TP Cartographie S4 2019-2020pdf
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Réalisé par :
Pr. Abdelkhaleq AFIRI Polycopié de T P
Faculté des Sciences et Techniques Errachidia Tronc commun BCG_S4
Département de Géosciences A.U : 2019/2020
Initiation à la Cartographie Géologique Module G-244 -2019/2020-
PRESENTATION
i) Travaux dirigés sous forme de rappels théoriques où l’accent est mis sur l’aspect
géométrique et cartographique des structures étudiées, illustré par des dessins
(blocs diagramme, cartes…) et d’exercices d’application ;
ii) Travaux pratiques qui consistent à la reconnaissance des structures sur une carte
géologique et leur représentation en coupe.
AVERTISSEMENT
- Ce polycopié est un guide dont chaque chapitre correspond à une séance de travaux
pratiques. De ce fait, chaque chapitre doit être obligatoirement lu avant la séance lui
correspondant.
- Les thèmes abordés ici sont totalement interdépendants et présentent une complexité
croissante. Il est donc très conseillé d’assurer une présence continue. Toute absence portera
préjudice à la compréhension des séances ultérieures.
SOMMAIRE
PRESENTATION ........................................................................................................................2
AVERTISSEMENT......................................................................................................................3
SOMMAIRE…………………………………………………………………………………………………………4
SEANCE 1
LES STRUCTURES TABULAIRES
I. Rappels topographiques……………………………………………………………8
1. La carte topographique………………………………………………………………8
2. Notion d’échelle……………………………………………………………………...8
3. Le profil topographique………………………………………………………………9
II. Notions géologiques………………………………………………………………………………….10
1. Couches ou strates…………………………………………………………………...10
3. Le faciès……………………………………………………………………………...11
4. La tectonique………………………………………………………………………....11
III. Présentation de la carte géologique……………………………………………………………11
IV. Principe de la construction d’une coupe géologique ............................................ 13
1. Définitions…………………………………………………………………………….13
2. Démarche à suivre :…………………………………………………………………...14
3. Représentation des figurés…………………………………………………………....15
V. Structures tabulaires……………………………………………………………………………………16
1. Dans les régions à relief plat………………………………………………………….16
VI. Coupe Géologique d’une structure tabulaire .......................................................... 17
SEANCE 2
STRUCTURE MONOCLINALE
I. Caractéristiques géométriques d’un plan .................................................................. 19
1. Définitions…………………………………………………………………………….19
II. Structure monoclinale .................................................................................................... 20
1. En relief plat…………………………………………………………………………..20
4
2. En relief accidenté……………………………………………………………………21
III. Détermination qualitative des caractéristiques géométriques d’une
couche……………………………………………………………………………………………………………..21
1. Relation entre le pendage d’une couche et son contour géologique………………….21
2. Relation entre les contours et le relief………………………………………………...21
3. Relations entre largeur d’affleurement et épaisseur d’une couche……………………23
IV Détermination quantitative des caractéristiques géométriques d’une couche
à partir de la carte géologique .......................................................................................... 24
1. Calcul de la direction d’une couche inclinée………………………………………….24
2. Calcul du pendage d’une couche inclinée……………………………………………..25
3. Calcul de l’épaisseur d’une couche inclinée…………………………………………..26
Critères de reconnaissance d’une structure monoclinale………………………………...26
V. Construction des couches géologiques monoclinales en coupe .......................... 26
1. Détermination du pendage d’une couche par la méthode des trois points……………26
2. Construction des couches géologiques en coupe : procédure à suivre………………..29
VI. Coupe Géologique d’une structure monoclinale .................................................... 32
SEANCE 3
LES STRUCTURES PLISSEES
I. Définitions ........................................................................................................................... 34
1. Les structures plissées………………………………………………………………....34
2. Eléments morphologiques d’un pli……………………………………………………34
3. Les différents types de plis……………………………………………………………35
4. Notions de flanc normal et de flanc inverse…………………………………………...35
II. Reconnaissance des structures plissées sur une carte géologique ................... 36
1. Méthode de construction……………………………………………………………...36
2. Structure plissée à axe horizontal……………………………………………………..38
3. Structure plissée à axe incliné…………………………………………………………38
4. Terminaison périclinale (périsynclinale ou périanticlinale)…………………………..39
III. Coupe Géologique d’une structure plissée .............................................................. 41
ANNEXES ................................................................................................................................. 42
Annexe 1 : Echelle stratigraphique internationale. ...........................................43
Annexe 2 : Représentation type d’une coupe géologique. .................................44
Annexe 3 : Références bibliographiques............................................................45
SEANCE 1
LES STRUCTURES TABULAIRES
I. Rappels topographiques
1. La carte topographique
C’est la représentation plane, à une échelle déterminée, d’une partie de la surface
terrestre (figure 1).
2. Notion d’échelle
La projection planaire (figure 2) s’est faite sans
réduction, ni agrandissement de la topographie initiale.
Cependant, pour la réalisation d’une carte
topographique (moins d’1 m2) d’une grande superficie
de terrain (plusieurs dizaines de km2), il est évident
qu’une forte réduction s’impose. C’est ce coefficient
de réduction ainsi choisi, correspondant à un nombre
fractionnaire, qu’on appelle échelle.
Figure 2
Autrement dit, l’échelle d’une carte (E) est le rapport de la longueur mesurée sur la
carte (Lc), en une unité donnée, à la distance horizontale correspondante sur le terrain (Lt), à
la même unité :
E = Lc/Lt
Exemples :
- l’échelle d’une carte dont deux points distants de 1cm sur la carte et de 1km sur le terrain
est :
E = 1cm/100 000cm,
Remarques :
- Noter bien que l’échelle d’une carte est fonction de (Lt) (appelée aussi distance à
vol d’oiseau), qui est la projection sur un plan horizontal de la distance réelle sur le terrain
(Lr). Cette dernière est fonction de la pente topographique (α) selon la formule :
(Lr) = (Lt)/Cosα
L’échelle (E) peut aussi être représentée graphiquement par un segment gradué,
permettant de lire directement la distance réelle correspondant à une certaine longueur sur la
carte. L’échelle graphique à pour avantages une conversion plus rapide des longueurs
mesurées et surtout de rester valable après agrandissement ou réduction de la carte.
3. Le profil topographique
L’établissement d’un profil topographique est particulièrement important car d’une
part il permet de visualiser le relief et d’autre part, il est le support de la coupe géologique.
Sa réalisation passe par les étapes suivantes (figure 3) :
- On choisit une ligne de coupe (A-B), matérialisée sur la carte par un trait au crayon.
- Les intersections des courbes de niveau et de la ligne de coupe sont reportées sur la
feuille et ensuite abaissées à leur altitude à l’échelle de la coupe.
- Ces différents points sont ensuite reliés entre eux par une courbe continue. On
obtient ainsi le profil topographique qui correspond à une courbe en coordonnées
rectangulaires, avec les altitudes en ordonnée et les distances en abscisse.
Figure 3
Remarque :
Un profil correct doit avoir la même échelle que celle de la carte, mais aussi une
échelle identique pour les hauteurs et les longueurs. Il doit aussi comporter un certain nombre
d’indications : échelle, orientation de la ligne de coupe, localisation des points de repères
fixes, nom des rivières et villages, etc.
– On appelle strate la plus petite division lithologique, limitée par deux surfaces
parallèles, son épaisseur est de l’ordre du mètre.
– On appelle toit d’une couche, le sommet de la couche ou sa limite supérieure, le
mur étant sa partie basale ou sa limite inférieure.
Ces deux surfaces, généralement parallèles peuvent, sous l’action de l’érosion, être
recoupées par la surface topographique, ces intersections sont appelées des contours
géologiques et elles limitent l’affleurement de la couche (= partie d’une couche visible en
surface).
2. La stratigraphie
C’est l'étude de la succession des couches ou des formations rocheuses d'une région
qui permet de reconstruire les événements géologiques. Par exemple, la nature des roches
sédimentaires nous informe sur le milieu de sédimentation et comment cet environnement a
évolué dans le temps. En outre, la stratigraphie permet d'établir une chronologie relative des
terrains par l'application des principes suivants :
• Le principe de continuité : une même couche a le même âge sur toute son étendu.
• Le principe de superposition : dans les terrains non-déformés, les formations les plus basses
sont les plus anciennes et les formations les plus hautes sont les plus jeunes. C'est la façon
d'exprimer l'âge relatif.
• Le principe de recoupement : les couches sont plus anciennes que les failles ou les roches
qui les recoupent.
• Le principe d'inclusion : les morceaux de roche inclus dans une autre couche sont plus
anciens que leur contenant.
3. Le faciès
C’est l’ensemble des caractères pétrographiques et paléontologiques qui caractérisent
une roche. Certains de ceux-ci permettent d’en préciser les conditions de dépôt. Certaines
couches peuvent présenter des variations latérales de faciès d’un point à l’autre.
4. La tectonique
C’est l’étude des déformations de la croûte terrestre et des structures qui en résultent,
à différentes échelles, depuis l’échelle du globe (tectonique des plaques) à l’échelle
d’échantillons (microtectonique). Ici, on l’envisagera surtout du point de vue des structures
à l’échelle régionale (carte géologique).
Couche géologique : dans la plupart des cas, les roches sédimentaires sont
naturellement subdivisées en couches ou strates, qu’on peut considérer comme un volume
limité par deux plans de stratification : plan inférieur et plan supérieur.
Sur une carte géologique, chaque formation géologique est représentée par une
couleur et affectée d’une notation (ou indice), qui indiquent leur âge géologique (tableau 1).
Si on ignore celui-ci, on différencie les formations grâce à leurs caractères pétrographiques,
comme c’est le cas habituel des terrains magmatiques et métamorphiques.
Sur toutes les cartes géologiques, la signification stratigraphique ou pétrographique de ces
couleurs et notations est donnée dans la légende de la carte, qui figure généralement en
bordure de celle-ci. La légende est toujours disposée de telle manière que les terrains se
suivent dans l’ordre stratigraphique (du plus ancien à la base au plus récent en haut).
Comme nous le découvrirons dans les chapitres ultérieurs, les cartes géologiques fournissent
aussi d’autres données relatives à la structure du sous-sol (pendage des couches, axes de plis,
contacts anormaux…), ainsi que des renseignements relatifs à la présence de substances
minérales (minerais, pierres de taille, sables, sources, etc.)
Remarques :
- une carte géologique est habituellement accompagnée d’une notice (livret) qui
donne des précisions complémentaires et détaillées sur la région étudiée (situation
géographique, description détaillée des terrains avec leur épaisseur, leur lithologie, les
variations latérales, le contenu fossilifère, ainsi que l’évolution structurale de la région.).
- lors des levés de terrain, le géologue cartographe étudie les différents affleurements
(formation géologique accessible à l’observation), selon différents aspects : tectonique,
stratigraphique, pétrographique, paléontologique, etc. C’est à partir de ces observations,
reportées sur la carte topographique (minute de terrain), que le géologue va tracer les
contours géologiques. On conçoit dès lors que les cartes géologiques renferment une part,
plus au moins importante, d’interprétations et d’hypothèses, en fonction de la densité des
affleurements étudiés. Ce problème, bien réel dans les régions à fort couvert végétal (régions
tempérées), ne se pose pas, ou peu, pour cartographier des zones arides ou semi-arides
comme la plus grande partie du territoire marocain.
12
Tableau 1 : couleur et notation (indice) indiquant l’âge géologique des formations (voir
l’échelle stratigraphique plus détaillée en annexe 1).
13
C’est cette dernière approche qui fera l’objet de toutes les séances ultérieures.
Une coupe géologique est une représentation, selon une section verticale, des terrains
cachés en profondeur en n’en connaissant que la partie qui affleure. La coupe géologique
s’appuie donc sur une part d’hypothèses et d’interprétations déduite, logiquement, des
indications de la carte. En définitif, si la carte est bien levée, et lue correctement, ces diverses
interprétations ne diffèrent généralement que fort peu.
Il faut noter que des données complémentaires, comme des sondages ou des données
géophysiques, peuvent aider à rendre une coupe géologique plus exacte.
2. Démarche à suivre :
• Il faut commencer par dessiner la couche la plus récente, puisque les autres couches
doivent se mouler sur elle.
• Appliquer les valeurs de pendages déduites de la carte et donner aux couches les
épaisseurs indiquées sur la légende et les maintenir constantes, sauf indication contraire, tout
le long de la coupe.
Remarques :
15
Le dessin des figurés doit être réaliser soigneusement, en rapport avec les limites des
couches, parallèlement ou perpendiculairement (figure 5A) et non par rapport à l’horizontale
de la coupe (figure 5B).
V. Structures tabulaires
Dans le cas d’une structure tabulaire, les couches sont horizontales ou
subhorizontales, et n’ont, de ce fait, pas subit de mouvements tectoniques (ou peu), depuis
leur dépôt.
Ce sont les structures les plus simples à reconnaître sur les cartes géologiques et les
plus faciles à représenter dans les coupes géologiques.
A B
Figure 6 : Structure tabulaire. A) région à relief plat, B) région à forte activité d’érosion.
16
- Dans les régions marquées par une plus forte activité des agents d’érosion, les
couches inférieures affleurent dans les versants des vallées, alors que les couches supérieures
peuvent être isolées dans les crêtes (figure 6B).
Il ressort de la carte géologique de la figure 6 que les contours géologiques des
couches horizontales forment des bandes parfaitement parallèles aux courbes de niveau.
L’épaisseur des couches horizontales peut ainsi être facilement calculée, directement
sur une carte géologique. Elle est en effet égale à la différence d’altitude entre sa limite
(contour) inférieure et sa limite supérieure.
A) Retrouver sur la carte géologique proposée les régions où les couches sont
horizontales.
17
SEANCE 2
STRUCTURE MONOCLINALE
18
• La direction : c’est la valeur angulaire (α) que fait avec le nord, une ligne horizontale
tracée dans le plan de stratification de la couche (P).
La direction d’un plan se mesure sur le terrain avec la boussole, c’est à dire par rapport au
nord magnétique et se reporte sur la carte par rapport au nord géographique.
La valeur (α) varie de 0° à 180°.
• Le pendage : c’est l’angle (β) entre le plan horizontal et la ligne de plus grande pente
(Lpp) du plan de stratification.
La valeur (β) varie de 0° à 90°.
Il faut noter que pour une direction donnée, on a deux plans qui présentent la même
valeur de pendage mais présentent des sens du pendage (sp) opposés.
Figure 8
2. Représentation des directions et pendages sur une carte et en coupe géologique (figure
9)
Un plan est représenté sur une carte par des signes conventionnels, généralement en
(T) dont la barre horizontale est parallèle à l’horizontale du plan et la barre verticale à sa
19
ligne de plus grande pente. La longueur de cette dernière est inversement proportionnelle à
la valeur du pendage. Parfois le signe reste le même, mais on note, à côté de lui, la valeur du
pendage en degrés.
Figure 9 : Représentation des directions et pendages sur une carte et en coupe géologique.
1. En relief plat :
Les contours géologiques des structures sont rectilignes et parallèles les uns aux
autres (figure 10)
20
2. En relief accidenté
Les contours géologiques recoupent les courbes de niveau sous un angle variable en
fonction du pendage des couches. Cet angle est d’autant plus grand que le pendage du plan
est fort (figure 11).
21
La projection du contour géologique d’un plan vertical sur une carte est une ligne
rectiligne.
i) Dans les vallées, prise perpendiculairement aux directions des couches, la pointe
des V indique le sens du pendage des couches. Cette définition reste généralement valable
sauf dans le cas où le pendage de la couche serait plus faible et de même sens que celui de la
topographie.
iii) Au niveau des lignes des crêtes, la pointe des V indique le sens contraire du
pendage des couches, sauf dans le cas où le pendage de la couche deviendrait
plus faible et de même sens que celui de la topographie.
Figure 12
23
Figure 13
On en déduit que :
- La largeur d’affleurement (L) est proportionnelle à l’épaisseur (e), et est inversement
proportionnelle à la pente (P) et à la valeur du pendage (α).
- Pour une couche verticale, la largeur d’affleurement est égale à son épaisseur.
24
Tg α = dH/L1
Exercice :
Sur la carte topographique ci contre (figure 15) :
- Repérer les talwegs en bleu et les lignes de crête en noir.
- Donner l’équidistance des courbes de niveau.
- Déterminer la direction et le pendage du plan indiqué en gras
Figure 15
25
e = L sin α
1- les contours géologiques des structures sont parallèles les uns aux autres ;
2- les limites des couches intersectent (recoupent) les courbes de niveau sous un angle
variable et décrivent des V topographiques plus ou moins prononcés (Figure 19).
3- les signes de pendage sont orientés dans le même sens.
La méthode, comme son nom l’indique, consiste à rechercher trois points appartenant
au même plan (limite inférieure ou supérieure), de telle sorte que deux se positionnent à la
même altitude et le troisième à une altitude différente.
26
Sur la figure 17, le point A est à l’altitude 500 alors que B et C seront projetés à
l’altitude 400. Les trois points définissent un plan représenté en coupe par AA’ dont la pente
correspond au pendage de la couche. La deuxième limite de la couche étant tout simplement
parallèle à celle déterminée.
Rappelons que dans le cas d’une couche verticale, les limites géologiques présentent
toujours un tracé rectiligne, quel que soit le relief, et les différents points (A, B, C et A’) sont
27
alignés sur la même verticale (figure 18A), alors que les couches horizontales présentent
toujours des tracées parallèles aux courbes de niveau (figure 18B).
Figure 18
Exercice :
En suivant le même principe décrit précédemment, représenter en coupe les six plans
en gras de la figure 19, en appliquant la méthode des trois points.
28
Figure 19
29
Figure 20
Exercice :
Construire les coupes correspondantes aux cartes ci-dessous (épaisseur de J2 est de
1cm).
30
Figure 21
31
D) Retrouver sur la carte géologique proposée les endroits où les couches sont
monoclinales et déterminer leur sens du pendage.
32
SEANCE 3
LES STRUCTURES PLISSEES
33
I. Définitions
1. Les structures plissées
Sous l’effet des contraintes tectoniques, les strates (couches) sédimentaires peuvent
se déformer de façon plus au moins plastique. Leurs pendages deviennent alors variables et
dirigés dans des sens divers, on dit qu’elles sont plissées.
- Charnière : c’est la
zone de courbure maximale
présentée par les couches,
souvent représentée sur la carte
par
respectivement pour la charnière
anticlinale et synclinale.
- Flancs : surface de la
couche de part et d’autre de la
charnière.
- Axe du pli (ß) : c’est la direction du plan axial. Il correspond aussi à sa projection
sur la carte géologique.
Lorsque le plan axial est vertical, on parle de pli droit. Le pli devient successivement
déjeté, déversé et couché quand le plan axial s’incline de plus en plus.
- Les limites géologiques intersectent les courbes de niveau et sont symétriques par
rapport à une couches plus vielle dans un Anticlinal (figure 26A) ou d’une couche plus jeune
dans un Synclinal (figure 26B).
- Symétrie de part et d’autre d’une couche ancienne (anticlinal) avec des signes de
pendage divergents ;
- Symétrie de part et d’autre d’une couche jeune (synclinal) avec des signes de
pendage convergents.
1. Méthode de construction
Les pendages étant convergents ou divergents selon le cas, la méthode de construction
sera calquée sur celle de la tangente au cercle comme dans le cas de structures inclinées ;
mais la symétrie de part et d’autre d’une couche jeune ou vieille obligera à réaliser deux fois
la même opération. Condition préalable : commencer toujours par le Synclinal (figure 27).
coupe, puis tracer sous le profil, un demi-cercle de rayon égale à l’épaisseur de la couche
considérée en tenant compte de l’échelle ;
c) Tracer à partir du mur de cette couche, une ligne tangente au demi-cercle ; répéter
l’étape b sur le toit équivalent opposé ;
d) A partir des deux points du toit de cette couche, tracer des parallèles aux deux
tangentes obtenues ;
N.B. : Pour tracer le cœur de l’anticlinal, il faudra d’abord tracer une bissectrice.
Figure 27
37
Considérons la structure plissée de la figure 28, dont le plan axial est vertical est l’axe
horizontal. Les contours géologiques forment sur le plan (ABCD) des lignes droites et
parallèles en relief plat et plus au moins sinueuses en relief accidenté. Ils délimitent des
bandes parallèles répétitives et plus au moins symétriques.
Exercice :
Comparer les deux axes de symétrie « S » et « A » en complétant le tableau ci-dessous :
Figure 30
Noter qu’il existe une ressemblance entre la forme du pli en coupe et sa terminaison
periclinale sur carte.
Exercice 1 :
Construire les structures plissées selon les coupes suivantes (figure 31) :
Exercice 2 :
Structure plissée en bloc diagramme (figure 32)
• En analysant la carte géologique, donner les différents types de plis ainsi que la
géométrie des axes.
39
Figure 31
Figure 32
40
41
ANNEXES
42
La charte des couleurs utilisée est celle de la Commission de la Carte Géologique du Monde (Paris),
exprimées en codes en RVB (Rouge, Vert, Bleu); exemple : D : 203/140/55 représente Dévonien,
avec un mélange de couleurs (203 en Rouge, 140 en Vert et 55 en Bleu), (voir : http//
:www.stratigraphy.org).
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