TD Demarche Qualite - L2-GIM
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Module Qualite
La Démarche Qualité
1- HISTORIQUE
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1946 USA Création de l’American Society for Quality Control (ASQC).
Japon Création de la JUSE sous la direction d’Ishikawa.
1947 Monde Création de l’ISO, fédération mondiale d’organismes nationaux de
normalisation ayant pour mission de favoriser le développement de la
normalisation et des activités connexes dans le monde, en vue de faciliter les
échanges de biens et de services entre les nations et de développer la
coopération dans le domaine intellectuel, scientifique, technique et économique.
1948 Japon Le ministère de la défense américain charge Deming d’une étude économique
sur le Japon.
1951 USA Lancement du concept Total Quality Control (TQC).
Mise au point de l’AMDEC (Analyse des Modes de Défaillance Et de leur
Criticité).
Japon Création du prix Deming.
Monde Publication de la première norme ISO.
1955 Japon Diffusion par Ishikawa da la carte de contrôle.
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1957 France Création de l’Association Française pour le Contrôle Industriel et la Qualité
(AFCIQ).
1959 USA Publication de la première norme d’assurance de la qualité par l’armée
américaine (MIL-Q-9858).
1961 USA Méthode « 0 défaut » dans le cadre des programmes spatiaux APOLLO.
France Création de l’Association Française des Qualiticiens (AFQ).
1970 USA Loi US qui impose de respecter des critères d’AQ pour la construction des
centrales nucléaires.
France L’AFNOR lance l’étude des normalisations relatives à la gestion de l’AQ.
1971 Japon Publication du Manuel des Cercles de Qualité par la JUSE. Ce manuel
rappelait que les cercles de qualités étaient à la foi des groupes de réflexion et
des groupes d’auto formation.
1974 France EDF impose la mise en place d’une organisation de la qualité pour la
construction des centrales nucléaires.
USA Création des premiers cercles de qualité américains, à partir d’ouvrages
d’Ishikawa.
1975 France Création du Service de la Qualité des Produits Industriels (SQUALPI),
actuellement devenu sous-direction de la qualité pour l’industrie et de la
normalisation au sein du ministère chargé de l’industrie.
1977 USA Le français Michel Vigier reçoit le prix de la Division Automobile de l’ASQC
France (seul non américain à avoir reçu ce prix).
1978 France Création de l’Association Française pour l’Analyse de Valeur (AFAV). Elle
a pour mission de promouvoir l’utilisation d’analyse de la valeur.
1979 Monde Lancement de l’étude de normes internationales d’assurance de la qualité par
l’ISO.
Création au sein de l’ISO du Technical Comity 176. Il a en charge la
normalisation dans le domaine de la qualité.
France Création du Réseau National d’Essais (RNE).
1980 France Publication par l’AFNOR de la norme NF X 50-110 (norme sur la gestion de la
qualité), elle est annulée en 1987 au profit de la norme NF EN 29.004 (ISO
9004).
1981 France Création de l’Association Française pour les Cercles de Qualité (AFCERQ)
1982 GB Publication de la norme BS 5750 d’assurance qualité.
1983 France Publication par l’AFNOR du recueil des normes françaises : « Gérer et assurer
la qualité ».
1987 USA Création du prix national américain de la qualité sous l’impulsion de Deming.
1988 France Création de l’Association Française d’Assurance Qualité (AFAQ).
Europe Création de l’European Foundation for Quality Management (EFQM).
1991 France Création du Mouvement Français pour la Qualité (MFQ).
Europe L’EFQM (en collaboration avec l’European Organization for Quality et la
Commission Européenne) crée l’European Quality Award, pour inciter les
entreprises européennes à jouer un rôle actif en terme de qualité face aux très
puissants Américains et Japonnais.
1992 France Le Ministère de l’Industrie et le MFQ créent le Prix Français de la Qualité.
1994 France Création du Comité Français d’Accréditation (COFRAC).
Monde Evolution des normes ISO 9000.
1995 France Loi 95-96 du 01/02/95 concernant la marque CE.
Lancement du mois de la Qualité par le MFQ.
1996 Monde Publication des premières normes de la famille ISO 14000 pour la certification
de système de management environnemental.
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Exercice 1 :
Quels ont été les pays les plus actifs dans la « Démarche Qualité » ?
Exercice 2 :
AFNOR
CEI TQC
AFQ
SQUALPI
COFRAC
LNE
ASQC
RNE
MFQ
AFAQ
ISA
AFCIQ
EFQM
3- LE RAPPORT QUALITE/PRIX
A : Le vocabulaire
Le produit
Le dictionnaire nous indique que c’est une substance, un fait ou un être qui résulte d’un
processus naturel ou d’une opération humaine.
Le marché
C’est la rencontre des offres et des demandes concernant un produit.
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Le client
C’est celui qui achète et devient ainsi un consommateur pour le domaine économique.
L’utilisateur
C’est celui qui emploie. Le facteur est utilisateur du véhicule acheté par son administration.
Cette dernière est cliente du constructeur.
L’entreprise
Economiquement, c’est l’organisation de biens ou de services à caractère commercial..
Le coût
Le coût d’un produit est la somme des dépenses engagées par le producteur pour l’obtenir puis
le vendre aux clients.
Le prix
C’est un rapport d’échange entre un bien et la monnaie.
La valeur
On désigne par ce terme la qualité d’une chose fondée sur son utilité (valeur d’usage), le rapport
de l’offre et de la demande (valeur d’échange), les propriétés particulières d’un produit qui en font
son attirance et le désir de le posséder (valeur d’estime).
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La qualité
C’est l’aptitude d’un produit ou d’un service a satisfaire les besoins des utilisateurs.
L’assurance qualité
C’est la mise en œuvre d’un ensemble approprié de dispositions préétablies et systématiques
destinées à donner confiance en l’obtention de la qualité requise.
La gestion de la qualité
La gestion de la qualité comprend, en fonction de la politique qualité de l’entreprise :
la définition des paramètres techniques pris en compte dans le coût global,
la conception de l’organisation et des moyen,
la formation et la motivation du personnel,
la mise en œuvre des moyens et la coordination des différents secteurs impliqués,
l’évaluation des résultats,
les actions correctives.
La courbe d’expérience
On constate que si la production augmente le coût diminue.
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La qualité
On constate que si la qualité croît, la demande au même produit croît.
7
C : Le rapport qualité/ prix
8
Exercice 4 :
Phase de
Phase de
Phase de
0
Temps
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Exercice 5 :
100 100 0
120 80 0
140 60 10
160 30 20
180 10 30
200 0 60
220 0 80
240 0 100
4- LA QUALITE TOTALE
10
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B : Un besoin économique
La situation économique, fait ressentir aux entreprises que la non-qualité coûte d’autant plus en
rentabilité que la croissance du marché est faible.
C : Un besoin social
Rappelons que le client est de plus en plus exigeant. Il ne supporte pas de défauts, il veut que ce
qu’il a acquis fonctionne comme on lui a promis et soit livré ou réparer dans les délais. On n’est
donc plus inconditionnel de telle ou telle marque.
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D : La qualité totale
L’objectif est d’améliorer de façon constante la Qualité des produits, des Services, de
l’utilisation des ressources humaines et matérielles. En bref, se placer sur le chemin de la
perfection pour le profit de l’entreprise et la satisfaction du client.
Elle concerne :
toutes les fonctions de l’entreprise,
toutes les activités de l’entreprise,
tous les collaborateurs, quel que soit leur rang hiérarchique,
toutes les relations : client-fournisseur dans l’entreprise,
toutes les améliorations de la qualité : résolution des problèmes existants puis
prévention ,
tout le cycle de vie du produit : de sa conception à sa destruction et son retraitement
éventuel,
toutes les relations fournisseurs, sous traitants, partenariat…
tous les marchés actuels et potentiels.
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5- LA PREVENTION
La prévention
C’est le coût de tout ce qui est mis en œuvre pour éviter des erreurs, des défauts, des
défaillances à tous les niveaux et pour toutes les activités.
L’évaluation
C’est le coût de tout ce qui est mis en œuvre pour vérifier que le produit, ou service, est
conforme à ce que l’utilisateur attend.
Elles constituent le coût constaté, dans l’entreprise, des produits, matières, matériels qui ne
répondent pas aux exigences du client avant qu’il soit utilisateur. C’est à ce niveau
qu’interviennent les rebuts, les retouches et les refus.
Elles constituent les coûts constatés, chez l’utilisateur, des produits, matériels qui ne répondent
pas à ses exigences. C’est à ce niveau qu’interviennent les retours, les remboursements et les
réclamations.
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B : Amélioration de la qualité
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Exercice 6 :
6- L’EXCELLENCE
A : La philosophie zéro
Dire zéro défaut, c’est dire « voilà ce dont nous sommes capables aujourd’hui et nous décidons
qu’à partir de maintenant, non seulement nous n’en resterons pas là, mais nous prenons
l’engagement de faire mieux ». Nous n’atteindrons jamais ce zéro défaut mais nous décidons de
ne pas accepter le retour en arrière par rapport ç ce que nous savons faire aujourd’hui et même si
possible faire mieux.
B : Le P.P.M.
Une unité qui permet de mieux appréhender le but à atteindre est le p.p.m. (une partie par
million) : 100% représente 1 000 000 de ces unité, 1% est égal à 10 000p.p.m.
Le tableau précédent montre qu’avec un coefficient de confiance de 90%, il faut prélever 980
pièces dans un lot de mille pour vérifier un taux de défaut de 100 ppm. Il vaut mieux, compte tenu
de l’incertitude, qui est de 10%, tout mesurer !
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C : Les erreurs
D : L’excellence
L’excellence est un modèle individuel qui nous entrîne vers le minimun d’erreurs. C’est aussi
un modèle collectif, en ce sens qu’un groupe peut rechercher l’erreur, identifier ses causes et la
corriger.
Exercice 7 :
Donnez le nombre d’échantillons à prélever dans un lot de 100 000 pièces avec un taux
de défaut de 100 ppm ainsi que le pourcentage de pièces prélevées.
Même question pour un lot de 10 pièces.
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7- LA MESURE
A : Définition
B : Que mesurer ?
Le problème étudié ici est la qualité (taux d’erreur, nombre de réclamations…), mais on peut
comptabiliser :
Les quantités (volume, nombre, montant…),
Les temps (durée qui sépare entrée et sortie, demande et réponse…),
Les coûts.
On s’est aperçu, notamment depuis l’existance des Cercles de Qualité, que le simple fait de
mesurer les erreurs ou les défauts a pour première conséquence de les faire diminuer.
8- LA RESPONSABILITE
Chaque personne à son niveau à une part de responsabilité dans la non-qualité. Les
conséquences pour l’entreprise peuvent être plus ou moins importantes suivant le niveau de
resposabilité.
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2796 T16 18
Exercice 8 :
Dans quel cas la non-qualité est-elle la plus importante et la moins importante. Justifiez
votre réponse.
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A : Brainstorming
20
20
B : QQOQCP
21
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Exercice 1 :
Quels ont été les pays les plus actifs dans la « Démarche Qualité » ?
Exercice 2 :
Exercice 3 :
Phase de
Expansion
Phase de
Maturité
Phase de
Décollage
0
Temps
22
22
Exercice 4 :
100 100 0 0
120 80 0 20
140 60 10 30
160 30 20 50
180 10 30 60
200 0 60 40
220 0 80 20
240 0 100 0
Exercice 5 :
23
23
Milliers euro Milliers euro
1200 1200
1000 1000
800 800
600 600
400 400
200 200
0 0
CA INVES. CA INVES. PRELEV
Exercice 6 :
Donnez le nombre d’échantillons à prélever dans un lot de 100 000 pièces avec un taux de
défaut de 100 ppm ainsi que le pourcentage de pièces prélevées.
Même question pour un lot de 10 pièces.
Le nombre déchatillons prélevédans un lot de 100 000 pièces avec un taux de défaut de 100
ppm est de 20 000 ce qui représente un pourcentage de 20%.
Le nombre déchatillons prélevédans un lot de 10 pièces avec un taux de défaut de 100 ppm
est de 10 ce qui représente un pourcentage de 100%.
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