COURS DE MECANIQUE APPLIQUEE SERIE F4 &ere Partie-1
COURS DE MECANIQUE APPLIQUEE SERIE F4 &ere Partie-1
COURS DE MECANIQUE APPLIQUEE SERIE F4 &ere Partie-1
OUOBA Emile
Tel : 65 95 98 25
SALBRE Mahamadi
Tel : 79 10 77 59
Première F4
PREMIERE PARTIE : STATIQUE
3
II) Mouvement de translation rectiligne uniforme
1) Définition
2) Equations de mouvement
III) Mouvement de translation rectiligne uniformément varié
1) Définition
2) Equations du mouvement
B) MOUVEMENT DE ROTATION
I) Rotation de solide
1) Définition
2) Fréquence de rotation ou vitesse de rotation
3) Propriétés.
4) Vitesse angulaire, ou vitesse de rotation
5) Accélération angulaire
6) Vitesse linéaire d’un point dans son mouvement de rotation.
II) Mouvement de rotation uniforme
a. Définition
b. Equations horaires de mouvement
III) Mouvement de rotation uniformément variée
a. Définition
b. Equations horaires de mouvement
Chapitre 3 : vecteurs vitesses d’un solide en mouvement plan avec un autre solide
I. Champs des vecteurs vitesses
1. Solide en translation rectiligne
2. Solide en rotation
II. Equiprojectivité
1. But
2. Enoncé
3. Méthode
4. Exploitation du théorème de l’équiprojectivité des vecteurs vitesses
5. Détermination d’une vitesse par double équiprojectivité
III. Centre instantané de rotation
1. Définition
2. But
3. Détermination et construction du CIR
4. Détermination des vecteurs vitesses grâce au CIR
5. Le CIR et les Mouvements Particuliers
4
TERMINALE F4
PREMIERE PARTIE : DYNAMIQUE
Chapitre 2 : les contraintes et les déformations dans une pièce courte pour son
dimensionnement
A. Traction simple
5
I. Définition
II. Hypothèses
III. Effort normal
IV. Contrainte normale
V. Déformation
VI. Condition de résistance ou équation d’équarrissage
B. Compression simple
I. Définition
II. Hypothèses
III. Effort normal
IV. Contrainte normale
V. Déformation
VI. Condition de résistance ou équation d’équarrissage
VII. Phénomène de concentration de contrainte
C. Traction-compression des systèmes triangulés
I. Définition (treillis, barre, nœud)
II. Poutres réticulés usuelles
III. Efforts de cohésion
1. Hypothèses
2. Convention de représentation des efforts intérieurs
IV. Relation entre barre et nœud : isostaticité intérieure
V. Détermination des efforts dans les barres
1. Méthode des nœuds
2. Méthode des sections ou méthode de Ritter
3. Méthode de Cremona
4. Méthode de Culmann
7
Première F4
PREMIERE PARTIE : STATIQUE
8
IV. Moment d’un couple de forces
V. Couples équilibrants et couples équivalents
Exercices
9
PREMIERE PARTIE : STATIQUE
10
CHAPITRE 1 : Elements de la géométrie vectorielle
A. Notion de vecteur
I. Définition d’un vecteur
C’est une grandeur définie par un point d’application, une direction, un sens et
une intensité
11
- Un vecteur glissant, c’est un vecteur libre dont on le support sur lequel glisse le
vecteur. Il a un seul support
Addition
Addition de deux vecteurs
L’addition de vecteurs s’appelle somme ou résultante et cela représente
aussi un vecteur.
Afin de trouver la somme de deux vecteurs, il existe deux méthodes pour y
parvenir.
- Première méthode : celle du triangle
Il suffit de prendre l’extrémité d’un vecteur et le placer à l’origine du deuxième
vecteur.
Possibilité 1 Possibilité 2
12
- Deuxième méthode : celle du parallélogramme
Placer les origines de chacun des vecteurs ensemble
Compléter le parallélogramme
Le vecteur somme est représenté par la flèche qui a comme point de départ
l’origine des deux vecteurs initiaux et le sommet opposé du parallélogramme
13
Propriétés de l’addition :
V3
V2
V1
+
Commutativité :
V = V1 + V2 + V3 = V2 + V3 + V1
Associativité :
V = V2 + ( V3 + V1) +
Remarque :
On peut construire le vecteur somme à partir de n’importe quel point du plan.
3× ⃗
F1
Remarque.
14
3. Projection orthogonale d’un vecteur
V = +
Vx = Vy =
⃗
V 1.⃗
V 2 = || ⃗
V 1||.|| ⃗
V 2||. Cos ()
Remarque :
Le produit scalaire de deux vecteurs orthogonaux est
toujours nul car cos90° = 0
Attention, le produit scalaire se note ‘.’ (point). La croix ‘x’
est réservée à une autre opération.
On peut calculer le produit scalaire de deux vecteurs, en utilisant les composantes
de ces vecteurs.
⃗
V1 ⃗
V2
Soient : et alors . = X1.X2 + Y1.Y2 +Z1.Z2
⃗
W ⃗
V1 ⃗
V2
Si ; et = ^
⃗
W est défini par :
sa direction, perpendiculaire à
V⃗ 1 et V⃗ 2 donc au
15
V⃗
plan défini par 1 et 2 ;
V⃗
son sens, tel que le trièdre⃗
V 1; ⃗
V 2; ⃗
W soit direct ou
Application :
6 2 (-2)x(-2) – 3x1 = 1
V1 -2 V2 1 W (3x2) – (6x(-2)) = 18
3 -2 (6x1) – ((-2)x2) = 10
2 -5 -45
V1 -3 V2 6 W -34
4 7 -3
16
B. Notion de forces
I. Définition d’une force
On appelle force ou vecteur-force, toute action mécanique capable de :
. Mettre un corps en mouvement
. Modifier le mouvement (la trajectoire)
. Déformer un corps ou de participer à son équilibre
Exemples :
. Pousser une brouette, La force de la pesanteur, la force musculaire
17
1) Si l’on connaît les 4 paramètres caractérisant la force, on peut la représenter
grâce à une échelle.
Exemple d’échelle : 1cm →10N ; 1cm→ 50N
2) Tableau de conversion
GN MN KN hN daN N mN
1 0 0 0
1 0 0 0
1 0 0 0
1 0 0 0
Modèle 2
Forces Point d’application Direction Sens Intensité en N
18
2. Calcul des composantes connaissant l’intensité de la force et sa direction
Les valeurs de Fx et Fy varient en fonction de la position de l’angle
Si θ (téta) est l’angle formé par ⃗F et l’horizontal (figure 2), alors les
composants de ⃗F se calculent comme suit :
cote adj Fx
Cosθ = hyp
= F Fx= Fcosθ
cote op Fy
sin = hyp = F Fy = Fsin θ
cote op Fy
tanθ = cot é adj tanθ = Fx
Si α (alfa) est l’angle formé par ⃗F et la verticale (figure 3), alors les
composants de ⃗F se calculent comme suit :
cote op Fx
sinα = hyp = F
Fx= Fsinα
cote adj Fy
cosα = hyp
=F Fy= Fcosα
cote op Fx
tanα = hypcot é tanα= Fy
19
Connaissant les composantes de ⃗F , on peut calculer sa direction(angle) à l’aide de
la formule suivante :
Calcul de la direction de ⃗F par rapport à l’axe vertical
Fx −1 Fx
tanα= Fy ⟹ α =tan ( F )
y
Application
20
CHAPITRE 2 : Moment d’une force
I. Signification physique du moment d’une force
MA (⃗F )= || ⃗F ||.d
L’unité du moment est N.m car ⃗F est en N et
d en m
2. Convention de signe
Dans la pratique, le moment d’une force se traduit par une tendance de
rotation autour d’un point.
Conventionnellement, on considère le sens trigonométrique comme sens positif
du moment et le sens des aiguilles d’une montre comme sens négatif du
moment. Autrement dit lorsque la force tend à tourner le solide dans le sens
trigonométrique alors son moment sera positif et lorsqu’elle tend à le faire
tourner dans le sens des aiguilles d’une montre, son moment est négatif.
21
3. Théorème de Varignon
Le moment de la force ⃗F au point A est égal à la somme des moments de ses
composantes ⃗
F x et ⃗ F )= MA (⃗
F y par rapport au même point A. MA (⃗ F x ) + MA (⃗
F y)
Exemple :
Remarque :
Si la droite d’action (ou la direction) d’une force passe par le point par rapport
auquel on calcule le moment alors son moment par rapport à ce point est nul
(par exemple dans le cas dans l’expression ci-dessus on a M A (⃗ Fx )= 0 car sa
droite d’action (OA) passe par le A).
22
Correction
MT (⃗A ) = Ax ×dx + Ay × dy
MT (⃗A ) = Acos ∝× dx+ Asin ∝ ×dy
On adx=25 mm et dy =15 mm.
On a ⃗ Ax qui tend à tourner le solide dans le sens des aiguilles d’une montre donc
son moment est négatif et ⃗ Ay qui tend à tourner le solide dans le sens des
trigonométrique donc son moment est positif. Ainsi MT (⃗A )= − Ax × dx+ Ay × dy
MT (⃗A )= − Acos ∝× dx+ Asin ∝ × dy
MT (⃗A )= −48 cos 18 ,5 × 25+48 sin 18 , 5× 15
MT (⃗A )=−909 , 53 N .mm
| |
dx F x
⃗
M A (⃗
F ) =⃗d ∧ ⃗
F= d y ∧ F y
dz Fz
⃗ ⃗
Si la force ⃗F est appliquée au point B par exemple alors d= AB et on aura
⃗
M A (⃗
F ) =⃗
AB ∧ ⃗
F
NB : Le résultat du moment vectoriel est un vecteur et non un scalaire
2. Relation entre moment vectoriel et moent scalaire
23
Le moment scalaire est le module du moment vectoriel au signe près
Exemple : Déterminons le moment (scalaire et vectoriel) en 0 de la force ⃗
F agissant sur le point
B de la potence
| | || |
dx F x 2 600 cos 40 0
⃗ ⃗ ⃗ ⃗
M O ( F ) =d ∧ F = d y ∧ F y = 4 ∧ − 600 sin 40 = 0 ⟹
dz Fz 0 0 −2609 ,85
⃗
F ) =−2609 , 85 k⃗
M O( ⃗
Calcul de l’intensité du moment vectoriel
‖⃗
MO(⃗F )‖=2609 ,85 N . m
IV. Moment résultant de plusieurs forces
Le moment résultant (⃗ M A) en un point A de n forces ⃗ F 1; ⃗
F 2;………⃗
F n est égal à la
somme des moments en A de chacune des forces.
MA = MA (⃗ F 1) + MA (⃗
F 2) +………………. MA (⃗ F n).
Le moment résultant sert à déterminer le sens de rotation d’un système. S’il est
positif, le système tourne dans le sens trigonométrique et s’il est négatif, le
système tourne dans le sens des aiguilles d’une montre. Lorsqu’il est nul, le
système est en équilibre de rotation autour du point par rapport auquel il a été
calculé.
CORRECTION
1) Déterminons le moment résultant des 2 forces par rapport au point
d'articulation O
MO = MO (⃗ P 1) + MO (⃗
P 2)
MO¿ P 1 Xd−P 2 Xd
MO = 80 X 3200−62 X 4300
MO = −10600 daN . mm
25
CHAPITRE 3 : Notion de résultante
I. Exemple
II. Définition
Cette force est appelée RÉSULTANTE des deux autres, on la note R.
Remarques :
26
III. Propriétés
La résultante est dite équivalente aux n forces considérées et peut les remplacer dans
n’importe quel problème sans en modifier les résultats.
Méthode de calcul :
y
x
F1 F2
tracez les composantes des 2 forces (F1x, F1y, F2x, F2y) sur les axes x et y
calculez ||Rx|| en additionnant F1x et F2x
calculez ||Ry|| en additionnant F1y et F2y
calculez ||R||
Calculer la direction de R
27
Remarque : S’il existe plus de 2 forces, la méthode reste la même, la résultante passe par le
point de concours.
MÉTHODE ANALYTIQUE
R Intensité de la résultante :
? G2
G1
A 825 2550
Position de la résultante
Méthode analytique :
Intensité de la résultante ?
1000N 2000N
1m 3m 2m
28
CHAPITRE 4 : Couples de forces et leur moment
I. Définition d’un couple de forces
Un couple de force est un ensemble de deux forces parallèles, de même intensité, et de sens contraires. ( le
couple de force tend à faire tourner le corps auquel il s'applique)
b. Définition
On appelle moment d'un couple de forces le produit de l'intensité commune des deux forces par la distance
entre leurs droites d’action. (compté algébriquement).
29
Chapitre 5 : Equilibre d’un solide
I. NOTION DE SOLIDE
1) Définition
Un solide ou corps solide, est une pièce appartenant à l’opérateur technique étudié.
2) Hypothèses
Les solides sont supposés :
Géométriquement parfaits : les aspérités, les imperfections, les défauts de forme et la qualité
des états de surfaces ne sont pas pris en compte dans la schématisation.
Indéformables : on ne tient pas compte des déformations sous efforts, les efforts conservent la
même direction, les atomes sont supposés invariables au cours du temps (contre-exemple : les ressorts)
Homogène : tous les atomes sont identiques, le centre de gravité réel coïncide avec le centre de
gravité géométrique ;
Isotrope : la matière a les mêmes caractéristiques mécaniques dans toutes les directions.
a. Degré de liberté
Le degré de liberté est le nombre de mouvements que la liaison autorise c'est-à dire le nombre total de
translations et de rotations autorisées. Chaque liaison est caractérisée par son nombre de degrés de liberté.
. Le nombre de degré de liberté est au maximum égal à 6 dans l’espace et 3 dans le plan.
Le nombre de degrés de liaison est le nombre total de translations et de rotations interdites. Le nombre de
composantes d’effort transmises par une liaison égal :
- Dans l’espace : six moins le nombre de degré de liberté de la liaison,
- Dans le plan : trois moins le nombre de degré de liberté de la liaison,
Si le nombre de degrés de liberté est de 2, cela signifie que les quatre autres sont interdits. On dit dans ce
cas que le nombre de degrés de liaison est de 4.
30
au plan de la liaison. On a alors un effort de liaison(Ry). La modélisation est comme suit :
*
Tableau récapitulatif
31
II. Objet de la statique :
La statique étudie les actions mécaniques exercées sur des corps indéformables et en
équilibre.
III. Hypothèses de la statique
- Corps sont considérés uniquement soumis à des forces, moments et des réactions
d’appuis
- Corps idéal, c’est à dire indéformable possédant une rigidité et une résistance infinie et
capable de supporter des charges de grandeurs absolument quelconques
- Seul l’équilibre de la structure sous l’action des forces est étudié
P=m.g
32
• Actions dues au Magnétisme
Les actions mécaniques de contact (dans les liaisons mécaniques)
Tout contact, provoque une action mécanique
FC 32
FA 12
FB 12
On les classe en 3 types suivant la forme du contact …
• ACTION PONCTUELLE : contact ponctuel
• Exemple : contact entre le poteau et la semelle
Fp
2. Actions mutuelles
Dans l’exemple précédent, on se rend compte que les actions mécaniques dans une liaison
peuvent s’exprimer de 2 façons suivant que l’on isole l’un ou l’autre des 2 solides.
1
D13
D31
3
Ces deux actions mécaniques représentent la même chose. La différence réside dans le sens
des vecteurs. Ils sont opposés :
D13 = - D31
D13
D31 D
D
34
3. Équilibre d’un solide
Lorsqu’un solide a une vitesse constante (quelle que soit cette vitesse) on dit qu’il est en
équilibre sous l’effet des actions mécaniques extérieures .
Reprenons l’exemple de l’objet soutenu avec un fil :
On s’aperçoit donc que pour être en équilibre, il faut que la somme des forces extérieures et la
somme des moments extérieurs appliqués sur un solide soient nulles.
Ceci nous amène à formuler le…
PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA STATIQUE (PFS) :
Dans un repère GALILEEN, pour tout système isolé (S) en équilibre par rapport à ce repère, la
somme de toutes les actions mécaniques extérieures exercées sur (S), est nulle.
35
Théorème des forces (cas de trois forces colinéaires)
Théorème des moments (cas de trois forces parallèles)
- Graphique (Utilisée pour les problèmes plans sans moments)
Solide soumis à deux forces
Solide soumis à trois forces
Quel que soit le problème à résoudre, la méthode devra commencer par la séquence qui suit
afin de bien choisir la méthode de resolution
Isoler le système étudié
Aidez-vous du graphe des liaisons
Modéliser les actions extérieures et les nommer
N’oubliez pas les actions à distance !
Faire le bilan de ces actions
On utilise généralement un tableau sur ce modèle :
Résoudre le problème
Choisir la bonne méthode : Analytique ou graphique
c. Equations d’équilibre
Par hypothèse toutes les forces sont situées dans le plan (ox ; oy). L’axe (oz) étant perpendiculaire au plan
d’étude (ox ; oy), les forces n’admettent pas de composantes sur cet axe. De même les forces étant dans le
plan, leur moment par rapport à (ox) et (oy) s’annule. Ce qui nous ramène à 3 équations d’équilibre
1ere condition : la somme des forces appliquées au système est nulle
∑Fx=0
∑Fy=0
2eme condition : la somme des moments appliqués au système est nulle
∑Moz=0
36
que la méthode analytique, mais leur précision dépend évidemment du soin apporté à la
réalisation des épures.
La graphostatique implique que toutes les forces appliquées au système étudié sont situées
dans le même plan (coplanaire).
Elle est utilisée pour la :
- Détermination de la position et de l’intensité de la résultante d’un système de forces.
- Résolution des problèmes d’équilibre statique
- Calcul des moments
La méthode est purement graphique, il n’y a donc pas donc pas de calcul. Cependant, le
tracé et la lecture du tracé demandent de la précision. Il faut donc apporter un soin tout
particulier au tracé et au choix de l’échelle pour obtenir une précision optimale. Une
résolution graphique bien menée permet d’obtenir des résultats valables à 5% près.
On utilise généralement deux méthodes pour résoudre les questions de la statique :
méthode
L’épure de statique graphique comporte deux parties : le dynamique et le funiculaire ou
plan. Les constructions graphiques sont effectuées en alternance sur le funiculaire (figure
définissant la position géométrique des forces) et sur le dynamique ou polygone des forces
(figure définissant les intensités des forces).
Définition
37
Le dynamique ou polygone des forces est une figure définissant les intensités des
forces. Il permet de déterminer les intensités, les directions et sens des forces
inconnues.
Le funiculaire est une figure définissant la position géométrique des forces. Il est
permet de déterminer les moments des forces ainsi que les points d’application
des résultantes.
38
ETAPE N°3 : Tracé du funiculaire
Revenons au plan des forces et traçons à partir d’un point quelconque M, une
parallèle au premier rayon polaire 0P qui coupe le support de la force ⃗
F 1 en J, puis à
⃗
partir de J une parallèle au deuxième rayon polaire 1P qui coupe F 2 en K, etc.
1) Forces concourantes
39
Il n’est pas nécessaire pour les cas de forces concourantes de tracer ni les rayons polaires
au niveau du polygone dynamique, ni les cordons au niveau du polygone funiculaire.
La résultante aura comme d’application le point de concours des forces du système.
2) Forces parallèles
Le dynamique donne l’intensité, la direction et le sens de la résultante ⃗R des forces ⃗F 1;⃗
F2
⃗ ⃗
et F 3. Cette résultante est représentée par le vecteur03.
Pour déterminer la position de ⃗R sur le plan, il suffit de tracer l’intersection de MJ et LN,
qui sont les parallèles aux rayons polaires P0 et P3 fermant le dynamique.
La direction de la résultante ⃗R passe donc par I, intersection de ces cotés MJ et LN.
40
Application 1 : déterminer la résultante des forces du système ci-dessous : (vérifier le
résultat par le calcul)
L’équilibre du système traduit que la somme des trois forces est nulle : ⃗F +⃗A . +⃗B = 0⃗
Ainsi, les trois forces doivent être concourantes en un même point I. La direction de A doit
passer par le point I.
43
Chapitre 6 : Centre de gravite d’un solide
I. Définition
Point par lequel passe la droite d’action de la résultante des forces de pesanteur qui
s’exercent sur un système (son poids !).
II. Propriétés
Si le système possède une symétrie (plan, axe) : le CdG se trouve dessus :
Si le système est composé de 2 autres dont les CdG sont G1 et G2, son CdG est sur G1-
G2 . Les poids des éléments s’ajoutent (matière) ou se retranchent (vide) :
Comme pour une résultante, on peut utiliser la méthode graphique, ou le calcul. Si le poids est
inconnu, on peut le remplacer par l’aire (si l’épaisseur est constante !).
Exemple :
Calculez la position du CdG de cette plaque de tôle (60x30, trou carré de 10 à 5 du bord) :
44
Poids du rectangle(1) :
Poids du carré(2) :
Écrivez la relation :
45
46
DEUXIEME PARTIE : CINEMATIQUE
47
CHAPITRE 1 : Mouvements et paramètres cinématiques
Introduction :
La cinématique est la partie de la mécanique qui étudie le mouvement des corps, indépendamment
des efforts qui les produisent. Les grandeurs étudiées sont les mouvements, les déplacements, les
trajectoires, les vitesses, les accélérations.
Remarque :
En cinématique, les solides étudiés sont supposés indéformables. Un solide peut être défini comme
un ensemble de points dont les distances respectives restent inchangées au cours du temps.
I. Référentiel.
Le mouvement d’un solide ne peut être défini que par rapport à un autre solide choisi comme référence
et est appelé solide de référence.
2. Repère de temps.
En mécanique le temps est considéré comme absolue et uniforme. Chaque fragment de temps est
identique au suivant. On le schématise par une droite orientée de droite à gauche, du passé vers le futur. Si
une origine est nécessaire elle sera nommée : t0 pour t = 0
t0 t1 t2 tn
3. Système de référence.
L’unité de temps est la seconde (s).
Le système de référence est tout simplement l’addition d’un solide de référence et d’un repère de temps.
1. Mouvement absolu.
Un mouvement est dit absolu s’il est défini par rapport à un repère ou un référentiel absolu. Un repère
absolu est un repère qui est au repos absolu dans l’univers. La terre est en mécanique industrielle un bon
repère absolu.
2. Mouvement relatif.
48
Un mouvement est dit relatif s’il est défini par rapport à un repère ou un référentiel relatif. Un repère
relatif est un repère qui bouge dans l’univers.
Exemple :
Prenons le cas d’un train qui se déplace à une vitesse constante de 4 Km/h par rapport au sol. Ici le sol
donc la terre est un repère absolu. Maintenant, un voyageur se déplace à une vitesse constante de 4 Km/h
par rapport au train et dans le même sens que celui du train. Ici le tain est un repère relatif. C
Solide de
Notation :
Mouvement du solide 1 par rapport Mvt référence
au solide de référence 0.
11/0
Appartenant Par rapport
au solide
1) Mouvements particuliers de solides
Famille de Mouvement
Exemple Définition
mouvement particulier
49
Tous les points du solide se
Translation déplacent suivant des courbes
circulaire géométriques identiques ou
superposables.
Rotation
Mouvement
déplacent dans des plans
plan
parallèles entre eux.
2) Trajectoire
On appelle trajectoire du point (M) d’un solide (S) l’ensemble des positions occupées successivement
par ce point, au cours du temps, et au cours de son déplacement par rapport à un référentiel donné. Une
trajectoire est donc représentée par une courbe (C).
Remarque : Il est, parfois, plus judicieux de remplacer le terme « appartenant à » par « accroché à » pour
avoir une meilleure visualisation de la trajectoire…
Exemple :
Considérons une bicyclette et son pilote en mouvement par rapport à un repère 0 considéré
comme fixe.
50
Soit A le point de contact entre la roue 1 et le sol 0.
Soit B le centre de l’articulation entre la roue 1 et le cadre 2.
Soit C un point appartenant à une poignée de frein.
TC2/0 :
TB2/0 :
TA2/0 :
TB1/2 :
TA1/2 :
TB1/0 :
TA1/0 : Cycloïde.
Vocabulaire :
Pour un mouvement de translation rectiligne, la trajectoire est une droite.
Pour un mouvement de translation circulaire, la trajectoire est une courbe quelconque.
Pour un mouvement de rotation, la trajectoire est circulaire.
2) Types de mouvement
- mouvement rectiligne
- mouvement rectiligne
- mouvement uniforme
51
- mouvement uniformément varié
La position d’un solide par rapport à un repère R est définie par les coordonnées de ses différents points
()
xB
⃗
OM y B
zB
dans ce repère.
Ces coordonnées varient en fonction du temps.
2) Vecteur déplacement
3) Vecteur position
Nous devons être en mesure, à tout instant t, de définir la position de n’importe quel point du solide
dans l’espace. Pour ce faire, nous utiliserons le vecteur position.
52
Soit M un point appartenant au solide (S) de coordonnées x(t),y(t),z(t) à l’instant t considéré.
Au cours de ce mouvement, le point M décrit dans le repère 0 une courbe (C) appelée trajectoire
du point M(t) dans le repère 0.
Le vecteur position du point M(t) du solide (S), dans le repère 0, à l’instant t, est le vecteur
où O est l’origine du repère 0 .
3) Vecteur-vitesse
a) vitesse moyenne
La vitesse moyenne de A entre les instants t et t’ est
égale à la distance parcourue divisée par le temps mis pour
parcourir cette distance. La vitesse moyenne se mesure en
mètre par seconde (m/s).
La vitesse moyenne d’un point A entre 2 dates t1 et t2 est :
( ) ( )
x (t ) x ' (t )
⃗
OA y (t) ⃗
VA y ' (t)
d⃗
OA
V⃗ A = z (t ) z ' (t )
dt avec donc
53
2) Déterminer les composantes du vecteur vitesse ainsi que sa norme. Représenter ⃗
V MS/R pour t= 1
sur la courbe TMS/R
3) Déterminer les composantes du vecteur accélération ainsi que sa norme. Représenter α⃗ MS/R R pour
t= 1 sur la courbe TMS/R
I) Translation de solide
54
1) Définition
Lorsqu’un solide est en translation, chaque ligne de celui-ci se déplace parallèlement à
sa position initiale au cours du temps.
2) Propriétés
Tous les points du solide en translation ont des trajectoires identiques.
Tous les points du solide ont même vitesse.
Tous les points du solide ont même accélération.
Le mouvement de translation d’un solide est complètement défini par le
mouvement de n’importe quel point.
3) Différents cas.
a) Translation rectiligne :
on parle de translation rectiligne si la trajectoire de chaque point du solide est une droite
ou un segment de droite,
Les trajectoires de tous les points du solide sont des segments de droites parallèles.
b) Translation circulaire :
on parle de translation circulaire si la trajectoire de chaque point est un cercle mais
que le solide ne change pas d’orientation pendant le mouvement
4) Vitesse moyenne.
La vitesse moyenne de A entre les instants t et t’est égale à la distance parcourue
divisée par le temps mis pour parcourir cette distance. La vitesse moyenne se mesure
en mètre par seconde (m/s).
t0=0 t t2=t1 + t
x
v moy =
t A0 A1 A2
x1 x
x2
55
2) Equations de mouvement
Étudions une voiture qui roule à vitesse constante sur une autoroute
complètement rectiligne.
Soient :
t0 : instant initial (en s);
x0 : le déplacement initial (en
m), à t=t0 ;
v0 : la vitesse initiale (en m/s);
x(t) : le déplacement x (en m) à
l’instant t.
a(t) = 0 m/s2
v(t) = v0 = Constante
x(t) = v0.(t-t0) + x0
t0, x0 et v0 sont les conditions
initiales du mouvement.
Graphe de Position
Commentaires :
On constate que X0 ne correspond
pas forcement à l’origine du repère,
et que la courbe est une droite de
type Y=Ax + B dont le cœfficient
directeur correspond à Vo.t
56
III) Mouvement de translation rectiligne uniformément varié
1) Définition
Ce type de mouvement sert de modèle à de nombreuses études simplifiées. Pour ces
mouvements, l’accélération reste constante au cours du temps. Il est souvent noté
M.T.R.U.V.
l’accélérateur.
Soient :
t0 : instant initial (en s);
x0 : le déplacement initial, à
t=t0 ;
a0 : l’accélération initiale (en
m/s2) ;
v0 : la vitesse initiale (en m/s) ;
x(t) : le déplacement (en m) à
l’instant t.
57
Equations horaires Graphe de l’accélération
a(t) = a0 = constante
v(t) = a0.(t-t0) + v0
x(t) =1/2* a0.(t-t0)2 + v0.(t-t0) + x0
t0, x0, v0 et a0 sont les conditions
initiales du mouvement.
a(t) = a0 = constante
v(t) = a0.t + v0
x(t) =1/2* a0.t2 + v0.t + x0
Graphe de position
Commentaires :
La courbe n’est plus une droite, il s’agit
d’une portion de parabole.
FORMULE UTILE : Lorsqu’un solide est animé d’un mouvement rectiligne uniformément
varié d’un point A à un point B, la formule suivante est applicable : ( V B2−V A 2 )=2 a (x B−x A ).
Cette formule s’obtient en éliminant la variable t entre les deux équations
Application 1
Mouvement du camion
Partant de l’arrêt, un camion atteint la vitesse de 72 km/h en 2 minutes et 5 secondes
a) Calculer l’accélération pendant cette période (1 pt)
b) Calculer la distance parcourue pendant cette même période (1 pt)
Corrigé
a) Calculons l’accélération pendant cette période
58
v−v o
v=a o ( t−t o ) + v o ⟹ ao= . Comme il part de l’arrêt v o=0 et v est la vitesse atteinte qui
t−t o
fait 72 km/h = 20 m/s et ( t−t o ) est le temps mis qui vaut 2 minutes et 5 secondes = 125
secondes
v−v o 20−0 2
Donc a o= = =0 , 16⟹ ao=0 ,16 m/ s
t−t o 125
b) Calculons la distance parcourue pendant cette même période
2 2
2 2 v −v o 2
20 −0
2
v −v o =2 a ( x−x o ) ⟹ x−x o = = =1250
2a 2 ×0 , 16
x−x o=1250 m
Application 2
Un camion roule à une vitesse de 60 kmh-1, il accélère et après 20s il atteint la vitesse de
75 kmh-1.
a) Calculer l’accélération supposée constante.
b) Calculer l’espace parcouru pendant ces 20 s.
Corrigé
a) Calculons l’accélération supposée constante
v−v o
v=a o ( t−t o ) + v o ⟹ ao= . Comme il roule à une vitesse de 60 kmh-1 alors
t−t o
km
v o=60 =16 , 67 m/s et v est la vitesse atteinte qui fait 75 km/h = 20,83 m/s et ( t−t o ) est le
h
temps mis qui vaut 20 s
v−v o 20 , 83−16 , 67 2
Donc a o= = =0,208⟹ ao=2 , 08 m/s
t−t o 20
b) Calculons l’espace parcouru pendant ces 20 s
2 2
2 2 v −v o 20 , 832−16 ,67 2
v −v o =2 a ( x−x o ) ⟹ x−x o = = =375
2a 2× 0,208
x−x o=375 m
Application 3
Un camion roule à une vitesse de 54 kmh-1. Le conducteur perçoit un obstacle et freine.
Du début du freinage jusqu’à l’arrêt, le camion parcourt 37,5 m d’un mouvement rectiligne
uniformément retardé. Calculer :
a) La décélération
b) La durée du freinage
Corrigé
Calculons :
a) La décélération
km
Le camion roulant à une vitesse de 54km/h donc v o=54 =15 m/s . Ensuite, il freine puis
h
km
s’arrête donc v=0 =0 m/s. La distance parcourue pendant cette période est 37,5 m d’où
h
x−x o=37 ,5 m
2 2
2 2 v −v o 2
0 −15
2
v −v o =2 a ( x−x o ) ⟹ a= ⟹ a= =−3
2 ( x−x o ) 2 ×37 ,5
2
a=−3 m/s
59
b) La durée du freinage
v−v o 0−15
v=a o ( t−t o ) + v o ⟹t−t o = ⟹ t−t o= ⟹t−t o=5
ao −3
t−t o=5 s
Application 4
Lors des travaux, une charge décroche d’une hauteur de 5 m du sol sans vitesse initiale.
La résistance de l’air est négligée et l’accélération de la pesanteur est g = 10 m/s 2. La
charge étant animé d’un mouvement rectiligne uniformément accéléré pendant sa chute,
a) Calculer la vitesse de la charge au moment où elle touche le sol
b) Calculer le temps mis par la charge pour toucher le sol
Corrigé
a) Calculons la vitesse de la charge au moment où elle touche le sol
v=10 m/s
a) Calculons le temps mis par la charge pour toucher le sol
v−v o 10−0
v=a o ( t−t o ) + v o ⟹t−t o = ⟹ t−t o= ⟹t−t o=10
ao 10
t−t o=10 s
Application 5
Le mouvement d’un vérin hydraulique de pelleteuse se décompose en 3 phases
- Mouvement de translation rectiligne uniformément accéléré, il atteint 150 mm en 2s.
a) Déterminer l’accélération du mouvement : a=0,075 m . s−2
- Mouvement de translation rectiligne uniforme sur une longueur de 180 m
b) Déterminer le temps de déplacement : ∆ t=1200 s
- Mouvement de translation rectiligne uniformément retardé à 0,025 m.s-2
c) Déterminer la durée de cette phase et la longueur totale de la course du vérin
Durée de la phase : ∆ t=6 s
La longueur totale de la course du vérin LT =180 ,6 m
Corrigé
- Mouvement de translation rectiligne uniformément accéléré, il atteint 150 mm en 2s.
a) Déterminons l’accélération du mouvement : a=0,075 m . s−2
1 2 1 2
x= a o ( t−t o ) + v o ( t−t o ) + x o ⟹ x−x o = ao ( t−t o ) +v o ( t−t o )
2 2
1 2 0 ,15
⟹ 0 , 15= a o × 2 + 0 ×2 ⟹ 0 ,15=a o × 2⟹ a o= =0,075
2 2
−2
a O=0,075 m . s
Application 6
60
Le chariot de cette machine atteint la vitesse de 10cm.s-1 en 2 secondes (phase 1). Il
évolue ensuite à vitesse constante pendant 8 secondes (phase 2), puis s’arrête en
l’espace de 12,5cm (phase 3).
Les accélérations et décélérations sont constantes.
Déterminez les équations de mouvement pour les 3 phases, puis tracez les courbes
correspondantes.
PHASE 1
Calcul de a1
a = v / t = 10 / 2 a1 = 5 cm.s-2
PHASE 2
Valeur de a2 v2 = 10 cm.s-
Valeur de la vitesse
x2(t) = 10t + 10
Équation d’espace
Valeur de x2 pour t = 8
x2 = 90 cm
PHASE 3
Calcul de a3
a = v²/2e = 100/25
a3 = 4 cm.s-2
Équation de vitesse
v3(t) = 4t
Équation d’espace
x3(t) = 2t² + 90
Calcul de t3
t = v / a = 10 / 4 t3 = 2.5 s
Rappel
x3 = 12.5 cm
61
B) MOUVEMENT DE ROTATION
I) Rotation de solide
1) Définition
On parle de rotation lorsque la trajectoire de chaque point est un cercle et que le
solide change d’orientation pendant le mouvement.
La rotation d’un solide est définie par son mouvement
angulaire. Pour un solide en rotation plane (rotation
d’axe O), il suffit de mesurer l’angle de rotation d’une
droite quelconque (OA, OB, etc.) appartenant au solide
pour repérer la rotation de celui-ci.
Remarques :
1 tour = 2 radian = 360°
62
2) Fréquence de rotation ou vitesse de rotation
La fréquence est l’expression d’un nombre d’évènements par unité de temps.
Exemple : la rotation d’une broche de perceuse exprimée en tours par minute.
Relation entre vitesse angulaire / vitesse linéaire / fréquence de rotation :
π.N
Si N est la vitesse de rotation en tours par minute, alors : ω= (en rad/s)
30
= N /30 v= N R /30
3) Propriétés.
Tous les points du solide en rotation ont des trajectoires circulaires de même
centre.
Tous les points du solide ont la même vitesse angulaire.
Tous les points du solide ont la même accélération angulaire.
s’exprime en rad/s
Si l’intervalle de temps (t2 – t1) devient très petit, nous obtenons, à un instant t, la vitesse
angulaire instantanée :
Exemple : Un changeur d'outils effectue une rotation de 30° en 1,5 seconde pour
emmener un foret à la broche de la machine.
Réponse :
Angle en rad/s = (30 x 2) / 360 = 0,523
0,523
moy = t = 1,5 = 0,349 rad / s
4)Accélération angulaire
En dérivant la vitesse angulaire, nous obtenons l’accélération angulaire :
VA = . OA = R
vB = 0 x R
O B0
FORMULE UTILE : Lorsqu’un solide est animé d’un mouvement rectiligne uniformément
varié d’une position A à une position B, la formule suivante est applicable :
( ωB 2−ω A 2 )=2 α (θ B−θ A )
Remarque :
Si α >¿ 0, il y a accélération ; si α <¿ 0 il y a décélération ou freinage.
Réponse :
C'est un mouvement de rotation uniformément varié donc les équations de
mouvement sont :
à t = 0 0 = 0. 0 = 0.
= 1/2 t2 + 0 t + 0 = 1/2 t2
= t + 0 =t
= Constante
à t = 8 mn = 8 x 60 = 480 secondes
Vitesse
→ →
L'accélération a A du point A possède une composante normale a n
→
(dirigée de A vers O) et une composante tangentielle a t (tangente à
TA ou perpendiculaire à OA)
aA= ⃗
⃗ an + ⃗
at
Différents cas
at = α.R
an = .R = VA2 / R = .VA
2
66
1 - EN TRANSLATION RECTILIGNE
La vitesse instantanée d’un point peut être modélisée
par un vecteur :
VG1/0
1 Caractéristiques de ce vecteur :
- point d’application : G
- direction : celle de la translation
VG1/0 - sens : celui du mouvement
- module : v
2- EN ROTATION
0 La vitesse instantanée d’un point peut être
modélisée par un vecteur :
1
VA1/0
A
Caractéristiques de ce vecteur :
- point d’application : A
- direction : tangente en A à la trajectoire
- sens : de la rotation
- - module : v = x R
VA1/0
Remarque : les vitesses sont proportionnelles à la
distance point / centre de rotation.
68
II) Equiprojectivité des vecteurs vitesses
1. But
2. Enoncé
Soient deux points A et B appartenant à un même solide S et
⃗
V ( AÎ S/R ) ⃗
et V ( BÎ S/R ) les vecteurs vitesses des points A et B,
appartenant à S, par rapport à un même référentiel R.
⃗
La projection orthogonale de V ( AÎ S/R ) sur ⃗
AB est égale à la
⃗
projection orthogonale de V ( BÎ S/R ) sur ⃗
AB .
⃗
V ( AÎ S/R ) . ⃗
AB=⃗
V ( BÎ S/R ) . ⃗
AB
Concrètement : ⃗
AH =⃗
BK
69
3. Méthode
70
III) Centre instantané de rotation
1. Définition
Pour tout solide S en mouvement plan par rapport à un repère R, il existe un point I et un seul, ayant une
⃗ ⃗
vitesse nulle ( V ( IÎ S/R )= 0 ) à l’instant t considéré et appelé centre instantané de rotation ou CIR.
Le CIR possède les propriétés d’un centre de rotation à l’instant (t) considéré. A l’instant suivant
(t’=t+t), il y a de fortes chances pour que le CIR ait changé de position.
2. But
71
4. Détermination des vecteurs vitesses grâ ce au CIR
‖⃗
V ( AÎ S/R )‖=IA´ wS /R
‖⃗
V (BÎ S/R )‖=IB´ w S /R
Puisque I est le Centre Instantané de Rotation, nous pouvons en déduire que:
En divisant membre à membre, chaque terme des équations, nous obtenons :
‖⃗
V ( AÎ S/R )‖ IA´ w S/R IA
= = ‖⃗
IA
V ( AÎ S/R )‖= ´‖⃗
V ( BÎ S/R)‖
‖⃗
V ( BÎ S/R)‖ IB´ wS /R IB Soit Finalement : IB
Grâce à cette relation, nous sommes capables de déterminer la norme d’une des vitesses inconnues.
Vos commentaires
72
IV) Composition des vecteurs vitesses
a. Vitesses linéaires
Soit un cascadeur 2
marchant sur un
camion 1 en
mouvement par
rapport au sol 0.
⃗
V ( AÎ 2/1 )=⃗
V ( AÎ 2/0 )+⃗
V ( AÎ 0/1 )
Relation de Composition des vecteurs vitesses :
Remarque : Cette relation est générale et reste valable même si les vecteurs vitesses ne sont
pas colinéaires.
b. Vitesses angulaires
La relation précédente peut être étendue aux vecteurs vitesses angulaires : _2/0 = _2/1 + _1/0
73
TERMINALE F4
74
Chapitre 1 : Equilibre dynamique d’un solide
I. GENERALITES
1. Définition
La dynamique est le chapitre de la mécanique qui étudie les mouvements des
solides en relation avec les forces qui les produisent.
Pourquoi la dynamique ?
Etude d’une sphère de 1 kg en chute libre
Isolons la sphère :
Inventaire des actions mécaniques extérieures au solide :
⃗
P
P
Le P.F.S. ∑⃗
F ext =⃗0 n’est pas applicable car ⃗P≠⃗0 et la sphère n‘est pas en équilibre.
Une étude DYNAMIQUE est donc nécessaire pour étudier les efforts et les mouvements mis en jeu.
2. Principe de l’inertie
Un principe ne se démontre pas, il est vérifié par expérience.
*Exemple d’une personne sur une planche à roulette :
⃗
a
V⃗ = ⃗0 F
Sous l’effet de
⃗
F l’homme perd l’équilibre en sens inverse de la variation des vitesses,
donc de ⃗
a.
On remarque donc que la matière possède la propriété de s’opposer aux variations de
vitesses : accélération. Cette propriété s’appelle l’inertie.
∑⃗
F ext =m.⃗
aG avec :
⃗
a G : accélération absolue du solide en m/s².
m : masse du solide en kg
75
∑⃗
F ext : résultante des forces en N
∑⃗
M A⃗
F ext=⃗0 , pas de rotation dans un mouvement de translation rectiligne.
⃗
FI
G
Le Principe Fondamental de la Dynamique s’écrit aussi :
⃗
a
∑⃗
F ext +⃗
F I=⃗0
⃗
F I =−m .⃗
aG , la force d’inertie est opposée à l’accélération
Remarque : Sous cette forme, le PFD se ramène à une étude statique (PFS) dans laquelle on
ajoute la force d’inertie en la considérant comme une force extérieure.
Mot.
Isolons la meule :
Le moteur fournit un couple
⃗
C
∑⃗
F ext =⃗0
Là non plus, une étude statique n’est pas appropriée car :
76
∑⃗
M I⃗
F ext≠⃗0 en effet C⃗ ≠⃗0
∑ M I⃗
F ext=α .J G avec : α : accélération angulaire en rad/s²
J G : moment d’inertie en kg.m²
Le moment d’inertie
J G est un critère qui prend en compte la forme, la position et la masse
du solide étudié.
Voici ci-dessous quelques exemples de relation permettant de trouver J avec une rotation
autour de l’axe x passant par le centre de gravité G.
G
x
Jx=m.r²/2
G
x
Jx=m(R² + r²)/2
G
x Jx= Jy= Jz=2/5.m.r²
Jx=0
x G
x
G
Jx=m/12(a² + b²)
77
78
Chapitre 2 : Paramètres énergétiques d’un solide en mouvement
I. Introduction
Les problèmes liés à l’énergie sont d’une grande importance : l’énergie est en effet à l’origine de tous les
mouvements du monde de la technologie. Elle existe sous plusieurs formes : mécanique, électrique,
chaleur, etc. Une bonne connaissance des phénomènes énergétiques permet aux techniciens et ingénieurs
de construire de manière économique des machines moins gourmandes en énergie. Les théorèmes sur
l’énergie abordés dans ce chapitre permettent dans certains cas de déterminer les efforts engendrés sans
avoir à calculer les accélérations comme dans le cas du principe fondamental de la dynamique
II. NOTIONS D'ENERGIE ET DE PUISSANCE:
L’énergie et la puissance sont deux notions qui, bien que liées, sont différentes. Mettons ces différences en
évidence à partir des deux dispositifs de la figure 1.
Pour lever la charge d’une hauteur h, c’est à dire amener le système de l’état initial à l’état final, il faut
fournir de l’énergie. Durant toute l’opération, le moteur du palan délivrera une certaine puissance.
Le travail ou l’énergie, c’est ce qu’il faut fournir au système pour passer d’un état à un autre (image du
volume d’eau nécessaire pour remplir le réservoir). Unité : le Joules
La puissance caractérise le débit d’énergie fourni à chaque instant. C’est la quantité de travail effectué
par unité de temps.
( image du débit de l’eau, ouverture plus ou moins grande du robinet, durée plus ou moins longue de
remplissage)
Selon la puissance du moteur, la durée du levage de la charge sera plus ou moins longue.
Unité : le Watt
∆ w Pm : puissance moyenne
P m= ΔW : quantité de travail réalisé pendant l'intervalle de temps Δt.
∆t
Unité : 1 Watt = 1 Joule / 1 seconde. = 1 J.s -1.
79
III. Le principe de la conservation de l’énergie
L’énergie peut se transformer mais ne peut jamais disparaître. Si on isole une machine qui ne
stocke pas d’énergie, elle doit donc en fournir autant qu’elle en reçoit. Dans l’exemple précédent du
moteur électrique on doit donc avoir :
Pa + Pu + P j =0
W= ⃗F . ⃗
AB=‖⃗F‖.‖⃗
AB‖.cosα
() ()
X x
⃗F Y ⃗
AB y
avec
Z et z
alors W =X . x +Y . y+Z . z
80
L’intensité et le signe du travail dépendent de l’orientation de la force par rapport au déplacement :
{ }{ }
⃗
Rext → S ⃗ S/ R
Ω
P= A ⋅A ⃗ ext → S⋅V⃗ A ∈ S / R +⃗
=R ⃗
M A ( ext → S )⋅Ω S /R
⃗
M A ( ext →S ) ⃗
V A ∈ S/ R
{ }{ }
X LA Ωx Vx A
P= A Y M A ⋅A Ω y Vy A =X⋅Vx A +Y⋅Vy A + Z⋅Vz A + L A⋅Ω x+ M A⋅Ω y+ N A⋅Ω z
Z NA Ωz Vz A
81
c. Expression du travail et de la puissance dans les cas les plus simples
82
3. Energie cinétique
Un solide en mouvement possède une énergie appelée énergie cinétique.
Pour un solide de masse M en mouvement de translation avec une vitesse V , elle s’exprime de
la façon suivante :
1
E c= ⋅M⋅V 2
2
Pour un solide en mouvement de rotation autour d’un axe ( Δ ) avec une vitesse angulaire ω et
dont le moment d’inertie (voir chapitre sur la dynamique) autour de ( Δ ) est J , elle s’exprime de la façon
suivante :
1
E c= ⋅J⋅ω2
2
Pour un solide en mouvement quelconque, l’énergie cinétique sera :
1 1
E c= M . V 2 + J ΔG . ω 2
2 G 2
avec M : masse du solide
V G : vitesse de son centre de gravité (ou centre d’inertie)
J ΔG : moment d’inertie du solide autour de l’axe parallèle au vecteur rotation passant par le centre
de gravité G .
ω : vitesse de rotation du solide (rad/s)
dEc
=P ext →S
dt
83
DEUXIEME PARTIE : RESISTANCE DES MATERIAUX (RDM)
84
- Déterminer les dimensions du solide capable de résister dans de bonnes conditions aux
sollicitations qu’il subit.
III. Rappels sur les notions de la statique (Voir cours de la statique)
1. Forces et actions mécaniques
2. Equilibre du solide
3. Statique graphique
- Une poutre est un profilé dont les dimensions de la section droite (S) sont faibles par rapport à la
longueur (L). Le centre de gravité G de la section droite décrit une courbe appelée ligne moyenne
(Lm). La ligne moyenne (Lm) est droite (ou de faible courbure). Il n’y a pas de brusque variation
de section (trous, épaulements). Le solide admet un seul et même plan de symétrie pour les charges
et la géométrie.
Exemple de poutre
2. Différents types de poutres
En fonction du type de matériaux les poutres peuvent être en béton
armé, en profilé métallique, en bois, bétons précontraints, etc.…
Quelques types de profilés métalliques
85
Exemples de poutres ne satisfaisant pas l’hypothèse de symétrie :
3. Hypothèses fondamentales
Les hypothèses de la résistance des matériaux, dans ce cours, sont les suivantes :
Les matériaux sont homogènes et isotropes (Qui a les mêmes propriétés physiques dans toutes les
directions)
Il n’y a pas de gauchissement des sections droites : les sections droites planes et perpendiculaires à
la ligne moyenne, restent planes et perpendiculaires à la ligne moyenne après déformation ;
Toutes les forces extérieures exercées sur la poutre sont contenus dans un plan de symétrie ;
On suppose que les déformations restent faibles par rapport aux dimensions de la poutre.
86
Les formules et propriétés établies dans la suite de ce cours supposent que :
1) Les matériaux sont homogènes et isotropes.
2) Toutes les forces extérieures exercées sur la poutre sont contenues dans le plan de symétrie.
3) Hypothèse de Navier Bernoulli : les sections droites, planes et perpendiculaires à la ligne moyenne,
restent planes et perpendiculaires à la ligne moyenne après déformations. Il n’y a pas de gauchissement
des sections droites.
4) On se place toujours dans le cas de petites déformations. Autrement dit, les déformations restent faibles
comparativement aux dimensions de la poutre.
V. Forces intérieures ou éléments de réduction
1) Définition
Lorsqu’un solide est soumis à un système de forces extérieures, il s’exerce, au cœur du matériau
constituant le solide, des forces intérieures (non visibles) permettant au solide de garder son intégrité
physique. Ces forces intérieures portent aussi le nom de forces de cohésion.
2) Principe de calcul
Pour mettre en évidence ces forces de cohésion, on peut effectuer une coupure fictive suivant un plan
perpendiculaire à la ligne moyenne, séparant la poutre en deux tronçons E1 e E2, tel que E=E1+E2.
Si on isole le tronçon de gauche (E1), les forces de cohésion représenterons les efforts exercés par le
tronçon de droite (E2) sur le tronçon de gauche (E1)
VI. Sollicitations internes des structures isostatiques : cas des pièces droites
1. Hypothèses
87
Dans ce paragraphe, nous étudierons les pièces planes et droites (à ligne moyenne droite), ou
poutre prismatique
Toutes charges sont dans le plan de la poutre
La poutre est en équilibre sous l’action de toutes les charges appliquées (réactions d’appuis et
charges appliquées) (ΣF=0 et ΣM/G=0 )
S une section de coupure quelconque et G centre de gravité)
Effectuons par rapport à G les éléments de réduction des forces appliquées à gauches
Soit et ces éléments de réductions à gauche de S.
R peut être décomposée en :
- une force normal à la section N (dirigé suivant ox) et;
- une force tangente à la section T (dirigé suivant oy)
• N est appelé l’effort normal au point G
• T est appelé l’effort tranchant au point G
• M est appelé moment fléchissant au point G
3. Eléments de réductions à droite
88
Le moment fléchissant en G est la somme des moments de ces mêmes forces appliquées à gauche
(ou exclusivement à droite de ce point)
Remarques :
L’effort produit dans une section (en un point de cette section ne dépend uniquement que
de l’ensemble des forces situées à gauche ou à droite de cette section.
On peut donc faire le calcul en considérant les forces à gauche ou celles à droite et changer
les signes
5. Convention de signe
a) l’effort normal
N positif quand elle crée une compression de la section, c’est-à-dire quand les forces normales à la section
compriment cette section.
b) l’effort tranchant
VII. Contrainte
On appelle contrainte (ou sollicitation ou taux de travail) en un point donné A, le quotient de l’effort de
cohésion par la surface S sur laquelle il agit
effort de cohésion
contrainte=
Surface
σ
- On appelle contrainte normale n le quotient de l’effort normal par la surface
N N
σ n= en 2 . On définit deux contraintes à partir contrainte normale qui sont :
S mm
N
Contrainte normale de traction ou d’extension σ n=
S
N
Contrainte normale de compression σ n=
S
- On appelle contrainte tangentielle τ (lire tau) le quotient de l’effort tranchant par la surface
T N
τ = en 2
S mm
89
Les unités de la contrainte : MPa, Pa, bar, ……
1 MPa=1 N /mm =10 ¯¿ 10 Pa
2 6
90
Les courbes obtenues par essai varient d’un matériau à l’autre. Cependant, un grand nombre de matériaux
(métaux, etc.) se comportent comme les graphes des figures 13 et 14, avec une zone de déformation
élastique (OA) et une zone de déformation plastique.
Zone élastique OA : dans cette zone, l’éprouvette se comporte élastiquement comme un ressort et revient
toujours à sa longueur initiale dès que la charge est relâchée. Le point A, auquel correspond la limite
élastique Re marque la fin de la zone. La proportionnalité entre contrainte σ et allongement ε est traduit
par la loi de Hooke (voir paragraphe 1). E = tan α ’ caractérise la pente de la droite OA et σ = ε xE son
équation.
Zone de déformation plastique AE : dans le cas des matériaux ductiles, on distingue trois zones BC, CD
et DE (ductilité : aptitude à se déformer plastiquement). Dans la zone BC, parfaitement plastique, la
contrainte reste constante et l’allongement se poursuit jusqu’en C. Entre C et D, zone d’écrouissage, le
matériau subit un changement de structure qui accroît sa résistance. Le point D, auquel correspond la
résistance à la rupture R, marque la fin de la zone. Entre D et E, l’éprouvette subit une striction amenant
une diminution de la section avec étranglement. La rupture se produit en E.
Remarque : dans le cas des matériaux fragiles (fig. 14), il n’y a ni zone parfaitement plastique BC, ni
zone de striction DE. De plus, pour ces matériaux, A % et Z % sont beaucoup plus petits.
La courbe de traction vraie (fig. 13) 0, A, B, C, E’ prend en compte la section réelle S de l’éprouvette, à la
place de la section initiale SO pour la courbe usuelle. Fig. 14
Dans certains cas, lorsque Re est difficile à définir, on utilise ReO,2 pour le remplacer. Lorsque σ =
Re0,2, l’éprouvette s’est allongée de 0,2 % (fig. 14).
91
Pour un grand nombre de structure, la sécurité est obtenue si, sous charge, les déformations du matériau
restent élastiques (non plastiques). Ceci est réalisé lorsque les contraintes en n’importe quel point de la
structure restent inférieures à la limite élastique Re du matériau. s est alors défini par :
Re limite élastique du matériau
s= =
R P contrainte tolérée dans lastructure (résistance pratique)
Pour des matériaux fragiles (béton, . . .), pour le bois et d’autres, il est souvent préférable d’utiliser la
résistance à la rupture Rr du matériau plutôt que la limite élastique Re difficile ou impossible à obtenir. s
est alors défini par :
Rr limite à larupture du matériau
s= =
R P contrainte tolérée dans lastructure (résistance pratique)
La valeur de s est plus grande dans ce cas.
Une autre méthode, également souvent utilisée, consiste à appliquer un coefficient de sécurité aux charges
plutôt qu’aux contraintes. s devient un facteur de charge et est défini par :
F adm charge maximale admissible par la structure
s= =
Fusu charge habituelle en service normal
Afin de tenir compte des incertitudes dans les caractéristiques des matériaux, dans les hypothèses,
dans la valeur des sollicitations. Et afin d’être certain que les conditions de résistance soient remplies,
on affecte à Re un coefficient de sécurité s pour ne pas dépasser la limite élastique
S est un coefficient de sécurité qui varie de 1,1 à 10 selon les domaines d'application.
92
Chapitre 2 : les contraintes et les déformations dans une pièce courte pour son
dimensionnement
A. Traction simple
I. Définition
Une poutre est sollicitée à la traction simple lorsqu'elle est soumise à deux forces directement opposées,
appliquées au centre de surface des sections extrêmes et qui tendent à l'allonger
II. Hypothèses
- La poutre est supposée rectiligne et de section constante
- Les forces extérieures sont supposées reparties uniformément dans les sections extrêmes et leur
résultante est appliquée au centre de gravité des sections extrêmes
III. Effort normal N
Dans le cas général de la traction, sauf phénomènes particuliers de concentration de contraintes, on admet
qu’il y a une répartition uniforme des contraintes dans la section droite, d’où la relation :
93
V. Déformation
Soient :
L0 : longueur initiale de la poutre (en mm)
L : longueur de la poutre après déformation (en mm)
L : Variation de longueur ou Allongement absolu
de la poutre (en mm)
L = L - L0 avec L ˃ 0 car L est supérieure à L0
ε : Déformation ou Allongement relatif de la poutre (sans unité)
∆L L−L0
ε= doncε = L .
L0 0
D’où L = ε ×L0
∆d ∆L
=−ν × =−ν ×ε
d0 L0
94
Différentes expressions de AL tirées de la loi de Hooke
Pour des raisons de sécurité la contrainte normale σ maxi doit rester inférieure à la résistance élastique du
matériau Re soit : σ maxi = N/S < Re
Pour plus de sûreté, on adopte très souvent un coefficient de sécurité Cs (ou s) et on définit alors la
résistance pratique à l'extension notée Rpe avec Rpe = Re/s = Re/Cs
B. Compression simple
I. Définition
Une poutre est sollicitée à la compression simple lorsqu'elle est soumise à deux forces
directement opposées, appliquées au centre de surface des sections extrêmes et qui tendent à la raccourcir
II. Hypothèses
- La poutre est supposée rectiligne et de section constante
- Les forces extérieures sont supposées reparties uniformément dans les sections extrêmes et leur
résultante est appliquée au centre de gravité des sections extrêmes
VII. Effort normal N
IV. Déformation
Soient :
L0 : longueur initiale de la poutre (en mm)
L : longueur de la poutre après déformation (en mm)
L : variation de longueur ou raccourcissement de la poutre (en mm)
L = L - L0 avec L ˂ 0 car L est inférieure à L0
ε : Déformation ou Allongement relatif de la poutre (sans unité)
∆L L−L0
ε= donc ε = .
L0 L0
Ainsi L = ε .L0
NB : Lors d’une compression, on constate :
- Une diminution de la longueur : L ˂ L0
- Une augmentation de diamètre : d ˃ d0
96
NB : Pour déterminer la valeur de kt ou k, on peut utiliser des abaques ou catalogues du fabricant ou des
albums.
C. Traction- compression des treillis ou système triangulés
I. Définition
1. Treillis ou système triangulé
Treillis (ou système triangulé) : Assemblage de barres rectilignes qui forment un réseau de triangles
indéformables. (Figure 1)
On appelle treillis ou système triangulés des assemblages de barres rectilignes dont la forme de base est un
triangle.
Intérêt : alléger les constructions, tout en assurant leur rigidité.
2. Barres
Barres : dans le cas des treillis, ce sont des poutres en acier ou en bois (le béton armé est très peu utilisé à
cause de la fissuration). Selon leur position elles portent des noms différents (Figure 2) :
97
3. Nœuds
On appelle nœud le point de rencontre de plusieurs barres,
Nœuds : points de rencontre de plusieurs barres. Les nœuds sont constitués par :
On appelle nœud une articulation entre plusieurs barres. La figure 4.3 présente le détail de la réalisation
pratique d’un noeud de treillis.
2. Convention
Compte tenu des hypothèses précédentes, les barres sont soumises soit à la traction, soit à la
compression.
98
III. Relation entre nœuds et barres : Isostaticité intérieure
Soient b le nombre de barres, n le nombre des nœuds et 3 le nombre d’équation d’équilibre statique
- Si b = 2n - 3, la résolution est possible avec le principe fondamental de la statique (système
isostatique).
- Si b < 2n - 3, la structure n’est pas rigide, il y a mobilité.
- Si b > 2n - 3, le système est hyperstatique, il y a des contraintes internes.
99
La méthode des sections est utilisée pour déterminer une action, éventuellement deux ou trois, exercées
dans l’une des barres d’une structure donnée.
La méthode des sections consiste à séparer le treillis en deux parties par un plan de coupe et
étudier l’équilibre de chaque partie comme un corps isolé.
Pour le calcul des forces on peut traiter une partie ou l’autre, mais en général la partie où il y a
moins de forces extérieures nous permet de calculer les efforts plus facilement. Il n’est pas
toujours possible de déduire le sens des efforts ; dans ce cas nous donnerons un sens arbitraire à
ses efforts. Un résultat positif confirme notre hypothèse de départ ; par contre un résultat négatif
nous indique que notre hypothèse de départ est incorrecte et dès lors le sens exact sera contraire à
celui choisi.
Démarche de la méthode
3. Méthode de CREMONA
Lorsque le nombre de nœud est important, la méthode de Crémona s'impose. C'est la traduction
graphique de la méthode des nœuds. Le principe de la méthode est le suivant (après avoir déterminé les
réactions d'appui) :
- On numérote les nœuds du système. On divise le plan en régions. Chaque région est limitée par
une barre ou par la ligne d'action d'une force.
- On classe les régions autour d'un nœud en tournant dans le sens trigonométrique. On désigne par
deux lettres consécutives de régions la force transmise au nœud suivant la ligne qui sépare deux
régions. La première lettre désigne l'origine de la force.
- Déterminer l'ordre de résolution des nœuds, en considérant que la résolution n'est possible que si
les efforts dans les barres concourantes à un nœud sont inconnus pour eux d'entre elles seulement.
Les efforts dans les barres seront obtenus deux par deux, de proche en proche.
- On termine en vérifiant la fermeture de l'épure au niveau du dernier nœud.
100
4. Méthode de CULMANN
101
Chapitre 3 : Caractéristiques géométriques des sections
I. Moment statique
1. Définition
Un moment statique est une grandeur géométrique qui caractérise la position du centre
de gravité. En effet MS / GX = 0 et MS / GY = 0. Le moment statique sert à calculer les
coordonnées du centre de gravité d’une section donnée.
Mathématiquement, Le moment statique d’une surface plane par rapport à un axe autre
que celui qui passe par son centre de gravité, est égale au produit de l’aire de cette surface par
la distance de son centre de gravité (ou centre de surface) à l’axe considéré.
102
Le moment statique d’une section par rapport à un axe passant par son centre de gravité est
nul.
G étant sur Gx et Gy alors d=0 M/xx’=b*h*0=0
M/Gx= S.d= 0 et M/Gy= S.d=0
Dans un repère (OXY) avec une section S et un centre de gravité G on a :
MS / OX = S.YG MS / OY = S.XG
Le moment quadratique de la
surface (S) par rapport à l’axe (Ox) est :
×∆S
IOx = y2
103
NB : Le moment d’inertie d’une surface s’exprime en m4 ;c m4;d m4;mm 4etc. Le moment d’inertie
est une grandeur toujours positive et se calcule toujours par rapport à un axe.
Le moment quadratique d’une surface plane S par rapport à un axe quelconque xx’ de son
plan est égale à la somme du moment d’inertie de cette surface à l’axe Gx parallèle à xx’ et
passant par G et du produit de cette surface par le carré de la distance d des deux surfaces.
2
I ¿ xx =I ¿GX + S ×d
'
104
IV. Module de résistance ou de flexion ou module d’inertie
En mécanique de Génie Civil, pour le dimensionnement des pièces, on utilise une autre
caractéristique directement issue du moment d’inertie (ou moment quadratique), c’est le module
d’inertie.
Module d’inertie noté W est :
- Par rapport à l’axe horizontal x
Ix
W x= Avec Ymax ou Vx : la plus grande distance du centre de
Y max
gravité à l’une des fibres extrêmes suivant y
- Par rapport à l’axe vertical y
Iy
W x= Avec Xmax la plus grande distance du centre de gravité à
X max
l’une des fibres extrêmes suivant x
Il sert au dimensionnement des pièces soumises à la flexion
NB : On calcule généralement le moment d’inertie ou le module d’inertie par rapport à l’axe
neutre. L’axe neutre est l’axe horizontal passant par le centre de gravité (Gx).
105
106
Chapitre 4 : Flexion simple
I. Définition
II. Hypothèses
- La poutre admet un plan de symétrie
- Les forces agissent dans le plan de symétrie
- Les forces sont perpendiculaires à l’axe xx’, c’est pourquoi la flexion est dite simple.
- Les déformations sont élastiques et suffisamment petites pour ne pas modifier les
intensités des forces ni leurs directions respectives
Effectuons par rapport à G les éléments de réduction des forces appliquées à gauches
Soit et ces éléments de réductions à gauche de S.
R peut être décomposée en :
- une force normal à la section N (dirigé suivant ox) et;
- une force tangente à la section T (dirigé suivant oy)
• N est appelé l’effort normal au point G
• T est appelé l’effort tranchant au point G
• M est appelé moment fléchissant au point G
L’effort normal en G est la somme des projections sur l’axe de la pièce de toutes les forces
appliquées à gauche (ou exclusivement à droite de ce point)
L’effort tranchant en G est la somme des projections de ces mêmes forces appliquée à gauche (ou
exclusivement à droite de ce point) sur un axe perpendiculaire à la pièce
Le moment fléchissant en G est la somme des moments de ces mêmes forces appliquées à gauche
(ou exclusivement à droite de ce point)
Remarques :
107
L’effort produit dans une section (en un point de cette section ne dépend uniquement que
de l’ensemble des forces situées à gauche ou à droite de cette section.
On peut donc faire le calcul en considérant les forces à gauche ou celles à droite et changer
les signes
2. Relations contraintes-efforts
L’équation de l’effort tranchant est la dérivée de celle du moment fléchissant.
Là où T est nul, M a une valeur extrémale.
Là où T est constant, le diagramme de M est une droite
Là où le diagramme de T est une droite, celui de M est une parabole
La variation de M sur un tronçon donné est égale à l'aire du diagramme de T sur ce tronçon.
La concavité du diagramme de M est tournée dans le sens contraire de la charge q.
Le diagramme de T doit se refermer (en partant de l'extrémité gauche). Ce corollaire
exprime la nullité de la résultante des forces et permet en même temps de retrouver les
forces localisées.
Le diagramme de M d'un système symétrique (géométrie et chargement) est symétrique
tandis que celui de T est antisymétrique.
109
Mfmax
Contrainte maximale de flexion : max = IG . Y
Mfmax : Moment fléchissant maximal en N.mm
IG : moment quadratique de la section en mm4
Y : distance entre le centre de gravité et la fibre externe:
max = contrainte maximale de flexion en MPa
Une poutre est sollicitée en cisaillement lorsque sa section S est soumise à une
résultante T appliquée en G (barycentre de la section) et contenue dans le plan (S).
T est appelé effort tranchant.
b) Contrainte de cisaillement
110
Chaque élément de surface S supporte un effort de cisaillement f
contenu dans le plan (S).
Il y a répartition uniforme des contraintes dans la section droite. D’où :
τ=
τ :Contrainte tangentielle en Mp
τ : Cette contrainte est encore appelée contrainte tangentielle. Elle dépend detranchant
T : effort la section
en N
de la poutre : S : aire de la section droite cisail
Les contraintes de cisaillement en flexion résultent des efforts tranchants et les moments fléchissant n’ont
aucune influence sur leur valeur. Moins prépondérantes que les contraintes normales, leur détermination
est nécessaire dans certains cas.
c) Mise en évidence
Pour l’exemple de la figure ci-dessus, les contraintes de cisaillement τ qui s’exercent dans les joints collés
assurent le maintien, évitent le glissement entre les poutres respectives et limitent les déformations.
La figure suivante donne la distribution des contraintes de cisaillement dans une section droite (S)
supportant un effort tranchant T . Si les contraintes conservent une valeur constante suivant l’axe z, en
revanche elles varient suivant y, avec un maximum près du plan neutre (cas inverse des contraintes
normales σ ).
111
3 T (a)
τ ×
2 S
T max
Contrainte tangentielle maximale : τ max=1 , 5 × avec S=a ×b ⟷
S
T max
τ max=1 , 5 ×
a ×b
4 T (a)
τ= ×
3 S
4 T
Contrainte tangentielle maximale : τ max= × max
3 S
Section en T
T
τ=
h ×e
112
2. Calcul de la flèche
Pour déterminer la flèche, on procède de la manière suivante :
Equation de la déformé y’’
'' Mfx ' ' −Mfx
y = ou y =
EI EI
Avec Mf : l’équation du moment fléchissant ; E : le module de Young du materiau ; I : le
moment d’inertie par rapport à l’axe neutre et EI : la raideur de la poutre
Equation de la pente y ' ou φ
y =φ=∫ y dx
' ''
Equation de la flèche y ou f
y=f =∫ y dx
'
Remarque : les constantes d’intégration successives seront calculées à partir des conditions aux
limites imposées par la position des appuis ou la forme générale de la déformée.
113
Exemple 1: poutre sur deux appuis avec charge concentrée au milieu
114
Notons qu’il y a symétrie des tronçons AC et CB. Il suffit donc de limiter l’étude de la déformée
au tronçon AC.
Exemple 2 : poutre sur deux appuis avec charge répartie uniforme q sur toute la longueur
115
116
Exemple 3 : poutre encastrée soumise à une charge q répartie sur toute la longueur
117
VII. Condition de résistance
Soient :
Re la résistance élastique à l’extension du matériau (en MPa) ;
s un coefficient de sécurité ;
Rpe la résistance pratique à l’extension, avec Rpe = Re/s
118
Remarque : Pour déterminer les dimensions des pièces soumises à la flexion , on utilise le module de
flexion . Il permet souvent de choisir le type de profilés convenable.
EXEMPLE 1
Une poutre de 20cmX50cm se repose sur deux appuis simples A et B comme
l’indique le schéma ci-dessous :
1) Analyser le système
2) Calculer les réactions aux appuis
3) Déterminer les expressions de l’effort tranchant et du moment fléchissant le
long de la poutre
4) Construire les épures correspondantes Déterminer l’abscisse X
correspondant à la section dangereuse
5) Calculer la contrainte maximale de flexion
6) Calculer la maximale de cisaillement
CORRIGE DE L’EXEMPLE 1
119
1) Analyse du système
Le système est sur deux appuis simples en A et B d’ou n=2<3 donc le système et
hypostatique.
2) Les réactions aux appuis.
Schéma statique
R A + R B =90 KN
R B =58 , 5 KN
Y Y
R A =31 ,5 KN
Y Y
3) Les efforts
* Zone 1 x ∈ [ 0 ; 1 ]
T ( x )=−F=−5
Mf ( x )=−F ( x ) =−5 x
T( x )=−5 kN et M f =−5 x
( x)
x 0 1
120
T -5 -5
M f (x) 0 -5
* zone 2 x ∈ [ 1 ; 3 ]
T ( x )=−F + R Ay−f q 1 ( x−1 )=−5+31 , 5−10 ( x−1 )
¿−5+31 ,5−10 x+10
¿−10 x +36 ,5
( )
Mf ( x )=−F ( x ) + R Ay ( x−1 ) −f q 1
x−1
2
=−5 x+31 , 5 ( x−1 )−10 (x−1)(
x−1
2
)
2 2
¿−5 x +31 , 5 x−31 ,5−5 ( x −1 ) =−5 x+ 31, 5 x−31 ,5−5(x −2 x +1)
2
¿−5 x +31 , 5 x−31 ,5−5 x +10 x−5
2
¿−5 x +36 , 5 x−36 , 5
T ( x )=−10 x +36 , 5 et Mf ( x )=−5 x 2+ 36 , 5 x−36 ,5
x 1 3
T 26,5 6,5
M f (x) -5 28
* Zone 3 x ∈ [ 3; 6 ]
T ( x )=−F + R Ay−F Q 1−f q 2 ( x−3 )
¿−5+31 ,5−20−15 ( x−3 )
¿−5+31 ,5−20−15 x + 45
¿−15 x +51 , 5
x 3 6
T(x) 6,5 -38,5
M f (x) 28 -20
* Zone 4 x ∈ [ 6 ; 8 ]
T ( x )=−F + R Ay−F Q 1−F Q 2 + R By −f q 3 ( x −6 )=−5+ 31 ,5−20−45+58 , 5−10 ( x−6 )=−5+31 , 5−20−45+58 ,5−10
¿−10 x +80
( )
M ( x ) =−F ( x ) + R Ay ( x−1 )−F Q 1 ( x−2 )−F Q 2 ( x−4 , 5 ) + R By ( x−6 )−f q 3
x −6
2
=−5 x+31 , 5 ( x−1 )−20 ( x−2 ) −45 ( x−
x−6
−10(x −6)( )
2
2
¿−5 x +31 , 5 x−31 ,5−20 x+ 40−45 x+ 202, 5+58 , 5 x−351−5 ( x−6 )
2
¿−5 x +31 , 5 x−31 ,5−20 x+ 40−45 x+ 202, 5+58 , 5 x−351−5( x −12 x +36)
121
2
¿−5 x +31 , 5 x−31 ,5−20 x+ 40−45 x+ 202, 5+58 , 5 x−351−5 x + 60 x −180
2
¿−5 x +80 x−320
T ( x )=−10 x +80 et Mf ( x )=−5 x 2+ 80 x−320
x 6 8
T(x) 20 0
M f (x) -20 0
122
La section dangereuse se trouve au point où l’effort tranchant s’annule. Pour
trouver l’abscisse, on doit voir la zone dans laquelle l’effort tranchant s’annule puis
prendre l’expression de l’effort tranchant et la résoudre égale à zéro.
T ( x )=−15 x +51 , 5=0
51 ,5 x=3 , 43
x= ⇒
15
τ =0 , 32 MPa
EXEMPLE 2
Soit une poutre de section 30 cm x 60 cm sur deux appuis (A est un appui double et B est
simple). (voir figure 2)
CORRIGE D’EXEMPLE 2
Schéma statique
124
1. La nature du système
N=3 et Q=3 ⇒ système est donc isostatique
2. Les réactions aux appuis
∑⃗
Fx=0 ⇒ R A =80 cos 30
x
R A =69 , 28 kN
x
∑⃗ Fy=0⇒ R A + R B =270 kN
Y Y
0 1
T -40 -40
Mf 0 -40
* zone 2 x ∈ [ 1 ; 4 ]
T ( x )=−Py + R Ay−20 ( x−1 )❑=−40+112 ,86−20 x +20
¿−20 x+ 92, 86
x−1 x −1
Mf ( x )=−Py . x + R Ay ( x−1 )−q 1( x−1)( )=−40 x +112, 86 ( x−1 ) −20(x−1)( )
2 2
2
¿−10 x +92 , 86 x−122 , 86
T ( x )=¿−20 x +92 , 86 et Mf ( x )=−10 x 2 +92 , 86 x−122 ,86
x 1 4
T 72,86 -12,86
M f (x) -40 88,56
* Zone 3 x ∈ [ 4 ; 8 ]
T ( x )=−Py + R Ay−F Q 1−q2 ( x −4 )=−40+112 , 86−60−30 ( x−4 )
¿−30 x+132 , 86
125
x −4
Mf ( x )=−Py ( x ) + R Ay ( x−1 ) −F Q 1 ( x−2 ,5 )−q 2 ( x−4 )=−40 x +112 , 86 ( x−1 )−60 ( x−2, 5 )−30( x−4)( )
2
2
¿−15 x +132 , 86 x−202 , 86
T ( x )=−30 x +132 , 86 et Mf ( x )=−15 x 2 +132 ,86 x−202 , 86
x 4 8
T(x) -12,86 107,14
M f (x) 50 -100
* Zone 4 x ∈ [ 8 ; 10 ]
T ( x )=−Py + R Ay−F Q 1−F Q 2 + R By❑=−40+ 112.86−60−120+ 157 ,14=50
M ( x ) =−Py ( x ) + R Ay ( x−1 )−F Q 1 ( x−2 , 5 ) −FQ 2 ( x−6 )+ R By ( x−8 )❑
¿−40 x +112 ,86 ( x −1 )−60 ( x−2 , 5 ) +157 , 14 ( x−8 )❑
¿ 50 x−500
T ( x )=50 et Mf ( x )=50 x−500
x 6 8
T(x) 50 50
M f (x) -100 0
126
5. Détermination du point critique
le point critique est l’abscisse du moment maximal
T(x)=0 dans l’intervalle [ 4 ; 8 ]
132, 86
−30 x+ 132, 86=0 ⇒ x= ⇒ x = 4,43
30
Mf ( 4 , 43 ) =−15 ( 4 , 43 ) + 132, 86 (4 , 43)−202 ,86 =-91,34KN.M
2
128
Chapitre 5 : Principe de superposition
I. Généralités :
Les sollicitations vues dans les cours précédent sont rarement présentes seules. Une
méthode pour résoudre des problèmes complexes de façon simple est de se ramener aux
problèmes simples que l'on sait résoudre. On utilise ensuite la linéarité des équations de la
RDM pour obtenir le résultat du problème complexe par sommation des résultats des
problèmes simplifiés.
b) Efforts tranchants
⃗
T =⃗T 1+ ⃗
T 2 (en tout point : addition algébrique)
129
c) Moments fléchissants
⃗
M f =⃗
M f +⃗
M f (en tout point : addition algébrique)
1 2
d) Contraintes
σ =σ 1 + σ 2 (en tout point : addition algébrique) La section C est la plus chargée dans les deux cas
(celle de d M f ).
maxi
130
Chapitre 6 : Reconnaissance des types de systèmes hyperstatiques
I. Définition
Un système, ou une poutre, est dit hyperstatique chaque fois que les actions de contact exercées par
les liaisons ne sont pas calculables à partir des équations du principal fondamental de la statique. Les
actions ne pourront être déterminées qu’après écriture d’autres équations obtenues à partir des
déformations du système. Plusieurs méthodes sont ici possibles ; deux seront étudiées.
II. Degré d’hyperstaticité
1. Liaisons surabondantes
On appelle liaisons surabondantes, les liaisons supplémentaires qu’il faudrait supprimer du
système hyperstatique pour obtenir un système isostatique.
2. Calcul du degré d’hyperstaticité
Généralement, le nombre de liaisons surabondantes représente le degré d’hyperstaticité. Il existe
plusieurs méthodes pour calculer ce degré:
Dans notre cas, nous allons utiliser la méthode suivante
Un système est dit hyperstatique si le nombre d’inconnues est supérieur au nombre
d’équations.
On a : d = N – Q ˃ 0
Avec N : nombre d’inconnues, Q : nombre d’équations d’équilibre statique =3 et d : le
degré d’hyperstaticité
On a deux équations à trois à trois inconnues :le système est dit hyperstatique d’ordre 1
3. Poutre encastrée aux deux extrémités
4. Les portiques
131
132
Chapitre 7 : Torsion simple
I. Définition
Une poutre droite est sollicitée en torsion chaque fois que les actions aux extrémités (A et B) se réduisent
à deux couples M et - M égaux et opposes d’axe la ligne moyenne L, Une poutre droite est sollicitée en
torsion chaque fois que les actions aux extrémités (A et B) se réduisent à deux couples M et - M égaux et
opposes d’axe la ligne moyenne L,
133
2. Angle unitaire de torsion
Si on suppose que les sections droites tournent toutes entre elles de la même façon, alors l’angle de torsion
entre deux sections droites quelconques est proportionnel à la distance entre celles-ci. Autrement dit :
L’étude de l’équilibre de l’un ou l’autre tronçon (avec la convention des efforts à droite) montre que les
actions de cohésion se réduisent à un couple de torsion MT, d’axe la ligne moyenne (x), tel que :
Remarque : dans le cas de la torsion, tous les autres efforts intérieurs sont nuls (N= T = M, = 0).
IV. Contrainte tangentielle de torsion
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Remarques : tous les points situés sur un même cercle de centre G et de rayon p ont même contrainte. Les
contraintes sont maximales à la périphérie :
V. Conditions de résistance
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Chapitre 8 : Reconnaissance des sollicitations composées
Les poutres sont parfois chargées de façon complexe et les sollicitations engendrées,
appelées sollicitations composées, ne peuvent pas être étudiées et schématisées directement
à partir des sollicitations simples : traction, cisaillement, torsion et flexion. Cependant,
dans un grand nombre de cas, les études peuvent être ramenées à la superposition de
plusieurs sollicitations simples.
I. Flexion et torsion
Dans ce cas on ne peut utiliser la superposition car les contraintes de flexion sont normales et
celles de torsion sont tangentielles. On pondère l’une avec l’autre et l’on réalise 2 études : l’une en
flexion, l’autre en torsion.
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• étude de flexion :
étude de torsion :
On peut donc prendre un diamètre à partir de 118 mm, par exemple d = 120 mm.
On se propose d’étudier une poutre de section rectangulaire (12x36), sollicitée dans les
conditions ci-dessous :
On isole la poutre, bilan des actions extérieures, P.F.S., afin de connaître les actions
extérieures, ici on a :
∗ tronçon BC
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∗ tronçon AC
∗ contrainte d’extension.
∗ contrainte de flexion.
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On observe dans la superposition un décalage de la fibre neutre.
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