Le Riz Est Une Céréale de La Famille Des Poacées

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1.

Table des matières

INTRODUTION

QUELQUES INSECTES RAVAGEURS DE STOKES DE RIZ PADDY

1. Tribolium confusum, (ravageur secondaire) ...................................................................................... 4


1.1 Systématique selon Lepsesme (1944) ..................................................................................... 4
1.2 Description et Morphologie .................................................................................................... 4
1.3 Régime alimentaire et dégâts causés par T. confusum ........................................................... 6
2. Tribolium castaneum,(ravageur secondaire) .................................................................................. 6
2.1 Position systématique de Tribolium castaneum ..................................................................... 6
2.2 Description .............................................................................................................................. 7
2.3 Régime alimentaire et dégât ................................................................................................... 8
3. Oryzaephilus surinamensis (ravageur secondaire) ......................................................................... 9
3.1 Classification ............................................................................................................................ 9
3.2 Description .............................................................................................................................. 9
3.3 Régime alimentaire et dégât ................................................................................................. 10
4. Sitotroga cerealella (ravageur primaire) ...................................................................................... 11
4.1 Systématique ......................................................................................................................... 11
4.2 Description ............................................................................................................................ 12
4.3 Régime alimentaire et dégât ................................................................................................. 12
5. Sitophilus oryzae L. (Charançon du riz) (un ravageur primaire) .................................................... 13
5.1 Description ............................................................................................................................ 13
5.2 Systématique ......................................................................................................................... 14
5.3 Dégâts et importance économique ....................................................................................... 14
6. Rhizopertha dominica (Capucin des grains) (un ravageur primaire)............................................. 15
6.1 Systématique ......................................................................................................................... 15
6.2 Description ............................................................................................................................ 15
6.3 Dégâts et importance économique ....................................................................................... 16

METHODES DE LUTTE CONTRE CES DIFFERENTS INSECTES RAVAGEURS


DES STOCKS DU RIZ PADDY

1. Lutte préventive ................................................................................................................................ 17


2. Lutte curative ................................................................................................................................ 17
3. Lutte physique ............................................................................................................................... 17
4. Lutte chimique............................................................................................................................... 18

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4.1Traitement par contact ................................................................................................................ 18
4.2 Traitement par fumigation .......................................................................................................... 18
5. Lutte biotechnologie ..................................................................................................................... 18
6. Lutte biologique ............................................................................................................................ 19
6.1 Extraits aqueux ...................................................................................................................... 19
6.2 Extraits organiques ................................................................................................................ 19
6.3 Poudres de plantes ................................................................................................................ 19
6.4 Huiles végétales ..................................................................................................................... 19
6.5 Huiles essentielles ................................................................................................................. 19

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Introduction

Le riz est une céréale de la famille des Poacées ,cultivée dans les régions tropicales,
subtropicales et tempérées chaudes pour son fruit, ou caryopse, riche en amidon. Il désigne
l'ensemble des plantes du genre Oryza, parmi lesquelles les deux seules espèces cultigènes, qui
sont cultivées le plus souvent dans des champs plus ou moins inondés appelés rizières : Oryza
sativa (appelé couramment « riz asiatique ») et Oryza glaberrima (appelé couramment « riz
ouest-africain » ou « riz de Casamance »). Dans le langage courant, le terme de riz désigne le
plus souvent ses grains, qui sont un élément fondamental de l'alimentation de nombreuses
populations du monde, notamment en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie. C'est la première
céréale mondiale pour l'alimentation humaine (à lui seul il représente 20 % des besoins
mondiaux en énergie alimentaire), la deuxième après le maïs pour le tonnage récolté. Le riz est
notamment l'aliment de base de la cuisine asiatique, chinoise, indienne, japonaise et malgache.
Diverses agences conseillent de limiter les apports alimentaires en riz pour les nourrissons et
les femmes enceintes, en raison des quantités naturellement élevées d'arsenic dans le riz. Ces
dernières années, la hausse de la production de riz a surtout été due à la hausse des rendements,
environ 4,5 t/ha. La production générale de riz fluctue moins que celle du blé, du fait notamment
des moindres enjeux économiques et politiques. En 2014, la production mondiale de riz complet
s'est élevée à 740 Mt (mégatonne) contre seulement 585, en 2003 (source : FAO). Le grain de
riz (riz paddy) est constitué de partie comestible et de l'enveloppe appelée "balle". La balle
constitue 18 à 28% du paddy. Après la récolte le riz doit être stockés afin de servir d’aliment
pour les hommes et les animaux ou pour être commercialisé. Mais après l’on rencontre des
difficultés pour la conservation. Ces problèmes conservation sont dû aux activités des insectes
ravageurs des denrées stockés. Cependant, comment pouvons-nous identifier ces différents
insectes ravageurs ? Quels sont les moyens utilisables pour lutter contre ces ravageurs ? Dans
la suite de notre travaille nous passerons en revu quelques insectes ravageurs du riz paddy dans
premier temps et en second temps nous proposerons quelques moyens de lutte contre ces
insectes ravageurs.

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I. QUELQUES INSECTES RAVAGEURS DE STOKES DE RIZ PADDY

Les insectes rencontrés dans les stocks et qui causent des dommages importants appartiennent
à 2 ordres : les Coléoptères et les Lépidoptères. Dans le cas des céréales et des Légumineuses
qui sont les denrées les plus stockées dans le monde, leur répartition est liée à l’état
physiologique de ces dernières. Les Coléoptères qui sont coriaces et résistants se meuvent dans
la masse. Leurs répartitions dépendent de la température, l’humidité, les déchets, la nature du
grain stocké. Les larves de Lépidoptères rencontrées dans les stocks, sont généralement molles
et fragiles. De ce fait, les adultes ne peuvent pondre qu’à la surface des denrées, d’où la
répartition des larves qui restent superficielle dans les denrées stockées.

1. Tribolium confusum, (ravageur secondaire)

le petit ver de la farine, tribolion brun de la farine, est une espèce d'insectes coléoptères de
la famille des Tenebrionidae à répartition cosmopolite. C'est un insecte ravageur commun
connu pour attaquer et infester les denrées alimentaires stockées, notamment la farine et les
grains de céréales, dans les silos, entrepôts, boulangeries, épiceries et maisons particulières.
C’est ravageur secondaire

1.1 Systématique selon Lepsesme (1944)


Embranchement : Arthropoda

Classe : Insecta.

Ordre : Coleoptera.

Sous Ordre : Polyphaga.

Famille : Ténébrionidae

Sous Famille : Ulominae

Genre : Tribolium

Espèce : Tribolium confusum (Duval.)

1.2 Description et Morphologie


Les coléoptères sont les ravageurs les plus importants de la classe des insectes qui représente le
groupe le plus commun et plus destructeur des denrées entreposées (Delobel et Tran, 1993).
Comme tous les coléoptères, le tribolium possède deux paires d’ailes, la paire antérieure (élytre)
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joue un rôle d’une armure. Cette carapace protège les ailes postérieures membraneuses repliées
en dessous. Il se déplace activement quand il est dérangé (Dubesset, 2012). L’espèce est
probablement originaire d’Afrique mais a acquis une répartition cosmopolite, avec une
préférence pour les climats tempérés à chauds, il est très abondant dans les régions tropicales.
Il existe là où les céréales stockées existent sous forme de graines ou de farines. Elle a été
signalée en Europe pour la première fois en 1900 en Tchécoslovaquie (Christine, 2001).

Le Tribolium adulte est un petit insecte d’une longueur de 2,2 à 4,4 mm, et au corps allongé de
couleur brun rougeâtre brillant, l’appendice prosternal est nettement élargi à l’apex. Les
antennes se terminent en massue composée de cinq articles. L’insecte est très proche
morphologiquement de Tribolium castaneum (Tribolium rouge de la farine). Ils sont de couleur
blanchâtre, presque transparent. Ils sont recouverts d’une substance visqueuse qui leurs permet
de s’adhérer aux denrées infestées. Le tribolium est un insecte holométabole donc possède 4
stades de développement différents.

Biologie de Tribolium confusum

Quand ils sont dérangés, ils se déplacent avec rapidité, ils sont incapables de voler, la durée de
vie moyenne est d’environ un an. Les femelles sont très prolifiques et pondent environ 450 à
700 œufs sur les matières alimentaires (farine, grains cassé) auxquelles ils adhèrent grâce à une
sécrétion collante. Les larves éclosent au bout de cinq à douze jours et achèvent leur croissance
en un à quatre mois. Au dernier stade du développement, les larves, de couleur jaunâtre,
mesurent environ 5mm. Le nombre de stades larvaires varie de 5 à 12 selon la température,
l’humidité relative et la qualité de l’alimentation. L’émergence de l’adulte a lieu six jours après
la nymphose, à 32,5°C et une humidité de 70%. Le développement complet de l’œuf à l’adulte
se fait en six semaines environ dans des conditions climatiques favorables et cela est en relation
avec la température et la qualité de substrat. L’optimum thermique de l’espèce se situe entre 32
et 35°C, son développement s’arrête au-dessous de 22°C L’espèce résiste aux basses
hygrométries. (Anonyme, 2001)

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Tribolium confusum (Duval.) adulte

1.3 Régime alimentaire et dégâts causés par T. confusum


Ces insectes ont un régime très polyphages. Le Tribolium brun attaque aussi les grains de riz
endommagés ou brisés. Ce coléoptère cause des dégâts en s’alimentant mais probablement
davantage en contaminant les grains de riz, par les cadavres d’insectes, les mues larvaires,
nymphales et pelotes fécales, ainsi que des liquides (quinones), et en donnant une mauvaise
odeur aux denrées infestées. Cela peut entrainer une mauvaise acceptation des aliments par le
bétail et le rejet par les acheteurs de grains. Souvent, l’infestation par les triboliums favorise le
développement de moisissures qui contribuent à réduire considérablement la qualité et la valeur
du grain. Les larves peuvent consommer les œufs, les nymphes et les adultes immatures, les
adultes peuvent cannibaliser tous les stades sauf les adultes (Anonyme, 2001).

Ennemis naturels

Selon Lepesme (1955), quelques arthropodes tendent à limiter l’activité des triboliums en
particulier les acariens et les Bethylides :Les acariens, tels que Pediculoides
ventricosus, Acarophenaxtribolii, Blattisociuskeegani et Blattisociustarsalis (prédateur des
œufs),et des insectes hyménoptères parasitoïdes comme Holepyris
syvanidis (syn. : Rhabdepyris zea), qui parasitent les larves appartenant à la famille des
Bethylidae, .
2. Tribolium castaneum,(ravageur secondaire)

Le petit ver de farine, tribolion ou tribolium rouge de la farine3, est une espèce d'insectes de
la famille des Tenebrionidae, à distribution cosmopolite. Cette famille appartient à l’ordre des
coléoptères, des insectes caractérisés par la présence d’élytres, des dérivés d’ailes durcies et
cornées. Les membres de la famille des Tenebrionidae se développent principalement dans
la farine et autres denrées alimentaires riches en amidon.

2.1 Position systématique de Tribolium castaneum

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Selon Mallamaire (1965), la position systématique du T. castaneum est la suivante :
Règne : Animalia
Embranchement : Arthropoda
Classe : Insecta
Ordre : Coleoptera
Famille : Tenebrionidae
Genre : Tribolium
Espèce : Tribolium castaneum (Herbst, 1797)

2.2 Description
Tribolium castaneum est un petit coléoptère de couleur brun rougeâtre mesurant 3-4 mm de
long, son corps est lisse et allongé (Weidner et Rack, 1984). Les antennes se terminent par une
massue nettement distincte. Les yeux ne sont pas surmontés d’un bourrelet semblable à une
paupière. Les élytres présentent des lignes longitudinales pointillées. Il se distingue des autres
Tribolium par la partie ventrale des yeux qui sont larges et qui sont relativement rapprochés
(Bousquet, 1990). C’est un insecte caractérisé par un dimorphisme sexuel apparent, le mâle se
distingue de la femelle par la présence d’un tubercule pilifère arrondi à la base du fémur
antérieur (Delobel etTran, 1993) Les adultes de Tribolium sont pourvus d'ailes, mais ils sont
incapables de voler ; ils sont lucifuges, se cachant dans les coins les plus obscurs, de préférence
dans les fissures des murs. Selon Jerraya (2003), les températures limites de leur survie sont de
-6 à +50 °C ; ils sont très résistants à la sécheresse et capable de survivre à un jeûne de 25 à 45
jours. Selon Gwinner et al. (1996), T. castaneum peut vivre à des températures variant de 22 à
40 °C et une humidité relative comprise entre 1 et 90%. Les conditions optimales de
développement sont une température de 35°C et 75% d'humidité relative pour accomplir un
cycle au bout de 20 jours. Le Tribolium castaneum est un insecte qui se déplace rapidement
lorsqu’il est dérangé, l’adulte est très bon voilier, son vol devient primordial quand
l’alimentation est rare ou détériorée. Il se déplace de préférence en fin d’après-midi, par temps
chaud et calme, migre à partir de stocks infestés à la recherche de nouvelles sources alimentaires
(Perez-Mendoza, 2007). Les adultes peuvent voler après 48h de leur émergence, cependant, les
femelles nouvellement émergées (2 à 10 jours) ont tendance à voler plus que les jeunes mâles,
qui préfèrent rester dans le substrat pour s’accoupler (Perez-Mendoza, 2007).

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2.3 Régime alimentaire et dégât
Le Tribolium rouge est un insecte, psychophage, mycophage et occasionnellement nécrophage
et prédateur d’autres insectes (Alabi et al., 2008). Les adultes et les larves se nourrissent de
farines de céréales et des épices, ils sont incapables de perforer les grains riz non moulus, mais
des lésions microscopiques suffisent pour permettre à la larve d’entamer le grain (Delobel et
Tran, 1993). Les Triboliums sont très polyphagies, ce sont des lithophages secondaires car les
larves et les adultes se nourrissent surtout de brisures (Campbell et Runnion, 2003). Ils attaquent
les grains endommagés, ils sont capables de cannibalisme vis -à-vis des oeufs et des nymphes,
comme ils peuvent se nourrir de champignons qui envahit le stock (Steffan, 1987).

Les ennemis naturels


Selon Lepesme (1944), quelques arthropodes tendent à limiter l’activité des Triboliums en
particulier les acariens tel que Pyemotes ventricosus Newp = (Pediculoides ventricosus Newp)
et Acarophenax tribolii Newp.et Duv. Il y a aussi des Béthylides comme Les Béthylides : (Ordre
: Hyménoptèra), Rhabdepyris zeae Turn.et Waterst.et Scleroderma immigrans Bridw qui
parasite les larves.

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3. Oryzaephilus surinamensis (ravageur secondaire)

O. surinamensis est un ravageur secondaire connu sous le nom de cucujide dentelé des grains,
silvain ou ver denté des grains (Yoshida et Hirowatari, 2018). O. surinamensis est une espèce
cosmopolite, psichophage et synanthrope (Huchet, 2016). D’après Delobel et Tran (1993), c’est
un ravageur secondaire à importance économique mondiale, il se développe surtout sur les
céréales. Dans les milieux mal adaptés (oléagineux), la larve devient prédatrice d’autres insectes
ou saprophyte. La forme aplatie d’O. surinamensis lui permet de pénétrer dans les emballages
de nourriture qui sont hermétiquement fermés, attirés par l’odeur des aliments (Sahitou et al.,
2017). Il se sert de ses puissantes pièces buccales masticatrices pour perforer les emballages
(Mallah et al., 2016). L’infestation des produits emmagasinés se produit essentiellement au
grenier et les locaux domestiques, mais parfois il est capturé dans la nature, dans des glands
(Quercus sp.) ou sous l’écorce des arbres (Delobel et Tran, 1993 ; Halstead, 1993).

3.1 Classification

Selon Delobel et Tran (1993), O. surinamensis occupe la position suivante :


Règne : Animalia
Embranchement : Arthropoda
Sous-embranchement : Hexapoda
Classe : Insecta
Sous-classe : Pterygota
Ordre : Coleoptera
Sous-ordre : Polyphaga
Famille : Silvanidae
Sous-famille : Silvaninae
Genre : Oryzaephilus
Espèce : Oryzaephilus surinamensis Linnaeus (1758

3.2 Description
Selon Halstead (1980), O. surinamensis est un petit coléoptère très actif, ses déplacements sont
agiles à température normale et vole très rarement, il est facilement identifiable par sa

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morphologie caractéristique. Il mesure environ 2.5 à 3.5 mm de longueur, il a une allure svelte,
d’une forme allongée, étroite et d’une couleur brun-rougeâtre couvert par de fines soies dorées.
La tête est large et de forme triangulaire, plus étroite vers l’avant, elle porte une paire,
d’antennes de 11 articles en forme de massue, deux petits yeux latéraux et des pièces buccales
de type broyeur. La femelle fécondée d’O. surinamensis produit indifféremment des mâles ou
des femelles, la femelle non fécondée produit uniquement des mâles (parthénogenèse
arrhénotoque) (Maughan, 2012). Après l’accouplement, la femelle pond 6 à 10 oeufs par jour
librement ou en amas dans un approvisionnement alimentaire. Chaque femelle peut pondre
jusqu’à 375 oeufs durant toute sa vie. L’éclosion des oeufs a lieu entre 3 à 5 jours sous les
conditions optimales de 30°C de température (Steffan, 1978 ; Howe, 1956). La période larvaire
moyenne dure 12 à 25 jours, au cours desquels les larves passent par 2 à 5 mues (habituellement
3), la durée entre deux mues est d’environ 4 à 6 jours. Le dernier stade larvaire se métamorphose
en nymphe en se fixant par l’extrémité anale à un objet fixe et en construisant un cocon après
avoir rassemblé et adhéré plusieurs morceaux de grains cassés avec une sécrétion buccale.
L’exosquelette larvaire est excrété mais reste attaché dans la cellule nymphale.
Le cycle de développement peut durer de 20 à 80 jours, il varie en fonction de la température
(17°C à 35°C) et de l’humidité relative (10% à 90%) (Howe, 1956). On compte 4 à 6
générations par an. Les adultes peuvent vivre 6 à 10 mois ou plus (jusqu’à 3 ans). En 28 jours
et en conditions favorables (32°C et 70% d’humidité), la population peut être multipliée par 50
(Anne-Marie, 2016).

3.3 Régime alimentaire et dégât

O. surinamensis est l’un des insectes les plus couramment rencontrés dans les céréales et les
aliments pour animaux de compagnie. Il se nourrit spécifiquement de la zone germinale des

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céréales. Cependant, les infestations par ce ravageur peuvent entrainer une contamination
importante par les excréments et les cadavres. Ainsi une diminution de la masse sèche du
produit infesté et une augmentation de la teneur en eau, en raison de l’activité métabolique des
insectes peut entraîner la croissance de moisissures (Steffan, 1978). Sur les grains, les dégâts
causés par les insectes diminuent leur valeur et peuvent les rendre impropres à la
consommation. La présence d’O. surinamensis dans les denrées indique la détérioration du
grain (Nurul et Noor Amni, 2019).
Ennemis naturels
Parmi les ennemis naturels d’O. surinamensis, figurent notamment des acariens, tels que
Pediculoides ventricosus (Acar : Tarsonemoidae) qui est un prédateur des oeufs, des larves et
des adultes, et Cephalonomia tarsalis (Hymenoptera : Bethylidae), qui est un parasite larvaire
du silvain ; ce dernier pond ses oeufs sur les larves d’O. surinamensis, après l’éclosion, il se
nourrit des larves sur lesquelles il se développe. Ce parasitoïde est facilement reconnaissable
par sa tête longue, aplatie et prolongée par une paire de mandibules à une seule dent. Les tibias
et les tarses sont de couleur jaunâtre et contrastent avec la teinte sombre de l’insecte (Maughan,
2012 ; Panagiotis, 2019).

4. Sitotroga cerealella (ravageur primaire)

4.1 Systématique
Règne : Animalia
Embranchement : Arthropoda
Sous-embranchement : Hexapoda
Classe : Insecta
Sous-classe : Pterygota
Ordre : Lepidoptera
Famille : Gelechilidae
Genre : Sitotroga
Espèce : Sitotroga cerealella (olivier,1789)

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4.2 Description
Sitotroga cerealella (olivier); un des ravageurs du riz paddy en stock
Cet insecte est encore appelé alucite des céréales ou teigne des céréales, ou encore mite
angoumoise du grain, ou enfin papillon de l'Angoumois. C’est une espèce de lépidoptères de la
famille des Gelechiidae. Mis à part le riz, il cause des dégâts importants sur les stocks de
diverses céréales (maïs, sorgho, etc.). C’est est un petit papillon de couleur chamois ou brun
jaunâtre qui a une envergure d'environ 1,5 cm. Il est le plus fréquemment retrouvé dans les
grains infestés et il n’est pas possible de le confondre avec aucun autre. La longévité des adultes
varie entre 2 et 4 semaines selon les conditions de développement. Les larves dévorent
l’albumen des grains des céréales qu’elles atteignent en creusant une galerie à travers les
glumes. En effet, ces dernières ont des pièces buccales broyeuses tandis que les adultes ont une
trompe suceuse. En conditions de forte infestation, les produits stockés peuvent subir 100 % de
perte. Les climats humides entraînent aussi une augmentation de la teneur en eau des paddy
stockés ; créant un environnement favorable à la multiplication de l'alucite.

4.3 Régime alimentaire et dégât


Les larves sont des ravageurs primaires de grains céréaliers comme le paddy, le sorgho,
le maïs et le blé. Le développement larvaire s'effectue à l'intérieur du grain. Les dégâts sont très
similaires à ceux causés par les charançons. Les dommages ne sont généralement pas apparents,
car les chenilles (larves) se développent à l'intérieur des grains. Tout de même, il est possible
de les identifier par la présence de soies, d’excréments, de larves et par la dimension des trous
dans les grains. Aussi, la présence d'adultes volant à proximité des denrées est un signe
d'infestation. Les infestations provoquent l'échauffement du grain et une augmentation de sa

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teneur en eau. Ce qui favorise ainsi la croissance de moisissures et créant un environnement
propice à la prolifération de ravageurs secondaires.

Un grain perforé par Sitotroga cerealella

5. Sitophilus oryzae L. (Charançon du riz) (un ravageur primaire)

5.1 Description
L'adulte mesure environ 3 mm. Il est brun sombre avec quatre taches rougeâtres sur les élytres.
La tête est prolongée par un rostre caractéristique et porte des antennes formées de 8 articles,
coudées et terminées en massue. Espèce répandue aussi dans les régions tempérées bien que
chaudes. Les œufs ne sont pondus que sur des graines suffisamment volumineuses pour
permettre à la larve de se développer. La ponte commence dans les champs (sur le riz aux
glumelles non jointives ou sur le maïs dont les spathes enveloppent mal l'épi ou sont trouées
par des foreurs de graminées. La femelle creuse des cavités dans la graine et dépose un œuf
dans chacune d'elles avant de les obstruer par une secrétion dure. Le développement de la larve,
de même que la nymphose, se font à l'intérieur de la graine, puis l'adulte émerge. Dans des
conditions optimales (température = 30°; humidité = 70 %), une femelle pond à peu près 300
œufs en plusieurs semaines et le cycle biologique dure 26 jours. L'espèce ne peut se développer
qu'entre 13° et 34° et à condition que l'hygrométrie soit supérieure à 60 %. L'adulte vole, mais
peu, et vit de 4 à 5 mois ; il se nourrit de grains sains ou non, en y creusant des trous irréguliers.

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5.2 Systématique
Règne : Animalia
Embranchement : Arthropodes
Classe : Insectes
Ordre : Coléoptères
Famille : Curculionidae
Genre : Sitophilus
Espèce : Sitophilusoryzae

Sitophilus oryzae L. (Charançon du riz)

5.3 Dégâts et importance économique

Les adultes se nourrissent de grains entiers ou de farine. Les larves vivant à l'intérieur de la
graine et se développent dans des graines ou des fragments de graines mais elles ne se
développent pas dans la farine à moins que celle-ci ait été compactée, les dommages demeurent
invisibles. Ce sont les orifices de sortie de l'adulte, trous irréguliers d'un millimètre et demi de
diamètre, qui permettent de repérer l'infestation. L’alimentation du charançon entraîne
l’échauffement du grain, et le grain infesté est souvent humide à cause de l’humidité ajoutée
par la respiration du ravageur. Quand celle-ci est importante, il ne subsiste que la partie externe
de la graine avec ses perforations. Le charançon du riz représente un ravageur de premier plan
pour les riz emmagasinés sur lesquelles il provoque des pertes pondérales, une détérioration de
la qualité et permet l'installation d'infections cryptogamiques.

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Dégâts de Sitophilus oryzae L. (Charançon du riz)

6. Rhizopertha dominica (Capucin des grains) (un ravageur primaire)

Reconnaissance

Son parent proche Prostephanus truncatus qui était limité dans les Amériques commence à se
retrouver dans les différentes zones. Il est signalé au Kenya et dernièrement au Nigéria. Il a
l’extrémité du fémur plus plat que celui du Rhizopertha dominica.

6.1 Systématique

Règne : Animalia
Embranchement : Arthropoda
Sous-embranchement : Hexapoda
Classe : Insecta
Sous-classe : Pterygota
Ordre : Coleoptera
Famille : Bostrichidae
Genre : Rhyzopertha (Stephens,1830)
Espèce : Rhizopertha dominica (Fabricius 1792)

6.2 Description
L'adulte mesure 2 à 3 mm. Il est étroit, cylindrique, de teinte brune. La tête est globuleuse et
cachée par le prothorax qui la recouvre à la façon d'un capuchon. Les trois derniers segments
des antennes forment une sorte de massue mobile. Le prothorax présente des tubercules plus
épais vers l'avant et les élytres sont striés de grosses ponctuations. La larve atteint 5 à 6 mm ;

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elle est blanche avec la tête brune et des soies foncées ; elle est épaisse et fortement arquée. Le
Capucin est commun dans toutes les régions chaudes. L'adulte peut vivre jusqu'à huit mois et
la femelle pond une moyenne de 400 œufs (sur une période de 3 à 6 semaines) à la surface des
grains. A son éclosion, la larve pénètre à l'intérieur, s'y nourrit et s'y nymphose. Le
développement dure de 4 semaines (à 34° C, température optimale) à 6 semaines. A 21°, le
développement cesse. L'espèce n'est pas exigeante quant au taux d’humidité : celui-ci est
compris entre 25 et 70 %. Cet insecte peut vivre dans du paddy à 10 % d'humidité.

6.3 Dégâts et importance économique


Les larves vident le grain en s'en nourrissant et les adultes dévorent le germe. Les grains sont
creux et percés de trous irréguliers ; les attaques produisent une poussière de forage.
Contrairement aux charançons, les capucins n'attaquent pas les récoltes dans les champs, mais
larves et adultes sont particulièrement voraces, ce qui rend ce ravageur redoutable. R. dominica
comme tous les bostryches, peut vivre dans le bois, ce qui rend son éradication, par les
traitements chimiques, assez aléatoires dans les locaux comportant ce matériau.

Rhizopertha dominica sur des grains

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II. METHODES DE LUTTE CONTRE CES DIFFERENTS INSECTES
RAVAGEURS DES STOCKS DU RIZ PADDY

Afin de diminuer le taux de nuisibilité des ravageurs des grains stockés, deux méthodes de lutte
sont conseillées :
1. Lutte préventive

La lutte préventive est une méthode fréquemment utilisée car elle assure une bonne protection
des denrées stockées contre les ravageurs et le maintien de la qualité des produits (Dubreil,
2014 ; Cruz et al., 2016). D’après Kellouche (2005) ; Dubreil (2014) et Cruz et al. (2016), cette
lutte consiste en :

• L’hygiène rigoureuse des moyens de transport et l’aménagement des structures de stockage


pour empêcher l’accès des déprédateurs ;

• Le nettoyage et l’assainissement des locaux et des cellules d’entreposage avant

leur remplissage ;

• Le séchage des graines avant le stockage pour diminuer le taux d’humidité qui doit-être
maintenu entre 13% et 14% ;

• La désinsectisation des grains avant le stockage pour assurer une bonne conservation.
• L'aspiration d'air au travers du flux de grains pour éliminer les poussières et les impuretés
légères ;

• Le stockage dans des silons en béton plutôt que dans des silos métalliques ;
• Et la conservation des grains dans des emballages plus résistants pour éviter l’infiltration des
ravageurs.
2. Lutte curative

La lutte curative est utilisée lorsque les grains sont déjà infestés par les ravageurs. Elle a pour
but d’empêcher leur développement en cas d’infestation et avant d’arriver à des stades plus
complexes et irréversibles. Divers moyens peuvent-être utilisés :
3. Lutte physique

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C’est une méthode qui consiste à utiliser les agents physiques comme le froid et la chaleur afin
de ralentir au maximum l’activité biologique des ravageurs des grains (Arrab, 2016 ;
Fleurat-Lessard, 2018).

• Le froid est une méthode qui consiste à abaisser la température de stockage, ce qui entraîne
un ralentissement du développement des insectes qui est freiné dès que la température est
inférieure à 10°C (Bettahar, 2016 ; Fleurat-Lessard, 2018).

• La chaleur est une méthode qui consiste à élever la température (plus de 50°C), ce qui
entraine la mort des insectes. Le passage des produits dans un séchoir permet également
d’éliminer les insectes présents dans les grains (Bettahar, 2016 ; Fleurat-Lessard, 2018).

• Les radiations deux types de radiations peuvent être distinguées :


Les radiations ionisantes (rayons gamma), stérilisent les insectes en inhibant leur système de
reproduction.
Les radiations non ionisantes (infrarouges et radiofréquences), permettent de chauffer les
produits infestés à une température létale pour tous les insectes qui s’y trouvent quels que soient
l’espèce ou le stade de développement (Bettahar, 2016 ; Fleurat-Lessard, 2018).
4. Lutte chimique

C’est la technique la plus utilisée pour lutter contre les organismes nuisibles, elle consiste à
employer des produits chimiques. Elle doit être appliquée avec discernement pour limiter les
risques auxquels les consommateurs des denrées traitées sont exposés (Aidani, 2015
;Wijayaratne et Rajapakse, 2018 ; Khan et al., 2019). Deux types de traitement sont
généralement employés :
4.1Traitement par contact
Il consiste à recouvrir les grains, l’emballage ainsi que les locaux de stockage d’une pellicule
de produit insecticide qui agit par contact sur les déprédateurs et elle doit-être efficace et ne
présenté aucun danger pour les consommateurs. Ce produit peut être utilisé sous forme de
poudre.
4.2 Traitement par fumigation
La fumigation consiste à traiter les grains à l’aide d’un gaz toxique, qu’on appelle fumigant.
L’intérêt majeur de la fumigation est de faciliter la pénétration des gaz à l’intérieur du grain et
donc de détruire les œufs, les larves et les nymphes qui s’y développent.
5. Lutte biotechnologie

Cette lutte se fait avec L’utilisation des phéromones et par des régulateurs de croissance

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Les phéromones de synthèse spécifiques sont utilisées pour la surveillance et la détection
d’éventuelles infestations au niveau des (Belouaer et Selahdja, 2020). Des hormones de
synthèse ainsi que leurs analogues IGRs sont utilisés pour le contrôle des ravageurs des denrées
stockées, relativement efficaces contre plusieurs espèces. Elles sont Utilisées dans les milieux
clos en affectant le potentiel reproducteur des ravageurs (Belouaer et Selahdja, 2020).
6. Lutte biologique

Cette méthode entre dans le cadre du développement durable et de la sauvegarde des


écosystèmes. Elle vise à réduire les populations des insectes ravageurs en utilisant leurs ennemis
naturels qui sont soit des prédateurs, soit des parasitoïdes ou des agents pathogènes, ainsi que
des produits naturels d’origine végétale comme des poudres minérales, des huiles végétales et
des huiles essentielles (Messaoudene et Mouhou, 2017 ; Marsin et al., 2020).
6.1 Extraits aqueux
Les extraits aqueux sont traditionnellement utilisés contre les insectes, ils sont obtenus à partir
d’une matière végétale (feuilles, tiges, bois séchés), ils agissent plus lentement mais sont plus
stables et ont par conséquent un effet plus durable dans le système de stockage (Brahmi, 2019).
6.2 Extraits organiques
Les extraits organiques sont des macérations aqueuses ou alcooliques que l’on concentre plus
ou moins par évaporation (Brahmi et al., 2019). Selon Regnault-Roger (2003), les extraits les
plus puissants sont : L’eucalyptol, extrait d’eucalyptus (Eucalyptus sp.) ; L’eugénol, extrait des
clous de girofle (Eugenia caryophylata) ; Le menthol, extrait de thym (Thymus vulgaris) ; La
pulégone, extrait de la menthe pouliot (Mentha pulegium).
6.3 Poudres de plantes
Certaines plantes peuvent être considérées comme un moyen efficace contre l’infestation des
denrées stockées par les insectes. Leurs poudres ont un effet protecteur dont l’efficacité n’est
qu’à petite échelle. Leurs propriétés insecticides sont souvent plus fortes dans certaines parties
de la plante (Campolo et al., 2018).
6.4 Huiles végétales
Les huiles végétales sont des insecticides de contact qui agissent par leurs propriétés physiques
et chimiques. Elles exercent des actions préventives, en empêchant la ponte des adultes à
l’intérieur des grains, en inhibant le développement à la surface des grains et en tuant les oeufs
et les larves avant qu’elles pénètrent dans les grains (Belouaer et Selahdja,2020).
6.5 Huiles essentielles
Les huiles essentielles peuvent être stockées dans divers organes : fleurs (origan), feuilles

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(citronnelle, eucalyptus), écorces (canneliers), bois (bois de rose, santal), racine (vétiver),
rhizomes (acore), fruits (badiane) ou graines (carvi) (Messaoudene et Mouhou, 2017 ; Ben
Chaaban et al., 2019 ; Yang et al., 2020).
• Rôle des huiles dans la lutte : Les huiles essentielles ont un fort potentiel pour le
développement d’une stratégie alternative de lutte contre les insectes ravageurs des céréales
stockées (Rajkumar et al., 2019 ; Boukhalfa et Rouabah, 2020).
• Mode d’action des huiles : Plusieurs études confirment que l’activité insecticide des huiles
essentielles est due à plusieurs mécanismes synergiques qui affectent des cibles multiples et
perturbent ainsi plus efficacement l’activité cellulaire (Bouzeraa et al., 2019).
Les huiles essentielles ont différents effets sur les insectes :

• Effets anti-appétent : en empêchant l’insecte de se nourrir, elles affectent ainsi la

croissance, la mue, la fécondité et le développement (Tirakmet, 2015 ; Belgaid et Rahmani,


2018).

• Effets sur l’octopamine : les huiles essentielles affectent les récepteurs octopamines qui
sont des neuromodulateurs spécifiques des invertébrés. Cette molécule a un effet régulateur sur
les battements de coeur, la motricité, le vol et le métabolisme des invertébrés (Tirakmet, 2015
; Belgaid et Rahmani, 2018).

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CONCLUSION

Le problème de conservation des stocks est très compliqué. On n’arrive pas à déterminer de
façon efficiente les dégâts commis par les animaux et on ne peut pas non plus lutter de façon
efficace contre eux car les doses utilisées ne sont pas mortelles pour toutes les espèces de
ravageurs qui sont dans les stocks. Les problèmes varient d’une région à une autre. Pour réussir
le traitement, il faut faire une étude de cas par cas.

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