Chap 01 - 02 Version 2015 2016
Chap 01 - 02 Version 2015 2016
Chap 01 - 02 Version 2015 2016
Claude Bernard
Henri Poincaré
Coordonnées:
Laboratoire de Parasitologie,
Campus Gosselies, Faculté de médecine,
Université Libre de Bruxelles (ULB)
Rue des Professeurs Jeener et Brachet 12,
6041 Charleroi.
emuraille@hotmail.com
En cas d’urgence uniquement: GSM: 0478 / 96 17 82
3. Vous permettre de comprendre et d’informer votre entourage sur, par exemple, les
questions suivantes:
+4 Body
Il est donc important de pouvoir passer
d’une vision de détail (hormones, +3 Organ
0 Cell
Seule la vision globale du système
-1 Immune receptor
permet de comprendre son fonctionnement.
-2 Signaling pathway,
transcriptional network
Helminthe Protozoaire
(….)
Bactérie Virus
Éléments d’Immunologie:
Chapitre 2-11 Structure des organes
lymphoïdes, cellules T et B,
NK, … etc.
En temps de guerre, les épidémies ont toujours fait plus de victimes que
l’ensemble des armes conventionnelles utilisées.
Il n’y a que depuis le milieu du XXème Siècle que les maladies infectieuses
ne représentent plus la principale cause de mortalité dans les pays
développés. Dans les pays en développement par contre, elles le sont encore.
Les maladies infectieuses ont donc toujours suscité à la fois une peur et un
intérêt intellectuel considérables. Il est donc assez opportun de commencer
un cours d’Immunologie par une introduction aux épidémies d’hier et
d’aujourd’hui.
La mort triomphante,
Hans Holbein +/- 1530 Danse macabre de Bernt Notke +/-1460
anonyme, (+/-1500)
Eric Muraille Immuno BAC3 FUNDP Les morts assiègent les vivants …
Personnification de la mort durant la peste noire ….
Charrette de morts
Ciseaux et Fuseau
Le Cardinal n’est pas épargné. (Symboles des Parques) C'est en vain que l'on tire l'épée
contre la Mort ou que l'on se
cache sous une table.
Le combat est perdu d’avance.
La fin de la vie est
brutale, jamais
paisible.
Les chansons d'amour sont tout
aussi inutiles que les jeux de
cartes et les biens terrestres.
Eric Muraille Immuno BAC3 FUNDP
On en vint à lier la peste aux Cavaliers de l’Apocalypse
et à y voir un signe de la fin des temps:
La mort par la peste est rapide, +/-48 heures
pour la peste bubonique. Très contagieuse.
L'introduction en Europe par l'armée américaine a eu lieu à Bordeaux en avril 1918. En avril et mai, cette épidémie s'est
propagée au sein des forces armées, et s'est étendue en Italie et en Espagne. C'est lorsque l'épidémie toucha l'Espagne que
l'on comprit qu’elle était d'importance, d'où le nom de 'grippe espagnole'. De là, elle s'étendit à l'Europe entière, puis
dans les colonies européennes.
On estime que 50% de la population mondiale a été infectée. 25% de la population mondiale a présenté des symptômes.
Les chiffres d'estimation du nombre total de morts dans le monde oscillent entre 20 et 50 millions de morts dus à la
grippe selon les chercheurs, le consensus étant d'environ 30-40 millions. Pour l’anecdote, en comparaison, la première
guerre mondiale aurait fait 9,2 millions de morts ...
Ce sont les civilisations urbaines et industrialisées, à fortes concentration de population, qui furent les plus
touchées du fait qu'elles favorisaient la propagation rapide du virus.
Contrairement aux autres épidémies qui tuent les personnes âgées, celle-ci a tué majoritairement les individus de 20 a 40
ans. Le symptôme unique à la grippe espagnole était qu'elle provoquait une bronchite / bronchiolite si sévère qu'elle
provoquait la mort par suffocation.
En 2005, l'équipe du Dr Jeffery Taubenberger de l'Institut de pathologie des forces armées américaines est parvenue à
reconstruire le virus de la grippe espagnole en prélevant des fragments génétiques du corps d’une victime retrouvée
enterrée dans le permafrost en Alaska. Cette étude a suggéré que le virus était d’origine aviaire ...
Hôpitaux de campagne, Massachusetts (mai 1919)
En 1787, une flotte composée de 11 navires mit les voiles vers James Cook
l’Australie. Sur six de ces navires, on embarqua près de 750 Explorateur Britannique
détenus . Ils constituèrent avec leurs gardien la première colonie (1728-1779)
de ce qui deviendra la ville de Sidney.
> 10.000
Bien que l'utilisation d'armes biologiques ait été interdite par le Protocole de Genève de 1925, la majorité des pays
développés ont massivement investi dans un programme d’armement biologique durant le XXème Siècle (USA, URSS,
Japon, GB, etc.). De plus, même si la Convention sur les armes biologiques et les toxines (BTWC) de 1972 a élargi
l'interdiction à presque toute production, stockage et transport d’arme biologique, l’étude des moyens défensifs
contre de telles armes est toujours autorisé, ce qui a permis (et permet encore certainement) de nombreux
contournements. Comment se protéger d’une arme sans l’étudier, comment l’étudier sans la développer?
Les récents développements du génie génétique permettent à présent de modifier les agents pathogènes. La recherche
dans le domaine des armes biologiques n’est donc plus limitée à la sélection des germes les plus virulents, de nouveaux
germes peuvent être créés de toutes pièces.
Contrairement à la croyance populaire qui veut que l’arme biologique soit taboue, récente et rarement
utilisée, l’histoire nous enseigne qu’elle fut utilisée intentionnellement dans presque tous les conflits
anciens ou modernes.
You will do well to try to inoculate the Indians by means of Blankets, as well
as to try Every other method that can serve to Extirpate this Execrable Race. I
should be very glad your Scheme for Hunting them Down by Dogs could take
effect, but England is at too great a Distance to think of that at present.
Les origines modernes des armes biologiques remontent à l'époque de la première guerre mondiale : l'armée
allemande aurait tenté d'utiliser des agents pathogènes pour des actes de sabotage.
Les Allemands ont officiellement reconnu s'être livrés à certaines actions de sabotage biologique, notamment
en 1915 dans différents ports américains contre des chevaux et du bétail en partance pour l'Europe qui auraient
été infectés par le Bacille du Charbon (Anthrax), et en 1916 contre les chevaux de l'armée roumaine dont les
fourrages avaient été souillés par le bacille de la morve.
En 1946, à la défaite Japonaise, les Etats-Unis proposent l’immunité aux experts Japonais
de l’Unité 731 en échange de leurs résultats. Dr. Shiro Ishii
(1892-1959)
1942-1969, En 1942, le président Roosevelt lança un programme de recherche qu’il confia a George W.
Merck, créateur de la société pharmaceutique (Merck & Co). Merck établit en 1943 à Camp Detrick
(Maryland) un centre de recherche et de production d’arme biologique utilisant 5000 personnes.
En 1951, durant la guerre de Corée, il est considéré comme fortement probable que les Etats-Unis aient
expérimenté des attaques bactériologiques (Bacillus anthracis et Yersinia pestis) sur les populations nord
Coréennes.
En 1981, le gouvernement Reagan engage des financements massifs dans des programmes biologiques
militaires sous des prétextes de défense, exploitant une faille du BTWC de 1972 qui n’interdit pas les
recherches « à des fins prophylactiques, de protection ou autres fins pacifiques ».
1927 (?) - 1992. Signataire de la Convention sur les armes biologiques en 1972,
l’URSS a poursuivi son programme d’armes biologiques non seulement à des fins
défensives mais aussi offensives. Le programme militaire était disséminé dans un
ensemble de laboratoires de recherche et d’installations médicales, pharmaceutiques
et relatives à la biologie et aux biotechnologies à vocation pacifique, ce qui le
rendait légitime (officiellement service fédéral de recherche pharmaceutique en
URSS). Connu sous l’appellation de BioPreparat, cet ensemble employait des
dizaines de milliers de personnes, dont 9 000 scientifiques, et comprenait 47
installations diverses, dont 18 instituts de recherche, six unités de production et un
site de stockage.
Les principaux objectifs de ce programme: récolter des germes pathogènes, les
tester, sélectionner des souches résistantes aux traitements et vaccins, développer
des stratégies et techniques de diffusion. L’existence de BioPreparat a été
officiellement révélée par Vladimir Poutine en 1992. Il est sensé avoir été
démantelé en 1992.
Pour un supplément d’information, Ken Alibek (américanisation de Kanatjan
Alibekov) a été directeur adjoint de Biopreparat de 1988 à 1992, date à laquelle il
quitte son poste puis fuit aux Etats-Unis avec sa famille. Il a récemment publié un
ouvrage retraçant de manière assez précise son travail à BioPreparat.
Le principal suspect de ces attentats est le Dr. Bruce Ivins. Celui-ci est décédé à l’âge de 62 ans le
29 juillet 2008, après absorption massive de médicaments. Il était l'un des principaux chercheurs
des laboratoires nationaux sur les armes biologiques de Fort Detrick, dans le Maryland, où il était
employé depuis dix-huit ans. Il avait participé au développement des vaccins utilisés pour
Dr. Bruce Ivins
protéger les militaires de la maladie du charbon. Avec son équipe, il avait reçu la plus importante
récompense du Pentagone. Ses mobiles dans l’attaque de 2001 restent énigmatiques … L’homme
ne portait ni barbe, ni turban … seulement une moustache ...
Ainsi, la seule attaque bioterroriste significative contre les USA semble avoir trouvé sa source au
cœur même du programme de défense des USA ...
En conclusion:
Bien que les Immunologistes du XXIème Siècle travaillent sur de nombreux autres
sujets tels que les réactions auto-immunes, les allergies ou la tolérance aux greffes, ce
sont les maladies infectieuses et les épidémies qui ont initialement motivé le
développement de l’Immunologie.
Galen de Pargamum
(130–201 après JC)
Eric Muraille Immuno BAC3 FUNDP
« Il y a essentiellement santé quand ces principes sont dans un juste rapport de force et de quantité,
et que le mélange en est parfait ; il y a maladie quand un de ces principes est soit en défaut soit en
excès, ou, s’isolant dans le corps, n’est pas combiné avec tout le reste. Nécessairement, en effet,
quand un de ces principes s’isole et cesse de se subordonner, non seulement le lieu qu’il a quitté
s’affecte, mais celui où il s’épanche s’engorge et cause douleur et travail. Si quelque humeur flue
hors du corps plus que ne le veut la surabondance, cette évacuation engendre la souffrance. Si, au
contraire, c’est en dedans que se font l’évacuation, la métastase, la séparation d’avec les autres
humeurs, on a fort à craindre, suivant ce qui a été dit, une double souffrance, savoir au lieu quitté et
au lieu engorgé. »
De ces concepts sont dérivés un grand nombre de termes encore utilisés à ce jour:
- TOXINE (Grec « toxikón phármakon ») = poison
- VIRUS (Latin « virus ») = poison
- EPIDEMIE (Grec « epi » : sur et « demos » : le peuple) = qui touche le peuple
- MIASME (Grec « miainein ») = pollution, élément volatile induisant la maladie
- CONTAGION (Latin « contigere ») = toucher, élément non volatile induisant la maladie.
On distingue 4 formes:
- Variole bénigne (mortalité <1%)
- Variole majeure ou classique (mortalité 5-30%)
- Variole hémorragique <3% (mortalité +/- 100%)
- Variole maligne <7% (rapide, mortalité +/- 100%)
Entre 1815 et 1830, en France (population de +/- 20 millions d’individus), on estime entre 10.000
et 30.000 le nombre de cas de variole, soit entre 1.000 et 5.000 morts par an et un nombre
équivalent d’infirmes.
Les infirmités pouvaient être très variées (cécités, pertes de membres … etc.) et souvent dues à
des surinfections bactériennes. Le coût économique et social de cette infection était donc énorme.
Elle touchait toutes les classes (pauvre, riche, noble) de la population.
- On estime qu’au XVIIIe Siècle, près d’1/10 des publications médicales furent
consacrées à ce sujet.
Edward Jenner
(1749-1823)
Jenner eut l'idée d’injecter dans la peau de ses patients volontaires
une substance venue des lésions cutanées d’une laitière atteinte de
cowpox.
"Si j'avais l'honneur d'être chirurgien... après avoir nettoyé mes mains avec le plus grand
soin, je n'emploierais que des bandelettes préalablement portées à la température de 130 à
150° et n'emploierais jamais qu'une eau bouillie à 100° ou 120°"
Louis Pasteur
Poule infectée
Culture fraîche Poules inoculées meurent
(bouillon de poule)
Immunologie
Fin du XIXe Siècle Vaccinologie
1977
En 1920, Albert Calmette en collaboration avec Camille Guérin, réussit à produire un vaccin
vivant atténué protecteur (bacille d’origine humaine cultivé sur milieu Blié jusqu’à ce qu’il
perde sa virulence pour le cobaye et le singe): le BCG (Blié Calmette Guérin et non Bacille
Calmette Guerin). Le BCG fut employé avec succès contre la tuberculose bovine et humaine
dans de très nombreux pays. Malheureusement, si ce vaccin réduit fortement la tuberculose
enfantine, il a peu d’effets sur les formes pulmonaires de l’adulte. Son autre défaut principal est
de rendre positif les individus vacciné aux tests de détection de la tuberculose de l’époque (test
de la tuberculine). En France, à partir de 1930, on vaccina plus de 100.000 personnes par an. Camille Guérin
La vaccination de bovin au BCG fut stoppée vers 1950, l’épidémie étant sous contrôle. (1872-1961)
Actuellement, le BCG reste le vaccin de référence pour la tuberculose. On estime que quatre
milliards d’individus ont été vaccinés. Néanmoins, la tuberculose tue encore annuellement 2
millions d’individus.
20000
15000
Cases
0
1950 1956 1962 1968 1974 1980 1986 1992 1998
Dans le cas de la Polio, le vaccin tué/inactivé limite la pathologie mais n’empêche pas l’infection initiale
du patient. La quasi éradication de l’épidémie vint de l’emploi du vaccin vivant conférant une protection
dite stérilisante.
Réponse Immune
Choix de la réponse immune
effecteurs
régulateurs
Pathogène détecteurs
Instruction des cellules T
En conséquence, le système immunitaire des mammifères ne peut pas être uniquement basé sur des
mécanismes acquis au cours de l’évolution (immunité innée). Il doit donc disposer d’une capacité à
apprendre au contact des pathogènes (immunité adaptative).
La capacité du système immunitaire à apprendre au contact d’un pathogène permet à un individu qui a
survécu à une première infection d’être (généralement) beaucoup plus résistant à une seconde
infection. C’est ce principe qu’exploite la vaccination.
effecteurs: lymphocytes T et B, …
Recombinaison somatique
crée un répertoire infini
de récepteurs
amplification
clonale
Eric Muraille Immuno BAC3 FUNDP
La cinétique de la réponse immune:
Traitement antibiotiques:
détruit la flore normale, permet
l’installation de pathogènes
2. reconnaissance
directe par PRR en
3. collaboration entre
membrane
PRR
1. reconnaissance
indirecte par PRR en
membrane
4. reconnaissance
par PRR cytosolique
GRAM + bacteria
peptidoglycan
(ligand de TLR2)
GRAM - bacteria
lipopolysaccharide
(LPS)
(ligand de TLR4)
(2)
LPS receptor
(CD14)
(…) (4)
(5)
PAMPs
DAMPs
PAMPs
DAMPs
Membrane
plasmique
endosome
Il existe plusieurs complexes inflammasomes en fonction du NLRs qui y est associé: NLRP1
inflammasome, NLRP3 inflammasome, NLRC4 inflammasome, … etc. Les PAMPs et DAMPs
reconnus par chaque complexe sont évidemment différents.
NLR
Inflammasome =
NLR + ASC + caspase
- L’induction de Reactive
Oxygen Species (ROS) par la
détection de PAMPs ou DAMPs
par un récepteur (TLR ou autre)
induit l’activation de
l’inflammasome.
Eric Muraille Immuno BAC3 FUNDP
L’activation de la Caspase-1 mène notamment à l’induction de la « Caspase-1
dependant cell death » ou « Pyroptose »:
La pyroptose est une forme de mort cellulaire programmée qui induit un fort signal pro-
inflammatoire. L’activation de la caspase-1 induit la formation de pore membranaire induisant la lyse
osmotique de la cellule ainsi que la fragmentation du DNA et la sécrétion d’IL-1 et d’IL-18
(proinflammatoire). D’un point de vue morphologique, la pyroptose se caractérise par la rupture de la
membrane plasmique, il s’agit donc d’une forme de nécrose programmée dont le but est de détruire
une cellule infectée et/ou de stimuler l’inflammation.
IFN type I
Eric Muraille Immuno BAC3 FUNDP
B.4 C-type Lectin Receptors (CLRs) family:
Cette famille de récepteurs dispose d’au moins un site de reconnaissance de
carbohydrate (sucre). Elle est divisée en deux groupes: groupe I pour les récepteurs de la
mannose receptor family et groupe II pour les récepteurs de l’asialoglycoprotein
receptor family.
Production d’une
combinaison de Activation d’une
PAMPs combinaison de
facteurs de
transcription
Leur principale fonction immunologique est sans doute la détection (grâce aux
signaling PRRs) des PAMPs exprimée par les pathogènes et la phagocytose de ces
derniers.
Néanmoins, il faut savoir que les macrophages sont impliqués dans de très nombreux
autres processus vitaux pour l’organisme, par exemple:
- Neural patterning
- Angiogénèse: les macrophages tissulaires sont impliqués dans le développement de la
vascularisation d’un tissu
- Adipogénèse: les macrophages semblent supporter la croissance des adipocytes et
maintenir leur sensibilité à l’insuline
- Morphogénèse des os: les ostéoclastes (macrophages du tissu osseux) sont chargés de
la résorption du tissu osseux produit par les ostéoblastes
- Erythrogénèse: les macrophages spléniques sont chargés de l’élimination des
érythrocytes circulants présentant des anormalités (chez l’homme +/- 2x1011/days). Les
macrophages de la moelle osseuse sont impliqués dans l’élimination des noyaux éjectés
par les érythrocytes.
L’altération de la fonction des macrophages est donc souvent fatale pour l’organisme.
Eric Muraille Immuno BAC3 FUNDP
L’expression des PRRs n’est pas limitée aux cellules immunitaires.
Exemple: Les keratinocytes peuvent détecter la présence de pathogènes par l’intermédiaire de
nombreux récepteurs extra et intracellulaire. En réponse à la détection de PAMPs, ces cellules
produisent des peptides antimicrobiennes, des cytokines pro-inflammatoires (TNF, IL-1, IL-16,
IL-18, etc.) des chemokines permettant de recruter des cellules de réponse immunitaire
(monocytes, cellules T, etc.).
TLR
TLR
NLR
C. Activation de la cascade du complément par les pathogènes
Le complément est un ensemble de protéines plasmiques. Ces molécules
sont naturellement présentes dans la circulation sanguine.
Favorise Coopération
phagocytose Destruction directe
inflammation
Eric Muraille Immuno BAC3 FUNDP
D1. Classical Pathways
C1 lie la partie
constante des
Anticorps agrégés
sur un Pathogène
C3 convertase
(C4b2b)
AMPLIFICATION SIGNAL AU NIVEAU DE LA SURFACE DU PATHOGENE
MASP-2 est
homologue à C1r
et C1s
clive C4 et C2 et forme la
C3 convertase (C4b2b)
AMPLIFICATION DU SIGNAL AU NIVEAU DE LA SURFACE DU PATHOGENE
- complement receptor 1
(CR1), membranaire Stabilisation par
facteur P (properdin)
- Factor H, plasmique qui lie
spécifiquement un
- decay-accelerating grand nombre de
factor (DAF), surfaces de
membranaire, pathogènes.
- membrane cofactor of
proteolyse (MCP, CD46), (Secreted PRR)
membranaire
C3
convertase C3
convertase
Boucle d’amplification:
augmentation de l’expression
des Cell-adhesion molecules
sur les endothéliums
- opsonisation C3b
bradykinine
sérotonine
3 familles:
- Selectins
(lectin like domain)
Initiation adhésion.
Structuralement liés.
Phagocytose/phagolysosome: NETs:
Neutrophils Neutrophils
ROS: RNS: granules Extracellular
Reactive Reactive traps
Oxygen Nitrogen
Species Species
Monocytes/
macrophages:
+++ +++ - -
Neutrophiles: +++ + + +
macrophages et bactérie *
0.5-5 µm
>0.5 µm
(actin
dependent)
La phagocytose: est un mécanisme actif et spécifique induit par:
phagocytose directe:
Les récepteurs impliqués dans la phagocytose sont exprimés par les cellules
myéloïdes (Cellules dendritiques, Macrophages, polynucléaires, … etc) et certaines
cellules endothéliales.
Eric Muraille Immuno BAC3 FUNDP
Formation du phagolysosome (phagosomal maturation):
O2-
H2O2 HOCl
respiratory burst
(augmentation consommation
Oxygène)
- cible moléculaire:
- protéines: activation de facteur de transcription
- ADN: oxydation de l’ADN, régulation de
l’expression de gènes.
- signalisation:
- Activation de l’inflammasome
Reactive Nitrogen Species (RNS) ( principalement Monocytes):
Le Fer est indispensable à toutes cellules eucaryotes ou procaryotes. Le fer est un accepteur/donneur
d’électron (redox catalyst)(Fe2+ / Fe3+ ). Il est impliqué dans les processus respiratoire, la synthèse de
l’ADN et la génération des radicaux libres. Une fois capté au niveau du duodénum, le Fer est
toujours lié à une protéine pour assurer son transport (transferrin (extracellulaire) DMT1/Nramp2
(intracellulaire)) ou son stockage intracellulaire (ferritin). 60-70% du Fer de l’organisme (4-5 gr)
est présent dans les globules rouges, complexé à l’hème de l’hémoglobine et permettant la fixation
et le transport de l’oxygène. Les macrophages jouent un rôle clé dans la régulation du Fer car ils
recyclent les globules rouges sénescent et récupèrent le Fer lié à l’hème.
- La séquestration du Fer à l’intérieur des cellules et son couplage a des protéines limite fortement
son accès au pathogènes.
- Certains pathogènes disposent de la capacité à libérer le Fer de l’hème. Le système immunitaire
dispose de glycoprotéines fixant avec une très forte affinité le Fer: haptoglobin, hemopexin,
lactoferrin (muqueuse, granule des neutrophils, …).
- En présence de pathogène, le système immunitaire réduit les mécanismes de transports du Fer
(diminution expression tranferrin) et favorise son stockage (augmente l’expression de la ferritin).
Les neutrophiles sont les premières cellules sanguines recrutées sur le site de l’inflammation. Ce sont des
cellules phagocytaires, comme les macrophages, mais elles disposent de plusieurs mécanismes effecteurs
qui leur sont propres. En absence d’inflammation, ils sont absents de la majorité des tissus.
Dès leur arrivée sur le site inflammatoire, ils remontent le gradient de chemokines et, progressivement,
se déchargent du contenu de leur granules. Finalement, ils meurent (ils forment le pus) en secrétant le
contenu de leur cytosol et de de leur noyau (une partie constitue le NETs). Le contenu des granules des
neutrophiles permet à ces cellules de littéralement digérer le tissu connectif environnant.
NETs
NETs
NETs
Levures
Levures
Staphy-
lococcus
Chemotaxie,
recrutement cellules
Bactéricidie
1. La réponse inflammatoire
2. Le recrutement et l’activation de
neutrophiles dans le cas d’une
infection bactérienne
3. Le recrutement et l’activation
d’eosinophiles dans le cas d’une
infection par helminthes ou dans le
cas plus particulier des allergies (voir
réaction Th2)
Type I Interferon:
- augmentation du MHC-I
- activation Natural Killer cells
(NK)
T and B cells
G: Granule cytotoxiques
N: Nucleus
Go: Golgi
M: Mithochondrie
Perforin:
L’apoptose est plus utile que la nécrose pour contenir les pathogènes
intracellulaires. L’apoptose permet notamment de piéger des pathogènes dans des
cellules. Ces dernières peuvent se charger en enzymes capables de les lyser ou de
les dégrader.
Augmentation
Macrophage activité
phagolysosyme
II
La fièvre:
- permet de réduire directement la multiplication de nombreux virus et bactéries
- favorise réponse innée: burst respiratoire, recrutement neutrophile, augmente la présentation d’antigènes par
les cellules dendritiques, etc.
- favorise la réponse adaptative: circulation accrue des lymphocytes, favorise les réponses de type Th1, etc.
Systemic
Infection
Septicemia:
Présence de microorganismes viables ou
de leurs toxines dans le sang
Sepsis:
Réponse inflammatoire systémique à
l’infection. (remplacé par le terme SIRS)
Bacteremia:
Présence de bactéries viables dans le sang
DEATH
Local Severe Septic
Sepsis
Infection Sepsis Shock
Infection
DIC
Pathogen
dissemination
Le plus fréquemment causé par les bactéries GRAM négatives de l’intestin.
Eric Muraille Immuno BAC3 FUNDP
Petite synthèse de la réponse innée contre les pathogènes:
VIRUS IFN-a,b NK
Classe de pathogène
BACTERIE NEUTROPHILES
EXTRACELLULAIRE
COMPLEMENT
(MASTOCYTES)
BACTERIE (NK)
INTRACELLULAIRE MACROPHAGES
MASTOCYTES
HELMINTHE
EOSINOPHILES
Temps
Eric Muraille Immuno BAC3 FUNDP