Stavelot Paedc
Stavelot Paedc
Stavelot Paedc
Réalisé par :
Pierre Verrees, Conseiller en Énergie
Tél : 0473 232 634
pierre.verrees@publilink.be
En effet, en adhérant à la Convention des Maires le 28 janvier 2016, la commune de Stavelot s’est
donné pour objectif de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre grâce à des mesures dans les
domaines de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables tout en renforçant sa résilience en
s'adaptant aux incidences du changement climatique. Plus particulièrement, elle s’est engagée à :
- atteindre les objectifs fixés par l’Union européenne pour 2030 en réduisant d’au moins 40% par
rapport à 2006 les émissions de dioxyde de carbone (CO2) de sur son territoire, grâce à la mise en
œuvre d’un plan d’action dans les domaines d’activité relevant de ses compétences ;
- préparer un inventaire de référence des émissions de CO2 et une évaluation des risques et
vulnérabilités liés au changement climatique comme base pour le plan d’action ;
- soumettre le plan d’action à la Convention des Maires ;
- adapter les structures communales, y compris en prévoyant des ressources humaines suffisantes,
afin d’entreprendre les actions nécessaires ;
- mobiliser la société civile de son territoire afin qu’elle prenne part au développement du plan
d’action ainsi qu’à l’identification des politiques et des mesures nécessaires pour mettre en œuvre et
réaliser les objectifs du plan ;
- rentrer un rapport de mise en œuvre au moins tous les deux ans après proposition du plan d’action
à des fins d’évaluation, de suivi et de vérification.
Le plan d’action se base sur un inventaire de référence des émissions qui quantifie le CO2 imputables à
la consommation d’énergie sur le territoire de la commune pendant l’année de référence 2006 et une
année charnière 2014. Cet inventaire permet d’identifier les principales sources d’émissions liées aux
activités humaines.
Après l’établissement de cet inventaire, un état des lieux des actions qui ont été menées de 2006 à ce
jour sur la commune a été réalisé ainsi qu’une estimation du potentiel de développement des énergies
renouvelables.
Sur ces bases, il a été possible de définir une vision à long terme et un objectif territorial décliné en
objectifs spécifiques à chaque secteur.
Pour chaque objectif sectoriel, une série de fiches actions sont développées, budgétisées et planifiées
pour constituer une stratégie globale qui permettra d’atteindre l’objectif territorial d’au moins 40% de
réduction des émissions de CO2 d’ici 2030.
Depuis, d’autres engagements plus ambitieux ont été pris au niveau européen. En octobre 2014,
l’Union européenne a adopté le cadre d’action en matière de climat et d’énergie à l’horizon 2030, qui
fixe de nouveaux objectifs dans ces deux domaines : réduire les émissions de gaz à effet de serre dans
l’UE d’au moins 40 %, porter à au moins 27 % la part des énergies renouvelables dans la
consommation énergétique de l’UE et réduire d’au moins 27 % la consommation énergétique. En
2011, la Commission européenne avait d’ores et déjà adopté la « feuille de route vers une économie
compétitive à faible intensité de carbone à l’horizon 2050 », qui vise à réduire de 80 à 95 % les
émissions de gaz à effet de serre dans l’UE à l’horizon 2050 par rapport au niveau de 1990.
Afin de poursuivre les objectifs européens de 2014, la Convention des Maires a évolué. En 2016, les
nouveaux signataires de la Convention s’engagent à réduire les émissions de CO2 sur leur territoire
d’au moins 40% d’ici à 2030 et à renforcer la résilience de leur territoire face aux changements
climatiques.
Le Collège décide d’adhérer le 23 juin 2015 à la structure proposée par la Province de Liège,
coordinateur supra-local dans le cadre de la campagne POLLEC II.
La commune adhère à la Convention des Maires le 28 janvier 2016 et s’engage sur deux axes :
l’atténuation et l’adaptation au changement climatique.
1
Source : www.iweps.be
La liste des outils fournis dans le cadre de la campagne POLLEC et les principales hypothèses de calcul
sont compilées en annexe.
Annexe 1 : liste des outils de la campagne POLLEC.
Annexe 2 : hypothèses.
3.3. Degrés-jours
Les degrés-jours permettent de normaliser les consommations de chauffage des bâtiments afin de
pouvoir les comparer d’une année à l’autre en éliminant les effets des variations de rigueur
climatique.
Comme indiqué dans le cahier des charges et recommandé par l’AwAC, nous avons utilisé les degrés-
jours 15/15 mesurés à Uccle. Cette normalisation ne peut cependant pas être effectuée au moment
2
Agence wallonne de l’Air et du Climat
3
Commission de Régulation de l'Électricité et du Gaz
Moyenne 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
1.894 1.795 1.578 1.830 1.820 2.309 1.515 1.913 2138 1424
Pour satisfaire aux exigences de la Convention des Maires, cet inventaire doit reprendre aussi bien les
émissions liées aux opérations de la commune (bâtiments communaux, flotte de véhicules
communaux, éclairage public, etc…) que celles liées aux activités de l’ensemble des acteurs du
territoire (résidentiel, industrie, tertiaire, etc..). Le tableau en annexe détaille les catégories à inclure
ou non dans l’inventaire de référence des émissions (IRE).
Annexe 3 : tableau des catégories incluses dans l'IRE - Guide PAED p93-94
Vu que seuls les outils à partir de POLLEC III bénéficieront de mise à jour et qu’ils facilitent
grandement la gestion du travail (par exemple en économisant des journées d’encodage lors de
l’inscription du plan sur le site de la Convention des Maires ainsi que vraisemblablement pour chacun
des rapports d’avancement), il a été recommandé de basculer sur la nouvelle version de l’outil. Elle
utilise l’année 2014 comme référence. Par ailleurs, les objectifs restent identiques et le bilan territorial
2014 nous est d’ailleurs favorable en raison d’une meilleure précision des données. Il est admis que ce
sont les fiches de l’outil POLLEC III qui seront utilisées pour la suite.
Comme recommandé par l’AwAC dans le cadre du programme POLLEC, nous parlerons ci-dessous de
bilan carbone patrimonial (ce qui est géré par l’Administration Communale), et de bilan carbone
territorial (ce qui est inclus sur le territoire de la commune, au sens géographique).
Le bilan patrimonial est dressé sur base des relevés d’index mensuels réalisé par les ouvriers
communaux au niveau des différentes citernes et compteurs.
L’outil POLLEC III proposé par l’APERe permet une approche simplifiée du bilan patrimonial et inclut
automatiquement les données de consommations patrimoniales dans le bilan territorial.
L’objectif est d’obtenir une bonne estimation de la réalité communale et non une parfaite précision.
Une telle précision - dépassant d’ailleurs l’objectif du présent travail - ne pourrait être obtenue que
sur base de relevé ou de lecture sur site des différents index à date fixe, cela simultanément dans tous
les bâtiments et infrastructures principales de la commune.
Le bilan territorial a été dressé sur base de la spatialisation des données régionales de
consommation d’énergie finale par secteurs fournie par la DG04 et l’AwAC dans le cadre du
programme POLLEC. Une méthodologie spécifique à chaque secteur a été retenue :
Industrie et Tertiaire. Méthode Bottom-up : les consommations réelles des entreprises enquêtées du
secteur industriel servent de base au calcul.
Logement. Méthode top-down mais basée sur des données communales (cadastre, recensement, PEB,
fisc…).
Transport ferroviaire. Méthode top-down : ventilation du transport ferroviaire par vecteur en fonction
des km ou des voyageurs.
Transport fluvial. Méthode Bottom-up : consommation spécifique par sens (montant-descendant) par
trafic par tronçon.
1) À l’échelle du patrimoine d’une commune, le plus gros potentiel d’économie se situe dans le
chauffage de ses bâtiments.
2) Matériel roulant : les carburants évoluent et la flotte de véhicules se modernise, ce qui réduit
l’emprunte globale.
3) À années climatiques comparables, l’évolution des normes et de la technologie, les efforts de
sensibilisation, ainsi que les travaux d’améliorations réalisées sur l’enveloppe ou le chauffage
des bâtiments se traduisent dans les consommations.
4) Le facteur d’émission de CO2 pour électricité évolue et l’électricité est moins polluante. En
effet, le quota d’électricité verte imposé par l’UE dans le mix énergétique augmente
progressivement.
Consommations 2006
par poste (4,807 GWh)
Figure 1
Consommations 2014
par poste (3,887 GWh)
Figure 2
5.000.000
4.000.000
-16% Matériel roulant
3.000.000 -4% Eclairage public
-6% Equipements bâtiments
2.000.000
Chauffage bâtiments
1.000.000 -26%
-
2006 2014
Figure 3
5.000.000
4.000.000 -16%
-4% Matériel roulant
3.000.000 -6% Eclairage public
-
2006 2014
Figure 4
1.200,000
1.000,000
-16%
Matériel roulant
800,000 -9%
Eclairage public
600,000 -10%
Equipements bâtiments
400,000 Chauffage bâtiments
-26%
200,000
-
2006 2014
Figure 5
Ce bilan a pour objectif de permettre au lecteur de se familiariser avec les ordres de grandeur, les
secteurs prioritaires et la signification concrète d’une trajectoire de réduction des émissions de CO2.
Les résultats issus du bilan territorial sont repris en annexe. Les graphiques suivant la résument.
Annexe 6 : onglet bilan territorial de l’outil POLLEC III Stavelot.
1) Il apparait que les deux secteurs les plus polluants sont le Transport (46% en 2006 et 50% en
2014) et le Logement (41% en 2006 et 36% en 2014). Il serait ainsi logique qu’ils constituent
les axes clef d’un plan d’action.
2) Le secteur Tertiaire représente moins de 10% et l’Industrie quelque pourcents. L’Agriculture
représente 1%.
3) La couverture renouvelable atteint 4% en 2014 alors qu’elle était quasiment nulle en 2006.
Ceci contribue à l’évolution du facteur d’émission local pour l’électricité sur la commune de
Stavelot (de 0,266 à 0,252 tCO2/MWh).
4) De plus, alors qu’il était absent en 2006, le photovoltaïque couvre déjà 63% de la production
renouvelable du territoire en 2014. L’essor de la technologie est annoncé.
5) Globalement, les émissions de CO2 par habitant sont faibles : en 2014, le Stavelotain est 8%
moins énergivore qu’un wallon.
4
Gaz à Effet de Serre
Consommations 2006
par secteur (203,421 GWh)
4%
8%
1%
Figure 6
Consommations 2014
par secteur (184,998 GWh)
3%
10%
Industrie (hors ETS)
Tertiaire
Logement
50%
Agriculture
36% Transport
1%
Figure 7
200
-2% Transport
150
Agriculture
-36% Logement
100
Tertiaire
-5%
50 Industrie (hors ETS)
33%
- -19%
2006 2014
Figure 8
STAVELOT : Transport
120
100
80
GWh PCI
60
40
20
0
1990 1995 2000 2005 2006 2010 2011 2012 2013 2014
Elec Prod. Petr.
Figure 9
50
40
30
20
10
0
1990 1995 2000 2005 2006 2010 2011 2012 2013 2014
Elec Gaz nat Prod. Petr. Autres
Figure 10
STAVELOT : Tertiaire
30 18%
16%
25
14%
20 12%
GWh PCI
10%
15
8%
10 6%
4%
5
2%
0 0%
1990 1995 2000 2005 2006 2010 2011 2012 2013 2014
Elec Gaz nat Prod. Petr. Autres % energie enquête
Figure 11
10 50,0%
8 40,0%
6 30,0%
4 20,0%
2 10,0%
0 0,0%
1990 1995 2000 2005 2006 2010 2011 2012 2013 2014
Figure 12
250
200
GWh PCI
150
100
50
0
1990 1995 2000 2005 2006 2010 2011 2012 2013 2014
Industrie Tertiaire Transport Agriculture Logement
Figure 13
50.000
0% Secteurs non-énergétiques
40.000
Transport
-6%
30.000 Agriculture
Figure 14
50.000
40.000 Transport
-6%
Agriculture
30.000
-36% Logement
20.000
-11% Tertiaire
10.000 Industrie (hors ETS)
18%
- -27%
2006 2014
Figure 15
200,000
150,000
100,000
50,000
0% 0%
- 4% 1%
Chaleur Electricité Transport Total
Figure 16
150
GWh
100
50
4% 4%
1% 9%
0
Chaleur Electricité Transport Total
Figure 17
0% Hydraulique
0% 7%
Photovoltaïque
Solaire thermique
Géothermie
Biomasse
Cogénération
93%
biomasse
Figure 18
Solaire thermique
Géothermie
Biomasse
63%
Cogénération
biomasse
Figure 19
Le changement climatique est une problématique complexe, et il n’est pas envisageable de reproduire
à l’échelle d’une commune les projections climatiques et les modélisations d’impacts nécessaires à
une étude de vulnérabilité.
L’outil de diagnostic « Adapte ta commune » mis à disposition des communes POLLEC a été élaboré à
partir de cet acquis solide. Il permet aux communes de se positionner – en plus ou en moins – par
rapport aux vulnérabilités sectorielles et thématiques identifiées pour l’ensemble du territoire.
5.1. Méthodologie
Ces vulnérabilités sont propres à la Wallonie dans sa globalité. Une descente d’échelle pour atteindre
le niveau communal est réalisée à l’aide d’un questionnaire :
5.2. Résultats
L’outil de diagnostic est repris en annexe. Le résultat est présenté dans les graphiques suivants. La
cotation va de -1 : opportunité à 5 : vulnérabilité très forte.
Annexe 7 : outil Adapte Ta Commune V1.1 juin 2017 – questionnaire et résultat Stavelot.
Interprétation
Secteur Action
Figure 21
IV) L’adhésion au projet POLLEC avec signature de la Convention des Maires dès 2016
> Mettre à jour le cadastre énergétique des bâtiments communaux ou l’établir s’il n’existe pas encore.
> Etablir annuellement la comptabilité énergétique des bâtiments communaux ainsi que des
installations et véhicules communaux d’importance.
> Définir annuellement les axes d’amélioration et en chiffrer les conditions économiques de
réalisation.
5
UREBA : Utilisation Rationnelle de l'Énergie dans les Bâtiments
> Prendre en compte les coûts de l'énergie lors des décisions d’investissement (par exemple, intégrer
cette préoccupation dans les cahiers spéciaux des charges).
> Afficher l’évolution de la consommation normalisée des bâtiments communaux ouverts au public.
> Promouvoir la couverture des besoins de chaleur et d’électricité des bâtiments par des énergies
renouvelables, lorsque cela se justifie sur le plan technico-économique.
> Assurer une permanence d’information générale au citoyen portant notamment sur les conseils en
matière d’économie d’énergie, sur les primes disponibles, sur la réglementation à respecter, et
assurer à cet égard le rôle de relais avec le guichet de l’énergie le plus proche.
> Diffuser une information relative aux économies d’énergie, notamment au travers du bulletin
d’information communal.
6.2.3. Faire respecter les normes actuelles d’urbanisme en matière énergétique et préparer à la
transposition de la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments:
> Développer l’information des habitants lors de la demande de permis de construire et vérifier
systématiquement l'application de la norme relative à l’isolation des bâtiments ainsi que les normes
de ventilation ; faire respecter les exigences de performance énergétique des bâtiments liées à la
transposition de la directive européenne (PEB).
> Faire participer le conseiller en énergie aux réunions techniques d’information et d'évaluation
organisées pour les conseillers par la Division de l’Energie (DGTRE) et l'Union des Villes et Communes
de Wallonie.
Figure 22
7.1. Estimation
Les principales hypothèses de travail sont reprises ci-dessous et la méthodologie complète
d’estimation du potentiel des différentes filières renouvelables se trouve en annexe.
Annexe 8 : méthodologie d’estimation du potentiel renouvelable - version du 15/07/2016.
Photovoltaïque
Solaire thermique
Eolien
- Sources: cadre éolien (carte positive de référence et fiche synoptique par commune)
- Hypothèse: ressource annuelle nette de 30 GWh/km²
- Potentiel (GWh/an): 30*surface
Hydroélectricité
- Utilisés en biométhanisation :
o feuilles de betteraves : 40 t/ha, 55 m³ de CH4 /t
o pulpe de betteraves: 20 t/ha, 80 m³de CH4 /t
o menues pailles de céréale s: 1,2 t/ha, 210 m³ de CH4 /t
o surplus de pailles de céréales : 4t/ha, 190 m³ de CH4 /t
o issues de silo : 0,01*superficie dédiée (ha)*7,5 t, 285 m³ de CH4 /t
o écarts de tri de pommes de terre : 0,05*superficie dédiée (ha)*40t, 77 m³ de CH4/t
o paille de maïs de grain: 13 t/ha, 67 m³ de CH4 /t
o rafle de maïs grain : 2t/ha, 183 m³ de CH4 /t
- Biométhanisation : 60 m³ de CH4/t
7.2. Résultats
25 Productible électrique
20 Productible thermique
GWh/an
15
10
Figure 23
Conclusions
8.1. Mobilisation
Historiquement sur base des candidatures reçues lors d’un appel à volontaires paru au bulletin
communal, le Collège a arrêté en séance du 1er octobre 2013 la liste des membres suivante pour la
commission Energie-Environnement :
Il est à noter qu’en 2014, sans plan d’action particulier, les émissions de CO2 du territoire ont déjà
baissé de 14% (7% en consommations normalisées). De plus, tenant compte de l’évolution
technologique, le potentiel renouvelable évoluerait à la hausse, ce qui devrait faciliter la réalisation
des objectifs.
200
150
100
50
-
2010 2020 2030 2040 2050
Figure 24
30.000
25.000
20.000
tCO2/an
15.000
51% 51%
10.000 40%
5.000
15%
0
Objectif 2030 Objectif 2030 Planifié 2030 Atteint à ce
CdM PAEDC PAEDC jour
tCO2 21.053 26.607 26.698 8.141
Figure 25
Légende :
- Objectif 2030 CdM6 : réduction des émissions de 40% par rapport à 2006 correspondant aux
engagements pris par la commune en adhérant à la Convention des Maires.
- Objectif 2030 PAEDC : variation des émissions constatée de 2006 à 2013, additionnée à la réduction
totale des émissions atteinte à travers les objectifs sectoriels définis.
- Planifié 2030 PAEDC : variation des émissions constatée de 2006 à 2013, additionnée à la réduction
totale des émissions atteinte à travers les actions planifiées (fiches action).
- Atteint à ce jour : variation des émissions constatée de 2006 à 2013, additionnée à la réduction
totale des émissions atteinte à travers les actions déjà mises en œuvre (actions en cours/terminées).
6
Convention des Maires
Afin de permettre à chaque acteur impliqué de s’approprier le plan d’action, le détail des objectifs par
secteur apparaître dans le tableau suivant :
Figure 26
Le PAEDC - Plan d’Action en faveur de l’Energie Durable et du Climat - permet donc à Stavelot
d’atteindre 50,6 % d’économie de CO2 par rapport à 2006.
Le calcul de réduction des émissions par secteur prend en compte la différence des émissions entre
2006 et 2014 à laquelle s’ajoute l’économie attendue grâce aux actions identifiées.
Les pourcentages négatifs correspondent à une augmentation des émissions dans le secteur en
question (tertiaire hors patrimoine communal). Les actions prévues permettent de réduire
l’augmentation observée entre 2006 et 2014 mais pas d’inverser la tendance.
L’évolution du facteur d’émission local pour l’électricité tient pour beaucoup dans l’optimisme de
l’objectif visé. Pour rappel, le facteur d’émission évolue d’année en année et tant dans le domaine du
Transport (véhicules électriques) que du Logement (pompes à chaleur), l’électricité est de plus en plus
plébiscitée comme source d’énergie.
Les réductions sont volontairement importantes dans le secteur du Logement (58%), et au sein du
parc de bâtiments de l’Administration communale (82%) vu son rôle exemplatif.
Les résultats sont communiqués en tant qu'émissions absolues, sans correction sur l’évolution de la
population. Il est à noter que, dans la logique de données brutes en simple observation d’une réalité,
l’influence du climat n’est pas soustraite au résultat : il s’agit de bilans réels.
Ce plan ne doit pas être considéré comme un document fixe ou rigide. Au contraire, il sera amené à
évoluer en fonction des circonstances et des résultats procurés par la mise en œuvre des actions. Il
sera dès lors révisé pour tenir compte de l’évolution du contexte et de la technologie.
Figure 27
La mise en œuvre des actions devra faire l’objet d’états d’avancement communiqués tous les deux
ans au Bureau de la Convention des Maires, au travers une plateforme de remise de rapports
spécifique. Tous les quatre ans, un rapport incluant un nouveau bilan complet de contrôle des
émissions devra être rentré, document de référence pour la coordination du programme POLLEC.
Figure 28
Les services les plus impliqués dans la mise en œuvre du plan d’action sont le service Énergie,
Logement et Mobilité.
Les services Technique et Logistique sont chargés de la gestion des infrastructures communales et le
service Technique du Foyer Malmedien des logements sociaux du CPAS.
Voici quelques partenaires externes qui pourront être mobilisés pour certaines actions :
- La Province de Liège
- La Région wallonne
- le gestionnaire de réseau Tecteo-Resa-Nethys
- la coopérative citoyenne Courant d’Air…
10.1.3. Organigramme
Figure 29
Les actions identifiées ciblent la réalisation des objectifs, identifient les porteurs de ces actions et
estiment l’investissement nécessaire pour ces porteurs de projet ainsi que les sources de financement
possibles et l’année budgétaire concernée.
Il est choisi de structurer leur plan d’action autour de véritables fiches projets, ou « fiches action ».
Elles sont au nombre de 45 et reprennent l’ensemble des informations nécessaires à la
compréhension, la mise en œuvre et le suivi de chaque action. Cette méthode de travail permet de
facilement synthétiser l’ensemble des fiches actions dans un tableau qui, mis à jour au gré de
l’avancement de la mise en œuvre, suit comment les objectifs sont progressivement atteints.
La volonté première est d’identifier les attentes des membres du comité de pilotage, en tant
qu’échantillon représentatif de la commune et organe consultatif désigné par le Collège.
Le document qui a servi de base de travail au comité de pilotage est repris en annexe. Il a alimenté les
réflexions permettant de définir l’envergure du plan d’action.
Annexe 9 : choix des objectifs sectoriels - détail du calcul.
Il est traduit dans l’outil POLLEC III au travers l’onglet « Objectif », également repris en annexe.
Annexe 10 : onglet Objectif de l’outil POLLEC III.
Le plan s’articule donc autour des idées et des fiches produites en cour de travail par le comité.
Huit réunions du comité de pilotage auront été nécessaires pour produire la présente mouture du plan
d’action.
Chaque fiche projet est consultable ci-après. Elles sont au nombre de 45 référencées de A1 à A45. Il
est choisi de laisser libre 5 fiches vu que l’outil est actuellement figé mais dans l’optique d’une
matière assurément évolutive.
AGRICULTURE A1 A DEFINIR.
A2 A DEFINIR.
INDUSTRIE A3 A DEFINIR.
A4 A DEFINIR.
A6 Coordination PAEDC/POLLEC.
- fiche synthèse.
A37 CPAS - inscription d'un Plan PAPE - Plan d’Action Préventive en matière
d’Energie.
A45 A DEFINIR.
Figure 30
1. la sensibilisation à l’énergie et au développement durable dans les écoles est une priorité ;
2. mettre l’accent sur les plus gros postes d’émission de gaz à effet de serre que sont le
Logement et le Transport;
3. proposer un encadrement des candidats aux travaux de rénovation ;
4. déployer un véritable plan de communication étudié et spécifique à une mobilisation
(citoyens, entreprises, agriculteurs, …) ;
5. focaliser l’effort de la Ville sur son propre patrimoine et véhicules pour être exemplatif ;
Volet communal :
Réduction des
N° Action Secteur Objectif ciblé 1 Objectif ciblé 2 Objectif ciblé 3 Coût estimé émissions
(tCO2/an)
A DEFINIR (par exemple fiche 1 0 0 0 0 0€ -
1
sur 2 en Agriculture)
Rénovation du parc de bâtiments Tertiaire Autre en Tertiaire (en 0 Tertiaire 17.552 € - tCO2/an
9 existants 5/6 - Enveloppe en chauffage, enveloppe &
Tertiaire. sensibilisation)
Rénovation du parc de bâtiments Tertiaire Autre en Tertiaire (en Installation Tertiaire 17.552 € 17 tCO2/an
existants 6/6 - Chauffage&ECS en chauffage, enveloppe & géothermique + PAC
10
Tertiaire. sensibilisation) pour x bâtiments
tertiaires
Assurer le maillage en sites de Transport Voiture électrique - 0 Transport 42.000 € 579 tCO2/an
rechargement pour véhicules bornes (remplacement
17
électriques. de véhicules privés par
des voitures électriques)
CPAS - Fonds Énergie / Tuteur Logement 10% d'économie dans x Etanchéité à l'air pour Logement 10.000 € 41 tCO2/an
25 énergie (médiation de dettes et logements (gestes au x logements
accompagnement énergétique). quotidien chauf&élec)
Rénovation du parc de bâtiments Logement 10% d'économie dans x Etanchéité à l'air pour Logement 29.253 € 294 tCO2/an
existants 1/6 - Logement, volet logements (gestes au x logements
28
mesures correctives (allèges, quotidien chauf&élec)
tuyaux, étanchéité).
Rénovation du parc de bâtiments Logement Toitures isolées Logements avec sol Logement 29.253 € 1.247 tCO2/an
29 existants 2/6 - Logement, volet isolé
enveloppe Toit&Sol.
Rénovation du parc de bâtiments Logement Remplacements de Logements avec murs Logement 29.253 € 548 tCO2/an
30 existants 3/6 - Logement, volet châssis de fenêtres isolés
enveloppe Mur&DV.
AC - Primes communales à Logement Toitures isolées Logements avec murs Logement 19.800 € 97 tCO2/an
32
l'énergie 2018. isolés
Sensibilisation sur l'importance Logement 10% d'économie dans x Etanchéité à l'air pour Logement 1.500 € 268 tCO2/an
34 des petits gestes du quotidien. logements (gestes au x logements
quotidien chauf&élec)
AC - Education à l'énergie chez Logement 10% d'économie dans x Etanchéité à l'air pour Logement 12.000 € 160 tCO2/an
35 les enfants - Challenge ZeroWatt. logements (gestes au x logements
quotidien chauf&élec)
AC - Prime communale à Logement Logements avec murs Remplacements de Logement 29.920 € 35 tCO2/an
36
l'énergie 2014-2018. isolés châssis de fenêtres
CPAS - inscription d'un Plan PAPE Logement 10% d'économie dans x Etanchéité à l'air pour Logement 42.500 € 82 tCO2/an
37 - Plan d’Action Préventive en logements (gestes au x logements
matière d’Energie. quotidien chauf&élec)
SWL - Rénovation des logements Logement Toitures isolées Logements avec murs Logement 2.400.000 € 145 tCO2/an
38 du Foyer Malmedien - volet isolés
enveloppe.
Suivi de projet de parc éolien. Production x éolienne de 2,3 MW 0 Production 0€ 6.976 tCO2/an
40
d'électricité d'électricité
Photovoltaïque - fiche synthèse. Production x installations solaires Solaire PV : x Production 100.000 € 3.587 tC
42 d'électricité photovoltaïques de 3 installations de 30 d'électricité O2/an
kWc kWc
45 A DEFINIR 0 0 0 0 0€ -
Figure 31
Un tableau complet de synthèse du projet est consultable en annexe. Il reprend les détails de l'ensemble des actions encodées : le service responsable et les
partenaires, l’échéance, l’état d’avancement, les subsides et gains attendus, et toute autre information utile à la compréhension de l’effort à apporter pour
atteindre les objectifs visés.
Annexe 11 : onglet actions – synthèse de l’outil POLLEC III
Un second tableau identifie dans quelle proportion et avec combien de mesures différentes ce plan prévoit d’atteindre ses objectifs cibles.
Annexe 12 : onglet Actions vs Objectifs de l’outil POLLEC III
Le plan est approuvé en l’état. Par ailleurs il est admis que les budgets et les financements devront faire l’objet d’un travail ultérieur. Jusqu’ici, il s’agit d’une
estimation du coût et de la charge de travail nécessaire pour atteindre une réduction de CO2 de 50,6% par rapport à 2006. Les indicateurs de suivi devront
être affinés pour certaines fiches.
10.4. Financement
L'un des principaux enjeux de la réussite d'une stratégie territoriale de réduction de la dépendance
énergétique réside dans la capacité qu'aura le territoire à financer des projets ambitieux d’efficacité
énergétique et de production d'énergie renouvelable.
Les systèmes traditionnels de financement publics ou privés (bancaires) montrent leurs limites. Il
s’agit donc d’innover, de mettre en œuvre des formules mixant des prêts, des subventions, du tiers-
financement, des solutions coopératives, des fonds d’investissement, etc.
Réfléchir en coût global implique également d’envisager la multiplicité des acteurs intervenant dans
le financement. Ainsi, en parallèle des modes traditionnels de financement bancaire, public ou privé,
les citoyens interviennent de plus en plus directement dans le financement des projets locaux liés au
développement durable du territoire.
Enfin, on ne peut pas aujourd’hui déconnecter les problématiques financières des problématiques
juridiques. Ces nouveaux modes de financement conduisent à l’émergence de nouvelles règles de
contractualisation, comme les contrats de performance énergétiques ou de fourniture de chaleur
d’origine renouvelables et à la création de nouvelles structures juridiques, comme les sociétés
coopératives à finalité sociale ou les sociétés de tiers investissement. Quelques sources de
financement envisagées ont été listées ci-après.
Subsides :
Emprunt :
Tiers investissement :
• Cahier des charges pour le recours à une expertise externe en vue de l’élaboration du PAED
Contact : Frédéric Praillet – APERe – fpraillet@apere.org – 0498/82.53.44
• Guide PAED et Modèle de PAED définissant la structure de document ainsi que les
hypothèses et méthodes à respecter
• Bilan CO2 communal de la DGO4
Contact : Hugues Nolleveaux – DGO4 - hugues.nollevaux@spw.wallonie.be
• Calculateur carbone de l’AwAC pour le patrimoine communal
Contact : Cécile Batungwanayo – AwAC - cecile.batungwanayo@spw.wallonie.be –
081/33.59.52
• Outil « Etat des lieux » pour évaluer la politique énergétique locale et identifier les pistes
d’amélioration
Contact : Frédéric Praillet – APERe – fpraillet@apere.org – 0498/82.53.44
• Outil Potentiel en Energie Renouvelable
Contact : Frédéric Praillet – APERe – fpraillet@apere.org – 0498/82.53.44
• Outil « Stratégie » pour définir la vision à long terme ainsi que les objectifs d’efficacité
énergétique et de production renouvelable spécifiques à chaque secteur
Contact : Frédéric Praillet – APERe – fpraillet@apere.org – 0498/82.53.44
• Outil « PAED » pour élaborer et suivre la mise en œuvre du plan d’action en complétant des
modèles de fiches objectifs/actions et en générant automatiquement les synthèses et
rapports utiles
Contact : Frédéric Praillet – APERe – fpraillet@apere.org – 0498/82.53.44
• Le guide « Ingénierie financière et énergie » pour se familiariser avec quelques pistes de
financement alternatif de la transition énergétique
Contact : Frédéric Praillet – APERe – fpraillet@apere.org – 0498/82.53.44
• Outils de sensibilisation et d’accompagnement :
o Calculateur empreinte carbone citoyens (AwAC)
o Calculateur empreinte carbone entreprises (AwAC)
• Outil POLLEC III version 5/12/2017
Outil d’aide à l’élaboration et au suivi d’une stratégie énergétique territorial et guide
utilisateur
Contact : Frédéric Praillet – APERe – fpraillet@apere.org – 0498/82.53.44
• Guide utilisateur outil POLLEC III
• Outil Vulnérabilité
Contact : Cécile Batungwanayo – AwAC - cecile.batungwanayo@spw.wallonie.be –
081/33.59.52
• Outil Adapte Ta Commune, V1.1 juin 2017, réalisé conjointement par les bureaux d’étude
EcoRes, ICEDD, et Wageningen University & Reserch.
Prix : Le tableau ci-dessous reprend les sources à utiliser pour déterminer les prix des différents
vecteurs énergétiques lors de l’année de référence
Vecteur Source
Mazout http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/energie/prix/moyen_8/#.UmDtUBVV34g
Propane,
butane, LPG http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/energie/prix/moyen_8/#.UmDtUBVV34g
Gaz naturel Analyse de l’évolution des prix de l’électricité et du gaz naturel – Clients professionnels
(industrie) – CwaPE 2009/002 (http://www.cwape.be/docs/?doc=168)
Gaz naturel Analyse des prix de l’électricité et du gaz naturel – Clients résidentiels – CwaPE
(logement) 2009/001 (http://www.cwape.be/docs/?doc=169)
Gaz naturel
(tertiaire, Analyse de l’évolution des prix de l’électricité et du gaz naturel – Clients professionnels
agriculture) – CwaPE 2009/002 (http://www.cwape.be/docs/?doc=168)
Essence http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/energie/prix/moyen_8/#.UmDtUBVV34g
http:/
Diesel
/statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/energie/prix/moyen_8/#.UmDtUBVV34g
Electricité Analyse de l’évolution des prix de l’électricité et du gaz naturel – Clients professionnels
(Industrie) – CwaPE 2009/002 (http://www.cwape.be/docs/?doc=168)
Electricité Analyse des prix de l’électricité et du gaz naturel – Clients résidentiels – CwaPE
(logement) 2009/001 (http://www.cwape.be/docs/?doc=169)
Electricité
(tertiaire, Analyse de l’évolution des prix de l’électricité et du gaz naturel – Clients professionnels
agriculture) – CwaPE 2009/002 (http://www.cwape.be/docs/?doc=168)
Electricité Analyse de l’évolution des prix de l’électricité et du gaz naturel – Clients professionnels
(Transports) – CwaPE 2009/002 (http://www.cwape.be/docs/?doc=168)
Bois Valbiom-(http://www.valbiom.be/files/library/Docs/Bois-
Energie/pellets_wallonia_20081215591710.pdf)
Gaz naturel
Pour le secteur de l’industrie, il est estimé que les entreprises basées sur les communes étudiées
présentaient toutes une consommation médiane située entre 500 et 5000 MWh/an. Pour les secteurs
« tertiaire » et « agriculture », il est estimé de manière sécuritaire que l’ensemble des acteurs
présentait une consommation inférieure à 120 MWh/an.
Pour le secteur « logement », il est estimé que la moyenne des ménages consommait environ 23.000
kWh/an, ce qui correspond selon l’ICEDD (Analyse des prix de l’électricité et du gaz naturel – Clients
résidentiels – CwaPE 2009/001 (http://www.cwape.be/docs/?doc=169) au ménage/client-type
raccordé au réseau de distribution de gaz naturel le plus représenté.
Analyse des prix de l’électricité et du gaz naturel – Clients résidentiels – CwaPE 2009/001
( http://www.cwape.be/docs/?doc=169 )
Electricité
Pour le secteur de l’industrie, il est estimé que les entreprises basées sur les communes étudiées
présentaient toutes une consommation médiane située entre 100 et 700 MWh/an.
Pour les secteurs « tertiaire » et « agriculture », il est estimé que l’ensemble des acteurs présentait
une consommation inférieure à 40 MWh/an, ce qui semble le plus représentatif du type d’acteur
présent dans des zones rurales.
Pour le secteur transport, le développement des véhicules personnels électriques étant encore très
récent et marginal, il est considéré que la consommation d’électricité est entièrement imputable au
transport ferroviaire. Considérant une consommation électrique du réseau ferroviaire belge de l’ordre
de 1.400 GWh/an, le tarif le plus bas dans la graphique ci-dessous est appliqué. (source : ICEDD –
Analyse de l’évolution des prix de l’électricité et du gaz naturel – Clients professionnels – CwaPE 2009/002
(http://www.cwape.be/docs/?doc=168)
Pour le secteur « logement », il est estimé que la moyenne des ménages consommait 3.500 kWh/an,
ce qui correspond selon l’ICEDD (Analyse des prix de l’électricité et du gaz naturel – Clients résidentiels
– CwaPE 2009/001 (http://www.cwape.be/docs/?doc=169) au ménage/client-type raccordé au
réseau électrique le plus représenté.
Analyse des prix de l’électricité et du gaz naturel – Clients résidentiels – CwaPE 2009/001
( http://www.cwape.be/docs/?doc=169 )
Les facteurs d’émissions sont ceux approuvés par la Convention des Maires.
Annexe 14 : facteurs d’émissions à utiliser dans l’inventaire de référence des émissions.
L’IRE est réalisé avec l’outil Stratégie établit par APERE. Celui-ci est utilisé comme suit :
- Dans la feuille "Formulaire", copiez dans les cellules vertes les données fournies dans le tableau
Com.Détail du bilan communal de la DGO4 et insérez les données demandées pour le bilan
patrimonial.
- Les feuilles "Bilan patrimonial" et "Bilan patrimonial normalisé" sont automatiquement mises à
jour. Elles présentent les données patrimoniales 2006 et 2012 et analysent leur évolution. La
feuille "Bilan patrimonial normalisé" est uniquement publiée à titre informatif. C'est le bilan
patrimonial non normalisé qui est utilisé dans les feuilles suivantes pour intégrer ce bilan dans le
bilan communal.
- Les feuilles "Bilan communal 2006" et "Bilan communal 2012" sont automatiquement mises à
jour. Elles présentent les données essentielles du bilan communal de la DGO4 auxquelles sont
ajoutées les données du bilan patrimonial.
- Sur base des données disponibles à la CWaPE, la feuille "EnR 2015" identifie automatiquement les
unités de production d'énergie renouvelable installées sur le territoire communal de 2012 à 2015
et estime leur production. Ces productions sont automatiquement reportées dans la feuille
"Planifier".
- Complétez la feuille "Potentiel" avec les estimations de potentiel de puissance des différentes
filières d'énergie renouvelable
- Définissez dans la feuille "Trajectoire 2050" la vision à long terme que vous désirez donner au
territoire communal
- Dans la feuille "Planifier", sélectionnez les objectifs opérationnels que vous désirez fixer et
constatez l'impact qu'ils ont sur le bilan communal
- La feuille "Impacts objectifs" est mise à jour automatiquement et compare les réductions
d'émissions de CO2 générées par les différents objectifs sectoriels définis dans le feuille
"Planifier".
- Une fois les étapes précédentes réalisées, la feuille "Génération form outil PAED" génère
automatiquement les données demandées pour démarrer l'utilisation de l'outil PAED développé
également pour les communes wallonnes.
Nous reprenons ci-dessous la description de la méthodologie utilisée par l’AwAC pour établir le bilan.
Secteur logement : le bilan régional annuel du logement est ventilé par commune sur base du
nombre de logements équipés issus des recensements décennaux de l’INS. La ventilation se réalise par
vecteur énergétique : électricité, gaz naturel, produits pétroliers (mazout et butane-propane) et
autres (éolien, hydro, biomasse, Solaire PV). Deux corrections sont apportées :
- Une correction des combustibles sur base des degrés-jours provinciaux est effectuée (30%
invariant/70% variant). Ceci afin de rendre compte d’une spécificité climatique locale.
- Une correction de la consommation d’électricité est effectuée (50% invariant / 50% variant) sur base
des revenus des ménages par commune et par année, pour tenir compte d’un comportement
différentié.
Secteur transport routier : par convention comptable, la consommation de carburant dans la région
est supposée égale aux livraisons (càd les ventes). Les ventes de carburant ont été déduites depuis
l’année 1990 par une enquête auprès de stations-services. Les données sont ensuite modélisées pour
répartir la consommation entre les différents usagers de la route. Par commune, le SPF MT publie
pour 2000 et 2005 la répartition du trafic sur le réseau routier communal, le réseau autoroutier et
enfin le réseau routier régional et réseau provincial. Ces données représentent les
Secteur tertiaire : le secteur tertiaire est moins bien connu. Une partie des consommations est tirée
de l’enquête tertiaire réalisée par l’ICEDD. Pour le calcul du solde des consommations inconnues du
secteur tertiaire, la ventilation est réalisée via le nombre d’emplois des sous-secteurs.
Secteur industrie : pour l’élaboration des bilans communaux, la méthodologie se limite à une
distinction industrie tertiaire, c’est-à-dire qu’on ne descend pas au niveau des sous-secteurs. Les
principales sources identifiées sont :
- l’extraction de la base de données Tertiaire et Régine qui sont des enquêtes annuelles
auprès des consommateurs d’énergie. Les enquêtes fournissent aussi le nombre d’emploi.
Ces trois sources permettent d’établir une partie de la consommation du secteur industrie.
Secteur agriculture : pour l’agriculture, l’étude 2009 n’envisage que la consommation finale, c'est-à-
dire la consommation de gasoil pour la traction, pour le chauffage des serres et des animaux. Pour
l’électricité, sont pris en compte l’éclairage, les moteurs et le chauffage.
La ventilation du bilan agricole est réalisée sur base des statistiques de la DGSIE, qui reprennent le
recensement agricole par commune (recensement annuel) : on applique aux consommations
communales les mêmes consommations spécifiques que celles du bilan régional.