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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE,
DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
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DEPARTEMENT GESTION
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MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION
Sous l’encadrement de :
Sous l’encadrement de :
REMERCIEMENTS
Avant tout, nous tenons à remercier notre DIEU TOUT PUISSANT qui veille sur
nous chaque jour, et qui nous donne la force et la santé. Sans lui nous n’aurions jamais abouti
au stade actuel.
Ainsi, nous tenons aussi à exprimer ici mes sincères remerciements à :
Monsieur RAMANOELINA Panja Armand René, Professeur titulaire, Président de
l’Université d’Antananarivo pour m’avoir donné l’opportunité de poursuivre mes études ;
Monsieur RAKOTO David, Maître de conférences. Doyen de la faculté de Droit,
d’Economie, de Gestion et de Sociologie de l’Université d’Antananarivo, pour la qualité de la
formation dont j’ai bénéficié;
Monsieur ANDRIAMASIMANANA ORIGENE Olivier, Maître de conférences,
Chef de département Gestion pour son dévouement à la bonne direction de ce Département ;
Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur titulaire actuelle à
l’Université d’Antananarivo, Directeur du Centre d’Etudes et de Recherche en Gestion
(CERG) pour son aide en termes de support et de documentation pour la réalisation de ce
travail.
Madame LEABY Nadia, Enseignant Chercheur du Département Gestion, notre
Encadreur pédagogique qui a su nous encourager tout au long de l’élaboration du présent
travail, et qui nous a transmis également ses savoirs, malgré ses innombrables occupations.
Corps enseignant au sein du Département Gestion pour le partage de leurs
connaissances et leurs conseils ;
Monsieur, RABEMAMORY Adèle Bienheureux, Directeur Administratif et financier
du MFPTLS, de m’avoir donné l’opportunité d’effectuer un stage au sein de son
département ;
Monsieur RANDRIATSARA Harinoro Edson, Secrétaire chargé d’étude, Responsable
Informatique et Collaborateur dans le cadre de l’exécution budgétaire pour son aide en termes
de documentation, son soutien et ses précieux conseils dans l’élaboration de cet ouvrage ;
Tout le personnel du MFPTLS, en particulier la Direction Administrative et financière
de nous avoir permis la collecte des informations au sein de cet département ;
Nous tenons également à adresser nos gratitudes à nos parents, à notre famille, à nos
amis pour leur soutien et leur engagement ainsi, à tous ceux et celles qui de près ou de loin
ont concouru à l’achèvement de cet ouvrage.
Merci à tous !
ii
AVANT PROPOS
La filière Gestion de la faculté DEGS (Droit, Economie, Gestion et Sociologies) à
l’Université d’Antananarivo est une filière qui forme des cadres gestionnaires spécialisés
selon l’option choisie par l’étudiant (option Finances et comptabilité, option Marketing,
option Organisation, option Audit et contrôle).
En fait, le Département Gestion de la faculté DEGS à l’Université d’Antananarivo
possède trois (3) niveaux ou cycles distincts. Afin d’obtenir le Diplôme de Maîtrise en
Gestion, la fin du deuxième cycle exige la présentation d’un Mémoire de fin d’études. Le
présent mémoire a été réalisé à cet effet.
Ainsi, pour mener à bien le travail, un stage de trois (3) mois est sollicité avant de
présenter le mémoire. Ce stage s’est déroulé au sein du Ministère de la Fonction Publique, du
Travail et des Lois Sociales. Les trois (3) mois ont été passés au sein de la Direction
Administrative et Financière. Et afin de contribuer au développement de l’exécution des
dépenses publiques, une analyse de ses procédures s’impose.
En général, ce sont les acquis théoriques, durant le cursus universitaire, augmentés des
acquis du stage ont abouti à la réalisation de ce Mémoire de Fin d’Etudes.
iii
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : MATERIELS ET METHODES
Chapitre I : Matériels
Section 1 : Justification de la zone d’étude
Section 2 : Cadre théorique de l’étude
Chapitre II : Méthodes
Section 1 : Méthodes de collecte des données
Section 2 : Méthodes de traitement des données
Section 3 : Limites de l’étude
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DES RESULTATS
Chapitre I : Les procédures préalables sur les moyens financiers et d’informatisations
dans l’opération des dépenses publiques
Section 1 : Les crédits accordés au Ministère
Section 2 : Moyen de traitement des opérations de dépense publique
Chapitre II : Les procédures d’exécution des dépenses publiques
Section 1 : Les phases Administratives
Section 2 : Phase comptable
TROISIEME PARTIE : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre I : Discussions
Section 1 : Discussions portant sur les résultats
Section 2 : Analyse sur les forces, faiblesses, opportunités et les menaces
Section 3 : Validation des hypothèses
Chapitre II : Recommandations
Section 1 : Au niveau de l’organisation interne
Section 2 : Environnement externe
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
iv
Tableau n°4 Taux et montant maximum de paiement par caisse d’avance renouvelable... 43
v
INTRODUCTION
« Les finances publiques sont un facteur de puissance pour l’État et ce sont les besoins
financiers qui ont été à l’origine de l’État »1. Ainsi, depuis l’Antiquité, le pouvoir politique
s’est toujours préoccupé de l’organisation de ses finances. L’Empire romain disposait d’un
puissant système fiscal, administrativement unifié et adapté à la diversité et à l’immensité de
son territoire. À partir de la fin du Moyen Âge, en France, un système financier organisé et
performant procure au monarque les ressources stables et dynamiques dont il a besoin pour la
guerre (défendre ou accroître son territoire), ou pour asseoir son pouvoir (financer un appareil
judiciaire se substituant aux justices ecclésiastique et seigneuriale, par exemple).
À partir du XVIIe siècle, le lien entre le système fiscal et l’économie est établi. Les
gouvernants comprennent que la structure de l’impôt peut influencer les décisions des acteurs
économiques. Plus tard au XXe siècle, l’impôt devient également, à travers la redistribution
des revenus qu’il permet, un outil de justice sociale. Leur poids révèle l’importance du rôle de
l’État dans la société. Mais les dépenses publiques n’ont ainsi jamais cessé de croître et
l’action publique couvrant des secteurs de plus en plus nombreux. D’une part, la perception
de l’impôt permet de mettre en place un appareil administratif sur tout le territoire et aussi une
source d’enrichissement. Alors les finances publiques sont un facteur de puissance pour
l’État. D’autre part, « l’organisation des finances publiques permet de prendre en charge des
besoins nouveaux et un indice de la qualité du lien entre le politique et le social. Lorsqu’elle
prévoit des mécanismes de consentement à l’impôt, une transparence des comptes et un
contrôle sur les dépenses par des représentants élus, elle va de pair avec la démocratie »2.
De nos jours, l’Etat à travers les Institutions et Départements ministériels, participe au
développement de l’économie. Le secteur public autant que le secteur privé joue un rôle
important dans le développement économique d’un pays. Les Ministères font parties des
administrations publiques les plus importantes d’une nation donnée. Notre domaine d’analyse
concerne les procédures d’exécution des dépenses budgétaires d’un département public.
1
JOSEPH Schumpeter Economiste Autrichien, Définitions et Histoire de l’analyse économique, Paris,
Gallimard, 1983, Tome 3, p. 589.
2
www.vie.publique.fr/..../cours - Finances publiques : Pourquoi est-il nécessaire d’organiser les finances
publiques ?
2
A notre connaissance, que les organisations soient publiques ou privées, doivent suivre
les procédures d’exécution de budget que ce soient sur le plan matériel, financier et humaine
afin de pouvoir réaliser leurs objectifs et missions face aux fluctuations de leur environnement
général et de proximité. Ces procédures doivent être adaptées aux fluctuations de
l’environnement.
La procédure est une succession imposée des taches à réaliser. Elle répond en générale
à des impératifs qui ne sont pas discutables par l’operateur qui les applique. Les procédures
d’exécution des recettes et des dépenses publiques obéissent à des règles strictes. Il existe,
pour chacune d’entre elles, une procédure de droit commun et des procédures dérogatoires
visant à faciliter l’exécution budgétaire dans certaines hypothèses particulière surtout, en
vertu du principe de séparation des ordonnateurs et des comptables publics. Le choix de la
réalisation d’une opération et sa mise en œuvre doivent être effectués par des agents
différents. L’on distingue alors pour la procédure d’exécution des recettes et des dépenses, les
opérations qui relèvent de l’ordonnateur de celles qui relèvent du comptable public. C’est
dans ce contexte que se situe « le budget de l’Etat ».
Le budget d’une famille ou d’un particulier, d’un organisme privé ou public, constitue
un instrument d’encadrement financier qui permet à l’agent qui en est l’auteur, d’établir un
équilibre entre ses revenus et ses dépenses. De tous les budgets, celui de l’Etat, appelé «Loi
de finances», est le plus complexe puisqu’il s’élabore à l’échelle de la nation. Il décrit le
niveau des recettes et des dépenses nécessaires à la réalisation de la politique économique et
sociale de l’Etat.
Avant 2004, les crédits étaient spécialisés par chapitre, en fonction de leur nature.
Depuis la loi Organique N° 2004-007 du 26 juillet 2004 relative aux lois de finances (la
LOLF), ils sont spécialisés par programme, en fonction des objectifs de politique publique
auxquels ils contribuent. Le gouvernement ne peut en principe, sauf de manière limitée et
encadrée, modifier leur destination sans solliciter une décision de l’autorité budgétaire c’est-à-
dire du Parlement. La Loi de Finances est donc un acte par lequel le Parlement donne au
Gouvernement, l’autorisation de percevoir les recettes et de payer les dépenses conformément
à ses prévisions.
Les lois de finances sont des actes juridiques et politiques. Leur contenu ne se réduit
pas à la description du budget de l’Etat. Elles portent sur les emplois, l’information et le
contrôle du Parlement sur les finances publiques. Les lois de finances sont un ensemble de
comptes dont elles décrivent les ressources et les dépenses de l’Etat : Budget général, Budget
annexes et les Comptes spéciaux anciennement du Trésor. Le budget de l’Etat peut être
considérer comme l’un des comptes de la loi de finance. Par définition, le budget de l’Etat est
3
l’ensemble des documents, votés par le parlement, qui prévoient et autorisent les ressources et
les charges de l’Etat chaque année. C’est donc un acte de prévision et d’autorisation annuelle
de perception des impôts et des dépenses des deniers publics. Ainsi, ce budget suit des règles
précises de présentation et de vote, elles permettent de retracer, de manière lisible et sincère,
l’intégralité des recettes et des charges de l’Etat.
L’exécution du budget implique de prendre la responsabilité d’effectuer certaines
opérations comptables : la mise en place du budget, l’encaissement des ressources
budgétisées, l’engagement et le paiement des dépense budgétisées. Ainsi, suivant la loi de
finance, les quatre étapes de procédure dans l’exécution des dépenses budgétisées sont :
- L’engagement des dépenses
- La liquidation des dépenses
- L’Ordonnancement ou mandatement des dépenses
- Le paiement des dépenses
Mais combien, même ces quatre étapes seraient respectées, il arrive que les dépenses
publiques ne soient pas exécutées correctement. De cette observation que découle la
problématique de notre mémoire : « quelles sont les phases de procédure d’exécution des
dépenses budgétisées ? Comment se déroulent-elles dans l’opération des dépenses
publiques ? ». Pour bien cerner ce problème, nous avons comme thème de cette étude:
« Analyse de procédure d’exécution des dépenses budgétisées dans une institution
publique: cas du Ministère de la Fonction Publique, de Travail et des Lois Sociales
MFPTLS ».
Notre présent mémoire est rédigé selon la norme internationale IMMRED. Pour mieux
développer et présenter notre étude nous avons adopté les plans ci-après :
Dans la première partie sera consacrée sur la méthodologie d’approche et de recherche
qui désigne les différentes méthodes utilisées pour la réalisation de ce travail. Cette partie est
composée de deux chapitres, à savoir le matériel et les méthodes. Le premier chapitre consiste
à faire une description du cadre général de l’étude, en ce qui concerne son historique, son
organisation, son activité et sa mission. On y parle aussi de la zone d’étude où nous avons
réalisé notre stage. Et le second chapitre visera à développer, d’une part les démarches à
suivre pour la collecte des informations telles que : les entretiens, l’observation directe et les
5
diverses recherches documentaires, d’autre part les théories générales qui correspondent à
notre thème.
La deuxième partie de cet ouvrage se focalisera sur les résultats obtenus. Elle présente
les données collectées durant le stage, sans analyse ni commentaire. Ces résultats reflètent la
réalité que vit le département, ils ont été rédigés suivant la logique de nos hypothèses posées
au préalable. Cette partie constitue en deux chapitres dont le premier concerne, les résultats
axés sur la procédure préalable de l’exécution sur les crédits accordés à ce Ministère ainsi que
sur les moyens de traitement des opérations de l’exécution. Le second correspond aux
procédures sur l’exécution des dépenses budgétisées proprement dite.
Et la dernière partie sera consacrée sur la discussion et la recommandation. Les
résultats obtenus à partir des travaux pratiques et interview effectués au sein du Ministère
vont être discutés et analysés. Cette analyse sera basée sur la confrontation des faits constatés
auprès de ce département et les théories sur le thème de l’étude. On peut utiliser l’analyse
«FFOM» pour constater les faits. Comme cela l’indique, cette partie se subdivisera aussi en
deux chapitres dont le premier consiste à la discussion qui va décrire les forces et les
faiblesses du système existant et le second se focalise à la recommandation qui consiste à
émettre diverses solutions émanant des points négatifs observés dans la discussion.
6
PREMIERE PARTIE :
MATERIELS ET METHODES
Cette partie est particulièrement importante car il est primordial que les matériels et
méthodes employés ne puissent être remise en question : sans invalider les résultats eux-
mêmes, cela en diminue la crédibilité de ce mémoire. Il est exposé dans cette première partie
la manière d’attaquer le problème, les méthodes et instruments employés et le traitement subi
aux données recueillies. L’objectif est de décrire en détail les outils et les procédés employés
pour la réalisation de ce travail. Elle divise en deux chapitres : matériels et méthodes. Le
premier chapitre présentera les matériels utilisés tout au long de ce mémoire. Le deuxième
chapitre traitera la méthodologie de recherche dont il réunit les moyens de collecte des
données, la façon de traitement des données et les limites de l’étude.
7
Chapitre I : MATERIELS
Ce chapitre s’intéresse à la façon dont nous sommes arrivés à obtenir toutes les
données de l’étude. Il décrire les outils utilisés dans la réalisation de ce travail. En général, les
matériels d’études pour accomplir ce mémoire se divisent en trois sections : la justification de
la zone d’étude, les outils théoriques et les outils pratiques.
1-2-1 Organigramme
L’organigramme (1) du MFPTLS est une représentation formelle de la structure, ainsi
que des divers organes existants au niveau du Ministère. Aussi, la structure y afférente
9
désigne notamment les niveaux de responsabilités et les liaisons hiérarchiques entre les
différents organes.
a- Le Ministre
Un Ministre, nommé par décret est chargé de conduire le Ministère. Il assure la mise
en œuvre et le suivi de la politique du Gouvernement en matière de fonction publique,
d’emploi, de formation professionnelle, de travail et de lois sociales. Il dispose d’un
Secrétariat Particulier, d’une Cellule de Communication et d’une Personne Responsable du
Marché Public (PRMP) ayant rang de directeur de Ministère.
b- Le Cabinet du Ministre
Le Cabinet du Ministre est une instance politique. Le Directeur de Cabinet est le collaborateur
politique du Ministre. Il assure la mission de conseil du Ministre et l’unité de vue du Cabinet.
Il donne, à cet effet, des directives appropriées. Il peut être chargé des missions particulières,
notamment dans les relations avec les autres institutions de l’Etat.
d- Le Secrétariat Général
Le Secrétaire Général seconde le Ministre dans l’exercice de ses attributions. A ce
titre, il a autorité sur les Directeurs généraux (DGFP et DGETLS), sur les Directeurs centraux
(DAF, DSI, DPSE, DEL), sur les Directions régionaux, et sur les Responsables des
organismes rattachés. Il assure la coordination des activités administratives et stratégiques
ainsi que la cohésion stratégique. Il veille à l'obtention systématique des résultats. A ces fins,
le Secrétaire Général assure le rôle de manager général des opérations du Ministère sous
l’autorité du Ministre.
1-3-1 Mission
La direction Administrative et Financière a pour mission sous l’autorité du Secrétaire
Général, d’assurer le rôle du manager des opérations en matière de la bonne marche des
affaires administratives et financières du Ministère ainsi que du soutient logistique aux
directions. Administrativement, cette Direction est chargée d’assurer la gestion des ressources
humaines de ce Ministère, les soins préventifs et curatifs des agents de ce Ministère ainsi que
de leur famille et la gestion du patrimoine de ce Ministère avec efficience suivant les règles de
la bonne gouvernance. Financièrement, elle est chargée d’assurer la diffusion permanente des
informations sur le Système Intégré Informatisé de la Gestion des finances publiques
(SIIGFP), la centralisation de la comptabilité des opérations publiques du Ministère et la
centralisation de la comptabilité matière.
D.A.F
b- Service Financier
Pour le Service Financier, il a pour mission d’assurer l’élaboration et le suivi-
évaluation de l’exécution du budget allouée au Ministère. Les activités de ce service
consistent en la mise en place des opérateurs budgétaires (GAC, SOA,…), en la notification
du budget, au rapport de suivi trimestriel, et à l’établissement des documents de performance
et du budget d’exécution d’une année donnée.
12
d- Service Médico-Sanitaire
Enfin, pour le Service Médico-Sanitaire, il assure le rôle de médecin des agents du
Ministère. C’est-à-dire ce service est le responsable des soins préventifs et curatifs de tous les
agents de ce Ministère ainsi que de leur famille.
b- Structure de la LOLF
La loi Organique comprend six grandes parties :
- La première partie est consacrée aux dispositions générales. Il y est donné une définition des
lois de finances suivie d’une énumération des catégories des lois de finances.
- La seconde partie donne une définition des ressources et des charges du budget général de
l’Etat.
- La troisième partie est consacrée à la présentation des projets des lois de finances et précise
que les lois de finances doivent se conformer au principe de sincérité.
- La quatrième partie concerne l’exécution des lois de finances : elle mentionne les conditions
dans lesquelles les décrets de répartition des crédits sont effectués par le
Gouvernement.
- La cinquième partie a fait l’objet d’un soin particulier en raison de son objet : le contrôle qui
comporte un volet politique sur l’exécution du budget, l’obligation de communiquer des
documents économiques et financiers destinés aux commissions de finance, du Parlement. Un
volet administratif traitant des organes permanents de contrôle de finances publiques.
La sixième partie revêt une importance particulière en raison de la mise en place prudente de
dispositions transitoires qui devraient permettre une entrée en vigueur pleinement réussie de
la nouvelle loi organique.
c- La loi de règlement
C’est une loi qui permet au parlement, après clôture d’une année budgétaire d’exercer
son contrôle sur l’exécution de la loi de finances de l’année, complétée, le cas échéant, par les
lois des finances rectificatives. La loi de règlement constate les résultats financiers de l’année
budgétaire et approuve les différences entre les résultats et les prévisions de la loi de finances
de l’année, complétée, le cas échéant, par les lois de finances rectificatives. Elle approuve les
dépassements de crédit résultant de circonstance de force majeure et autorise le transfert du
résultat de l’année au compte permanent des résultats du Trésor.
d- Le Budget
Que-ce que le Budget ?
Le budget de l’Etat suit des règles précises de présentation et de vote. Elles permettent
de retracer, de manière lisible et sincère, l’intégralité des recettes et des charges de l’Etat. Le
budget de l’Etat est l’ensemble des documents, votés par le parlement, qui prévoient et
autorisent les ressources et les charges de l’Etat pour chaque année. Donc c’est un acte de
prévision et d’autorisation annuelle de perception des impôts et de dépense des deniers
publics. Il peut aussi être considéré comme l’un des comptes de la loi de finances. Le budget
est une source d’informations pour les membres de gouvernement, les bailleurs de fonds, les
créanciers, les investisseurs, les opérateurs du secteur privé, les citoyens. Par ailleurs, il est la
référence des ministères et des institutions publiques dans l’accomplissement de leur mission,
de leurs programmes, de leurs activités et l’atteinte de leurs objectifs.
17
En termes quantitatifs et financiers de la politique à suivre, le budget est un outil :
d’attribution d’objectifs et de moyens, de motivation, de coordination et de communication,
d’optimisation de choix.
Cotés
POSITIF NEGATIF
Environnement
INTERNE Forces Faiblesses
EXTERNE Opportunités Menaces
Source : http:// www. Analyse-SWOT.com, Juillet 2014
Ce diagnostic est généralement exprimé, d’une part, par une matrice SWOT qui
synthétise les forces, faiblesses, et d’autre part, les menaces et opportunités. Cette analyse
nous a permis de vérifier les hypothèses suite à la connaissance de l’environnement de la
société.
Il y a eu des obstacles dans le traitement des données recueillies, surtout sur les
réponses ambigües ainsi que dans le temps de sa réalisation.
Tout d’abord, quelques réponses obtenues à l’aide des questionnaires sont incompréhensibles
sa signification et son interprétation. Donc, il a été difficile de traiter ces réponses. Ensuite, il
y a une grande influence de temps sur le traitement des données pour l’élaboration de
l’ouvrage. Toute la journée de lundi au vendredi, nous sommes occupés par le stage et
seulement le soir que nous avons pu faire le traitement de données collectées. Enfin, la
contradiction des réponses et des points de vue des employés enquêtés sur une même question
mais reformulée d’une manière différente. Cette dernière oblige que ces réponses doivent
subir un retraitement et une analyse approfondie pour avoir une information plus crédible et
aussi fiable.
24
Conclusion partielle
Cette première partie a exposé les matériels et méthodes utilisés pour
l’accomplissement de ce mémoire. Comme matériel, il y a trois types dans la réalisation de ce
travail : d’abord, l’entreprise publique MFPTLS ensuite, des ouvrages et les articles et enfin,
les outils théoriques. Ils ont permis de comprendre le thème, de dégager l’objectif de ce
mémoire, les hypothèses et les résultats attendus. Ainsi, la lecture des articles et des ouvrages
a aidé d’anticiper les discussions et recommandations. En outre, ces matériels sont utilisés
pour la collecte des informations. En ce qui concerne la méthodologie de recherche, il se
divise en trois sections : la méthode de collecte des données, le traitement des données et les
difficultés rencontrées. D’abord, la méthode de collecte des données a exposé le procédé
employé dans la recherche des informations. Par ailleurs, la méthode de traitement des
données est la manipulation des logiciels et l’étude de l’environnement interne, externe de
l’entreprise. Nous avons utilisés les logiciels « Microsoft-office » : Microsoft office Excel
2007, Microsoft office Word 2007 et de l’analyse FFOM. Enfin, les difficultés rencontrées
sont dans la recherche des documents. Les ouvrages et les articles concernant le thème ayant
eu des mises à jour sont rares. En plus les difficultés de la réalisation de l’enquête à cause de
l’indisponibilité des employés et la confidentialité des certaines informations sont parmi les
obstacles rencontrés ainsi que, l’influence de temps dans le traitement des données et dans
l’élaboration de cet ouvrage. Maintenant nous allons entrer dans la partie « Résultats » où
nous exposerons les résultats de nos recherches.
25
Dans cette seconde partie, nous allons exposer tous les résultats des études théoriques
que pratiques, traversées durant notre travail de recherche. Les résultats nous offrent une
opportunité de justifier l’hypothèse de départ, ils sont les fruits de l’application de la
méthodologie. Comme précisée dans la partie précédente, des travaux pratiques et entretiens
auprès de l’Ordonnateur Secondaire du Ministère et du service Comptable ont été effectués
ainsi que à ceux que nous avons tirés de la synthèse lors de l’utilisation des autres techniques
des collectes de données. Cette partie qui constitue la partie analytique du mémoire est
scindée en deux chapitres, le premier concerne les procédures préalables sur les moyens
financiers et d’informatisations des opérations dans l’exécution des dépenses publiques. Le
second chapitre correspond aux procédures relatives à l’exécution des dépenses publiques.
Nous tenons à noter bien ici que dans cette partie présentation des résultats nous ne pouvons
pas donner un modèle de tableau bien remplit et surtout des données chiffrées fiables pour des
raisons de confidentialité.
26
Chapitre I : Les procédures préalables sur les moyens financiers
et d’informatisations dans l’opération des dépenses publiques
Comme tout établissement, le MFPTLS a des différentes missions et objectif
particulier pour garantir le bon fonctionnement des services publics. Malgré, ses objectifs ne
seront atteints sans une bonne maitrise de gestion et une meilleure utilisation des ressources à
sa disposition.
Mission 310:
Travail et Lois
4,30%
Sociales
Mission 320:
Fonction
13,55%
Publique
Mission 321 :
Administration
5,89%
et coordination
Mission 330 :
-19,97%
Emploi
Total MFPTLS
solde non 2,11%
Comprise
Total MFPTLS
8,75%
solde comprise
TAA 11,35% 34,84% 4,71% -4,47% 2,12% -5,52%
Source : MFPTLS
28
Ce tableau nous montre le taux d’accroissement annuel moyen des crédits de
fonctionnement et d’investissement durant les six précédentes années. D’après ces six
dernières années, on observe qu’il y a une faible intégration entre le crédit de fonctionnement
et le crédit d’investissement c'est-à-dire, faible lien entre les programmes d’investissement et
de fonctionnement. Le taux d’investissement faible signifie que le Ministère n’a pas beaucoup
de projet à réaliser, c'est-à-dire qu’il y a une sous estimation des objectifs à long terme. Et le
faible taux de fonctionnement indique que la rénovation ou l’amélioration de son patrimoine
n’est pas une prioritaire, ce qui menace l’avenir du Ministère surtout sur le point matériel.
Les crédits ouverts sur chaque mission sont répartis par programme, chapitre, article et
paragraphe aux ordonnateurs qui les gèrent en fonction de la priorisation des activités prévues
par le Gestionnaire d’Activité (GAC). Les autorisations d’engagement et les crédits de
paiement constituent ces crédits ouverts.
Pour mieux comprendre, le tableau ci-dessous nous montre la structure et la lecture
l’A.E et le C.P dans le Budget d’Exécution Dépenses.
ORDSEC CONTROLEUR
FINANCIER
(Engagement et Ordonnancement)
(Assure le Contrôle)
SIIGFP
D
DEEPPEENNSSE
E
CIIC
((C C oouu C
CIIRRFFPP))
(Suivi de la Dépense)
COMPTABLE
PUBLIC
Source : Auteur, Aout 2014 (Prise en charge Comptable)
D’après ce schéma, le SIIGFP est un logiciel s’inspirant du circuit de la dépense
publique. Les intervenants au sein de ce système sont les ordonnateurs de programme ou les
ORDSEC, les contrôleurs financiers et les comptables publics. Tous les acteurs de la dépense
sont reliés au logiciel SIIGFP par un réseau informatique sécurisé et font leurs opérations
31
directement dans ce SIIGFP qui retrace en temps réel le niveau des engagements, mandats
visés par les contrôleurs financiers, les ordonnancements et les prises en charge comptable.
ENGAGEMENT
DES DEPENSES
CONTROLE
FINANCIER
LIQUIDATION DES
DEPENSES
CONTROLE
FINANCIER
ORDONNANCEMENT
ou MANDATEMENT
ou
LE PAIEMENT DES
DEPENSES
CONTROLE A POSTERIORI
(Chambre des comptes, IGF, IGE)
1-1 L’engagement
L’engagement est l’acte sur lequel une autorisation publique crée ou constate une
obligation à la charge d’une personne publique (Etat ou une collectivité publique). Il consiste
dans la décision de passer une commande, de nommer un fonctionnaire, d’émettre un
emprunt, …. Il y a toutefois des exceptions. C’est le cas des dettes de la responsabilité qui
naissent en général de faits involontaires (ex : accident provoqué par une voiture
administrative). Si l’administrateur responsable est seul compétent pour décider de
l’engagement d’une dépense, sa décision n’est pourtant pas suffisante. En faite le schéma ci-
dessous nous montre le déroulement de l’engagement des dépenses publiques :
Figure n°4 : Processus dans l’engagement de dépense
FOURNISSEURS
2 Copies de bon de commande,
ORDSEC
1TEF titulaire visé
Saisit dans
SIGMP ORDSEC
Renseignements Porte la date du TEF visé, signe et appose son
sur la procédure cachet, établir les bons de commande
de la passation
des marchés
SIIGFP
Renseignements
ORDSEC
sur le fournisseur, CF
-Elabore 1DEF et
montant et l’objet Faire une vérification,
3TEF
de l’engagement vise le TEF, date et
-Toutes pièces
enregistre les formulaires,
justificatives
Retenir la DEF
nécessaires
1-2 La liquidation
Cette opération qui a pour objet de rendre liquide la dette de l’Etat, c'est-à-dire d’en
déterminer le montant chiffré de façon exacte. La liquidation ne peut intervenir qu’une fois
que le service a été fait. Le schéma ci-après nous montre les processus de la liquidation des
dépenses publiques :
Figure n°5 : Processus dans la liquidation des dépenses
FOURNISSEUR ORDSEC
-faire de la livraison avec 2 copies -Vérifier toutes les pièces comptables
du BL -Porter sur le Bordereau des pièces toutes les
-Facture correspondante pièces justificatives
-Remplir et signer l’attestation de -Signer le Bordereau des pièces (Annexe 6)
livraison
-Remplir la partie exécution du BC
GAC
DEPOSITAIRE Signer et porter mention des
« Services faits » sur la facture
COMPTABLE
définitive et de transmettre tous les
-Signer les 2 copies du BL
dossiers comptables nécessaires dans
-Appose son cachet
la liquidation à l ORDSEC
ORDSEC
COMPTABLE
-Comparer et vérifier les dossiers de ASSIGNATAIRE
Mandatement
-Signer 2 exemplaires du Bordereau Dossier de
d’Emission parmi les 6 imprimés l’Ordonnancement
-Vérifier le contenu du mandat, après le signer accompagné de 4 ou 5
-Garder 1 exemplaire du Bordereau exemplaires du
d’Emission(8) pour Archive Bordereau d’Emission
2-2 Le Paiement
La procédure concernant le paiement des dépenses est une des phases importantes de
la procédure d’exécution des dépenses budgétaires. Après avoir vérifié le dossier complet de
la dépense. C’est le comptable qui assure le paiement des dépenses. Ce principe se traduit par
un cloisonnement des tâches.
Le paiement consiste dans la remise des fonds au créancier, c’est-à-dire le paiement et
ne peut être effectuée que par le comptable. Ce dernier doit, avant d’effectuer un paiement,
vérifier la régularité de l’opération de dépense depuis la phase de l’engagement. Il contrôle
ainsi la régularité de l’engagement, de la liquidation et de l’ordonnancement. Si tout lui paraît
régulier, il accorde son visa sur le titre de paiement et effectue celui-ci.
Figure n°7 : Déroulement de Paiement
COMPTABLE
ASSIGNATAIRE PAIEMENT DE LA
DETTE
-Vérifier la régularité des dossiers
de paiement -Par Bon de Caisse(10) ou
-Contrôler la régularité de la dette -Par virement Bancaire ou
depuis l’engagement -Par virement Postal ou
-Accorder le visa et envoyer un avis -Par Opération d’ordre ou
de crédit(9) au fournisseur ou -Par Caisse d’avance
prestataire
Conclusion partielle
En conclusion, cette deuxième partie nous a montré les résultats collectés lors de
l’application des théories énoncées précédemment. Une des grandes importances de cette
partie est d’avoir permis de constater les réalités concernant l’application des procedures et
les différentes phases de l’exécution des dépenses publiques. Les résultats peuvent être
classés en deux sections bien distinctes à savoir : d’abord, les procédures préalables sur les
crédits et les moyens de traitement des opérations de dépense publique. Ensuite, les
procédures relatives à l’exécution des dépenses publiques. Dans la première, nous avons vu
les procédures à suivre sur les opérations de crédit et sur les moyens de traitement des
opérations de l’exécution des dépenses budgétaires. Et la deuxième, nous a montré la phase
administrative et la phase comptable de la procédure d’exécution des dépenses publiques.
Dans notre cas, c’est auprès du MFPTLS.
Pour rendre plus complète notre ouvrage, passons maintenant à la troisième et de
dernière partie, plus précisément la discussion et proposition de solution.
39
Dans cette troisième partie et dernière partie, les résultats obtenus à partir des travaux
pratiques et entretiens effectués au sein du Ministère vont être discutés et analysés. Cette
analyse sera basée sur la confrontation des faits constatés auprès de ce département et les
théories concernant le thème de l’étude.
Il nous faut donc une division de cette partie en deux chapitres différents pour avoir
une bonne présentation de notre méthode de travail. Le premier concerne la discussion sur le
résultat et le deuxième se focalise sur les recommandations. Cependant, une des objectifs de
cette analyse est alors de constater les forces, les faiblesses et les menaces ainsi que des
opportunités dans l’application de la procédure de l’exécution des dépenses publiques en
vigueur afin de décider des actions à mettre en œuvre et de proposer des solutions émanant
des points négatifs observés dans la discussion. Pour y parvenir, divers outils de diagnostic
peuvent être utilisés pour analyser les faits. On peut citer entre autre, l’analyse «FFOM».
40
Chapitre 1 : DISCUSSIONS
Ce premier chapitre porte sur la discussion des faits constatés précédemment. Il sera
subdivisé en trois sections bien distinctes dont la première se focalise à la discussion portant
sur les résultats, ensuite, la deuxième se concentre sur la discussion de l’analyse FFOM et la
dernière concerne la validation des hypothèses maintenues.
Tableau n°5 : Taux et montant maximum de paiement par caisse d’avance renouvelable
Nature des dépenses- Montant crédits ouverts Taux maximum de l’avance
- Eau et électricité, redevance téléphoniques :
Inférieur ou égal à 5.000.000 Ariary 50% des crédits ouverts
Supérieur à 5.000.000 Ariary 25% des crédits ouverts
Source : MFPTLS
Le paiement par Caisse d’avance unique et exceptionnelle est effectué par arrêté
unique pour la création de la régie et la nomination du régisseur mais les procédures et les
autres conditions sont identiques à celles des caisses d’avances renouvelables Exemple :
Crédit du Baccalauréat
Les disfonctionnements qui peuvent exister au cours de la réalisation de la procédure
de paiement de la dépense sont :
Annulation du processus budgétaire. C’est durant la procédure de paiement de la
dépense que la réalisation du processus budgétaire est souvent annulée. Pour cause, le
montant du crédit est dépassé ou bien les pièces justificatives sont irrégulières ou manquantes.
Plusieurs pertes de temps. L’existence des pertes de temps est aussi l’une des
disfonctionnements de la procédure de paiement des dépenses. C’est dans cette phase qu’il y a
beaucoup de temps à consacrer. Par conséquent, la réalisation effective du processus
46
budgétaire traine et entraine plusieurs gaspillages de temps. Par conséquent, des
malversations comme les corruptions peuvent subvenir en cour de la réalisation de la
procédure de paiement cause de la lenteur de l’exécution durant le paiement.
2-1 Forces
2-2 Faiblesses
Durant notre stage au sein du Ministère, on a pu identifier des problèmes qui peuvent
entraver le déroulement de leur travail. Cependant, l’analyse des faiblesses permet de mettre
en évidence les problèmes rencontrés au niveau de réalisation des processus d’exécution des
dépenses budgétaires dans ce Ministère.
d- Problème d’effectif
Les effectifs au niveau de la Direction Administrative et Financière ne sont pas encore
au point. Une tâche qui devrait être faite par une seule personne n’est faite que par deux
personnes ou bien le contraire, deux tâches sont faites par une seule personne. Cela entraîne
un malaise et un trouble au sein du travail.
a- Outils informatiques
Malgré l’acquisition de quelques matériels informatiques sur les ressources propres
internes ou dotés par les partenaires techniques et financiers, il se trouve que le Ministère
utilise encore des vieux matériels qui datent de mathusalem. D’une part, les matériels de
bureau et les matériels informatiques sont très vieux et dépassés par le temps. Les agents
emploient des ordinateurs et des outils informatiques démodés. D’autre part, les outils
informatiques ne sont pas proportionnels au nombre des employés et entrainent la mauvaise
finition et la mauvaise réalisation du travail au sein de la Direction. Le renouvellement et la
modernisation de ces matériels constitue un facteur de motivation des agents.
51
b- Manque d’espace
Les espaces ou les bureaux ne sont pas dans la meilleure condition pour effectuer le
travail. Dans un bureau, ils existent trois ou quatre employés, c'est-à-dire qu’il y a un surplus
de nombre. En plus des surplus de nombre dans un bureau, la réalisation du travail est dans de
mauvaise condition parce c’est trop étroit et les usagers ne peuvent pas circuler dans des
meilleurs conditions.
c- Problème de transport
Les moyens de transport pour les personnels n’existent pas et c’est l’une des causes
qui provoquent le retard d’un employé. Arrivé en retard au travail, le fonctionnaire est obligé
de rattraper le temps perdu et en se précipitant, il effectue mal sa tâche et entraine un mauvais
rendement du travail. En outre, les directeurs régionaux des directions régionales
fonctionnelles font preuve de manque de moyen de locomotion. Certains qui en disposent
n’arrivent pas à les entretenir faute de crédits.
d- Manque d’ouvrage
Les ouvrages concernant les finances publiques ne sont pas vraiment à la disposition
du personnel. Seuls, les supérieurs hiérarchiques ont plusieurs ouvrages publics. Les
employés ne sont pas habitués à consulter les documents relatifs à leur fonction. Par
conséquent, ils ne peuvent pas s’informer et s’instruire, d’où certaines fois, la mauvaise
réalisation de leur tâche.
2-3 Opportunités
- Volonté des décideurs de mettre en œuvre la politique de modernisation de la Fonction
Publique Malgache ;
- Collaboration avec les partenaires techniques et financiers.
- L’appui des Partenaires Techniques et Financiers comme la Banque Africaine pour le
Développement (BAD) ; le Programme de Réforme pour l’Efficacité de l’Administration
(PREA); le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Programme
du Gouvernement pour le Développement Institutionnels (PGDI) ;
- Sortie imminente des nouveaux cadres de la Fonction Publique pour tenir les postes dans les
Directions Régionales ;
- La reconnaissance internationale de Madagascar et l’ouverture des financements extérieure.
2-4 Menaces
- Manque de moyens financiers permettant de réaliser le projet de reforme de la politique de
modernisation de l’Administration Publique à Madagascar, en vue d’accroître son efficacité et
son l’efficience et d’améliorer la qualité des services rendus aux usagers par la transformation
des structures, du système de gestion et des attitudes et des mentalités
53
- Non déblocage des financements par les Partenaires Techniques et Financiers ;
- Changement de la politique du Gouvernement en matière de modernisation de la Fonction
Publique;
- Inexistence de terrain titré et borné au nom du Ministère de la Fonction Publique, du Travail
et des Lois Sociales, ou à défaut l’acte de donation de terrain ;
- Les conditionnalités des Partenaires Techniques et Financiers ;
Concernant les moyens matériels, nous pouvons considérer les diverses recommandations ci-
dessous:
a- Amélioration et augmentation des outils informatiques
D’une part, un employé doit au moins avoir son propre matériel informatique pour sa
tâche au sein de la Direction quelles que soient ses activités et d’autre part, il faut changer les
outils informatiques qui ne sont plus à la norme. Comparés au personnel des entreprises
privées, les fonctionnaires ne sont pas vraiment dans de bon terme. Entre autre, il convient
mieux d’affecter à chaque fonctionnaire des matériels et des équipements sophistiqués pour
les aider à mieux exercer leur travail.
b- Rénovation du bâtiment
Il est important que les travailleurs au sein de DAF et même au sein du MFPTLS
puissent accomplir leur tâche avec efficacité. Pour que cette efficacité se réalise, d’abord
mieux vaut améliorer les bureaux et les espaces pour ne pas se sentir trop étroit dans un
bureau. Par conséquent, au minimum un travailleur et au maximum deux travailleurs par
bureau. Ensuite, il est nécessaire de faire l’inventaire des matériels utilisés par les personnels
tous les ans pour permettre de bien entretenir les matériels au sein de chaque direction et pour
permettre à chaque employé de bien maintenir leurs matériels. En contrepartie, le personnel
va prendre soin des matériels et améliorer leur travail en prenant soin des outils mis à leur
disposition.
Conclusion partielle
La troisième partie du mémoire a été basée sur les discussions et recommandations des
résultats obtenus lors de notre recherche. Le chapitre premier nous a montré les discussions
sur le résultat et la vérification des hypothèses par les outils d’analyse utilisés qui sont toutes
confirmées. Le deuxième chapitre à son tour nous a proposé les recommandations qui sont les
suivies de l’analyse de l’environnement interne et externe de ce Ministère selon l’analyse
SWOT. Ainsi, les solutions proposées sont portées sur les faiblesses et les menaces constatées
au cours de l’analyse des résultats obtenus. Ces recommandations sont faites de nos analyses
personnelles grâce à des connaissances acquises durant toute notre étude.
63
CONCLUSION GENERALE
Le stage de trois mois que nous avons effectué au sein du Ministère de la Fonction
Publique, de Travail et des Lois Sociales nous a permis de faire connaître en profondeur la
pratique des processus d’exécution des dépenses au sein d’une institution publique.
Notre thème de ce présent ouvrage est « L’analyse des procédures d’exécution des
dépenses budgétisées ». Ce travail a été établi pour pouvoir améliorer l’exécution des
dépenses budgétisées par des procédures adaptées avec le changement de l’environnement en
vue de faciliter sa réalisation et la rapidité de son exécution. En extrapolant cette étude, nous
avons été dirigés par quelques sous objectifs à savoir :
La majoration des crédits accordés au Ministère et l’utilisation de réseau haut débit
accélèrent la célérité de l’exécution des dépenses au niveau des phases administrative et
comptable dans l’exécution des dépenses publiques. Ce sont des facteurs de bonne marche de
réalisation des dépenses budgétisées.
Et nous avons pris comme hypothèses de travail : la procédure et l’amélioration au
niveau des crédits accordés au service exécutant ainsi qu’au niveau des moyens de traitement
informatique SIGMP, SIIGFP permettent aux utilisateurs de crédits de réaliser sans retard
l’exécution des dépenses, ainsi que la procédure et l’amélioration au sein de la phase
administrative et la phase comptable dans l’exécution des dépenses publiques rendent le
service responsable de l’exécution plus efficace.
Comme nous avons évoqué précédemment, ce présent ouvrage est rédigé selon la
norme IMMRED et scindé en trois parties différentes. La première partie énumère les
différents matériels et méthodes de recherche utilisés par l’impétrant, on y parle de la
description générale de la zone d’étude, les démarches à suivre pour la collecte et le
traitement des informations et enfin, la théorie générale qui correspond à notre thème. La
deuxième partie se concentre sur les résultats de la recherche et de l’investigation chez le
Ministère, on y trouve les procédures préalables sur les crédits et les moyens de traitement des
opérations de dépenses et aussi les procédures de l’exécution des dépenses dans la phase
administrative ainsi que dans la phase opérationnelle. Et la dernière partie, regroupe les
analyses déduites de la comparaison des procedures d’exécution de la dépense publique
théorique avec celui constaté en réalité, la réponse aux hypothèses de l’étude, l’analyse
FFOM et la recommandation avancée par l’impétrant.
D’après ce que nous avons vu dans la première partie, le budget de l’Etat est
l’ensemble des documents, votés par le parlement, qui prévoient et autorisent les ressources et
64
les charges de l’Etat chaque année. C’est donc un acte de prévision et d’autorisation annuelle
de perception des impôts et des dépenses des deniers publics. Ainsi, ce budget suit des règles
précises de présentation et de vote, elles permettent de retracer, de manière lisible et sincère,
l’intégralité des recettes et des charges de l’Etat. Les procédures d’exécution des recettes et
des dépenses publiques obéissent à des règles strictes. Il existe, pour chacune d’entre elles,
une procédure de droit commun et des procédures dérogatoires visant à faciliter l’exécution
budgétaire dans certaines hypothèses particulière surtout, en vertu du principe de séparation
des ordonnateurs et des comptables publics. De tous les budgets, celui de l’Etat, appelé «Loi
de finances», est le plus complexe puisqu’il s’élabore à l’échelle de la nation. Il décrit le
niveau des recettes et des dépenses nécessaires à la réalisation de la politique économique et
sociale de l’Etat.
Depuis 2004, la procédure de l’ouverture des crédits a été initiée par une réforme. La
principale innovation de cette procédure se réside par la spécialisation des crédits par
programme, en fonction des objectifs de politique publique auxquels ils contribuent. Cette
politique indique que le gouvernement ne peut en principe, sauf de manière limitée et
encadrée, modifier leur destination sans solliciter une décision de l’autorité budgétaire c’est-à-
dire du Parlement. La Loi de Finances est donc un acte par lequel le Parlement donne au
Gouvernement, l’autorisation de percevoir les recettes et de payer les dépenses conformément
à ses prévisions.
Les lois de finances sont des actes juridiques et politiques. Leur contenu ne se réduit
pas à la description du budget de l’Etat. Elles portent sur les emplois, l’information et le
contrôle du Parlement sur les finances publiques. Elles sont un ensemble de comptes dont
elles décrivent les ressources et les dépenses de l’Etat : Budget général, Budget annexes et les
Comptes spéciaux anciennement du Trésor.
Ces diverses théories font l’objet d’une comparaison avec l’application pratique des
procédures d’exécution des dépenses en vigueur que nous avons présenté dans la deuxième
partie. Mais pour y parvenir, nous avons utilisé plusieurs méthodes et techniques pour
recueillir des informations se rapportant à notre thème. Dans la méthodologie d’approche, on
a fait recours à divers méthodes de collectes des données qui commencent par la consultation
des différents ouvrages, pour suivre l’évolution des réalités en suivant la mise en œuvre de
quelque technique tels que l’observation participante, l’entretient et la recherche
documentaire.
Concernant l’entretien, il a été effectué auprès de l’ORDSEC ainsi que ses assistants et
aussi auprès du SAF. Des questionnaires ont conduit l’enquêté. Pour cela, les questions des
guides sont concentrées, d’une part sur l’évolution méthodique et fonctionnelle du processus
65
d’exécution de dépense publique comme le manuel de procédure d’exécution budgétaire, le
système de traitement, le système de contrôle et d’autre part son évolution organisationnelle
comme l’évolution administrative et opérationnelle.
La recherche webographique nous a permis ainsi de recueillir beaucoup
d’informations. Nous avons obtenus tous les renseignements complémentaires concernant le
Ministère à travers la visite des sites web. Tous cela ont alors une importance significative
surtout pour l’obtention des données et informations à exploiter. Ces diverses méthodes nous
ont permis d’obtenir le résultat raconté dans la deuxième partie de ce devoir ; c’est-à-dire, le
résultat concernant le déroulement des procedures d’exécution des dépenses au sein du
Ministère.
A l’issu de la présente recherche, nous avons pu déduire que l’importance du chantier
de réforme de la répartition des dépenses de l’Etat réside sans nul doute, dans les crédits
ouverts sur chaque mission sont répartis par programme, chapitre, article et paragraphe aux
ordonnateurs qui les gèrent en fonction de la priorisation des activités prévues par le
Gestionnaire d’Activité (GAC). Les autorisations d’engagement et les crédits de paiement
constituent ces crédits ouverts.
Les Autorisations d’Engagement (A.E.) constituent la limite supérieure du crédit qui
peut être alloué pour l’exécution d’un projet d’investissement et elles couvrent une ou
plusieurs années. Il faut noter que les A.E. ne sont prévues que pour les opérations
d’investissement uniquement.
Les Crédits de Paiement (C.P.) représentent le montant maximum des dépenses
pouvant être exécutées pendant un exercice budgétaire. Ils sont utilisés lors des opérations
d’engagement et de mandatement. Partiellement, l’application de la répartition des crédits
ouverts sur chaque mission par programme est constatée au niveau du département où nous
avons fait de stage.
Suite à notre analyse des procédures d’exécution des dépenses publiques existantes, la
reforme de cette procédure de crédit ouvert offre une meilleure gestion. En fait, elle ne se
limite pas d’améliorer au niveau d’une budgétisation orientée vers le résultat, d’un
engagement sur des objectifs et d’une responsabilisation des gestionnaires, mais permet aussi
de remédier aux insuffisances de l’actuel cadre juridique régulièrement rencontrés et qui en
limitent l’efficacité, notamment : le budget est inscrit dans le cadre annuel et aucune
évaluation précise et exhaustive ; la dépense est considérée comme un objectif final ; le cadre
budgétaire, calqué sur l’organisation administrative implique des dotations par service et non
pas par objectif et le contrôle d’exécution du budget est purement comptable et juridique.
66
Par contre, quelques défaillances ont été décelées comme le problème sur l’application
des procédures d’exécution des dépenses, le problème matériel et humain, la rigidité des
règles de dépenses et enfin le problème lié à la réalisation des programmes face à la limitation
des crédits. Ces difficultés exigent des solutions appropriées pour permettre d’améliorer les
procédures d’exécution des dépenses existantes afin de réduire les risques dans la réalisation
de sa mission vis-à-vis de l’Etat Malagasy.
Malgré la délicatesse de ce thème, tous les dirigeants sont suggérés d’en tenir compte
en vue d’optimiser la gestion de l’organisation interne et des ressources octroyées par l’Etat.
D’une part, des anomalies constatées au niveau des procédures d’exécution entrainent une
trouble ou non réalisation de l’exécution. La solution que nous avons proposée pour résoudre
ce problème concerne l’ajustement des dépenses le plus tôt possible, l’objectif devrait être
d’influer sur les grandes masses du budget au stade de la préparation budgétaire, c'est-à-dire,
au moment où les politiques existantes en matière de dépense sont reconduites et où de
nouvelles politiques sont adoptées.
Ensuite, la rigidité des règles de dépense est l’une des difficultés du gestionnaire
surtout dans la phase pratique qui se pose dans la mise en œuvre de programme. Cette
difficulté se traduit à l’égard de l’application et du respect du circulaire budgétaire, du PCOP
et aussi au niveau de l’informatisation de procédure. Ces problèmes défavorisent ou
n’encouragent pas la bonne réalisation des objectifs ainsi fixés. Pour pouvoir résoudre ces
problèmes, il est suggéré de renforcer la formation du personnel pour mettre à jour sa
connaissance. De plus, les documents de base doivent être simplifiés pour que les
responsables soient capables de les appliquer et les respecter. Ce guide doit décrire
l'organisation des tâches, des circuits, des méthodes de travail et des contrôles à mettre en
œuvre au sein des services de l'ordonnateur et du gestionnaire. Et aussi, aide le comptable
public pour améliorer les natures des opérations sous respect des principes de régularité, de
sincérité et d’image fidèle.
Au niveau de la réalisation de l’opération, le problème se caractérise par des difficultés
d’accès (des problèmes de connexion) en raison de l’instabilité du SIIGFP et du SIGMP,
l’absence des règles de responsabilité pour le gestionnaire de programme ainsi que la
restriction des crédits au cours de l’exécution budgétaire. Ces problèmes n'encouragent pas la
bonne réalisation des objectifs fixés comme le non atteint des objectifs programmés lors de la
conception budgétaire, mais le budget programme se traduit une obligation de résultat et non
de moyen. Afin d’y parvenir, nous avons proposé au responsable, d’une part, d’augmenter ou
clarifier les rôles du gestionnaire des programmes en terme d’assistance technique,
opérationnelle et méthodologique au stade de la réalisation des programmes, et d’assurer la
67
suivi-évaluation au jour le jour afin d’apprécier la situation du projet. D’autre part, la mise en
place du système de contrôle interne périodique pour renforcer les contrôles : administratif,
organisationnel, opérationnel et comptable ainsi que la liberté d’accès au réseau SIIGFP de
chaque service responsable exécution pour assurer l’exécution des dépenses publiques dans
le temps prévu.
Toutes ces constatations des avantages, des inconvénients et des solutions proposées
sont issues des analyses que nous avons décrites dans la troisième partie du devoir. Cette
analyse et cette discussion des faits constatés ont été matérialisées par un outil d’analyse qui
explicite les points forts et points faibles. Dans notre cas, l’approche par l’analyse FFOM est
l’outil de diagnostic que nous avons utilisé. Cet outil d’analyse permet de confronter la
description de la situation existante dans la réalisation de l’exécution des dépenses ainsi que
des défaillances rencontrées. On peut constater donc que l’évolution continuelle des
procédures d’exécution budgétaire joue une double incidence sur la vue de l’entité, soit un
avantage soit désavantage.
Autrement dit, la modernisation de la répartition par programme des crédits ouvert sur
chaque mission a sa portée et ses limites. Néanmoins, il est un outil efficace pour maximiser
le montant d’engagement effectuer par l’ORDSEC autorisé dans les conditions où les acteurs
du budget surmontent les forces et les opportunités et entraine une limite dans réalisation des
programmes les faiblesses. Son efficacité dépendra du respect de son application effective et
de mise à jour au moment opportun c’est-à-dire chaque année, compte tenu de l’évolution de
l’organisation et/ou des activités du Ministère.
Toutefois, la Finance Publique est un vaste domaine en étroite évolution avec
l’environnement économique, politique et social. C’est pourquoi, toujours dans le but
d’améliorer la procédure d’exécution du budget de dépenses que ce soit au sein du MFPTLS
ou dans les autres Institutions et Ministères, nous laissons ouverte cette recherche et nous
espérons qu’elle se poursuivra au fil des années à venir.
VIII
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
- BARRY H., Potter, JACK D. (septembre 1999), Guide pour la gestion des dépenses
publiques, p80.
- DUBOIS J. (2000), Larousse, Dictionnaire de la langue française au collège; Maury, p178.
- GILBERT O. (1989), Finance Publique, Publieur, pp. 141 à 260.
Cours académique
- Cours de Finance Publique. Faculté DEGS, Département Gestion 4em année, année
Universitaire 2012-2013.
- Cours de GRH 4ème Année, Département Gestion, Fac DEGS, Université d’Antananarivo,
Année Universitaire 2012-2013.
- Cours de Méthodologie. Faculté DEGS, Département Gestion 4em année, année
Universitaire 2012-2013.
WEBOGRAPHIE
- Budget de l’Etat, http://fr.wikipedia.org/wiki/ budget [site consulté 25 Juillet 2014]
- Budget exécution de l’Etat 2014, http://www.mfb.gov.mg [site consulté le 23 juillet 2014]
- Historique du Ministère, http://www. mfptls.gov.mg [site consulté le 19 juin 2014]
- Logique d’analyse FFOM, www.Analyse-SWOT.com, [site consulté 25 Juillet 2014]
- Organisation des finances publiques, www.vie-publique.fr, [site consulté 15 juillet 2014]
- Procédure d’exécution Budgétaire, www.google.fr, [site consulté 11 juin 2014]
IX
Source : MFPTLS
XV
Source : MFPTLS
XVI
Source : MFPTLS
XVII
Source : MFPTLS
XVIII
Source : MFPTLS
XIX
Source : MFPTLS
XX
Source : MFPTLS
XXI
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
Chapitre I : MATERIELS....................................................................................................... 7
Conclusion partielle.................................................................................................................. 24
Chapitre I : Les procédures préalables sur les moyens financiers et d’informatisations dans
l’opération des dépenses publiques ...................................................................................... 26
Chapitre 2 : Les procédures sur la réalisation de l’exécution des dépenses publiques ........ 32
Conclusion partielle.................................................................................................................. 38
Chapitre 1 : DISCUSSIONS................................................................................................. 40
Section 2 : Analyse sur les Forces, faiblesses, opportunités et les menaces du MFPTLS 46
Chapitre II : RECOMMANDATIONS................................................................................. 57
XXIV
Conclusion partielle.................................................................................................................. 62