MOTIF
MOTIF
MOTIF
Diane Desrosiers-Bonin
en collaboration avec Jean-Marie Grassin
Modifié le 5 janvier 2005
par NC
ÉTYMOLOGIE / Philology
De l'adj. latin médiéval motivus «mobile», lui-même dérivé de motus «mû»,
participe passé du verbe movere «mouvoir», le terme apparaît comme adjectif
au XIVe siècle en moyen français où il conserve l'idée de mouvement, de
déplacement. Il est utilisé surtout comme substantif depuis la Renaissance où
il acquiert une signification psychologique (mouvement de la volonté humaine).
Au XVIIIe siècle, le français emprunte à l'italien motivo le terme de musique et,
au XIXe siècle, à l'allemand Motiv le terme appliqué métaphoriquement aux
beaux-arts (architecture, peinture).
6. motifème:
7. leitmotif; allomotif:
V. Article LEITMOTIF
CORRÉLATS / Collocations
ARCHÉTYPE/Achetype,
CARPE DIEME,
DIÉGÈSE/Diegesis,
ÉMIQUE/Emic, ÉLÉMENT/Element,
FABLE/Fabla, FIGURE/Figurative language, FONCTION/Function, FORMALISME/Formalism,
FORME/Form, FORMULE/Formula,
IMAGE/Image, INTRIGUE/Plot; Schem, ISOTOPIE/Isotopy,
LEITMOTIV/Leitmotif,
MATÉRIAU, MOTIFÈME/Motifene, MOTIVÉ/Motivated, MYTHE/Myth,
PERSONNAGE/Character, Pattern,
RÉCURRENCE/Reccurence, REFRAIN/Refrain,
SCÈNE/Stage, SCHÈME/Schema; Scheme, STOFF, SUJET/Subject,
THÉMATIQUE/Thematic; Thematics, THÈME/Theme, TOPOS, TYPE/Type character,
Motif / Motif; Motive 2
ÉQUIVALENTS / Correspondences
Allemand / German : das Motiv recouvre tous les sens donnés en français; le terme Beweg-
grund ne s'emploie qu'au sens de «causes».
Anglais / English : Bien qu'il s'applique aux trois sens, on réserve le substantif motive pour
le premier emploi; on recourt plutôt au mot motif pour les sens littéraires.
Arabe / Arabic : document I en annexe]
allomotif: (v. le commentaire).
leitmutif ou leitmotiv: (v. le commentaire).
motifème: (v. le commentaire).
Chinois / Chinese : [voir document II en annexe] zhuti ou par [voir document III en
annexe], translittération phonétique de motif.
Coréen / Korean :
Danois / Danish :
Espagnol / Spanish : motivo.
Français / French : motif comme synonyme de «cause», «raison», «intention». En termes
musical et littéraire, on utilise également les mots leitmotiv et thème. Dans le domaine des
beaux-arts, on retrouve le terme anglais pattern (patron dynamique). En narratologie,
lemotif est généralement considéré comme synonyme de fonction narrative.
Grec / Greek :
Hongrois / Hungarian :
Italien / Italian : motivo.
Hébreu / Hebrew :
Japonais / Japanese :
Latin :
Néerlandais / Dutch :
Persan / Farsi :
Polonais / Polish : motyw.
Portugais / Portuguese : sens 1 causa, razão, intenção; motivo, tema.
Roumain / Romanian :
Russe / Russian : Aux sens 2 et 3, on utilise le terme ìîòèâ motiv, calque de
l'usage occidental; le terme ïðè÷èíà prièina renvoie uniquement au sens de
«causes».
Viêtnamien / Vietnamese :
COMMENTAIRE / Analysis
Dans le domaine des études littéraires, iconographiques et ethnographiques, il
règne au sujet de la notion de «motif» une telle confusion qu'il est parfois
difficile de tracer la frontière entre le «motif», le «thème», l'image, la «figure»,
le «topos», l'«allomotif», le «motifème», etc. Ce flottement terminologique tient
sans doute à la plurivalence du terme. En effet, motif peut tout aussi bien
désigner un mot, une phrase, une situation, qu'un objet, une image, un concept
3 Motif / Motif; Motive
ou une idée qui se répète, soit dans la littérature en général (on parle alors de
topos), soit au sein d'une même œuvre (où il devient synonyme de leitmotif).
Nous proposons de distinguer trois emplois différents du terme dans le champ
de la critique littéraire.
1
Genette (Gérard). Figures III. Paris: Seuil, 1972, pp. 29-31.
2
«Verzeichnis der Märchentypen», in Folklore Fellows
Communications, 3, 1911. Ce catalogue, devenu célèbre, illustre
bien la méthode «historico-géographique» d'analyse des contes,
élaborée par l'Ecole finnoise. Il devait être revu en 1928, puis
traduit et augmenté en 1961 par S. Thompson. «The Types of the
Folktale. A classification and Bibliography. Antti Aarne's
Verzeichnis des Märchentypen», in Folklore Fellows Communica-
tions, 184, 1964.
Motif / Motif; Motive 4
Pour lui, le motif, la partie la plus simple du conte, constituait «un épisode
complet et terminé» (p. 6) et se distinguait du thème présenté comme «l'idée
fondamentale exprimée par un motif ou un assemblage de motifs» (p. 8).
Par la suite, S.Thompson, qui avait collaboré au catalogue d'Aarne, devait
réaliser son index des motifs 4 et chercher à déterminer la nature des éléments
constituants des contes. Il offre à son tour une conception intuitive du motif
dont il relève deux caractéristiques: son caractère inhabituel et sa récurrence
dans la tradition écrite ou orale. Il répartit les motifs en trois classes: les
personnages, les «objets» ou détails de second plan et les incidents. Cette
dernière classe regroupe le plus grand nombre de motifs 5. De même, chez R.
M. Volkov (Skazka, 1924), les motifs correspondent aussi bien aux attributs,
au nombre ou aux gestes des héros qu'aux objets. Cette taxinomie fondée sur
les notions de «type» et de «motif» fut également employée pour la constitution
du répertoire des contes populaires français de P. Delarue et M.-L. Tenèze6.
Alors que tous ces travaux tentent de définir empiriquement le motif par des
éléments de contenu variables mais récurrents, une autre approche, ébauchée
à la fin du XIXe siècle dans le but, elle aussi, de dégager des critères pour la
description et le classement des récits, privilégie plutôt les invariants formels
3
«Motif et thème. Plan d'un dictionnaire des motifs de
contes populaires, de légendes et de fables», in Folklore Fellows
Communications, 59, 1925, p. 5.
4
Thompson (Stith). Motif-Index of Folk Literature (6 vol.).
Bloomington, 1955-1958.
5
La définition du motif que S. Thompson suggère dans ses
divers écrits demeure plutôt vague; cf. «Narrative Motif-Analysis
as a Folklore Method», in Folklore Fellows Communications, 161,
1955, p. 7. Voir aussi: Courtès (Joseph). «Motif et type dans la
tradition folklorique: Problèmes de typologie», in Littérature,
45, 1982, pp. 114-127.
6
Delarue (Paul). Le conte populaire français (t. I). Paris:
Editions Erasme, 1957; Delarue (Paul) et Tenèze (Marie-Louise).
Le conte populaire français (t. II). Paris: Editions G.-P.
Maisonneuve et Larose, 1964.
5 Motif / Motif; Motive
7
Pour un historique plus détaillé de cette question, on
pourra consulter les ouvrages suivants: Erlich (V.). Russian
Formalism. History - Doctrine (1955). La Haye: Mouton, 1969;
Segre (C.). Structures and Time. Narration, Poetry, Models.
Chicago/Londres: University of Chicago Press, 1979, pp. 1-56;
Simonsen (M.). Le conte populaire. Paris: PUF, 1984.
8
Bédier (J.). Les fabliaux. Etudes de littérature populaire
et d'histoire littéraire du moyen âge (1893). Genève/Paris:
Slatkine/Champion, 1982.
9
Veselovsky donne ces définitions dans son dernier ouvrage
inachevé, Poétique des sujets (1897-1906) (Poètika sjuzetov.
Saint-Pétersbourg, 1913), que cite V. Propp dans sa Morphologie
du conte, pp. 21-23.
10
Chklovsky (Victor). Sur la théorie de la prose (O teorii
prozy. 1925). Lausanne: Editions l'Age d'Homme, 1973.
11
Tomachevsky (Boris). «Thématique» (1925), in Théorie de la
littérature. Paris: Seuil, 1965, pp. 263-307.
Motif / Motif; Motive 6
que l'on peut écarter sans déroger à la succession chronologique et causale des
événements sont des motifs libres (p. 269-270)12.
Quant à V. Propp, en qui l'on reconnaît un précurseur des méthodes d'analyse structurale des
récits, il établit que la spécificité du conte merveilleux russe ne réside pas dans les motifs tels
que ses prédécesseurs les ont définis mais dans les unités dont se compose la structure
narrative. Par conséquent, il substitue aux motifs de Veselovsky et aux éléments de Bédier
la notion de fonction, c'est-à-dire «l'action d'un personnage, définie du point de vue de sa
signification dans le déroulement de l'intrigue [...] quels que soient les personnages, et quelle
que soit la manière dont ces fonctions sont remplies» 13.
Mettant de côté les éléments variables du conte, les travaux du folkloriste russe
ont marqué le point de départ de toute une série de recherches portant sur la
logique du récit. Dans la plupart de celles-ci, le motif se présente comme une
entité narrative minimale, synonyme de la fonction de Propp.
A la suite des études de R. P. Armstrong 14 et J. L. Fischer 15, la contribution
d'A. Dundes 16 s'inscrit dans le prolongement direct de Propp. Empruntant la
terminologie du linguiste K. C. Pike, Dundes rebaptise en effet la fonction
proppienne motifème. Il met également au point le terme allomotif pour
désigner les diverses formes sous lesquelles le motifème se manifeste dans le
12
Dans le prolongement de cette analyse, A.J. Greimas
reprend la dichotomie statique/dynamique qu'il applique à la
notion de sème; cf. GREIMAS (Algirdas Julien). Sémantique
structurale. Recherche de méthode. Paris: Larousse, 1966, pp.
122-123. R. Barthes, lui, assimile la notion de «fonction» aux
motifs associés de Tomachevsky et celle d'«indice» aux motifs
libres; cf. «Introduction à l'analyse structurale des récits»,
in Poétique du récit. Paris: Seuil, 1977, pp. 19-25.
13
Propp (Vladimir). Morphologie du conte (Morfologija
Skazki. 1928). Paris: Seuil, 1965, p. 31.
14
Armstrong (R.P.). «Content Analysis in Folkloristics», in
Trends in Content Analysis. Urbana (Illinois), 1959, pp. 151-170.
15
Fischer (J.L.). «A Ponapean Œdipus Tale», in The Anthropo-
logist Looks at Myth. pp. 109-124 et «Sequence and Structure in
Folktales», in Men and Cultures. Philadelphia, 1960, pp. 442-446.
16
Dundes (Alan). «The Morphology of North-American Indian
Folk-tales», in Folklore Fellows Communications, LXXXI: 195,
1964.
7 Motif / Motif; Motive
17
Dundes (Alan). «From Etic to Emic Units in the Structural
Study of Folktales», in Journal of American Folklore, LXXV: 296,
1962, pp. 95-105. Aussi appelé motif émique, le motifème est un
concept générique abstrait qui correspond à la fonction chez
Propp. L'allomotif, unité étique, est la représentation textuelle
d'événements ou d'actions et le motif leur actualisation
particulière (p. 101).
18
Dolezel (Lubomir). «From Motifemes to Motifs», in Poetics,
4, 1972, pp. 55-90.
19
Hendricks (William O.). «Methodology of Narrative Structu-
ral Analysis», in Semiotica, VII: 2, 1973, pp. 163-184. Güttge-
manns (Erhardt). «Fundamentals of a Grammar of Oral Literature»,
in Patterns in Oral Literature. La Haye/Paris: Mouton, 1977, pp.
77-97.
20
Selon Mélétinsky, le motif possède une structure compa-
rable à celle de la proposition. Cf. Mélétinsky (E.M.).
«L'organisation sémantique du récit mythologique et le problème
de l'index sémiotique des motifs et des sujets», in Le conte,
pourquoi? Comment? Folktales, Why and How?. Paris: Editions du
C.N.R.S., 1984, pp. 23-24.
Motif / Motif; Motive 8
élabore à partir des textes eux-mêmes tient également compte des actions et des
personnages mais aussi de leurs attributs et de leurs motivations 21.
De leur côté, les sémioticiens de toute allégeance manifestent un intérêt
croissant pour le motif que certains placent même au cœur de leurs réflexions
méthodologiques. Les recherches menées par le Groupe d'Entrevernes, par
exemple, exploitent la notion de motif dans une perspective greimassienne 22.
Partant de la notion de figure - une «unité de contenu stable définie par son
noyau permanent (ensemble de traits sémantiques minimaux) dont les
virtualités se réalisent diversement selon les contextes» (p. 91) - ils tentent de
repérer les relations qui s'établissent entre diverses figures lexématiques et
forment un réseau auquel on réserve le nom de parcours figuratif (p. 94). En
mettant en rapport plusieurs parcours figuratifs, on obtient ainsi une
configuration discursive appelée «sujet» ou «motif» 23.
Dans cette optique, les travaux de J. Courtès 24 réalisent en quelque sorte la
synthèse des études de type «sémantique» de Lévi-Strauss et morphologique de
Propp, auxquels s'ajoutent, en termes de sémiotique textuelle, les apports
théoriques importants d'A. J. Greimas. Reconnaissant l'importance de la
syntaxe narrative, sans toutefois postuler la nécessité d'un ordre fixe de
succession des actions, Courtès déplore cependant que Propp et ses successeurs
aient réduit le conte à une suite d'éléments invariants, les fonctions qui, seules,
ne peuvent rendre compte de la richesse et de la complexité des contes. Il
récupère donc les données variables dont l'analyse morphologique fait
l'économie et fonde son propre modèle interprétatif sur ces «détails» récurrents.
Bien qu'il considère la signification fonctionnelle du motif, Courtès s'intéresse
plus spécifiquement à son organisation interne, c'est-à-dire aux relations
d'opposition sous-jacentes à la trame narrative et révélatrices de la logique de
l'imaginaire collectif.
Sa conception du motif s'appuie sur certaines des thèses avancées par l'historien
21
Segre (Cesare). Structures and Time. Narration, Poetry,
Models. Chicago/Londres, University of Chicago Press, 1979, p.
64 et pp. 118-120.
22
Groupe d'Entrevernes. Analyse sémiotique des textes.
Introduction. Théorie-Pratique. Lyon: Presses universitaires de
Lyon, 1979.
23
Pour une définition des notions de «figure», de «parcours
figuratif» et de «configuration discursive», cf. Greimas (A.J.).
Du sens II. Essais sémiotiques. Paris: Seuil, 1983, pp. 57-66.
24
Courtès (Joseph). Le conte populaire: poétique et mytholo-
gie. Paris: PUF, 1986.
9 Motif / Motif; Motive
25
Panofsky (Erwin). Essais d'iconologie. Thèmes humanistes
dans l'art de la Renaissance (Studies in Iconology. Oxford
University Press, 1939). Paris: Gallimard, 1967.
Motif / Motif; Motive 10
26
Greimas (A. J.) et Courtés (J.). Sémiotique. Dictionnaire
raisonné de la théorie du langage. Paris: Classiques Hachette,
1979; id. Sémiotique. Dictionnaire raisonné de la théorie du
langage. II (Compléments, débats, propositions). Paris: Classi-
ques Hachette, 1986.
27
Eco (Umberto). Lector in fabula ou la Coopération
interprétative dans les textes narratifs. Paris: Grasset, 1985.
11 Motif / Motif; Motive
variabilité de ces éléments, ils ont essayé d'en dégager les dénominateurs
communs. Ils ont alors abstrait, sous un terme générique, la fonction que
remplissaient ces éléments dans le déroulement logique du récit (axe
syntagmatique). De là, les chercheurs se sont intéressés aux diverses
permutations que subissaient les éléments au sein d'une même fonction et d'un
récit à l'autre (axe paradigmatique) et se sont interrogés sur leur signification.
Finalement, de ce plan supérieur de nature métalangagière, les études ont
progressé en marquant un retour aux unités textuelles elles-mêmes considérées
du point de vue de leur fonction logique au sein du récit, ainsi que du point de
vue de leur signification intra et intertextuelle. On constate donc que, du plan
de la manifestation textuelle au plan thématique abstrait et de là, au plan de la
manifestation textuelle, s'est invariablement posé le problème du choix des
unités de base et de leur délimitation (définition de leur statut).
Le motif comme unité thématique
Relevant de l'analyse thématique, la notion de motif s'enrichit en dernier lieu
d'une troisième signification. Rattaché au thème qu'il concourt à spécifier, le
motif ainsi conçu désigne habituellement une simple unité lexicale qui, bien
qu'elle puisse être diversement modulée, se répète au sein d'un texte ou d'un
ensemble de textes. C'est sous cette acception, sans plus de distinguos, qu'on
le rencontre le plus souvent. Jean-Pierre Richard suit, par exemple, les diverses
manifestations du motif du casque à travers le roman de Louis-Ferdinand
Céline, Casse-Pipe, le motif de l'étoile dans la poésie mallarméenne ou celui du
métro dans l'œuvre célinienne 28. De façon plus générale, les définitions que l'on
donne du motif empiètent largement sur celle du thème avec lequel on le
confond parfois ou auquel on le subordonne. Le thème se démarque alors du
motif par son caractère plus général et souvent plus abstrait.
Malgré ces précisions, la notion de motif comme unité «thématique» demeure
assez floue. Deux traits caractéristiques se dégagent pourtant: 1) le caractère
itératif du motif, non seulement sa récurrence intertextuelle (au sein d'un genre
ou d'une tradition littéraires 29 mais également sa répétition dans un texte unique
ou dans un ensemble de textes; 2) la configuration récurrente mais variable du
motif, c'est-à-dire un certain agencement d'unités lexicales pouvant être repris
avec ou sans modifications. Diane Desrosiers-Bonin
Université McGill
28
Richard (Jean-Pierre). «Casque-pipe», in Littérature
(Motifs, transferts et réécriture), 30, mai 1978, pp. 3-17. Cet
article est repris dans Microlectures. Paris: Seuil, 1979, pp.
239-255. Voir aussi du même auteur: «Feu rué, feu scintillé» et
«Prendre le métro», in Microlectures. Paris: Seuil, 1979, pp.
109-134 et pp. 205-219. Quelques analyses de thèmes et de motifs
sont également rassemblées dans Pages paysages. Micro-lectures
II. Paris: Seuil, 1984.
29
Lorsque la récursivité du motif se manifeste à l'intérieur
d'une tradition littéraire, on réserve au motif le nom de topos.
Pour une définition de la notion de topos, voir Curtius (Ernst
Robert). La littérature européenne et le moyen âge latin (I).
Paris: PUF, 1956, pp. 133-134.
Motif / Motif; Motive 12
Bibliographie / References
nE 16/déc. 1980 – Problématiques des motifs.– Limoges : PULIM; Paris: CID, 1980.
Guerreau-Jalabert, Anita. Index des motifs narratifs dans les romans. Genève : Drez 1992.
Vax, Louis. – [thème, motif, schème,] chapitre 3
Wahba, Magdi.– A dictionary of literary terms.– Beirut-Lebanon : Librairie du liban.