1.rapport - Memoire - Version-CINTECH - 2
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CITATIONS
DEDICACES
JE DEDIE CE MEMOIRE
A
MES TRES CHERS PARENTS
qui n’ont ménagé aucun effort jour et nuit à me soutenir moralement,
financièrement et matériellement, depuis ma tendre enfance jusqu’à ce
jour. Spécialement à ma mère qui n’est plus, mère, je te rends un vivant
hommage pour ce que tu as été, ce que tu as fait et fait toujours pour moi.
A
MA CHERE EPOUSE VALERIE
qui n’a cessé d’être mon réconfort et mon soutien de tous les jours.
Remerciements
Comme on le dit souvent « C’est l’homme qui fait l’homme » et je voudrais à la fin de ma
formation d’ingénieur en Infrastructures et Réseaux Hydrauliques dire un grand merci à tous
ceux qui m’ont soutenu d’une manière ou d’une autre durant ma formation à savoir :
- Mes professeurs de 2iE, en particulier mon maître de mémoire M. Roland YONABA,
- Le personnel technique du bureau d’études CINTECH spécialement M. Ibréhim
KANTE qui m’a encadré comme un vrai aîné dans l’ingénierie,
- Mes anciens collègues de service à l’Autorité de Mise en valeur de la Vallée du
Sourou.
Que Dieu vous rende au centuple vos bienfaits et qu’il fasse de moi l’ingénieur selon vos bons
souhaits.
Résumé
Mots Clés :
1 – Besoins en eau des cultures
2 – Réseau d’irrigation
3 – Ouvrages ponctuels
4 – Parcelles
5 – Irrigation gravitaire
ABSTRACT
The development of new irrigated areas in particular this allows the Bagre Growth Pole Project
to contribute to achieving the Millennium Development Goals in Burkina Faso by the increase
in agricultural production and job creation. The current study covers 100 ha UAA to convert
the right bank of Nakanbé in Bagre. Speculation envisaged are rice, tomato, onion and corn.
The water requirements of crops per year is about 25 000m3 / ha and the amount of water stored
by the Bagre dam each year is enough to meet the needs of new development and current needs.
The layout includes a channel, a pump station, a force main, irrigation network of open canals,
colatures a network, a serving network, occasional works and seawall. The peculiarity of this
development lies in the densification of the distribution network due to topographical
constraints. The cost of development is approximately one billion three hundred ninety-one
million (1 391 000 000) FCFA HT / HD. It is highly recommended for the sustainability of
infrastructure and equipment and the viability of the project, the management of the new
development be entrusted to a private structure.
Key words :
1 – Crop water needs
2 – Irrigation network
3– Point structures
4 – Plots
5 – Gravity irrigation
Kc : Coefficient cultural
Pe : Pluie efficace
PM : Point métrique
RN : Route Nationale N°
TN Terrain Naturel
DEDICACES ..................................................................................................................................... ii
Résumé .............................................................................................................................................. iv
I. INTRODUCTION ............................................................................................................. 6
Elle est de 0,5 ha et représente la superficie normale d’une parcelle. Vue les contraintes
topographiques et hydrauliques, certaines parcelles à la fin des canaux tertiaires n’ont pas
cette superficie normale.IV.6.7. Quartier hydraulique ............................................................... 34
V.1. CONCLUSION........................................................................................................................ 65
I. INTRODUCTION
I.1. CONTEXTE DE L’ETUDE
Les pluviométries annuelles varient entre 636,80mm et 1056,40mm soit une moyenne de
828,39mm l’an avec 48 jours pluvieux en moyenne.
Les vitesses des vents qui balayent la région sont irrégulières et oscillent entre les périodes de
calme plat (0,8m/s) et de violentes rafales (28m/s). L’harmattan est le vent qui y est le plus fort
et souffle de décembre à février dans la direction Nord/Nord-Est. La mousson qui souffle à
partir de mai est orientée Sud/Sud-Ouest et chargée d’humidité. Il est à l’origine des pluies et
des averses.
Les pertes par évaporation et évapotranspiration sont élevées. En effet, l’évaporation varie entre
2600 et 3000mm par an, tandis que l’évapotranspiration varie entre 1800 et 2200mm (Source
Météorologie Nationale).
I.2.2.2. Reliefs et sols
Le relief est monotone dans l’ensemble avec de faibles inclinaisons. On note la présence de
vallons très évasés du fait que la zone du projet est située dans le bassin versant du Nakanbé.
Les types de sols et leur valeur agronomique sont :
les lithosols sur cuirasse ferrugineuses qui sont impropres à l’agriculture ;
ZEMBA Baowendzooda Joël/ Promotion 2014-2015 / Page 8
ETUDE D’AVANT PROJET DETAILLE DE L’AMENAGEMENT D’UN
PERIMETRE IRRIGUE DE 100 HA A BAGRE EN RIVE DROITE DU NAKANBE
les sols ferrugineux tropicaux qui sont moyennement aptes aux cultures pluviales de mil, de
sorgho, d’arachide, de niébé et à la plantation de Parkia Biglobosa et de Bombax Costatum ;
les sols eutrophes dans les bas-fonds. Ils sont le plus souvent aptes aux cultures pluviales de
coton, sorgho, fourrages et plantation d’arbres fruitiers ;
les sols peu évolués d’apport alluvial moyennement aptes aux cultures irrigués (riz,
maraîchage), fourragères et à la plantation d’arbres fruitiers (source : Rapport d’Etude
antérieure).
I.2.2.3. Végétation
La végétation naturelle de la zone est de type soudanien. La majeure partie du département est
couverte d’une savane arbustive. On y rencontre également quelques forêts galeries le long des
cours d’eau Nakanbé et Koulipélé.
Le couvert végétal est formé de ligneux et d’un important tapis herbacé. Les espèces ligneuses
courantes sont le Daniela Oliveri, le Parkia Biglobosa, le Tamarindus Indica, le Viteria
Paradoxum et plusieurs types d’acacias Albida, Senegal, Seyal, Gourmanensis,etc. Pour ce qui
est des graminés, les espèces dominantes sont l’Andropogon Gayanus et l’Imperata Cylindrica
(source : Rapport d’Etude antérieure).
La zone d’étude est caractérisée par une pluralité ethnique due au fait qu’elle reçoit beaucoup
de migrants. Les ethnies y présentes sont les Bissa, les Mossé, les Peulhs et les Haoussas.
Les principales religions pratiquées qui y sont pratiquées sont l’Islam, le Christianisme
(Catholicisme et Protestantisme) et l’animisme.
Mouvements migratoires
La commune de Bagré est par excellence une zone d’accueil des migrants de par ses
potentialités agricoles très importantes et de la présence d’aménagements hydroagricoles. Les
principaux migrants sont les ménages Mossé, Peulhs et Gourounsi à la recherche de terres
cultivables et de pâturages. On enregistre également l’arrivée de Togolais, Nigériens et
Ghanéens pour des raisons de commerce et d’autres services. L’émigration est faible et
concerne le plus souvent les jeunes qui vont vers les grands centres urbains tels Ouagadougou,
Bobo Dioulasso, Tenkodogo …, pour des raisons variées (études, business.)
II.2. HYPOTHESES
III.1. MATERIELS
Les matériels qui ont été utilisés pour cette étude sont :
- le logiciel MENSURA 6.0 pour l’élaboration des profils en long ;
- le logiciel AUTOCAD 2010 pour la conception graphique de l’aménagement ;
- le logiciel CROPWAT pour l’acquisition des données climatiques ;
- le tableur EXCEL pour les opérations de calculs ;
- le logiciel WORD 2013 pour la saisie des données.
Pour l’atteinte des résultats escomptés nous avons procédé comme suit:
- la revue des Termes de Références du consultant et de l’APS des 100ha et définition de
nouveaux TDRs qui cadrent avec le travail que nous devons effectuer ;
- l’étude des systèmes de régulation, de sécurité et des réseaux linéaires (identification et
localisation de tous les ouvrages de régulation et de sécurité (identification des points
critiques du réseau et non des ouvrages) ; calage des différents ouvrages ; élaboration
des pièces dessinées ;
- la description du fonctionnement du périmètre et du mode de gestion et d’entretien; les
mesures environnementales à intégrer et l’évaluation du coût de réalisation.
IV. RESULTATS
Un GPS différentiel des gammes Thalès et une station totale ont été utilisées pour faire le levé.
Les données brutes ont été traitées et analysées à l’aide d’un logiciel CAO/TOPO qui a permis
d’établir un plan topographique avec une équidistance de 25cm entre les courbes de niveau.
La portion des 100ha se situe entre les courbes de niveau 240,75 et 234,75. Le terrain est
moyennement pentu car ayant une pente moyenne d’environ sept pour mille (0,7%).
Les études pédologiques ont été entamée mais se situe au stade complémentaire de terrain et le
traitement de données. Cependant il sied de noter que la zone des 100ha délimitée est
constamment exploitée par les riverains pour la riziculture pendant l’hivernage et en
maraîchéculture en campagne sèche. Nous avons émis l’hypothèse que le sol en place est apte
à la riziculture et ou à la maraîchéculture.
Taux d’intensification
annuelle 200%
Tableau 5: Calendrier cultural
Bassin versant
Superficie : 33 120 Km²
Cours d’eau : Nakanbé
Apports annuels moyens : 1265 hm3
Débit de la crue de sureté : 5100m3/s
Digue
Type : barrage en terre zonée
Hauteur maximale : 41m
Longueur en crête : 4575m
Largeur en crête : 7m
La retenue
Cote PHE : 237,40m (IGB)
Cote PEN : 235,0 m
Cote minimale de turbinage : 226,7m
Cote de calage des prises d’irrigation : 223,50m
Superficie au PEN: 256.50 Km²
Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept Oct Nov Déc
Besoins irrigation(dam3) 10 613 13 554 13 790 7 605 - 4 800 2 974 3 583 3 819 3 617 - 8 349
Besoins élevagage (dam3) 37 37 37 37 37 37 37 37 37 37 37 37
Volumes turbinés non
réutilisés (hm3) 98.44 104.17 99.97 102.70 90.72 82.41 83.57 126.09 150.85 142.17 137.90 130.81
Usages totaux (hm3) 109.09 117.76 113.80 110.34 90.75 87.25 86.58 129.71 154.70 145.83 137.94 139.19
Pertes par infiltration-
évaporation (mm) 155 145 155 150 155 150 155 155 150 155 150 155
Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept Oct Nov Déc
Besoins irrigation(dam3) 13 753 17 564 17 870 9 855 - 6 220 3 854 4 643 4 949 4 687 - 10 819
Besoins élevagage (dam3) 37 37 37 37 37 37 37 37 37 37 37 37
Volumes turbinés non
réutilisés (hm3) 98.44 104.17 99.97 102.70 90.72 82.41 83.57 126.09 150.85 142.17 137.90 130.81
Usages totaux (hm3) 112.23 121.77 117.88 112.59 90.75 88.67 87.46 130.77 155.83 146.90 137.94 141.66
Pertes par infiltration-
évaporation (mm) 155 145 155 150 155 150 155 155 150 155 150 155
Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept Oct Nov Déc
Besoins irrigation(dam3) 95 142 121 503 123 624 68 175 - 43 026 26 664 32 118 34 239 32 421 - 74 841
Besoins élevagage (dam3) 37 37 37 37 37 37 37 37 37 37 37 37
Volumes turbinés non
réutilisés (hm3) 98.44 104.17 99.97 102.70 90.72 82.41 83.57 126.09 150.85 142.17 137.90 130.81
Usages totaux (hm3) 193.62 225.71 223.63 170.91 90.75 125.48 110.27 158.25 185.12 174.63 137.94 205.69
Pertes par infiltration-
évaporation (mm) 155 145 155 150 155 150 155 155 150 155 150 155
Recommandation
Au regard de la situation analysée ci-dessus, il est nécessaire que les usagers de l’eau se concertent
pour planifier les besoins en fin septembre de chaque année en fonction du niveau de l’eau dans
la retenue à l’après saison pluvieuse lorsque tous les 30 000ha seront mis en valeur. Nous suggérons
l’arrêt du turbinage entre le 25 et 31 mars pour laisser uniquement place à l’irrigation.
Elle a consisté à :
faire le calcul des besoins en eau d’autres cultures telles la tomate, le maïs en complément
de ceux du riz et de l’oignon qui avaient été calculés ;
la revue du tracé du réseau tertiaire (renforcement) ;
la revue du positionnement exact de la station de pompage.
Méthodologie du tracé
La méthodologie suivie est développée ci-dessous
Analyse des courbes de niveau de la zone levée
La superficie totale levée est de 2224 ha. L’observation du fonds topographique des 2224 ha a
permis de voir des zones à pente très forte (chutes), des collines, des zones à pente moyenne
(<10‰). Elle a également permis d’identifier le sens des écoulements. A la suite des observations,
les parties des chutes et des collines, inexploitables, ont été délimitées. Egalement la partie
inondable (cote inférieure à 235 =PEN) a été délimitée. En effet sur plusieurs années d’observation,
il n’est arrivé qu’une fois que le plan d’eau dépasse légèrement le PEN.
Choix du système d’irrigation
L’aménagement des cent hectares (100 ha) SAU est du type gravitaire. Ce choix se justifie par les
faits suivants déjà définis dans l’APS:
. la topographie du site en est favorable ;
. c’est le système le mieux maîtrisé par les exploitants de la zone et pour le paysannat en
général au Burkina Faso ;
. c’est le système qui réponde au mieux à la fois les exigences en culture d’oignons, de
tomate, de maïs et de riz, lorsqu’ils ont un réseau d’irrigation commun.
Le canal primaire et les canaux secondaires seront bétonnés dans l’intérêt d’économie d’eau et
indirectement d’économie d’énergie car l’eau est pompée. Par contre, les canaux tertiaires seront
en terre dans le souci d’éviter des coûts très élevés à l’investissement.
Tracé des différents réseaux du périmètre.
- Canal primaire : il a pour rôle d’apporter l’eau pour les besoins de tout le périmètre.
Il a été tracé en suivant la courbe de niveau 240.50 m dans le but qu’il domine les 100 ha.
- Canaux secondaires : Ils répartissent l’eau entre les secteurs d’irrigation. Ils ont été
tracés en quittant le canal primaire et en suivant les lignes de crêtes, perpendiculairement aux
courbes de niveau. Cela a pour but de leur permettre de dominer les parcelles tout en optimisant
sur la quantité de remblai à apporter pour leur construction. L’écartement entre eux est conditionné
par la longueur maximale que pourrait avoir les canaux tertiaires.
- Canaux tertiaires : ils desservent les quartiers hydrauliques. Ils sont perpendiculaires
aux canaux secondaires et suivent le plus souvent les courbes de niveau et tantôt débutent sur une
courbe de niveau de cote X par exemple pour se terminer sur une de cote inférieure (X-0,25m en
général). Leur longueur limite a été fixée à 350ml afin de leur assurer un bon fonctionnement et
surtout de minimiser les pertes d’eau en route. L’écartement maximal entre deux tertiaires est de
110m.Il faut noter que les contraintes topographiques liées au site font que le réseau tertiaire est
très dense et les quartiers hydrauliques ont de petites superficies irrégulières.
- Colatures
Le réseau de colature va servir à évacuer hors du périmètre :
les eaux de pluies excédentaires tombées sur le périmètre ;
les eaux d’irrigation excédentaires provenant de la régulation du réseau, de la vidange
avant récolte, des fausses manœuvres dans la conduite de l’irrigation, des débits
excédentaires des canaux, des pertes par ruissellement ;
les eaux souterraines en cas de remontée excessive de la nappe.
Les colatures tertiaires : elles collectent les eaux excédentaires provenant des parcelles et des
canaux tertiaires. Elles ont été tracées parallèlement aux canaux tertiaires.
Les colatures secondaires : elles recueillent les eaux excédentaires des canaux tertiaires et des
colatures tertiaires. Elles ont été tracées parallèlement aux canaux secondaires.
La colature primaire : elle recueille les débits excédentaires des canaux secondaires d’irrigation et
les eaux des colatures secondaires. Elle a été placée de sorte à recevoir ces eaux.
- Réseau de circulation
Il doit permettre d’une part l’accès facile des parcelles aux hommes et aux engins mécanisés
ZEMBA Baowendzooda Joël/ Promotion 2014-2015 / Page 27
ETUDE D’AVANT PROJET DETAILLE DE L’AMENAGEMENT D’UN PERIMETRE
IRRIGUE DE 100 HA A BAGRE EN RIVE DROITE DU NAKANBE
(tracteurs attelés et autres) et, d’autre part une gestion efficace et un bon entretien des réseaux.
La piste principale longe le canal primaire et permet l’accès aux pistes secondaires, qui, quant à
elles longent les canaux secondaires et permettent l’accès aux pistes tertiaires.
- Tracé de la digue de protection
La digue de protection est un ouvrage qui permet de protéger le périmètre contre les possibilités de
venues d’eaux extérieures au périmètre (inondations). Elle a été placée à l’amont du périmètre, du
côté des venues possibles d’eau provenant des cours d’eau. Elle est tracée en suivant la courbe de
niveau de la cote des plus hautes eaux observées qui est le PEN z=235. Cela a pour objectif
l’optimisation en remblai pour l’exécution du corps de la digue en rendant minimale la hauteur de
la digue.
L’irrigation se pratiquera tous les jours de la semaine et la durée d’irrigation retenue pour les calculs
est de 16 heures par jour. L’irrigation se fera 12jours sur13. Le treizième jour servira à la
L’irrigation prend trois jours pour couvrir toutes les parcelles de l’aménagement. Chaque parcelle
a donc droit à l’eau tous les 4jours. On dit que le rotation est de 4jours.
Le débit fictif continu a été calculé en utilisant les besoins en eau de la culture la plus exigeante
en eau : le riz.
Il est calculé en prenant les besoins bruts en litres par hectare (l/ha) du mois de pointe divisé par
la durée du mois exprimée en seconde.
Qfcp (l/s/ha) = 1000 x BB (m3/ha) / (nombre de jours du mois de pointe x24x 3600) [1]
Le débit d’équipement (Qe) prend en compte le nombre de jours d’irrigation (nj) dans la semaine
et le temps journalier d’irrigation. Dans notre cas, l’irrigation se pratiquera 28 jours sur les 30jours
(Nj) du mois.
Elle est de 0,5 ha et représente la superficie normale d’une parcelle. Vue les contraintes
topographiques et hydrauliques, certaines parcelles à la fin des canaux tertiaires n’ont pas cette
superficie normale.
C'est l'unité hydraulique gérable par un groupe d'irrigants disposant d'une main d'eau. Pour un débit
d'équipement de 2,83l/s/ha et une main d'eau variable de 10, 15 ou 20 l/s, la superficie des quartiers
hydrauliques théoriques calculés avec ses mains d’eau sont respectivement de 3,5 ; 5 et 7ha.
Cependant la superficie réelle quiest irriguée par jour à partir de chaque tertiaire (véhiculant une
main d’eau) est de 0,77 à 3ha.
La non uniformité du découpage des quartiers hydrauliques réels est dû aux contraintes
topographiques (pentes du terrain). Les canaux tertiaires sont comme des quaternaires car ne
véhiculant qu’une main d’eau.
Un secteur hydraulique est défini par la superficie dominée par un canal secondaire. Il est variable
dans le cas présent à cause des contraintes topographiques.
Les pompes submersibles alimentées en énergie par des groupes électrogènes, pompent l’eau du
chenal et l’acheminent par le biais de la conduite de refoulement en fonte ductile, en tête du canal
primaire où existe un bassin de dissipation. L’eau refoulée est tranquillisée dans le bassin de
dissipation avant qu’elle ne passe dans le canal primaire. Le canal primaire est régulé par l’amont
et est constitué de deux biefs dont le bief 1 qui va de la tête du canal primaire (CP) jusqu’au
régulateur1 (déversoir central) situé à l’aval immédiat de la prise de tête du canal secondaire 3, et,
le bief 2 qui va de l’aval immédiat du régulateur 1 jusqu’au régulateur 2 (déversoir) en fin de canal
primaire. Le primaire alimente les canaux secondaires en eau et ces derniers alimentent les
tertiaires. Les parcelles sont irriguées directement à partir des prises TOR installées sur les
tertiaires. Des colatures permettent l’évacuation des eaux excédentaires tandis que la digue de
protection empêchera l’inondation du périmètre par la montée du niveau d’eau du barrage. Afin de
pouvoir irriguer convenablement toute la superficie des 100ha, l’organisation à respecter est la
suivante :
la station de pompage doit démarrer tous les jours où il y a irrigation à 5h00mn et
fonctionner continuellement jusqu’à 21h00 (heure d’arrêt);
les Jour 1 d’irrigation, ce sont les secteurs hydrauliques des secondaires CS1, CS3 et
les sous secondaires CS3.1 et CS3.2 qui doivent irriguer leurs parcelles. Après avoir mis en marche
la station de pompage, on attend que le bief 1 du canal primaire soit presque rempli (jusqu’au seuil
du régulateur) et on ouvre simultanément uniquement les vannettes des prises (modules à masque)
de tête des canaux secondaires CS1, CS3, CS3.1 et CS3.2. On attend que tous les tronçons de
chaque secondaire soit rempli et l’on ouvre simultanément toutes les prises de tête de tous les
tertiaires. Ainsi dans chaque tertiaire toute l’eau est d’abord envoyée dans la parcelle 1 grâce à
une prise TOR, jusqu’à ce que le temps pour y apporter la dose brute soit épuisé. Une fois le temps
épuisé la prise TOR de la parcelle 1(P1) est hermétiquement fermée et toute l’eau du tertiaire est
envoyée dans la parcelle 2 (P2), ainsi de suite jusqu’à ce que toutes les parcelles de chaque tertiaire
soit irriguée convenablement. La période d’irrigation de chaque parcelle est précisée dans le tableau
récapitulatif.
Les Jour 2 d’irrigation c’est le secteur hydraulique du canal secondaire CS2 uniquement
doit être irrigué. Après avoir mis en marche la station de pompage, on attend que le bief 1 du canal
primaire soit presque rempli (jusqu’au seuil du régulateur) et on ouvre les vannettes de la prise
(module à masque) de tête du canal secondaire CS2 et de ses dérivés CS2.1 et CS2.2.
On attend que tous les tronçons de chaque secondaire soit rempli et l’on ouvre simultanément toutes
les prises de tête de tous les tertiaires. Ainsi dans chaque tertiaire toute l’eau est d’abord envoyée
dans la parcelle 1 grâce à une prise TOR, jusqu’à ce que le temps pour y apporter la dose brute soit
épuisé. Une fois le temps épuisé la prise TOR de la parcelle 1(P1) est hermétiquement fermée et
toute l’eau du tertiaire est envoyée dans la parcelle 2 (P2), ainsi de suite jusqu’à ce que toutes les
parcelles de chaque tertiaire soit irriguée convenablement.
Les Jour 3 d’irrigation c’est les secteurs hydrauliques des canaux secondaires CS4, CS5
et CS6 uniquement qui doivent être irrigués. Après avoir mis en marche la station de pompage, on
attend que le bief 2 du canal primaire soit presque rempli (jusqu’au seuil du régulateur) et on ouvre
les vannettes des prises (module à masque) de tête des canaux secondaires CS4, CS5 et CS6.On
attend que tous les tronçons de chaque secondaire soit rempli et l’on ouvre simultanément toutes
les prises de tête de tous les tertiaires. Ainsi dans chaque tertiaire toute l’eau est d’abord envoyée
dans la parcelle 1 grâce à une prise TOR, jusqu’à ce que le temps pour y apporter la dose brute soit
épuisé. Une fois le temps épuisé la prise TOR de la parcelle 1(P1) est hermétiquement fermée et
toute l’eau du tertiaire est envoyée dans la parcelle 2 (P2), ainsi de suite jusqu’à ce que toutes les
parcelles de chaque tertiaire soit irriguée convenablement.
N.B : Les parcelles P1, P2, P3…. sont disposés respectivement du début du tertiaire jusqu’à sa fin.
Chaque parcelle Pi a normalement une superficie de 0,5ha. Le tour d’eau se fait de l’amont vers
l’aval dans chaque tertiaire.
Les tours d’eau par mois sont consignés dans le tableau 12 tandis que le détail des heures d’arrosage
de chaque parcelle est dans l’annexe I.
CANAUX CANAUX
SECONDAIRES TERTIAIRES DONT Jour d'irrigation pour chaque 28 jour
Tour ALIMENTES LES PARCELLES
d’eau RECOIVENT L’EAU
T1-1
T1-2
T1-3
T1-4 Jour 1 ; Jour 4 ; Jour 7 ; Jour 10 ;
Jour1 CS1 Jour 14 ; Jour 17 ; Jour 20 ; Jour 23.
T1-5
T1-6
T1-7
T1-8
T2-1
T2-2
CS2 T2-3
T2-4
T2-5
T2.1-1
T2.1-2 Jour 2 ; Jour 5 ; Jour 8 ; Jour 11 ; Jour
CS2.1 T2.1-3 15 ; Jour 18 ; Jour 21 ; Jour 24 ; Jour 27
T2.1-4
Jour2 T2.1-5
T2.2-1
T2.2-2
CS2.2 T2.2-3
T2.2-4
T2.2-5
T3-1
T3-2
CS3 T3-3
T3-4
T3.1-1
T3.1-2
Jour1 Jour 1 ; Jour 4 ; Jour 7 ; Jour 10 ; Jour
CS3.1 T3.1-3
T3.1-4 14 ; Jour 17 ; Jour 20 ; Jour 23.
T3.2-1
T3.2-2
CS3.2 T3.2-3
T3.2-4
CANAUX CANAUX
SECONDAIRES TERTIAIRES DONT Jour d'irrigation pour chaque 28 jour
Tour ALIMENTES LES PARCELLES
d’eau RECOIVENT L’EAU
T4-1
T4-2
T4-3
CS4 T4-4
T4-5
T4-6
T4-7
T5-1
Jour 3 ; Jour 6 ; Jour 9 ; Jour 12 ; Jour
T5-2 16 ; Jour 19 ; Jour 22 ; Jour 25 ; Jour 28
T5-3
CS5 T5-4
T5-5
T5-6
Jour3
T6-1
T6-2
CS6 T6-3
T6-4
T6-5
T6-6
Fruit m 0
Largeur au plafond b (m) 1
Tirant d’eau minimal Y (m) 3
Matériau En terre
Avec les caractéristiques ci-dessus, on évalue avec la formule de Manning-Strickler, le débit
minimal du chenal à 1500l/s.
[3] ; avec :
Q (𝒎𝟑 /𝒔)=Ks*𝑹𝟐/𝟑 *𝑰𝟏/𝟐 S
𝑄 = 𝜋 ∗ D²*V/4
[4] ;
HMT(m)=Jl+Js+Hg [5] ; où :
où :
a=1,4310−3 ; N=1,96 ; M= 5,19 sont les valeurs correspondantes à la fonte
Q (m3/h) : désigne le débit transité par la conduite
D(m) : désigne le diamètre intérieur de la conduite
L(m) : désigne la longueur de la conduite
La hauteur géométrique Hg(m) =Zmax refoulement - Zcalage pompe
Les résultats des calculs sont dans le tableau suivant :
Tableau 14: Calcul de la HMT de la Pompe immergée
Calcul de la puissance
La formule pour déterminer la puissance P requise par le moteur pour faire fonctionner la pompe
est :
𝑸(𝒎𝟑 ⁄𝒉)∗𝑯𝑴𝑻(𝒎)
𝑷(𝒌𝑾) = [7] ; avec :
𝟑𝟔𝟎∗𝒆𝟏∗𝒆𝟐
Pour l’équipement de la station de pompage, nous proposons quatre (04) pompes submersibles de
référence KRT K 150-400/4p et de caractéristiques (Q=100l/s ; HMT=20m ;
rendement=78%), du fabricant AMAREX KSB. En effet, ce modèle de pompe est recommandé
pour le refoulement des eaux résiduaires brutes contenant des matières solides ou à fibres longues
(en l’occurrence les eaux d’irrigation). En plus elles sont robustes, ont de bons rendements et sont
équipées de variateur de vitesse. Le débit souhaité est obtenu par réglage des variateurs. Trois des
quatre pompes fonctionneront simultanément et la quatrième servira de secours en cas de panne
d’une d’entre-elles. Le nombre de pompes (03) a été fixé sur la base d’un compromis entre deux
considérations :
- la nécessité de s’adapter au régime variable de la demande en eau du périmètre,
donc de fractionner le débit d’équipement afin d’éviter le fonctionnement avec un matériel
surdimensionné durant les mois de faible demande ;
- l’intérêt à avoir des équipements standards (de mêmes caractéristiques hydro-
électromécaniques) afin de simplifier les opérations d’entretien et de commande de pièces de
rechange. Les courbes caractéristiques du type de pompes choisi est dans l’annexe III.
Etude du risque de cavitation
avec :
NPSH= Net Positive Suction Head (Charge nette absolue à l’aspiration)
NPSHrequis varie entre 2 à 5m (et dépend de la pompe donc est donné par le fournisseur)
NPSHdisponible : il dépend de l’installation
NPSHdisponible(m)=10-ha-Ja
[8] ; avec :
ha(m)= hauteur d’aspiration et vaut 0,0m pour ce cas précis puisque la pompe sera immergée;
Ja(m)=pertes de charge à l’aspiration et vaut 0,0m pour la présente étude ; ainsi le
NPSHdisponible(m)=10 m.
NPSHdisponible(m) NPSHrequis + 1 m
10 6
Le NPSHdisponible est supérieur au NPSHrequis + 1 m, alors il n’y pas de risque de cavitation de la
pompe.
Etude du risque de coup de bélier
le long du secondaire et, celles Z3’ imposées par les tertiaires sont telles que:
Z3’(m) = Z2 + H ; avec :
H(m) = Pdc linéaires dans chaque tronçon (entre deux prises tertiaire) du canal
secondaire + Pdc de la prise du canal tertiaire ;
Les cotes projets du radier (Z3) du secondaire doit être au moins égales à celles (Z3’) imposées par
les tertiaires soit :
Z3(m)= Z3’+c avec c≥0
5. Détermination de la cote Z4 du radier du canal primaire
Les cotes Z3 déterminées pour tous les canaux secondaires constituent une distribution de points,
le long du canal primaire et celles Z4’ imposées par les secondaires sont données par :
Z4’(m)=Z3+H avec :
H (m)= Pdc linéaires dans le canal primaire + Pdc de la prise du canal secondaire ;
Les cotes projets du radier (Z4) du primaire doit être au moins égales à celles Z4’. On a donc :
Z4(m)= Z4’+d avec d≥0.
Le détail des calculs du calage et leur représentation graphique sont dans l’annexe III.
Le détail des calculs et les représentations graphiques des calages sont dans l’annexe III.
IV.6.4.2. Dimensionnement
Les colatures ont été dimensionnées en considérant les critères présentés dans la figure ci-après.
Tableau 17 : Critères de dimensionnement des colatures
3 [10]
Q = ((120 -8-2) *10 m /ha) / (3600*24*3) = 4,24 l/s/ha
Un module d’assainissement de 4,30l/s/ha a été retenu pour le dimensionnement. Le bilan du
dimensionnement est contenu dans le tableau 17. Toutes les colatures tertiaires ont été
dimensionnées pour évacuer un débit de 15l/s.
Tableau 18:Caractéristiques géométriques du réseau de drainage
Caractéristiques Valeurs
Longueur (m) 2315
Hauteur (m) 0,75
Largeur en crête (m) 0,5
Largeur de la base(m) 3,5
Pente des talus (pour H<2,5m) 2/1
Matériau Argile
Protection des talus Herbes stabilisantes
La pente de talus proposée a été choisie de façon à assurer la stabilité de la digue de protection.
Prises tertiaires
Les prises tertiaires seront équipées de module X1 (marnage admissible de 5 à 7cm). Ce type
d’ouvrage permet de mesurer les débits à l’entrée des canaux tertiaires. Le calage des prises
tertiaires est fourni en annexe IV.
Tableau 22: Caractéristiques des prises tertiaires
Prises de rigoles
Les prises de rigoles sont de petits ouvrages préfabriqués équipés de vannettes métalliques, qui
alimentent les rigoles de distribution. Elles sont constituées d’une tête amont en béton armé et d’un
PVC Ø 200 traversant le cavalier du canal tertiaire. Il a été retenu une prise de rigole par parcelle
de 0,5 hectare.
3- Ouvrages de protection
Il est prudent, pour sauvegarder les infrastructures, de prévoir des ouvrages de protection
permettant de faire face à d’éventuelles fausses manœuvres ou inattention des opérateurs.
Le rôle de ces ouvrages est d'évacuer un surplus d'eau que ne pourrait supporter les canaux,
dimensionnés pour un certain débit nominal.
Déversoir latéral
Cet ouvrage a pour rôle d’évacuer les surplus d’eau éventuel que ne peut transiter un tronçon de
canal, afin d’éviter son débordement qui pourrait causer des dommages au canal (du genre érosion
des remblais et affaissement du canal). Le dimensionnement du déversoir de sécurité a été fait sur la
base de l’évacuation de 30 % du débit en tête du canal. Une simulation du fonctionnement de chaque canal
a été faite pour déterminer la nécessité éventuelle d’y prévoir un déversoir latéral et d’en déterminer le
d’emplacement. Chaque déversoir sera équipé de vannette de vidange. Le calage et dimensionnement des
ouvrages de sécurité est fourni en annexe IV. La longueur déversant du seuil est calculée par la
formule :
Les canaux tertiaires fonctionnent en commande par l'amont (ouverture ou fermeture du module à
masque par l'aiguadier). Ce fonctionnement manuel est assujetti à d'éventuelles fausses manœuvres
telles que le maintien du module du secondaire ouvert alors qu'aucune prise tertiaire ne fonctionne.
Dans de tels cas, le débit envoyé en amont doit être restitué dans le réseau de drainage pour éviter
tout débordement du canal pouvant l’endommager. C'est le rôle de l'ouvrage de fin de secondaire
ZEMBA Baowendzooda Joël/ Promotion 2014-2015 / Page 51
ETUDE D’AVANT PROJET DETAILLE DE L’AMENAGEMENT D’UN PERIMETRE
IRRIGUE DE 100 HA A BAGRE EN RIVE DROITE DU NAKANBE
Cet ouvrage permet l’accès facile aux parcelles. Ils sont constitués de buses en béton armé de
diamètre 600mm.
Franchissement piste principale canaux secondaires
Ces franchissements sont constitués de dalots en béton armé. Leurs dimensions sont de
0.5*.05*7.5 et 0.6*2*7.5. Leurs appuis seront les cavaliers.
Passage piéton sur canaux d’irrigation
Afin d’éviter de faire de grands détours aux personnes qui circulent dans le périmètre (aiguadiers,
paysans, vulgarisateurs ou autres) et compte tenu du fait que les pistes ne franchissent les canaux,
il est prévu d’aménager des passages piétons sur les canaux secondaires,.
L’ouvrages est constitué d’une simple dalle en béton armé, de 1 à 1,5 m de large, enjambant le
canal dans le sens transversal et reposant sur des appuis posés de part et d’autre sur les cavaliers
du canal, avec garde-corps de sécurité en béton ou en maçonnerie. Le tirant d’eau et la revanche
dans le canal sont conservés. Aucun appui sur le revêtement du canal n’est toléré.
Amené du matériel
Installation de la base provisoire de l'entreprise
Etudes d’exécution
Construction des bâtiments des bases-vie et
réalisation des infrastructures annexes
TRAVAUX DE TERRASSEMENT
REALISATION DES OUVRAGES EN BETON ET
ASSIMILES
INSTALLATION DES EQUIPEMENTS
METALLIQUES ET HYDROMECANIQUES
INSTALLATION DES EQUIPEMENTS DES
STATIONS DE POMPAGE
ESSAI INTERNE DES DIFFERENTES
INSTALLATIONS
RECEPTION PROVISOIRE-REPLI DU
MATERIEL
IV.8.3. Gestion
La gestion de l’aménagement peut être confiée à Bagrépôle ou bien à une structure privée que
Bagrépôle supervisera. Elle concerne l’eau d’irrigation, le suivi du fonctionnement et l’entretien
de l’aménagement.
Gestion de l’eau d’irrigation
La gestion de l’eau d’irrigation sera assurée en employant un aiguadier ayant pour tâches
quotidiennes :
- la mise en marche et l’arrêt des pompes
- la surveillance du fonctionnement de la station de pompage (heures de fonctionnement,
consommation…)
- l’ouverture et la fermeture des prises d’irrigation en fonction du besoin
- la surveillance du niveau d’eau dans les canaux d’irrigation et de drainage,
- le suivi de l’utilisation de l’eau par les producteurs,
L’aménagement hydro agricole va contribuer à l’amélioration des conditions de vie des producteurs
à travers l’augmentation des productions. Toutefois, l’on ne pourra pas garantir un développement
durable, si la dimension environnementale est reléguée au second plan (El Abdellaoui, 1993). II
s’avère alors nécessaire de promouvoir le développement tout en veillant à la protection de
l'environnement.
C’est dans ce sens que, dans le cadre de ce projet, une stratégie a été établie, ainsi que les moyens
d’action et les mesures d’accompagnement requises afin de renforcer les impacts positifs du projet
sur l’environnement et de réduire au maximum les impacts négatifs. Nous traiterons les impacts
négatifs et, en proposer des mesures d’atténuation et de compensation.
Dégradation des berges du Actions antiérosives, de fixation des berges (plantation d’arbres)
fleuve Information/sensibilisation.
Gaspillage de l’eau Démarrage et l’arrêt automatique des pompes selon le niveau d’eau du
canal primaire ; intégration des clauses d’économie d’eau dans le cahier
de charge des exploitants ; surveillance et entretien périodique du réseau.
Recrudescences des maladies IEC des populations sur les maladies hydriques (paludisme, bilharziose,
liées à l’eau (paludisme, maladies diarrhéiques, etc.)
bilharziose, maladies
diarrhéiques)
Dégâts causés par le bétail Réalisation de couloirs d’accès à l’eau ;
sur les parcelles et les surveillance des troupeaux aux abords du périmètre et le long des
infrastructures hydroagricole couloirs d’accès à l’eau.
Les quantités de terrassement sont calculées sur la base des plans établis lors de la présente étude.
Ouvrages ponctuels
Les quantités ont été évaluées en fonction de la nécessité de construction des ouvrages suivant leurs
fonctions de distribution, de régulation, de désenclavement (franchissement, passage d’animaux)
et de sécurité.
Le métré des ouvrages a été fait à partir des plans des ouvrages types. Les différents types
d’ouvrage ont été définis et le nombre nécessaire a été estimé. Le détail est joint en annexe V.
V. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
V.1. CONCLUSION
A la fin de notre étude, nous pouvons retenir que le nouvel aménagement de 100 SAU en rive
droite du Nakanbé à l’aide d’un système d’irrigation gravitaire est muni d’une station de
pompage en tête à partir d’où l’eau est acheminée en tête du canal primaire. L’irrigation est
faite gravitairement à l’aide des canaux en remblai et des ouvrages de prise. Les contraintes
topographiques du site ont conduit à un aménagement qui a des quartiers hydrauliques
différents et un réseau tertiaire très dense occasionnant ainsi des frais supplémentaires pour leur
exécution (remblai important). Toutefois l’irrigation à partir du tertiaire diminue les travaux des
paysans sur les arroseurs qui ne sont plus opportuns. Le déplacement dans le périmètre et tout
autour est possible grâce à plusieurs pistes qui y ont été réalisées. De même, l’évacuation des
eaux excédentaires est assurée par les colatures. Le coût global prévisionnel pour la réalisation
et le contrôle des travaux de l’aménagement est évalué à un milliard trois cents quatre-vingt-
dix millions trois cent trente-quatre mille sept cent huit (1 390 334 708) FCFA hors taxes hors
douane, soit 13 390 335FCFA/ha HT/HD. Pour terminer nous soulignons quelques difficultés
que nous avons rencontrées à savoir :
. le démarrage un peu tardif du stage (retard de 3 à 4 semaines) par rapport au planning
prévisionnel ;
. le manque de temps des encadreurs, ce qui ne leur permettait pas d’amender et faire
des observations sur les investigations du stagiaire, dans les délais. Cela a été de fois
un frein à l’évolution normale dans le travail.
V.2. RECOMMANDATION
quantité suffisante dans la zone lorsque les résultats de l’étude géotechnique seront disponibles.
3. Il faut que le bureau de contrôle des travaux de réalisation veille scrupuleusement à ce
que l’exécution des travaux soient bienfaits suivant les règles de l’art afin d’éviter les
disfonctionnements lors de l’exploitation du périmètre.
4. Dans le souci de conserver le plus longtemps possible les acquis de l’aménagement
il est impératif qu’un système de gestion sans faille soit érigé pour l’entretien et la maintenance
des équipements et infrastructures. Pour cela nous suggérons fortement que la gestion de la
ressource en eau et des aménagements soit confiée à une structure privée compétente au lieu
d’une structure publique. En effet il est ressorti d’études faites sur les périmètres irrigués au
Burkina Faso, que lorsque leur gestion est confiée à une structure publique de l’Etat, les
entretiens et maintenance ne se font pas à temps et les investissements sont mis en péril. De
même la couverture des redevances eau et taxes d’exploitation n’a jamais été obtenue à plus
50% à cause de l’indiscipline et de la mauvaise foi de certains producteurs. La gestion par une
structure privée a les avantages suivants que celle privée n’a pas :
Ce dispositif doit cependant être renforcé par une bonne organisation des producteurs.
Bibliographie
VI. ANNEXES
Sommaire des annexes