CHAP1-2 - SC-JPN - Ok
CHAP1-2 - SC-JPN - Ok
CHAP1-2 - SC-JPN - Ok
I.3 – Semi-conducteurs
L’atome est la plus petite parcelle d’un élément qui puisse entrer dans la composition
d’une molécule.
La molécule est la plus petite parcelle que l’on peut obtenir à l’état libre.
L’atome est constitué d’un noyau central contenant une charge positive autour duquel
gravitent des particules de charge négative appelées électrons.
Dans le noyau on distingue :
Entre deux niveaux consécutifs (ex. de K à L) se trouve une bande interdite aux électrons.
Le niveau périphérique est le plus externe de l’atome; il confère à celui-ci ses propriétés
chimiques et électriques : on l’appelle niveau de valence.
Le noyau exerce une force d’attraction sur l’électron, régie par la loi de Coulomb :
f q.E 1 qq '
4 0 r 2
Plus un électron est éloigné du noyau, plus faible est la force d’attraction; plus faible
également est l’énergie à lui fournir pour le rendre libre.
2
I.2 – Notion de bande dans un solide
W (Energie)
BC Bande de conduction
Wc Bandes permises
Wg BI Bande interdite
Wv
BV Bande de valence
Dans ce cas, les bandes permises, supérieure (Bande de conduction BC) et inférieure (Bande
de valence BV), sont séparées par une bande interdite (BI) de largeur énergétique Wg, appelée
‘’gap ‘’. La BV étant pleine, l’électron ne peut se déplacer qu’en franchissant la BI
moyennant un apport important d’énergie. Le niveau énergétique le plus bas de la BC est noté
Wc, et celui le plus haut de la BV est noté Wv ; ainsi, on a : Wg = Wc –Wv. Wg est
caractéristique du matériau de base et dépend peu de la température.
- Pour les ‘’bons’’ isolants : (exemples : Silice SiO2, Carbone diamant C) : Wg > 2eV
- Pour les semi-conducteurs :( trois exemples)
Silicium (Si) : Wg 1,12 eV
Germanium (Ge) : Wg 0,7 eV
Arséniure de gallium (GaAs) : Wg 1,4eV
3
I.3 – Semi-conducteurs
a) Définition et propriétés
Ce sont des matériaux solides cristallins dont la conductivité est intermédiaire entre
celle des conducteurs et celle des isolants ; (exemples: Silicium (Si), Germanium (Ge),
Arséniure de gallium (GaAs)).
A la température 0K, ils se comportent comme des isolants parfaits, mais deviennent
mauvais conducteurs lorsque la température augmente.
De façon comparative, la résistivité du Silicium pur est d’environ 2.105.cm, alors
que celle du Cuivre qui est un bon conducteur vaut 1,6.10-6.cm, et celle du Mica qui est un
isolant est de 1017.cm.
La différence entre un semi-conducteur et un bon isolant se fait au niveau de la valeur
du ‘‘gap’’ ; elle est faible pour le semi-conducteur: Wg < 2eV.
Au plan structurel, l’atome d’un semi-conducteur possède quatre (4) électrons sur sa
couche périphérique ou couche de valence: c’est un atome tétravalent.
+
Noyau de charge (+)
Dans un cristal de semi-conducteur, chaque atome établit quatre (4) liaisons dites
covalentes avec ses quatre atomes voisins ; ce qui assure la rigidité du cristal.
Les électrons participant à ces liaisons sont fortement liés aux atomes du cristal.
Couche de valence
+ + + +
Liaison covalente
+ + + +
Noyau
+ + + + Cristal de semi-conducteur
Dans le cristal, l’ensemble des couches de valence constitue la bande de valence. Chaque
semi-conducteur est caractérisé par l’énergie nécessaire à son électron de valence pour se
détacher de l’attraction nucléaire, en passant de la Bande de valence (BV) à la Bande de
conduction (BC) par franchissement de la Bande interdite (BI); cette énergie correspond
évidemment au ‘’gap’’ Wg. Plus le ‘’gap’’ est faible, plus le semi-conducteur est conducteur.
4
b) Mécanisme de conduction - Notion de paire électron-trou
Pour libérer un électron lié, il faut lui fournir une énergie suffisante susceptible de le
faire passer de la BV à BC par rupture de liaison covalente. Cet électron excité peut, sous
l’action d’un faible champ électrique se libérer de l’attraction nucléaire et se déplacer
librement dans la bande de conduction qui devient donc non vide : on parle de conduction
par électron dans BC (identique au cas des métaux).
L’électron libéré laisse dans la BV un niveau permis. La BV devient incomplète, et
sous l’action d’un champ électrique extérieur, la « vacance » laissée par l’électron transféré
peut être occupée par l’électron d’une liaison voisine. Cet électron de valence va laisser à son
tour une « vacance » qui pourra être occupée par un autre électron voisin: on assiste ainsi à un
déplacement des électrons de valence correspondant à une propagation des « vacances » d’où
un phénomène de conduction : on parle de conduction par trou dans BV.
En effet, la « vacance » laissée par un électron ayant quitté la BV pour la BC se traduit
comme une absence de charge négative dans la BV, et interprétée comme la présence de
charge positive appelée trou.
Le trou est défini comme une particule fictive de charge positive traduisant la lacune
d’électron. Autant l’électron libre se déplace dans la BC pour entraîner le transport d’un
courant électrique, autant le trou se déplace dans la BV pour entraîner également le transport
d’un courant électrique. Les phénomènes de conduction sont basés sur le déplacement des
porteurs (électron et trou) dans une bande permise contenant des états électroniques vacants.
Les particules électron et trou ont des caractéristiques électriques et dynamiques
différentes.
Rupture de Electron (e-) = porteur négatif
liaison covalente
Trou (e+) = porteur positif
On parle de ‘’paire e- - trou’’. Pour la suite, on affectera l’indice n aux paramètres liés aux
électrons, et l’indice p à ceux liés aux trous.
c) Semi-conducteur intrinsèque
Le semi-conducteur dit intrinsèque est un semi-conducteur ‘’pur’’ (ne contenant pas
de dislocations ni d’impuretés, c’est-à-dire aucun atome étranger, dans le réseau cristallin),
dans lequel la génération de porteurs libres résulte uniquement du transfert d’électrons de BV
à BC.
Ce transfert dû à l’agitation thermique crée dans le semi-conducteur des paires
électron-trou, assurant la conduction du courant électrique, dont le nombre par unité de
volume est appelé concentration intrinsèque et noté ni.
Pour un tel semi-conducteur, le nombre n d’électrons est égal au nombre p de trous, et
on écrit : n = p = ni , avec
A = constante dépendant du type de semi-conducteur
Wg T = température absolue (en Kelvin)
ni AT 3 exp(
2
) Wg = largeur énergétique de la BI = gap
kT k = constante de Boltzmann
d) Semi-conducteur extrinsèque
L’existence d’impuretés à l’intérieur d’un cristal semi-conducteur contribue à modifier
plus ou moins fortement ses propriétés électriques intrinsèques (W F, etc.…).
5
Ici nous étudions le cas où on injecte de façon délibérée dans un semi-conducteur
intrinsèque des impuretés (atomes étrangers) en infime quantité pour ne pas modifier la
symétrie du matériau de base. Ces atomes additifs se placent en position de substitution
(chacun se positionne à la place d’un atome du semi-conducteur de base): on dit qu’on dope
le semi-conducteur; et le semi-conducteur dopé devient un semi-conducteur extrinsèque.
On distingue deux types de dopage :
Si Si Si Si
Ion (+) de Phosphore
Si Si P+ Si
Electron libre
Cristal de Silicium
Si Si Si Si
Si Si Si Si
Ion (-) de Bore
Si Si B- Si
Electron cédé
Si Si Si Si Trou créé
Cristal de Silicium
a) La conduction
Lorsque le semi-conducteur est soumis à une différence de potentiel V, il se crée à
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉), qui engendre à son tour une
l’intérieur de celui-ci un champ électrique 𝐸⃗ (𝐸⃗ = −𝑔𝑟𝑎𝑑
force électrique 𝑓 = 𝑞𝐸⃗ ; cette dernière entraîne le déplacement des porteurs de charge,
électrons dans le sens inverse du champ 𝐸⃗ et trous dans le même sens que 𝐸⃗ .
7
Pour un faible champ (E < 104 V/cm), le mouvement des porteurs est caractérisé par
une vitesse d’ensemble, appelée vitesse de dérive, qui est proportionnelle au champ
électrique. On a les relations suivantes :
Les coefficients de proportionnalité n et p
𝑣𝑛 = −𝜇𝑛 . 𝐸⃗
− 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠: ⃗⃗⃗⃗ sont les mobilités respectivement des électrons et
des trous; elles sont toujours positives et
𝑣𝑝 = 𝜇𝑝 . 𝐸⃗
− 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑠: ⃗⃗⃗⃗ exprimées en m2/V.s.
⃗⃗⃗⃗
𝑱𝒄 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑱𝒄𝒏 + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ = 𝝈. 𝑬
𝑱𝒄𝒑 = 𝒆(𝒏𝝁𝒏 + 𝒑𝝁𝒑 )𝑬 ⃗ , avec = conductivité du semi-
conducteur (exprimée en -1.m-1).
b) La diffusion
En l’absence de champ électrique dans un semi-conducteur, lorsque les porteurs de
charge sont en forte concentration à une extrémité de celui-ci, ils se déplacent par diffusion de
cet endroit vers l’autre extrémité afin d’uniformiser leur répartition dans tout le volume du
semi-conducteur. Ce mouvement d’ensemble est décrit par la loi de Fick, qui stipule que :
pour de faibles perturbations, les flux de porteurs sont proportionnels aux gradients de
concentrations. (Le flux F désigne ici le nombre de porteurs diffusant par unité de surface et
de temps, exprimé en m-2/s). On a les relations suivantes :
8
D’où la densité de courant de diffusion totale :
⃗⃗⃗
𝑱𝒅 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑱𝒅𝒏 + 𝑱⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒅𝒑 = 𝒆(𝑫𝒏 . 𝒈𝒓𝒂𝒅𝒏 − 𝑫𝒑 . 𝒈𝒓𝒂𝒅𝒑)
NB:
- Pour une évolution de la diffusion suivant un axe ox (de vecteur unitaire 𝑖) normal à
l’élément de surface dS, on peut écrire que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒏 = 𝒅𝒏 𝒊 𝒆𝒕 𝒈𝒓𝒂𝒅
𝒈𝒓𝒂𝒅 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒑 = 𝒅𝒑 𝒊
𝒅𝒙 𝒅𝒙
c) Autres relations
Loi d’action de masse :
Il s’agit du produit des concentrations des porteurs mobiles, à l’équilibre et hors d’équilibre :
n.p = ni2
Relations d’Einstein :
Ce sont les relations liant les mobilités et les coefficients de diffusion :
Dn Dp kT
UT
n p e
Equation de Poisson :
Dans un semi-conducteur contenant des charges électriques (porteurs libres et ions)
dont la densité volumique est , le théorème de Gauss s’écrivait : div E =/, étant la
permittivité du matériau. E étant le gradient de potentiel, la divergence du gradient est le
laplacien ; il vient alors :
9
CHAPITRE II :
JONCTION P-N
10
La jonction p-n constitue l’élément de base de la plupart des composants
électroniques. Comme son nom l’indique, elle est constituée par la mise en contact ou la
juxtaposition dans un même monocristal semi-conducteur d’une région de type p et d’une
région de type n (il s’agit ici d’une homojonction).
De par sa conception, une caractéristique de base de la jonction est qu’à la traversée de
la surface de séparation des deux régions, surface appelée plan de la jonction métallurgique,
il existe de forts gradients de concentrations des porteurs mobiles: en effet, on passe d’un
semi-conducteur de type p, où les trous sont majoritaires et les électrons minoritaires, dans un
semi-conducteur de type n où la situation est inverse.
On s’intéresse ici aux jonctions dites planes, c’est-à-dire des jonctions dans lesquelles
l’évolution spatiale des concentrations s’effectue suivant une seule direction, par exemple x
(modèle unidimensionnel).
Accepteurs (NA) Donneurs (ND)
Semi-conducteur Semi-conducteur
Ions (-) > Ions (+) Ions (+) > Ions (-)
Type p Type n
Trous majoritaires Electrons majoritaires
x
0
Une jonction p-n est dite à l’équilibre thermodynamique lorsque sa température est
uniforme et elle n’est soumise à aucune perturbation (par exemple aucune tension extérieure
n’est appliquée).
L’existence de gradients de concentrations au niveau de l’interface de la jonction
instaure un phénomène de diffusion tendant à uniformiser les concentrations des porteurs: en
effet, les électrons majoritaires de la région n vont diffuser vers la zone p tandis que les trous
majoritaires de la région p vont diffuser vers la région n.
Ce mécanisme crée un courant de diffusion associé aux électrons et aux trous, orienté
de p vers n. ⃗⃗⃗
Région p 𝐸𝑖 Région n
Trou + + + - - -
- - - - + + + + Electron
+ + + - - -
Ion (-) - - - - + + + + Ion (+)
+ + + + - - - +
- - - - + + + +
Paire électron-trou
- -
Zone de transition 11
Au voisinage du plan de la jonction, les porteurs majoritaires, en quittant leur région
d’origine par diffusion, y laissent des atomes non compensés qui se trouvent ionisés
positivement du côté n et négativement du côté p. Cette couche dipolaire engendre un champ
électrique noté ⃗⃗⃗
𝐸𝑖 , appelé champ interne, et dirigé de n vers p. Le champ créé va s’opposer au
mécanisme de diffusion qui lui a donné naissance en empêchant le passage des porteurs
majoritaires trous de p vers n et électrons de n vers p. Autrement, il favorise le passage des
porteurs minoritaires électrons de p vers n et trous de n vers p. Ce mouvement des porteurs
minoritaires crée un courant de conduction dirigé de n vers p.
A l’équilibre thermodynamique, les courants de diffusion et de conduction se
compensent. La zone proche du plan de la jonction, quasi-libre de porteurs mobiles et
contenant essentiellement des ions fixes est appelée zone de charge d’espace ou zone de
transition (ZT). L’existence du champ électrique dans cette zone dénote de la présence d’une
barrière de potentiel notée VD et appelée tension de diffusion ou potentiel interne.
Le champ électrique est nul dans les zones adjacentes à la ZT (ou régions quasi-
neutres); ainsi, le potentiel y est constant et noté Vn en région n neutre et Vp en région p
neutre. A l’équilibre de la jonction, on montre que :
kT N .N N .N
VD Vn V p . ln A 2 D U T . ln A 2 D
e ni ni
12
a) Jonction polarisée dans le sens direct ou sens passant
Dans ce cas, le potentiel de la zone p est élevé par rapport à celui de la zone n:
V = Vp-Vn > 0 :
ZT
p ⃗⃗⃗
𝐸𝑖 n
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸 𝑒𝑥𝑡
ID
+ -
V>0
La tension externe V engendre un champ électrique 𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥𝑡 qui s’oppose à l’action du
⃗⃗⃗
champ interne 𝐸𝑖 ; la barrière de potentiel, de hauteur (VD-V), s’abaisse alors pour favoriser le
passage par diffusion des porteurs majoritaires à travers la jonction. L’équilibre est ainsi
rompu et il s’en suit un accroissement considérable des courants de diffusion. Le courant
résultant, appelé courant direct ou courant passant I D circulant de p vers n, a une allure
exponentielle. En fonctionnement normal, elle obéit à la loi suivante :
UT = (kT/e) est la tension thermique
V
eV
I D I s .e UT
I s . exp( ) A T = 300K, UT 26 mV
kT
Is = courant de saturation (de l’ordre de quelques nA)
p ⃗⃗⃗
𝐸𝑖 n
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑒𝑥𝑡
Ii
- +
V<0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ainsi, le champ électrique 𝐸 ⃗⃗⃗
𝑒𝑥𝑡 dû à V accroît l’action du champ interne 𝐸𝑖 ; la barrière
de potentiel, de hauteur (VD+|V|), s’élève alors pour empêcher le passage par diffusion des
porteurs majoritaires à travers la jonction. L’équilibre est ainsi rompu et il s’en suit une
réduction considérable des courants de diffusion. Le courant résultant, appelé courant inverse
ou courant bloquant Ii circulant de n vers p, résulte du déplacement des porteurs minoritaires
13
(courants de conduction) et demeure très faible. Il s’apparente au courant de saturation :
Ii -Is.
V
eV
I I s .(e UT
1) I s .[exp( ) 1] Ainsi, l’allure de la caractéristique statique
kT
I = f(V) de la jonction se présente comme suit:
I (mA)
Polarisation
directe : V > 0
0
V (volts)
- Is
Polarisation
Inverse : V < 0
Toute variation v de la polarisation fera subir au courant une variation I. On définit la
conductance dynamique gd de la jonction par :
15
∆𝐼 𝑑𝐼 1
𝑔𝑑 = lim = = , où rd désigne la résistance dynamique.
∆𝑣→0 ∆𝑉 𝑑𝑉 𝑟𝑑
Pour toute variation Vj de la hauteur de barrière Vj, il s’en suit une variation w de
w, ce qui entraîne une variation Q de la charge d’espace Q. On assimile ce comportement
réactif en régime dynamique à celui d’un condensateur caractérisé par une capacité
différentielle, appelée capacité de transition, qu’on exprime au voisinage de la polarisation v0
Q dQ
par : CT lim
v j 0 v dv v0
j
Dans son étude, CT correspond à la capacité d’un condensateur plan d’épaisseur w0,
.S
de section S et dont le diélectrique a une permittivité , d’où : CT .
w0
Dans le cas d’une jonction abrupte, on a :
1/ 2
2 N A N D
.VD V 1/ 2
e.S .N A .N D
Q .w avec w .
N A ND e N A .N D
1/ 2
e N A .N D
.VD v0
1 / 2
On déduit, au voisinage de la polarisation v0: CT S . .
2 N A ND
16
c) Capacité de stockage ou de diffusion : CS
En polarisation directe, les phénomènes de diffusion entraînent un grand nombre de
porteurs dans les régions quasi-neutres (hors de la Z.T). Suite à la variation de la tension de
polarisation v, on assiste à un excès de porteurs minoritaires injectés, conduisant au stockage
de charge Qs.
Aux fréquences élevées, l’effet réactif des zones quasi-neutres est traduit par une
QS dQS
capacité dite de stockage, exprimée par : CS lim
v0 v dv
CS croît avec la tension de polarisation directe.
CS
gd
CT
Remarque :
17