Chap 2+3
Chap 2+3
Chap 2+3
PLAN DU CHAPITRE
INTRODUCTION
SECTION I- LES APPROCHES NEO-FACTORIELLE ET NEO-
TECHNOLOGIQUE
I-1-L’approche néo-factorielle
I-2-L’approche néo-technologique
CONCLUSION
INTRODUCTION
Les théories traditionnelles du commerce international ont dominé
l'analyse économique jusqu'à la fin des années 1970. Les tests
empiriques effectués pour vérifier leur validité ont donné lieu à des
résultats contestables, mettant ainsi en évidence leurs insuffisances
respectives:
Elles se limitent à évoquer les conditions d’offre comme
facteurs explicatif de l’avantage comparatif et ce faisant
négligent les conditions de la demande.
Elles proposent une explication fondamentale à tous les
échanges, mais adoptent des hypothèses très restrictives
qui limitent leur portée générale.
Elles donnent à l’avantage comparatif un aspect statique et
négligent ainsi l’aspect dynamique.
Des théories traditionnelles aux nouvelles théories du commerce
international
Dans ce cas, les avantages comparatifs ne sont plus déterminés par les
différences de dotations des deux facteurs considérés dans le modèle HOS,
mais par celles des différentes qualifications du travail. Par conséquent, chaque
pays aura un avantage comparatif et exportera les biens dont la production
utilise relativement plus, les catégories de travail relativement plus abondantes.
Qualifications différentes du travail et avantage comparatif
I-1-2- Limites de l’approche néo-factorielle
Le produit devient standardisé et sera fabriqué en séries pour faire face à une
demande croissante, ce qui permet une réduction des coûts unitaires de
production et entraine une baisse du prix de vente. Par ailleurs, la technologie se
diffuse et d’autres firmes concurrentes du même pays vont fabriquer le même
produit. Par conséquent, la concurrence s’intensifie et se fera par la
différenciation des produits.
D’autre part, les firmes des pays imitateurs développent de plus en plus leur
production, ce qui leur permet d’accroitre leur part du marché national, d’exporter
vers le pays d’origine du produit, où la consommation sera désormais en partie
satisfaite par les importations, et éventuellement d’exporter vers les pays en voie
de développement (PVD), où les consommateurs peuvent maintenant acquérir le
produit devenu bon marché.
Les entreprises des pays développés imitateurs vont, elles aussi, arrêter la
production de ce bien ou bien transférer une partie de leur production dans les
PVD pour profiter des coûts de main d’œuvre moins élevés. La production de ce
bien dans les PVD augmente et dépasse la consommation locale, ce qui
permettra à ces pays de l’exporter. Ainsi, les pays développés imitateurs
deviennent importateurs de ce produit et les PVD en deviennent les
exportateurs.
Des approches néofactorielle et néotechnologique aux nouvelles théories du
commerce international
Les économies d’échelle sont externes à la firme lorsque l’efficacité d’une firme
quelconque est influencée positivement par la taille du secteur ou du pays dont
elle fait partie. Lorsque de telles économies existent, toutes les entreprises du
secteur, alors qu’elles gardent la même taille, voient leurs coûts de production
diminuer suite à une augmentation de la production globale. C’est le cas par
exemple, lorsque les industries sont concentrées dans un lieu donné.
Les firmes à économies d’échelle internes vont chercher à accroitre leur taille,
afin de réduire leur coût moyen. À l’issue de cette course à la grande taille, ne
restera, en autarcie, qu’un nombre limité de firmes, voire une seule.
La concurrence internationale induite par l’ouverture sur l’extérieur va également
faire disparaitre les entreprises dont les coûts de production sont trop élevés par
rapport à leurs concurrents étrangers.
La disparition des firmes non efficaces et le maintien des firmes aux coûts les
plus faibles, apportent un gain aux consommateurs de tous les pays partenaires,
car la réduction des coûts moyens se traduit par une baisse des prix.
Deuxième partie
Le pays A décide d’échanger avec le pays B. On suppose que les deux pays
sont en tous points identiques (même technologie, même fonction d’utilité), sauf
en ce qui concerne la taille. La force de travail du pays B s’élève à 1500
travailleurs.
CONCLUSION
Les NTCI visent toutes à apporter des éclairages nouveaux par rapport au
principe des avantages comparatifs et/ou à la thèse des dotations factorielles, en
intégrant des éléments issus de l’observation du système productif ou des
comportements de consommation (progrès technique, économies d’échelle,
différenciation des produits, etc.). Elles restent fondées sur l’hypothèse de libre-
échange entre partenaires; hypothèse non vérifiée pour un certain nombre de
marchés.
Les formes et les effets des obstacles au libre-échange seront étudiées dans le
chapitre suivant.
Chapitre 3 : LES POLITIQUES COMMERCIALES PROTECTIONNISTES
INTRODUCTION
I-1- Définition
CONCLUSION
INTRODUCTION
La politique commerciale est l’ensemble des mesures prises par l’État et visant à
influencer les rapports commerciaux d’un pays avec l’extérieur.
Objectifs du chapitre
Divers instruments sont utilisés par les Etats pour protéger les économies
nationales contre la concurrence étrangère. Ces instruments peuvent être
réparties en deux principales catégories:
Une barrière tarifaire est une barrière douanière qui permet à un pays de
limiter ou de rendre plus difficile l’accès au territoire national pour un produit
provenant de l’étranger.
Le droit de douane
Un droit de douane est un impôt ou une taxe levée sur l’importation d’un bien.
L’effet immédiat d’un droit de douane est de rendre le prix du bien à l’intérieur
du pays différent de son prix international.
II-2-Les barrières non tarifaires
Les normes adoptées par un pays sont, bien souvent, autant destinées à
empêcher les produits étrangers de pénétrer sur le marché domestique qu’à
protéger le consommateur national. Les autorités vérifient alors la conformité des
produits importés aux normes établies. S’ils ne le sont pas, ces produits seront
renfloués.
Dans la plupart des pays, les marchés publics sont systématiquement attribués
aux entreprises nationales, de manière directe ou indirecte. De cette manière,
l’Etat protège les entreprises locales vis-à-vis de la concurrence internationale.
SECTION III : Effets économiques du protectionnisme.
Supposons qu’un pays importe un bien. S’il lève un droit de douane, le prix
domestique devient supérieur au prix étranger. Comme on se trouve, par
hypothèse, en CPP, le pays est petit et ce faisant, son poids sur le marché
mondial est très faible. Ainsi, le fait, pour cette nation, de lever un droit de
douane, donc de réduire sa demande d’importation, n’a aucun effet sur le
prix étranger qui reste égal à celui qu’il était en libre-échange.
Représentation graphique
Analyse graphique
Evaluation graphique du résultat net de l’instauration du droit de douane
L’instauration du droit de douane, par un petit pays, se traduit par une perte
nette :
La perte nette pour la collectivité nationale est donc représentée par les surfaces
hachurées A'BA+G’GC.