à manger sera
LI
non climatisé sera une espace « fumeur » et aussi à ceux qui souhaiteraient s’y installer. Les
TH
deux salles seront décorés typiquement à l’africaine, avec des couleurs joyeuses, chaudes et très
EQ
accueillantes de sorte que quand on y entre, qu’on se sente toute de suite très à l’aise et en
confiance. Le restaurant ouvrira ses portes pour le déjeuner de 11h 30 et à 15h 30, et pour le
U
E
diner de 19h à 02h tous les jours de la semaine avec une rotation de repos pour les employés.
Dans le cadre du projet, le processus de production s’articulera autour de trois points essentiels
qui sont l’approvisionnement, la préparation et le service.
Avant de mettre un produit sur le marché, une entreprise a besoin de s’ouvrir sur ses marchés
situés en amont, c’est-à-dire, les fournisseurs, pour pouvoir s’approvisionner.
L’approvisionnement va de pair avec la gestion des stocks. Le stock est constitué de l’ensemble
de biens en attente d’utilisation, ils peuvent être périssables, comme non périssables. Mais dans
C
le cas de notre projet, nous aurons affaire à des produits périssables (avec une date limite de
ES
péremption), donc il sera très important de passer la bonne commande pour ne pas qu’il y ait
AG
trop de produits (dans ce cas il y aura un gâchis) ou une rupture. La gestion des stocks nous
permettra donc de déterminer à la fois les quantités à commander et le moment auquel il
-B
convient de passer la commande dans le but de minimiser les coûts qui y sont rattachés. Nous
IB
système permet de déclencher une commande lorsque le stock a atteint le plancher fixé qui est
O
appelé stock d’alerte. Le suivi sera fait à l’aide d’une fiche de stock sur laquelle sont
TH
enregistrées les entrée et les sorties, ce qui nous permettra à tout moment de connaître les
quantités disponibles.
EQ
Les cuisines respectent les normes et règles d’hygiène et de sécurité alimentaires et notamment
le principe de « la marche en avant » c’est-à-dire, ou « le propre » ne rencontre jamais « le
sale ». C’est tout aussi le cas à AfriKuisine, la propreté est de mise au restaurant, de l’entrée
jusqu’à la réserve des produits. La cuisine du restaurant est un espace très aéré, frais ou la
propreté règnera car c’est dans cet endroit que l’on confectionnera tous les mets qui seront
présentés aux clients. Les repas seront préparés tous les jours sur place dans la cuisine du
restaurant à base de produits méticuleusement choisis. L’approvisionnement en fruits et
légumes se fera localement car nous avons besoin de produits frais notre cuisine et en plus ils
conservent toute leurs saveurs et leurs nutriments. Concernant le temps de cuisson, il sera
o Le service
Le service en restauration, est le fait de servir les plats préparés aux convives. Le service à
AfriKuisine va consister d’abord à savoir mettre des mots sur les mets, la boisson, apporter des
conseils opportuns, guider les clients dans leurs choix, donner l’envie de découvrir un plat, faire
découvrir l’histoire du restaurant, en somme mettre les clients dans une bonne ambiance, une
aisance hors du commun pour qu’ils repartent avec le sourire dans l’intention de revenir le
lendemain et surtout avec d’autres convives. L’accent sera mis sur les interactions entre les
serveurs et les clients car elles seront très déterminantes pour la définition de la qualité du
C
service et surtout pour l’appréhension des aliments présentés aux clients. La cerise sur le gâteau
ES
Personne
Directeur/gérant 1 650 000 650 000 7 800 000
EQ
3 salons de 7 personnes ;
10 tables de quatre personnes ;
40 chaises ;
décoration ;
le comptoir ;
10 brasseurs ;
1appareil de sonorisation ;
3 écrans plasma ;
C
1 caisse enregistreuse.
-B
50 chaises ;
O
décoration ;
TH
1 appareil de sonorisation ;
2 écrans plasma ;
U
Matériel roulant
une voiture
Cet espace servira de bureau, dans lequel seront stockés toutes les archives concernant le
restaurant, ou le promoteur pourra faire les comptes, vérifier les fiches de stocks, en somme un
AG
des lampes ;
LI
O
des chaises ;
TH
un ordinateur ;
un split ;
EQ
un tapis ;
U
des classeurs.
Sur la base des données relatives à la durée de traitement des dossiers à la banque et des
procédures de financement et de mobilisation des fonds et en tenant compte de la phase
d’installation et d’équipement, le démarrage effectif du projet est prévu pour le début du mois
de janvier 2016.
Le coût du projet est calculé à partir de deux éléments qui sont le coût des investissements et le
besoin en fonds de roulement (BFR). C’est un projet avec une durée de 4 ans. Les dépenses
d’exploitation qui ne varient pas sont le loyer, le gardiennage, la connexion internet et les frais
d’assurance. Les investissements seront faits en année 0, le restaurant fonctionnera à 80% de sa
capacité la première année et 100% à partir de la deuxième année.
Le coût des investissements s’élève à 27 805 000 F CFA et le besoin en fonds de roulement
(BFR) est de 36 716 667 F CFA.
Le projet sera érigé en S.A.R.L (S (Société A Responsabilité Limitée), doté d’un capital social
de cinq (5) millions de F CFA. Ce choix se justifie par la responsabilité limitée aux apports,
Les actionnaires seront au nombre de deux (2), dont le promoteur du projet. Ce dernier, dans
l’optique d’un contrôle de la société, détiendra la plus grosse part du capital avec trois millions
cinq cents mille de F CFA d’apport et le reste du capital est détenu par l’associé, c’est-à-dire,
un million cinq cents mille F CFA.
Son but est de définir un organigramme de la meilleure forme pour une exécution efficace du
projet. Une bonne organisation nécessite que soient clairement définies les fonctions et les
-B
tâches de chaque partie prenante au projet dans l’objectif de l’atteinte des objectifs fixés. Ainsi,
IB
elle se fera à travers une structure simple afin de développer des relations de collaboration
LI
o Un directeur/gérant
E
Le restaurant sera dirigé par un directeur/gérant, nommé par les associés. Il sera titulaire d’une
licence en sciences de gestion ou équivalent avec une expérience de deux (2) ans dans la gestion
hôtelière et l’art culinaire, l’art de la table et du service. Il aura pour mission de travailler avec
les associer pour la définition de la stratégie générale du restaurant, de l’administration de
l’entreprise et de gérer les relations avec les différents partenaires extérieurs (fournisseurs et
clients). Il sera chargé de la supervision du personnel tant au plan administratif que technique.
o Le chauffeur
Sous la supervision directe du directeur/gérant, il aura pour mission de s’occuper des courses
du restaurant, de l’entretien du véhicule et de la livraison des plats commandés.
Il supervise tout ce qui se passe en cuisine. Avec le gérant, Il compose les menus, détermine les
quantités à acheter, veille à la qualité des repas concoctés et au respect des normes d’hygiène
particulièrement strictes dans la restauration. Il est en quelque sorte garant du succès du
restaurant, car tous les repas qui seront présentés aux clients doivent d’abord être visuels pour
donner envie d’y goûter et surtout très goûteux. Il travaille sous la responsabilité du
directeur/gérant. Il doit avoir un diplôme supérieur en cuisine et art culinaire avec une
expérience de 5 ans avec une préférence pour la cuisine africaine.
o Le cuisinier en second
Il sera chargé de seconder le chef en cuisine, il concoctera aussi les plats du menu. Il fait
C
appliquer et applique aussi les ordres du chef. Il doit avoir un BAC professionnel en cuisine et
ES
services en restauration.
AG
o Le barman-caissier
-B
Il aura à charge la composition des cocktails, la gestion de la caisse et des stocks de bouteilles.
Il supervisera la préparation des salles, leur entretien et leur nettoyage. A la fin de chaque
IB
journée, il fait la caisse et arrête les comptes. Il effectuera de façon régulière avec le
LI
O
directeur/gérant, l’inventaire des stocks. Il aura un CAP service en brasserie et restaurant avec
TH
o Le serveur
U
Avant le service, il s’occupe de la propreté du restaurant, dresse les tables en vue du service. Il
E
accueille les clients, prend leur commande et les transmet à la cuisine. Il encaisse les factures,
s’occupe de la propreté après le passage des clients, il est sous l’ordre direct du barman-caissier
et il doit avoir un BAC avec une expérience dans la restauration.
o L’aide cuisinier
Il est chargé de faire la vaisselle et de la ranger ainsi que le matériel de cuisine. Il sera
responsable de la propreté des toilettes et aussi des alentours du restaurant.
o Le commis
Il sera chargé de faire toutes les petites courses aux alentours du restaurant, il aidera aussi en
cuisine et en salles.
Le projet de création du restaurant AfriKuisine n’entre pas dans la catégorie des projets de
substitution aux importations, ni dans ceux de l’exportation, donc ce projet sera exempt de
calculs des différentes méthodes de la rentabilité économique. Toutefois, ce projet va générer
certains avantages pour l’Etat et la collectivité.
L’Etat recevra des taxes et impôts du restaurant, ce qui est un avantage non négligeable et aussi,
l’utilisation des matières premières produites au niveau local aura un impact sur l’économie du
pays, ce qui entrainera une valeur ajoutée indirecte.
C
ES
Le restaurant emploiera 18 salariés, même si cela n’est pas énorme. Il contribuera dans une
certaine mesure, à la réduction du chômage et la lutte contre la pauvreté. La création de ces
AG
emplois permettra à ces différents salariés d’améliorer leur quotidien, de pourvoir aux besoins
-B
La viabilité et la pérennité d’un projet dépend de sa capacité à générer des flux financiers
TH
positifs après la couverture de toutes ses charges. Ainsi sera déterminée la rentabilité du projet
à travers ces indicateurs, qui sont :
EQ
le délai de récupération ;
le rendement de l’unité monétaire investie (RUMI).
Il s’agira de faire une analyse qui permettra d’apprécier dans sa globalité la rentabilité du projet
et qui sera beaucoup plus renseignée dans l’analyse détaillée.
Le chiffre d’affaires
Notre chiffre d’affaires s’élève en année de croisière à 133 200 000F CFA. L’investissement
étant réalisé en année 0, ce chiffre d’affaires sera atteint à la deuxième année. (Voir annexe,
C
tableau 11).
ES
Détermination du BFR
AG
La dotation en FDR la 1ère année est de 29 859 333F CFA et de 6 857 333F CFA la 2ème année,
-B
Le montant cumulé des besoins en fond de roulement et des investissements ramènent le coût
LI
Ce sont les charges que le restaurant aura a effectué de façon mensuelle, elles ont été estimées
E
en fonction des idées dégagées par le projet. Ces charges ont un montant de 76 176 000F CFA
la 1ère année et le reste des trois (3) 95 220 000F CFA (voir annexe, tableau 13).
Avec un taux d’actualisation de 20%, nous avons une VAN positive de 58 205 082F CFA et
une VAN négative avec un taux de 35% - 21 629 876F CFA. Le TRI est de 72%, ce TRI obtenu
est largement supérieur au coût moyen pondéré du capital qui est de 15%.
Délai de récupération
Délai de
1,87 10,45 13,58
C
récupération
ES
Le délai de récupération est de 1 an 10 mois 14 jours, donc le type de financement requis pour
AG
Calcul du RUMI
IB
RUMI 4,58
Le RUMI est le rendement de l’unité monétaire investi et après les calculs, nous avons obtenu un RUMI
de 4,58 ce qui veut dire que pour chaque franc injecté dans le projet, il y a une rentabilité de 4,58F CFA.
Le risque financier
R= 2/5
Notre analyse financière sommaire a montré que notre projet est rentable et comporte peu de
risque.
L’analyse financière détaillée permet de faire une étude un peu plus poussée sur la rentabilité
du projet à travers certains indicateurs qui sont les amortissements, le remboursement de
l’emprunt, l’analyse du compte d’exploitation et l’analyse de la trésorerie.
Le coût du projet s’élève à 64 521 667F CFA, le promoteur compte financer les activités à
ES
hauteur de 35% soit 22 582 583F CFA sur fonds propres et 65% soit 41 939 084F CFA sur
AG
emprunt. Cet emprunt pourrait être obtenu auprès de la banque CBAO du groupe Attijariwafa.
Intérêt 10%
TH
Nous avons içi un projet de 4 ans, les amortissements les deux premières années sont de 7
418 167F CFA et les deux dernières années, ils sont de 8 015 504F CFA (voir annexe, tableau
15).
La capacité d’autofinancement a aussi un résultat positif durant tout le projet avec toujours une
hausse chaque année. La capacité moyenne d’autofinancement s’élève à 36 323 059F CFA.
Ces résultats sont satisfaisants dans la mesure où ils renseignent sur la rentabilité du projet et
aussi sur la capacité de l’entreprise à honorer ses engagements (voir annexe, tableau 17).
L’analyse de la trésorerie fait ressortir un solde négatif la première année avec un montant de -
ES
8 479 202F CFA celà est dû au fait que généralement au début d’un projet on injecte beaucoup
AG
d’argent qu’on en reçoit. Il y a les investissements, la dotation en FDR qui sont importants,
après les dépenses se stabilisent et l’argent rentre beaucoup plus dans les caisses. C’est ce que
-B
nous constatons à travers notre analyse. A partir de deuxième année, le solde est positif avec
IB
une hausse considérable, ceci est un indicateur de la liquidité de l’entreprise et cela lui permettra
de faire face aux différentes dépenses (voir annexe, tableau 18).
LI
O
TH
EQ
U
E
Suite à l’analyse effectuée et aux informations recueillies grâce à l’enquête de terrain et aux
recherches, les recommandations suivantes formulées pour ceux qui voudraient investir dans le
secteur de la restauration ou un projet pratiquement similaire sont les suivantes :
et répond à un besoin identifié et exprimé pour lequel le marché est suffisamment rémunérateur.
Lorsqu’à l’issue de ces différentes étapes, il est établi que le projet n’est pas rentable, il serait
AG
préférable de le rejeter ou d’améliorer les aspects défaillants, car les frais occasionnés par les
études et enquêtes vont être minimes par rapport à ceux si le projet avait été mis en place. On
-B
voit donc l’utilité de cette démarche, c’est à la fois un outil de gestion et par la même occasion,
IB
segment ciblé.
EQ
En outre, la présentation du modèle d’analyse a mis en évidence la dépendance qui existe entre
U
Il sera aussi très important d’avoir un personnel qui a les compétences requises pour le domaine
d’activité et si possible, contribuer à sa formation dans l’optique d’améliorer son efficacité.
Enfin, concilier coût, qualité et temps de réaction par rapport à la commande constitue un
facteur à ne surtout pas négliger car cela peut permettre la fidélisation de la clientèle. En somme,
tous ces éléments permettent la construction d’un avantage compétitif pour un positionnement
sur le marché concerné.
GENERALE
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
CONCLUSION GENERALE
En définitive, il est bon de retenir que l’étude de faisabilité d’un projet de création est un
moment crucial pour le succès dudit projet et les résultats de cette étude ont montré qu’il existe
dans le domaine de la restauration à Dakar, un marché porteur, il suffit tout simplement d’en
connaître et maîtriser tous les rouages.
L’objectif de ce travail était d’étudier les différents outils de conception d’un projet à travers
un cas pratique qui est la création d’un restaurant dans la ville de Dakar. Grâce à une
méthodologie de travail, l’étude a démontré la relation étroite qui existe entre la démarche de
conception et la rentabilité du projet. Avant de se lancer dans la mise en œuvre concrète d’un
nouveau projet, il est primordial de vérifier la faisabilité du projet et cela quelque soient les
C
ES
préjugés conçus. Si l’étude est favorable pour la continuité du projet, elle aura permis de
formuler un concept, de définir précisément les contours du projet, le cadre dans lequel il se
AG
déroule et encore plus, d’obtenir des informations supplémentaires. Mais dans le cas contraire,
revoir ce qui n’a pas fonctionné ou dans le pire des cas, abandonner le projet, car cela nous
-B
Très souvent négligée, la phase de préparation d’un projet est une étape indispensable dans la
LI
vie d’un projet ; sa réussite en dépend dans la mesure où elle constitue le premier support de
O
son exécution. C’est pourquoi elle doit être menée avec beaucoup de rigueur, d’objectivité et
TH
surtout de réalisme.
EQ
A l’issue de cette analyse, les résultats indiquent que le projet de création d’un restaurant
U
africain à Dakar, s’il est bien conçu, sera très rentable. Cela dépendra de la qualité des services
E
Cependant, il est bon de préciser que même la meilleure conception de projet ne garantit pas
nécessairement le succès de ce projet puisqu’elle n’est pas infaillible. L’étude qui est menée
permet de connaître les tendances et non les certitudes parce qu’il existe un facteur nommé
« imprévu ».
BIBLIOGRAPHIE
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Vincent YDE, Créer son entreprise : du projet à la réalité Bâtir pas à pas un projet
structuré et efficace, 2ème édition
MEMOIRES
Binetou BIAYE, Etude de faisabilité d’un projet de création d’entreprise : cas d’un
restaurant, traiteur, organisateur de réceptions sis à Dakar.
SUPPORTS DE COURS
Webographie
TH
EQ
www.robertpapin.com
U
www.orsys.fr
E
www.succes-marketing.com
www.maisondesentrepreneurs.com
www.lescoursdevente.fr
DEDICACES .......................................................................................................................................... I
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................. II
SIGLES, ACRONYMES ET ABREBEVIATIONS .......................................................................... III
LISTE DES TABLEAUX .................................................................................................................... IV
Fiche synoptique du projet de création de AfriKuisine ..................................................................... V
SOMMAIRE ......................................................................................................................................... VI
INTRODUCTION GENERALE .......................................................................................................... 1
PRESENTATION DE L’ETUDE ........................................................................................................ 4
C
ES
CONCLUSION GENERALE............................................................................................................. 59
TH
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................... VI
TABLE DES MATIERES ................................................................................................................... VI
EQ
ANNEXES ............................................................................................................................................. VI
U
E
ANNEXES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
Comptoir 20 000 5 ans 16 000
ES
Brasseurs 150 000 3 ans 150 000 100 000
Sonorisation 200 000 5 ans 160 000
AG
Ecrans plasma 625 000 5 ans 500 000
Vaisselles 2 500 000 2 ans 2 500 000 -
-B
Eléments de sécurité 45 000 5 ans 36 000
Split 600 000 5 ans 480 000
IB
Cuisinières 800 000 5 ans 640 000
Four 500 000 5 ans 400 000
LI
Chambres froides 3 400 000 6 ans 2 266 667
O
Réfrigérateurs 2 600 000 6 ans 1 733 333
TH
Hangar cuisine 300 000 4 ans -
Fourneaux 100 000 4 ans -
EQ
Lave-vaisselles 500 000 4 ans -
Eviers 300 000 4 ans -
U
Equipements de 3 400 000 4 ans -
E
cuisine
Tenues de travail 340 000 2 ans 340 000 -
Voiture 5 800 000 5 ans 4 640 000
Caisse enregistreuse 1 000 000 4 ans -
Table de travail 250 000 4 ans -
C
rangement 000 667
Ordinateur 400 000 4 ans -
ES
Décoration 2 000 000 2 ans 2 000 000 -
Plan de travail 30 000 5 ans 24 000
AG
Total invest/renouvel 27 805 000 - - 5 040 000 1 655 000 11 999 333
-B
IB
LI
O
Tableau 11 : Calcul du chiffre d’affaires
TH
Chiffres d'affaires Mensuel Annuel Année 1 (80%) Année 2 (100%)
Total ventes du 5 250 000 63 000 000 50 400 000 63 000 000
EQ
déjeuner
Total ventes du diner 6 150 000 73 800 000 59 040 000 73 800 000
U
Total chiffres d'affaires 11 400 000 136 800 000 109 440 000 136 800 000
Achat de mat. 1ères (6 mois) 36 000 000 14 400 000 18 000 000
Rubriques Montant mensuel Montant annuel Année 1 (80%) Année 2 (100%) Année 3 (100%) Année 4 (100%)
Achat matières 3 000 000 36 000 000 28 800 000 36 000 000 36 000 000 36 000 000
1ères
Electricité 700 000 8 400 000 6 720 000 8 400 000 8 400 000 8 400 000
C
Loyer 700 000 8 400 000 6 720 000 8 400 000 8 400 000 8 400 000
ES
Eau 75 000 900 000 720 000 900 000 900 000 900 000
Téléphone 150 000 1 800 000 1 440 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000
AG
Gardiennage 80 000 960 000 768 000 960 000 960 000 960 000
Carburant 150 000 1 800 000 1 440 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000
Salaires 3 080 000 36 960 000 29 568 000 36 960 000 36 960 000 36 960 000
-B
Total des charges 7 935 000 95 220 000 76 176 000 95 220 000 95 220 000 95 220 000
IB
LI
O
TH
EQ
U
Edwige N. COULIBALY – MPSG2/GP – CESAG 2014-2015 E Page XVI
Tableau 14 : Tableau des échéanciers des flux financiers
C
Total dépenses 27 805 000 110 835 333 103 277 333 100 260 000 96 875 000
ES
Chiffre d'affaires - 109 440 000 136 800 000 136 800 000 136 800 000
Reprise FDR - - - - 36 716 667
AG
VR - - - - 11 999 333
Total recettes - 109 440 000 136 800 000 136 800 000 185 516 000
-B
Flux net annuel - 27 805 000 - 1 395 333 33 522 667 36 540 000 88 641 000
Flux net annuel cumulé - 27 805 000 - 29 200 333 4 322 334 40 862 334 129 503 334
IB
LI
O
TH
EQ
U
Edwige N. COULIBALY – MPSG2/GP – CESAG 2014-2015 E Page XVII
Tableau 15 : Les amortissements techniques
1 2 3 4
Rubriques Annuité Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 VR Durée
Taux d'inflation 3% 5% 8% 8%
Coefficient d'inflation 1,03 1,10 1,26 1,26
C
Salons 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000 400 000
ES
3
Tables 73 333 73 333 73 333 73 333 73 333 146 667 3
Chaises 225 000 225 000 225 000 225 000 225 000 450 000
AG
3
Comptoir 4 000 4 000 4 000 4 000 4 000 4 000 5
Brasseurs 50 000 50 000 50 000 50 000 63 000 126 000 3
-B
Sonorisation 40 000 40 000 40 000 40 000 40 000 40 000 5
Ecrans plasma 125 000 125 000 125 000 125 000 125 000 125 000 5
IB
Vaisselles 1 250 000 1 250 000 1 250 000 1 574 640 1 574 640 - 2
Eléments de sécurité 9 000 9 000 9 000 9 000 9 000 9 000
LI
5
Splits 120 000 120 000 120 000 120 000 120 000 120 000 5
O
Cuisinières 160 000 160 000 160 000 160 000 160 000 160 000 5
TH
Four 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 5
Chambres froides 566 667 566 667 566 667 566 667 566 667 1 133 333 6
EQ
Réfrigérateurs 433 333 433 333 433 333 433 333 433 333 866 667 6
Hangar cuisine 75 000 75 000 75 000 75 000 75 000 - 4
U
Fourneaux 25 000 25 000 25 000 25 000 25 000 - 4
E
Lave-vaisselles 125 000 125 000 125 000 125 000 125 000 - 4
Eviers 75 000 75 000 75 000 75 000 75 000 - 4
Equipements de cuisine 850 000 850 000 850 000 850 000 850 000 - 4
Tenues de travail 170 000 170 000 170 000 170 000 170 000 - 2
Voiture 1 160 000 1 160 000 1 160 000 1 160 000 1 160 000 1 160 000 5
C
Tapis 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 - 2
ES
Armoire de rangement 12 500 12 500 12 500 12 500 12 500 - 4
Classeurs de rangement 3 333 3 333 3 333 3 333 3 333 6 667 3
AG
Ordinateur 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 - 4
Décoration 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 259 712 1 259 712 - 2
-B
Plan de travail 6 000 6 000 6 000 6 000 6 000 6 000 5
Dotation aux amortissements 7 418 167 7 418 167 7 418 167 8 015 504 8 015 504 4 853 333
IB
LI
O
Tableau 16 : Amortissement de l’emprunt
TH
EQ
Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4
Capital restant dû 41 939 084 41 939 084 29 268 666 15 331 206
U
Intérêt 4 193 908 4 193 908 2 926 867 1 533 121
E
Remboursement principal - 12 670 418 13 937 460 15 331 206
Annuité 4 193 908 16 864 326 16 864 326 16 864 326
C
Marge brute sur matières 80 120 000 100 150 000 100 150 000 100 150 000
ES
Autres achats
Electricité 320 000 400 000 400 000 400 000
AG
Eau 720 000 900 000 900 000 900 000
Loyer 6 720 000 8 400 000 8 400 000 8 400 000
-B
Téléphone 1 440 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000
Gardiennage 768 000 960 000 960 000 960 000
IB
Carburant 1 440 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000
Assurance 240 000 300 000 300 000 300 000
LI
Publicité 1 200 000 1 500 000 1 500 000 1 500 000
O
Connection internet 288 000 360 000 360 000 360 000
TH
Entretien 120 000 150 000 150 000 150 000
Total autres achats 13 256 000 16 570 000 16 570 000 16 570 000
EQ
Valeur ajoutée 66 864 000 83 580 000 83 580 000 83 580 000
Salaires 29 568 000 36 960 000 36 960 000 36 960 000
U
Excédent brut d'exploitation 37 296 000 46 620 000 46 620 000 46 620 000
E
EBE en monnaie courante 38 414 880 51 282 000 58 741 200 58 741 200
Dotation aux amortissements 7 418 167 7 418 167 8 015 504 8 015 504
Résultat d'exploitation 30 996 713 43 863 833 50 725 696 50 725 696
Charges financières 4 193 908 4 193 908 2 926 867 1 533 121
Résultats des activités ordinaires 26 802 805 39 669 925 47 798 829 49 192 575
C
ES
Rubriques Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4
Coefficient d'inflation 0 1,03 1,1 1,26 1,26
AG
Ressources
Capacité d'autofinancement - 26 180 131 35 187 115 41 474 684 42 450 307
Capitaux propres 22 582 583 - - - -
-B
Emprunt 41 939 084 - - - -
Valeur résiduelle - - - - 11 999 333
IB
Reprise FDR - - - - 36 716 667
LI
Sous total Ressources 64 521 667 26 180 131 35 187 115 41 474 684 91 166 307
O
Emplois
Investissements et renouvellement 27 805 000 - - 5 040 000 1 655 000
TH
Remboursement principal - - 12 670 418 13 937 460 15 331 206
Dotation FDR - 34 659 333 8 057 333 - -
EQ
Sous total emplois 27 805 000 34 659 333 20 727 751 18 977 460 16 986 206
Solde avant dividendes 36 716 667 - 8 479 202 14 459 364 22 497 224 74 180 101
U
Dividendes - - 2 258 258 2 258 258 2 258 258
E
Solde après dividendes 36 716 667 - 8 479 202 12 201 106 20 238 966 71 921 843
Solde cumulé 36 716 667 28 237 465 40 438 571 60 677 537 132 599 380
Solde début d'année - 36 716 667 28 237 465 40 438 571 60 677 537
Solde fin d'année 36 716 667 28 237 465 40 438 571 60 677 537 132 599 380
Entrées
Bouraks à la viande
Croquettes au fromage
Poivron à la tomate
C
ES
Plat principal
AG
Dessert
Beignets au miel
Des crêpes
Entrée
Plat principal
C
ES
Dessert
U
Malvapoeding (pudding)
Entrée
Potage onctueux
Salade composée
Plat principal
C
Poulet DG
ES
Saka saka
-B
Poulet à la moambé
IB
Poisson à l’oseille
E
Poisson au champignon
Bâton de manioc
Dessert
Edwige N. COULIBALY – MPSG2/GP – CESAG 2014-2015
Page XXV
Banane au four
Mikate (beignets)
L’Afrique centrale
Dessert
Banane au four
Mikate (beignets)
Orange à la congolaise
C
ES
Mousse à la cacahuète
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Entrée
Salade composée
Escargot farcie
C
Crabe farcie
ES
AG
Plat principal
-B
La sauce graine
TH
La sauce arachide
U
La sauce gombo
E
Le yassa
Sauce aubergine
Sauce adémé
Edwige N. COULIBALY – MPSG2/GP au2014-2015
– CESAG fruits de mer
Page XXVII
Soupe egusi aux champignons
Afrique de l’ouest
Sauce feuille
Sauce akpi
C
Dessert
-B
La mangue
IB
La banane
LI
O
L’ananas
TH
La papaye
EQ
Le corossol
U
Les oranges
E
Salade de fruit
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E