Programme SVT BCPST 2021 Vpublication PDF
Programme SVT BCPST 2021 Vpublication PDF
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PRÉAMBULE DU PROGRAMME
Ce programme, avec ceux des autres disciplines scientifiques, vise à développer chez les étudiants « la
connaissance et la compréhension d’un large champ de sciences fondamentales et la capacité d’analyse
et de synthèse qui leur est associée » (Commission des Titres d’Ingénieur).
Les connaissances et les compétences travaillées au lycée sont nécessairement approfondies en classe
préparatoire, tout en donnant un panorama large et actualisé des grands domaines des sciences de la
vie et de la Terre pour permettre ensuite un développement plus spécialisé, en rapport avec la voie
choisie, de la recherche fondamentale ou de l’application à un autre champ professionnel. Il s’agit de
construire et stabiliser, à un niveau de première expertise, les connaissances essentielles (sans viser à
l’exhaustivité), d’acquérir les principales compétences, de s’imprégner des attitudes intellectuelles
communément reliées à l’exercice de la pensée scientifique.
À l'issue de la formation, les étudiants issus de BCPST disposent des bases scientifiques solides dans
tous les champs nécessaires pour aborder des enjeux-clefs du XXIe siècle : changement climatique,
préservation de la biodiversité et des écosystèmes, alimentation, gestion des ressources naturelles
biologiques ou minérales, gestion durable des sols, transition énergétique, santé (dans une logique
One Health), etc.
Ce programme est destiné aux professeurs de BCPST et à leurs étudiants, mais également aux
professeurs de lycée, comme aux interrogateurs de concours et aux grandes écoles.
• Sciences de la vie ;
• Sciences de la Terre ;
• Biogéosciences (domaine se situant à l’interface entre sciences de la vie et sciences de la
Terre).
Le tableau suivant présente l’organisation du programme et sa répartition sur les deux années.
Chacune de ces trois thématiques est organisée en parties qui traitent des grandes questions
scientifiques du programme. Un chapeau succinct en résume le contenu, en présente l’état d’esprit et
les objectifs. Après chaque titre de partie ou de sous-partie, la position en première et/ou deuxième
année est indiquée.
Le programme est présenté dans un tableau dont la colonne de gauche comprend l’énoncé des savoirs
visés. Son contenu ne constitue pas un résumé des savoirs à construire mais désigne les éléments
attendus de la formation des étudiants. Ces contenus (faits, modèles, concepts) constituent une base
de connaissances indispensables et doivent pouvoir être exposés par l’étudiant de façon concise et
argumentée, en particulier dans le cadre d’épreuves de synthèse. Ils servent aussi de cadres de
référence pour analyser, interpréter, discuter des objets ou des documents portant sur des éléments
non directement mentionnés dans le programme, mais présentés de telle façon qu’ils permettent une
réflexion scientifique rigoureuse, en particulier dans le cadre d’épreuve sur documents.
La colonne de droite identifie les capacités exigibles des étudiants à l’issue de leur formation. Les
capacités surlignées en bleu sont celles qui peuvent être plus particulièrement abordées lors des
séances de travaux pratiques ou lors des activités de terrain sans que cela ne soit exclusif à ces séances.
L’intégration dans un même tableau des concepts et des capacités développés donne une vision
d'ensemble du thème correspondant, tout en permettant aux enseignants d'exercer pleinement leur
liberté pédagogique et en ouvrant le champ des possibles. Par ailleurs, une rubrique « Précisions et
limites » indique :
Ensuite, une autre rubrique liste les liens avec d’autres parties du programme ou avec l’enseignement
d’autres disciplines. Ces indications invitent à des mises en relations fortes, afin d’aider les étudiants à
percevoir la cohérence de leur formation et d’appréhender au mieux les réseaux conceptuels
mobilisables, notamment d’une année à l’autre. Elle aide les étudiants à percevoir les grands concepts
clefs des SVT et les problématiques essentielles qui constituent des fils rouges indispensables, au-delà
de la présentation linéaire obligée d’un programme.
En fin de chaque thématique, un tableau synthétise l’ensemble des séances de travaux pratiques, afin
d’en préciser le nombre et de situer leur apport à la construction des connaissances et des
compétences. En permettant de présenter une diversité d’objets, sans pour autant requérir la
mémorisation de ce qui n’est pas clairement posé comme exigible, les travaux pratiques sont des
moments privilégiés d’élargissement et doivent contribuer à ne pas enfermer les représentations dans
un cadre conceptuel trop étroit et dogmatique.
La mise en œuvre du programme de SVT repose ainsi sur des cours mais aussi sur des travaux pratiques
et des activités de terrain qui construisent de façon complémentaire des connaissances et des
compétences. Les travaux d’initiative personnelle encadrés (TIPE) complètent la formation en amenant
les étudiants à conduire par eux-mêmes une démarche scientifique mobilisant différentes disciplines.
Les enseignants ont une latitude certaine dans le choix de l’organisation de leur enseignement, de
leurs méthodes, de leur progression globale, mais aussi dans le choix de leurs problématiques.
Cependant, dans le cadre de cette liberté pédagogique, les professeurs gagneront à organiser leur
enseignement suivant deux grands principes directeurs :
- la mise en activité des étudiants en évitant le dogmatisme : les apprentissages seront d’autant plus
efficaces que les étudiants seront acteurs de leur formation. Les supports pédagogiques utilisés
doivent notamment aider à la réflexion, à la participation et à l’autonomie des étudiants. La
détermination et l’étude des problématiques, alliées à un temps approprié d’échanges, favorisent
cette mise en activité.
- la mise en contexte des connaissances et des capacités travaillées : les SVT et les problématiques
associées se prêtent de façon privilégiée à une mise en perspective de leur enseignement avec
l’histoire des sociétés, des sciences et des techniques ainsi que des questions d’actualité. Les
enseignants de SVT sont ainsi conduits naturellement à mettre leur enseignement « en culture » pour
rendre leur démarche plus naturelle et motivante auprès des étudiants.
Un enjeu important de l’enseignement des sciences est de permettre aux étudiants d’accéder à la
nature des savoirs scientifiques et de comprendre la façon dont ils sont élaborés. Les étudiants doivent
être en mesure, à l’issue de leur formation, de distinguer ce qui relève d’une croyance ou d’une opinion
de ce qui constitue un savoir scientifique. À travers les enseignements de SVT, en collaboration avec
la physique-chimie et lors des TIPE, les étudiants sont invités à comprendre que les savoirs scientifiques
se construisent par un travail collectif au sein de communautés scientifiques et sont validés par les
pairs (peer-review). Les théories et les modèles scientifiques sont élaborés en relation avec des
observations et des expériences et ont des conséquences testables. Tout savoir scientifique est donc
par nature rectifiable, provisoire et réfutable. Et donc, in fine, les étudiants doivent pouvoir remettre
en question leurs connaissances au regard de données nouvelles pour proposer de nouveaux modèles
explicatifs, de même qu’un ingénieur, un vétérinaire, un chercheur ou un décideur doit d’être capable
de remettre en question ses propres certitudes pour répondre aux défis qui lui seront donnés et de
pouvoir ainsi innover.
Cette formation épistémologique peut être envisagée par l’histoire des idées, des modèles et des
théories en SVT et s'appuyer, par exemple, sur l’analyse de la structure d’une publication scientifique.
Organisées chaque année, les activités de terrain contribuent à la construction des savoirs. Elles
peuvent aussi constituer des moments de réinvestissement dans des contextes différents. Le travail
de laboratoire et le travail de terrain sont complémentaires et traduisent la double dimension des SVT,
à la fois science expérimentale et science naturaliste, donnant toute sa place à l’observation. Le terrain
permet une approche de la complexité des objets ainsi que des phénomènes biologiques et
géologiques aux différentes échelles, dont celles des paysages, des affleurements géologiques et des
écosystèmes, impossibles à appréhender dans le cadre exclusif de la classe. Le terrain est un lieu
privilégié de mise en relation entre un modèle explicatif et des données empiriques (observations,
mesures, etc.). Les faits de terrain ne sont pas « donnés » mais construits au regard d’une
Les activités de terrain permettent d’étudier des objets et des structures biologiques et géologiques
situés à distance de l’établissement (bassin sédimentaire, chaîne de montagne, écosystèmes, etc.).
D'autres activités peuvent se dérouler dans l’enceinte de l’établissement ou à proximité (étude de la
biodiversité, par exemple dans le cadre de programmes de sciences participatives, étude de la géologie
d’une grande ville de France).
Les activités de terrain sont également l’occasion de rencontrer des professionnels, de visiter des
exploitations agricoles, des entreprises et des écoles afin de participer à la construction du projet de
poursuite d’études des étudiants et de leurs compétences préprofessionnelles.
Le tableau suivant présente le potentiel des activités et recherches de terrain à travailler en BCPST 1
et BCPST 2. Elles ne sont pas toutes exigibles mais présentent l’apport du terrain à la formation des
étudiants, que les enseignants sont libres d’exploiter.
Les compétences sont définies ici comme des aptitudes à mobiliser des ressources pour accomplir une
tâche dans une famille de situations et faire face à une situation complexe ou inédite. À l'instar du
référentiel européen relatif aux compétences clés1, les ressources internes à l’individu mobilisables
dans le cadre de la mise en jeu d’une compétence sont un ensemble de connaissances, de capacités
(ou aptitudes ou savoir-faire) et d’attitudes (ou savoir-être), dans le cadre duquel :
• les connaissances sont constituées des faits, chiffres, concepts, théories et idées qui sont déjà établis
et viennent étayer la compréhension d’un certain domaine ou thème ;
• les aptitudes sont définies comme la capacité d’exécuter des processus et d’utiliser les connaissances
existantes pour parvenir à des résultats ;
• les attitudes décrivent les dispositions et mentalités permettant d’agir ou de réagir face à des idées,
des personnes ou des situations.
Les compétences à travailler en classe préparatoire sont organisées en trois grands blocs de
compétences3 : les compétences de la démarche scientifique (ou compétences disciplinaires), les
compétences préprofessionnelles puis les compétences transversales et linguistiques. Elles sont
destinées à être travaillées dans le cadre des différents types d’enseignement (cours, interrogations
orales, TP, activités de terrain et TIPE), chaque professeur étant libre du choix des supports, des
moments, des lieux et de la progressivité propices à cette composante de la formation. L’expression
large de ces compétences tient compte des attentes exprimées par des grandes écoles recrutant sur
la filière BCPST.
Chaque champ de compétences est illustré par un ensemble de compétences et de capacités associées
qui permet d’en préciser le contour, sans pour autant constituer une liste exhaustive. L’ordre de
1
Recommandation du Conseil du 22 mai 2018 relative aux compétences clés pour l’éducation et la formation
tout au long de la vie.
2
À titre d’exemples : référentiel national pour le diplôme vétérinaire (décembre 2017), compétences de
l’ingénieur (référentiel de la commission des titres d’ingénieur CTI, 2016)
3
L’organisation des compétences en trois blocs est partagée avec le référentiel de licence (2015) :
https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid61532/les-referentiels-de-competences-en-licence.html
Les compétences doivent être acquises à l’issue des deux années de formation en CPGE. Elles
nécessitent d’être régulièrement mobilisées par les étudiants et sont évaluées en s’appuyant, par
exemple, sur l’utilisation de grilles d’évaluation. Pour atteindre le plein niveau de maîtrise de ces
compétences et de ces capacités, les étudiants doivent progressivement développer, dans les
différentes activités proposées par le professeur, leur autonomie, leur esprit d’initiative et leur esprit
critique.
Les SVT contribuent avec les autres disciplines de BCPST au développement de compétences
transversales et linguistiques. Elles attestent d’une autonomie de travail et d’analyse, d’une capacité
d’engagement dans des projets collectifs, d’une capacité de distance critique et d’une communication
aisée, que ce soit par les outils mobilisés ou l’expression personnelle en français et dans au moins une
langue vivante étrangère.
• Coopérer et collaborer dans le cadre d’activités ou de démarches de projet, dans et hors la classe.
• Se mettre en recul d’une situation, s’auto évaluer et se remettre en question pour apprendre.
• Utiliser les outils numériques de référence et les règles de sécurité informatique pour acquérir,
traiter, produire et diffuser de l’information et communiquer.
• Compétences préprofessionnelles
La formation est aussi l’occasion d’aborder avec les étudiants des questions liées à la construction de
leur projet de poursuite d’étude. La rencontre avec des professionnels, comme avec les grandes écoles
est un levier de développement des compétences préprofessionnelles. Les TIPE participent du
développement de ces compétences.
• Identifier les différents champs professionnels et les parcours permettant d’y accéder.
Le tableau suivant présente les méthodes et les techniques de SVT à mettre en œuvre durant les deux
années de formation de BCPST. Ce tableau est à croiser avec les objets d’étude du programme. Les
éléments exposés sont mobilisables dans les épreuves de SVT des concours (écrites, pratiques et
orales), précisées par les notices descriptives de chaque concours.
Microscopie
Réaliser une préparation de microscopie optique, y compris des coupes à main levée, avec ou sans coloration.
Mettre en œuvre un protocole de coloration adaptée à la problématique biologique.
Utiliser le colorant adapté pour mettre en évidence un tissu ou des molécules.
Réaliser une observation en microscopie optique :
- objectifs et grossissement, intensité lumineuse, diaphragme, mise au point, utilisation de l'huile à
immersion.
Déterminer un ordre de grandeur ou la taille d’un objet à partir d’une échelle ou d’un grossissement.
Identifier une technique de microscopie.
Exploiter des clichés de microscopie :
- optique, électronique, à fluorescence.
Précisions et limites :
Les principes généraux et les objectifs des différentes techniques de microscopie sont à connaître. Le détail du
traitement des échantillons pour la microscopie n’est pas à mémoriser.
La technique de microscopie confocale et ses dérivés ne sont pas à connaître.
Les ordres de grandeur à connaître se limitent aux types cellulaires étudiés dans les différentes parties du programme.
Les jonctions et les interactions cellule-matrice - Identifier les principaux types de jonctions intercellulaires
assurent la cohésion et participent à la communication sur des clichés de microscopie électronique.
entre cellules animales. - Schématiser l’organisation moléculaire en réseau des
Pour les Angiospermes, ces fonctions sont assurées par matrices extracellulaires animales d’un tissu conjonctif et
la paroi et les plasmodesmes. d’un tissu épithélial et celle d’une paroi pectocellulosique.
Les matrices extracellulaires présentent une structure
en réseau dont l’organisation et la composition varient
en fonction des organismes et des tissus.
Les matrices extracellulaires peuvent être rigidifiées
notamment par une imprégnation de lignine ou de
substances minérales.
Certaines cellules d'un organisme pluricellulaire - Identifier les partenaires d’une association interspécifique
eucaryote interagissent (échanges de matière et impliquant des microorganismes par observation
d’information) avec d'autres organismes. microscopique (microbiote intestinal, nodosité).
Précisions et limites :
On se limite à l’exemple du contact entre E. coli et l’épithélium intestinal et au cas des microorganismes de la
rhizosphère (Rhizobium).
Liens :
Vue d’ensemble sur un organisme animal et végétal et sur les organismes unicellulaires (SV-A)
Diversité des tissus des Métazoaires et des Angiospermes (SV-B et SV-H)
Organisation du cytosquelette (SV-C-2)
Polyosides, protéines (SV-D-2)
Modalités de la communication intercellulaire (SV-I)
Les sols (BG-B)
Précisions et limites :
Les colorations usuelles réalisées en BCPST sont : coloration de Gram, carmino-vert de mirande, rouge neutre, bleu
coton lactique, vert de méthyle, pyronine, lugol. Le principe de la coloration est connu mais le protocole n’est pas à
mémoriser. Pour les peptidoglycanes, le détail des monomères est hors programme.
Les cellules possèdent un squelette interne - Illustrer les rôles du cytosquelette sur l'exemple de
dynamique : le cytosquelette. l’entérocyte et de la cellule du parenchyme palissadique
Chez les cellules eucaryotes, il est constitué de trois (par exemple : association aux jonctions, structuration de
catégories de structures protéiques fibrillaires : les l’enveloppe nucléaire, structuration des microvillosités,
microfilaments d’actine, les microtubules de tubuline flux vésiculaires, cyclose des chloroplastes).
et les filaments intermédiaires.
Le cytosquelette des bactéries présente des protéines
homologues à celui des cellules eucaryotes.
Les cellules sont traversées par des flux de matière, - Argumenter l’existence de trois types de flux à l’aide des
d’énergie et d’information. exemples de l'entérocyte, de la cellule du parenchyme
Chez les Eucaryotes, une partie de ces flux transite par palissadique et de E. coli.
la membrane plasmique ou les systèmes - Illustrer la coopération fonctionnelle entre les
endomembranaires. Ceci met en évidence la compartiments.
coopération fonctionnelle entre les compartiments.
Précisions et limites :
On mentionne les différents flux, les modalités précises sont développées dans la partie SV-C-3.
Liens :
Organisation morphologique et cytologique des organismes unicellulaires et contrôle de l’expression génétique des bactéries (SV-
A-3)
Organisation des jonctions intercellulaires (SV-C-1)
Flux vésiculaires (SV-C-3)
Divisions cellulaires (SV-F-1-2)
Cytosquelette et croissance du tube pollinique (SV-G-1)
Organisation fonctionnelle du cytosquelette du spermatozoïde (SV-G-3)
Migration cellulaire au cours du développement animal (SV-H)
Organisation fonctionnelle d’un neurone (SV-I-2)
Précisions et limites :
Les échanges sont étudiés sur l’exemple de l’entérocyte (exemples préconisés : canal ionique, transporteur GLUT, Na+/K+
ATPase, symport Na+/glucose de type SGLT, aquaporine). L’existence de protéines membranaires chez une cellule
bactérienne est mentionnée. Pour les cellules végétales, on s’appuie sur l’étude des échanges transmembranaires
impliqués dans l’absorption racinaire (SV-B-2-1). Le potentiel de membrane est étudié à partir d’une cellule non
excitable, les cellules excitables sont abordées dans la partie communication (SV-I-2).
Précisions et limites :
On ne détaille pas la diversité des protéines associées aux mécanismes d’endo et d’exocytose.
Liens :
Echanges membranaires et nutrition des organismes unicellulaires (SV-A-3) et des Angiospermes (SV-B-2)
Auxine et développement de l’appareil végétatif des angiospermes (SV-B-3-1)
Organisation fonctionnelle des lipides et des protéines (SV-D-2)
Interaction protéine-ligand (SV-D-2-4)
Couplages énergétiques (SV-E)
Communication intercellulaire (SV-I-2)
Précisions et limites :
Les représentations attendues permettent seulement de montrer l’organisation fonctionnelle des lipides présentés. Pour
les raisonnements, un formulaire regroupant les formules des principaux constituants (acide gras saturé, acide gras
insaturé, glycérol, choline, sérine, éthanolamine, cholestérol) est fourni aux étudiants. Pour les hormones stéroïdes, on
se limite aux seules hormones sexuelles connues des élèves depuis le lycée. Les cérides, les sphingolipides et les
terpénoïdes ne sont pas attendus.
Liens :
Organisation fonctionnelle de la membrane plasmique (SV-C-3)
Catabolisme oxydatif des acides gras (SV-E-2)
Membrane et réception de messagers chimiques (SV-I-2)
Physique-chimie (4.1.3)
Précisions et limites :
Les représentations utilisées permettent de montrer l’organisation fonctionnelle des glucides présentés.
La construction des notions s’appuie sur les molécules suivantes : glycéraldéhyde, dihydroxyacétone, fructose, ribose,
galactose, désoxyribose.
Pour les raisonnements, un formulaire regroupant les formules des principaux constituants (fructose, saccharose,
ribose, désoxyribose sous leur forme cyclique, amidon, glycogène, cellulose, chitine, pectines et GAG) est fourni aux
étudiants.
Liens :
Les macromolécules glucidiques des matrices extracellulaires (SV-C-1)
Les grandes voies de biosynthèse et le catabolisme oxydatif des glucides (SV-E-1 et SV-E-2)
Stockage et déstockage des molécules de réserves (SV-B-2-3 ; SV-E-2 ; SV-G-1 ; SV-G-2)
Précisions et limites :
On présente la diversité des molécules dérivées de nucléotides en lien avec leurs fonctions (transfert de groupes
phosphates, coenzymes d’oxydoréduction, coenzyme de transfert de groupes acétyle et acyl (coenzyme A), second
messager).
Pour les raisonnements, un formulaire avec les formules des bases azotées (adénine, guanine, cytosine, uracile,
thymine, coenzyme A) ainsi que du NAD+ est fourni aux étudiants.
Liens :
Production d’ATP lors du catabolisme (SV-E-2)
Grandes voies de l’anabolisme (SV-E-2)
Organisation des génomes (SV-F-1)
Expression des génomes (SV-F-2)
Communication-intégration d’une fonction (SV-I)
Précisions et limites :
Pour les raisonnements, un formulaire avec les formules des radicaux des acides aminés est fourni aux étudiants.
Pour la structure secondaire, on se limite aux hélices a et feuillets b.
Les principes généraux et les objectifs des différentes techniques évoquées sont à connaître. Mais, dans toute cette
partie, les protocoles des méthodes ne sont pas à mémoriser. La mise en œuvre pratique n’est exigible que pour
l’électrophorèse.
La fonction d’une protéine dépend de son affinité et de - Illustrer les notions d’affinité et de spécificité sur un
sa spécificité pour un ligand au niveau d’un site exemple.
d’interaction. L’affinité et la spécificité d’un site - Relier la structure fibrillaire de certaines protéines vues
d’interaction sont liées à sa structure tridimensionnelle par ailleurs dans le programme (protéines du
et à la nature des acides aminés constitutifs. cytosquelette, collagène) à leurs propriétés mécaniques
La séquence en acides aminés et la structure - Analyser des résultats expérimentaux utilisant des
tridimensionnelle des protéines peuvent leur conférer techniques d'extraction et de purification de protéines
des propriétés mécaniques. comme la chromatographie d'affinité.
Les macromolécules protéiques sont des structures - Analyser des données expérimentales sur les
dynamiques du fait de la labilité des interactions faibles, interactions entre une protéine et un ligand.
ce qui participe à leur fonction. La coopérativité est - Exploiter des données de modélisation moléculaire.
permise par les changements conformationnels des - Analyser et interpréter des résultats expérimentaux
protéines (allostérie). utilisant les techniques de western blot ou
Certaines protéines peuvent subir des modifications d’immunomarquage, de mutagenèse et de transgenèse.
post-traductionnelles (glycosylation, phosphorylation).
Les connaissances sur l’affinité et la spécificité des
interactions protéine-ligand ont permis de mettre au
point des techniques de purification et d’en d’évaluer
l’efficacité.
D’autres approches expérimentales permettent de
déterminer la localisation et la fonction d’une protéine.
Précisions et limites :
Les propriétés d’affinité et de spécificité sont étudiées sur un exemple de protéine, abordé par ailleurs dans le
programme.
Seuls les principes généraux et les objectifs des différentes techniques évoquées sont à connaître.
Pour les modifications post-traductionnelles, on se limite à la glycosylation des glycoprotéines et à la phosphorylation
dans le contrôle de l’activité enzymatique. Le détail des radicaux phosphorylés ou glycosylés ainsi que la distinction O-
glycosylation / N-glycosylation ne sont pas au programme.
Liens :
Hémoglobine (SV-B-1)
Protéines du cytosquelette et de la matrice extracellulaire (SV-C-1 ; SV-C-2)
Protéines membranaires (SV-C-3)
Enzymes (SV-E-3)
Protéines et organisation, expression du génome (SV-F)
Protéines du développement embryonnaire (SV-H-2 ; SV-H-3)
Protéines impliquées dans la communication cellulaire (SV-I)
Physique-Chimie : méthodes d’étude des molécules (RMN)
Précisions et limites :
Seule l’autotrophie au carbone est à traiter. On se limite aux plastes des Chlorophytes.
Le fonctionnement des translocateurs de protons de la chaîne photosynthétique n’est pas attendu.
La liste des transporteurs d’électrons et la structure fine des photosystèmes ne sont pas exigibles.
Les étapes détaillées de la photorespiration ne sont pas exigibles.
La photosynthèse C4 est hors-programme.
Dans le cas des bactéries nitratantes comme - Schématiser l’organisation fonctionnelle de la chaine
Nitrobacter, l'énergie est apportée par conversion de transfert d’électrons d’une bactérie nitratante
d’énergie potentielle chimique (chimiotrophie). Les (Nitrobacter).
électrons nécessaires à la réduction proviennent d’une - Expliquer le modèle de la chaîne de transfert des
molécule minérale, l’ion nitrite (lithotrophie). électrons chez les organismes chimiolithotrophes en
Précisions et limites :
On étudie les mécanismes de contrôle de l’activité enzymatique sur les exemples d’enzyme michaelienne et d’enzyme
allostérique étudiés précédemment.
Pour les modifications conformationnelles par modification covalente, on se limite à la phosphorylation.
Liens :
Structure des protéines (SV-D-2-4)
Interactions protéines-ligand (SV-D-2-4)
Réactions clefs du métabolisme (SV-E)
Contrôle de l’expression de l’information génétique (SV-F-3)
Physique-chimie : catalyse, catalyseurs (4.4.3)
SV-F-1 Génome des cellules et des virus, transmission de l’information génétique (BCPST 1)
L'ensemble des molécules d'ADN contenues dans une - Réaliser et analyser les résultats d’une électrophorèse
cellule et l’information qu’elles portent constitue son d’ADN.
génome. - Interpréter l’organisation des génomes à partir des
L’étude des génomes passe par une panoplie de résultats de séquençage.
techniques dites de biologie moléculaire. - Exploiter les données de séquençage pour réaliser des
Des techniques de séquençage permettent de alignements de séquences et comparer les séquences.
déterminer la séquence d’un fragment d’ADN puis de
proche en proche la séquence des génomes.
L’utilisation d’outils bioinformatiques permet
d’identifier les différents types de séquences codantes
et non codantes.
Précisions et limites :
Les principes généraux et les objectifs des différentes techniques évoquées sont à connaître mais les protocoles ne sont
pas à mémoriser.
Pour le séquençage, seul le principe de la méthode de Sanger doit être connu.
La mise en œuvre pratique n’est exigible que pour l’électrophorèse. La maîtrise d'un logiciel d'alignement de séquences
n'est pas exigible (la fiche technique du logiciel est fournie).
Chez les bactéries, le génome à localisation - Comparer l’organisation du génome des bactéries, des
cytoplasmique est constitué d’un chromosome circulaire Eucaryotes et des virus.
et éventuellement de plasmides. Le génome des - Comparer le génome cytoplasmique eucaryote et celui
bactéries est constitué presque exclusivement de des bactéries.
Précisions et limites :
On se limite à mentionner la présence de protéines structurales associées à l’ADN chez les bactéries, sans détailler
l’organisation moléculaire du chromosome bactérien. On se limite à la présentation de la structure de l’opéron lactose
chez E. coli .
Aucune monographie de chaque virus n’est attendue. Il s’agit de montrer la diversité structurale (organisation
structurale, taille, présence ou non d’une enveloppe, nature de l’information génétique) et la diversité d'hôte à l'aide de
trois exemples, sans rentrer dans les détails des cycles de multiplication : bactériophage lambda, VMT, un coronavirus
zoonotique.
La connaissance des génomes est remobilisée dans l’étude de l’évolution.
SV-F-1-2 La transmission de l’information génétique au cours des divisions cellulaires chez les Eucaryotes
Chez les Eucaryotes, le matériel génétique est dupliqué - Expliquer le principe de polymérisation par l’ADN
au cours de la phase S interphasique qui précède toute polymérase.
division cellulaire.
La réplication semi-conservative de l’ADN est assurée
par des ADN polymérases. C’est un processus avec un
faible taux d’erreur qui assure la conservation globale
de l’information génétique.
Les connaissances sur les ADN polymérases ont permis - En se basant sur le fonctionnement des ADN
d'élaborer des méthodes d'amplification in vitro de polymérases, expliquer le principe de la PCR.
l'ADN.
Précisions et limites :
La diversité des ADN polymérases n'est pas attendue. On insiste juste sur la nécessité d’amorce pour les ADN
polymérases, de la complémentarité des bases et de la polarité 5’-3’ pour la synthèse des acides nucléiques.
Aucune protéine du système de réplication autre que l'ADN polymérase n'est à présenter.
Le détail des mécanismes de correction des erreurs et de réparation de l’ADN n'est pas au programme. En revanche,
l’ordre de grandeur du taux d’erreur de la réplication est indiqué.
Le cycle cellulaire des cellules eucaryotes comprend une - Estimer l’ordre de grandeur de la durée des différentes
interphase et une mitose. phases d’un cycle cellulaire à partir de résultats
Le matériel génétique est dupliqué pendant la phase S expérimentaux.
(réplication). - Interpréter des résultats mettant en évidence un
Le matériel génétique est réparti équitablement entre contrôle du cycle cellulaire.
les 2 cellules filles au cours de la phase M.
Précisions et limites :
Aucun mécanisme moléculaire n'est attendu : on signale seulement l'existence de points de contrôle dont le
franchissement autorise la poursuite du cycle, sans aucun détail.
La multiplication des virus est traitée dans la partie sur l’expression des génomes.
Précisions et limites :
Aucun détail moléculaire n’est attendu.
Le processus mitotique assure une égale répartition des - Expliquer comment le processus mitotique, et en
chromosomes entre les deux cellules-filles grâce à particulier le fonctionnement du fuseau de division,
l’intervention de protéines (notamment du permet l’égale répartition des chromosomes, donc de
cytosquelette). l’information génétique.
La cytocinèse permet la séparation des deux cellules- - Illustrer le processus de cytocinèse chez les
filles. Métazoaires et les Embryophytes.
- À l’aide de différentes techniques microscopiques,
repérer les différentes phases de la mitose,
l’organisation des chromosomes et du fuseau de
division.
Précisions et limites :
On considère uniquement la mitose de cellules pour lesquelles la division cellulaire suit la division nucléaire. On se limite
aux mécanismes de base et à l’existence du fuseau de division. Des molécules comme les cohésines et les séparases par
exemple ne sont pas exigibles.
La méiose est une série de deux divisions successives - Expliquer comment le processus méiotique permet
précédée par une interphase. d’aboutir à 4 cellules-filles haploïdes à partir d’une
Elle permet de passer d'une phase diploïde à une phase cellule-mère diploïde.
haploïde. - Représenter schématiquement les caractéristiques
C’est une des étapes de la formation des gamètes et des cytologiques et chromosomiques de la méiose.
méiospores chez les organismes à reproduction sexuée. - À l’aide de différentes techniques microscopiques,
repérer les différentes phases de la méiose,
l’organisation des chromosomes et du fuseau de
division.
Précisions et limites :
Les acquis du lycée sur les brassages génétiques sont remobilisés.
Liens :
Organisation de la cellule bactérienne et eucaryote (SV-C-2)
Acides nucléiques (SV-D-2-3)
Brassages génétiques en méiose (SV-F-4)
Formation des gamètes, des méiospores et des gamétophytes (SV-G)
Diversité génétique comme base de diversité du vivant (SV-K)
La transcription de l’ADN en ARN est assurée par des - Expliquer le principe de polymérisation d’un ARN par
ARN polymérases. Elle se déroule en trois étapes l’ARN polymérase.
Précisions et limites :
Le processus de transcription est étudié à partir de l’exemple de la polymérisation des ARN messagers chez les
Eucaryotes.
La nomenclature de tous les facteurs protéiques impliqués dans le complexe d’initiation ainsi que l’organisation
détaillée du promoteur ne sont pas à mémoriser.
On mentionne l’existence de signaux indiquant la fin de la transcription chez les Eucaryotes.
On limite la présentation des petits ARN aux ARNi.
Chez les Eucaryotes, les ARN pré-messagers subissent - Expliquer l’importance des processus co- et post-
une maturation (excision-épissage s’ils sont morcelés, transcriptionnels dans la diversification et le contrôle de
ajout d’une coiffe en 5', polyadénylation en 3’) dans le la demi-vie des transcrits.
noyau. Les ARN messagers obtenus sont exportés vers le
cytosol.
Des mécanismes comme l'épissage alternatif,
produisent des ARNm différents pour une même unité
de transcription.
L’ensemble des ARN transcrits et maturés constitue le
transcriptome cellulaire.
Précisions et limites :
Le détail des mécanismes moléculaires des phénomènes de maturation et d’exportation hors du noyau n’est pas
exigible. On ne traite pas de l’édition ou de la polyadénylation alternative.
Dans le cytosol, les ARNm matures sont traduits en - Expliquer l’importance des interactions entre ARN au
polypeptides. cours des différentes étapes de la traduction
La traduction repose sur la coopération fonctionnelle
entre différentes classes d’ARN au sein des ribosomes.
Elle comprend une phase d’initiation, d’élongation et de
terminaison.
La correspondance entre un codon et un acide aminé
est assurée par les ARNt suivant le code génétique.
Les amino-acyl ARNt synthétases assurent la fidélité de
la correspondance acide aminé/codon sur l’ARNt.
La transpeptidation est catalysée par un ARNr
(ribozyme) de la grande sous-unité du ribosome.
La machinerie de traduction assure la conversion de
l'information codée dans la séquence nucléotidique en
séquence d'acides aminés.
Précisions et limites :
Les expériences ayant conduit à l’élucidation du code génétique et la terminologie des facteurs protéiques intervenant
dans la traduction peuvent être étudiées mais ne sont pas à mémoriser.
Précisions et limites :
Pour les mécanismes d’adressage, seul le mécanisme simplifié de l’adressage au réticulum est étudié. Les autres
adressages sont mentionnés.
Précisions et limites :
Pour les modifications post-traductionnelles, on se limite aux exemples de clivage, glycosylation et phosphorylation.
Précisions et limites :
On présente une vue générale de la multiplication sur un exemple au choix en se limitant aux modalités de réplication
de l'information génétique, de synthèse des protéines et de formation de nouveaux virus.
On se limite à distinguer la synthèse des polymérases et des protéines de la capside, sans détailler les différentes
protéines virales et les mécanismes moléculaires impliqués.
Liens :
Compartimentation des cellules spécialisées (SV-C-2)
Flux de matière et d’information dans une cellule eucaryote (SV-C-2)
Structure des acides nucléiques (SV-D-2-3)
Structure des protéines (SV-D-2-4)
Glycosylation et phosphorylation des protéines (SV-D-2-4).
Expression des gènes homéotiques au cours du développement embryonnaire (SV-H-2)
Des modifications de l’environnement cellulaire ou des - Analyser et Interpréter des résultats expérimentaux
signaux internes à la cellule influencent l’expression du issus des principales méthodes d’étude du transcriptome
génome. Ces diverses influences conduisent à des et du protéome, le principe de la méthode étant fourni.
phénotypes variés.
Chez les Eucaryotes, l’ensemble des contrôles - Analyser des résultats issus d’expériences de
transcriptionnels, post-transcriptionnels et post- transgenèse ou de mutagenèse.
traductionnels expliquent la diversité des - Analyser et interpréter des résultats expérimentaux
transcriptomes et des protéomes. utilisant les techniques de Southern blot, northern blot,
La diversité des ARN et protéines produits à un instant western blot, hybridation in-situ ou de puce à ADN.
donné est à l’origine du phénotype des cellules et des - Identifier et justifier les témoins de charge des blots.
organismes.
Des modifications expérimentales par mutagenèse
aléatoire ou ciblée ou transgenèse permettent d’étudier
les liens entre génotype et phénotype.
Les transcriptomes et protéomes peuvent être étudiés à
l’aide de sondes nucléotidiques et d’anticorps
spécifiques respectivement.
Précisions et limites :
Le contrôle de la transcription est étudié à partir de l’exemple de la polymérisation des ARN pré-messagers chez les
Eucaryotes.
Concernant les facteurs de transcription, on se limite au motif bHLH en lien avec les facteurs myogéniques, réinvesti en
BCPST 2.
Le contrôle épigénétique est abordé uniquement à partir de l'exemple du contrôle de l'expression du gène FLC chez
A. thaliana qui sera repris en BCPST 2. Les modifications chimiques des histones sont envisagées, mais le détail du
« code épigénétique » des histones n'est pas à connaître.
Précisions et limites :
On présente les grandes étapes de l'interférence ARN sans aucun détail moléculaire : appariement de l'ARN interférent
à l'ARNm cible, inhibition de la traduction de l'ARNm ou activation d'une endonucléase qui hydrolyse l'ARNm.
Liens :
Contrôle de l’expression des gènes dans la floraison (SV-B-3-2)
Organisation fonctionnelle d’une protéine (SV-D-2-4)
Interactions entre molécules, notion d’affinité et de spécificité (SV-D-2-4)
Contrôle de l’expression des gènes au cours du développement embryonnaire (SV-H-2)
Changements climatiques et leurs conséquences sur la biodiversité (BG-C-3)
La séquence des génomes est modifiée de manière - Relier les mutations de la séquence nucléotidique à
aléatoire : leurs conséquences phénotypiques.
- par des erreurs de réplication non réparées
Précisions et limites :
Un seul exemple de lésion de l'ADN est traité (désamination, dépurination ou dimères de thymine).
Les mécanismes de réparation sont hors-programme.
La sexualité modifie les génomes en brassant les allèles. - Relier les principaux évènements cytogénétiques de la
Chez les Eucaryotes, la méiose contribue à la méiose avec leurs conséquences sur le brassage
diversification des génomes. allélique.
En unissant des génomes haploïdes, la fécondation crée - Argumenter les processus de brassage génétique en
de nouvelles combinaisons alléliques diploïdes. s’appuyant sur le principe de quelques croisements
Les mécanismes favorisant l'allogamie augmentent la simples mais différant par deux couples d’allèles pris
diversité des combinaisons alléliques. chez les organismes diploïdes.
- Comparer les conséquences génétiques de l‘autogamie
et de l’allogamie.
- À partir de l'étude de différents croisements (lien partie
« Reproduction ») :
• identifier les caractères indépendants ou liés des
gènes ;
• déterminer les caractères récessif, dominant ou
codominant des allèles ;
• montrer la diversité génétique créée ;
• illustrer des pratiques de sélection agronomique sur
un exemple.
Précisions et limites :
Ni la nomenclature des différentes étapes de la prophase I de méiose ni les mécanismes moléculaires de la
recombinaison homologue de la méiose ne sont au programme.
Pour illustrer l’allogamie, un exemple de séparation des sexes dans l’espace et un exemple d’auto-incompatibilité
gamétophytique sont traités.
Les calculs de distance génétique sont hors programme.
Précisions et limites :
On se limite à une seule modalité de transfert horizontal de gènes chez les bactéries, sans aucun mécanisme
moléculaire.
Liens :
Diversification des génomes et sélection de Bovidé ou Fabacée (SV-A-1 et 2)
Structure de l’ADN (SV-D-2-3)
BCPST 1 BCPST 2
SV-A L’organisme vivant en 4 ou 5 séances « organisation Activités pratiques sur les organismes
interaction avec son fonctionnelle des Métazoaires » unicellulaires étudiés dans une séance de
environnement (morphologie, anatomie, histologie) : la partie évolution et phylogénie (SV-K-2)
souris, Téléostéen, criquet et moule.
SV-B Interactions entre les • 2 séances « morphologie et anatomie 2 séances « développement et anatomie
organismes et leur milieu de vie primaire des Angiospermes » des structures secondaires ; adaptations
• Activités pratiques sur la respiration en des Angiospermes »
lien avec les 4 séances « organisation
fonctionnelle des Métazoaires » (SV-A)
SV-C La cellule dans son • 2 séances « observations
environnement microscopiques de tissus et de cellules »
Les compétences de la démarche scientifique sont également développées au cours d’activités de terrain en
BCPST 1 et 2.
BCPST 1 BCPST 2
Les compétences de la démarche scientifique sont également développées au cours d’activités de terrain en BCPST 1
et BCPST 2.
BCPST 1 BCPST 2
5 séances :
• 1 séance « carte de France au
1/1 000 000 »
ST-A La carte géologique et ses
• 1 séance « roches » (en lien
utilisations
avec la carte de France)
• 3 séances « coupes géologiques
et schémas structuraux »
ST-B La structure de la planète Terre 1 séance commune aux parties
ST-C La dynamique des enveloppes ST-B et ST-C « structure et
internes dynamique de la Terre »
ST-D Les déformations de la
1 séance
lithosphère
2 séances :
• 1 séance « transferts de surface
ST-E Le phénomène sédimentaire et paysages »
• 1 séance « roches
sédimentaire »
1 à 2 séances (dont une séance
ST-F Le magmatisme possible en lien avec les îles
océaniques françaises)
ST-G Le métamorphisme, marqueur de
1 séance
la géodynamique interne
ST-H La mesure du temps : outils et
1 séance
méthodes
Pas de séance spécifique, mais
ST-I Les risques et les ressources
traité en lien avec d’autres
géologiques
parties
4 séances :
ST-J Les grands ensembles géologiques • 3 séances Alpes
• 1 séance massifs anciens
Total 10 séances 6 à 7 séances
Les compétences de la démarche scientifique sont également développées au cours d’activités de terrain en BCPST 1
et BCPST 2.