Crevette
Crevette
Crevette
DE BONDY
AVEC LA COLLABORATION DE
S. LEFEVERE
OFFICE DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
LES CREVETTES
OUTRE-MER
COMMERCI ALISABI,ES
1
DE LA COTE OUEST
DE l'AFRIQUE
INTER-TROPICALE
Présentation provisoire
OCEANOGRAPHIE
DOCUMENT NO 380-5. P.
25 JUILLET 1967
380 - S.P.
25-07-1967.
DE L f AFRIQUE INTER-TROPICALE
par
A. CROSNIER· et E. DE BONDyB
avec la collaboration de
S. LEFEVER~
I.- INTRODUCTION
,- -- 1I-3.6
nfricainelinter~tropicale
P~che actuelle
. .·1· . ·
11-3.6.1 Sénégal
11-3.6.1.1 P~che en flouve
a - Moyens mis en oeuvre
. b - Zones de p~ohe
~ - Saisons de pêche
d - Taille des crevettes p@chées
e - Etat de maturité sexuelle
f - Quantités pêchées
g - Perspectives d1avenir.
11-3.6.1.2 P~cheen mer
a - Fiottille de paoha
b - Zones de pache
Région du Nord. da la fosse de Ca.yar
Région du Cap Roxo
c - Caractéristiquas des individus capturés
d - Différences antre les deux stocks
e - Conditionnemont des prises
f - Perspectives d'avenir
11-3.6.4 Ghana
11-3.6.5 Dahomey
11-3.6.5.1 Pêche en lagune ou en lac
11-3.6.5.2 Pêche en mer
11-3.6.5.3 Perspectives d'avenir
11-3.6.6 Nigéria
11-3.6.6.1 Pêehe en eau saumâtre
11-3.6.6.2 Pêohe en mer
a - Fiottille de p~ohe
b - Zones de pêche
... / ...
3
o - Saisons de pêohe
d Conditionnement des prises
e - Tonnages pêohés
1I-3.6.9 Congo
II-3.6.10 Angola.
... / ...
4
1II-1 Sénégal
111-5 Dahomey
111-6 Nigéria
1II-1 Cameroun
111-8 Gabon
1II-9 Congo
111-10 Angola
IV.- CONCLUSIONS
V.- BIBLIOGRAPHIE
VI.- ANNEXE
VII.- ADDENDUM
xx xx
•
5
I.- INTRODUCTION
...
(1) Nous ne donnons aucun renseignement sur la systématique des espèces.
Le lecteur trouvera, dans l'important travail du Pre MONOD publié on
1966, des clés de détermination très complètes ainsi, d'ailleurs,
que beaucoup d'autres données relatives aux crevettes africaines.
6
, t;
x x
7
1 ..,
Les espèces commercialisables sont, comme nous allons le voir, au
nombre d'une bonne douzaine, seules 5 ou 6 d'entre elles paraissant tou-
tefois pouvoir être capt'l.œée.s en quanti tés suffisantes pour permettre une
pêche rentable. Actuellement 3 espèces sont exploitées, Penaeus duorarum
Burkenroad, Parapenaeus longirostris (Lucas) et, dans une moindre mesur~
Parapenaeopsis atl~ntioa Balss.
Pour la co~odité de l'exposé, nous allons passer en revue les di-
verses espèces, non dans l'ordre de leur importance économique actuelle,
mais dans celui où on les rencontre lorsque, partant de la c6te, on se
dirige vers les grands fonds. Nous laisserons de c6té certaines espèces
qui, soit d'assez grande taille pour être commercialisées, sont trop peu
abondantes pour présenter un intérêt commercial, soit abondantes, sont de
trop petite taille pour être exportées et sont seulement vendues locale-
ment. Sur le plateau continental, dans la première catégorie on peut citer
Penaeopsis miersi Holthuis et Sicyonia spp., dans la seconde Palaemo~
... / ...
(1) PESTA (1918) la signale dans l'Adriatique à 360 mètres de profon-
.. deur mais oeci demanderait, à notre avis, à être oonfirmé. Signalons
également ioi que, dans oe sous-ohapitre,nous n'avons pu tenir comp-
te du travail de BEN MUSTAPHA actuellement sous-presse.
9
•
qui, lorsqu'ils atteignent 6 à 7 cm, commencent à gagner le large où se
termine la croissance et s'effectuent l'accouplement et la ponte.
En Afrique inter-tropicale, aucune observation sur le développe-
...
ment de l'espèce n'a été, à notre connaissance, effectuée.
La croissance de l'adulte n'a été étudiée qu'en aquarium par SAN
FELIU (1966). Dans une eau de 20 à 22°C, l'augmentation quotidienne
moyenne de la longueur totale d'animaux mesurant de 9 à 15 cm a été évar-
luée à 0,21 mm, soit environ 6 mm par mois(2). Il est vraisemblable que,
dans la nature, la croissanoe est plus rapide.
Les tailles maximums connues semblent être de 235 mm pour les
femelles (LUCAS, 1966) et 180 mm pour les mâles (HELDT, 1932) ; d'une
.~ "
1 façon plus générale, les adultes ont des longueurs habituellement com-
prises entre 11 et 14 cm pour les mâles, 13 et 17 cm pour les femelles.
Les plus grosses femelles pèsent 75 g environ.
Penaeus kerathuru~ a une activité qui, comme c'est le cas chez la
plupart des crevettes, semble inhibée par une lumière trop intense. Il
s'ensuit que cette espèce est, normalement, enfouie dans les sédiments
pendant le jour et se déplace pendant la nuit 'avec, durant cette derniè-
re, une phase d' acti vi té plus particulièrement intense entre 20 et 24h00,
' . (ceci tout du moins en aquarium - SAN FELIU, 1966). L'espèoe peut toute-
fois être également active de jour si les eaux sont très turbides et
filtrent la lumière, ce qui est fréquemment le cas au voisinage des em-
' . bouchures de rivières. Cette notion de périodes d'activité a de l'impor-
tance pour la pêche au chalut, les captures étant plus nombreuses lorsque
les crevettes se déplacent que lorsqu'elles sont enfouies, le filet pas-
sant alors souvent au-dessus d'elles (3).
..
1I-2. Parapenaeopsis at1antica Ba1ss - fig. 1 b.
• (2) En fait, ce nom semble désigner les petites orevettes marines et doit
s'appliquer aussi bien à P. at1antioa qu'aux jeunes P. duorarum des
lagunes.
11
II-2.2 Colo~ati~n g peu marquée, elle est brun-rose pâle. La base des
yeux es~ jaune-citron, les antennes et les pattes thoraciques, à l'excep-
tion de la première paire, sont brun-rouge. L'éventail caudal a ses uro-
podes brun-rouge sur leur moitié distale et bordés, vers leur extrémité,
d'un fin liseré jaune.
II-2.4 Bi~logie: elle est très mal connue, n'ayant encore fait l'objet
d'aucun travail sérieux. L'un d'entre nous (CROSNIER, 1967) lui a consa-
cré une courte étude d'où il semble ressortir que F. atlantica, au moins
dans la reg~on de Pointe-Noire au Congo :
est une crevette côtière ne semblant jamais se rencontrer à plus de
50 mètres de profondeur et surtout abondante vers 10-15 mètres(1),
- fréquente surtout les eaux chaudes mais peut, au moins à certaines
époques de l'année (saison froide), se trouver dans des eaux ne dépas-
sant pas 16 oC,
- se trouve sur les fonds vaseux ou vaso-sableux,
effectue sa croissanoe entièrement en mer et ne pénètre jamais dans
les lagunes,
- ne présente pas de répartition bathymétrique très nette en fonction
de la taille, bien que les petites tailles soient mieux représentées à
la côte qu'au large,
parait avoir la même répartition bathymétrique pour les deux sexes,
- a une croissance mensuelle moyenne qui peut ~tre évaluée, en aug-
mentation de longueur de la carapace, à 2,5 mm pour les femelles et
1,5 mm pour les m!les, ce qui correspond à une augmentation de la lon-
gueur totale de 11,5 et 7 mm,
- ne parait pas avoir, au cours de la journée, de période d'activité
par~iou1ièrement marquée.
.oa/o..,
longueur ait été signalée par HOLTHUIS (1952), dans les captures faites au
chalut à poissons la plupart des femelles ont une longueur comprise entre
9 et 14 cm et la plupart des mâles entre 6 et 9 cm. Ces derniers ne pa-
raissent pas dépasser 12 cm. Assez peu massive? l'espèce n'atteint pas un
poids élevé et une femelle de 13 cm ne pèse que 13 g (contre près de 20 g
chez P. duorarum). La longueur totale minimum atteinte par les femelles
lors de la première maturité sexuelle, observée à Pointe-Noire, est 83 mm.
11-2.5 Eré~e!!c~.2.t_a~o!!.d~n~e_del'~s.E.è,2,e_l~long_dela_côt~.2.u2.st-afri
~., ,2,ain.2, inie.!,-.!r.2.Pic~l.2.._P~c~e_act~ell~ etJer~ec.!i!.e.! i'!!venir.
Parapenaeopsis atlantica parait âtre très commune tout le long de
la côte ouest-africaine inter-tropicale, partout où les petits fonds sont
vaseux ou vaso-sableux. Elle ne semble jamais ~tre très abondante (les
rendements avec des chaluts à poissons d'environ 20 mètres de corde de dos
ne dépassent qu'exceptionnellement, semble-t-il, 15 kg/h), mais existe
très souvent en quantités non négligeables puisque les rendements des cha-
luts mentionnés ci-dessus, lorsque le filet est mis en pâche sur les pe-
tits fonds où existe cette crevette, sont très fréquemment compris entre 3
et 8 kg/ho Dans ces limites, les captures sont souvent très variables d'un
trait à l'autre. Aucune prédominence nette ne semble exister entre les
rendements de jour et ceux de nuit.
Parapenaeopsis atlantica se rencontre toute l'année sur les fonds
qu'elle fréquente, mais les prises subissent dos variations saisonnières
parfois importantes. Au Nigéria, au Cameroun, au Gabon, et au Congo, les
rendements les meilleurs sont obtenus durant la petite saison chaude (oc-
tobre à décembre). Il semble qu'il en soit de m~me en Côte d'Ivoire. Nous
n'avons pas de renseignements sur léS variations saisonnières dans les au-
tres pays, variations dont les causes sont ignorées dans l'état actuel de
nos connaissances. Notons également ici que, partout, les meilleures cap-
tures à la senne de plage se font durant la saison des pluies.
Les tonnages de P. atlantica commercialisés actuellement sont très
peu importants. Nous n'avons malheureusement pas de chiffres précis. Au
Cameroun et en Côte d'Ivoire les tonnages commercialisés oscilleraient,
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13
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'
14
•
16
(1) -Cette longueur et celle de 127 mm citée plus loin pour les mâles
sont assez exceptionnelles, les tailles atteintes alors de la pre-
mière maturité sexuelle (stade V) étant habituellement nettement plus
grandes comme le montre le tableau 1.
18
lVERSEN et JONES (1961) ont publié des données assez complètes obtenues
par des marquages en Fioride dans des eaux, semble-t-il, où la tempéra-
ture ne descend guère au-dessous de 21°C. Nous résumons dans le tableau 2
leurs observations. On constatera que la croiss&1ce ne parait pas, d'une
façon générale, plus élevée en été qu'en hiver.
Taille des
Croissance mensuelle moyenne
crevet,tes
! 1 ! !Longueur ! !Longueur! !Longueur!
,Longueur'L ,Carapace ,Carapace,
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! ! 40 153 0,0 0,0 0,4 1,2 0,0 0,0
• D • / •••
(1) MONOD (1966) donne, à ce sujet, ml certain nombre des données brutes
relatives à des P. duorarum du Sénégal, mais ne les a pas dépouil-
lées.
FIO.2
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Nombre de mois
Crevette entière
Nombre par livre américaine (45.'3 9 )
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N-
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Crevette entière
Poids en grammes
! !
• !Longueur de la carapace!Longueux totale! Nombre de queues par 1
(mm) ! (mm) !livre américaine (453 g)!
! ! !
• ! !
!
20 ! 87 110
21 !
90 100
22 93 92
23 97 83
24 100 71
25 103 67
26 107 60
27 110 55
.~
28 113 51
29 117 !! 46
30 120 42
(!
31 123 39
32 127 36
33 130 33
34 133 31
35 137 28
36 140 26
37 143 25
38 147 23
39 150 21
40 153 20
41 156 19
42 160 18
43 163 17
44 166 16
~
45 170 15
46 173 14
47 176 13
'~ 48 180 13
49 183 12
50 186 11
"',
•
21
... / ...
22
nuit étaient do 1,4 à 2,6 fois supérieurs à ceux de jour. D'autres re-
cherches (sous-presse) les ont finalement conduits à penser que l'activité
était effectivement plus marquée la nuit et ce surtout durant les deux
heures qui suivent le coucher du soleil et les deux heures qui précèdent
l'aube. Au Cameroun CROSNIER (1964) a obtenu des rendements plus élevés la
nuit que le jour, alors qu'au Dahomey CROSNIER et EERRIT (1966) n'ont pas
observé de différences nettes (il est vrai que, dans ces deux derniers
cas, le nombre des chalutages sur lequel ont porté les observations est
trop réduit pour que les conclusions suggéréos puissent être vraiment va-
lables). Au Sénégal, en Cate d'Ivoire et au CaLleroun, la pêche commerciale
se pratique actuellement de jour et de nuit sans qu'il -y ait une différen-
ce significative. La question, comme on le voit, n'est donc pas résolue;
,f
il est toutofois très vraisemblable que la rentabilité de la pêche diurne,
fréquemment observée, s'explique alors par la turbidité des eaux, souvent
très élevée on Afrique dans les zones à P~ duor arum , et la filtration de
la lumière arrivant sur le fond qui s' ensui t~
Pour terminer ce chapitre, nous donnerons quelques détails sur les
migrations et les races géographiques de l'espèce.
Les migrations géographiques n'ont été étudiées jusqu'à maintenant
qu'aux Etats-Unis. Dépendant essentiellement des conditions climatologi-
ques locales, les résultats obtenus outre-atlantique ne nous intéressent
guère ici, si ce n'est qu'ils ont montré que des distances de 5 milles
pouvaient êtro couvertes dans la journée et que des déplacements de plus
de 150 milles pouvaient être observés (COSTELLO et ALLEN 1965). La pré-
sence de races géographiques a été montrée on Afrique par ROSSIGNOL et
REPELIN (1962) qui, étudiant des échantillons de P. duorarum provenant du
Cameroun et du Congo, ont trouvé des différences morphologiques signifi-
catiVes entre les deux lots. Les crevettes du Nigéria, d'après LONGHURST
(ci té par r~ONOD 1966), appartiennent à la forme du Cameroun. Au Sénégal,
DE BONDY, comme nous l'exposons plus loin, pense qu'il existe aussi deux
variétés géographiques.
Une bonne oonnaissance des migrations géographiques est évidemment
essentielle pour la pêche, elle ne peut guère être obtenue que par des
000/ 0..
23
11-3.5 Fré~e!!c~~t_abo!!d§!l.2.e_del'~sR.è.2.e_l~lo~_d~la_cet~2.u~si
afri~a!n~ inte.!:-.1r~ic!!:.l~.
11-3.6.1 3énégal·
.. Compte tenu de la biologie particulière de l'espèce, la p~che au
Sénégal, de même d*ailleurs que dans la plupart des autres pays, a lieu
à la fois en eau saumâtre et en mer.
00./.0_,
'.
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.
Piro ues au mouilla e
_ - - - - - - - - Mouillage s
.
Flg.4- Filet à crevettes utilisé sur la Casamance
24
b - Zo~e de p~che
Comme nous l'avons signalé plus haut, la Zone de pêche s'étend sur
40 km en amont de Ziguinchor dans le lit principal de la Casamance
(fig. 5). La profondeur du chenal, dans lequel se trouvent les filets,
varie entre 4 mètres en amont, et 16 mètres dans l'étranglement de Ziguin-
chor. La vitesse du courant peut atteindre 3 à 3,5 noeuds.
.
• • • •• •
c - Saison de pêche
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32
30
28 Fig.6
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Avril Moi Juin Juil Août Sept. Oct, Nov Déc Janv.
f - Quantités p~chées
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Le tonnage annuel de crevettes pÔchées en Casamance, ces derniè-
res années, se répartit comme suit g
g - Perspectives d'aveniE
.-, (1) ]10NOD (1966) donne de nombreux renseignements sur la pêche en Casa-
mance et cite des rendements de 60 à 80 kg pour un filet de 3,50 m
en pleine saison. Ces chiffres doivent être relatifs aux pêches de
1962 et indiqueraient, s'ils ne sont pas trop optimistes, une chute
importante des rendements par filet au cours de ces dernières années.
27
a - Flottille de pêche
<A-'
Nombre Puissance Chalut
Tous ces bateaux p~chent par le côté et, sauf un ou deux, possè-
dent un cuiseur à bord et livrent la marchandise soit cuite, soit crue
comme nous le verrons plus loin.
Quelques caractéristiques de cette flottille sont rassemblées
dans le tableau 4. Les plans des chaluts utilisés sont donnés en annexe
de ce travail.
b - Zones de pêche
Bien que les zones de croissance des immatures soient très nom-
breuses, celles où se pratique actuellement la pêche des adultes sont
bien délimitées et au nombre de deux (fig. 9) g
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3
Déoembre 1966 !1 8 160 10
Janvier 1967 ! 14 290 17
Février 1967 15 310 18
Cette zone de pêche a été découverte en 1963 par des chalutiers re-
cherchant la langouste. Les crevettes y possédaient, tout du moins pend~t
'-.
30
...., dans cette région et réalisent des prises de 4 à 5 tonnes par marée de 8
jours (dont 2 de route) •
Selon la base de calcul employée précédemment, on obtient pour la
',j
. période du 18 février au 21 mars les ohiffres suivants:
soit des rendements 2 fois plus élevés que ceux obtenus dans la
première zone de pêche. On a signalé, à plusieurs reprises, des rende-
ments supérieurs à 1 tonne en 6 heures de pêche effective. Il existe, sans
doute, d'autres zones très riches dans cette région car des fleuves im-
portants, Saloum, Gambie, Casamance, Rio Cacheu, y déversent les jeunes
immatures.
Il y a donc un travail de prospection systématique à effectuer afin
de délimiter les aires de croissance et de reproduction. Nous ne pouvons
pas encore dire s'il y a, dans cette région, une "saison de pêche".
~~J~&rdJ~laJ~~~~Cq~:
plus petite taille observée 10 cm (long. totale)
taille maximum des femelles 21,5 cm
taille maximum des mâles 15,5 cm
... / ...
31
... / ...
32
f - Perspectives d'avenir
reporter.
pêcheurs y est plus réduit que dans la lagune Aby. La pêche se fait tou-
• jours dans le canal faisant communiquer la mer et la lagune mais égale-
ment aux débouchés des rivières. Ici aussi la pêche a lieu de nuit à
• marée descendante, les filets utilisés étant des sortes de chaluts fixes
de 8 mètres de corde de dos et de 4 mètres de longueur. Le bourrelet de
ces filets se trouverait à 50 cm au-dessus du fond; les mailles, de 3
sortes, ont des tailles décroissantes, celles du cul mesurant 10 mm.
La pêche a lieu toute l'année mais les captures les plus élevées
auraient lieu ioi, contrairement à ce qui a lieu en lagune Aby, en aoüt
.•
.. et septembre. Les crevettes auraient alors leur plus gr.ande taille, 11
cm. A partir d'octobre les pêches renfermeraient beaucoup plus de petites
crevettes (6 à 1 cm).
•· La p~che est commercialisée comme en lagune Aby.
Dans les deux lagunes, outre les filets cités, les pêcheurs uti-
lisent également des barrages fixes en bambou.
, , Tonnage l ,
Nom ; Date de ibrut ; Longueur; Puissance
jconstruction l (tx) j (m) j (CV)
-------1 I-....=.Io--! 1-----
. LE RICHE 1933! 19,32 13,87 1 120
, 1
LE DAUPHIN 1945; 22,65 13,50 1 120
JEANNE HANCA 1945 27,00 14,69 1 120
1
_GOELAND
_ _ _ _ _--:. 1948 .....;.. 57, 14 18,61
--:~_ ___.;'. 160 ~l
Tableau 5:
.
~
•
Caractéristiques des chalutiers ivoiriens se
consacrant partiellement à la pêche de la crevette •
Perspectives d'avenir
III
36
.' 1 i '
Mois 1964
1 1965 1966 jTotal desj Pourcentage 1
, 1 3 ans , . mensuel
1
----1 l ,-----
Janvier 2.620 1 11.320 6.392 1 20.332'
1 1 1
--Fé~~~::---- ---~~~;;-~---~~~-1--~;~;~-;--20~~;;-~-----:~:-;---
11------------- ! , 1
---------!---------!---------I·---------,----------~--
!
! }~ars 1 4.658! 11.839' 20.072 1 36.569' 7,9 %
..• ! 1 1 1 l ,
·1-------------,---------,---------1---------1---------,-------------
1 Avril 1 4.465' 4.842 1 7.124 1 16.431 1 3,6 1(;
1 ! ! 1 1 1
1-------------1---------,---------1--------- ---------,-------------
•· , Mai 1 6.220! 6.474 1 17.026 1 29.720! 6,5 %
! 1 ! I l !
,-------------1---------1---------,---------1---------1----------~--
Juin ! 9.728! 5.667 1 12.732 1 28.127 1 6,1 1~
! 1 ! , 1 1 1
!-------------I---------I---------!---------,---------,-------------1
! Juillet 1 13.196 1 17.873! 22.439 1 53.508 1 11,6 % 1
! l , , I l !
-------------1---------,---------1---------'---------1-------------1
Aoo.t 1 25.792 1 27.676' 11.404 1 64.872' 14,1 % 1
1 ! ! 1 1
------------- ---------1---------1---------1---------1-------------
Septembre 40.260 1 21.570 1 2.877 1 64.707 1 14,1 %
• , 1 ! 1
------------- ---------1---------1---------1---------1-------------
Octobre 27.523' 10.941' 15.861! 54.325 1 11,8 io
! , 1 1
------------- --------- , --------- , --------- 1--------- 1 -~-----------
O·.
37
1I-3. 6. 4. -·Ghana-··
.' Aucun renseignement valable n'a pu ~tre obtenu pour le Ghana. Il
est toutefois vraisemblable que les conditions y sont voisines de celles
de la Côte d'Ivoireat ~e des possibilités de p~che sérieuses y existent.
1I-3.6.5 ·Dahomey··
,
; Poids total;N b
-d t
d iRendement quot.i';'
- om re e poses dion par nasse
i
Mois 1 es cap ures! d
( ) e nasse !
• ! g ! (g)
!
1 ! !
Janvier ! 690 375 ! 3 723 185,4
.- Février !
918 750 ! 3 386 261,5
Mars 754 250 3 841 196 ,3
!
Avril 520 625 3 265 159,4
~1ai 701 750 3 281 214,0
Juin 623 875 2 944 211,9
Juillet 277 375 2 930 94,6
Aollt 175 875 3 652 48,1
Septembre 711 375 3 521 202,0
Octobre 85 750 2 512 34,1
Novembre 15 750 1 255 12,5
Décembre 50 750 1 643 30,5
~.
P~che en mer
..
Elle est pratiquement inexistante à l'heure actuell~~~oomme le
montre le tableau 9 qui donne, en kilogrammes, les quantités de crevet-
tes débarquées au port de Cotonou en 1965 et 1966. Ceci tient au fait
que les chalutiers de Cotonou, d'une part ne recherchent que le poisson,
d'autre part ne chalutent pratiquement pas sur les fonds à P. duorarum.
... / ...
• • . • .' ... •
,
;!:}{::ti Sable
Fonds
r"'7 -r:7': Roches et Gorgones
: --' ..........
:<', ...: .::.
l .. Téte rocheuse .: ~.
. :.: .
2°20'
vers 50 mètres de profondeur, fonds sur lesquels, comme l'ont montré les
chalutages de l'''Ombango", navire du Centre ORSTOM de Pointe-Noire, les
P. duorarum sont plus particulièrement cantonnées.
'if Sur ces fonds 9 malheureusement de superficie réduite, au large de
Cotonou, les rendements obtenus par l'"0mbango" avec un chalut à pois-
sons de 20 mètres de corde de dos ont été, à plusieurs reprises, de
l'ordre de 20 kg/h, ce ~ui laisse supposer qu'un chalutier crevettier
pourrait y faire des p~ches intéressantes, au moins durant certaines
saisons.
.•. 11-3.6·5.3 Perspectives d'avenir
II:''3.6.6 Nigéria
... / ...
41
a - Flottille de pêche
b - Zones de pêohe
.
, ..
- de la rivière Quaibo à la rivière Calabar.
.
• • .. • •
"-
,
\
\
,,
" IOOm
.... _--- ,.-
I.Fernondo .... _- ,
\
\
"
\
\
\
,,
go
e - Tonnages pêchés
... / ...
•
\
44
Tous ces chaluts sont à quatre pans et gréâs avec des panneaux à
large semelle et à braguets constitués par des chaines. Gréés en "otter
.,. trawl", ces chaluts ne comportent pas de bras ; les panneaux ne sont
toutefois pas maillés directement sur l'extrémité des ailes mais sépa-
rés de ces dernières par deux funes de 1,80 à 2,70 m de longueur. Le
boulage, faible, est habituellement constitué par des flotteurs de 10 cm
régulièrement espacés sur la corde de dos tous les 2,40 mètres. Une
chaîne, plus courte de 1,35 à 1,80 mètre que le bourrelet et attachée
aux extrémités des ailes, est parfois utilisée et semble augmenter le
rendement en crevettes et en cynoglosses (soles). Cette chaîne est habi-
tuellement constituée par des maillons de 25 mm de longueur et de 6 mm
d'épaisseur.
t
L'expérience a montré que les chaluts plats prennent, de jour,
plus de crevettes que les chaluts demi-ballon mais capturent moins do
gros poissons. De nuit, par contre, les captures en crevettes des cha-
luts demi-ballon sont sou~ent supérieures à cellos des chaluts plats,
ceci tenant vraisomblablement au fait que la crevette, la nuit, peut
nager nettement au-dessus du fond.
Les ohaluts à crevettes scandinaves, à longues ailes, capturent
moins de crevettos que les chaluts plats ; modifiés par réduction dos
ailes, ils fournissent alors des rendements comparables en crevettes et
supérieurs en cynoglosses.
.00/0 ..
(1) Les renseignements donnés dans ce sous-chapitre nous ont été four-
nis par 1F. THOl.lAS, expert en engins de pêches de la F.A.O.
45
g - Perspectives d'avenir
11-3.6.7 Cameroun
Pêche en mer
... / ...
:: ','. ,J,",
." ..... '.: :,." ~. .
.
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• "".
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\., .:>'
-': ...-: ....
Fonds chalutables
90
fai bles (l' "Ombango", navire du Centre ORSTO]~ de Pointe-Noire, n'a pas
dépassé 3,5 kg/h aveo un ohalut à poissons de 20 mètres de oorde de dos),
au nord ils peuvent être relativement élevés oomme le montre le ta-
bleau 11.
! Nombre !RendamentslRendemonts
1
. Zone prospeotée
Id'heuros 1 horaires horaires
Date 1 1 de ! extrêmes moyens
_ _ _ _ _ _ _I !ohalutage! (kg) (kg)
! ! ! !
!Juillet-Ootobre !Rio deI Rey-Bibundi 90 !8,5 - 61 27
! 1966 1 1
•• !Février 1967 IRio deI Rey-Bibundi 1 7 ! 0- 34 12
, i 1
jMars 1967 jViotoria 26 5 - 19 13
.· 1Avril 1967 !Viotoria 172 o - 76 47
lM .
!~'~a~ 1967 !IV'~o t or~a
. 244 o - 154 39
IMai
lM .
1967
,IRio deI Rey
, 15 25 - 71 41
,~.~a~ 1967 jFernando Po-Viotoriai 93 10 - 146 54
,
Perspeotives d'avenir
. La Compagnie qui vient de faire à ses frais une oampagne de pros-
peotion d'un an, prévoit, si elle peut obtenir un régime fisoal suffi-
, samment libéral, d'armer huit ohalutiers de 18 mètres de type amérioain.
Ces chalutiers 9 basés à Douala, pêoheraient au Cameroun mais aussi le
long des oOtes nigériennes.
La produotion moyenne prévue est de 8,5 tonnes/mois de queues de
orevettes par bateau, ohaque bateau travaillant 11 mois par an. Compte
tenu des saisons de pêohe, la production mensuelle escomptée par chalu-
tier est de 11 tonnes d'avril à octobre, 7 tonnes de novembre à déoembre,
4 à 5 tonnes de janvier à mars.
..
La produotion annuelle totale serait de 750 tonnes de queues soit
1250 tonnes de orevettes entières; elle serait exportée par voie mari-
time sur les Etats-Unis.
1I-3.6.8 Gabon
"
! 1 t
! Janvier ! 100 ! Septembre 36
! 1 1
!
Février 8 1'0
• '0 1•
Ootobre 204
! Mars 69 .......
' 0'\ 1 Novembre 421
! 1
! '0 !
i '0 i
Avril ,-
! !
!
Décembre 474
• 0'\. Mai 194 1 ! Janvier 418
! ...... ! 1
Juin 721 Février 12
r-!
!
Juillet
AoQ.t
698
151
'0,
0'\ •
..... , Mars
Avril
142
187
!
!.
Congo
... / ...
.... :",
' ..
: ,~.~, '.
, ...III
•
•
•
Fonds durs
Fonds mous
gO
II-3.6.10 -Angola·
.
Très peu de renseignements ont pu être obtenus sur la pêche de
P. duorarum dans cette région et ils ont été rassemblés dans le chapitre
. III du présent travail. lïentionnons toutefois ici, qu 1 en juin et juillet
1967, les chalutiers recherchant le poisson au large d'Ambriz et d'Am-
brizette ont pêché, entre 38 et 42 mètres, des quantités non négligeables
de ~. duorarum (avec un chalut à poissons de 20 mètres de corde de dos,
les rendements horaires auraient parfois atteint et même dépassQ 60
kg/h) •
•
•
'.
l, 8,5 cm ? 8,5 à 14 cm pour les femelles avec un mode à 11 cm.
Au Congo, en avril 1967, la répartition donnée par le tableau 13
était observée. Comme on le voit, le phénomène est très net (1).
La reproduction et le développement de l'espèce ont été étudiés
par HELDT (1938) en Tunisie. D'après cet auteur, la ponte a lieu de nuit.
Une ponte normale comprendrait 400.000 oeufs environ, sphériques, de
couleur bleue, non agglutinés et démersaux(2). Le nauplius subit huit mues,
00./.. '
! , !
l ,r! ~ ; Pourcentage !
1Profondeur j----------- -------~--! ----;
de orevettes!
, (m) !Tailles extrêmesl Mode ITailles extrêmes' Mode; de plus de 1
1
1
(cm) (cm) (cm) ! ( ) i
12 cm dans 1
! cm ,les captures!
-----1-------- ----,--------
f
50
100
,
1
!
4,5 -
4,5 - 11,5
9,5
9,5
,
7,5 , 4,5 - 13,5
4,5 - 15,0
9,5
11,0
1
8
1
,
1 200
300
'4,5-12,5
4,5 - 14
11,0
i'12,5
4,5 - 15,0
4,5 - 15,5
12,5
13,5
14
73
1
,
1 350
400
plus de mâles
plus de mâles
11,5 - 15,5
12,5 15,5
14,0
14,0
87
100
.. o/ao.
52
... / ..
53
d'~v~~r.
- les emplacements des pêches avaient été fixés d'avanoe, sur la car-
te, sans tenir compte de la topographie du fond,
- les profondeurs de pêohes retenues, 100, 200 et 400 mètres, ont
laissé de cOté la zone des 300 mètres qui semble souvent atre oe11e
où Po longirostris est le plus abondant,
o a 0/•••
'.'
54
(1) Au Maroc, MAURIN (1965) signale que les meilleurs rendements sont
obtenus durant les mois d'avril, mai et juin.
55
- Zone l
------ 13020 ' à 13°5°' lat. N. - 17°30' long. w. (devant l'embou-
chure de la G~bie).
- Zone II
-------
a 14 0 50 ' à 14°58' lat. N. - 17°30' long.
0 w. (bordure sud de
• la fosse de Cayar).
- Zone III
--------
.
0 15° à 15°10' lat. N• - 17°22' long. w. (bordure nord de la
fosse de Cayar).
- -------
Zone IV 15°38' à 15°50' lat. N. - 17°05' long. w. (au sud-ouest de
St. Louis).
- Zone V
------ 16°06 ' à 16°38' lat. N. - 16°52' long. w. (au nord-ouest
.
..' de St • Louis) •
Les tonnages totaux pêchés ne nous sont pas connus, les Espagnols
ne débarquant pas leurs prises au Sénégala Il convient aussi de rappeler
ici que les bateaux, qui font la pêche de P. duor arum , chalutent entre
35 et 80 mètres et capturent également des P. longirostris. Les rende-
ments moyens obtenus sont alors de 230 kg par jour; il s'agit de
P. longirostris de petite taille qui sont débarqués-cnit~ et générale.'
ment exportés sur-la ·France en décortiqué.·
.. '
Cette crevette rose-orange clair, qui peut atteindre une taille
de 14 cm, vit de 50-100 à 400 mètres(1). Elle présente le même type de
répartition des tailles et des sexes suivant la profondeur que P. longi-
.
1 rostris, les deux espèces paraissant d'ailleurs avoir une biologie très
voisine. Son développement a été étudié? en Tunisie, par HELDT (1938,
1955). Les rendements obtenus au chalut semblent toujours très faibles,
inférieurs en général au kg/h, et l'apport fourni par cette crevette
aux captures négligeable.
1I-5·2
Appelées parfois· "bouquets du large" ou "bouquets grand bec",
ces espèces sont au nombre d'une bonne demi-douzaine et se capturent ha-
bituellement entre 200 et 600 mètres. De couleur rose ou parfois rouge,
beaucoup se caractérisent par un long rostre. Elles portent leurs oeufs,
qui sont d'un beau bleu plus ou moins turquoise. Leur taille n'est ja-
mais très grande. La plus grande espèce semble être P. willi~~i Forest
qui atteint 12,5 cm de l'orbite à l'extrémité de la queue et n'a d'ail-
leurs? jusqu'à maintenant, été signalée qu'au large de la Guinée et de
la Côte d'Ivoire. Une autre Plesionika d'assez grande taille est
P. martia (A. Milne Edwards), présente tout le long de la côte. Les au-
tres espèces sont plus petites, tout en restant toujours d'assez grande
taille pour être commercialisées.
... / '" ..
(1) L'espèce a été signalée à 17 m par GOURRET (1883) et à 760 m par
ADENSAMER (1898), mais il s'agit là de profondeurs tout à fait
exceptionnelles.
51
A. varidens ; les mâles par contre sont bGauooup plus petits, chez A. va-
ridens ils ne paraissent guère dépasser 12 omo La chair de ces espèces
est particulièrement délicate.
Aristeus varidens a été signalé du Ghana au Sud de l'Angola.
AristeuLantennatus, appelé "chorizo blanoo" par les Espagnols, est oom-
mun en Méditerranée et, dans l'Atlantique, existe au moins~ vers le sud,
jusqu'au Cap Blanc (I1AURIN 1963). Nous ignorons actuellem6nt quelles sont
les répartitions des deux espèces entre le Cap Blanc et le Ghana. Se
relaient-elles? Cohabitent-elles? Seules des pêohes ultérieures pour-
ront nous permettre de le savoir. Nous ne traiterons donc pas ici d'~
teus antennatus - de même d'ailleurs que d'Aristeomorpha foliacea (Risso)
dont la limite sud de l'aire de répartition parait, elle aussi, mal oon-
nue - et résumerons seulement le peu que l'on sait sur A. ~~idens.
La répartition bathymétrique de cette dernière espèce s'étend de
350 à 800 mètres aveo un maximum de densité, semble-t-il~ entre 400 et
600 mètres. Comme dans le cas de Parapenaeus longirostris, les exemplai-
res capturés semblent être d'autant plus gros que l'on pêche plus profon-
dément. Au-delà de 500 mètres les mâles, souvent beauooup plus nombreux
que les femelles à 400 mètres, paraissent se raréfier et, à partir de 600
mètres~ il n'est plus guère pêohé que des femelles (oeoi tout du moins
dans la région du Congo, en saison ohaude). Il semble, d'autre PaPt~ y
avoir une remontée la nuit des spéoimens de grande taille.
... / ..
58
..
T
.O./DOO
.
...,
Filhol
59
1I-5.6
(1) D'après VOSS (1966), des captures de cette espèce pourraient être
faites au chalut pélagi~ue, au voisinage de la partie supérieure du
talus continental, "in sufficient ~uantities to support a thriving
fishery if a mean can be found to handle this rather small shrimp" 0
60
III-1. SénégaJ.
•
Penaeus duorarum et Parapenaeus longirostris
, 1
Flottill~ fais!:nt la-p'êohe : 17 ohalutiers de 90 à 600 CV, 16 se consa-
~
Penaeus duorarum
En rivière, en 1966, 570 tonnes dont 450 pour la Casamanoe et 120
pour le Saloum.
• En mer, de novembre 1966 à fin février 1967, 180 tonnes •
Parapenaeus longirostris
Nous n'avons pas de ohiffres' préois, les prises des Espagnols qui
pratiquent la pêohe de P. longirostris n'étant pas oonnues. Compte
tenu des rendements indiqués au ohapitre préoédent (550 kg par jour
de pêohe et par chalutier), les tonnages débarqués dépassent oertai-
nement plusieurs dizaines de tonnes.
... Co~~r~ialisatio~: Tous les détails ont été donnés au ohapitre précé-
dent. Rappelons simplement que la oommeroialisation se fait sur
• 0 • / •••
61
Aucun renseignement précis n'a pu être obtenu pour ces pays. Si-
gnalons toutefois que, lors du "Guinean Trawling Survey", des bonnes
captures de P. duorarum ont été faites au large de la Sierra.-Leone et
du Libéria•
•
111-3. Côte d'Ivoire
111-5. Dahomey
1II-6. Nigéria
1I1-7. Cameroun
1II-8. Gabon
ES'p'è,2,e.!l. :Q~chée.!: P. atlantica et P. duorarum.
•
Il fe.!:s.E.ect~v2.s_d~a~e!!.i.!:: le gouvernement de la République du Gabon ayant
demandé aux Etats-Unis de prendre à leur charge une recherche systéma-
tique des possibilités de pêche de la crevette au large de ses côtes,
un expert du "Bureau of Commercial Fisheries" a effectué une enquête
dans ce pays en 1966. Se basant, entre autres, sur le fait que la côte
gabonaise présente de nombreuses lagunes et surtout de larges zones
d'estuaires propices au développement de P. duorarum et que certains
résultats obtenus par le "Guinean Trawling Survey" dans cette zone
montrent la présence de crevettes, cet expert a conclu que la demande
du gouvernement gabonais méritait d'être prise en considération. Un
projet pour une campagne de 12 à 18 mois mettant en oeuvre 2 bateaux
et dont le coüt s'élèverait à, au moins, 700.000 dollars a été élaboré
mais aucune suite ne lui a été donnée jusqu'à maintenant. Si oe projet
était abandonné, la pêche des crevettes ne semblerait pas devoir se
développer rapidement dans ce p~s, aucune compagnie de peche locale
n'envisageant de faire de prospection à ses frais.
1II-9. Congo
ES'p'è~e~ l2.~chée~ : P. duorarum et P. atlantica.
66
cycle annuel, aient lieu avant de pouvoir envisager une pêche crevet-
tière quelconque basée à Pointe-Noire.
1II-10. Angola
L
•
•
~ .
•
x x
68
+
++ ++
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81
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