1 Chapitre Ii Introduction Au Transport International
1 Chapitre Ii Introduction Au Transport International
1 Chapitre Ii Introduction Au Transport International
Le transport maritime est une activité qui consiste à déplacer des passagers ou du fret par
voie maritime.
Le transport routier est une activité qui consiste à déplacer des passagers ou du fret par voie
routière
3. Le transport ferroviaire
C’est le mode de transport qui s’effectue par voie ferrée. Le transport ferroviaire est
relativement peu coûteux et permet de transporter rapidement de grandes quantités de
marchandises. Cependant, dans beaucoup de pays, notamment en Afrique, les compagnies
ferroviaires ont du mal à subsister car la gestion des infrastructures ferroviaires demandent
des investissements très importants.
4. Transport aérien
Le transport aérien est le dernier mode de transport apparu. Il est plus réservé au transport
de passagers mais, le transport de fret aérien se développe de plus en plus avec l’arrivée
d’avions cargos spécialisés. Le principal avantage de ce mode de transport est la rapidité.
Cependant, il reste encore cher et les quantités de marchandises qui peuvent être transportés
par voie aérienne sont limitées.
Quand on observe une opération de transport international, il est complexe de trouver le droit
applicable car très souvent l’expéditeur et le destinataire ne sont pas de la même nationalité
tout comme la compagnie de transport. Pour résoudre les conflits de droit il fallait recourir le
plus possible à un régime de conventions internationales. L’idée est que l’application de ces
droits supprime le droit national (pour les pays signataires).
Chaque grande convention fixe un cadre juridique propre à un mode de transport. Cependant,
en droit international le principe d’autonomie peut permettre aux parties de lié leur contrat à
un droit national.
Aérien : Maritime :
Ferroviaire : Routier :
Ces documents de transport sont pour l’essentiel rédigés par les compagnies de transport mais
les informations sont fournies par les chargeurs. Ces documents sont fournis en plusieurs
exemplaires.
La CMR (convention du transport de marchandise en routier) est émise par une compagnie de
transport routier, lors de la prise en charge de la marchandise. Ce document est destiné au
chargeur, qui a confié la marchandise au transporteur. C’est en principe son transitaire qui la
lui fournit. La CMR matérialise le contrat de transport routier : Elle indique,
éventuellement, les réserves effectuées par le transporteur, au moment de la prise en charge de
la marchandise. Ce document est obligatoire et sa présentation est normalisé car elle respecte
les préconisations de la Convention de Genève dite aussi Convention CMR.
M. SARR IMAN 2020-2021
Ce document est émis en quatre exemplaires originaux par une compagnie de transport
maritime au moment où elle prend en charge la marchandise. Un exemplaire est remis au
chargeur (en général par son transitaire). Deux exemplaires sont destinés à la compagnie de
transport maritime et un exemplaire destiné au destinataire de la marchandise. Le
connaissement maritime matérialise le contrat de transport entre le chargeur et la
compagnie maritime. La compagnie de transport peut y faire figurer des réserves concernant
l’état de la marchandise chargée. Quand aucune réserve n’est faite, le connaissement est
marqué « Clean on board ». Le connaissement maritime est le seul document qui constitue un
titre de propriété permettant de récupérer la marchandise à l’arrivée du bateau. De ce point de
vue, il peut se transmettre par endossement. Ce document est obligatoire et sa forme a été plus
au moins standardisée en accord avec les prescriptions des conventions de Bruxelles et
d’Hambourg, qui règlementent au niveau international le transport maritime.
Document Transport Aérien : Lettre de Transport Aérien (LTA ou Air Way Bill en
anglais).
La LTA est émise par une compagnie aérienne (ou par un agent de fret aérien) lors de la prise
en charge de la marchandise. Ce document est destiné au chargeur qui a confié de la
marchandise à une compagnie aérienne. C’est en principe son transitaire qui la lui fournit. Ce
document matérialise le contrat de transport aérien. Il indique éventuellement, les
réserves effectuées par le transporteur au moment de la prise en charge de la marchandise.
Une forme particulière de la LTA doit cependant être signalée.
La lettre de voiture CIM, ou lettre de voiture internationale (LVI), est un document régi par la
convention relative aux transports internationaux ferroviaires de 1980 (COTIF-CIM). Elle est
émise par le transporteur et est considérée comme le contrat de transport ferroviaire. Ce
document n’est pas négociable et n’est pas réclamé à l’arrivée
M. SARR IMAN 2020-2021
Avant toute expédition de marchandises, l’importateur est amené à poser un certain nombre
de questions relatives aux modalités de transport (mer, air, route, fer…) Une option est
également opérée par rapport aux modalités pratiques par envoi complet, groupage, appel
d’offres etc… Mais, ce choix doit être ordonné : quelles sont les possibilités qui s’offrent pour
chaque expédition ? Quels sont les couts de chaque cas de figure ? Quelles sont les
conséquences pratiques de chaque choix ? (nature du connaissement, documents, risques, prix
à facturer) En somme, les choix opérés peuvent considérablement influer sur les différents
éléments de compétitivité de l’entreprise.
A- Les critères