Géographi
Géographi
Géographi
2) L’Asie orientale
3) L’Europe
Les régions les moins peuplées où les conditions de vie sont défavorables
concernent les espaces englacés (Arctique, Antarctique et Groenland) c'est-à-
dire au de là de la 55ième parallèle Nord. Il existe quelques micros foyers :
espaces scientifiques, zones d’extractions énergétiques. L’impossibilité de
l’agriculture contraint le développement.
2) Les espaces désertiques
Les grandes concentrations humaines privilégient les plaines, les vallées et les
littoraux. Un peuplement mondial de faible altitude car 60% de la population vie
à moins de m d’altitude.
Le symbole des pays vivants en plaine sont les Pays Bas où 40% de sa
population vie en dessous du niveau de la mer (7mètres) grâce aux polders et
digues.
Un peuplement majoritairement littoral : 70% de la population mondial
dispose d’une façade maritime et 25% vie à moins de 100km des côtes (ex : 1/3
de la population au Maroc vie sur le littoral et 90% en chine vie sur la côte
orientale).
B.Un peuplement mondial majoritairement urbain
a) Le froid
b) L’aridité
Elle a le même effet que le froid sur les ressources alimentaires, l’agriculture
pluviale devient impossible si < 150mm d’eau par an.
L’agriculture irriguée peut l’être si les ressources hydrauliques le permettent,
mais ce n’est souvent pas le cas
Deux types de peuplement : concentré de manière linéaire, ou ponctuel (oasis)
Exemple : population arabique. Installation humaine dut à l’exploitation de
champs pétrolifère. Exemple : Qatar, Koweït
c) La chaleur humide
2) Le relief
3) L’hydrographie
a) Tempéré
b) Tropical
C’est souvent plus souvent une combinaison de facteurs naturels qui influence la
répartition de la population.
Exemple du Kenya.
Exemple de la Corée, c’est le sud est de la Corée qui est le plus peuplé, il est
constitué de plaines et de vallées, bénéficie d’un climat doux et arrosé.
Le nord-est est plus montagneux avec des pentes fortes et un climat continental
rigoureux.
La Corée du nord 23millions d’habitants, pour 120 OOO km2
La Corée du sud 49millions d’habitants, pour une superficie de 98 OOOkm2
Pour preuve : Grande Bretagne et Nouvelle Zélande : ils ont deux superficies
équivalentes, deux contextes bioclimatiques équivalent, or la Grande Bretagne
compte 60millions d’habitants et la Nouvelle Zélande 4 millions d’habitants.
La qualité d’un milieu ne peut pas être fixé dans l’absolu puisque ce qui importe
est la valeur attribuée à ses sociétés par ce milieu, or cette valeur n’est pas
universelle, elle varie selon les époques et contexte économique.
Aucune donnée naturelle n’influence directement les sociétés. Autrement dit la
nature s’impose pas à la culture. Appropriation intellectuelle du milieu par la
société qui décide ou pas de s’y installer.
Elles ont un impact sur la population quand elles sont massives, les migrations
les plus importantes sont les grandes migrations dès le 19ème siècle.
Le peuplement de deux espaces : des flux massif vers le continent américain.
23millions de personnes arrivées en Amérique latine, et 51 millions arrivées en
Amérique du nord.
L’accroissement naturel devient plus fort que celui des migrations.
Les transfères forcés de population qui ont eu lieu durant la traite esclavagiste
explique le sous peuplement actuel de l’Afrique.
Premier grand bon qui s’explique par l’amélioration des techniques de tailles qui
va entrainer l’augmentation des ressources.
La population mondiale va être multipliée par 10.
b) -10 00 et – 5000
Une pyramide des âges se lit du haut vers le bas (du passé vers le présent).
Déséquilibre numérique entre les hommes et les femmes (surmortalité des
hommes). Les classes creuses correspondent aux périodes de sous natalité qui
caractérisent les conflits MAIS qui ne correspondent pas aux pertes humaines
liées au conflit. Après la 1ière guerre mondiale, explosion démographique,
rattrapage démographique, puis de nouveau une classe creuse, correspondant à
la sous natalité liée au second conflit mondial, mais aussi à la classe creuse de la
1ière guerre mondiale : moins de personnes moins de procréation, et pour finir
en lien aussi avec la crise économique. Puis un renouveau de la natalité : Baby
boom qui intervient des la fin du conflit et jusqu’aux années 1970 (2,4
enfants/femme). Depuis le début des années 1970, on peut observer une baisse
de la fécondité qui entraine une baisse de la natalité, fin des 30 Glorieuses,
changement des mentalités (recours à la contraception, travail des femmes).
Les contrastes en termes de structures par âge sont relevés par trois indicateurs :
La proportion des -15 ans : cet indicateur montre une opposition très nette
entre, d’une part les pays en développement et émergents, et d’autre part
les pays développés. Dans le premier cas, elle est supérieure à 30%, dans
le second cas elle est inférieure à 20%. A l’échelle des pays, les contrastes
sont encore plus fulgurants. Madagascar 44%, République
Démocratique du Congo : 47%, Ouganda 49%. France 18%, Italie
14%, Japon 13%.
La proportion des +65 ans : inférieur à 10% dans les PED et émergents,
supérieure à 15% dans les pays développés. Thaïlande : 7%, Pakistan :
4%, EAU : 1%. France : 17%, Allemagne : 20%, Japon : 23%.
L’âge médian : beaucoup plus pertinent que l’âge moyen, car la moyenne
est affectée par les valeurs extrêmes, même si les deux se rejoignent le
plus souvent. Age médian : âge qui sépare en deux parties égales la
population. A l’échelle mondiale, celui ci est de 28ans. Il était de 24ans en
1950. L’âge médian tend à s’élever, vu que la population vieillit,
ralentissement du potentiel démographique, 2050 : 37ans. Environ 21 ans
dans les PED et émergents, 33 ans dans les pays développés. Afrique : 18
ans, Europe : 34 ans. Pays le plus vieux : Japon 41 ans, Ouganda : 15 ans.
Fécondité est un phénomène très complexe. Ce qui fait reculer la fécondité est la
conjugaison de plusieurs facteurs. Ces facteurs relève du domaine socio culturel
et non biologique.
a) Amélioration économique
b) L’éducation
Relation entre l’entrée dans la vie maritale et la fécondité. Plus on se marie tôt
plus on fait d’enfant jeune plus le nombre d’enfant est important.
d) Le célibat
e) Les religions
De manière générale toutes les religions ont une politique nataliste. Relation
entre baisse de la fécondité et la baisse de personnes pratiquantes et croyantes.
f) La contraception
En Europe c’est aux environs de 27 ans que les femmes deviennent plus
nombreuses. Ce sex ratio apparait plus clairement après 60ans. Plus de 75ans 55
hommes / 100 femmes. Centenaires 15 hommes / 100 femmes
Souvent révélatrice des inégalités qui existent entre les individus et les
territoires. Les individus sont inégaux face à la mort selon leur sexe, leur statut
social et leur lieu de résidence.
a) Le taux de mortalité
b) Espérance de vie
Espérance de vie à la naissance nombre d’année moyen vécu par une génération.
Ex : Zimbabwe 41ans. Espérance de vie dans les pays en développement qui
s’explique par le maintien d’une forte mortalité infante lié à la forte précarité des
conditions de vie qui entrainent des carences alimentaires, un suivi médical
insuffisant, une précarité associé à une faible alphabétisation et l’insalubrité des
lieux de vie. Espérance de vie mondiale : 69 ans
Pays émergent ont une espérance de vie moyenne car les personnes pauvres ont
une espérance de vie se rapprochant des pays en développement et les plus
favorisés des pays développés. Par exemple : Thaïlande 69 ans
Pays développés ont une forte espérance de vie. Par exemple : Etats Unis 78
ans, Suisse 82ans.
L’inégalité sociale devant la mort est avérée. Ces inégalités ce sont accrues à
partir de la révolution industrielle. Elle va entrainer un creusement des
inégalités qui va se manifester par des différences de statut alimentaires, de
qualités d’habitats et part des différences d’accès au soin. Dans les quartiers
aisés la mortalité infantile était de 80/1000 alors que dans les quartiers plus
défavorisés était de 180/1000.
Les inégalités sociales restent importantes dans les pays émergents et en
développements. Mais des inégalités sociales persistent aussi dans les pays
développés. Les inégalités sont plutôt en termes de soins préventifs et
spécialisé (ophtalmo, cardio…). Un cadre vie plus longtemps qu’un ouvrier et
en meilleure santé. L’écart d’espérance de vie est, en moyenne, de 7 ans entre
les hommes et les femmes en Europe, 5 ans en Amérique du Nord et de 3 ans en
Afrique et Asie. Une surmortalité masculine qu’on observe à tous les âges :
- 1er pic : 1ière année de vie
- 2ième : entre 20 et 25 ans
- 3ième : entre 50 et 70 ans
Ces trois facteurs s’expliquent par des facteurs biologiques ou
comportementaux :
- Mortalité intra-utérine et plus importante pour le sexe masculin
- Pour la classe d’âge 20-25 les comportements à risques (alcool, drogues)
entraînent un pic de mortalité violente.
- A partir de 50 ans se développent les maladies liées au tabac, à l’alcool…
(cancer, maladie cardiovasculaire).
Surmortalité féminine :
- Jeune âge
- Duran la vie reproductive : 15-49 ans
Dans le monde :
En 1950 : il y avait 12 personnes actifs pour 1 retraité
En 2010 : il y avait 10 personnes actifs pour 1 retraité
En 2040 : il y aurait 4 personnes actifs pour 1 retraité
Les formes de mobilités sont très variées et la migration est l’une de ces
nombreuses formes. Migration = déplacement exceptionnel dans la mesure où
cela implique une installation durable dans un lieu autre que le lieu d’origine.
Dans les pays de l’est, dans les années 90 fin de l’économie planifiée et mise en
place du système plus capitaliste rétablissement des libertés de circulations.
Dans les pays en développement il y a une forte migration des ruraux vers les
villes croissance extrêmement rapide des villes. On ne peut pas parler pour
les pays en développements et émergents d’exode rural car cette forte migration
n’entraine pas de dépeuplement.
La ville offre des perspectives d’emploi que la campagne n’offre pas.
Mobilité intra urbaine croissante. Dans les pays développés, les villes se
caractérisent par deux types de flux :
- Des flux de centrifuges : glissement des populations du centre vers les
périphéries. Desserrement des populations urbaines et apparition
périphérique. Urbanisation qui a lieu en Europe depuis les années 70.
- Des flux centripètes : en direction du centre. Trois catégories de la
population : jeune actifs, étudiant, personnes âges, gentrification.
Dans les PED, les flux massif des ruraux tendent à masquer les autres flux. Les
flux des urbains existent également, il y a un étalement urbain (catégorie
sociales basses) mais qui est différent des bidonvilles.
On constate que des quartiers aisés se développent en périphérie.
2°/Victimes du développement
Exploitation des terres nouvelles ; exportation des terres aux paysans. Exemple :
chine> construction de barrages qui a entrainé le départ de plusieurs
milliers de chinois.
L’étalement urbaine / déforestation >> 100 millions de personnes qui ont été
obligé de quitter leurs villes suite a des aménagements.
I. Modelage territorial
Modelage lorsqu’il y a évolution des frontières et ceci à une échelle externe et
interne. Ce modelage peut prendre deux formes
A. Nettoyage de statogénèse
Elle est liée à la création d’un Etat or la création d’un Etat implique l’existence
d’un centre ethniquement homogène le nettoyage ethnique intervient quand
ce centre n’existe pas (Israël). Lorsque la constitution d’un centre est assurée il
peut arriver que certaines minorités soient tolérées notamment quand elles sont
considérées numériquement marginales, neutres ou amicales.
On peut parfois observer des cas particuliers de nettoyage qui sont conçu dans
une logique de replis et non de croissance territoriale. Il s’agit là
d’abandonner des espaces périphériques pour conserver un territoire plus petit
mais de peuplement homogène. En Irlande, un nettoyage par les autorités
Britanniques était envisagé en 1973. Il consistait à créer une région autonome
exclusivement protestante soit l’expulsion de 300 000 catholiques.
L’éclatement de l’ex Yougoslavie (6 républiques : Bosnie Herzégovine, Croatie,
Macédoine, Le Monténégro, la Serbie et la Slovénie) entre 1991 et 1999 à donné
lieu à une série de conflits notamment en Croatie, en Bosnie Herzégovine et au
Kosovo qui se caractérise par un nombre important de nettoyage ethnique. Ce
conflit s’est mis en place au début des années 1980 car la mort Tito laisse une
république fragile et pour les serbes, sa mort, représente la possibilité de
retrouver une position de force. Les Serbes considèrent que la Yougoslavie les a
déposséder d’une partie de leur territoire. Au sein de la Serbie, deux régions ont
été créent (Kosovo et Voïvodine). A la mort de Tito on observe la renaissance
serbes soit un renouveau nationaliste ils prennent la tête du parti communiste
par l’intermédiaire de Milosevic. En 1989 ils suppriment l’autonomie des deux
régions ce qui donner lieu à des tensions très importantes. Les slovènes et les
croates craignent la domination serbes.
La série de nettoyage ethnique commence en Croatie entre 1991 et 1995 avec
25% du territoire croate va être vidé de sa population par les serbes. En 1995, les
croates entreprennent une reconquête de leur territoire exode massif des
populations serbes. 1991 : 25% de serbe dans la population croate ; 1995 : 5%.
En Bosnie les nettoyages ont lieux entre 1991 et 1992. Les bosniaques et les
croates vont s’associer face à la menace serbe et vont proclamer l’indépendance
de la Bosnie Herzégovine.
Nettoyages de répliques perpétués par les croates contre les serbes mais aussi
des croates contre les bosniaques ainsi que des bosniaques contre les croates et
les serbes. 50% de la population à été déplacée de force.
Au Kosovo, entre 1998 et 1999, les serbes entreprennent de reconquérir le
Kosovo et vont faire fuir 1 million d’albanais. L’OTAN intervient en 1999 ce
qui stoppe les expulsions et font partir les forces armés serbes mais n’empêchera
pas les nettoyages de réplique des kosovars contre les serbes (70% des serbes du
Kosovo ont fuit).
A.Nettoyages de prédations
On appel nettoyage de prédations les expulsions et massacres qui ont lieu dans
les pays de faible développement et qui ont pour finalité l’appropriation des
ressources du territoire. Ces politiques autoritaires sont menées par un
appareil d’Etat mais instrumentalisé par un groupe ethnique ou alors perpétué
par un groupe armé. Les ressources agricoles et minières dans ces pays de
faibles développements prennent des proportions disproportionnées. La
possession des terres est considérée comme vitale ce qui donne lieu à une
opposition classique entre sédentaire et nomade mais peu aussi entrainé des
nettoyages ethniques (Rwanda, Burundi). Le conflit oppose les Hutus et les
Tutsis qui peuplent le Rwanda et le Burundi. Ce conflit à été amplifié par le
colonisateur belge qui a fait évoluer le conflit du niveau social au niveau
ethnique. Les conflits se sont amplifiés durant la colonisation et vont se durcir,
encore, après l’indépendance.
Au Rwanda, au moment de l’indépendance en 1961, les Tutsis vont perdre leur
positions dominantes les Hutus prennent le pouvoir. Les Tutsis deviennent
marginalisés politiquement et vont massivement quitter le Rwanda pour le
Burundi, forcé par les Hutus. Les Tutsis vont rapidement tenter de reprendre le
pouvoir par la force (coup d’Etat). Ces tentatives vont échouer et vont se faire au
détriment des Tutsis restés au Rwanda. Ce conflit va accentuer les tensions entre
le Rwanda et le Burundi (Tutsis au pouvoir) et au Rwanda va bénéficier à un
climat de terreur. En réponse à l’instauration du climat de terreur, la
militarisation du régime Hutu va se renforcer. Le président rwandais va tenter de
calmer les tensions en faisant entrer un certains nombre de Tutsis au
gouvernement mais cela ne va pas plaire à la communauté Hutus. Le 7 avril
1974, l’avion du président va être abattu par des Hutus début du génocide
contre les Tutsis et les Hutus trop neutre. Ce nettoyage commence dans la
capitale, Kigali puis dans l’ensemble du pays. Ce génocide a causé la mort
d’environ 800 000 personnes. En juillet 1994, la guérilla Tutsis renverse le
régime Hutus exode massif des Hutus et contre génocide qui a fait environ
400 000 morts.
Ce nettoyage a donné lieu à un nettoyage ethnique important du Rwanda.
B.Nettoyages de prises de pouvoir ou de contrôle
social
Des Etats anciennement constitués peuvent connaitre des nettoyages dont la
dimension est entièrement ethnique. Ce nettoyage intervient dans des Etats
multiethnique en raison d’une crise économique, sociale ou politique. Face à
ce contexte, une catégorie de la population va être désignée comme étant
coupable ou responsable victime d’une série de nettoyage. Ces nettoyages
concernent, essentiellement, des pays de faibles développements et dans
lesquels, l’Etat, n’est pas pensé, en termes de territoire, mais de ressource. Le
Bhoutan est un royaume Himalayen (47 000 km² et 2 millions d’habitants)
composé d’une majorité dominante tibétaine proche de la culture tibétaine et
d’une minorité népalaise qui est proche de la culture népalaise. Les tibétains ont
fait appel à la main d’œuvre népalaise mais ne n’ont jamais reconnu la légitimité
des népalais sur le territoire avec le refus depuis toujours comme bhoutanais.
Depuis 1980, les discriminations à l’encontre des népalais vont se durcir car la
croissance démographique népalaise est rapide peur qu’ils prennent le
pouvoir. Début d’ethnocide puis de nettoyage ethnique les népalais doivent
apprendre la langue tibétaine. Cet ethnocide va entrainer des manifestations de
la part des népalais, matées par le gouvernement (monarchie absolue).
Conclusion :
Le nettoyage ethnique est un phénomène mondial mais ne se manifeste pas
partout pour les mêmes raisons. On peut distingue trois types d’espaces
spécifiques en fonctions des types de nettoyage dominant :
- Nettoyage relève de statogénèse et de translation territoriale : concentre
des territoires qui sont le plus souvent les plus anciennement et densément
peuplés et ont eu lieux plus particulièrement en Europe et Chine.
- Nettoyage de fronts pionniers : souvent des espaces développés
(Amérique du Nord, Australie) ou longtemps délaissés (Asie du sud est).
- Nettoyage de prédation : concerne des pays de faible niveau de
développement caractérisés par de faible développement et le
morcellement ethnique (Afrique).
- Nettoyage de contrôle social : azonale et peut survenir dans chacun des
trois espaces cités précédemment.
Chapitre 6 : migrations environnementales
Le nombre de victimes de catastrophes environnementales et d’évolutions
climatiques est en constante augmentation. Fonte des glaces hausse niveau
de la mer, fréquence plus importantes des cyclones des sécheresses… Ces
évolutions ont données lieu à de nouveaux termes. On parle de réfugiés
climatiques, d’écoréfugié ou réfugiés de l’environnement. Ces termes désignent
toute population contrainte de quitter son espace de vie habituel à la suite d’un
événement qui peut être d’origine naturel mais qui peuvent être aggravés ou
déclenchés par l’Homme. Toute population contrainte d’abandonner son espace
de vie à la suite d’un aménagement humain ou d’une catastrophe technologique
de grande ampleur. Lorsqu’on parle de réfugiés environnementaux la relation
entre mobilité et environnement ne se résume pas simplement à la question de la
dégradation du milieu mais aussi la multiplication des conflits pour l’accès
aux ressources (accès à l’eau). On parle alors de migrants environnementaux.
Les migrations environnementales ne sont pas nouvelles car de tout temps les
phénomènes naturels ont influencés les logiques d’installation et de
déplacement des populations. Lorsqu’on se focalise sur les périodes de crises,
les dégradations environnementales ont conduits les populations à se migrer
vers des territoires plus hospitaliers. Donc très tôt la mobilité a pu répondre aux
problèmes environnementaux. Ce champ d’étude est récent et est composé
d’affirmations fausses.
I. Concept de migrations
environnementales
Ce concept s’est forgé dans un contexte de prise de conscience de dégradation
de la planète. Dès 1848, l’écologue et écrivain William Vogt évoquait les
personnes déplacées en raison d’un environnement dégradé. Ensuite, il faut
attendre le milieu des années 1970 et les travaux de Brown qui établissent un
lien entre l’augmentation des migrations internes et internationales et le
processus de dégradation de l’environnement. L’environnement a toujours été
un facteur de migrations mais l’intérêt de cette question n’est apparu qu’à partir
du milieu des années 1980 et l’apparition du terme réfugié environnemental.
Fin 1990 début des travaux académiques sur ce sujet puis accentués au milieu
des années 2000.
La communauté internationale prend conscience dans les années 1970 des
dégradations environnementales mise en place d’un arsenal juridique et
politique par le biais de sommets internationaux et de déclarations qui visent
la protection de l’environnement.
Selon le haut commissariat des réfugiés il est estimé que prêt de 250 millions de
personnes devraient se déplacer à cause de l’évolution du climat d’ici 2050 et
plus précisément à cause de la raréfaction de la ressource en eau et de la
dégradation des terres agricoles. L’organisme international des migrations
(OIM) montre que les dégradations climatiques entrainent une multitude de
situations car d’une part les populations peuvent fuir des dégradations rapides
et soudaines (cyclone, tempête) ou d’autre part des dégradations longues et
lentes (sécheresse).