LDP hg6 Chap16
LDP hg6 Chap16
LDP hg6 Chap16
d’occupation spatiale
La démarche du chapitre
Ce chapitre est centré sur « les formes d’occupation spatiale et les inégalités de la répartition de la population » comme le suggère les
contenus d’enseignement du programme. Il s’agit ici de donner aux élèves quelques exemples concrets de ces différentes formes
d’occupation spatiale. Ainsi, après avoir découvert la problématique du chapitre à l’aide des photographies d’ouverture (pp. 312-313),
l’enseignant peut s’appuyer sur l’exemple de la Chine ou de l’Europe pour faire découvrir aux élèves la diversité des formes d’occupation
spatiale. Les compétences plus particulièrement travaillées dans ce chapitre sont « Pratiquer différents langages », « Coopérer,
mutualiser » et « Raisonner ». Les pages « Je m’exerce par compétence » permettent d’approfondir ou de compléter ce travail par
compétences (« S’informer dans le monde du numérique », etc.) et la page « Je construis mon bilan » est un outil permettant à l’élève de
faire le point sur ses connaissances.
Notons que l’introduction du programme de géographie permet à l’enseignant de scinder le thème 4 et de « l’étudier de manière filée
tout au long de l’année ».
Bibliographie
Sitographie
• www.ined.fr
• www.banquemondiale.org
• unstats.un.org
P . 3 1 2 -3 1 3 OU V E R TU R E
L’observation des deux photographies permet aux élèves de découvrir le thème du chapitre à travers deux lieux du monde. Ces
photographies montrent un village rural d’Éthiopie d’une part (doc. 1) et la baie de Guanabara à Rio de Janeiro au Brésil d’autre part
(doc. 2). La comparaison des deux photographies permet d’interroger les élèves sur la variété des formes d’occupation spatiale dans
le monde. En effet, la photographie du village d’Éthiopie montre un espace de faibles densités humaines. Ce village est constitué de
petites cases traditionnelles. Les principales activités des hommes sont l’agriculture vivrière et l’élevage. La photographie de la baie
de Guanabara à Rio de Janeiro montre à l’inverse un espace très densément peuplé. L’habitat y est dense et vertical, principalement
constitué d’immeubles de grandes hauteurs. Les déplacements se font grâce à de grandes autoroutes urbaines et la ville est tournée
vers le tourisme et l’accueil de grands événements internationaux (Jeux olympiques de Rio en 2016). L’analyse de ces deux
photographies amène à la problématique du chapitre « Comment la surface de la Terre est-elle occupée par ses habitants ? ».
P . 3 1 4 -3 1 7 D OS S I E R LE S FOR ME S D ’ OC C U P A TI ON S P A TI A L E E N CH I N E
Ce dossier invite à travailler sur les formes d’occupation spatiale en Chine. Il s’organise de la manière suivante : la première double-
page est consacrée à l’étude des différentes formes d’habitats, en privilégiant la compétence "Pratiquer différents langages" (rédiger
un texte de synthèse). La seconde double-page invite à découvrir les aménagements réalisés pour se déplacer et pour produire en
Chine. La compétence travaillée est « Coopérer, mutualiser », sous la forme d’un travail de groupes. Le professeur a plusieurs
possibilités : diviser la classe en deux groupes travaillant sur les deux thèmes proposés ou diviser la classe en 4 ou 6 groupes (en
îlots), certains groupes pouvant travailler sur le même thème. La mise en commun peut se faire sous la forme d’une restitution orale
(un rapporteur est choisi dans chaque groupe).
1
ACTIVITÉS P. 315
ACTIVITÉS P. 317
1. Groupe 1
a. En Chine, on distingue plusieurs aménagements de communication. Le Yangzijiang est une voie fluviale majeure ayant le port de
Shanghai comme tête de pont. Une voie ferrée principale permet de traverser la Chine d’est en ouest, du littoral vers le Xinjiang et le
Tibet. C’est un moyen de maîtrise du territoire par les Chinois Han dans des régions où les minorités sont importantes (Ouïgours,
Tibétains, etc.) et où l’exploitation des ressources s’est intensifié avec le développement rapide de la Chine. Enfin, des autoroutes
relient les principales villes chinoises.
b. Cette photographie de Shanghai montre un enchevêtrement d’autoroutes urbaines. Elles sont le signe d’un développement rapide
de cette ville et de la place majeure prise par l’automobile dans les déplacements des habitants.
c. Les contraintes de déplacements au Tibet sont liées à la pente et l’altitude (Sem Dai explique qu’il doit passer un col à
4 400 mètres), à l’étroitesse des routes (« à certains endroits, deux véhicules ne peuvent pas se croiser ») et au manque
d’infrastructures (« il n’y a pas de ponts partout »).
Groupe 2
a. En Chine, le riz est cultivé dans la partie sud-ouest du territoire. Il s’agit des espaces exposés à la mousson, essentielle pour la
riziculture inondée.
b. Pour cultiver le riz, les hommes ont conçu différents aménagements : terrasses pour cultiver sur de fortes pentes, canaux
d’irrigation pour acheminer l’eau, diguettes, etc.
c. Les villes littorales comme Shanghai, Tianjin ou Hong-Kong sont les principaux lieux de production en Chine (industries et services)
car elles sont ouvertes sur le monde à l’aide de grandes zones portuaires.
2. La mise en commun des observations des élèves peut se faire sous la forme d’une restitution orale (un rapporteur est choisi dans
chaque groupe).
P . 3 1 8 -3 1 9 L A GÉ OGR A P H I E A U TR E ME N T H A B I TE R L ’ E U R OP E ?
Ce dossier invite à travailler sur la variété des formes d’occupation du territoire européen. La mise en activité des élèves diffère du
dossier précédent car il s’agit ici d’une proposition de tâche complexe. La consigne de travail est scénarisée, pour susciter la curiosité
de l’élève et permettre son implication dans cette activité. Volontairement, il n’y a pas de questions détaillées mais une consigne
large, qui appelle à une production commune ou individuelle. La forme du rendu est laissée libre (texte, diaporama, carte mentale,
etc.). Ce type de tâche complexe a pour but de favoriser l’autonomie des élèves et leur capacité à choisir une démarche pour
répondre à un problème posé. Un « coup de pouce » est proposé aux élèves, mais celui-ci n’a rien d’obligatoire. Il est un outil de
différenciation pédagogique pour l’enseignant. Pour résoudre cette tâche complexe, les élèves peuvent s’appuyer sur les ressources
proposées (documents de la double page mais aussi « boîte à outils », constituée de documents complémentaires et de ressources
numériques) ainsi que sur toutes autres ressources externes mises à leur disposition par l’enseignant.
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ACTIVITÉS
P . 3 2 0 -3 2 1 C OU R S 1 H A B I TE R L E MON D E
La leçon s’attache à montrer comment la surface de la Terre est occupée par ses habitants. Elle fait référence aux différents chapitres
de géographie de 6e dont elle se veut la synthèse générale. Elle est organisée autour des éléments forts de la notion « Habiter »,
travaillée tout au long de l’année : résider, se déplacer, produire et se détendre. Si l’enseignant choisit de mener le thème 4 de
manière filée, il peut s’y référer au fur et à mesure de l’année. Les documents apportent des éléments de généralisation (doc. 1) et
permettent à l’élève de découvrir d’autres formes d’occupation spatiale dans le monde (doc. 2 à 5) à l’aide de supports de natures
variées (photos et texte).
P . 3 2 2 -3 2 4 J E M’ E XE RC E P A R C OMP É TE N C E
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P. 322 • 2) Identifier les formes d’habitats urbains
1. Dans la ville-centre d’une ville européenne, on trouve surtout un habitat constitué de bâtiments historiques, d’immeubles
haussmanniens aisés et d’immeuble modernes du quartier d’affaires.
2. L’habitat pavillonnaire se situe dans les banlieues et dans l’espace périurbain.
3. Dans les villes africaines, on trouve des quartiers informels (parfois sous la forme de bidonvilles), que l’on ne retrouve pas dans les
villes européennes. De même, les lotissements pavillonnaires sont très rares dans les villes africaines, alors qu’ils dominent les zones
périurbaines des villes européennes.
P . 3 2 5 J E C ON S TR U I S MON B I L A N
Cohabiter :
− Vivre avec les autres
− Conflits d’usages
Résider :
− Habitat horizontal
− Habitat vertical
Se déplacer :
− Transports collectifs
− Transports individuels