Thème: Master
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Semestre : 3
s'inspirant de cette adage on peut dire que La culture de paix est un ensemble
de valeurs, d’attitudes et de modes de comportement et de vie qui rejettent la
violence et préviennent les conflits en s’attaquant à leurs causes profondes afin
de résoudre les problèmes par le dialogue et la négociation entre les individus,
les groupes et les nations.
Pour bien répondre à cette question nous avons décidé d’adopter le plan
suivant :
2 Dietrich Schindler, Professeur à la Faculté de droit de l'Université de Zurich Membre de la Commission juridique du CICR
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est un conflit qui oppose, du 2 aoû t 1990 au 28 février 1991, l'Irak à une coalition de 35 É tats, dirigée par
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les É tats-Unis à la suite de l'invasion et l'annexion du Koweït par l'Irak
droit international humanitaire 5 droit de
prévention de la guerre
LE PLAN :
- création dans chaque pays, dès le temps de paix, d'une société de secours
volontaire pour aider les services de santé de l'armée à secourir les blessés en
temps de guerre.
- adoption par les États d'un principe «conventionnel et sacré» assurant la
protection des hôpitaux militaires et du personnel sanitaire.
L'opuscule de Dunant est publié en 1862. Il est bien accueilli dans les milieux
intellectuels genevois et en 1863 un Comité international et permanent de
secours aux militaires blessés se constitue à Genève. Ce comité composé de
cinq citoyens genevois, dont Dunant, est l'ancêtre du CICR. Sous l'influence de
ce comité et à l'invitation du gouvernement suisse, la Convention de Genève du
22 août 1864 pour l'amélioration du sort des militaires blessés dans les armées
en campagne est signée par douze Etats. Elle contient dix articles qui énoncent
des principes novateurs :
-Les civils qui portent secours aux blessés doivent être respectés (article 5)
- Les soldats malades ou blessés doivent être soignés quel que soit leur
uniforme (article 6)
Ils sont identifiés au moyen d'une croix rouge sur fond blanc (article 7), ce qui
correspond aux couleurs fédérales suisses interverties.
Pour arriver à ses objectifs le système de nations unies il fait appelle à divers
mécanismes et ce principalement à travers :
Certaines de ces missions ont connu de graves échecs tels que les massacres de
populations protégées par l’ONU en ex-Yougoslavie et au Rwanda, qui ont
conduit à la remise en question du fonctionnement de ces missions et au
développement de nouvelles doctrines sur le contenu et les conditions de
l’emploi de la force pour la protection des populations. Elles ont également
conduit à clarifier l’applicabilité du droit humanitaire aux opérations armées de
l’ONU, à la fois en tant que forces combattantes engagées dans un conflit, mais
aussi en tant que forces de sécurité et de stabilisation impliquées dans des
actions de gestion de l’ordre public et d’application de la loi.
Même si la Charte des Nations unies confie les questions de maintien de la paix
au Conseil de sécurité, l’Assemblée générale peut également prendre des
mesures dans ce domaine si le Conseil de sécurité ne parvient pas à une
décision en raison du vote négatif d’un membre permanent, dans tout les cas
où paraît exister une menace contre la paix, une rupture de la paix ou un acte
d’agression.
La protection des civils dans les conflits armés recouvre les activités visant à
assurer le plein respect des droits des personnes ne participant pas (ou plus)
aux hostilités, avec un accent particulier sur la population civile, conformément
à la lettre et à l’esprit du droit pertinent. Ces droits sont principalement définis
dans le droit international humanitaire. Les droits de l’homme, le droit des
réfugiés.
La protection des civils implique non seulement que les victimes des conflits
armés doivent être protégées face à des atteintes physiques directes mais aussi
de leur donner l’assurance de pouvoir continuer à vivre dans des conditions
dignes. Elle inclut non seulement de réagir à des violations déjà survenues,
mais aussi de les prévenir et de diminuer la vulnérabilité des personnes à
protéger. Cet objectif est poursuivi à travers une palette d’actions qui visent à
la fois à prévenir et limiter les violations, et à créer un environnement plus sûr.
L’assistance humanitaire complète et renforce ces actions. Les conflits armés
touchent à la fois les individus et les populations dans leur ensemble. D’un pays
à l’autre, et d’une région à l’autre, les risques peuvent être différents : les
hommes et les femmes, les adultes et les enfants, les personnes handicapées,
les malades et le personnel de santé peuvent tous faire l’objet de menaces
différentes dans une même situation, et donc avoir des besoins de protection
différents. Les personnes affectées par les conflits armés sont en général les
premières à prendre des mesures destinées à leur propre protection et doivent
être considérées comme des acteurs à part entière. Aujourd’hui, la majorité
des victimes de conflits armés sont des civils, même s’ils sont protégés selon le
droit. C’est pour cette raison que la protection des civils dans les conflits armés
est absolument fondamentale.
Par ailleurs la question de protection des civils est toujours liée aux opérations
de maintien de paix de l’ONU puisque le but de ces opérations c’est protégé les
civils de la violence physique et pour arriver à ce stade, les opérations de
maintien de la paix adoptent une approche de l’ensemble de la mission, c’est-
à-dire que l’ensemble de ses composantes travaillent main dans la main pour
atteindre cet objectif. Ainsi L’activité de protection des civils adopte une
approche en trois tiers :
-Le deuxième tiers ; est relatif aux activités de protection contre la violence
physique, y compris la présence visible d’acteurs non armés de la mission, les
mesures proactives de dissuasion contre les attaquants potentiels, et le soutien
logistique pour l’Etat hôte visant à défendre les civils contre les attaques.
Il est important de préciser que celle-ci n’est pas seulement la prérogative des
militaires. Les actions menées par les civils, telles que le lien avec la population,
en particulier les femmes, les leaders, et les autorités locales font partie de
cette approche.
Conclusion
Les initiatives prises par l’Organisation des Nations Unies pour étendre le
champ d’application du droit international humanitaire, les efforts accomplis
dans leur mise en œuvre ainsi que la promotion de la répression des violations
graves de ce corpus de droit a sans nul doute contribué à une meilleure
protection de la population civile au cours des conflits armés. Cependant, il faut
bien constater qu’elle continue à en être la principale victime et que les pertes
humaines et les dommages matériels qu’elle subit restent incommensurables.
Ceci étant, l’œuvre de l’Organisation restera inachevée tant que les victimes
des conflits armés ne disposeront pas d’un droit de recours en réparation
adéquat et effectif.
BIBLIOGRAPHIE :