Cours de Ponts INBTP Bbo
Cours de Ponts INBTP Bbo
Cours de Ponts INBTP Bbo
I.1. DEFINITION
I.2. TERMINOLOGIE
- Une arche : c’est une partie d’un ouvrage comprise entre deux appuis
d’un pont-voûte
- Un pont-radier : c’est un dalot avec chaussé submersible
- La berge : c’est le bord d’une rivière, d’un canal. C’est la rive
- Le parapet : est un mur à hauteur d’appui pour servir de garde-fou qui
repose sur le tympan
- Le tympan : c’est le mur de tête d’un pont en maçonnerie qui retient le
remblai servant d’appui à la voie de communication
- Les murs en aile : il s’agit des murs qui retiennent le remblai en bordure
de la brèche franchie (ouverture faite à un mur) qui prolonge les culées.
Ils sont parallèles à la voie franche.
- La rampe d’accès : c’est la partie qui raccorde le pont à la route.
- Les murs en retour : il s’agit des murs qui retiennent le remblai de la
rampe d’accès. Ils sont généralement perpendiculaires aux culées, et
sont parallèles à la voie portée.
- Le tablier : c’est la partie sensiblement horizontale du pont située sous
la voie portée.
- Le platelage ou la couverture : c’est la partie supérieure du tablier qui
comprend l’ensemble des éléments destinés à supporter les efforts dûs à
la circulation et le transmettre à l’ossature
- Les garde-corps : sont des éléments qui servent à la protection des
piétons
- Les trottoirs : sont des espaces plus élevés que la chaussée, ménagée de
part et d’autre de celles-ci pour la circulation des piétons
- La chaussée : c’est la partie réservé au passage des véhicules
- Le radier : c’est une maçonnerie sur laquelle sont établi les piles, les
culées,…généralement en béton ou en béton armé.
3
I.3. CLASSIFICATION
Suivant que leur tablier est fixe ou mobile, la plupart des ponts sont
fixes, mais il existe aussi des ponts mobiles utilisés essentiellement pour
franchir une passe navigable lorsque la voie ne peut pas être surélevée
suffisamment pour permettre le passage des bateaux. Parmi les ponts mobiles
citons :
- Les ponts levant : le tablier est équilibré par des contre-poids auxquels
il est relié par des câbles, passant au sommet de deux pilonnes placées
sur les rives.
- Les ponts tournants : le tablier pivote autour d’un axe vertical
- Le pont basculant : le tablier muni d’un contre poids bascule soit en
pivotant autour d’un axe horizontal soit en roulant sur une plate-forme
- Le pont transbordeur : les véhicules sont placés sur une plate-forme
suspendue à une traverse pour passer d’un bord à l’autre de la brèche.
- Les ponts flottants : le tablier est appuyé sur des bateaux.
Les ponts sont classés en ponts droits, ponts biais, ponts courbes.
Conventionnellement l’angle du biais est l’angle exprimé en grades compris
entre l’axe longitudinal de l’ouvrage et les lignes d’appui transversales.
- Pont voûte
- Pont à poutres
Pont à poutres latérales
Pont à poutres sous-chaussé
Pont à poutres droites de section constante ou variable
I.4.1.1. Le tablier
Longeron
Entretoise
d’about
Entretoise intermédiaire ou
Poutre de rive Entretoise courante
6
a) La dalle
b) Les entretoises
c) Les longerons
- Poutres latérales
I.4.1.2. La superstructure
a) La chaussée
- Profil en travers
Pour les ponts droits, ce profil normal est celui qui comprend deux
pentes de sens contraire de 2 à 3% raccordées par un arc parabolique sur une
largeur de 0,5 à 1,5m de part et d’autre de l’axe. Pour les ponts courbes, il
faut prévoir un devers de 2%.
- Profil à long
- Le revêtement
𝐶ℎ𝑎𝑝𝑒 𝑑′𝑎𝑠𝑝ℎ𝑎𝑙𝑡𝑒
𝐶ℎ𝑎𝑢𝑠𝑠é𝑒
𝑅𝑎𝑐𝑐𝑜𝑟𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑏𝑜𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒
b) Les trottoirs
- Profil transversal
- Le revêtement
Bordure
c) Les corniches
ℎ * +
Barreaux
Montants principaux
12
e) Canalisation d’eau
Les eaux de pluie sont évacuées hors du pont par des drains
(ouvertures, orifice, tuyaux, conduite) à travers les trottoirs (conduites à
plastique, en métal, en amiante ciment).
=coefficient de dilatation
h) Le sommier
i) La dalle de transition
Dalle de transition
14
- Le tablier
Poutre principale
Pièce de pont
Longerons
Entretoises
15
Poutre Pratt
Poutre
Warren
Travée continue
Tablier
supérieur
17
Tablier inférieur
Tablier
intermédiaire
Travée continue
18
Membrure
inférieure en
arc
- Contreventement
- Les longerons
Ils sont parallèles à l’axe de l’ouvrage et reportent les efforts sur les
pièces de pont. Ils peuvent être en treillis ou à âme pleine.
Il s’agit des ponts dont les poutres principales sont le plus souvent
supérieur à deux et sont disposées uniformément sous le tablier.
- Les poutres
les poutres en double Té (I) à âme pleine faite de quatre cornières et des
semelles. Elles sont préférables aux poutres triangulées. Néanmoins si la
hauteur disponible est très faible, on réalise les poutres caissons. On peut
avoir un caisson unique de section rectangulaire ou trapézoïdale et deux
caissons (si le tablier est très large).
𝐻 ℎ
𝑙 𝐿 𝑙
ℎ
𝐻
20
- Les entretoises
II.1. INTRODUCTION
a) Largeur de la rivière
b) Le débouché linéaire
c) Le débouché superficiel
d) Le périmètre mouillé
e) Rayon hydraulique
f) Vitesse de la rivière
Elle consiste à mesurer plusieurs fois les vitesses d’un flotteur entre
plusieurs repères à l’endroit où sera érigé l’ouvrage. Il s’agit des vitesses
23
√
Koechlin :
√
- Relation de Manning-Strickler
Selon Manning-Strickler :
I= la pente
g) Le débit
h) Crue du projet
- Sur une route à grande circulation, la crue adoptée pour les ponts de
plus de 100m est celle de fréquence centennale tandis que pour les
ouvrages de moins de 20m la fréquence de 20 à 25ans est admise.
- Pour une route ou piste de desserte permanente, les petits ouvrages de
moins de vingt mètres sont dimensionnés par la crue décennale tandis
que pour les ouvrages de moins de 20m la fréquence de 20 à 25ans est
admise.
- Pour une route ou piste de desserte permanente, les petits ouvrages de
moins de vingt mètres sont dimensionnés par la crue décennale tandis
que pour les ouvrages de grandes importances, on considère la crue de
fréquence 20 à 50ans.
i) La côte naturelle
l) Le tirant d’air
- 1m en zone désertique
- 1,50m en zone désertique
- 2m en zone de savane
- 2,50m en zone forestière
m) Les affouillements
g) Les fondations
a) Plan de situation
b) Plan du lieu
Selon J.R. ROBINSON : « C’est par un abus de langage qu’on dit que
l’on calcul un pont ; jamais un pont n’est sorti d’un système d’équation, tel
Pallas casquée du cerveau Zeus. On ne calcule jamais ce qu’on a projeté
auparavant. Le calcul indique si ce que l’on a conçu tient ou ne tient pas, si la
matière est bien utilisée ou si elle est gaspillée ». Avant tout calcul, il est
30
: Coefficient du site
1. Pression dynamique
a. Pression dynamique de base
b. Effet de la hauteur
ℎ
ℎ
c. Effet du site
d. Exemples
a. En ce qui concerne le convoi ; pour les ponts route, ; pour
les ponts rails et voir tableau ci-haut.
b. Pour le pont en poutre à âme pleine :
- Poutres exposées au vent voir ci-dessus.
- Poutres sous le vent : (pour l’espacement courant de 2 à
4m), et voir ci-haut.
Les effets de la température sont pris en compte dans les calculs des
constructions. Pour le pont on ne procède pas sauf cas exceptionnel à
recueillir des données car les principales dispositions à prendre sont fixées
par le code. On adopte un coefficient de dilatation thermique de
pour le béton armé et l’acier. Pour les parties d’ouvrages affectées par les
variations de température telles que les points de chaussé, on admet que les
34
- La pression hydrostatique
- La poussée hydrodynamique du courant
- L’action abrasive du courant
- L’affouillement général de rivière et local autour des piles de pont.
Où = largeur de la pile
= coefficient de forme
- Pour :
1) 750KPa au moment où la glace se met en mouvement
2) 450KPa en concomitance avec le niveau le plus élevé que l’on
peut prévoir pendant la période de débâcle
- Pour :
1) 1 pour un avant-bec rectangulaire en plan
2) 0,9 pour un avant-bec des formes demi-cylindriques
3) 0,6 à 0,81 pour un avant-bec en forme de dièdre vertical d’angle
d’ouverture allant de 45° à 120°.
36
- Il s’agit des effets dus aux surcharges. Nous allons exploiter le système
français. L’historique renseigne que le système français a débuté à 1869
par le décret du 15 Juin 1869. Dès 1869 à 1971 il a été révolutionné
8lois
()
b) Classe de pont
III.4.2.1. Système A
() , - =longueur chargée
()
() { }, -
′
()
Avec
D’où ′
()
III.4.2.2. système B
a. Sous-système
P P P P
𝑃 𝑃
Avec
c. Sous-système Br.
NB :
CONCEPTION DE L’OUVRAGE
IV.1. INTRODUCTION
2ème règle : la solution la plus économique est celle dont le prix de la travée est
égal à celui de la pile plus sa fondation.
En effet, si :
( )
Or . /
44
( )
NB: Il n’y a pas que les données économiques qui déterminent l’économie. Les
relations ci-dessus ne sont valables que quand toutes autres sont
constantes.
a) Le site
b) Le but de la construction
IV.3.2. L’acier
a) Avantage
- La corrosion
- L’entretien permanent : coûteux
- La déformabilité : danger de flambement.
a) Avantages
- Pas d’entretien
- Exécution facile
46
b) Inconvénients
- Poids, d’où il est utilisé pour les portées faibles mais avec des
fondations massives.
- Fissuration fréquente
- Utilisation obligatoire des échafaudages, des coffrages voire même des
cintres.
a) Avantages
0 10 20 30 40 50 𝑙
𝑃𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑏é𝑡𝑜𝑛 𝐵𝐴
𝑝𝑟é𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡
𝐴𝑐𝑖𝑒𝑟
𝑃𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é 𝑑𝑢 𝐵𝐴
𝑏é𝑡𝑜𝑛
𝑝𝑟é𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡 𝐵𝑃
𝐴𝑐𝑖𝑒𝑟
47
NB :
- Lorsque le pont est continu c’est-à-dire hyperstatique, les portées
hyperstatiques économiques sont égales aux portées isostatiques
correspondantes majorées de 50%.
- Pour le pont en bois la portée isostatique est telle que :
pour les ponts à poutres
pour les ponts en treillis.
a) Généralité
- Faible portée : dalle pleine en béton armé car la charge permanente
n’est pas à craindre.
- Portée moyenne : la charge permanente commence à augmenter, il faut
alors une dalle avec trou (BP) ou poutre (BA, BP, acier).
- Grande portée : Poutre en acier, cuissons (BP ou acier) car la charge
permanente devient importante.
b) Béton armé
A exclure quand la portée est trop faible cas le métal est trop cher.
Portée moyenne : poutrelle plus dalle en BA
Grande portée : caissons
48
a. Portée faible
- Pont cantilever
A hauteur constante
50
A hauteur variable
c. Grande portée :
Câble
(suspent)
Arc
(comprimé)
Tirant (tiré)
e.
- Le poids propre
- Le passage du convoi
- La surcharge uniformément repartie fixe
- La surcharge uniformément reparties mobiles
𝑃
𝑒
𝑅 𝑅
54
( ) ( )
. /
2 3
1. Dalle
2. Longeron
3. Entretoise
4. Poutre principale
Pour le calcul, on considère que la dalle est posée sur les longerons
et les longerons sur les entretoises, celles-ci sur les poutres et les poutres sur
les appuis ; les différents éléments étant considérés comme isostatiques.
- Première hypothèse
I entretoise
O
I poutre principale
56
Il n’y a pas de lien entre les poutres principales, ainsi, si une force
concentrée P de 2KN est appliquée à la poutre n°3, les flèches et les charges
en 1,2 et 4 sont nulles. Par contre la flèche en 3 n’est pas nulle et sa charge
vaut P=1KN.
- Deuxième hypothèse
I entretoise
O
I poutre principale
[ ( ) ]
𝑑 𝑑 𝑑
[ ( )]
Preuve
( )
58
cas
NB: Au lieu d’appliquer la charge au droit des différentes
poutres, on peut l’appliquer à n’importe quelle section de l’axe de l’entretoise.
Le diagramme des lignes d’influences des réactions d’appuis de notre exemple
est le suivant:
59
a) Moment fléchissant
b) Effort tranchent
L’effort tranchant
𝑑 𝑑 𝑑
𝑑 𝑑
+ 0,1
+
+
0,4
61
VI.1. PRINCIPE
NB:
1) Pour la section considérée on doit déterminer l’effort T à gauche et
l’effort T à droite.
63
𝑎𝑖 𝑎𝑖
𝐸𝑖 𝐸𝑖 𝐸𝑖
Exercices
Soit un pont de quatre poutres identiques distantes de 2,9m
d’axe en axe. Les entretoises sont distantes de 4,2m. Il a deux bandes de
roulement. Déterminer les efforts de la foule et du convoi sur une entretoise
intermédiaire.
Résolution
64
𝑚 𝑚
𝐸 𝐸
𝐸
Convoi
Sous système
Première position
𝑃 𝑃
𝑚 𝑚
Ou encore
𝑃 𝑃
Deuxième position
𝑃 𝑃
Convoi
𝑃 𝑃
b) Foule
𝑚 𝑚
2. Moment fléchissant
1 2 3 4
67
0,7 2,9
0,4 0,3
( ) ( )
²
( )
𝑑 𝑑
𝑑
𝑑
68
( )
Moment dû à la surcharge A
{
69
Moment dû au convoi
𝑥 𝑥
𝑥
𝑥
- Charge unité en 1
( )( )
- Charge unité en 2
( )
- Charge unité en 3
- Charge unité en 3
- Charge unité en 0
( )
71
- Charge unité en 1
( )
- Charge unité en 2
- Charge unité en 3
- Charge unité en 4
- Charge unité en O’
( ) ( )
²
72
3. L’effort tranchant
- Charge unité en 1
- Charge unité en 2
- Charge unité en 3
- Charge unité en 4
𝑑
𝑑
73
( )
𝑅 𝑅 𝑅 𝑅
𝑥
𝑥
𝑥
𝑥
74
A. Rôle
Les tablier des ponts reposent en général sur les appuis (pile et
culées) par l’intermédiaire d’appareils d’appui, conçus pour transmettre des
efforts essentiellement verticaux, ou, à la fois des efforts verticaux et des
efforts horizontaux, et de permettre le mouvement de rotation (dû aux charges
d’exploitations ou aux déformations imposées) les appareils d’appui reposent
sur les culées des travées indépendantes, sur les culée et les piles des ponts
continus et leur transmettent les charges supportées par les poutres On
distingue deux sortes d’appareils d’appuis :
-les appareils d’appui fixes qui assurent l’immobilité de la section
qui repose sur aux mais permettent les rotations
-les appareils d’appui mobiles qui permettent à la poutre une
libre dilatation. Ces appareils doivent être simples et tels que la réaction
d’appui mutuelle passe dans l’axe de la section d’appui.
Ils sont constitués par deux plaques en acier moulé l’une fixée à
la culée, l’autre à la poutre et qui devaient glisser l’une sur l’autre .Ce genre
d’appareil n’existent plus car ils fonctionnent mal:
-Si les plaques en contact ont une grande surface, elles ne
transmettent pas les rotations.
-Si les surfaces sont faibles, les forces de frottement sont élevés et
les déplacements se font avec grippage des plaques
-la rouille qui augmente le coefficient de frottement et peut même
empêcher le fonctionnement.
POUTRE
SABOT
SUPERIEUR
ERGOT DE
trou pour boulon SOLIDARISATION
de fixation
sabot inférieur
Pour la distorsion on a :
Distorsion d1 dû à la variation de longueur des poutres
est égal à et doit être inférieur à 0,5 e avec e=l’épaisseur
du néoprène.
La distorsion d2 dû au freinage est donnée par l’expression.
d2=
. /
N=nombre de feuilles
-contrainte de cisaillement dû à l’effort horizontal
A vide : = ²
( )
En charge ²
=133,3 bars
Distorsion due à la variation de la température:
Voir verre
La température peut varier entre-20°C
Le coefficient de dilatation thermique vaut 1,2.
car la poutre étant posée sur deux appuis, chaque appareil d’appui est
influencé par la moitié de la portée.
D1=12.106.2000.40=0,96cm.
0,5. e=0,5.3, 6=1,8cm.
D1=0,96cm
-Distorsion due au freinage
Un seul véhicule est considéré au freinage (selon la norme) Alors
Fl=3000daN. Cet effort se répartit équitablement aux appareils d’appui: il sera
donc divisé par 6 pour cet exemple car on a 3 poutres et deux appuis qui
78
d’appui :.
d2
VII.LES CULEES
Avant de développer ce point il convient d’insister sur le fait qu’un
projet de pont ne débute pas par l’étude des détails du tablier .Dans la plus
part des cas on commence par implanter les culées afin de connaitre la
longueur totale de la brèche à franchir On peut alors élaborer une première
esquisse de solutions .Si ce n’est pas la solution. on retouche l’implantation
des appuis extrêmes et on reprend le raisonnement selon le processus itératif.
VIII.1 DEFINITION
Les culées sont des massifs extrêmes des ponts sur lesquelles
repose une arche ou une voûte d’un pont en maçonnerie ou des poutres
principales des ponts métalliques au en Béton armé par l’intermédiaire des
appareils d’appui.
VIII.2 ROLE
Les culées reprennent les efforts verticaux dû à la charge
permanente et au trait de charge et horizontaux dû au freinage, à la variation
de température et autres.
Elles retiennent le remblai des accès au pont et jouent donc le
rôle des murs de soutènement.
81
VIII.3.EXIGENCES
Les exigences dépendent de la fonction de la culée les exigences
de la fonction culée comprennent une fonction mécanique et une fonction
technique.
3.1 FONCTION MECANIQUE
Les caractéristiques de la fonction mécanique sont :
Une bonne transmission des efforts au sol de fondation.
-la limitation des déplacements horizontaux en tête, de façon à ne pas
entraver le fonctionnement des appareils d’appui.
-La limitation des déplacements verticaux (tassements)
La bonne transmission des efforts au sol de fondation est assurée par une
répartition aussi équilibrée que possible des efforts dans les diverses
essentiellement sous l’effet de la charge permanente. Les culées sont
soumises à des efforts horizontaux.
Vis –vis de ces efforts, il faut que la culée soit suffisamment rigide et bien
équilibrée pour que le déplacement en tête demeure dans les limites
acceptables.
Les tassements, après réalisation de la superstructure doivent être limités
3.2 La fonction technique
La fonction technique d’une culée se caractérise par le fait que :
-l’eau peut accéder par elle à l’intérieur de l’ouvrage
-l’on peut amener à lui associer une chambre de tirage lorsque les
conduits ou les canalisations passent par l’intérieur du tablier Dans certains
cas en site urbain, on peut prévoir une culée creuse à l’intérieur de laquelle
on peut faire des aménagements spécifiques pour entreposer divers matériels.
4. Forme
Les culées épousent les différentes des murs de soutènement
(paroi rectangulaires, paroi avec fruit ou paroi avec gradins)
5. Dimensionnement des têtes des culées.
Les têtes des culées comprennent :
-un sommier d’appui
-un mur garde –grève, doté d’un corbeau avant et d’un corbeau
arrière c’est sur cette dernière que la dalle de transition prend appui.
82
e=sup (0,30 ; )
Pré dimensionnement
d’appui des terres Ils ont aussi un rôle mécanique, ils contribuent à la rigidité
du mur garde-grève mais on ne les considère pas dans les calculs.
6. Mur de front ou fût
C’est la partie sur laquelle repose le sommier .Elle a la forme du
mur de soutènement et elle est dimensionnée comme ce dernier.
L’épaisseur des voiles porteurs doit être suffisante pour que les
a) Types de culées
Type 1
𝑚
85
1. Semelle
2. Mur de front
3. Mur garde-grève
4. Dalle flottante ou dalle de transition
5. Tablier
Type 2
Voile intermédiaire
Mur ou contrefort
Semelle
Type 3
1m
86
Culée continue
b) Vérification de la stabilité
87
Poids de la culée
Poids de terres
Poids de terres
Poids de la surcharge
Poussée de terres
- Stabilité du renversement :
Plus particulièrement
∑
∑
1. DEFINITION
2. ROLE
3. FORME
Du point de vue
Fut on a les piles avec murs plein ; caissons (voile), colonne avec ou
sans chevêtre.
𝑒𝑝 𝑐𝑚
Cette famille des piles est celles dont les éléments sont de type
poteau. Les poteaux (ou colonnes) peuvent être libres à tête s’ils sont placés
au droit des poutres par l’intermédiaire des appareils d’appui ou liés par un
chevêtre dans le cas contraire.
Lorsque les poteaux sont libres à tête, on les solidarise à pied par
l’intermédiaire d’un voile émergeant du sol d’une hauteur de 1,50m environ.
Au contraire ils sont solidarise en tête par un chevêtre.
𝑐𝑚
𝑐𝑚
91
0,4(0,5)
0,6(0,5)
2 à 4m
2 à 4m
92
Choix de la morphologie,
Répartition à l’intérieur de l’enveloppe générale et recherche des
proportions,
Choix d’une forme,
Eventuellement la recherche des couleurs et de texture. Quand les
conditions mécaniques ne posent pas de problème, la morphologie peut
être choisie sur base des critères économiques ou d’aspect. Le tablier large
pose des problèmes d’aspect les plus délicats car il faut éviter l’effet de
foret produit par un grand nombre de colonnes ou de poteaux rapprochés,
ou, au contraire l’effet de produit par un allongement excessif d’un voile
unique. Concernant la forme, les épaisseurs des éléments sont choisies en
fonction de la hauteur vue de la pile, de l’épaisseur vue du tablier (y
compris la corniche) et de la portée des travées.
( ) ( ( ) ( ))
Avec et en mètres.
Dans le pieux 1 :
Dans le pieux 2 :
Dans le pieux 3 :
Avec
95
X. PONT EN MAÇONNERIE
X.1. GENERALITES
( )
b) Types de voûte
C’est la valeur du surbaissement qui donne le type de voûte.
Type de voute Plein Voûte Voûte Voûte peu Voûte très
cintre surbaissée surbaissée surbaissée surbaisse
surbaissement ½ 0,30
97
10.2 La superstructure
Il s’agit de l’ensemble des dispositifs qui assurent la liaison entre
la voûte et la voie portée –on a le tympan, le couronnement, les parapets.
a) Le tympan
C’est un mur vertical qui forme la façade d’un pont en
maçonnerie, entre le couronnement et le bandeau. Ce mur de tête retient le
remblai qui sert d’appui à la voie de communication
- Le tympan plain : pour les petits ouvrages et les grands ouvrages très
surbaissés, les tympans doivent être plein .Le matériau des remblais sera
bien compact mais aussi il sera perméable pour que l’eau s’écoule jusqu’à
la chape d’étanchéité de la voûte.
L’épaisseur du tympan varie entre 0,8et 1,20m
- Le tympan évidé : pour des grands ouvrages en voûte moyennement
surbaisser, suite aux inconvénients qu’entrainent les remblais, on prévoit
des murs élégis ou murs évidé .Les élargissements diminuent le volume de
la maçonnerie.
b) Le couronnement
C’est la partie supérieure du tympan, il se compose d’une assise
appelée plinthe reposant sur le tympan qui supporte le parapet ou garde-
corps. Elle est en pierre de taille, en béton ou en béton armé .Sa hauteur varie
de 0,20 à 0,60 m et sa largeur de 0,80 à 0,60m et sa largeur de 0,80 à 150m
.La partie en vue saillie le long de l’extrades joue le rôle des corniches.
c) Les parapets
Il s’agit des murs à hauteur d’appui servant de garde-corps qui reposent sur
le tympan. Leur utilisation est conteuse car elle oblige une augmentation de la
largeur de l’ouvrage.
1. Dimensionnement des voûtes
Jusqu’au 19ème siècle, les ponts routes n’étaient pas calculés on
fait une route d’après les routes faites».
Ecrivait SEJOURNEE en 1914 dans les grandes routes. Le
dimensionnement de la route consiste à déterminer les épaisseurs aux
98
a) Epaisseur à la clef.
Formule de CROISETIE-DESNOYERS.
Surbaissement Pont-voutes Pont rail
a) Voutes en plein cintre (est le rayon de
l’intrados)
½ √ √
b) Voûte en arc de cercle (R est le rayon de
l’intrados
N/4 √ √
N/6 √ √
N/8
√ √
N/10
√ √
1/12
√ √
C) voute en arc d’ellipse
LR est le rayon de l’arc d’ellipse la même ouverture
et le même surbaissement que l’arc d’ellipse
√ √
Λ M Séjourné conseille de prendre la formule
Avec :- Voûte plein autre =
naissances.
′
√
a) Culées
, ( )- ( )
, ( )-√
, ( ) -
( )
, ( )-√
( )
100
b) Piles
On fera une distinction entre les piles basses et les piles hautes.
entre . / et . /
′ ( )
Si ( )
′
( )
Si ( )
′
( )
′
( )
102
XI.1. MORPHOLOGIE
1. Epaisseur
3m
2. Dimension du panneau
𝑃𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒
𝑙𝑥
𝑙𝑦
𝐸𝑛𝑡𝑟𝑒𝑡𝑜𝑖𝑠𝑒
104
3. Elancement du panneau
c) Moments dû au système B
ℎ
ℎ
Pour le revêtement de même résistance que le béton
Pour le revêtement mais résistant que le béton
𝐴 𝐴 𝐵 𝐵
𝑏
𝐴 𝐴 𝐵 𝐵
𝐴𝑇 -
𝑏
𝑏
𝐷 𝐷 𝐶 𝐶
𝑎
𝐷 𝐷 𝐶 𝐶
𝑎 𝑎 𝑎
𝑎
𝐴𝐿
109
Effet de A1 ( )
′ ′ ′
(
′
( )
Effet de ( )
′′ ′′
Effet de ( )
′′′ ′′′
Effet de ( )
′′′′ ′′′′
′ ′′ ′′′ ′′′′
𝑎𝑜
ℎ𝑜
E E
a=𝑎 𝐸
Au milieu de a:
Au milieu de b :
̅
Le plus souvent, on prend
ℎ
𝑑
113
𝑙𝑥
- Sens longitudinal
𝑙𝑦
relation suivante :
Contrainte de fissuration
𝑑
𝑑
𝑏
̅
√ ̅′
̅
On résout l’équation (ℎ )
̅
{ ̅ ℎ ℎé
̅
XI.2.2. L’ENTRETOISE
1) Rôle
3) Predimensionnement
b) Surcharges mobiles
XI.2.3. La POUTRE
1) Pré dimensionnement
- Largeur : 30 à 40cm voire même 50cm
- Hauteur (y compris la hauteur ho de la dalle) :
Où l=portée isostatique.
2) Entre distance
PONTS METALLIQUES
GENERALITES
MATERIAUX UTILISES
a) Le fer
b) Le plomb
c) Le zinc
d) Bronze
e) L’acier
- Acier
- Acier
- Garde-corps
- Lampadaires
- Trottoirs
- Chaussée (couche de roulement et couche constituant la dalle).
- Bordure et contre bordure, gargouille, corniche et contre-corniche
- Entretoise et pièce de pont
- Longeron et poutre
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- Appareil d’appui
- Appuis (pile et culée)
- Fondation
- Semelle.
- La couverture
- Le longeron
- Les pièces de pont
- Les poutres principales.
Le longeron
𝐿𝑜𝑛𝑔𝑒𝑟𝑜𝑛 𝑃𝑖 𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑛𝑡
𝑑 𝑑
a) Détermination de la charge
- Charge permanente
- Surcharges mobiles
Surcharges mobiles uniformes
𝐿𝑖 𝑑 𝐿𝑖 𝑑 𝐿𝑖
En travée :
A l’appui :
- Effort tranchant
c) Caractéristique de la section
a) Charge
- Charge permanente surcharge mobile uniforme. On travaille comme pour
les longerons en prenant en compte la charge située à la distance « »
a) Détermination de la hauteur
b) Nœud
c) Charge
d) Membrures
e) Diagonales
Constitution
- Couverture
- Entretoise
- Poutres.
BIBLIOGRAPHIE
1998
2007