Support Marketing de Base
Support Marketing de Base
Support Marketing de Base
Marketing de base
Filière : Economie et Gestion SEMESTRE 3 AU 2020 – 2021
Pr ELHAOUS MOHAMED
Introduction
Le marketing est une discipline qui s’impose de plus en plus dans l’entreprise. Son rôle et sa
contribution sont indéniables.
Au-delà des connotations qu’on lui donne, jusqu’à le réduire à de la simple manipulation, le marketing
est une discipline sérieuse, rationnelle et même complexe.
L’enjeu est tel que la vie de l’entreprise en dépend.
A la base, le marketing permet l’analyse des besoins des consommateurs et réunit l'ensemble des
moyens d'action utilisés par les organisations pour influencer leurs comportements.
Il crée de la valeur perçue par les clients et adapte l'offre commerciale de l'entreprise aux désirs des
consommateurs:
Jusqu'au début des années 2000 le marketing est défini par les 4P, "politique de produit", de "prix", de
"distribution" ("placement") et de "publicité".
La décennie 2000 a vu le marketing devenir à la fois participatif et social (en interaction avec les
consommateurs via les réseaux sociaux).
Le marketing affecte toute l'organisation de l'entreprise, laquelle est toute entière tournée vers la
satisfaction du client et non plus vers le produit.
Le digital est aujourd’hui une source de disruption majeure du marketing. Ses apports sont indéniables
et le marketing en devient presque tout autre ou en voie de le devenir.
I- Définitions :
- Le marketing est la capacité de l’entreprise à identifier puis répondre aux besoins exprimés, latents
(cachés), et potentiels (possibles) des consommateurs présents ou potentiels.
- Le marketing n’est pas une fonction parmi d’autres, c’est une vision globale de toute la gestion de
l’entreprise.
- Le marketing c’est la vente après la vente.
II- Logique :
VI - L’évolution du marketing :
- Marketing individualisé : offre personnalisée. Concerne notamment les services qui nécessitent un
contact personnel avec le client.
Le marketing a connu une maturité à mesure que son environnement change. On peut ainsi citer quatre
types de marketing correspondant chacun à une ère différente :
MARKETING 2.0 : Axé sur le client. Tous les axes du marketing sont tournés vers la satisfaction des
clients.
MARKETING 3.0 : Axé sur l’humain. Marketing sensoriel, Neuro Marketing
MARKETING 4.0 : Axé sur la donnée
Ce marketing est le résultat de l’agencement du virtuel et du réel.
L’environnement dans lequel opère ce marketing est marqué par les tendances suivantes :
Le changement qui devient la règle et qui refaçonne le comportement du consommateur.
Une connectivité accrue qui crée de nouveaux rapports avec la concurrence et la clientèle.
Une transparence plus élevée qui résulte de l’accès démocratisé à l’information.
Une innovation horizontale impliquant le client dans la démarche de créativité de
l’entreprise.
Une communauté virtuelle surpeuplée qui constitue une cible à caractéristiques différentes,
notamment celle des réseaux sociaux.
(Facebook : au troisième trimestre2020, presque 2 Milliards de d’utilisateurs actifs par jour)
Une « Net » information (Presse virtuelle, Tweeter etc.) qui prend de plus en plus une place
de choix.
Une « net » célebrité (cas par exemple des youtubers)
Un « net » citoyen (qui se développe via les réseaux sociaux)
Chapitre I : Le marché.
Définition :
Offre Demande
1 seul Monopole bilatéral Monopole Monopole
oligopsonistique
Peu nombreux Monopsone Oligopole bilatéral Oligopole
oligopolistique
Très nombreux Monopsone Oligopsone Concurrence
La concurrence :
On distingue deux situations concurrentielles : la situation de concurrence pure et parfaite et la
situation de concurrence imparfaite.
a- La concurrence pure et parfaite : C’est le cas où il y a confrontation de
plusieurs offreurs et plusieurs demandeurs.
Les 5 conditions théoriquement requises pour qu’il y ait une concurrence pure et
parfaite sont les suivantes :
1) Atomicité du marché : c’est l’absence de possibilité d’agir sur le marché pour tous
les intervenants sur celui-ci. IL doit y avoir pour ce faire une infinité de
demandeurs et d’acheteurs.
2) Homogénéité des produits : Il faut que les produits soient homogènes c-a-d que
l’acheteur achète de façon indifférente le produit de l’entreprise « A » ou celui de
l’entreprise « B ».
3) La transparence du marché : L’information doit être complète, chacun doit
pouvoir en disposer. Il faut que tous les intervenants sur le marché puissent
connaître tous les produits vendus sur le marché et connaître également leur prix.
Pr ELHAOUS MOHAMED Marketing de base 4
5
5- Le taux d’entrée
6- Le taux de sortie
TDP de l’entreprise = Clients qui ont baissé leurs parts d’achat / clients de l’entreprise
9- L’élasticité de la demande =
1- L’étude de marché
2- La segmentation du marché
3- Le ciblage
4- Le positionnement du produit
5- L’élaboration du marketing mix (détaillé dans le chapitre 3)
a. Politique de produit
b. Politique de prix
c. Politique de distribution
d. Politique de communication
6- Le lancement du produit
7- Le contrôle et le suivi
1- L’ETUDE DE MARCHE
Deux volets seront traités dans ce qui suit : d’abord l’éventail d’informations qui devraient être
collectées sur la demande (L’analyse de la demande) ensuite la démarche adoptée pour mener une
étude de marché. (Etapes d’une étude de marché)
I - L’analyse de la demande
Achats :
Lieu
Quantité
Fréquence
Consommation
Quantité
Diversité
Fréquence
Fréquentation des médias
USAGE
FREQUENCE
SUPPORTS
✓ Intentions déclarées : on utilise parfois des questions sur les intentions déclarées de
comportement. Ex. si le produit que vous venez de goûter était en vente penseriez vous
l'acheter ?
• certainement
• probablement
• peut-être
• certainement pas
• probablement pas
- Achats impulsifs : se sont des achats non prémédités décidés d’une manière très rapide,
pour ces achats la durée de réflexion, de recherche est très courte, c’est l’achat non
intentionné.
- Achats automatiques : se sont également des achats prémédités, mais qu’ils n’ont pas de
phase de réflexion à l’acte d’achat.
Ils correspondent à une habitude acquise ce qui fait des achats préprogrammés.
• Le cadrage de l’étude
Le cadrage de l’étude
Exemple :
Le besoin en information
• EX :
• Caractéristiques de la cible
• Comportements
• Attitude
• Processus d’achat
Rapports commerciaux
Revues spécialisées
Internet Observation
Marché – test
Panels omnibus
• Etudes qualitatives
• Etudes quantitatives
Approche Objectifs :
Qualitative Répertorier
Explorer
Générer
Comprendre
Quantitative Dénombrer
Hiérarchiser
Pondérer
Résumer
• Administrer le questionnaire
• Sondage
• Echantillon
• Unités de sondage
• Taux de sondage
• Procédures d’échantillonnage
Un échantillon est représentatif lorsque tous les individus de la base de sondage ont la même
chance de faire partie de cet échantillon.
Le sondage stratifié
• La précision statistique est liée à la taille absolue de l’échantillon et non à sa taille relative
• Erreur acceptée (e) : fourchette de précision avec laquelle sont présentés les résultats, jugée
suffisante pour les généraliser à la population de référence. Exemple : si le % d’un phénomène
constaté au niveau de l’échantillon est de 30 % et que l’erreur acceptée est de 2 % donc
l’estimation pour la population de référence sera de P : [ p – e ; p + e ] et donc de : [ 30% –
2% ; 30% + 2% ]
• Seuil de risque ou intervalle de confiance : probabilité qu’a le résultat réel de se situer dans
la fourchette annoncée. (Noté dans ce qui suit IC (avec α = 100% - IC ) α étant le % de risque
que le résultat tombe à l’extérieur de l’intervalle de résultat
P:[p–e ; p+e]
• IC = 68 %
e = +/- √pq/n
• IC = 95 % (intervalle de confiance
e = +/- 2 √pq/n
• IC = 99,7 %
e = +/- 3 √pq/n
n : Taille de l’échantillon
• Taille de l’échantillon :
z2 pq
n = ----------
e2
P : audience observée dans l’échantillon
q = 1-p
e = l’erreur acceptée
n = taille de l’échantillon
• Méthodes descriptives :
– Méthodes classiques :
• « tris à plats »
• « tris croisés »
– Rubrique :
• Deuxième partie : les annexes (pour approfondir les points de la première partie)
Description détaillée des méthodes, population, échantillon, résultats, tris à plats, tris croisés
etc.
• Sexe : vêtements
• Age : vêtements
• Revenu : produits haut ou bas de gamme
• Localisation géographique : matériel pour jardinage
• Taille de la famille : automobile, immobilier, éléctroménager
• Niveau d’étude : formation, livres
• CSP : matériels pour dentistes, modèle de voiture
2- Les critères de la segmentation par avantages recherchés (SAR) :
Cette méthode permet de distinguer les consommateurs selon les avantages qu’ils recherchent dans
leurs achats.
Cela peut concerner des marchés comme celui des montres, des lunettes etc. où le produit est acheté
pour des considération de prix, de qualité de distinction etc.
• Prix
• Economie
• Qualité
• Symbolisme
• Distinction
• Esthétisme
• Luxe
• Confort
• Etc.
3- Les critères de la segmentation comportementale
• Statut d’utilisateur
• Taux d’utilisation
• Statut de fidélité
• Sensibilité à un facteur marketing
• L’hédonisme : plaisir
• La plasticité : Adaptation – opportunisme
• La vitalité : quête du bien-être par la mobilisation du corps et de l’esprit
• La connectivité : contact
• L’éthique : Intégrité, authenticité, signification des actes de la vie.
• L’appartenance : identité, racines, origines, histoire.
3 – Troisième étape : LE CIBLAGE
4 – LE POSITIONNEMENT :
C’est la place qu’occupe le produit dans l’esprit du consommateur.
Pertinent : répondant aux attentes de base des consommateurs, Unique, Simple, crédible.
- Product (produit)
- Price (prix)
- Place (distribution)
- Promotion (communication)
Il faut noter ici qu’il n ya pas d’opposition entre marketing traditionnel et marketing digital. Le
marketing digital permet plutôt des opportunités commerciales et permet d’enrichir les stratégies
marketing.
Les 4P ne sont donc pas remis en cause par le digital mais complétés.
Produit :
Par exemple, un produit pourra être enrichi en ligne par des vidéos tutorielles à regarder.
Le Prix :
Promotions spécifiques uniquement sur un des deux canaux de ventes (digital/physique) pour
dynamiser la fréquentation de l’un ou de l’autre
Place(Distribution) :
Le digital comme nouveau canal de vente. La vente en ligne peut prendre deux formes :
Promotion(Communication) :
Par les réseaux sociaux, le digital ouvre des espaces de discussion entre la marque et ses
clients.
• Réseaux sociaux,
• Forums
• Partage d’avis.
• Conseil.
• Formulaire de satisfaction
2- PERSONNALISATION :
Produit ou service modulable pour répondre aux attentes spécifiques de chaque cible.
Utilisation personnalisée.
Utilisateurs : ambassadeurs
3- PHYSICAL EVIDENCE :
La différenciation c’est être plus réel que le concurrent et ne pas se masquer derrière le virtuel.
Offre en ligne intangible et signaux de réassurance :
• Numéro de téléphone,
• labels,
• adresse physique,
• Présentation de l’équipe.
4- PERMISSION MARKETING :
Opt out : Lui permettre de se désabonner par exemple ou de fermer les pop-up publicitaires.
I- Politique de produit :
La politique de produit recouvre plusieurs éléments qui constituent les facettes du produit :
notion et cycle de vie du produit, marque, ligne, gamme, emballage, stylique, qualité.
Tout en évoquant l’ensemble de ces éléments, nous attacherons une attention particulière à
deux grands volets : le volet de la marque de produit et le volet de l’emballage du produit.
On distingue :
i. Phase de déclin :
Le CA du produit baisse notablement la demande se déplaçant vers d’autres
produits substituts.
c- Ligne et gamme
d- Le design ou la stylique :
Définition : le design est le mode de création des produits qui permet d’identifier la
personnalité esthétique et fonctionnelle du produit et de différencier une marque sur un
linéaire par la vue.
e- La qualité :
Définition : c’est l’aptitude d’un produit ou d’un service à satisfaire les besoins exprimés
ou potentiels des utilisateurs.
La qualité totale est un niveau que l’entreprise peut atteindre en réunissant trois éléments :
- Associer tous les acteurs de l’entreprise ( du personnel de l’accueil à ceux du SAV service
après vente).
- Zéro panne
- Zéro délai
- Zéro défaut
- Zéro stock
- Zéro papier
Pr ELHAOUS MOHAMED Marketing de base 21
22
f- Le concept :
Il convient avant d’en énumérer les qualités, d’évoquer certaines techniques de créativité
permettant de générer de nouvelles idées pouvant faire l’objet de projet de produit à
potentiel important.
Techniques de créativité :
g- la marque :
Le concept de marque
La marque est un nom, un terme, un signe, un symbole, un dessin, etc. servant à
identifier les biens et services et à les différencier des concurrents.
Une culture : rattachée par exemple à une nationalité ou à toute référence valorisante
pour la marque.
Une personnalité : image projetée de la marque.
Un profil d’utilisateur : convient à un segment notamment une csp qui constitue son
cœur de cible ou cible idéale.
4- La signalétique de la marque :
5- Création de la marque
La démarche création de marque
Pour créer un nom de marque il y a trois grandes étapes à respecter :
Cahier de charge : pour créer un nom de marque il convient avant de procéder au
brainstorming pour ce faire, de fixer trois contraintes à respecter lors dudit
brainstorming :
Positionnement
Cible
langue
Brainstorming
Tri et validation juridique
- Conditions de solidité de la marque :
o Nom euphonique
o Nom ou logo évocateur
o Marque distinctive
o Disponible
o Non déceptive
o Originale
o Légale
2. les stratégies de marques :
a. de famille
b. par produit
c. par ligne
d. ombrelle
e. déclinée
h- L’emballage
L'un des outils les plus efficaces pour pénétrer de nouveaux marchés avec facilité et garantie de
succès est l'image du produit.
Fonction d’identification
Fonction de reconnaissance
Le prix est l'expression monétaire de la valeur de toutes les caractéristiques d'un produit c. a. d :
2- la fixation du prix :
• contraintes internes :
c'est la rentabilité : le prix devant permettre de couvrir le coût de revient du produit .
• contraintes externes :
Il s'agit du niveaux de prix de la concurrence par rapport à laquelle on veut se positionner ( le prix
fixé ne doit pas être supérieur au prix pratiqué par la concurrence sinon le produit risque d'être
rejeté )
Mais également un seuil inférieur en deçà duquel le produit risque d'être perçu comme étant de
mauvaise qualité. On doit recherche donc la fourchette de prix acceptable par le consommateur
appelée le prix psychologique.
Compte tenu de ces contraintes il existe trois stratégies différentes de fixation du prix .
Elle consiste à affecter au coût de revient total du produit , un taux de marge pour obtenir le prix de
vente : la marge de manœuvre est assez grande , chaque producteur ajoute à ses coûts une marge
suffisante pour assurer la survie et la continuité de son entreprise. Encore faut-il qu'il ait une parfaite
connaissance des ses coûts.
A un moment donné il est possible , pour un produit spécifique , de déterminer le « prix du marché
»
c'est un prix moyen de référence autour duquel tous les prix des biens se regroupent.
La politique d'écrémage :
Elle consiste à vendre un nouveau produit à un prix volontairement élevé dés son lancement.
Dans un 1er temps, un seul segment est touché « les innovateurs », les snobs, les gens à haut revenus.
Par la suite, quand le produit progresse sur son cycle de vie, on baisse peu à peu son prix pour
atteindre au fur et à mesure tous les segments de clients potentiels.
Dans ce cas le prix de lancement est bas. Le but est d'envahir rapidement une grande part de marché
4- Politiques de prix :
1- le prix et la gamme
les prix jouent un rôle important dans le renforcement de la gamme. Ainsi par ex il faut éviter de
mettre deux prix trop proches dans une gamme de produits voisins car cela favorise les effets de
substitution ( cannibalisation )
De manière générale il faut veiller à ce que les prix soient mieux échelonnés et simplifient le choix du
client.
on propose un produit de base et une série d'options susceptibles de le compléter on tente de vendre le
produit principal à un prix très compétitif et de faire une marge bénéficiaire plus importante sur les
options.
Le système des options est très utilisé dans l'industrie automobile mais également dans les secteurs
tels que le tourisme ou la restauration .
Contrairement aux options qui sont facultatives les produits liés sont indispensables.
Ces quelques entreprises ont toutes une stratégie de prix spécifique aux produits liés : elles vendent le
produit de base sans faire de bénéfice et assurent leurs revenus grâce aux produits liés vendus avec des
marges substantielles .
Ils sont utilisés dans le commerce de détail. On préfère souvent des prix précis parce qu'il a été testé
empiriquement qu'ils ont un meilleur impact psychologique sur le consommateur.
Pour les produits de luxe le fait d'être plus cher que la concurrence peut être avantageux. Le
consommateur, (au niveau de ces produits) étant incapable d'estimer réellement la qualité d'un
produit, l'assimile au prix.
On essaie par les prix de donner une « bonne conscience » à l'acheteur exemple : le prix de 190 DH
est perçu par le consommateur comme se situant en dessous de la barre de 200 DH.
Les changements de prix résultent d'une décision tactique de la part du vendeur. Il s'agit d'aller au delà
du simple report de l'inflation (hausse généralisée des prix) ou de la déflation (baisse généralisée des
prix)
1 - L'emplacement géographique :
On varie le prix selon le lieu : un lieu précis entraîne un surcoût; surcoût lié aux frais de transport et /
ou à la rareté du produit à l'endroit considéré. Exemple : restaurent d'altitude .
Parfois l'emplacement permet la diminution des prix : vente directe sans recours aux intermédiaires
1)les rabais : ce sont des réductions accordées exceptionnellement à un client pour tenir compte
d'un défaut de la qualité des marchandises livrées ou de la non conformité de la livraison .
2) les remises : ce sont des réductions habituellement consentis à tous ceux qui remplissent certaines
conditions : il en est ainsi des remises consenties aux clients qui effectuent les achats en grande
quantité.
3) les ristournes : ce sont des réductions consentis généralement en fonction du volume du chiffre
d'affaires réalisé avec le client . elle sont souvent calculée à la fin d'une période ( mois , trimestre ,
année )
Contrairement aux prix de pénétration ces prix concernent des produits déjà anciens et connus sur le
marché.
On observe de multiples exemples de prix promotionnels en particulier dans les linéaires des grandes
surfaces.
Les prix promotionnels sont attractifs pour la plupart des biens de grande consommation mais ne sont
pratiquement jamais utilisés pour les articles de prestige sur les quels ils risqueraient d'avoir un impact
négatif
Pr ELHAOUS MOHAMED Marketing de base 28
29
Le prix discriminatoire est un prix qui varie selon les clients alors que le produit offert est le même.
Exemple les différents tarifs dans le transport aérien : tarifs pour enfants, militaires, troisième âge,
VIP etc. Ces prix obéissent à une réglementation stricte.
Il s'agit d'un choix stratégique de l'entreprise ( hausser ou baisser les prix initiaux )
1 - l'entreprise voit ses coûts diminuer et décide de répercuter cette baisse sur ses tarifs.
Il s'agit d'une stratégie offensive dont le but est d'accroître la part de marché
2 - L'entreprise réagit à une baisse de la part de marché en baissant ses tarifs pour stopper cette
tendance il s'agit d'une stratégie défensive.
Mais la baisse des prix doit être toutefois adoptée avec prudence. Il faut connaître et maîtriser
l'élasticité prix / demande (Ep ) la relance des ventes dépend la de cette élasticité.
En effet certains pdts ( le haut de gamme par ex ) ne se prêtent guère aux baisse des prix
• l'entreprise doit faire face à des hausses des coûts et les répercute sur ses tarifs.
• la demande est excessive par rapport à l'offre et l'on peut accroître le prix sans risque.
2) Répondre aux actions des concurrents :
1) Réduire ses prix et s'aligner sur le nouveau « prix du marché ». On privilégie de maintenir la
part de marché au détriment du bénéfice.
2) Maintenir ses prix et contre attaquer : améliorer le produit, les services , la communication,
options gratuites etc.
3) Maintenir ses prix : espérant ( escomptant ) que les clients resteront fidèles et que les concurrents
ne maintiendront pas longtemps leurs tarifs. c'est une stratégie risquée.
4) Augmenter ses prix et contre attaquer c'est la possibilité la plus offensive, voire suicidaire. on
repositionne l'image du produit.
Dans tous les cas la stratégie de réponse dépend de l'élasticité demande/ prix.
Décision stratégique
Utilité lieu
Utilité temps
Terminologie
Degré de couverture
Stratégies de distribution
Le Merchandising :
Le marchandisage est la codification de règles de bon sens commerciales
Le marchandisage c’est mieux vendre, vendre plus avec plus de profit;
Les 4 R : « The marchandising is the Right product in the Right place with the Right price at
the Right time » Keppner
Ce n’est pas la pratique d’une théorie, c’est la pratique.
L’implantation du magasin
L’aménagement du magasin
La présentation des produits
Le modèle stimulus-réponses
Le modèle stimulus-réponses
Trois stades :
Cognitif :
notoriété de la marque.
Affectif :
Conatif :
Achat.
Le modèle AIDA
Pr ELHAOUS MOHAMED Marketing de base 31
32
Agences ,
Annonceurs ,
Médias.
La stratégie créative :
Relation : Annonceur-Agence
De l’annonceur à l’agence :
Brief agency
De l’agence à l’annonceur :
Copy strategy
Brief agency :
Interrogations de l’annonceur
Promesse
Bénéfice
Thème
Preuve
Ton
Conception
Exécution
Instructions :
Légales
Budgétaires
Contraintes médias
Star strategy :
Caractère :
La publicité contient :
Un message linguistique
Le message dénoté contient des éléments qui ont une signification constante (quelque soit le
récepteur) Elle est NON SUBJECTIVE.
La Forme du message :
Critères de sélection
Le temps passé devant le message. Temps court (TV, Radio, Cinéma); temps long (Presse,
affichage).
La législation :
Diffusion
ODV nette globale = Somme des audiences utiles des supports – la duplication de
l’audience.
Pr ELHAOUS MOHAMED Marketing de base 34
35
Taux de couverture =
BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE :
TRAVAUX DIRIGES
TD 1
EXERCICE I :
On vous fait part des données suivantes sur les clients de l‟entreprise RADI :
EXERCICE II :
On vous fait part des données suivantes sur les clients de l‟entreprise CREATEX :
EXERCICE III :
En 2016 : Le nombre de clients de l’entreprise Setax SARL est de : 800.
La clientèle totale du marché s’élève à 5000 clients.
Les non consommateurs absolus sont de 10000
Les non consommateurs relatifs sont de 20 000
Calculez le TPM de Setax SARL.
TD 2 :
EXERCICE I :
Un revendeur constate
pour un produit A les
résultats suivants :
EXERCICE II :
En utilisant le modèle de FISBEIN, comparez quatre pays de votre choix (comme destination
touristique par exemple) en utilisant quatre attributs significatifs.
Calculez les scores et commentez les résultats.
EXERCICE III : (A faire à la maison)
En utilisant le modèle de FISBEIN, comparez quatre marques en utilisant quatre attributs
significatifs pour les domaines suivants :
1- Electroménager
2- Voiture
3- Huile
5- Villes touristiques
6- Informatique
TD 3
EXERCICE I :
Enumérez les différentes images relatives à la marque Mercedes en les classant en fonction de
leurs objectivités / subjectivités, de leurs caractère positif / négatif ou de leurs véracité ou non.
EXERCICE II : Fait en groupe. (calcul du taux de notoriété)
Citez en vous basant sur votre mémoire les marques qui vous viennent à l‟esprit lorsque l‟on
évoque le domaine des marques de chaussures de sports.
Le travail consiste à mesurer le degré de notoriété des marques en les classant par ordre
décroissant de taux de notoriété spontanée et de taux de notoriété « Top of Mind ».
TD 4
On enquête sur la disposition d’un lave vaisselle à domicile chez une population de N = 100 000.
Sur un échantillon de n = 2000, on recense 700 personnes qui disent le posséder.
Dans quel intervalle dans la population mère se situe la proportion de personnes disposant d’un
lave-vaisselle à domicile ?
Calculez l’erreur et donnez l’intervalle en se basant sur un intervalle de confiance de 95 %
Faites un commentaire du résultat.
TD 5
- Donnez des exemples de toc et de plagiat concernant les marques.
- Quels impacts pourraient avoir les fausses marques sur les marques authentiques ?
TD 6
Ce TD consiste à diffuser des spots publicitaires télévisés et des affiches publicitaires. On
demande à l’étudiant d’extraire à partir de la publicité visionnée les éléments qui composent la
copy stratégie classique à savoir : la promesse, le bénéfice consommateur, le thème, la preuve,
le ton etc.
TD 7 :
TD 8 :
TAF :
Calculez :
Les ODV respectivement pour les deux supports sachant que le taux de circulation des
deux supports est de 1,6 pour A et de 1,2 pour B.
La répétition moyenne.
Taux de couverture
EXEMPLE D’EXAMEN
Réponse :………………………………………………………………………
2. Comment calcule- t-on le GRP ? Réponse :………………………………………………