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RAPPORT DE STAGE EFFECTUE AU SERVICE D’HEMATOLOGIE AU CHUY

INTRODUCTION

Dans le cadre de notre formation de Technicien Principal en Analyses Médicales, nous


avons été placés en immersion professionnelle par la Fondation Virginia Henderson dans le
but de parfaire notre formation. A cet effet, nous avons été envoyés au Centre Hospitalier et
Universitaire de Yaoundé pour une période allant du 18 avril au 14 mai 2022 dans l’unité
d’hématologie dont les objectifs étaient d’effectuer des tests d’hémostase (TP, TCK, TT),
réaliser l’électrophorèse d’hémoglobine, maitriser et interpréter un hémogramme, réaliser les
techniques d’étude des anticorps irréguliers anti-érythrocytaires, pratiquer la détermination
des groupes sanguins et rhésus selon la méthode Beth Vincent et Simonin ; nous avons eu à
découvrir le personnel du laboratoire, réaliser des Numérations Formules Sanguines, des
groupages sanguins, Taux de Prothrombine, Temps de Céphaline Kaolin, frottis sanguin,
coloration au May Grunwald Giemsa, taux de réticulocytes ainsi que d’autres activités telles
que la Protéine C Réactive, le Widal et Felix, AgHBs, AcHCV par immunochromatographie.
Dans un rapport détaillé nous allons restituer la description du lieu de stage ainsi que le
déroulement du stage, des activités menées et observées et enfin difficultés et suggestions.

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CHAPITRE1 : PRESENTATION DU LIEU DE STAGE

I. HISTORIQUE

La création du Centre Hospitalier et Universitaire de Yaoundé (CHUY) vient combler un


vide réel et ouvre une ère nouvelle aux prestations sanitaires du pays et à la formation des
étudiants en médecine du Centre Universitaire des Sciences de la Santé (CUSS) en 1978.

En effet, créé par décret N°78/741 du 24 Juin 1978, réorganisé deux fois par les décrets
N°91/065 du 23 Janvier 1991 et N°2001/269 du 24 Septembre 2001, le CHUY est un
établissement public administratif doté de la personnalité juridique et de l’autonomie
financière. Le CHUY est sous la tutelle technique du Ministère chargé de la Santé Public et
sous la tutelle financière du Ministère chargé des Finances.

II. SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le CHUY est situé dans la région du Centre, département du Mfoundi et


arrondissement de Yaoundé IIIème sis au quartier Melen. Il est limité au Nord par la totale
Melen, au Sud par l’université de Yaoundé I, à l’Est par l’Ecole Normale Supérieure
Polytechnique de Yaoundé et à l’Ouest par la Garde Présidentielle de Melen.

III. PHILOSOPHIE ET MISSION

Les missions du CHUY sont les suivantes :

 La prestation des soins médicaux et paramédicaux de haut niveau,


 Le support pédagogique à la formation dispensée à la FMSB (Faculté de Médecine et
Sciences Biomédicales) de Yaoundé I et dans les autres établissements de formation
en soins médicaux et paramédicaux,
 La promotion de la recherche dans le domaine des sciences de la santé,
 La collaboration et la coopération avec une participation directe ou indirecte à toutes
les activités ou opérations à caractère scientifique, dans le domaine sanitaire ou
médical.

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IV. SERVICES RENCONTRES

Au CHUY, nous retrouvons plusieurs services tels que : accueil, médecine interne
(consultation, soins et hospitalisations), chirurgie, réanimation, hémodialyse, gynécologie,
maternité, néonatalogie, urgences, pharmacie, biologie clinique (biochimie, hématologie-
banque de sang, parasitologie, bactériologie, anatomo-cytopathologie), imagerie médicale,
kinésithérapie, ophtalmologie, ORL et cardiologie.

V. PRÉSENTATION DU LABORATOIRE

Le service de biologie clinique du CHUY est situé aux niveaux R (-1) et R (-2) et comprend
cinq unités analytiques et une unité de prélèvement. Les services d’Hématologie-banque de
sang et de Parasitologie sont situés au niveau R (-1), alors que les services d’Anatomo-
Cytopathologie, de Biochimie et de Bactériologie sont situés au niveau R (-2). L’unité des
prélèvements biologiques est quant à elle situé au rez-de-chaussée.

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CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE

I. DESCRIPTION DE L’UNITE D’HEMATOLOGIE

La salle d’hématologie est une grande salle composée de huit postes où sont effectués les
examens suivants :

 Poste 1 : réception et enregistrement des échantillons/


 Poste 2 : NFS et lecture des FS
 Poste 3 : centrifugation
 Poste 4 : TP et TCK
 Poste 5 : sérologie non infectieuse et GSRH
 Poste 6 : FS et coloration au MGG
 Poste 7 : vitesse de sédimentation
 Poste 8 : transcription, enregistrement et dispache des résultats

Les Matériels présent dans la salle d’analyse sont :

- 2 counters hématologiques (Abacus 380 et HumaCount 30)


- Une mélangeuse hématologique
- 2 imprimantes
- 2 microscopes
- Une centrifugeuse
- Un bain marie
- Des micropipettes
- Des lames porte-objets
- Des embouts jaunes et bleus
- Un coagulomètre (StartMax)
- Des tubes de Westergreen
- Des tubes à hémolyse
- Un ordinateur
- 2 réfrigérateurs
- 2 minuteurs

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- Bac à coloration
- May Grunwald
- Giemsa
- Formats A4

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II. ACTIVITES OBSERVEES ET MENEES

Activités Observées Menées


NFS 10 50
TP 20 10
TCK 20 10
FS 20 25
Coloration au MGG 03 60
GSRH 20 10
Taux de réticulocytes 02 05
Prélèvements des donneurs 50 10
Taux d’hémoglobine 02 50
VS 02 01
CRP 10 40
Widal et Félix 01 05
Prise des paramètres 02 50
AgHBs par 02 03
immunochromatographie
AcHCV par 02 03
immunochromatographie
Réception et enrégistrement 02 30
des échantillons
Dispaching des résultats 02 02
Nettoyage du laboratoire 02 15
AgHBs, AcHCV, TPHA par 01 00
ELISA
Enregistrement des résultats 02 02
des donneurs en machine
Maintenance du counter 02 10

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III- DESCRIPTION DE QUELQUES ACTIVITES OBSERVEES ET MENEES

A. TAUX DE PROTHROMBINE (TP)


1. Intérêt clinique

Le taux de prothrombine est mesuré pour évaluer la coagulation du sang au sein de


l'organisme. La mesure de ce taux est utilisée pour le suivi d'un traitement anticoagulant. Cet
examen biologique peut aussi servir à révéler certains dysfonctionnements tels que des
troubles de l'hémostase et des troubles hépatiques ou un d'un bilan préopératoire. L’analyse du
taux de prothrombine est souvent utilisée pour suivre un traitement anticoagulant par
antivitamines K (AVK). Prescrits pour éviter la formation de caillots sanguins, ces
médicaments anticoagulants peuvent augmenter le risque hémorragique en cas d’excès.

2. Principe

Cette technique est basée sur les travaux de Quick et Al. Le temps de coagulation est mesuré à
37°C en présence de Thromboplastine tissulaire et de calcium. Ce test reflète l’activité des
Facteurs II (Prothrombine), V (Pro accélérine), VII (Proconvertine), X (Facteur de Stuart) et
du fibrinogène. Le temps ainsi mesuré sera converti en TP (%) ou en INR. Exprimé en
pourcentage, il est obtenu en mesurant le temps de Quick. Grâce à cette valeur de vitesse, il
est possible de faire une estimation du taux de certains facteurs de coagulation dont la
prothrombine. Le pourcentage de prothrombine est de plus en plus souvent remplacé par l’INR
(International Normalized Ratio), une mesure standardisée à l’échelle internationale.

3. Matériels et réactifs
- Un bain marie à 37°
- Une micropipette
- 2 tubes à hémolyse
- Réactif : thromboplastine calcique
- Embouts
- Plasma citraté
- Minuteur
- La droite de Thivolle

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4. Mode opératoire
- Mettre un tube contenant du réactif thromboplastine calcique au bain marie à 37°
- Mettre 2 tubes à hémolyse dans le bain marie à 37°
- Mettre 100ul de plasma à tester dans les tubes
- Incuber 3 minutes
- Puis ajouter 200ul de thromboplastine calcique pré incubé dans le plasma à tester et
déclencher immédiatement le chronomètre en mélangeant, en observant bien la
coagulation du plasma, et noter le temps de coagulation à partir de 5 secondes.
- Répéter le même processus pour le 2ème tube

La valeur des 2 TP doivent être semblables.

5. Interprétation

Les TQ normaux sont enregistrés entre 11 et 15 secondes en général (varient avec le type de
thromboplastine), les taux de prothrombine normaux varient de 70 à 100% correspondant à un
INR égal à 1, ces derniers sont obtenus après la conversion du TQ (secondes) en taux de
prothrombine (%) ou INR à partir d’un tableau de conversion ou de la droite de Thivolle. Lors
d’un traitement par AVK, l’INR peut varier entre 2 et 4 selon l’objectif recherché.

INR= (temps du patient /MNPT) puissance ISI

ISI (Index de sensibilité international) : L’ISI du réactif a été déterminé par une étude sur
plasmas humains avec cette Thromboplastine et la Thromboplastine de référence interne
traçable. Les temps obtenus avec les 2 Thromboplastines sont reportés sur un graphe et la
pente est calculée. L’ISI du réactif a été calculé en multipliant la pente par l’ISI de la
Thromboplastine de référence interne.

MNPT (Temps moyen d’un plasma normal) : Préparer un pool de plasmas frais, mesurer le
temps de coagulation et calculer la moyenne.

 Taux de prothrombine bas : l’hypoprothrombinémie

Lorsque le temps de Quick augmente, le taux de prothrombine diminue. Si celui-ci chute


soudainement en-dessous des valeurs de référence, on parle d’hypoprothrombinémie, ou de
déficience en prothrombine. Un taux de prothrombine faible peut avoir plusieurs explications
telles que :

- Une maladie congénitale ;

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- Une maladie du foie, comme une cirrhose, une hépatite ou une jaunisse ;
- Une carence en vitamine K, qui peut être due à une avitaminose K, à une mauvaise
absorption de la vitamine K ou à un traitement par antivitamines K.
- Un déficit en prothrombine nécessite une prise en charge médicale rapide car elle
augmente le risque d’hémorragie.
 Taux de prothrombine élevé : l’hyperprothrombinémie

A l’inverse, lorsque le temps de Quick diminue, le taux de prothrombine augmente. Si celui-ci


dépasse la valeur de 100%, on parle d’hyperprothrombinémie, d’hypercoagubilité ou d’hyper
coagulation sanguine. Ce phénomène augmente le risque de phlébite ou thrombose veineuse,
un trouble cardiovasculaire caractérisé par la formation de caillots sanguins.

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B. TEMPS DE CEPHALINE KAOLIN (TCK) OU TEMPS DE CEPHALINE


ACTIVEE (TCA)
1. Intérêt clinique

Cet examen sert à dépister les déficits des facteurs de cette voie, dont les facteurs VIII et IX
(responsables des hémophilies A et B), à détecter l'anticoagulant lupique (anticorps
pathologique retrouvé parfois dans le lupus érythémateux disséminé et responsable de
thromboses) et à surveiller les traitements anticoagulants par l'héparine standard. Il peut être
utilement complété par la mesure du temps de prothrombine, qui évalue l'activité des facteurs
de la coagulation de la voie extrinsèque. Ainsi, le temps de prothrombine et le temps de
céphaline sont utilisés conjointement dans le dépistage rapide des déficits des deux voies de la
coagulation.

2. Principe

Le Temps de Céphaline Kaolin (TCK), ou Temps de Céphaline Activée (TCA), évalue le


temps de coagulation d'un échantillon de plasma sanguin déplaquetté en présence de
céphaline et préalablement débarrassé de ses plaquettes sanguines. L'échantillon de sang est
mis en présence de céphaline, qui est un substitut plaquettaire, ainsi que d'un activateur
particulaire (kaolin, silice, acide éllagique...). Ces manipulations permettent ainsi d'explorer
les différents facteurs de coagulation, que sont les facteurs I, II, V, VIII, IX, X, XI, XII. Pour
information, les facteurs IX et VIII sont à l'origine, respectivement, de l'hémophilie B et A.

3. Matériels et réactifs
- Un bain marie à 37°
- Une micropipette
- 2 tubes à hémolyse
- Réactif céphaline + kaolin. Il doit être bien homogénéisé pour remettre en suspension
le kaolin, qui se dépose au fond du flacon.
- Embouts
- Plasma citraté
- Minuteur
- Solution de chlorure de calcium : elle doit être tenu à la température de 37°C pendant
au moins 10 minutes avant de débuter le test.
4. Mode opératoire
- Mettre un tube contenant du chlorure de calcium au bain marie à 37°

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- Mettre 2 tubes à hémolyse dans le bain marie à 37°


- Mettre 100ul de plasma à tester dans les tubes et 100ul de céphaline kaolin
homogénéisé
- Attendre 3 minutes à 37°C,
- Introduire 0,1 ml de la solution de chlorure de calcium à 37°C,
- Déclencher immédiatement le chronomètre.
- Répéter le même processus pour le 2ème tube
La valeur des 2 TCK doivent être semblable ou très peu différents.

5. Interprétation

Le TCK est toujours comparé avec celui d'un témoin qui est obtenu en faisant la moyenne
d'environ 50 patients "normaux". Sa valeur normale est généralement comprise entre 30 et 39
secondes. À terme, le résultat obtenu est celui du rapport entre le temps du patient et le temps
du témoin. La norme indicative fait état d'un rapport inférieur à 1,2.

 TCK trop bas :

Une diminution du TCK du patient par rapport à celui du témoin n'a généralement aucune
signification clinique.

 TCK trop élevé :

Le TCK du patient est allongé lorsqu'il excède de 8 à 10 secondes celui du témoin, et ce, à
deux reprises. Cette condition révèle un trouble de la coagulation dont il va falloir déterminer
la nature.

Il est ainsi possible d'observer un allongement du TCK en cas de déficits congénitaux d'un ou
de plusieurs facteurs de coagulation, ou encore des facteurs II, V, X. Il peut également résulter
d'un déficit acquis secondaire à une pathologie hépatique, à une fibrinolyse, à une
coagulopathie de consommation, à un traitement anticoagulant ou à un traitement par les
inhibiteurs de la thrombine.

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C. FROTTIS SANGUIN
1. Intérêt biologique

L’observation du frottis sanguin par un œil expert permet de distinguer les formes anormales
des globules rouges (drépanocytes, acanthocytes, elliptocytes, etc.) des globules blancs
(lymphocytes immatures et atypiques) et des plaquettes (amas plaquettaires,
mégathrombocytes). Cet examen sanguin permet d'analyser qualitativement et
quantitativement les cellules sanguines d'un patient.

2. Principe

Du sang est utilisé pour réaliser un frottis coloré par une technique de coloration rapide
(variante de la coloration de May-Grünwald-Giemsa) de façon à observer au microscope les
éléments figurés.

3. Matériels
 Une lame porte objet dégraissée
 Une lame rodée
 Une micropipette
 Sang prélevé sur tube edta
4. Dans quels cas un frottis sanguin est-il pratiqué ?

Les résultats d'un frottis sanguin sont généralement utilisés pour approfondir un diagnostic
médical. À titre d'exemple, un frottis sanguin peut notamment être pratiqué :

 Suite à un hémogramme anormal, qui est une analyse quantitative et qualitative des
cellules sanguines.
 Lorsqu'il y a une suspicion de carences, de maladies ou d'une manière générale de
troubles pouvant perturber la production des cellules sanguines.
 Dans le but de diagnostiquer des infections spécifiques comme le paludisme où le
parasite est présent dans les globules rouges.
5. Mode opératoire
 Déposer une goutte de sang la plus petite possible à l'extrémité d'une lame avec une
micropipette.
 Placer sur la goutte la lame rodée inclinée à 45° de façon à ce que le sang s'étale sous
la lamelle par capillarité.

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 Faire glisser la lamelle maintenue à 45° le long de la lame pour étaler uniformément la
goutte.
 Sécher la lame en l'agitant dans l'air.
 Passer à la coloration au MGG.
6. Coloration au MGG
a) Principe

Le principe de cette coloration repose sur l'action combinée de deux colorants neutres : le
May-Grünwald (contenant un colorant acide, l'éosine, et un colorant basique, le bleu de
méthylène) et le Giemsa dilué au 1/10 (contenant lui aussi de l'éosine, et un colorant basique,
l'azur de méthylène). Le May-Grünwald colore les éléments acidophiles ainsi que les
granulations neutrophiles des leucocytes. Le Giemsa renforce l’action du May Grünwald tout
en colorant le cytoplasme des monocytes, des lymphocytes et la chromatine des noyaux.

b) Mode opératoire
- Diluer le Giemsa au 1/10 (1 part de Giemsa pour 9 parts d’eau)
- Placer la lame à colorer sur un support horizontal au-dessus du bac de coloration
- Couvrir le frottis avec 2 ml de May-Grünwald pur pendant 3 minutes
- Ajouter sur le May Grünwald une quantité égale (2ml) d’eau tamponnée ou à défaut
de l’eau robinet pour activer le colorant et attendre 2 minute
- Retourner la lame pour verser et la recouvrir de nouveau avec le Giemsa dilué au 1/10
pendant 20 minutes
- Verser le Giemsa et rincer la lame à l’eau tamponnée ou à défaut de l’eau du robinet
- Laisser la lame sécher dans une position verticale
- Essuyer le dos de la lame (côte opposé au frottis) à l’aide d’un tampon imbibé
d’alcool.
7. Examen microscopique du frottis sanguin

Il commence au faible grossissement ou à l’objectif 10X. cet examen a pour but l’appréciation
de la coloration et le choix de la zone de lecture. On choisit la zone où les éléments sont
placés les uns à côtés des autres et non la zone où ils sont espacés où se chevauchent.

Après avoir choisi la zone de lecture, on va à l’objectif 100X (huile à immersion) et on met
une goutte d’huile à immersion pour la mise au point. Après avoir observé les cellules, on
compte 100 globules blancs et on note chaque type.

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Caractéristiques morphologiques et cytologiques


- Hématies :

Les globules rouges sanguins sont sans noyau et ne contiennent aucun organite cellulaire.
Leur forme est biconcave, dont leur diamètre moyen s’élève à environ 7 μm. Les érythrocytes
conservent leur couleur rouge dans la préparation grâce à l’hémoglobine.

- Granulocytes neutrophiles :

Noyaux segmentés (3-4 segments), cytoplasme contenant de petites granules (< 1um) rose.
Plus le noyau est segmenté, plus le granulocyte est âgé. Fonction : phagocytose et destruction,
les granulocytes neutrophiles représentent des agents principaux de la défense non-spécifique
(surtout contre les infections bactériennes).

- Granulocytes éosinophiles

Noyaux à 2 segments, de beaucoup plus gros granules (1.5 um, orangés), fonction : avant tout
destruction des larves de vers, en plus fonction importante au cours d’une maladie allergique.

- Granulocytes basophiles

Noyau cellulaire polymorphe (rarement segmenté, très grand, remplis souvent presque tout le
corps cellulaire), de grosses granules (jusqu’à 1 um, bleu foncé, peuvent aussi recouvrir le
noyau), qui correspondent au type de globules blancs les moins présents et dont
l'augmentation rare apparaît généralement après une vaccination, lors de la varicelle, d'une
colite ulcéreuse ou encore lors de certaines leucémies.

- Monocytes

Représentent les plus grands leucocytes (jusqu’à 20 um de diamètre), cytoplasme pâle, noyau
le plus souvent en forme de rein avec des vacuoles (1 à 2). Les monocytes se différencient
après leur passage du système cardiovasculaire dans les tissus en macrophages.

- Lymphocytes

Les petits lymphocytes ont un noyau masquant le cytoplasme tandis que les grands
lymphocytes ont un noyau regroupant une grande partie du cytoplasme et ne possèdent pas de
granulations. Ils sont impliqués dans la défense de l'organisme.

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- Plaquettes

Ce sont des fragments cellulaires sans noyau, lesquelles dérivent à partir des mégacaryocytes.
Mais ils disposent tout à fait d’organites cellulaires, dont des mitochondries, des lysosomes,
des particules de glycogène et différents granules de réserves. Leur diamètre est d’environ 2.5
um. Les thrombocytes sont fortement impliqués dans l’hémostase (coagulation sanguine).

8. Interprétation
 Interprétation des données sur les globules rouges

Les globules rouges sont considérés comme normaux et matures lorsqu'ils sont uniformes,
ronds, aplatis, avec des faces creuses, et d'un diamètre de 7 µm. Lors d'un frottis sanguin, ces
globules rouges apparaissent avec une couleur rosée et un centre plus clair. Si ces paramètres
diffèrent, des anomalies peuvent alors être identifiées. On distingue deux types d'anomalies
des globules rouges :

- Des anomalies de taille, plus couramment nommées anisocytose, qui sont


caractérisées par des globules rouges au diamètre plus petit que la moyenne
(microcytes au diamètre inférieur à 7 µm) ou plus gros que la moyenne
(macrocytes au diamètre supérieur à 7 µm)
- Des anomalies de formes, aussi nommées poïkilocytose, qui sont caractérisées
par des variations au niveau de la forme des globules rouges : en forme d'oursin
(échinocytes), de forme ovale (elliptocytes ou ovalocytes), en forme de larme
(dracrynocytes), en forme de faucille (drépanocytes).
 Interprétation des données sur les globules blancs

Une augmentation de certains globules blancs permet d'identifier le développement


d'inflammations ou de maladies.

 Interprétation des données sur les plaquettes

Un frottis sanguin permet d'évaluer le nombre de plaquettes présentes dans le sang. En effet,
une production trop faible ou trop importante de plaquettes peut engendrer de graves
complications. Intervenant dans le processus de coagulation, les plaquettes doivent être en
quantité suffisante pour stopper les saignements. Si une quantité insuffisante en plaquettes
altère le phénomène de coagulation, une quantité trop importante de plaquettes peut engendrer
la formation de caillots sanguins et diminuer la fluidité du sang.

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D. GROUPE SANGUIN RHESUS


1. Définition

Le groupe sanguin d’une personne est défini en fonction de la présence ou l’absence des
antigènes A, B à la surface des globules rouges et la présence ou l’absence de l’antigène
Rhésus Standard (D). Les antigènes sont des marqueurs situés à la surface des globules
rouges.

Les personnes ayant des globules rouges avec l’antigène A sont du groupe sanguin A.

Les personnes ayant des globules rouges avec l’antigène B sont du groupe sanguin B.

Les personnes ayant des globules rouges avec les antigènes A et B sont du groupe sanguin
AB.

Les personnes qui n’ont aucun de ces antigènes sont du groupe sanguin O.

2. Intérêt clinique

Cet examen est prescrit pour déterminer le groupe sanguin d'une personne. Il est systématique
dans certains cas : La détermination du groupe sanguin est réalisée avant toute transfusion
sanguine ou don de sang.

Chez les femmes enceintes il est recherché pour déterminer le risque d’avoir une
incompatibilité Rhésus entre la mère et le fœtus. Cette incompatibilité peut survenir chez les
femmes enceintes de leur deuxième ou troisième enfant, dépourvues du facteur Rhésus (Rh-).
Si ces femmes ont un enfant avec un homme Rhésus positif et que cet enfant est lui aussi
Rhésus positif, la grossesse peut poser problème. Les anticorps produits contre l’antigène Rh
pendant la première grossesse peuvent traverser le placenta pendant la seconde grossesse et
détruire les globules rouges du fœtus. Ce phénomène peut entraîner l'apparition d'une anémie
sévère, qui s'accompagne d'œdème, de jaunisse.

3. Matériels et réactifs
 Plaque à fond blanc
 Micropipette
 Embouts
 Réactifs :
- Anticorps monoclonaux de type IgM de souris : anti-A, anti-B, anti-AB ;
- Anti-D ;

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- Globules rouges lavés A, B et O ;


- Anti globuline humaine de type IgG de lapin
 Eau physiologique
 Tubes à hémolyse
 Centrifuge
4. Principe des méthodes
 Selon Beth Vincent

Le principe consiste à rechercher les antigènes fixés à la surface des hématies à l’aide des
antisérums fabriqués (antisérums A, B, AB). Ses antisérums sont en réalité des Ac anti-A, Ac
anti-B, Ac anti-AB commercialisés.

 Selon Simonin Michon

Le principe consiste à rechercher les anticorps contenus dans le sérum ou dans le plasma d’un
individu à l’aide des GR-A, B et O connus.

NB : Les 2 méthodes sont obligatoires et doivent être concordantes pour établir un groupe
sanguin dans le système ABO. Toutefois, une exception est constatée chez certains nouveau-
nés de moins de 6 mois dont les anticorps ne sont pas encore développés et chez qui ne sont
donnés que des résultats non définitifs.

5. Mode opératoire
- Centrifuger le sang pendant 5 minutes à 3000trs ;
- Puis sur une plaque compartimentée respectivement d’anti-A, d’anti-B, d’anti-
AB, d’anti-D, GR-A, GR-B, GR-O et Auto) ;
- Déposer une goutte l’anti-A, l’anti-B, l’anti-AB et l’anti-D dans les puis
correspondant puis les globules rouges lavés A, B et O (une goutte chacun) dans
les puits correspondants ;
- Mettre 50ul d’hématies du patient sur les puits contenant l’anti-A, l’anti-B, l’anti-
AB, l’anti-D et 50ul de plasma dans les puits de globules rouges lavés ;
- Mettre 50ul d’hématies et 50ul de plasma du patient dans le puit Auto ;
- Mélanger et lire
6. Lecture
- Agglutination sur anti-A, anti-AB, et GR-B : groupe A
- Agglutination sur anti-B, anti-AB, et GR-A : groupe B

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- Agglutination sur anti-A, anti-B, anti-AB et absence d’agglutination sur GR-A,


GR-B : groupe AB
- Absence d’agglutination sur anti-A, anti-B, anti-AB et agglutination sur GR-A,
GR-B : groupe O
- Agglutination sur anti-D : rhésus positif
- Absence d’agglutination sur anti-D alors D faible à déterminer
7. Détermination du D faible
 Laver les hématies du patient 3 fois (cette action consiste à mettre dans un tube à
hémolyse 1 part de GR et 3 parts d’eau physiologique puis centrifuger à 3000trs
pendant 1 minute puis rejeter le surnageant d’un geste vif et répéter l’action selon le
nombre de fois demandé),
 Puis faire une dilution au 5ème avec le culot de GR lavé (1 part du culot de GR lavé + 4
parts d’eau physiologique) dans un tube à hémolyse,
 Puis ajouter 2 gouttes d’anti-D et mélanger,
 Observer et mettre au bain marie 20 à 30 minutes,
 Si absence d’agglutination,
 Laver le sang contenant l’anti-D 3 fois à 3000trs pendant 1 minute,
 Puis ajouter 2 gouttes d’anti globuline,
 Centrifuger puis observer,
 Si présence d’agglutination, déclarer l’individu rhésus D faible
 Si absence d’agglutination, déclarer l’individu rhésus négatif

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RAPPORT DE STAGE EFFECTUE AU SERVICE D’HEMATOLOGIE AU CHUY

E. NUMERATION DES RETICULOCYTES


1. Intérêt clinique

Permet de classer les anémies en régénératives et arégénératives.

2. Principe

Les réticulocytes sont des hématies jeunes contenant encore quelques granules ou filaments
d’ARN. La coloration au bleu de crésyl fait apparaître ces éléments colorés en bleu foncé.

Les réticulocytes ne se colorent que "vivants" ; il faut donc procéder à la coloration avant la
confection du frottis (donc en tube à hémolyse) ; les réticulocytes sont dénombrés sur frottis
parallèlement aux hématies.

3. Matériels et réactifs
- Tubes à hémolyse.
- Bain-marie ou étuve.
- Lames et pipettes.
- Bleu de crésyl brillant.
- Micropipette
- Embouts
- Sang prélevé sur tube edta
4. Mode opératoire
- Introduire dans un tube 100ul de sang et 100ul de bleu de crésyl brillant ; mélanger en
roulant le tube entre les deux mains et boucher le tube avec du coton (ou du papier).
- Mettre à une température proche de 37 ° pendant 30 à 45 minutes, sans surchauffer.
- Préparer des frottis très minces, laisser sécher. Ne pas contre colorer.
5. Numération et résultats

Choisir, à l’objectif x 10, une zone dans laquelle les hématies sont bien étalés, ne se
chevauchent pas et ou leur densité est homogène (cette zone est en général située vers la
queue du frottis). Effectuer ensuite la numération à l’objectif x 100.

Les hématies sont uniformément colorées en bleu-vert pâle. Les réticulocytes apparaissent
comme des hématies avec des grains ou filaments bleu violacé. ATTENTION de ne pas
confondre ces grains ou filaments d’ARN avec des taches de colorants.

 Comptage et résultats en pourcentage de réticulocytes par rapport aux hématies.

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- Se placer dans une zone où les hématies sont bien séparées les unes des autres (en
queue de frottis), repérable par examen à l’objectif x10,
- Déposer une goutte d’huile à immersion puis passe à l’objectif x100,
- Rechercher un réticulocyte sur la lame puis,
- Commencer à compter les hématies les unes après les autres en notant chaque
réticulocyte rencontré au cours de ce décomptage jusqu’à 100.

 Le résultat doit être exprimé en nombre absolu (ou valeur absolue) c’est à dire le
nombre de réticulocytes par mm3 (= µl) ou par litre de sang.

Nombre de Ret = (nombre de Ret comptés * le nombre de globule rouge) / 100

6. Valeurs normales
 En valeurs relatives : 0,5 à 2 % des hématies
 En valeur absolue : 25 000 à 75 000 / mm 3 ou 25 à 75 giga / litre

Une anémie est considérée comme régénérative si le taux de réticulocytes est supérieur à 120
000 / mm3 et comme non régénérative si le taux est supérieur à 90 000 / mm3.

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III. ACTIVITES CONNEXES


I. LA CRP (Protéine C-Réactive)
1. Intérêt clinique

La protéine C réactive ou CRP, est une protéine de phase aiguë de l’inflammation, synthétisée
par le foie et libérée dans le sang quelques heures après le début d’un processus
inflammatoire, de l’infection ou suite à la lésion des tissus.

2. Principe

Les particules de CRP-Latex sont recouvertes d’anticorps anti-CRP humaine. Le réactif CRP-
latex est standardisé pour détecter des taux de CRP dans le sérum aux environs de 6mg/L,
taux considéré comme étant la plus petite concentration ayant une signification clinique.
Le mélange du réactif latex avec le sérum contenant la CRP conduit à la réaction antigène-
anticorps qui se traduit par une agglutination facilement visible dans les 2 minutes.
La présence ou l’absence d’agglutination visible indique la présence ou l’absence de CRP
dans le spécimen.

3. Matériels et réactifs
 Sérum du patient
 Réactif : flacon R1 CRP-Latex
 Plaque à fond noir
 Micropipette
 Les embouts
 Papier hygiénique
 Un minuteur
 Une paire de gants
4. Mode opératoire
 Sur la plaque, Mettre une goutte du réactif dans le puits 1
 Mettre 50µl de sérum et mélanger à l’aide d’un embout
 Balancer doucement la plaque pendant 2 minutes et observer l’agglutination dans les
cercles de test.
 S’il y’a présence d’agglutination, nous passons à la quantification.
5. Quantification de la CRP
 Sur la plaque, mettre 50µl d’eau physiologique sur les cercles 2, 3, 4,5 et 6

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 Mettre 50µl de sérum sur l’eau physiologique du cercle 2 et mélanger en faisant des
pipetages
 Puis pipeter 50µl du mélange sérum+ eau physiologique du cercle 2
 Mettre dans le cercle 3, mélanger à l’eau physiologique puis pipeter 50µl et mettre
dans le cercle 4
 Mélanger avec l’eau physiologique et pipeter 50µl et mettre dans le cercle 5
 Mélanger avec l’eau physiologique et pipeter 50µl et mettre dans le tube 6
 Mettre 50µl de réactif dans les différents cercles et mélanger

 Balancer doucement la plaque pendant 2 minutes et observer l’agglutination dans les


cercles de test. Chaque cercle correspond à :

Cercles 2 3 4 5 6

Résultats : 12 24 48 96 192
mg/L

6. Interprétation des résultats

Un résultat élevé signifie la présence d’une inflammation dans l’organisme. Cette


inflammation peut être causée par une infection (bactérienne ou fongique), une maladie
inflammatoire, un cancer, etc. Les personnes en surpoids et les femmes enceintes ont
également tendance à avoir un taux de protéine C réactive plus élevé que la normale.
En général, on retrouve :

Résultats : mg/L 3-10 10-40 50-200

Interprétations Peuvent se retrouver En cas Lors d’inflammations


en cas d’obésité, d’inflammation sévères ou
tabagisme, diabète, modérée ou d’infections
hypertension d’infections virales bactériennes
artérielle, sédentarité,
hormonothérapie,
troubles du sommeil,
fatigue chronique

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CHAPITRE 3 : DIFFICULTES ET SUGGESTIONS

DIFFICULTES SUGGESTIONS CICLES


Absence d’électrophorèse Introduire l électrophorèse Major et Professeur
d’hémoglobine d’hémoglobine coordonnant l’unité
La non explication des Expliquer les différents Personnel
réactions se produisant lors processus se produisant
des tests
La non interprétation des Lire les frottis sanguins Personnel
frottis par les techniciennes

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CONCLUSION

Parvenue au terme de notre stage nous avons eu a travaillé dans l’unité


d’hématologie, il en ressort que nous avons eu à faire nous avons eu à réaliser des
Numérations Formules Sanguines, des groupages sanguins, Taux de Prothrombine, Temps de
Céphaline Kaolin, frottis sanguin, coloration au May Grunwald Giemsa, taux de réticulocytes,
GSRH, VS ainsi que d’autres activités telles que la Protéine C Réactive, le Widal et Felix,
AgHBs, AcHCV par immunochromatographie, enregistrer les données et à remettre les
résultats des patients mais également à faire des prélèvements de poche de sang. Nous avons
aussi rencontré quelques problèmes tels que l’absence d’électrophorèse d’hémoglobine, la
non interprétation des frottis par les techniciennes, Malgré cela nous avons atteint nos
objectifs à 80%.

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