Randrianambininaaf Ges m1 06

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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE
SOCIOLOGIE
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DEPARTEMENT GESTION
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OPTION : FINANCES ET COMPTABILITE
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PROMOTION : TARATRA
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MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU
DIPLÔME MAITRISE EN GESTION

PROJET DE CREATION D’UNE UNITE


DE COMMERCIALISATION DES CUIRS
TRAITES DE ZEBUS

Présenté par

Monsieur RANDRIANAMBININA Andrianiaina Fanomezantsoa

Encadreur pédagogique Encadreur professionnel


ANDRIAMASIMANANA Origène ANDRIAMIHARISOA Mamy Alfa
Maître de conférence Professeur à l’ISAE

Année Universitaire : 2005 – 2006


Date de soutenance : 20 Décembre 2006
REMERCIEMENTS

Avant de présenter les résultats de notre recherche, nous voudrions exprimer en


premier lieu nos sincères reconnaissances à Dieu, le Créateur , essence de notre vie et à son
Fils unique Jésus Christ, notre Eternel Berger.

Nous tenons particulièrement à exprimer notre profonde gratitude :

 A Monsieur RAJERISON Wilson, Professeur titulaire Président de l’Université


d’Antananarivo ;

 A Monsieur RANOVONA Andriamaro, Maître de conférence, Doyen de la Faculté


de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie ;

 A Monsieur RALISON Roger, Maître de conférence, Chef de Département Gestion ;

 A Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur, Maître de conférence,


responsable DEA ;

 A Monsieur ANDRIANTSEHENO Daniel, Maître de conférence, Directeur du Centre


d’Etudes et de Recherche en Gestion (CERG) ;

 A Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène, Encadreur enseignant, qui n’a pas


ménagé son temps à nous conseiller et à nous orienter dans nos investigations tout au
long de ce mémoire ;

 A Monsieur ANDRIAMIHARISOA Mamy Alfa pour avoir accepté de nous encadrer.


Son assistance a été une aide pour la réalisation de ce mémoire ;

 Tous les enseignants permanents et vacataires qui, par leurs efforts incessants, ont su
transmettre leurs connaissances théoriques et pratiques pour la formation gestionnaire
durant notre vie universitaire; ainsi qu’à tout le personnel administratif du Département
Gestion qui nous ont apporté leur aide ;

 Mes parents, qui ont fait preuve de patience et de sacrifice durant mes études ainsi que
mes frères et sœurs pour leur soutien moral et financier ;

 Enfin, toutes les personnes qui ont participé, de près ou de loin, à la réalisation de ce
travail ; je vous témoigne ma profonde gratitude et que Dieu vous bénisse.
SOMMAIRE

REMERCIEMENTS
LISTES DES TABLEAUX ET DES SCHEMAS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
Section 1 : Historique
Section 2 : Caractéristiques du projet
Section 3 : Objectifs du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ET ASPECT MARKETING
Section 1 : Etude de marché
Section 2 : Aspect marketing
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES
D’EVALUATION
Section 1 : Les outils d’évaluation
Section 2 : Les critères d’évaluation
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Matières premières
Section 2 : Moyens de production
Section 3 : Processus de production
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION
Section 1 : Production prévisionnelles
Section 2 : Aspects qualitatifs et quantitatifs
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme
Section 2 : Gestion du personnel
Section 3 : Chronogramme
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE
CHAPITRE I : INVESTISSEMENT ET COMPTES DE GESTION
Section 1 : Coût des investissements
Section 2 : Tableau d’amortissement
Section 3 : Plan de financement
Section 4 : Tableau de remboursement
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
Section 1 : Comptes de gestion
Section 2 : Bilan d’ouverture
Section 3 : Compte de résultat prévisionnel par nature
Section 4 : Flux de trésorerie
Section 5 : bilans prévisionnels
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière
Section 2 : Evaluation économique
Section 3 : Evaluation sociale

CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES TABLEAUX ET DES SCHEMAS

Tableau n°01 : Effectif des zébus en 2004 et 2005


Tableau n°02 : Opportunités et menaces
Tableau n°03 : Exportation des cuirs et peaux bruts des zébus en 2004 et 2005
Tableau n°04 : Comparatif des concurrents
Tableau n°05 : Motivation d’achat
Tableau n°06 : Effectif des maroquiniers depuis 2004
Tableau n°07 : Evolution de l’exportation des cuirs traités
Tableau n°08 : Poids moyen de l’accroissement des cuirs traités exportés
Tableau n°09 : Prix prévisionnel pour un pied carré
Tableau n°10 : Poids bruts de peau de zébu
Tableau n°11 : Durée de la trempe
Tableau n°12 : Tannage au chrome
Tableau n°13 : Production prévisionnelle annuelle (cuirs tannés minéral)
Tableau n°14 : Tannage 100% végétal
Tableau n°15 : Production prévisionnelle annuelle (cuirs tannés végétal)
Tableau n°16 : Effectif du personnel
Tableau n°17 : Salaire mensuel du personnel
Tableau n°18 : Calendrier des activités
Tableau n°19 : Coût d’achat du terrain et de la construction
Tableau n°20 : Achat des matériels et outillages
Tableau n°21 : Achat des matériels informatiques
Tableau n°22 : Achat des matériels et Mobiliers de Bureau
Tableau n°23 : Achat des matériels de transport
Tableau n°24 : Récapitulation des immobilisations
Tableau n°25 : Fonds de Roulement Initial
Tableau n°26 : Amortissement des immobilisations
Tableau n°27 : Plan de financement
Tableau n°28 : Remboursement des dettes
Tableau n°29 : Achat des matières premières
Tableau n°30 : Achat des matériels et fournitures non stockés
Tableau n°31 : Charges externes
Tableau n°32 : Impôts et taxes
Tableau n°33 : Charges de personnel et des charges sociales
Tableau n°34 : Charges financières
Tableau n°35 : Récapitulation de toutes les charges
Tableau n°36 : Vente prévisionnelle de la première année
Tableau n°37 : Vente prévisionnelle de la deuxième année
Tableau n°38 : Vente prévisionnelle de la troisième année
Tableau n°39 : Vente prévisionnelle de la quatrième année
Tableau n°40 : Vente prévisionnelle de la cinquième année
Tableau n°41 : Récapitulation de chiffre d’affaires sur cinq ans
Tableau n°42 : Produits financiers
Tableau n°43 : Bilan d’ouverture
Tableau n°44 : Compte de résultat prévisionnel par nature
Tableau n°45 : Flux de trésorerie (méthode indirecte)
Tableau n°46 : Bilan prévisionnel de la première année
Tableau n°47 : Bilan prévisionnel de la deuxième année
Tableau n°48 : Bilan prévisionnel de la troisième année
Tableau n°49 : Bilan prévisionnel de la quatrième année
Tableau n°50 : Bilan prévisionnel de la cinquième année
Tableau n°51 : Calcul de la Valeur Actuelle Nette
Tableau n°52 : Calcul du Taux de Rentabilité Interne
Tableau n°53 : Calcul de la Durée de récupération des capitaux investis
Tableau n°54 : Projection de la Valeur Ajoutée
Tableau n°55 : Cadre logique

Schéma n°01 : Processus de fabrication


Schéma n°02 : Organigramme
INTRODUCTION

En septembre 2000, les dirigeants du monde, réunis sous l’égide de Nations Unies,
ont adopté la déclaration du Millénaire, engageant ainsi leurs pays à consentir des
efforts plus importants au plan international en vue de réduire la pauvreté, d’améliorer
la santé et de promouvoir la paix, les droits de l’homme et un environnement durable.
Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), qui sont les fruits de cette
déclaration, sont à la fois spécifiques et mesurables. Parmi les priorités, le plus
marquant, vise à réduire l’extrême pauvreté qui accable toujours plus d’un milliard de
personne de par le monde. Vue comme la stratégie la plus concrète pour mettre en
application le concept de mondialisation, le pacte du millénaire se fonde sur le partage
de responsabilité et nécessite de nombreux efforts conjoints et complémentaires, et de
la part des pays concernés, riches ou pauvres, et de celle des organisations
internationales, des collectivités locales, des acteurs privés et des organisations de la
société civile.

Ainsi donc, il incombe aux gouvernements de chaques pays de consulter leurs


acteurs de développement afin d’élaborer une stratégie beaucoup plus spécifique et
personnalisée pour leur pays, partant des principes de base et termes de référence dudit
pacte. C’est en ce sens que Madagascar a mis en œuvre l’année 2005 son Document de
Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP), qui regroupaient nos priorités
nationales en terme de développement. Loin d’être parfait le DSRP a le mérite de
positionner la lutte contre la pauvreté à l’échelle nationale comme base de chaque
stratégie de développement. Conscient des vides que peut présenter le DSRP, le
Gouvernement malagasy vient d’élaborer le « Madagascar Action Plan », aux teneurs
plus concrètes et beaucoup plus réalistes tenant compte de nos potentiels, humains et
naturels, renfermant les politiques de développement à adopter afin d’atteindre nos
objectifs de développement durable et simultanément la réduction de la pauvreté d’ici
l’année 2015. Le MAP ou littéralement « Madagascar Amperin’asa » retrace, non
seulement les grandes lignes de nos stratégies socio-économiques mais incite aussi
chaque citoyen, chaque acteur de développement à définir des objectifs plus
visionnaires partant de nos ressources propres, et de s’atteler à la tâche afin de les
poursuivre.

1
A notre sens, Madagascar possède des atouts certains pour sortir du marasme. La
résorption du chômage, l’accroissement des revenus des ménages, en d’autres mots la
réduction de la pauvreté peuvent être acquises sous deux conditions :

- d’une part, la création des conditions favorables à la production d’effets économiques


performants,

- et d’autre part, l’instauration d’une transparence totale qui placera les opérateurs
économiques dans un contexte incitatif.

En effet, le secteur privé joue un rôle essentiel dans la croissance tirée par la force du
marché, en particulier en ce qui concerne la création d’emplois et l’augmentation des
revenus. Outre leur nécessaire soutien à la lutte contre la corruption, les entreprises privées
participent activement aux processus de développement de diverses manières, notamment
dans les transferts de technologies, l’augmentation des investissements étrangers et bien
d’autres encore. Ces agents économiques peuvent être extrêmement efficaces lorsqu’ils
agissent dans le cadre des plans d’actions mondiaux, à l’instar des géants de la
pharmaceutique, qui à la demande des Nations Unies, sont disposés à réviser à la baisse les
prix des médicaments essentiels, en particulier ceux contre les fléaux qui ravagent
l’humanité actuellement. Une coopération du même type devrait s’instaurer dans d’autres
domaines cruciaux, entre autres, l’agriculture, la gestion de l’environnement, l’éducation,
les technologies d’informations, etc., et ce afin de générer des emplois et d’améliorer les
revenus des ménages où qu’ils soient.

C’est à la lumière de ce constat d’une part, et dans le but de mettre en pratique les
acquis durant les années d’étude et de créer une entreprise pour profit d’autre part, qu’il
faut comprendre le principe du présent « projet de création d’une société de
commercialisation des cuirs traités de zébus », il est conçu afin de créer des emplois,
promouvoir le développement humain dans la zone d’implantation, bref d’apporter une
modeste participation à la mise en application du MAP.

Le présent document portera donc sur l’étude de faisabilité d’implantation d’une unité
de traitement de peaux de zébus et de commercialisation des cuirs ainsi produits, dans la
localité de Talata Volonondry, sise dans le district d’Avaradrano de la Région
Analamanga, Province autonome d’Antananarivo.

2
Nos études menées sur le tas, notamment, les recherches et documentations, les
investigations et visites sur terrains, les enquêtes auprès des intervenants directs nous ont
permis de constituer le présent ouvrage qui comportera trois grandes parties, dont la
première, Considérations Générales, mettra en évidence le projet, ses caractéristiques,
l’historique de l’activité mais surtout l’étude de marché. La deuxième partie traitera le
volet technique, entre autres les techniques et processus de production, sa capacité, et
l’étude organisationnelle de l’entreprise. Enfin, la dernière partie sera axée sur l’étude
financière, notamment le coût des investissements, l’étude de faisabilité et l’évaluation du
projet.

3
PREMIERE PARTIE :
IDENTIFICATION DU PROJET
Cette première phase de l’élaboration du projet consistera à apporter les
informations essentielles et sera subdivisée en trois chapitres, à savoir :
La présentation dudit projet ;
L’étude de marché ;
La théorie générale sur les différents outils et critères d’évaluation d’un projet.

CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET

Ce premier chapitre donnera les informations générales sur le projet. Il va donc


nous présenter en quelques lignes l’historique du traitement des cuirs surtout à
Madagascar, ensuite, donner les caractéristiques du projet ainsi que les objectifs et en
dernière section le cadre logique du projet.

SECTION 1 : HISTORIQUE

Le cuir a été probablement préparé dès les premières époques de l’humanité, et


depuis des temps très reculés, les peaux ont été utilisées à des fins nombreuses. Les
hommes, en ces temps là, avant d’abattre une bête quelconque aux cours de leurs chasses
quotidiennes, pensaient déjà à la destination des peaux qu’ils pourront ainsi soutirer. Les
procédés de traitement étaient, certes, rudimentaires mais néanmoins cette pratique par pur
instinct de survie a permis avec le temps de donner jours aux premières tanneries
industrielles vers la fin du 18é siècle.

Le métier du tanneur figure ainsi parmi les plus anciens du monde et nos industriels
d’aujourd’hui ont conservé des termes employés depuis des siècles pour désigner les
opérations effectuées dans leurs ateliers.
La technique de traitement des cuirs et peaux a été introduite à Madagascar en 1880
par William Paoletti (1) et seulement sept ans plus tard, en 1887, il a réussi à créer une
société Franco Malagasy de production de cuirs.
Mais les pays européens ont été les fleurons dans ce secteur et ont bien monopolisé
ce domaine grâce notamment à des matières premières et des mains d’œuvre, fournies
presque gratuitement par les colonies. Mais depuis une décennie, on n’a pas pu enregistrer
d’évolutions marquantes, la plupart des cuirs et peaux entrant dans le commerce mondial
proviennent des grands abattoirs, donc de qualités supérieures.

(1) Ayme (Marchel) : le bœuf clandestin, les meilleurs archives de Madagascar, 1991, p128

4
Mais la ruée des cuirs synthétiques en provenance d’Asie et le manque de capital
occasionné par la reconversion d’activité des industriels européens ont poussé ce secteur
dans la période de stagnation la plus complète.

Il va sans dire que la situation actuelle, qui, certainement provoquera l’inexistence


de concurrents potentiels sur le marché, est une opportunité à saisir à notre profit surtout si
l’on veut s’investir dans le domaine du naturel comme il est prédéfini dans nos objectifs
gouvernementaux. Avec des techniques améliorées, aisément applicable, cette précieuse
matière première peut apporter une importante contribution au développement économique
et social de Madagascar, qui investi déjà dans ce domaine. Bien qu’on ne dispose pas de
données exactes, on peut, sans risque d’exagération, estimer à plusieurs millions d’Ariary,
pour l’ensemble du pays, la perte annuelle résultant des dommages causés aux peaux
pendant le traitement, alors que ces dommages peuvent bien être évités.

L’effectif des zébus

Longtemps considérés comme un symbole de richesse, de l’élevage traditionnel à la


pratique professionnelle, les zébus tiennent une place importante dans la société
Malgaches. Le tableau suivant retrace les résultats des recensements, effectués par la
chambre d’agriculture sur la population bovine, respectivement administratif et
d’agriculture, pour l’année de 2004 et 2005.

Tableau n°01 : Effectif des zébus en 2004 et en 2005


ANNEES 2004 2005
Antananarivo 1 243 358 1 070 201
Toamasina 482 546 496 468
Tuléar 2 230 480 3 369 797
Fianarantsoa 1 077 360 1 535 303
Mahajanga 2 261 005 2 701 146
Antsiranana 810 251 612 709

Source : Chambre d’agriculture 2006

5
Ce tableau met en évidence l’importante réserve bovine dont dispose encore
Madagascar, notamment la province de Tuléar, ce qui pourrait se traduire par une large
perspective sur le marché de l’approvisionnement en peaux pour le présent projet.

SECTION 2 : CARACTERISTIQUES DU PROJET

Cette section parlera ainsi les caractéristiques de notre projet. Elle traitera tout ce
qui entoure la filière cuir en général et celui de notre projet en particulier ; à commencer
par la définition d’un projet, ensuite le cadre juridique de notre société et l’environnement
et enfin, elle présentera les obligations relatives à l’exportation.

2.1 : Définition d’un projet

« Un projet est une idée projetée dans la réalité dont on planifie tous les paramètres
et vérifie la viabilité économique. Il est donc un processus unique de transformation de
ressource ayant pour but de réaliser d’une façon ponctuelle un extrant spécifique répondant
à un ou plusieurs objectifs précis à l’intérieur des contraintes budgétaires, matérielles,
humaines et temporelles ». (2)
L’élaboration d’un projet comporte en générale trois phases interdépendantes :
- la phase de développement : qui consiste à définir et à analyser le projet
- La phase de réalisation ou de mise en œuvre : elle a pour fonction de mettre en place
les différentes ressources mise à la disposition du projet.
- La phase opérationnelle : les activités principales de cette phase consistent à mettre en
œuvre les ressources afin d’atteindre les objectifs fixés.

2.2 : Cadre juridique de l’entreprise

Chaque société doit être conçue dans un cadre juridique. Pour notre société, nous
allons le présenter ci après :
Dénomination : Tannerie MANJA
Forme : Société à Responsabilité Limité (SARL)
Objet : Commercialisation des cuirs traités des zébus
Durée : 99 ans
Capital social : 73 000 000Ar

(2) : Cours de gestion de projet de Mme RAVALITERA

6
C’est une société regroupant des associés qui ne sont responsable qu’à la limite de
leurs apports respectifs.

2.3 : L’environnement du projet

L’analyse de l’environnement est très importante dans la vie d’une société. Comme
le projet porte sur la création d’une société de commercialisation des cuirs traités des
zébus, il est nécessaire d’étudier, d’analyser l’environnement économique, social et
politique de cette filière qui peut se présenter comme une opportunité et une menace pour
la société.
Nous allons essayer de récapituler dans le tableau suivant les opportunités que
l’environnement offre et les menaces que ce même environnement a causé dans la filière
peau et cuir en général et pour notre projet en particulier.

Tableau n°02 : Opportunités et menaces

Environnements Opportunités Menaces


- Partenariat Public Privé - Lourdeur administratif
- L’augmentation de - Les obligations à
l’exportation des cuirs l’exportation
- La dépréciation de l’Ariary - Taxes d’importation très
est opportune pour l’export élevée
Economique
- Ouverture de Madagascar - L’augmentation des
sur les organismes ristournes prélevées par les
internationaux : SADC, COI, autorités décentralisées lors de
COMESA,… la collecte des matières
premières
- Le drame de la fièvre - Le vol des zébus
aphteuse qui sévit l’Europe - Le mauvais dépouillement
- Mauvaise qualité des cuirs des peaux
des autres tanneurs - Problème au niveau de la
Social
- L’augmentation des touristes collecte
qui va entraîner - Marquage au feu sur les
l’augmentation de la demande peaux
des maroquineries artisans - Maladie des zébus
- La politique générale de - L’instabilité politique
l’Etat qui incite la création - Politique d’indifférence en
d’une société matière des zébus Malagasy
Politique
- La politique sur la
promotion des jeunes
opérateurs

Source : d’après étude

7
Pour pouvoir s’installer et survivre sur la filière cuir, notre société devra profiter et
saisir ces opportunités et essayer de maîtriser les menaces causées par l’environnement.

2.4 : Les obligations relatives à l’exportation

Comme notre société servira aussi le marché international, elle doit donc remplir
certaines obligations relatives à l’exportation et suivre les procédures suivantes :
- avoir un compte bancaire pour la domiciliation
- avoir un permis spécial d’exportation
- faire une déclaration de sortie qui doit être établie sur un formulaire douanier
imprimé série E
- faire une déclaration d’exportation et engagement de rapatriement de devises
établies en huit exemplaires
- établir des factures commerciales définitives ; document comptable et
commercial indiquant le détail de la marchandise ainsi que la somme d’argent
due à l’exportateur.
- procéder à la mise en FOB.

SECTION 3 : OBJECTIFS DU PROJET

Le principal objectif de notre société consiste à produire des cuirs tannés des zébus
de façon à satisfaire la demande. Elle jouera donc le rôle d’intermédiaire entre les abattoirs
et les utilisateurs des cuirs.
Cette section va donc définir l’objectif à court terme et l’objectif à long et moyen
terme du projet ainsi qu’une notion de cadre logique.

3.1 : objectif à court terme (1an)

Il s’agit de privilégier le marché ou le retour sur investissement sera le plus rapide,


c’est à dire se concentrer dans un premier temps sur le marché similaire au marché national
et dans un deuxième temps, acquérir une expérience sur le marché international.

8
3.2 : objectifs à long et moyen terme (2 à 5ans)

Il s’agit de développer, d’accroître la part de marché. En quelque sorte, une phase


de consolidation pour amortir les premiers investissements. Augmenter par exemple
l’exportation et chercher une autonomie financière.

3.3 : Notion d’un cadre logique

Le cadre logique est un tableau qui permettrait d’organiser, de coordonner les


éléments interdépendants et essentiels du projet. Il regroupe les informations sur les
résultats, sur les buts, sur les activités, sur les ressources ainsi que sur les critères de
vérification des succès et des hypothèses de base sur l’environnement.
Le cadre logique de notre projet sera présenter à la fin de la conclusion puisqu’il est
le résumé dudit projet.

CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ET ASPECT MARKETING

L’étude de marché est fondamentale dans la mise en place d’un projet. C’est une
phase qu’il faut aborder avec le plus grand soin possible car c’est à partir des informations
recueillies lors de cette étude que vont dépendre la politique adoptée pour que le projet soit
réussi.
Ce chapitre va donc nous montrer :
- l’étude de marché
- l’aspect marketing du projet

SECTION 1 : ETUDE DE MARCHE

Comme on a dit tout en haut, il est important de faire une étude de marché des cuirs pour
pouvoir connaître s’il est intéressant ou non de faire des investissements sur cette filière.
Cette section présentera successivement la description du marché, l’analyse de l’offre et
l’analyse de la demande.

9
1.1 : La description du marché

Cette sous-section permettra de définir le marché que l’on voudrait conquérir. Pour
cela, il va falloir définir le domaine d’étude et connaître la situation actuelle du marché.

1.1.1 : Domaine d’étude

Notre étude va porter sur la commercialisation des cuirs tannés des zébus cela veut
dire que notre zone d’étude sera concentrée sur le marché des cuirs tant au niveau national
qu’international. Le marché de cuirs évolue vers une diminution progressive de nombre de
vendeur, c’est à dire des tanneurs, à cause de la présence des exportateurs de peaux brutes
sur le marché.

1.1.2 : Situation actuelle du marché

Après la fièvre aphteuse dans certains pays européens ; le cours des cuirs sur le
marché mondial a connu une envolée spectaculaire donc le marché est très porteur pour
Madagascar.
De ce fait, la demande en cuirs augmente sur le marché international c’est pourquoi
les tanneurs Malagasy exportent presque la quasi-totalité de ses produits par conséquent le
marché local est fortement endommagé par les cuirs qui présentent des défauts.
En outre, les cuirs des zébus amincis colorés sont le plus demandés par les
maroquineries locaux mais comme le prix est fonction de la demande ; ces derniers
n’arrivent plus à acheter ce type de cuirs à cause de son prix trop élevé.

1.2 : Analyse de l’offre

L’analyse de l’offre peut être défini comme l’étude de l’existant sur le marché c’est
à dire les produits similaires à la notre et les produits de substitutions ainsi que la
concurrence.
Il est à noter qu’actuellement, le marché est marqué par la présence des
exportateurs des peaux brutes qui représente presque la moitié des peaux collectées.

10
Tableau n°03 : Exportation de cuirs et peaux bruts des zébus en 2004 et 2005
(Poids en KG et montant en Ariary)

Années 2004 2005


Libellées Valeur FOB Poids nets Valeur FOB Poids nets
Peaux brutes 8 425 000 000 5 811 299 6 270 000 000 4 122 821
Source : INSTAT 2006

1.2.1 : La concurrence

L’étude de la concurrence est un point extrêmement important pour la


détermination de notre part de marché et de la détermination d’une politique marketing
pour affronter les concurrents et augmenter cette part.
On peut diviser en deux l’étude de la concurrence :
- la concurrence directe
- la concurrence indirecte

1.2.1.1 : La concurrence directe

L’analyse de la concurrence directe est constituée généralement par les sociétés qui
produisent et vendent des produits similaires à la notre sur le marché. L’avantage va donc
se jouer sur la qualité des produits offerts aux clients, au prix pratiqué et à la politique de
fidélisation des clients.
En ce qui concerne nos concurrents, on peut les classer en deux catégories :
D’un coté, les société tanneries industrielles qui sont nos principaux concurrents sur
l’exportation des cuirs tannés.
De l’autre coté, les sociétés tanneries artisanales qui sont par contre les principaux
concurrents des sociétés tanneries industrielles sur le marché local à cause de leurs
relations commerciales avec les maroquiniers qui sont d’ailleurs nos principaux clients
locaux.
Il va falloir donc connaître les points forts et les points faibles de ces concurrents
pour que l’on puisse définir notre position sur le marché.

11
Tableau n°04 : Points forts et points faibles des concurrents

Société Points forts Points faibles


- Moyens financiers très - Concentration sur marché
importants international
- Equipement de collecte - Prix très élevé
Les tanneries industrielles intensifié - Le marché local non servi
comme la TANNERIE - Machines modernes - Manque de publicité
D’ANJEVA - Contrôle de production
simplifié
- Maîtrise des canaux de
distribution
- Prix plus ou moins cher - Technique de traitement
- Contrôle la plupart des traditionnelle
clients locaux - Mauvais traitement
Les tanneries artisanales - En bonne relation avec - Concentration sur le
les maroquineries marché local
- Non utilisation des
machines modernes
Source : D’après enquête

1.2.1.2 : La concurrence indirecte

Il ne faut pas négliger l’analyse de cette concurrence car contrairement à la


concurrence directe, elle pourrait être une menace pour la vente de notre produit.
Elle est constituée par la présence des produits de substitution sur le marché c’est à
dire qu’un produit est introduit et utilisé à la place d’un autre.
Même si le marché en terme de quantité est dominé par les cuirs en peau de zébu, il
y a d’autres cuirs en peau des autres animaux qui peuvent être utilisés à la place des cuirs
de zébus. Entre autres : les cuirs en peaux de crocodile, les cuirs en peaux de serpent, les
cuirs en peaux de mouton, …
En outre, les produits synthétiques et les similicuirs, mieux adaptés parfois,
toujours moins cher, font concurrence aux cuirs des zébus. Il y a aussi les tissus en raphia
qui se trouve actuellement sur le marché d’approvisionnement dans la filière maroquinerie.
Ces nouvelles matières sont aussi des produits de substitution aux cuirs. L’utilisation de
celles ci diminuera la part des cuirs dans les produits de maroquinerie.

12
1.2.2 : positionnement de notre entreprise

Pour faire face à la concurrence et pour se positionner sur le marché, notre


entreprise devra adopter une stratégie et créer une image de marque à ses produits ; c’est à
dire qu’elle devra
- chercher à anticiper les besoins des clients donc être à l’écoute du marché
- chercher à améliorer la qualité de ses produits en procédant à des nouvelles
techniques de traitement.
- Chercher à créer une nouveauté sur le marché.
- Avoir un pouvoir de négociation avec les clients.
En remplissant tous ces critères, notre société pourrait avoir une place sur le marché

1.2.3 : Détermination de notre part de marché

Compte tenue de la place occupée par les concurrents d’un coté et avec la prise en
compte de notre avantage concurrentiel de l’autre coté ; nous estimerons, pour la première
année, avoir 15% de part de marché. Cette part évoluera au fur et à mesure qu’on
maîtrisera les facteurs de la concurrence.

Vente de la société
Part de marché =
Demande globale

1.3 : Analyse de la demande

L’analyse de la demande devra étudier et définir les clients cibles. Elle a donc pour
but de connaître la quantité des besoins des clients et ses comportements faces aux
produits.
Il est nécessaire de définir dans cette section le volume de la clientèle cible pour
ajuster l’offre à la demande.

13
1.3.1 : Identification de la clientèle

Le marché intérieur est constitué principalement par les maroquineries et les


chausseurs artisanaux ainsi que les quelques marchands des cuirs.
Le marché extérieur est en général constitué par les fabricants de chaussures des
pays du marché commun. Par ailleurs, il y a aussi des société tanneries qui importent des
cuirs tannés c’est à dire qu’elles procéderont au finissage.

1.3.2 : Structure de la consommation

Cette sous section est constituée par l’étude proprement dite des comportements de
la clientèle. Elle va faire apparaître la motivation d’achat et la fréquence d’achat des clients
notamment sur le marché local.

1.3.2.1 : Motivation d’achat

Nous allons voir dans le tableau suivant les facteurs qui motivent les clients, surtout
les maroquineries, à acheter les cuirs.

Tableau n° 05 : Motivation d’achat des maroquiniers


Motivation Prix Qualité Commodité Total
Chiffres en
25 25 50 100
pourcentage
Source : enquête 2005

Cette enquête a été effectuée sur un échantillon de 20 maroquineries aux environs


de la capitale.
Ce tableau montre ainsi que 25% des maroquineries sont motivés par le prix, 25%
selon la qualité et 50% l’achètent selon la commodité.

14
1.3.2.2 : Fréquence d’achat

Les maroquineries achètent le cuir aux artisans tanneurs Malagasy. Ils achètent les
cuirs deux fois par mois pour la saison touristique c’est à dire le mois d’avril au mois de
septembre ; et par mois pour le mois d’octobre au mois de mars.

1.3.2.3 : Niveau de consommation

D’après l’Institut National de la Statistique (INSTAT), la filière maroquinerie a


enregistré 09 nouvelles entreprises individuelles. Le tableau ci après montre l’effectif des
maroquineries actuellement.

Tableau n° 06 : Effectif des maroquineries depuis 2004


Années
Secteur d’activité Situation avant 2004 Total
2004 2005 2006
Maroquineries et
434 2 4 3 443
articles en cuirs
Source : INSTAT 2006

Même si l’on ne dispose pas d’une quantité exacte à propos de la consommation


des maroquineries, on peut dire que l’augmentation de ces effectifs entraîne
automatiquement la hausse de la demande des cuirs traités sur le marché.
En ce qui concerne l’extérieur, on peut voir à travers ce tableau l’évolution de la
consommation des cuirs sur le marché mondial.

Tableau n° 07 : Evolution de la commerce extérieure en cuirs

Années Poids nets (en tonnes) Valeur FOB (en Ariary)


1999 2 400 1 080 000 000
2000 2600 2 360 000 000
2001 4400 6 220 000 000
2002 3500 3 660 000 000
2003 3800 4 040 000 000
Source : Annuaire Statistique Agricole 2005

15
A cause de la crise en 2002, la quantité exportée par Madagascar a connu une légère
baisse même si elle a déjà atteint la barre de 4 400 Tonnes en 2001.
Pour déterminer la quantité à produire par notre société, nous allons essayer de
voir d’abord l’accroissement moyen des cuirs exportés à partir de ce tableau suivant :
Tableau n° 08 : Poids moyen de l’accroissement des cuirs exportés

Années Poids nets (en Accroissement annuel Poids moyen de


tonnes) (en tonnes) l’accroissement (en tonnes)
1999 2 400
2000 2 600 200
2001 4 400 1 800 350
2002 3 500 (900)
2003 3 800 300
Total 1 400 350
Compte tenu de cet accroissement de l’exportation et avec les différents facteurs du
marché (la concurrence très rude, la demande instable sur le marché local,…) nous allons
2
produire 300 tonnes de cuirs traités pour la première année soit 27600 cuirs ou 475000p
environs.
2 2
Il faut noter que l’unité de mesure d’un cuir est le Pied carré (p ).1p est à peu près
(3)
l’équivalent d’une surface de papier A4.

SECTION 2 : ASPECTS MARKETING DU PROJET

Après avoir étudié le marché des cuirs, il est évident de suivre la démarche
marketing. Cette section présentera donc la définition du marketing et la politique
marketing adoptée par notre société.

2.1 : Définition du marketing

« Le marketing est un ensemble de toutes les activités commerciales orientées vers


la satisfaction des clients. C’est un champ magnétique de toutes entreprises. Ainsi la
(4)
personne la plus importante pour la société est le client ».

(3) : CA. Chambard : Réorganisation et promotion de la tranché cuir et peau, Fonds d’aide et coopération, M/car 1971
(4) : Cours de Marketing de Mme ANDREAS

16
Il joue donc un rôle fondamental dans la relance d’une activité dans une entreprise.

2.2 : La politique marketing adoptée

Pour relancer notre produit, nous allons adopter le marketing Mix. Il est basé
essentiellement sur le système PPDC (Produit, Prix, Distribution et Communication).Les
quatre sous sections suivants mettra donc en évidence la politique de produit, la politique
de prix, la politique de distribution et la politique de communication.

2.2.1 : La politique du produit

Les facteurs clés du succès reposent certes sur différentes variables mais ce qui est
sur c’est la qualité qui l’emporte au premier plan.
La politique du produit consiste à apporter une touche particulière au produit par
rapport à celui des concurrents. S’agissant des produits destinés à l’exportation, le respect
de certaines normes est exigé sur le marché international.
Nous avons donc concentré nos efforts sur la qualité de notre produit ; ainsi, le cuir
que nous allons produire et vendre sur le marché aura les qualités suivantes :
- facile à travailler
- fine
- bonne résistance à l’usage
- souple
- avoir une grande épaisseur

2.2.2 : La politique de prix

Etant donné la nouveauté de notre produit et sa position qui est encore en phase de
lancement ; son prix ne doit pas être déterminé de façon aléatoire. Cela nous amène à
choisir entre trois politiques de prix pour le lancement de notre produit, à savoir :
- La politique de pénétration qui consiste à faire un prix relativement bas de
façon à conquérir rapidement une part de marché très importante.
- La politique d’écrémage qui consiste à faire un prix très élevé de façon à
pousser l’orgueil de la clientèle restreinte et à réaliser un profit important
dans un peu de temps.

17
- La politique de suiveur qui consiste à aligner notre prix à celui des
concurrents.
Pour faire face à la concurrence, qui s’annonce très rude, nous allons opter la
politique de pénétration qui va pour l’instant réduire notre marge bénéficiaire mais en
revanche augmente notre part de marché.
Nous allons présenter dans le tableau suivant le prix pratiqué par notre société pour
un pieds carrés de cuir.
2
Tableau n°09 : Prix prévisionnel pour 1p (montant en Ariary)

Rubriques Prix à l’exportation Prix usine (marché local)

Cuirs tannés minéral 1200 1000

Cuirs tannés végétal 1000 800


Source : enquête

2.2.3 : La politique de distribution

« La politique de distribution est le choix d’un circuit pour vendre un produit ou un


service ». La distribution est donc l’un des éléments du marketing Mix qui consiste à
choisir le circuit de distribution le mieux adapté à la société.
en ce qui concerne notre produit, le circuit de distribution appliqué est l’exportation
directe pour éviter les intermédiaire et pour permettre l’apprentissage des marchés
étrangers.
En outre ; pour ce qui est du marché local, nous allons faire une vente à l’usine
pour les maroquineries et les chausseurs artisanaux. On va faire appel aussi aux marchands
des cuirs pour distribuer nos produits.

Circuit court : Société Utilisateurs des cuirs

Circuit long : Société Marchands des cuirs Utilisateurs des cuirs

18
2.2.4 : La politique de communication

Cette politique est indispensable pour faire connaître la société et les produits
qu’elle offre. Le but c’est de convaincre les clients ciblés à acheter nos produits plutôt que
ceux des concurrents à travers les différents supports de communication.
Pour notre société, nous allons adopter les modes de communication suivantes :

2.2.4.1 : Publicité

Elle est la meilleure façon de faire connaître les produits aux clients. Elle peut se
présenter sous plusieurs formes. Parmis ces formes, nous avons choisi pour notre société :
- l’insertion publicitaire dans un journal
- la carte de présentation

2.2.4.2 : Mise en place d’un site Internet

L’Internet est la principale clé qui ouvre les portes aux marchés extérieurs. Il
permet ; directement et rapidement ; à faire connaître le produit ainsi que l’entreprise. La
mise en place d’un site Internet est un moyen crucial pour notre société qui fait
l’exportation.
Nous utilisons ainsi la stratégie Push à dominante Pull.

2.2.4.3 : Sponsoring

C’est une stratégie qui consiste à sponsoriser certains événements dans lesquels une
banderole sera exposée. Cette technique est très intéressante pour notre société vu que
notre produit est destiné à la fabrication des objets d’art.
Donc, en sponsorisant une foire, un salon,…nous pouvons rencontrer de nouveaux
clients.
Toutes ces politiques sont interdépendantes : le produit en bonne qualité, rattaché à
un prix très compétitif, trouver une place adéquate pour le distribuer, et chercher à
promouvoir la vente de ce produit à travers la communication.

19
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES
CRITERES D’EVALUATION

Nous allons mettre en évidence dans ce chapitre les différents outils et critères qui
servent à évaluer la validité et la rentabilité du projet .L’évaluation d’un projet consiste
donc à réunir toutes les données techniques et commerciales qui le caractérisent.

SECTION 1 : LES OUTILS D’EVALUATION

Nous allons développer les quatre principaux outils d’évaluation d’un projet.

1.1 : Valeur Actuelle Nette (VAN)

1.1.1 : Définition

Elle est définie par la différence entre la somme des Marges Brutes
d’Autofinancement Actualisées (MBA) et la somme des capitaux investis. Elle permet à la
société de savoir si l’investissement est intéressant c’est à dire s’il est capable de générer
les ressources externes permettant de rembourser le Fonds de Roulement Initial (FRI).

1.1.2 : Formule

Nous allons donner d’abord le formule de la Marge brute d’Autofinancement parce


que c’est avec elle que l’on calcule la Valeur Actuelle Nette.

Recettes
(Charges)
Résultat Imposable
(Impôt sur les Bénéfices de Société)
Résultat Net
Amortissement

Marge Brute d’Autofinancement

20
Donc la Valeur Actuelle Nette est donnée par la formule suivante :

VAN = ∑ MBA (1+i) j


–j
– I0
J=1

Avec MBA : Marges Brutes D’autofinancement


i : taux d’actualisation
j : année considérée variant de 1 jusqu’à la durée de vie du projet

I0 : montant de l’investissement

I.1.3 : Interprétation

La Valeur Actuelle Nette peut être positive, nulle ou négative

Si VAN>0 : l’investissement a une rentabilité supérieur au taux exigé

VAN=0 : l’investissement a une rentabilité égale au taux exigé

VAN<0 : l’investissement a une rentabilité inférieur au taux exigé

1.2 : Le Taux de Rentabilité Interne (TRI)

Nous allons essayer de donner d’abord la définition du Taux de Rentabilité Interne,


ensuite sa formule et enfin son interprétation.

1.2.1 : Définition

Le taux de Rentabilité Interne est le taux d’actualisation qui donne une Valeur
Actuelle Nette égale à 0 ou à un Indice de Profitabilité égal à 1.
C’est le taux d’intérêt maximum auquel il est encore possible d’emprunter du
capital nécessaire au financement de l’investissement pour que le projet soit rentable. Donc
lorsque le taux d’emprunt est inférieur au Taux de Rentabilité Interne, la Valeur Actuelle
Nette de cet investissement devient positive ; cela signifie que la société est bénéficiaire.

21
1.2.2 : Formule

Soit TRI = x tel que ∑ –j


MBAj (1+x) – I0 = 0
J=1

avec x : Taux de Rentabilité Interne


Il faut souvent procéder à une interpolation linéaire pour trouver ce taux.

1.2.3 : Interprétation

Le TRI peut être supérieur, égal ou inférieur au taux d’emprunt

Si X > t : la rentabilité est supérieure au taux exigé

X = t : la rentabilité est égale au taux exigé

X < t : la rentabilité est inférieure au taux exigé

1.3 : Indice de Profitabilité

1.3.1 : Définition

L’indice de Profitabilité est représenté par le rapport entre la somme des MBA et la
somme des capitaux investis.

1.3.2: Formule
n

∑ MBAj (1+i) –j

j=1
IP =

I0

VAN
Ou IP = +1

22
I

Avec I0 : Investissement

I.3.3 : Interprétation

L’Indice de Profitabilité nous indique le montant des résultats attendus pour Ariary
investi. Il peut être supérieur à 1, égal à 1 ou inférieur à1.

Si IP > 1 : l’investissement a une rentabilité supérieure au taux exigé

IP = 1 : l’investissement a une rentabilité égale au taux exigé

IP < 1 : l’investissement a une rentabilité inférieure au taux exigé

1.4 : Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)

1.4.1 : Définition

Le Délai de Récupération des Capitaux Investis est représenté par le temps au bout
duquel le cumul des MBA est égal au montant du capital investi. Pratiqué dans les sociétés
industrielles, il représente le taux nécessaire pour que l’entreprise récupère
l’investissement initial grâce au flux nets de trésorerie résultant de l’exploitation.

1.4.2 : Formule
n

DRCI = t tel que ∑ MBA (1+i) t


–t
– I0 = 0
J=1

Avec MBA : Marge Brute d’Autofinancement

I0 : Investissement

I.4.3 : Interprétation

Deux investissements, celui qui est moins risqué et celui qui présente le délai de
rentabilité le plus court.

23
Ces quatre outils permettront au promoteur d’un projet de constater, de mesurer la
rentabilité de leur investissement.

24
SECTION 2 : LES CRITERES D’EVALUATION

Les critères d’évaluation permettent de savoir la pertinence, l’efficacité,


l’efficience, l’impact et la durée de vie du projet. Ces cinq critères d’évaluation d’un projet
seront traités dans cette deuxième section.

2.1 : La pertinence

Elle mesure la corrélation entre les objectifs du projet et les priorités de


développement sur le plan global et sectoriel du concept par rapport aux besoins réels du
groupe cible.
Les objectifs sont ils pertinents par rapport aux attentes et aux besoins des
bénéficiaires ?

2.2 : L’efficience

L’efficience se mesure au coût et au rythme auquel les interventions sont


transformées en résultats tangibles. Elle est donnée par la comparaison des coûts et des
résultats c’est à dire une utilisation optimale des ressources dans la production des outputs.
C’est l’économie dans la poursuite des objectifs.

2.3 : L’efficacité

On peut apprécier l’efficacité d’un projet par la comparaison des objectifs et les
résultats (différence entre la prévision et la réalisation).Donc c’est la réalisation des
objectifs.

Voici deux questions d’efficacité :


Quel est le degré de réalisation des objectifs du projet ? (quantité, qualité,…)
(5)
Ces produits contribuent ils à la réalisation des objectifs du projet ?

(5) : Polycopie de Contrôle de Gestion de Mr RALISON Roger et


Cours de Gestion de Projet de Mme RAVALITERA

25
2.4 : L’impact

Elle examine les effets directs et indirects du projet tant au niveau social
qu’économique.
Quels sont les effets du programme sur les bénéficiaires ?
Quels sont les effets inattendus du projet ?

2.5 : La viabilité

Elle vise à évaluer la capacité de l’action ou des résultats à poursuivre de façon


indépendante après le retrait des assistances extérieures. Il s’agira donc de la viabilité
organisationnelle, technique et notamment financière.

CONCLUSION PARTIELLE

La première partie a été consacrée à l’identification du projet dans laquelle on a pu


connaître l’historique de traitement des peaux et cuirs.
Grâce à l’étude de marché, on a pu savoir aussi les besoins du marché et les
concurrents qui nous ont permis aussi de déterminer notre part de marché.
Des politiques marketing ont été évoquées aussi dans cette partie. Et dans le dernier
chapitre nous n’avons pas manqué de rappeler les outils et les critères d’évaluation d’un
projet.

26
DEUXIEME PARTIE :
CONDUITE DU PROJET
Cette partie mettra en exergue les études techniques du projet, les moyens mis en
œuvre ainsi que les productions attendues et l’organisation de l’entreprise. Elle sera
subdivisée en trois grands chapitres :
- La technique de production
- La capacité de production
- L’étude organisationnelle de la société

CHAPITRE I : LA TECHNIQUE DE PRODUCTION

Ce chapitre expliquera la production proprement dite c’est à dire, la transformation


des matières premières en produit finis. Il contiendra les matières premières nécessaires à
la production, les moyens de production et le processus de production.

SECTION 1 : LES MATIERS PREMIERES

Notre principale matière première est les peaux des zébus. Mais il y a aussi les
produits tannants et les produits chimiques. Cette section présentera donc trois rubriques, à
savoir :
- les caractéristiques d’une peau de zébu
- la collecte et l’approvisionnement
- les autres matières

1.1 : Les caractéristiques d’une peau de zébu

Nous allons voir dans un premier lieu le poids brut d’une peau de zébu à travers ce
tableau.
Tableau n° 10 : Poids brut des peaux de zébu

Peaux Bœuf Vache Veau


Légère Moins de 35kg Moins de 25kg Moins de 4kg
Moyenne 35 à 45kg 25 à 32kg 4 à 8kg
Lourde Plus de 45kg Plus de 32kg Plus de 8kg
Source : enquête auprès des abattoirs

Il faut noter qu’en général, après le dépouillement, la peau contient naturellement


60% d’eau en poids.

26
1.1.1 : les différentes parties de la peau de zébu

Une fois séparé du corps de l’animal, la peau brute est dénommée « peau verte ou
peau en poil » et elle présente deux faces : le coté poil ou « Fleur » et le coté chair.
Les différentes parties d’une peau bien dépouillée sont :
- le croupon et la culée : partie arrière, plus épaisse
- le collet : partie avant
- les flancs : partie ventrale, moins épaisse

1.1.2 : la constitution chimique de la peau

La peau de zébu est constituée par le collagène, la kératine et l’élastine qui sont des
abluminoïdes lesquels sont des protéines.

1.2 : L’approvisionnement et la collecte des peaux

Nous allons utiliser plusieurs canaux pour s’approvisionner :


- soit directement auprès des abattoirs et des tueries. Ainsi, pour la ville
d’Antananarivo, un camion ramasse quotidiennement les peaux issues de
chaque abattoirs : Ampasika, Anosizato, Mandroseza, Ambohitrarahaba,
Talatamaty. En outre, la périphérie bénéficie d’une visite tous les quinze jour
pour le ramassage des peaux comme le cas d’Imerintsiatosika, Mahitsy,
Ambatofotsy, Manjakandrina,…
- soit indirectement auprès des collecteurs indépendants. Ils se consacrent
généralement à la collecte des peaux en provinces.

1.2 : Les autres matières

Elles sont constituées par les produits chimiques tel que : la chaux, l’eau, l’acide
formique,…Les produits tannants entre autres : les écorces, les gousses, les feuilles et
racines de certains végétaux pour le tannage végétale et le sel chrome pour le tannage
minéral. Il y a aussi les autres produits comme la fiente de poule, l’huile d’arachide.

27
SECTION 2 : LES MOYENS DE PRODUCTION

Cette section sera consacrée à la détermination des moyens mis en œuvre par la
société pour la réalisation de ses activités. Elle sera donc divisée en trois sous section :
- les moyens matériels
- les moyens humains
- les moyens financiers

2.1 : Les moyens matériels

Les moyens matériels sont l’ensemble des équipements et matériels qui concourent
à la réalisation de l’objectif de la société.

2.1.1 : Matériel et Outillage

Ils sont constitués en général par les machines et les outillages. Ce sont des
matériels qui entrent directement dans la fabrication des cuirs c’est à dire nécessaire à la
transformation des peaux en cuirs.

2.1.2 : Matériel informatique et Mobilier de Bureau

Ils sont nécessaires pour le bon fonctionnement de l’administration de la société


comme le traitement des données, saisie des opérations comptables. Ils sont constitués
principalement par les ordinateurs, les meubles, les petits matériels,…

2.1.3 : Matériel de transport

Ils sont très utiles pour la collecte des matières premières et pour la livraison des
marchandises ainsi qu’au déplacement du personnel. Ils sont composés par des camions et
des voitures légères.

28
2.2 : Les moyens humains

La manipulation de ces moyens matériels et l’exécution des tâches nécessitent


automatiquement la mise en place des moyens humains. Ils sont constitués par l’ensemble
de personnel de la société. L’entreprise devra donc procéder à des recrutements.
Un autre chapitre sera consacré à l’étude détaillée de ces moyens humains.

2.3 : Les moyens financiers

Ils sont constitués généralement par un apport personnel du promoteur et ses


associés et un emprunt contracté auprès des établissements financiers.
Théoriquement, le plan de financement de notre projet se présente comme suit :

- Apport personnel : constitué par des apports en numéraires, en industries et en


nature. Il représente environ 30% des investissements.

- Emprunt : le promoteur prévoit de contracter un emprunt auprès d’un


établissement de crédit. Il est nécessaire pour financer la construction, l’achat
des matériels,… Cet emprunt constitue le 70% des investissements nécessaires.

SECTION 3 : LE PROCESSUS DE FABRICATION

Cette section étudiera le processus de traitement d’un cuir c’est à dire, les étapes à
suivre pour la transformation d’une peau fraîche ou salée en cuir. Ce processus doit passer
par trois phases :
- la phase de préparation au tannage
- la phase de traitement ou le tannage
- la phase de finition

3.1 : La préparation au tannage

29
Cette première phase consiste à préparer la peau brute (sèche ou fraîche). Elle est
constituée par plusieurs étapes ; à savoir : La trempe, L’epilage et le pelanage, l’ebourrage
et l’écharnage, le déchaulage et enfin le confitage.
3.1.1 : Reverdissage ou trempe

La trempe consiste à rendre la souplesse de la peau par la restitution de l’eau


qu’elle a perdue lors de sa conservation. Cette opération se fait soit, dans des bassins,
cuves ou l’eau doit être renouvelée à l’intervalle régulière ; soit, dans l’eau courante.

Tableau n° 11 : Durée de la trempe


Types de peaux Fraîches salées
Durée du Reverdissage 2h à 3h dans l’eau courante
12h dans un bassin ou cuve 3 à 4 jours
Source : enquête

3.1.2 : Epilage et Pelanage

Cette action consiste à dissoudre la kératine. La peau est mise dans un bassin ou
cuve contenant de la chaux qui permet de la gonfler afin de faciliter l’action de l’acide
sulfurique pour l’enlèvement des poils.

3.1.3 : Ebourrage et Echarnage

Ces deux opérations ont pour objet de nettoyer les deux surfaces de la peau.
- L’ébourrage consiste à arracher les poils et les résidus épidermiques du coté
fleur
- L’écharnage consiste à enlever les tissus sous cutanés adipeux et musculaires du
coté chair.
Ces deux actions nécessitent l’utilisation des matériels comme : machine à
ébourrer, machine à écharner et chevalet.

3.1.4 : Déchaulage

30
Cette opération consiste à nettoyer les peaux fortement imprégnées par les chaux et
la sulfure de sodium durant le Pelanage et aussi pour faciliter la pénétration d’autres
produits chimiques. Cette action nécessite l’utilisation d’une cuve ou bassin, coudreuse ou
foulon.
3.1.5 : Confitage

C’est une action biochimique qui consiste à donner un grand douceur et une finesse
du coté fleur. C’est aussi une opération destinée à nettoyer les peaux fortement imprégnées
par la chaux utilisée pour l’épiage. Elle nécessite l’utilisation d’un coudreuse.

3.2 : Le tannage de la peau

Le tannage a pour but de rendre les peaux imputrescibles. Il peut être réalisé par
différentes matières tannantes d’origine végétale (écorces, fruits,…), minérales (sels
chrome, zirconium,…) nécessite l’utilisation d’un cuve, bassin ou fosse ainsi qu’une
coudreuse, foulon ou tonneau.

3.2.1 : Picklage

Il permet de diminuer le potentiel hydrogène (PH) avec l’utilisation de l’acide


sulfurique. Le picklage a pour rôle d’acidifier le PH lors du déchaulage et du confitage afin
de faciliter l’entrée du jus tannant pour le tannage végétal et du sel chrome pour le tannage
minéral.

3.2.2 : Tannage végétal

Le tannage végétal consiste à utiliser les feuilles et les écorces de quelques arbres
pour préparer les jus tannants : écorces de Mimosa, de goyave,…Ce type de tannage
n’emploie que peu de produits chimiques dangereux.

3.2.3 : Tannage minéral

31
Le tannage minéral nécessite l’utilisation des produits chimiques fortement
dangereux tel que : le sel chrome, le baychrome, l’acide chlorhydrique,…Le tannage
minéral est notamment utilisé dans les tanneries industrielles.

3.3 : La finition

Le finissage a pour but d’améliorer davantage la qualité et la présentation du cuir,


après le tannage, la peau prend déjà le nom « cuir » car il s’agit maintenant d’un produit
imputrescible présentant des qualités de résistance mécanique. La phase de finition
comprend :

3.3.1 : la nourriture

Cette opération a pour but de donner au cuir sa qualité de souplesse,


d’imperméabilité, de résistance nécessaire à partir d’un mélange des matières grasses tel
que les suifs, l’huile d’arachide, l’huile de ricin,…La nourriture nécessite l’emploie d’un
tonneau.

3.3.2 : le déridage

Il consiste à dérider le cuir, c’est à dire lui donner une surface lisse. Il se fera sur
une table et nécessite l’utilisation d’une machine à dérider.

3.3.3 : le réfendage

Le réfendage consiste à enlever une partie de l’épaisseur du cuir sur le coté chair. Il
faut tenir compte de l’épaisseur de la partie fleur car c’est la partie la plus importante pour
le cuir.
Cette opération se fera par une machine à refendre.

3.3.4 : La teinture

32
Elle se fait par immersion, par pistolet ou par brosse. Cette action consiste à donner
au cuir la couleur recherchée. L’immersion peut se faire dans un bassin ou cuve.

3.3.5 : Le palissonnage

C’est une opération qui consiste à assouplir, à adoucir davantage le cuir et lui
donner une apparence lisse avec un grain très léger.
Pour qu’il soit plus souple en fonction de l’article désiré, par exemple : les cuirs
pour ameublement. On le met dans la machine foulonnage à sec après le séchage.

Cette énumération sans doute fastidieuse, mais néanmoins incomplète, montre le


nombre important d’opérations subies par une peau avant d’arriver dans l’atelier d’un
maroquinier ou d’un fabricant de chaussures.
Bien que mécanisé, le travail du tanneur exige toujours ce soin et cet amour du cuir
qui était celui de nos artisans d’autrefois. Ils nous ont appris à façonner les peaux pour en
tirer ces œuvres d’art que sont les articles de maroquinerie fine et les reliures qui ornent
nos bibliothèques.
En général, ce processus de transformation dure environ 15 jours.

33
SCHEMA N°01 : PROCESSUS DE FABRICATION

Collecte et approvisionnement
en peaux des zébus

Peaux Peaux
fraîches salées

Reverdissage

Epilage et
Pelanage

Ebourrage et
Echarnage

Déchaulage

Confitage

Picklage

Tannage

Nourriture

Déridage

Réfendage
34
Teinture
Palissonnage
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION

Ce chapitre va nous montrer les productions que la société envisage de produire


pendant les cinq années du projet. Ce chapitre sera donc consacré à l’étude quantitative et
qualitative des produits c’est à dire, les productions prévisionnelles et les aspects qualitatifs
et quantitatifs des produits.

SECTION 1 : LES PRODUCTIONS PREVISIONNELLES

La capacité de production d’une entreprise dépend en général de la capacité des


matériels et des ouvriers qui y travaillent. Comme on a déjà vu lors de l’étude de marché,
la production pour la première année est de 475000 p2. Une augmentation est prévue
chaque année.

1.1 : Les cuirs tannés minéral

Les cuirs tannés minéral représentent 60% de notre production car ils sont très
demandés par les fabricants de chaussures des pays du marché commun.

Tableau n°12 : Tannage au chrome

Matières premières Du cuir de zébus


Qualité Du 1er et 2ème choix soit sec soit salé
Trempe journalière 60 à 100 cuirs (capacité maximum : 120 cuirs
Produits de tannage utilisés Du tanin à base de chrome importé
Production Cuirs tannés au chrome (minéral) avec 475 000
pieds carrés pour la première année.
Types de produits Essentiellement du cuirs destiné pour dessus de
chaussures.

Le tableau suivant va nous monter les productions prévisionnelles des cuirs tannés minéral
pour les cinq années d’exercice.

2
Tableau n°13 : Production prévisionnelle annuelle (unité en p )

35
Rubriques A1 A2 A3 A4 A5

Cuirs tannés minéral 285 000 300 000 318 000 342 000 378 000

80% de ces cuirs tannés minéral sont destinés à servir le marché international et le 20%
pour satisfaire le marché national.

1.2 : Cuirs tannés végétal

Les cuirs tannés végétal sont très demandés sur le marché local car ils sont à la
porté des maroquiniers et des fabricants de chaussures locaux. Notre société envisage de
produire 40% des cuirs tannés végétal sur l’ensemble de la production.

Tableau n°14 : Tannage 100% végétal


Matières premières Du cuir de zébus
Qualité Du 1er, 2ème, 3ème choix
Trempe journalière 35 à 40 cuirs ou 70 à 80 bandes
Produits de tannage utilisés Ecorce de mimosa, de goyave, racine de
mimosa
Production Cuirs tannés végétal avec 190.000 pieds
carrés pour la première année.
Types de produits Principalement des cuirs destinés à fabriquer
les articles en cuirs.

Le tableau ci-après illustre aussi les productions prévisionnelles des cuirs tannés végétal
pour les cinq années d’exploitation.

Tableau n°15 : Production prévisionnelle annuelle (unité en p2)


Rubriques A1 A2 A3 A4 A5
Cuirs tannés végétal 190 000 200 000 212 000 228 000 252 000

80% des cuirs tannés végétal sont destinés à couvrir le marché national et 20% seulement
sont destinés à l’Exportation.
SECTION 2 : ASPECTS QUANTITATIFS ET QUALITATIFS

36
Etant donné que notre société dispose d’une équipe bien formée et dynamique dans
l’atelier de production, nous pourrons donc satisfaire les besoins de la clientèle du point de
vue qualité et quantité.
En outre, le système de contrôle de qualité dès la préparation au tannage des peaux
jusqu’à la finition nous permet d’assurer une meilleure qualité des produits sortant de notre
atelier de production.
En ce qui concerne la quantité de nos produits, les matériels utilisés seront plus
améliorés pour que les ouvriers puissent les manipuler facilement ; par conséquent, nous
pourrons augmenter notre capacité de production au fur et à mesure de la demande des
clients.
D’ailleurs, la quantité produite dépend notamment de la compétence des ouvriers
c’est pourquoi nous avons alloué une somme d’argent pour la formation des ouvriers dès le
démarrage de la production.

CHAPITRE III : L’ETUDE ORGANISATIONNELLE

Ce chapitre étudiera en détail les moyens humains de la société. L’étude


organisationnelle permettra de coordonner, de gérer les facteurs humains afin d’atteindre
l’objectif visé.
Ainsi ; nous allons présenter trois sections dans cette étude
- L’organigramme envisagé
- La gestion du personnel
- Le chronogramme des activités

SECTION 1 : L’ORGANIGRAMME ENVISAGE

L’organigramme est la représentation graphique de la structure interne d’une


entreprise avec le titre et la position hiérarchique de chacun de ses membres. Cette section
sera divisée en trois sous section : d’abord, l’organigramme adopté ; ensuite, l’effectif du
personnel et enfin, les attributions.

1.1 : Organigramme adopté

37
Il se présente comme suit ;

SCHEMA N°02 : ORGANIGRAMME

GERANT

SECRETAIRE

RESP ADMN ET RESP DE RESP MKT ET


FINANCIER PRODUCTION COMMERCIAL

COMPTABLE CHAUFFEURS SECURITES OUVRIERS

RESP ADMN ET FINANCIER : Responsable Administratif et Financier

RESP DE LA PRODUCTION : Responsable de la Production

RESP MKT ET COMMERCIAL : Responsable Marketing et Commercial

1.2 : Effectif du personnel

38
L’entreprise compte employer au total 20 personnes pendant les cinq années
d’exercices. Elle travailleront à titre permanent et seront reparties comme suit :

Tableau n° 16 : Effectif du personnel

Fonctions Nombre
- Direction Générale
Gérant 01
Secrétaire 01
- Direction Administrative et Financière
Responsable Administratif et Financier 01
Comptable 01
- Direction Marketing et Commerciale
Responsable Marketing et Commerciale 01
Chauffeurs 03
Sécurités 02
- Direction technique
Responsable de Production 01
Ouvriers 09
Total 20

1.3: Attributions

Nous allons définir les attributions de chacun du personnel selon la hiérarchie :

• Gérant :

- Définir la stratégie, la politique de l’entreprise


- Assurer la coordination de toutes les taches
- Superviser le travail du premier responsable de chaque direction.
- Arrêter les orientations de développement
- Présider la réunion
• Responsable Administratif et Financier

39
- Vérifier la comptabilité et la trésorerie
- Chercher une éventuelle source de financement
- Négocier avec les banques
- Analyser avec le comptable et la gérant les états financiers
- Ordonner le paiement d’un fournisseur

• Responsable Marketing et Commercial

- Définir et mettre en place la politique Marketing de la société


- Représenter la société auprès des clients et des fournisseurs
- Négocier avec les fournisseurs pour assurer l’approvisionnement
- Procéder au suivi de la clientèle
- Diriger les actions commerciales

• Responsable de production

- Assurer la production
- Mettre à jour le planning de production
- Organiser les taches des ouvriers
- Assurer la gestion des stocks
- Superviser le travail des ouvriers

• Secrétaire

- Assurer le classement des dossiers


- Rédiger un PV lors d’une réunion
- Tenir un journal des entrées et envois des courriers
- Mettre à jour les informations

40
• Comptable

- Enregistrer les opérations journalières


- Déterminer le solde de trésorerie
- Etablir un état de rapprochement bancaire mensuel
- Classer les documents comptables (factures, bordereau de chèque,…)

• Chauffeurs

- Assurer la collecte des matières premières avec les ouvriers


- Assurer l’entretien périodique des voitures
- Assurer la livraison auprès de la clientèle
- Assurer toutes les courses demandées par son supérieur hiérarchique

• Ouvriers

- Assurer la manutention des marchandises


- Assurer l’entretien périodique des machines
- Assurer la collecte des matières premières avec les chauffeurs
- Assurer la qualité des produits

• Agents de sécurité

- Assurer la sécurité de la société


- Assurer la propreté des alentours de la société
- Remplir les cahiers des entrées et sorties des visiteurs
- Tenir une fiche de présence et de ponctualité du personnel
- Exécuter toutes autres taches

SECTION 2 : GESTION DU PERSONNEL

Cette expression recouvre la prise en charge dynamique des hommes dans


l’entreprise. La gestion du personnel est composée entre autres par :
- La rémunération

41
- La formation
- La motivation du personnel
2.1 : La rémunération du personnel

Cette sous section donnera le détail de salaire de notre personnel. La politique


salariale est très importante pour la motivation du personnel notamment à Madagascar.
La rémunération mensuelle est donnée par le tableau suivant :

Tableau n°17 : Salaire mensuel du personnel (montant en ariary)

Postes Effectifs Salaire Total


mensuel
Gérant 1 400 000 400 000

Responsable Administratif et Financier 1 300 000 300 000

Responsable Marketing et Commercial 1 300 000 300 000

Responsable de Production 1 300 000 300 000

Comptable 1 200 000 200 000

Secrétaire 1 125 000 125 000

Ouvriers 9 80 000 720 000

Chauffeurs 3 100 000 300 000

Sécurités 2 80 000 160 000

2 805 000
Total 20

2.2 : La formation

La formation représente l’une des composantes de la politique sociale de


l’entreprise. Pour notre société, une formation est à prévoir pour les ouvriers au début de
l’exploitation.
Cette formation a pour but :
- D’accroître la performance des ouvriers
- De faciliter la manipulation des matériels de production

42
La formation concerne spécialement donc le plan technique de la production afin
d’assurer la bonne qualité des cuirs.
La société prévoit donc 100 000Ar pour assurer cette formation des ouvriers.

2.3 : La motivation du personnel

La motivation fait partie aussi dans la gestion du personnel. En ce qui concerne le


personnel de notre société, une augmentation de salaire de 10% sera prévue à la troisième
année d’exploitation.
Par ailleurs, afin d’encourager le personnel ; un treizième mois sera institué à
chaque fin d’année à l’exception du gérant.
Le tableau récapitulatif des charges de personnel ainsi que les charges sociales que
l’entreprise devra payer sera présenté dans la troisième partie.

SECTION 3 : LE CHRONOGRAMME DES ACTIVITES

Le chronogramme présente le calendrier de réalisation des activités ou le planning


du travail. Il se présente comme suit :

Tableau n° 18 : Calendrier des activités

Activités N-1 Août. Sept. Oct. Nov. Déc. Janv.

Achat de terrain
X
Construction
X X X X
Achat des matériels
X
Installation
X X
Embauche
X
Formation des ouvriers
X
Production X

Ce tableau nous montre les activités à effectuer pour la mise en place de la société
et le début de la production.

43
CONCLUSION PARTIELLE

Cette deuxième partie a mis en évidence la technique de production à travers le


processus de traitement, c’est à dire les étapes à suivre pour qu’une peau brute (sèche ou
friche) devienne un cuir.
Nous avons pu voir aussi dans cette deuxième partie la capacité de production de
notre société ainsi que la particularité de nos produits à travers les aspects qualitatifs et
quantitatifs de ces produits
Elle a mis en exergue aussi les moyens utilisés par la société pour assurer la
réalisation de ces activités. Enfin, Elle nous a montré aussi l’organisation de la société à
travers un organigramme très simple mais efficace et avec la gestion des ressources
humaines très satisfaisante.

44
TROISIEME PARTIE :
ETUDE FINANCIERE DU PROJET
L’étude financière est destinée à réduire ou éviter les risques. Elle implique donc
l’existence des prévisions chiffrées à court ou à long et moyen terme. Les documents
prévisionnels nous montrent l’avenir en quelques chiffres. Elles peuvent être à court terme
comme le flux de trésorerie, le compte de résultat,…et à long et moyen terme comme le
plan de financement et le remboursement des dettes.
Cette troisième partie présentera ainsi trois chapitres :
- les investissements et le financement du projet
- l’étude de faisabilité du projet
- l’évaluation de ce projet

CHAPITRE I : LES INVESTISSEMENTS ET LE FINANCEMENT

Ce chapitre nous conduise à la détermination du coût des investissements, la


présentation du tableau d’amortissement, du plan de financement ainsi que le tableau de
remboursement des dettes.

SECTION 1 : COUT DES INVESTISSEMENTS

Le montant des investissements est l’estimation faite pour l’ensemble des


immobilisations ainsi qu’une partie des charges car, pour notre projet, l’achat des matières
premières représente beaucoup d’argent.

1.1 : Les immobilisations

Elles se subdivisent en deux parties : l’immobilisation incorporelle et les


immobilisations corporelles.

1.1.1 : L’immobilisation incorporelle

Elle est constituée par les frais engagés lors de la constitution de la société c’est à
dire, le frais d’enregistrement, frais d’insertion au journal,…
Ce frais est évalué à 500 000Ar.

45
1.1.2 : Les immobilisations corporelles

Ce sont les biens détenus par notre société pour la production et qu’elle s’attend à
utiliser sur plus d’un exercice.

1.1.2.1 : Le terrain et la construction

Ils sont donnés par le tableau suivant ;


Tableau n° 19 : Coût d’achat du terrain et coût de la construction (montant en ariary)

Rubriques Superficie Prix/m² Montant


(m²)
Terrain 1000 10 000 10 000 000

Construction 50 000 000

Total 60 000 000

1.1.2.2 : Les matériels et outillages

Ce sont des matériels destinés à transformer les peaux en cuirs. Le détail de ces
matériels est illustré par le tableau suivant.

Tableau n° 20 : Coût des matériels et outillages (montant en ariary)

Rubriques Nombre Prix unitaire Montant

Machine à ébourrer 2 3 000 000 6 000 000

Machine à écharner 2 3 500 000 7 000 000

Tréteau à égoutter 2 500 000 1 000 000

Chevalet 2 1 000 000 2 000 000

Tonneau ou Foulon 2 5 000 000 10 000 000

Coudreuse 2 1 000 000 2 000 000

Bassins 5 300 000 1 500 000

46
Machine à refendre 1 2 000 000 2 000 000

Machine à dérider 1 2 000 000 2 000 000

Table de finition 6 200 000 1 200 000

Total 34 700 000

1.1.2.3 : Les matériels informatiques

Les matériels informatiques sont aussi présentés dans le tableau suivant.


Tableau n° 21 : Coût des matériels informatiques (montant en ariary)

Rubriques Nombre Prix unitaire Montant

Ordinateur complet 2 600 000 1 200 000

Imprimante 1 200 000 200 000

Modem 1 20 000 20 000

Total 1 420 000

Cette imprimante est équipée d’un scanner et d’une photocopie.

1.1.2.4 : Les matériels et Mobilier de bureau

Il s’agit des meubles comme les chaises, les tables, étagère,…ainsi que les matériels
de bureau tel que l’agrafeuse, le perforateur,…Le coût de ces matériels est illustré par le
tableau ci après.
Tableau n° 22 : Coût des matériels et mobilier de bureau (montant en ariary)

Rubriques Montant

Mobilier de bureau 1 500 000

Matériel de bureau 500 000

Total 2 000 000


1.1.2.5 : Les matériels de transport

47
Les matériels de transport sont très utiles pour notre société pour collecter les
matières premières. Voyons dans ce tableau le détail de ces matériels.

Tableau n° 23 : Coût des matériels de transport (montant en ariary)

Rubriques Nombre Prix unitaire Montant

Camion 6 tonnes 3 10 000 000 30 000 000

Voiture légère 2 3 000 000 6 000 000

Total 36 000 000

1.1.2.6 : Installation et aménagement

Il s’agit du coût de l’installation des matériels de productions dans l’atelier et


l’aménagement des bureaux. Ce coût est estimé à 1 000 000Ar.

Tableau n° 24 : Récapitulation des immobilisations (montant en ariary)

Rubriques Montant

Immobilisation incorporelle

Frais de développement 500 000

Immobilisations corporelles

Terrain 10 000 000

Construction 50 000 000

Matériel et Outillage 34 700 000

Matériel Informatique 1 420 000

Matériel et Mobilier de Bureau 2 000 000

Matériel de Transport 36 000 000

Installation et Aménagement 1 000 000

48
Total 135 620 000

1.2 : Fonds de Roulement Initial (FRI)

Le Fonds de Roulement Initial est un moyen de financement des besoins de


l’entreprise. Il représente ainsi les charges opérationnelles de la société pendant les trois
premiers mois d’exploitation. Le Fonds de Roulement Initial de notre société est donné par
le tableau suivant.

Tableau n° 25 : Fonds de Roulement Initial (montant en ariary)


Rubriques Montant
Achat des matières premières :
Peaux brutes 49 500 000
Produits tannants 6 510 000
Produits chimiques 4 675 000
Charges externes :
Matières consommables
1 000 000
Eau et Electricité
540 000
Poste et télécommunication
425 000
Publicité
562 500
Entretien et réparation
265 000
Prime d’assurance
175 000
Charges du personnel
8 727 500
Total 72 380 000

La somme de 72 380 000 constitue notre Fonds de Roulement Initial. Elle est donnée par la
somme des charges calculée sur trois mois car pendant ce premier trimestre de la première
année, la société n’aura pas encore des recettes pour couvrir ces charges.

SECTION 2 : TABLEAU D’AMORTISSEMENT

49
L’amortissement est une répartition systématique du montant amortissable d’un actif
sur sa durée d’utilisation estimée selon un plan d’amortissement et en tenant compte de la
valeur résiduelle probable de l’actif à l’issue de cette durée.
Pour faciliter le calcul, nous allons utiliser la méthode d’amortissement linéaire pour le
calcul des amortissements.

Tableau n° 26 : Tableau d’amortissement des immobilisations (montant en ariary)

Rubriques Valeur d'acquisition Durée Taux (%) Annuité

Frais de développement 500 000 5 20 100 000

Construction 50 000 000 20 5 2 500 000

Matériel et Outillage 34 700 000 10 10 3 470 000

Matériel informatique 1 420 000 5 20 284 000


Matériel et Mobilier de
2 000 000 10 10 200 000
Bureau
Matériel de Transport 36 000 000 5 20 7 200 000
Aménagement et
1 000 000 5 20 200 000
Installation
Total 125 620 000 13 954 000

Il est à noter que seul la construction qui a subi un taux d’amortissement de 5% tandis
que les matériels et outillages, les matériels et mobiliers de bureau ont un même taux qui
est de 10% et les autres immobilisations ont toutes un même taux d’amortissement de 20%
qui correspond à une durée de vie de cinq ans.
L’amortissement est donc une constatation comptable de la perte de valeur ou
dépréciation subie par une immobilisation.

SECTION 3 : LE PLAN DE FINANCEMENT

Choisir un mode de financement approprié est un des aspects déterminants de la


stratégie financière. Voici donc l’ensemble des sources de financement que l’entreprise
peut choisir :

50
- Le financement par fonds propre pour les entreprises en activités
- Le financement par quasi fonds propre
- Le financement par endettement
Etant donné que c’est une société à créer, nous allons choisir le mode de
financement par endettement c’est à dire que nous devrons emprunter le 70% du coût de
(6)
l’investissement auprès d’un établissement de crédit.

Tableau n°27 : Tableau de financement (montant en ariary)

EMPLOIS RESSOURCES

Rubriques Montant Rubriques Montant

Immobilisations 135 620 000 Fonds Propres 73 000 000

Fonds de Roulement Initial 72 380 000 Emprunts 135 000 000

Total 208 000 000 Total 208 000 000

Ce tableau montre que le montant de l’emprunt est de 135 000 000Ar soit 65% du
coût de l’investissement ; et le financement du reste est assuré par le promoteur soit le 35%
du coût de cet investissement.

SECTION 4 : LE TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTES

Nous avons choisi le remboursement échelonné pour payer nos dettes. Le tableau
de remboursement va faire apparaître le coût des emprunts, les intérêt à payer, les
amortissements, les capital restant du ainsi que l’annuité.
La durée de l’emprunt est de 5ans et le premier remboursement aura lieu à la fin de
la première année d’exercice. Le taux d’intérêt s’élève à 18%.
Le paiement sera effectué par annuité constante dont la valeur est donnée par la
formule suivante :

1
a=C
–5
1 - (1+i)
(6) : Cours de Gestion Financière Approfondie de Mr ANDRIAMASIMANANA Origène

51
avec a : annuité
C : montant de l’emprunt
i : taux à base 100
n : durée de remboursement

Le tableau suivant montre le plan de remboursement de l’emprunt. on l’appelle


aussi Tableau d’Amortissement d’Emprunt Indivis Classique (TAEIC).Le montant de
l’emprunt est égal à 135 000 000Ar.

Tableau n°28 : Tableau de remboursement des dettes (montant en ariary)

Années Dettes Annuités Intérêt Amortissement CR du

A1 135 000 000 43 170 000 24 300 000 18 870 000 116 130 000

A2 116 130 000 43 170 000 20 903 400 22 266 600 93 863 400

A3 93 863 400 43 170 000 16 895 412 26 274 588 67 588 812

A4 67 588 812 43 170 000 12 165 986 31 004 014 36 584 798

A5 36 584 798 43 170 000 6 585 264 36 584 798 0

Total 215 850 000 80 850 000 135 000 000

Avec Intérêt = Capital Restant du x i


Amortissement = Annuité – Intérêt

CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE ET DE RENTABILITE DU


PROJET

Ce chapitre présentera les différents états prévisionnels pendant les cinq années
d’exercice. Ils permettront de voir si le projet est faisable et rentable. Nous allons établir
les documents suivants :
- Le bilan d’ouverture
- Les comptes de résultats prévisionnels par nature
- Flux de trésorerie
- Les bilans prévisionnels

52
SECTION 1 : LES COMPTES DE GESTION

Les comptes de gestion récapitulent les charges et les produits réalisés par l’entité
au cours de la période considérée. Nous allons présenter dans les tableaux suivants les
charges et les produits de notre société pendant les cinq années d’exploitation.

1.1 : Le compte des charges

Les charges sont des diminutions d’avantage économique au cours de l’exercice


sous forme de consommation. Selon le Plan Comptable Général 2005, il y a les charges des
activités ordinaires ou opérationnelles et les charges des activités extraordinaires.

1.1.1 : Les achats consommés

Ils regroupent l’achat des matières premières et l’achat des fournitures et matériels
non stockés.

Tableau n° 29 : Coût des matières premières (montant en ariary)

Rubriques A1 A2 A3 A4 A5
Peaux Fraîches 45 600 000 54 600 000 64 800 000 49 200 000 42 000 000
Peaux salées 200 000 000 200 000 000 200 000 000 250 000 000 300 000 000
Produits tannants
Extraits tannants 8 740 000 9 040 000 9 474 000 10 029 000 10 948 000
Sel chrome 15 300 000 15 980 000 16 726 000 17 671 000 19 236 000
Produits chimiques 18 700 000 19 500 000 20 400 000 21 900 000 23 700 000
Total 288 340 000 299 120 000 311 400 000 348 800 000 395 884 000

Il faut noter qu’une peau fraîche coûte 6 000 Ar et une peau salée s’achète à
10 000 Ar. Pour la première année, nous avons besoins de 337 kg d’extraits tannants pour
le tannage végétal et environ 370kg de sel chrome pour le tannage minéral.
En ce qui concerne les produits chimiques, on a besoin de 350 Tonnes environ pour
la première année.

53
Tableau n° 30 : Achat des fournitures et matières non stockées (montant en ariary)

Rubriques A1 A2 A3 A4 A5

Matières Consommables 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000 4 000 000

Eau et Electricité 2 060 000 2 157 000 2 290 000 2 400 000 2 660 000

Fournitures diverse 100 000 113 000 120 000 200 000 140 000

Total 6 160 000 6 270 000 6 410 000 6 600 000 6 800 000

D’après ce tableau la consommation en eau et électricité augmente en fonction de la


production par contre les matières consommables restent inchangées.
1.1.2 : Les charges externes

Tableau n° 31 : Charges externes (montant en ariary)

Rubriques A1 A2 A3 A4 A5

Poste et télécommunication 1 700 000 1 750 000 1 800 000 1 900 000 1 960 000

Publicités 2 250 000 2 500 000 2 600 000 2 600 000 2 600 000

Prime d'assurance 700 000 700 000 700 000 700 000 700 000

Entretien et réparation 1 060 000 1 060 000 1 200 000 1 200 000 1 320 000

Total 5 710 000 6 010 000 6 300 000 6 400 000 6 580 000

Nous avons décider de mettre beaucoup d’argent sur la publicité pendant les trois
premières années parce que c’est un moyen important pour faire connaître nos produits et
d’affronter les concurrents.

1.1.3 : Impôts et taxes

Tableau n° 32 : Impôts et taxes à payer (montant en ariary)

Rubriques A1 A2 A3 A4 A5

Impôts et taxes 4 650 000 4 650 000 4 650 000 4 650 000 4 650 000

54
Selon le tableau l’impôts et taxes à payer par la société pendant les cinq années
d’exercices restent constants.
1.1.4 : Les charges de personnel

Elles sont représentées par le salaire du personnel, les charges sociales supportées
par la société.
Le tableau suivant donnera le détail de ces charges
Tableau n° 33 : Charges de personnel (montant en Ariary)

Postes A1 A2 A3 A4 A5

Gérant 4 800 000 4 800 000 5 280 000 5 280 000 5 280 000

Resp Admn et Fin 3 600 000 3 600 000 3 960 000 3 960 000 3 960 000

Resp Mkt et Com 3 600 000 3 600 000 3 960 000 3 960 000 3 960 000

Resp de Prod 3 600 000 3 600 000 3 960 000 3 960 000 3 960 000

Comptable 2 400 000 2 400 000 2 640 000 2 640 000 2 640 000

Secrétaire 1 500 000 1 500 000 1 650 000 1 650 000 1 650 000

Ouvriers 8 640 000 8 640 000 9 504 000 9 504 000 9 504 000

Chauffeurs 3 600 000 3 600 000 3 960 000 3 960 000 3 960 000

Sécurités 1 920 000 1 920 000 2 112 000 2 112 000 2 112 000

Total
33 660 000 33 660 000 37 026 000 37 026 000 37 026 000
CnaPS 13% 4 375 800 4 375 800 4 813 380 4 813 380 4 813 380

OSTIE 5% 1 683 000 1 683 000 1 851 300 1 851 300 1 851 300

13è mois 2 405 000 2 405 000 2 645 500 2 645 500 2 645 500

Total général
42 123 800 42 123 800 46 336 180 46 336 180 46 336 180

Ce tableau reflète toutes les charges du personnel et les charges sociales de notre
société pendant les cinq années d’exercices ainsi que l’augmentation de 10% prévue à la
troisième année.

55
1.1.5 : Les charges financières

Ce sont les intérêts calculés dans le tableau de remboursement des dettes. On peut
les résumer dans le tableau suivant :

Tableau n° 34 : Charges financières (montant en ariary)

Rubriques A1 A2 A3 A4 A5 Total

Intérêt de
24 300 000 20 903 400 16 895 412 12 165 986 6 585 264 80 850 000
l'emprunt

Les charges financières s’élèvent à 80 850 000Ar pendant les cinq années
d’exercice. Le taux de calcul de l’intérêt est de 18%.

1.1.6 : L’amortissement

Selon le tableau d’amortissement présenté dans la section précédente, l’annuité ;


pour l’ensemble des immobilisations ; s’élève à 13 954 000Ar. L’amortissement est une
charge calculable pour la détermination du résultat et le cash flow mais il n’est pas
décaissable.

1.1.7 : L’impôt sur le bénéfice

Ce compte enregistre à son débit le montant du a titre des bénéfices imposables et


devant normalement rester à la charge de la société. Le taux appliqué sur le calcul de
l’impôt sur les bénéfices de société est de 30% du résultat positif réalisé par une société.

1.1.8 : Récapitulation des charges

Nous allons essayer de récapituler dans le tableau suivant les charges supportées
par notre société pendant les cinq années d’exercice.

56
Tableau n° 35 : Récapitulation des charges (montant en ariary)

Rubriques A1 A2 A3 A4 A5
Matières premières 288 340 000 299 120 000 311 400 000 348 800 000 395 884 000
Matières et fournitures non
6 160 000 6 270 000 6 410 000 6 600 000 6 800 000
stockées
Charges externes 5 710 000 6 010 000 6 300 000 6 400 000 6 580 000
Impôts et taxes 4 650 000 4 650 000 4 650 000 4 650 000 4 650 000
Charges du personnel 42 223 800 42 123 800 46 336 180 46 336 180 46 336 180
Charges financières 24 300 000 20 903 400 16 895 412 12 165 986 6 585 264
Amortissement 13 954 000 13 954 000 13 954 000 13 954 000 13 954 000
Total 385 337 800 393 031 200 405 945 592 438 906 166 480 789 444

On peut constater à partir de ce tableau récapitulatif que les charges augmentent en


fonction de la production.

1.2 : le compte des produits

Le produit est un accroissement d’avantage économique au cours de l’exercice sous


forme d’entrées ou d’accroissement d’actif ou de diminution de passif. Selon le PCG 2005,
Ils sont composés des éléments ordinaires et des éléments extraordinaires.
Pendant les cinq années du projet, nos principaux produits sont donnés par les
ventes réalisées par la société et les produits financiers générés par des placements.

1.2.1 : Le chiffre d’affaires prévisionnel sur cinq ans

Les ventes ne dépendent pas seulement de la capacité de production, mais aussi et


surtout de l’évolution de la part de marché. Notre société envisage donc une augmentation
pour chaque année en fonction de l’évolution de cette part de marché.
Nous allons donc essayer de voir dans les tableaux suivants l’évolution des chiffres
d’affaires prévisionnels pour les cinq années d’exercices.

57
Tableau n° 36 : Vente prévisionnelle pour la première année (montant en Ariary)

EXPORT LOCAL
DESIGNATION
QUANTITE PU MONTANT QUANTITE PU MONTANT
cuirs tannés minéral 228 000 1 200 273 600 000 57 000 1 000 57 000 000

cuirs tannés végétal 38 000 1 000 38 000 000 152 000 800 121 600 000

TOTAL 311 600 000 178 600 000

Avec 266 000 p2 des cuirs exportés, nous réaliserons pour la première année un
chiffre d’affaires de Ar 311 600 000 soit 65% de l’ensemble de la production vendue.

Tableau n° 37 : Vente prévisionnelle pour la deuxième année (montant en Ariary)

EXPORT LOCAL
DESIGNATION
QUANTITE PU MONTANT QUANTITE PU MONTANT

cuirs tannés minéral 240 000 1 200 288 000 000 60 000 1 000 60 000 000

cuirs tannés végétal 40 000 1 000 40 000 000 160 000 800 128 000 000

TOTAL 328 000 000 188 000 000

Nous avons constaté pour la deuxième année une augmentation de 5% du chiffre


d’affaires global c’est à dire pour l’exportation et la vente locale.

Tableau n°38 : Vente prévisionnelle pour la troisième année (montant en Ariary)

EXPORT LOCAL
DESIGNATION
QUANTITE PU MONTANT QUANTITE PU MONTANT

cuirs tannés minéral 254 400 1 200 305 280 000 63 600 1 000 63 600 000

cuirs tannés végétal 42 400 1 000 42 400 000 169 600 800 135 680 000

TOTAL 347 680 000 199 280 000

Par rapport à la première année, l’augmentation du chiffre d’affaires à la troisième


année est de l’ordre de 12%.

Tableau n°39 : Vente prévisionnelle pour la quatrième année (montant en Ariary)

58
EXPORT LOCAL
DESIGNATION
QUANTITE PU MONTANT QUANTITE PU MONTANT

cuirs tannés minéral 273 600 1 200 328 320 000 68 400 1 000 68 400 000

cuirs tannés végétal 45 600 1 000 45 600 000 182 400 800 145 920 000

TOTAL 373 920 000 214 320 000

Avec 319 200 p2 de cuirs exportés et 205 800 p2 de cuirs vendus localement, le
chiffre d’affaires de la quatrième année a enregistré une augmentation de 20% par rapport
à la première année.

Tableau n° 40 : Vente prévisionnelle pour la cinquième année (montant en Ariary)

EXPORT LOCAL
DESIGNATION
QUANTITE PU MONTANT QUANTITE PU MONTANT

cuirs tannés minéral 302 400 1 200 362 880 000 75 600 1 000 75 600 000

cuirs tannés végétal 50 400 1 000 50 400 000 201 600 800 161 280 000

TOTAL 413 280 000 236 880 000

La société enregistre un chiffre d’affaires de Ar 650 160 000 pour la dernière année
du projet soit une augmentation de 33% par rapport à la première année d’exercice.

Tableau n°41 : Récapitulation de chiffre d’affaires prévisionnel sur cinq ans (montant
en ariary)

Rubriques A1 A2 A3 A4 A5
cuirs tannés minéral 330 600 000 348 000 000 368 880 000 396 720 000 438 480 000
cuirs tannés végétal 159 600 000 168 000 000 178 080 000 191 520 000 211 680 000
Total 490 200 000 516 000 000 546 960 000 588 240 000 650 160 000

Parce que nous avons adopté la politique de prix de pénétration par conséquent,
notre chiffre d’affaires augmente en fonction de la croissance de la production pendant les
cinq années d’exercice.

59
1.2.2 : Les produits financiers

Les produits financiers sont les intérêts générés par la capitalisation des excédents
de trésorerie à chaque fin d’exercice à compter de l’année N+1. Le taux appliqué pour le
calcul de ces intérêts est de 4%. Nous allons illustrer dans le tableau suivant ces produits
financiers.

Tableau n°42 : Produits financiers (montant en ariary)

Rubriques A1 A2 A3 A4 A5 Total
Intérêts 5 600 000 8 880 000 12 600 000 16 440 000 43 520 000

Le total des produits financiers est égal à Ar 43 520 000. Ils sont calculés depuis la
deuxième année à partir des excédents de trésorerie.

SECTION 2 : LE BILAN D’OUVERTURE

Le bilan d’ouverture récapitule les actifs, les passifs et les capitaux propres de la
société à la date de l’ouverture d’un exercice.
Il présente donc deux colonnes : l’actif qui regroupe les immobilisations, les
créances, stocks et disponibilités ; le passif qui contient les capitaux propres et les dettes de
la société.
Il représente la situation initiale de la société c’est à dire les biens qu’elle a à son
actif et les ressources qui figure dans le passif de son bilan.

60
Tableau n°43 : Bilan d’ouverture (montant en ariary)
Le 01- 01- N

ACTIF PASSIF
Désignations Montant Désignations Montant
Actifs non courants Capitaux propres
Frais de développement Capital émis
500 000 73 000 000
Terrain Passif non courant
10 000 000
Dettes à long terme
Construction
50 000 000 135 000 000
Matériel et outillage
34 700 000
Matériel informatique
1 420 000
Matériel, Mobilier de Bureau
2 000 000
Matériel de transport
36 000 000
Installation et aménagement
1 000 000
Actif courant
Banque et caisse
72 380 000
Total Actif 208 000 000 Total Passif 208 000 000

Pour le bilan d’ouverture, la trésorerie est constituée par le Fonds de Roulement Initial et
toutes les immobilisations sont enregistrées par leur valeur d’origine.

SECTION 3 : LES COMPTES DE RESULTAT PREVISIONNELS

Selon le PCG 2005, il existe deux méthodes pour présenter le compte de résultat :
Méthode par nature et par fonction. En général, le compte de résultat est un état
récapitulatif des charges et des produits réalisés par la société au cours d’une période
considérée. Par différence, il fait apparaître le résultat net de la période.
Nous allons présenter dans le tableau suivant les comptes de résultat prévisionnels
par nature de notre société pendant les cinq années d’exercice.

61
Tableau n° 44 : Compte de résultat prévisionnel par nature sur cinq ans
(montant en ariary)

Rubriques A1 A2 A3 A4 A5

Chiffres d'affaires 490 200 000 516 000 000 546 960 000 588 240 000 650 160 000

Production stockée

Production immobilisée
I-PRODUCTION DE
490 200 000 516 000 000 546 960 000 588 240 000 650 160 000
L'EXO
Achats consommés (2) 294 500 000 305 390 000 317 810 000 355 400 000 402 684 000
Services extérieurs et
5 710 000 6 010 000 6 300 000 6 400 000 6 580 000
autres consommations
II-CONSOMMATION
300 210 000 311 400 000 324 110 000 361 800 000 409 264 000
DE L'EXO
III-VALEUR
189 990 000 204 600 000 222 850 000 226 440 000 240 896 000
AJOUTEE (I-II)
Charges du personnel 42 223 800 42 123 800 46 336 180 46 336 180 46 336 180
Impôts, taxes et
4 650 000 4 650 000 4 650 000 4 650 000 4 650 000
versements assimilés
IV-EXEDENT BRUT
143 116 200 157 826 200 171 863 820 175 453 820 189 909 820
D'EXPLOITATION
Autres produits
opérationnels
Autres charges
opérationnelles
DAP et pertes de valeur 13 954 000 13 954 000 13 954 000 13 954 000 13 954 000

Reprise sur provision


V-RESULTAT
129 162 200 143 872 200 157 909 820 161 499 820 175 955 820
OPERATIONNEL
Produits financiers 5 600 000 8 880 000 12 600 000 16 440 000

Charges financières 24 300 000 20 903 400 16 895 412 12 165 986 6 585 264
VI-RESULTAT
-24 300 000 -15 303 400 -8 015 412 434 014 9 854 736
FINANCIER
VII-RESULTAT
AVANT IMPOT 104 862 200 128 568 800 149 894 408 161 933 834 185 810 556
(V+VI)
Impôt exigible sur
31 458 660 38 570 640 44 968 322 48 580 150 55 743 167
résultat 30%
Impôts différés

62
Total des produits des
490 200 000 521 600 000 551 840 000 600 840 000 666 600 000
activités ordinaires
Total des charges des
385 337 800 393 031 200 405 945 592 438 906 166 480 789 444
activités ordinaires
VIII-RESULTAT NET
DES ACTVITES 104 862 200 128 568 800 149 894 408 161 933 834 185 810 556
ORDINAIRES
Eléments extraordinaires
(produits)
Eléments extraordinaires
(charges)
IX-RESULTAT DES
ACTIVITES
EXTRAORDINAIRES
X-RESULTAT NET DE 73 403 540 89 998 160 104 926 086 113 353 684 130 067 389
L'EXERCICE

(2) :L’achat consommé regroupe les matières premières et les fournitures et


matières non stockées.

D’après ce tableau de compte de résultat prévisionnel, la société enregistre des


résultats positifs durant les cinq années d’exploitation. Ces résultats montrent déjà que le
projet est rentable et faisable.

SECTION 4 : LE TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE

Le tableau de flux de trésorerie a pour but d’apporter aux utilisateurs des états
financiers une base d’évaluation de la capacité de l’entité à générer de la trésorerie ainsi
que des informations sur l’utilisation de ces flux de trésorerie. Le PCG 2005 prévoit aussi
deux méthodes pour la présentation des flux de trésorerie : Méthode directe et indirecte.
Dans notre cas, nous allons utiliser la méthode indirecte qui consiste à ajuster le
résultat net de l’exercice en tenant compte :
- des effets de transactions sans influence sur la trésorerie (amortissement,
variation des clients, stocks, fournisseurs)
- des décalages ou des régularisations (impôts différés,…)
- des flux de trésorerie liés aux activités d’investissement ou de financement
(plus ou moins value de cession,…)

Tableau n° 45 : Flux de trésorerie, méthode indirecte (montant en ariary)

63
Rubriques A1 A2 A3 A4 A5

Flux de trésorerie liés à


l'activité
Résultat net de l'exercice 73 403 540 89 998 160 104 926 086 113 353 684 130 067 389

Ajustements pour:
Amortissement et
13 954 000 13 954 000 13 954 000 13 954 000 13 954 000
provision
Variation des impôts
différés
Variation des stocks
Variation des clients et
autres créances
Variation des fournisseurs
et autres dettes
Plus ou moins value de
cession
Flux de trésorerie générés
87 357 540 103 952 160 118 880 086 127 307 684 144 021 389
par l'activité (A)
Flux de trésorerie liés à
l'investissement
Décaissement sur
135 620 000
acquisition d'immo
Encaissement sur cession
d'immobilisation
Flux de trésorerie liés à
-135 620 000 0 0 0 0
l'investissement (B)
Flux de trésorerie liés au
financement
Emission d'emprunt 135 000 000

Remboursement d'emprunt 18 870 000 22 266 600 26 274 588 31 004 014 36 584 798
Flux de trésorerie liés au
116 130 000
financement (C)
Variation de trésorerie de
67 867 540 81 685 560 92 605 498 96 303 670 107 436 591
la période (A+B+C)
Trésorerie d'ouverture 73 000 000 140 867 540 222 553 100 315 158 598 411 462 268

Trésorerie de clôture 140 867 540 222 553 100 315 158 598 411 462 268 518 898 859

Variation de trésorerie 67 867 540 81 685 560 92 605 498 96 303 670 107 436 591

Ce tableau permet d’observer l’évolution de la disponibilité prévisionnelle de la


société année par année.

64
On peut déduire sur ce tableau que l’entreprise dispose une trésorerie saine étant
donné que celle ci est toujours positive et croissante.

SECTION 5 : LES BILANS PREVISIONNELS

Le bilan est un état récapitulatif des actifs, des passifs (externes = dettes) et des
capitaux propres de la société à la date de clôture de l’exercice. Il donne des informations
sur l’état de santé de l’entreprise.
Le bilan décrit séparément les éléments d’actif, de passif et de capitaux propres à la
date de fermeture des comptes.
Les bilans prévisionnels de notre société sont donnés par les tableaux suivants :

65
Tableau n° 46 : Bilan prévisionnel de la première année (montant en ariary)
Exercice clos le 31-12-N

ACTIF PASSIF
Montant Amortisse Montant
Rubriques Rubriques Montant
brut ment net
Actifs non courants Capitaux propres
Immobilisation
Capital émis 73 000 000
incorporelle
Frais de
500 000 100 000 400 000 Report à nouveau
développement
Immobilisations
Résultat de l'exercice 73 403 540
corporelles
Terrain 10 000 000 10 000 000 Passif non courant

Construction 50 000 000 2 500 000 47 500 000 Dette à long terme 116 130 000
31 230 000
Matériel et outillage 34 700 000 3 470 000
Matériel
1 420 000 284 000 1 136 000
informatique
Matériel et mobilier
2 000 000 200 000 1 800 000
de bureau
Matériel de transport 36 000 000 7 200 000 28 800 000
Installation et
1 000 000 200 000 800 000
aménagement
Actifs courants

Banque 140 000 000 140 000 000

caisse 867 540 867 540

Total Actif 276 487 540 13 954 000 262 533 540 Total Passif 262 533 540

CAF = Résultat net + Amortissement


= 73 403 540 + 13 954 000
= 87 357 540
Cette capacité d’autofinancement permet de financer des nouveaux investissement c’est à
dire acquisition des nouveaux matériels, de renforcer le FRNG, de rembourser les dettes.

66
Tableau n° 47 : Bilan prévisionnel de la deuxième année (montant en ariary)
Exercice clos le 31-12-N+1

ACTIF PASSIF
Montant Amortisse Montant
Rubriques Rubriques Montant
brut ment net
Actifs non courants Capitaux propres
Immobilisation
Capital émis 73 000 000
incorporelle
Frais de
500 000 200 000 300 000 Report à nouveau 73 403 540
développement
Immobilisations
Résultat de l'exercice 89 998 160
corporelles
Terrain 10 000 000 10 000 000 Passif non courant

Construction 50 000 000 5 000 000 45 000 000 Dette à long terme 93 863 400

Matériel et outillage 34 700 000 6 940 000 27 760 000


Matériel
1 420 000 568 000 852 000
informatique
Matériel et mobilier
2 000 000 400 000 1 600 000
de bureau
Matériel de transport 36 000 000 14 400 000 21 600 000
Installation et
1 000 000 400 000 600 000
aménagement
Actifs courants

Banque 222 000 000 222 000 000

caisse 553 100 553 100

Total Actif 358 173 100 27 908 000 330 265 100 Total Passif 330 265 100

CAF = 89 998 160 + 13 954 000


= 103 952 160
La capacité d’autofinancement permet à notre société de financer d’autre investissement et
de rembourser sereinement les dettes.

67
Tableau n° 48 : Bilan prévisionnel de la troisième années (montant en ariary)
Exercice clos le 31-12-N+2

ACTIF PASSIF
Montant Amortisse Montant
Rubriques Rubriques Montant
brut ment net
Actifs non courants Capitaux propres
Immobilisation
Capital émis 73 000 000
incorporelle
Frais de
500 000 300 000 200 000 Report à nouveau 163 401 700
développement
Immobilisations
Résultat de l'exercice 104 926 086
corporelles
Terrain 10 000 000 10 000 000 Passif non courant

Construction 50 000 000 7 500 000 42 500 000 Dette à long terme 67 588 812

Matériel et outillage 34 700 000 10 410 000 24 290 000


Matériel
1 420 000 852 000 568 000
informatique
Matériel et mobilier
2 000 000 600 000 1 400 000
de bureau
Matériel de transport 36 000 000 21 600 000 14 400 000
Installation et
1 000 000 600 000 400 000
amenagement
Actifs courants

Banque 315 000 000 315 000 000

caisse 158 598 158 598

Total Actif 450 778 598 41 862 000 408 916 598 Total Passif 408 916 598

Le Fonds de Roulement Net Global est de Ar 315 158 598, il constitue un signe favorable
en terme de solvabilité ou d’équilibre financier. La société peut donc s’acquitter de ses
dettes dès la troisième année.

68
Tableau n° 49 : Bilan prévisionnel de la quatrième année (montant en ariary)
Exercice clos le 31-12-N+3

ACTIF PASSIF
Montant Amortisse
Rubriques Montant net Rubriques Montant
brut ment
Actifs non courants Capitaux propres
Immobilisation
Capital émis 73 000 000
incorporelle
Frais de
500 000 400 000 100 000 Report à nouveau 268 327 786
développement
Immobilisations Résultat de
113 353 684
corporelles l'exercice
Terrain 10 000 000 10 000 000 Passif non courant

Construction 50 000 000 10 000 000 40 000 000 Dette à long terme 36 584 798
20 820 000
Matériel et outillage 34 700 000 13 880 000
Matériel
1 420 000 1 136 000 284 000
informatique
Matériel et mobilier
2 000 000 800 000 1 200 000
de bureau
Matériel de transport 36 000 000 28 800 000 7 200 000
Installation et
1 000 000 800 000 200 000
amenagement
Actifs courants

Banque 411 000 000 411 000 000

caisse 462 268 462 268

Total Actif 547 082 268 55 816 000 491 266 268 Total Passif 491 266 268

Avec un Fonds de Roulement Net Global qui est égal à Ar 411 462 268, notre société
pourra fructifier ses excédents de trésorerie.

69
Tableau n° 50 : Bilan prévisionnel de la cinquième année (montant en ariary)
Exercice clos le 31-12-N+4

ACTIF PASSIF
Montant Amortisse Montant
Rubriques Rubriques Montant
brut ment net
Actifs non courants Capitaux propres
Immobilisation
Capital émis 73 000 000
incorporelle
Frais de
500 000 500 000 0 Report à nouveau 381 681 470
développement
Immobilisations
Résultat de l'exercice 130 067 389
corporelles
Terrain 10 000 000 10 000 000 Passif non courant

Construction 50 000 000 12 500 000 37 500 000 Dette à long terme

Matériel et outillage 34 700 000 17 350 000 17 350 000


Matériel
1 420 000 1 420 000 0
informatique
Matériel et mobilier
2 000 000 1 000 000 1 000 000
de bureau
Matériel de transport 36 000 000 36 000 000 0
Installation et
1 000 000 1 000 000 0
aménagement
Actifs courants

Banque 518 000 000 518 000 000

caisse 898 859 898 859

Total Actif 654 518 859 69 770 000 584 748 859 Total Passif 584 748 859

Ces tableaux montrent qu’il y a une forte augmentation des disponibilités due au
bon résultat de chaque exercice. Cela nous permet de dire que le projet est rentable et
viable.

70
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET

Il est important de faire une évaluation sur le projet que l’on a entrepris. Ce chapitre
va donc nous donner les impacts de ce projet en analysant les états financiers avec les
critères et les outils d’évaluation. Ce chapitre englobe ainsi trois sections ; à savoir :
- l’évaluation financière
- l’évaluation économique
- l’évaluation sociale

SECTON 1 : EVALUATION FINANCIERE

On peut évaluer un projet selon les outils et les critères d’évaluation.

1.1 : Selon les outils d’évaluation

Il existe quatre outils d’évaluation

1.1.1 : La Valeur Actuelle Nette (VAN)

La Valeur Actuelle Nette permet à l’entreprise de connaître si l’investissement


engagé est intéressant c’est à dire, si elle est capable de générer les ressources externes
permettant de rembourser le Fonds de Roulement Initial et les investissements.
Elle est donnée par la formule suivante :

VAN = ∑ MBA (1+i)


j
–j
– I0
J=1

Avec MBA : Marge Brute d’Autofinancement


i : Taux d’intérêt 20%
j : Durée

I0 : Investissement

71
Tableau n° 51 : Calcul de la VAN (montant en ariary)

Années MBA Taux 18% MBAA

A1 87 357 540 0,847458 74 031 846

A2 103 952 160 0,718184 74 656 778

A3 118 880 086 0,608631 72 354 106

A4 127 307 684 0,515789 65 663 903

A5 144 021 389 0,437109 62 953 045

Total 581 518 859 349 659 678

MBA = Résultat net d’impôt + Amortissement


MBAA= Marge Brute d’Autofinancement Actualisée

Donc VAN = 349 659 678 – 208 000 000


VAN = 141 659 678

On peut dire que le projet est acceptable car le montant de la Valeur Actuelle Nette
est largement supérieure à zéro.
La VAN ne permet pas de classer les investissements entre eux mais simplement de
les accepter ou de les rejeter. Pour les classer, il faut connaître la rentabilité de ceux-ci.
C’est pourquoi on calcule le TRI.

1.1.2 : Le Taux de Rentabilité Interne

Le Taux de Rentabilité Interne est le taux d’actualisation qui donne une VAN égale
à zéro ou Indice de Profitabilité égal à 1. C’est le taux maximum auquel il est possible
d’emprunter le capital nécessaire au financement de l’investissement pour que l’opération
reste bénéficiaire.

72
Il est déterminé à partir d’une interpolation linéaire :

Tableau n° 52 : Calcul du TRI (montant en ariary)

Années MBA i=0,40 MBAA i=0,45 MBAA

A1 87 357 540 0,714286 62 398 268 0,689655 60 246 564

A2 103 952 160 0,510204 53 036 808 0,475624 49 442 142

A3 118 880 086 0,364431 43 323 589 0,328017 38 994 689

A4 127 307 684 0,260308 33 139 209 0,226218 28 799 290

A5 144 021 389 0,185934 26 778 473 0,156013 22 469 209

Total 581 518 859 218 676 346 199 951 894

Ce tableau montre que le taux est compris entre 40% et 45%. Nous allons donc
procéder à l’interpolation pour déterminer ce taux.

On a 40% < TRI < 45%

218 676 346 > 208 000 000 > 199 951 894

TRI – 45 45 – 40
=
208 000 000 – 199 951 894 199 951 894 – 218 676 346

TRI = 42,85%

Le taux est largement supérieur au taux d’emprunt 18%. L’entreprise dispose donc
une marge de sécurité de 24,85 qui lui permettra de s’endetter davantage.

1.1.2 : Délai de Récupération des Capitaux Investissement (DRCI)

C’est le temps au bout duquel le cumul de la MBA est égal au montant du capital
investi. Il est le temps nécessaire pour que l’entreprise récupère l’investissement initial
grâce au flux nets de trésorerie résultant de l’exploitation..

73
Tableau n° 53 : Calcul de la DRCI (montant en ariary)

Rubriques A1 A2 A3 A4 A5

MBA 87 357 540 103 952 160 118 880 086 127 307 684 144 021 389
MBA
87 357 540 191 309 700 310 189 786 437 497 470 581 518 859
cumulé
208 000 000

D’après ce tableau, le montant de l’investissement est compris entre le cumul de la


MBA de la deuxième année et la troisième année ; d’ou le DRCI est compris entre la
deuxième et la troisième année.

On a : 191 309 700 < 208 000 000 < 310 389 786

2< DRCI <3

Interpolation linéaire :

DRCI – 2 208 000 000 – 191 309 700


=
3–2 310 389 786 – 191 309 700

DRCI = 2 ans 2 mois

L’investissement sera donc récupéré au bout de deux ans deux mois, plus
précisément le mois de Février de la troisième année d’exercice.

1.1.4 : Indice de Profitabilité (IP)

L’Indice de Profitabilité est représenté par le rapport entre la Valeur Actuelle Nette
et le montant de l’investissement plus un. D’ou la formule :

VAN
IP = +1

74
I
141 659 678
On a : IP = +1
208 000 000

IP = 1,68

L’Indice de Profitabilité est supérieur à 1 ; cela signifie que, un ariary investi


générera 0,68 ariary de bénéfice donc le projet est rentable.

1.2 : Selon les critères d’évaluation

Nous allons essayer de voir quelques critères d’évaluation.

1.2.1 : La pertinence du projet

Les produits, les articles en cuirs sont très demandés actuellement sur le marché que
ce soit à Madagascar ou à l’étranger mais avec le prix actuel, les clients n’arrivent plus à
les acheter notamment sur le marché local. Le projet est donc pertinent du point de vue
actualité car le marché est encore très vaste.

1.2.2 : L’efficacité ou l’efficience du projet

Un projet est efficace du moment ou il atteint ses objectifs par l’utilisation de tous
les moyens c’est à dire sans tenir compte des coûts. ; par contre, il est efficient lorsque les
objectifs sont atteints avec le moindre coût. Dans notre projet, nous avons affecté beaucoup
d’argent pour l’achat des matières premières dans le but d’avoir la bonne qualité des peaux
(premier choix) au niveau des abattoirs. En revanche, pour les matériels de production,
nous avons utilisé peu des machines très sophistiquées mais plus performantes.
On peut déduire ainsi que notre projet est plutôt efficace qu’efficient du moins pour
le moment.

75
1.2.3 : La viabilité du projet

Avec les résultats obtenus sur les outils d’évaluation, on peut dire que le projet est
rentable du point de vue financière donc il est durable et viable. L’entreprise pourra donc
avoir son autonomie financière c’est à dire qu’elle pourrait s’investir de nouveau en
achetant des nouvelles machines encore plus performantes par exemples. Donc la
continuité du projet est assurée.

SECTION 2 : EVALUATION ECONOMIQUE

L’évaluation économique consiste à savoir l’impact du projet sur le plan


économique du pays ou il est implanté. Nous allons voir l’impact de notre projet sur la
valeur ajoutée, sur le Produit Intérieure Brut (PIB) et sur la balance de paiement.

2.1 : Notion de la Valeur Ajoutée

La Valeur Ajoutée permet de mesurer la croissance de la société au niveau des


moyens mis en œuvre. Elle est donnée par la différence entre la production de l’entreprise
et les consommations intermédiaires.

Valeur Ajoutée = Production – Consommations Intermédiaire

La Valeur Ajoutée de notre société est illustrée par le tableau suivant :

Tableau n° 54 : Projection de la Valeur Ajoutée (montant en ariary)

Rubriques A1 A2 A3 A4 A5

Production 490 200 000 516 000 000 546 960 000 588 240 000 650 160 000
Consommation
300 210 000 311 400 000 324 110 000 361 800 000 409 264 000
Intermédiaire
Valeur
189 990 000 204 600 000 222 850 000 226 440 000 240 896 000
Ajoutée

76
L’augmentation de la Valeur Ajoutée de notre société marque son degré
d’intégration dans l’économie du pays.
2.2 : Impacts sur le PIB

Le Produit Intérieur Brut est donné par la somme des valeurs actuelles de toutes les
activités économiques sur le territoire national. Notre société contribue activement à ce
PIB par la richesse qu’elle pourra engendrer.
Le projet contribue aussi au développement régional et communal par le biais des
ristournes et des impôts qu’il va payer pendant les exploitations.

2.3 : Impacts sur la Balance de Paiement

Notre projet participe aussi à l’amélioration des recettes fiscales publiques par
l’intermédiaire des impôts et taxes payés dès la première année d’activité.
Il contribue aussi a l’amélioration de la balance de paiement par le biais de l’entrée
de devises.

SECTION 3 : EVALUATION SOCIALE

L’implantation de ce projet dans la commune de Talata Volonondry permet


d’améliorer les conditions de vie de la population due à la création d’emploi d’une part et
au développement socio - économique d’autre part.

3.1 : Création d’emploi

La création d’une société est toujours génératrice d’emploi notamment dans la


localité ou elle est implantée. La mise en place de notre projet dans cette commune
entraîne ainsi la création de quelque emploi par conséquent le niveau de vie de ceux qui y
travaillent va s’améliorer.

3.2 : Développement socio économique

Sur le plan socio - économique, notre projet participe à la réduction du taux de


chômage car il embauchera vingt personnes en tant que personnel permanent. Elle permet

77
donc d’absorber une partie du chômage en fournissant aux habitants de la localité un
travail permanent.
Par ailleurs, l’impact social du projet prévoit :
- la réduction de la pauvreté
- la protection de l’environnement
- le renouvellement des techniques de dépouille des zébus au niveau des abattoirs
et les petites tueries.

CONCLUSION PARTIELLE

Cette troisième partie nous a permis de connaître le montant de l’investissement


nécessaire, le mode de financement cet investissement, la façon dont on va rembourser les
dettes et les comptes de gestion.
Elle nous a montré aussi l’étude de faisabilité et de rentabilité du projet avec la
présentation du compte de résultat prévisionnel, le flux de trésorerie et notamment les
bilans prévisionnels montrant la situation générale du projet à chaque fin d’exercice.
Le dernier chapitre nous a parlé de l’évaluation dudit projet. Cette évaluation a été
faite à partir des différents outils et critères tant au niveau financière que socio-
économique du projet.

78
CONCLUSION GENERALE

Ce projet est très intéressant du point de vue rentabilité et viabilité et mérite d’être
soutenu car :

- d’une part, les matières premières (les peaux sous produits des abattoirs) sont
disponibles localement par conséquent le risque d’une pénurie est évité.

- D’autre part, il met en valeur l’exportation des cuirs transformés d’une manière
plus élaborée à la place de l’exportation des peaux brutes et la vente des cuirs
bien traités avec un prix très compétitif sur le marché local.

Par ailleurs, l’exploitation des ressources disponibles localement, comme le cas de


notre projet, contribue efficacement et rapidement au développement d’un pays qui est
d’ailleurs la politique du gouvernement actuel.

Même si le projet est rentable et réalisable, nous ne devrons pas en rester là ; nous
devrions faire face à d’autre problème qui est la recherche des investisseurs ou des
bailleurs pour financer ce projet. Car actuellement, il n’est pas facile de trouver un
financement dans notre pays notamment les jeunes.

Malgré cette difficulté de trouver un financement, nous sommes très optimiste


quant à la coopération des établissements de crédit dès qu’on leur montrera les prévisions
faites sur l’étude de faisabilité du projet. De plus, l’implantation de ce projet de création
d’une société de commercialisation des cuirs traités de zébu participe à l’augmentation des
revenues de la population de la commune de Talata Volonondry ainsi qu’à la région
d’Avaradrano.

Du point de vue financier, tous les critères nécessaires à la validation d’un projet
sont réunis, vérifiés et conformes aux normes exigées.

Avec VAN = 141 659 678 largement positive


TRI = 42,85% largement supérieur au taux d’actualisation
DRCI = 2 ans 2 mois inférieur à 5ans
IP = 1,68 largement supérieur à un

D’après ces critères, la décision à la réalisation de ce projet apporte des avantages


pour notre pays et surtout pour la commune du site choisi.

79
Du point de vue social, le projet participe activement à la réduction de la pauvreté
par la création d’emplois et la transformation des éleveurs de zébus et de la population
locale en une force sociale active dans le développement régional et national.

Avec le succès de ce projet, nous tenons à inciter toutes les parties prenantes de
l’économie à orienter un peu plus les investissements dans l’exploitation de nos ressources
disponibles car cette activité figure parmi les prometteuses.

Et en guise de résumé, le cadre logique de notre projet se présente comme suit :

Tableau n°55 : Cadre Logique

Description Indicateur Moyens De Hypothèse de


Sommaire Objectivement Vérification Vérification
Vérifiable (IOV) (MDV)
- but :
Contribuer au bon Mauvais traitement Statistique Contribution de
traitement des cuirs des cuirs réduit à 10% d’exportation l’autorité
en 2008 décentralisée pour
faciliter l’implantation
- objectif :
Produire des cuirs Quantité et qualité de Outils de gestion La société continue à
conformes à la norme production fonctionner
- résultat du projet :
Acquisition d’une Des ateliers PV de réception Les employés ne vont
société de traitement construisent Papiers de pas en grève pour
des cuirs Les machines en constitution faute de non paiement
activités
- activités/intrants :
Finalisation des Constitution des Rapport du projet Les matières
documents dossiers administratifs Budget du projet premières sont en
administratifs Travaux de Rapport de la société bonne qualité
Construction de construction en cours de construction La banque accepte de
l’unité de production Equipement et financer
Equipement et machine installés Les machines sont en
matériel de la société Listes des employés parfaits états
Recrutement des et des ouvriers
employés et des Formation des

80
ouvriers ouvriers
Ateliers Collecte des matières
Terrain premières en cours
Bureau
Matières premières

Source : suivant cours de gestion de projet

81
ANNEXES
LISTE DES ANNEXES

Annexe I : Questionnaires

Annexe II : Diagramme de fabrication

Annexe III : Récapitulation des abattages inspectés et le fréquence d’abattage dans les

abattoirs aux environs de la capitale.


ANNEXE I

QUESTIONNAIRE

CONSOMMATEURS : Maroquiniers aux environs de la capital


1) Quel type de cuirs achetez-vous habituellement ?
 Cuirs tannés végétal
 Cuirs tannés minéral
 Cuirs tannés minéral retannés végétal

2) Vous achetez les cuirs par quelle unité ?


 Pieds carrés
 Bandes
 Kilogramme

3) Comment trouvez-vous le prix actuel des cuirs et les articles en cuirs ?


 Très cher
 Cher
 Abordable
 Moins cher

4) Quelle est votre fréquence de consommation ?


 Par jour
 Par semaine
 Par mois

5) Quels sont vos fournisseurs habituels ?


 Sociétés tanneries industrielles
 Artisans tanneurs
 Autres

6) Quelles sont vos motivations d’achat ?


 Qualité
 Commodité
 Prix
ANNEXE II
Diagramme de fabrication

Tannage végétal et minéral

PHASE OPERATION EQUIPEMENTS ET


OUTILLAGES
PREPARATION AU TREMPE (reverdissage) Bassins/eau courante/eau de
TANNAGE robinet/cuve/tonneau/
EPILAGE ET PELANAGE Bassins/cuve/coudreuse

EBOURAGE ET Machine à ébourrer et à


ECHARNAGE écharner – chevalet

DECHAULAGE Coudreuse/foulon
Cuve ou bassin
CONFITAGE Coudreuse

Tannage TANNAGE Cuves – bassins ou fosses


Coudreuse/foulons
TRAITEMENT NOURRITURE Tonneau

DERIDAGE Machine à dérider

REFENDAGE Machine à refendre

TEINTURE Brosse/pistolet/bassin

PALISSONNAGE Chevalet à palissonner droit


ANNEXE III

RECAPITULATION DES ABATTAGES INSPECTES ET NON INSPECTES

Années 2000 2001 2002 2003


Antananarivo 41387 100 018 44 111 39 827
Fianarantsoa 26 939 27 247 21 753 14 916
Toamasina 4 020 30 255 26 360 31 826
Mahajanga 20 569 29 476 23 419 21 212
Toliary 7 865 27 415 21 686 24 449
Antsiranana 18 048 35 381 26 535 21 150

Source : Annuaire Statistique Agricole 2003

FREQUENCE D’ABATTAGE DANS LES ABATTOIRS AUX ENVIRONS DE LA


CAPITAL

Prix / pièce des peaux


Abattoirs Bœufs abattus par jour Peaux Peaux
vertes salées
Ampasika 100 à 200
Sabotsy Namehana 11 à 15
Ambohitrarahaba 8 à 10 4000 à 5000 8000 à 10000
Anosipatrana 80 à 150
Talatamaty 20 à 60

Source : Enquête 2006

BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages :
1) Ayme (Marchel) : le bœuf clandestin, les meilleurs archives de Madagascar,
année d’édition 1991, p-128.

2) CA Chambard : réorganisation et promotion de la tranché cuir et peau,


Fonds d’aide et coopération, Madagascar 1971 ; p-245.

3) Geoffrey : cuirs malagasy, Exportation internationale de paris : texte suivi


d’une étude sur le service vétérinaire de Haras et de l’élevage de
Madagascar ; 1978 ; p-172.

4) P. CONSO ; R. LAVAUD ; B. COCASS et JL. FOUSSE : Dictionnaire de


Gestion Financière, 3ème édition, nouveau Plan Comptable ; Paris 1984 p-
500.

5) Winters : cuirs exportation, possibilité de commercialisation et


d’exportation pour les cuirs et les produits en cuirs fabriqués dans les pays
en voie de développement ; Organisation des Nations Unies pour le
développement industriel de Vienne ; New York ; Nations Unies en 1980 ;
p-250.

Revue :
Prochaine envolée des cuirs sur le marché mondial ; DMD n°725 du 05 Avril
2001.

Manuel de cours :

ANDRIAMASIMANANA Origène : Gestion de trésorerie


RALISON Roger : Contrôle de gestion
RAVALITERA Farasoa : Gestion de projet

TABLE DE MATIERES
REMERCIEMENTS
LISTE DES TABLEAUX ET DES SCHEMAS
INTRODUCTION----------------------------------------------------------------------------------- 1
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET

CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET-------------------------------------------- 4


Section 1 : Historique-----------------------------------------------------------------------4
L’effectif des zébus---------------------------------------------------------------- 5
Section 2 : Caractéristiques du projet-----------------------------------------------------6
2.1 : Définition d’un projet--------------------------------------------------------6
2.2 : Cadre juridique de l’entreprise--------------------------------------------- 6
2.3 : L’environnement du projet--------------------------------------------------7
2.4 : Les obligations relatives à l’exportation---------------------------------- 8
Section 3 : Objectifs du projet------------------------------------------------------------- 8
3.1 : L’objectif à court terme----------------------------------------------------- 8
3.2 : Les objectifs à long et moyens terme-------------------------------------- 9
3.3 : Notion d’un cadre logique --------------------------------------------------9

CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ET ASPECT MARKETING----------------- 9


Section 1 : Etude de marché--------------------------------------------------------------- 9
1.1 : La description du marché--------------------------------------------------- 10
1.1.1 : Le domaine d’étude----------------------------------------------- 10
1.1.2 : La situation actuelle du marché--------------------------------- 10
1.2 : L’analyse de l’offre---------------------------------------------------------- 10
1.2.1 : La concurrence---------------------------------------------------- 11
1.2.1.1 : La concurrence directe-------------------------------- 12
1.2.1.2 : La concurrence indirecte------------------------------ 12
1.2.2 : Positionnement de notre société---------------------------------13
1.2.3 : Détermination de la part de marché-----------------------------13
1.3 : L’analyse de la demande---------------------------------------------------- 13
1.3.1 : Identification de la clientèle------------------------------------- 14
1.3.2 : Structure de la consommation----------------------------------- 14
1.3.2.1 : Motivation d’achat------------------------------------- 14
1.3.2.2 : Fréquence d’achat-------------------------------------- 15
1.3.2.3 : Niveau de consommation----------------------------- 15
Section 2 : Les aspects marketing du projet-------------------------------------------- 16
2.1 : Définition marketing--------------------------------------------------------- 16
2.2 : Politique marketing---------------------------------------------------------- 17
2.2.1 : La politique de produit------------------------------------------- 17
2.2.2 : La politique de prix----------------------------------------------- 17
2.2.3 : La politique de distribution-------------------------------------- 17
2.2.4 : La politique de communication--------------------------------- 18
2.2.4.1 : Publicité------------------------------------------------- 18
2.2.4.2 : Mise en place d’un site Internet---------------------- 19
2.2.4.3 : Sponsoring---------------------------------------------- 19

CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES


D’EVALUATION---------------------------------------------------------------------------------- 20
Section 1 : Les outils d’évaluation-------------------------------------------------------- 20
1.1 : La Valeur Actuelle Nette (VAN)-------------------------------------------20
1.1.1 : Définition-------------------------------------------------------- 20
1.1.2 : Formule---------------------------------------------------------- 20
1.1.3 : Interprétation---------------------------------------------------- 21
1.2 : Le Taux de Rentabilité Interne--------------------------------------------- 21
1.2.1 : Définition-----------------------------------------------------------21
1.2.2 : Formule------------------------------------------------------------- 22
1.2.3 : Interprétation-------------------------------------------------------22
1.3 : L’Indice de Profitabilité----------------------------------------------------- 22
1.3.1 : Définition-----------------------------------------------------------22
1.3.2 : Formule------------------------------------------------------------- 22
1.3.3 : Interprétation-------------------------------------------------------23
1.4 : Le Délai de Récupération des Capitaux Investis-------------------------23
1.4.1 : Définition-----------------------------------------------------------23
1.4.2 : Formule------------------------------------------------------------- 23
1.4.3 : Interprétation-------------------------------------------------------23
Section 2 : Les critères d’évaluation------------------------------------------------------ 24
2.1 : Pertinence--------------------------------------------------------------------- 24
2.2 : Efficience----------------------------------------------------------------------24
2.3 : Efficacité---------------------------------------------------------------------- 24
2.4 : Impacts-------------------------------------------------------------------------25
2.5 : Viabilité------------------------------------------------------------------------25

DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET

CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION----------------------------------------- 26


Section 1 : Les matières premières--------------------------------------------------------26
1.1 : Les caractéristiques d’une peau de zébu---------------------------------- 26
1.1.1 : Les différentes parties d’une peau de zébu-------------------- 27
1.1.2 : Les constitutions chimiques de la peau-------------------------27
1.2 : La collecte et approvisionnement des peaux----------------------------- 27
1.3 : Les autres matières----------------------------------------------------------- 27
Section 2 : Les moyens de production----------------------------------------------------28
2.1 : Moyens matériels-------------------------------------------------------------28
2.1.1 : Matériel et outillage-----------------------------------------------28
2.1.2 : Matériel informatique et Mobilier de bureau------------------ 28
2.1.3 : Matériel de transport---------------------------------------------- 28
2.2 : Moyens humains------------------------------------------------------------- 29
2.3 : Moyens financiers------------------------------------------------------------ 29
Section 3 : Processus de fabrication------------------------------------------------------ 29
3.1 : Préparation au Tannage------------------------------------------------------29
3.1.1 : Reverdissage ou Trempe----------------------------------------- 30
3.1.2 : Epilage et Pélanage----------------------------------------------- 30
3.1.3 : Ebourrage et Echarnage------------------------------------------ 30
3.1.4 : Déchaulage--------------------------------------------------------- 30
3.1.5 : Confitage----------------------------------------------------------- 31
3.2 : Le tannage de la peau-------------------------------------------------------- 31
3.2.1 : Picklage-------------------------------------------------------------31
3.2.2 : Tannage végétal--------------------------------------------------- 31
3.2.3 : Tannage minéral---------------------------------------------------31
3.3 : La finition--------------------------------------------------------------------- 32
3.3.1 : Nourriture---------------------------------------------------------- 32
3.3.2 : Déridage------------------------------------------------------------ 32
3.3.3 : Réfendage---------------------------------------------------------- 32
3.3.4 : Teinture------------------------------------------------------------- 32
3.3.5 : Palissonnage------------------------------------------------------- 33

CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION--------------------------------------35

Section 1 : Les productions prévisionnelles--------------------------------------------- 35


1.1: Les cuirs tannés minéral------------------------------------------------------35
1.2 : Les cuirs tannés végétal----------------------------------------------------- 36
Section 2 : Les aspects qualitatifs et quantitatifs du produit---------------------------37

CHAPITRE III : L’ETUDE ORGANISATIONNELLE----------------------------------- 37

Section 1 : Organigramme envisagé------------------------------------------------------ 37


1.1 : Organigramme adopté------------------------------------------------------- 38
1.2 : Effectif du personnel---------------------------------------------------------39
1.3 : Attributions--------------------------------------------------------------------39
Section 2 : Gestion du personnel---------------------------------------------------------- 41
2.1 : Rémunération----------------------------------------------------------------- 42
2.2 : Formation----------------------------------------------------------------------42
2.3 : Motivation---------------------------------------------------------------------43
Section 3 : Chronogramme des activités------------------------------------------------- 43

TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET

CHAPITRE I : INVESTISSEMENT ET FINANCEMENT DU PROJET------------ 45

Section 1 : Coût des investissements----------------------------------------------------- 45


1.1 : Les immobilisations----------------------------------------------------------45
1.1.1: L’immobilisation incorporelle----------------------------------- 45
1.1.2 : Les immobilisations corporelles-------------------------------- 46
1.1.2.1 : Le terrain et la construction---------------------------46
1.1.2.2 : Les matériels et outillages---------------------------- 46
1.1.2.3 : Les matériels informatiques-------------------------- 47
1.1.2.4 : Les matériels et mobiliers de bureau---------------- 47
1.1.2.5 : Les matériels de transport----------------------------- 48
1.1.2.6 : Les installations et aménagements-------------------48
1.2 : Fonds de Roulement Initial (FRI)------------------------------------------ 49
Section 2 : Tableau d’amortissement----------------------------------------------------- 50
Section 3 : Plan de financement----------------------------------------------------------- 50
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes-------------------------------------- 51

CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE ET DE RENTABILITE DU PROJET

Section 1 : Comptes de gestion------------------------------------------------------------53


1.1 : Comptes des charges---------------------------------------------------------53
1.1.1 : Achat consommés------------------------------------------------- 53
1.1.2 : Charges externes-------------------------------------------------- 54
1.1.3 : Impôts et taxes----------------------------------------------------- 54
1.1.4 : Charges du personnel--------------------------------------------- 55
1.1.5 : Charges financières----------------------------------------------- 56
1.1.6 : Les amortissements----------------------------------------------- 56
1.1.7 : Impôt sur le bénéfice des société--------------------------------56
1.1.8 : Récapitulation des charges--------------------------------------- 56
1.2 : Comptes des produits-------------------------------------------------------- 57
1.2.1 : Le chiffre d’affaires prévisionnel------------------------------- 57
1.2.2 : Les produits financiers------------------------------------------- 60
Section 2 : Bilan d’ouverture-------------------------------------------------------------- 60
Section 3 : Compte de résultat prévisionnel par nature-------------------------------- 61
Section 4 : Flux de trésorerie-------------------------------------------------------------- 63
Section 5 : Bilans prévisionnels sur cinq ans-------------------------------------------- 65

CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET--------------------------------------------- 71

Section 1 : Evaluation financière----------------------------------------------------------71


1.1 : Selon les outils d’évaluation------------------------------------------------ 71
1.1.1 : La Valeur Actuelle Nette (VAN)------------------------------- 71
1.1.2 : Le Taux de Rentabilité Interne (TRI)---------------------------72
1.1.3 : Le Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)---- 73
1.1.4 : L’Indice de Profitabilité (IP)-------------------------------------74
1.2 : Selon les critères d’évaluation---------------------------------------------- 75
1.2.1 : La pertinence du projet------------------------------------------- 75
1.2.2 : L’efficacité ou l’efficience du projet--------------------------- 75
1.2.3 : La durabilité et viabilité du projet-------------------------------76
Section 2 : Evaluation économique------------------------------------------------------- 76
2.1 : Notion de la Valeur Ajoutée------------------------------------------------ 76
2.2 : Impact sur le Produit Intérieur Brut (PIB)-------------------------------- 77
2.3 : Impact sur la balance de paiement----------------------------------------- 77
Section 3 : Evaluation sociale------------------------------------------------------------- 77
3.1 : Création d’emploi------------------------------------------------------------ 77
3.2 : Développement socio-économique---------------------------------------- 77

CONCLUSION-------------------------------------------------------------------------------------- 79
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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