Management 2 S2 Horr (C Et D)
Management 2 S2 Horr (C Et D)
Management 2 S2 Horr (C Et D)
S1
Principes du Principes du
management par management
l’environnement par
l’organisation
Principes du
Définition du management par la
concept du structure
management
Introduction S2
8
Quelque soit le semestre, l’objectif de ce cours est
Par ailleurs, à travers des exercices pratiques et des exposés théoriques interactifs, les
étudiant-e-s seront en mesure de
Il est à souligner que pour aborder ce cours, trois précautions sont à observer par les
étudiant - e-s :
Références Bibliographiques
Bernoux Ph ;, 1987, Sociologie des organisations, Seuil.
Gerbier J., 1987, Organisation, gestion, direction, management : tentative de
clarification sémantique, Travail et méthodes, nombre décembre.
Horr, L. 2016, Diagnostic et Complexité, Editions Universitaires Européennes.
Lebraty J., 1992, "Management et gestion, quel apprentissage ?", Economies et
sociétés n°18, Série ès de Gestion, p.(131-159).
Mintzberg ,H. 1990, Management voyage au cœur des organisations, Les
organisations.
Petit, S. C. S. et Huaut I., 2009, Les grands auteurs en management, 2ème Editions,
EMS Management et Sociétés.
1
Management Général des Organisations
2
Séance de démarrage
3°séquence
2° séquence
1° séquence Première
Trois
Stratégie définition de ce
précautions à
d’enseignement qu’est une
observer
organisation
3
1) Présentation du dispositif pédagogique
Introduction
Contenu du cours
Objectif du cours
Connaissances, habilités et compétences à faire acquérir à
l’étudiant-e
Approche pédagogique : classe inversée
Evaluation
Références Bibliographiques
4
Introduction (1)
Exercice (5 minutes)
Décrivez-moi les actions que vous avez accomplies depuis que vous
avez ouvert les yeux jusqu’à maintenant !
5
Constat : Notre vie est au cœur des organisations
(1)
6
Question que traite ce cours
7
Plan du cours (1)
S1
Principes du Principes du
management par management
l’environnement par
l’organisation
Principes du
Définition du management par la
concept du structure
management
Introduction S2
8
Objectif du cours (1)
9
Connaissances ciblées dans ce cours (1)
10
Habiletés intellectuelles / cognitives (1)
L’interprétation
/ La synthèse
Le
questionnement
/L’analyse
L’observation
/La description
11
Habiletés / compétence générales (transversales)
(1)
12
Habiletés / compétences spécifiques au domaine
disciplinaire (1)
13
Philosophie du cours : Classe inversée
14
Proposition d’utilisation de la Classe inversée
Travail avant le cours Pendant le cours Après le cours
17
Evaluation (1)
Examen d’entrainement
Examen final (questions théoriques et pratiques)
18
Références bibliographiques (1)
20
3) Qu’est ce qu’une organisation ?
21
3) Qu’est ce qu’une entreprise ?
Université :
Organisation
Hôpital :
Organisation
Une équipe
sportive :
organisation
Entreprise :
un cas de
figure d’une
organisation
22
Qu’est ce qu’une entreprise ? (3)
Définition
Juridique/Société
Définition
managérial Définition
e / Système sociologiq
transforma ue / entité
teur
Définition
économique / Unité
de production
23
Définition managériale de l’entreprise (3)
Environnement
Système ouvert
Entrées Sorties
M1
Biens et
Matériel de services
Process de Différentes
production production ressources Salaires
Profit
Finances
Processus de
transformation
24
1
Licence I, Semestre 1 : Parcours Économie- Gestion
2
S1
Principes du Principes du
management par management
l’environnement dans la
complexité
Principes du
management
Définition du classique
concept du
management
Introduction
S2
3
Management
Direction
Organisation
Gestion
4
Définir le concept management par rapport
aux concepts
- organisation ;
- gestion
- et direction.
5
Difficulté intrinsèque de définir le concept de
management
6
L’efficacité des organisations dépend de
cet effort de définition.
7
Un organe
est un ensemble
d’éléments
cellulaires
différentiés
L’organisatio
Un organisme
n
est un
est l’essence ensemble
même de la organisé.
vie.
8
Approche descriptive Approche actionnelle
9
L’organisation relève de l’action.
10
C’est se doter
- d’une structure,
- d’une constitution déterminée,
- d’un mode de fonctionnement.
11
C’est se soumettre
- à une méthode,
- de fonctionner,
- de vivre,
- de penser.
12
C’est préparer une action pour qu’elle
13
Concevoir Mettre en œuvre
15
Celui qui
- Conçoit ( imagine, invente, crée)
- et met en place
- des systèmes,
- des structures,
- des méthodes,
- des procédures,
- pour atteindre dans des conditions optimales, un but
explicite.
16
L’organisation se doit de durer un certain temps.
17
S’organiser, c’est avoir un but.
% Profit
Protection de
l’environnement
% Part de marché
Leader en
innovation
% Chiffre
d’affaires
18
Pas de But
Pas d’Organisation
Pas d’action
19
Si tout se passe comme prévu.
Si rien ne change, ni le but, ni les
données, ni les conditions, ni les
contraintes et ni les hommes,
l’organisation à elle seule suffit à assurer
la bonne marche de l’entité.
20
Il appartient aux gestionnaires
- de la maintenir en l’état,
22
Gérer ne change pas l’organisation, ou si
peu.
23
Gérer,
- c’est maintenir les choses en l’état,
- c’est conserver,
- garder le contrôle.
24
C’est faire au mieux avec ce dont on
dispose.
25
Si la gestion tend à maintenir
l’équilibre résultant de l’organisation
mise en place, c’est la direction qui a
déterminé cet équilibre.
26
C’est la composante qui détermine la
nature, l’étendu des remises en cause de
l’organisation.
27
C’est la composante qui fixe les grands choix
stratégiques :
- politiques,
- objectifs,
- programmes,
- budgets.
28
C’est la composante qui montre la
direction à prendre.
29
C’est à la composante à qui incombe de
rassembler et d’animer les forces et les
ressources nécessaires au projet de
l’entreprise.
30
Il est pratiques autant que théories.
31
Il est attitudes autant que connaissances.
32
Le management n’est pas à base de
techniques.
33
Il est surtout un état d’esprit.
34
Gérer, Manager
35
Manager c’est sortir du cadre
Imagination
Gérer c’est agir dans un cadre
Calcul
Qualitatif
Quantitatif l’intuitif
Créativité
36
Direction,
Long terme c’est au plus haut niveau, faire les
grands choix stratégiques, prendre les
grandes décisions
Le management
est Organisation,
c’est concevoir et mettre en place le
système organisationnel (structures,
Moyen terme méthodes, procédures, moyens
correspondants).
Géstion,
Court terme c’est mettre en œuvre et maintenir en
état ce système.
37
Université Hassan II-Casablanca
FSJES- Ain Sebaa
Département Economie et Gestion
Pr. Latifa Horr
Actions
Déjà fixés ? Ou
X
Générer des résultats
nouveaux
Il s’agit d’un
X
Faire progresser une
organisation changement
X
Animer des hommes
Question de
X
Savoir créer la
mobilisation autour méthode, de
d’objectifs procédures
X
Répondre aux Exercice de
nouvelles exigences créativité
1
Riley C. (1987). Cahiers français n°33, oct. déc.
Créer une dynamique
Le mot management implique une dynamique. Un manager aujourd’hui doit savoir créer et
gérer le mouvement. Telle n’est pas la vision la plus partagée dans notre culture. Or il existe
une différence fondamentale entre la notion de gestion statique et le concept de management
qui implique transformation.
L’insuffisance prise en compte de l’essence dynamique du management est bien un des
éléments qui peut différentier nos façons de conduire les entreprises par rapport à d’autres.
Nos systèmes éducatif et administratifs n’y sont pas étrangers...
La formation des élites ne privilégie pas forcément les qualités requises pour exercer un
véritable leadership. La plupart des postes de responsabilité reviennent « par destination » à
ceux qui détiennent certains diplômes ou c’est le critère d’ancienneté qui est source de
légitimité. Ces deux modes ne constituent pas la meilleure façon de susciter une véritable élite
capable de piloter. C’est ainsi que le fonctionnement de nos entreprises a souffert, et souffre
encore, d’un « sous management », et ce à tous les niveaux. Conditionnée par une culture
technique, la hiérarchie cherche à appliquer des solutions techniques et partielles à des
problèmes globaux de mutation…Dans un monde où les produits et les techniques se
banalisent de plus en plus, ce seront les modes de management qui feront la différence.
Actions
Les objectifs du manager
Quel que soient le domaine et le niveau hiérarchique où il se situe, un manager doit répondre
à trois types d’objectifs :
1) assurer les fonctions de routine, c’est-à-dire la quotidienneté,
2) résoudre les problèmes quand cela coince
3) et poursuivre des objectifs de valeur ajoutée.
Trop de managers se contentent d’assurer des objectifs de routine. Ils accomplissent tous les
jours les actions et les fonctions et tentent de résoudre de façon ponctuelle les problèmes qui
peuvent se présenter. Ce faisant, ils ne font que gérer l’acquis. On entretient de la sorte le
système tel qu’il est. Avec le temps, on aboutit imperceptiblement à créer les conditions du
déclin.
Actions
L’obligation de la valeur ajoutée
Situation des plus préoccupantes dans nos entreprises, trop de talents sont mobilisés pour
gérer l’acquis. L’erreur est de croire que les managers sont efficaces quand ils résolvent des
Tout manager, s’il veut complètement remplir son rôle, doit se demander ce qu’il va faire de
différent demain par rapport à aujourd’hui. C’est en fonction du temps et du talent consacrés à
La confusion doit donc cesser entre management et gestion. Le vrai manager, c’est celui qui
va, certes, s’assurer que le cours terme est géré, mais surtout chercher le nouveau produit ou
service qui pourrait mieux répondre aux attentes des clients, la nouvelle organisation qui
pourrait être plus efficace, ou comment mieux communiquer avec la clientèle ou améliorer les
marges…Un système de management adapté à notre époque doit résolument être tourné vers
la création de la valeur ajoutée. Cela ne s’improvise pas, cela ne se décrète pas. C’est une
Actions
Le management est plus « un savoir-faire »…
….Le manager rationaliste et positiviste est battu en brèche. ..dans des entreprises de plus en
plus nombreuses, l’évolution de la culture s’inscrit au premier plan des nécessités.
Le contrôle de gestion, la planification, les tableaux de bord ne sont plus les seuls enjeux. Ils
sont relayés par la capacité des managers à faire évoluer leur culture d’entreprise, à offrir des
défis, à impliquer et à motiver les gens pour qu’ils deviennent des acteurs…
Actions
Penser demain
Nous avons vécu l’époque des managers « super-techniciens ».Aujourd’hui, les nouveaux
managers feront leur place en ajoutant au progrès technologique nécessaire des spécialités
nouvelles. Ils devront mieux communiquer, gérer des relations avec des groupes, être à
l’écoute de l’environnement, manifester leur présence personnelle. Ils devront choisir une
…Il n’y a pas de profil idéal pour toutes les organisations. Le bon manager est celui qui est
des nécessités.
Actions
2) Question
Temps
Nature
Résolution de problèmes
Valeur ajoutée
Objectifs
3) Question
1)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
8)
9)
Université Hassan II-Casablanca
FSJES- Ain Sebaa
Département Economie et Gestion
Pr. Latifa Horr
1
Riley C. (1987). Cahiers français n°33, oct. déc.
L’obligation de la valeur ajoutée
Situation des plus préoccupantes dans nos entreprises, trop de talents sont mobilisés pour
gérer l’acquis. L’erreur est de croire que les managers sont efficaces quand ils résolvent des
problèmes. Leur première responsabilité est davantage de réfléchir à la « valeur ajoutée »
qu’il est nécessaire d’apporter en termes de mutation ou de transformation.
Tout manager, s’il veut complètement remplir son rôle, doit se demander ce qu’il va faire de
différent demain par rapport à aujourd’hui. C’est en fonction du temps et du talent consacrés à
ce type d’objectif que l’avenir sera ou non assuré.
La confusion doit donc cesser entre management et gestion. Le vrai manager, c’est celui qui
va, certes, s’assurer que le cours terme est géré, mais surtout chercher le nouveau produit ou
service qui pourrait mieux répondre aux attentes des clients, la nouvelle organisation qui
pourrait être plus efficace, ou comment mieux communiquer avec la clientèle ou améliorer les
marges…Un système de management adapté à notre époque doit résolument être tourné vers
la création de la valeur ajoutée. Cela ne s’improvise pas, cela ne se décrète pas. C’est une
question de comportement et de méthodes.
Penser demain
Nous avons vécu l’époque des managers « super-techniciens ».Aujourd’hui, les nouveaux
managers feront leur place en ajoutant au progrès technologique nécessaire des spécialités
nouvelles. Ils devront mieux communiquer, gérer des relations avec des groupes, être à
l’écoute de l’environnement, manifester leur présence personnelle. Ils devront choisir une
stratégie et l’incarner, gérer sa mise en œuvre, prendre des risques.
…Il n’y a pas de profil idéal pour toutes les organisations. Le bon manager est celui qui est
capable de s’intégrer à la culture présente de son entreprise et de la faire évoluer en fonction
des nécessités.
Questions.
2
Rappel du Plan du cours
S1
Axe 3 Axe 4
Principes du Principes du
management
Axe 2 managemen par
t par l’organisation
Axe 1. Principes du l’environne
Définition du
management ment
concept du Par la structure
management
Introduction S2
3
Objectif de l’axe 3
Système ouvert
dynamique
4
31) Management de l’entreprise en tant que
système ouvert statique
taylorien.
gouvernable.
5
Bases de cette conception managériale (31)
6
Pilotage et Régulation de l’E. (31)
7
Exemple de modélisation de l’E. élaboré par
Jaques Mélèse (31)
8
Objectif de cette modélisation (31)
9
2 niveaux de la structure de l’organisation (31)
Environnement : Siège de la
commande
10
Comment sont fixés les buts du système de l’E.? (31)
programmes de commande.
11
Comment s’adapte le système de l’E. ? (31)
système contrôlé.
12
Comment s’adapte le système de l’E. ? (31)
l’entreprise à contrôler.
13
Comment réduire l’incertitude ? (31)
14
32) Management de l’Entreprise en tant système
ouvert dynamique
Conception
stratégiste
Harry Igor Ansoff
Conception Conception
cognitiviste structuralist
Herbert e
Alexander P.R. Lawrence
Simon et J.W. Lorsh
15
Principes de base du management selon le courant
stratégiste (321)
Déterminer La
la stratégie structure
en premier suivra
16
Qu’est ce qu’une stratégie ? (321)
17
Qu’est-ce qu’une structure ? (321)
Il y a
entre elles.
18
Qu’est ce qu’une structure ? (321)
les tâches
et les responsabilités
19
Variables prises en compte par ce courant (321)
Part de
marché
Calcul de Effet
risque d’expérience
Coût de
20 production
Un des premiers théoriciens de la firme : Harry
Igor Ansoff (321)
21
Un des 1ers théoriciens de la firme Harry Igor Ansoff
(321)
L’entreprise doit
22
Absence de stratégie dans la théorie micro-économique
(321)
de stratégie.
23
Le profit : seul objectif de la théorie micro-éco (321)
objectif ;
alors que les firmes ont bien d’autres objectifs que le profit.
24
Absence de manager dans la théorie micro-éco
(321)
de sa firme.
25
Non prise en compte des variables de comportement et
d’information des E. dans la théorie micro-éco (321)
et d’information
26
Homogénéité des comportement des E. dans la
théorie micro-éco (321)
variable qu’autrefois.
28
Pertinence des décisions stratégiques (321)
29
Le management stratégique est le vrai
comportement entrepreneurial (321)
30
Le management stratégique est le vrai
comportement entrepreneurial (321)
Le management
31
Deux éléments essentiels d’une stratégie (321)
Fixation
d’un
système
d’objectifs.
Fixation
d’un Profil
d’aptitudes.
32
Fixation d’un profil d’aptitudes ou grille de compétences de l’E
(321)
nouvelle acquisition.
33
Maintien de la même stratégie (321)
actuels.
34
Changement de stratégie (321)
concurrents potentiels.
35
4 critères d’évaluation des structures (321)
L’efficacité La souplesse
en état opérationnell
stable e
La souplesse La souplesse
stratégique structurelle
36
L’efficacité en état stable (321)
37
La souplesse opérationnelle (321)
opérationnelle.
38
La souplesses stratégique (321)
rapides…).
39
La souplesse structurelle (321)
40
Limites dans la recherche des 4 critères (321)
41
Qualité des décisions et des informations (321)
Cela dit, le choix d’une structure doit subir le Test d’un bon
42
Qualité des décisions et des informations (321)
- de liens d’autorité
43
Ansoff classe les structures en 4 grandes formes (321)
Forme La forme
fonctionn divisionne
elle lle
centralisé décentrali
e sée
La forme La forme
matriciell innovatric
e e
44
Conception structuraliste de l’entreprise (322)
45
Principe de base du courant structuraliste (322)
La La
structur stratégi
e e
46
Variables prises en compte par ce courant (322)
Taille de
l’entreprise
Type de Type de
marché structure
Type de
technologie
47
Paul Roger Lawrence et Jay William Lorsch (322)
de toutes ;
efficaces.
48
Question de base traitée par ces auteurs (322)
49
Critique de l’école classique et de l’école des relations
humaines (322)
50
Critique de l’école classique et de l’école des relations
humaines (322)
51
Critique de l’école classique et de l’école des relations
humaines (322)
52
Analyse de l’incertitude de l’environnement
d’une organisation et sa structure interne (322)
53
Elément fondamental de la recherche des 2 auteurs (322)
54
Analyse de la différentiation selon 4 dimensions (322)
55
Les moyens d’intégration (322)
Les différentes divisions ont besoin de coordination pour intégrer leur travail
Comités,
Services de liaison,
Règles interdépartementales
Etc..
56
Conception cognitiviste de l’entreprise (323)
57
Conception cognitiviste de l’entreprise (323)
leurs outils.
58
Herbert Alexander Simon (323)
59
Analyse du processus de décision selon Simon (323)
se contredisent.
l’environnement.
61
Les limites de la rationalité humaine (323)
disponible.
62
Le processus de prise de décision (323)
63
Les limites jouent sur tout le processus de décision
(323)
appréhendé.
64
« L’homme administratif » de Simon est différent de
« l’homme économique » (323)
65
1ère conséquence de l’évolution des techniques
de décisions : 3 Types de décision (323)
Décisions heuristiques
Décisions structurées
Décisions automatisées
66
Les décisions heuristiques (323)
67
Les décisions structurées (323)
68
Les décisions automatisées (323)
69
Une seconde conséquence : Structuration des
organisations selon 2 divisions du travail (323)
plus petites.
70
2 raisons expliquent le caractère hiérarchique de
tout système complexe (323)
hiérarchiques.
71
La nécessité d’une hiérarchie dépasse le besoin
d’une unité de commandement et d’autorité (323)
72
Conclusion
compréhensible.
73
Conclusion
économique classique :
choix.
74
1
Management Général des Organisations « II »
Complexité de l’environnement
Licence I, Semestre 2 : Parcours Économie- Gestion
Pr. Latifa HORR / Département Économie- Gestion
Année Universitaire 2017-2018
2
Plan du cours
S1
Principes du Principes du
management management
par par
l’environnement l’organisation
Principes du
management par la
Définition du structure
concept du
management
Introduction
S2
3
Contenu de l’axe 4
Complexité de
Environnement de
l’entreprise
Bertrand &
Guillemet
Stratégie de Le manager au
l’entreprise quotidien
Marchesnay Mintzberg
Structures de
Prise de décision l’entreprise
Simon
Mintzberg
4
Objectif du thème : Complexité de
Environnement de l’entreprise
5
Introduction
6
Interactions entre l’Entreprise et son
environnement
Environnement
Entreprise
7
Interactions entre l’Entreprise et son
environnement
8
1) Qu’est-ce que l’environnement ?
9
Contexte organisationnel ?
10
Contexte organisationnel ?
11
Relation organisation-environnement
12
Relation organisation-environnement
13
Relation organisation-environnement
14
2) Qu’est ce qu’un environnement général ?
Environnement général
Environnement spécifique
Entreprise
Entreprise
15
Qu’est ce qu’un environnement général ?
16
Composantes de l’environnement général ?
La culture
L’organisa Le
tion système
sociale politique
Le
La
système
technolog
économiq
ie
ue 17
La culture
19
Le système économique
Il comprend
les ressources de la structure du marché,
la centralisation et la décentralisation de la
planification économique,
le système bancaire,
les politiques fiscales,
Etc.
20
La technologie
21
L’organisation sociale
22
3) L’environnement spécifique
Environnement spécifique
Entreprise
Entreprise
23
L’environnement spécifique
24
Composantes de l’environnement
spécifique
Clients
Public Fournis
général seurs
Groupe Instituti
s de ons
pressio financiè
n res
Gouver Actionn
nement aires
Syndica Concurr
ts ents
25
Les clients
26
Les fournisseurs
27
Les Institutions financières
28
Les actionnaires
29
Les concurrents
30
Les syndicats
31
Le gouvernement
32
Les groupes de pression
33
Le public général
34
4) La notion de frontière
35
Qu’est ce qu’une frontière ?
36
Conclusion
37
Conclusion
environnement spécifique.
l’environnement.
38
Département Économie- Gestion
Les organisations sont toujours des sous-systèmes d'un plus grand système qu'on appelle
environnement ou méta système.
Les organisations reçoivent leurs entrées de cet environnement et y retournent des produits ou
des services par leurs sorties.
L'organisation doit beaucoup prêter attention aux forces exercées par l'environnement. Ce qui
explique le fait que les organisations font beaucoup d'enquêtes prévisionnelles.
L'organisation effectue des transactions avec l'environnement. Elle intervient donc dans cet
environnement puisqu'il est le supra- système. L'environnement lui interdit certaines choses et
lui autorise d'autres.
Il y a par conséquent une influence mutuelle entre l'organisation et son environnement qu'on
peut appeler indifféremment le contexte organisationnel.
Les forces de l'environnement ne peuvent être toujours contrôlées par une organisation
donnée. Celle-ci peut se tromper dans sa perception des besoins de l'environnement.
Nous avons insisté jusqu'à maintenant sur l'origine du contexte organisationnel, mais il ne
faudrait pas oublier que ce contexte est aussi le résultat en partie de la perception qu'en ont les
personnes composant l'organisation. De ce fait le manager se donne une perception des
besoins de l'environnement et il crée l'organisation susceptible d'y répondre.
L'environnement sert de base pour toute action de l'organisation mais l'organisation peut
intervenir et structurer l'environnement. Les organisations, en effet, essaient de répondre et de
satisfaire les besoins exprimés par l'environnement. L'organisation peut inévitablement
amplifier ces besoins voire les créer de toutes pièces. Elle possède des détecteurs pour repérer
les besoins de l'environnement.
Il est très utile, pour comprendre l'interaction entre l'environnement et l'organisation, d'avoir
recours à une classification des niveaux de l'environnement. Celle que nous privilégions est la
suivante :
Environnement général
Environnement spécifique
L'environnement général est tellement complexe qu'il faut absolument des catégories pour le
comprendre.
3.1.1 La Culture
La culture comprend toutes les valeurs sociétales, les normes, les croyances, l'arrière-fond
historique, les idéologies, les patterns de comportement, le mode de vie.
Une entreprise désireuse s'installer au Maroc doit tenir compte du fait qu'elle aurait à vivre
dans un contexte culturel particulier.
Le système politique d'une organisation constitue une force majeure. Nous y trouvons le climat
politique général, les lois nationales, la réglementation, les parties politique, les services
gouvernementaux, la nature de l'organisation politique (centralisation ou décentralisation).
La force technologique est une force dominante de l'évolution de la société actuelle. Elle est
faite de l'évolution de techniques, de la science de la production et de la distribution, de
l'automatisation, de la robotisation, etc.
Il s'agit ici d'une catégorie assez large qui comprend les données démographiques telles que la
nature des ressources humaines disponibles (quantité, distribution, âge et sexe), la répartition de la
population dans les concentrations urbaine et rurale.
Une organisation est soumise à l'influence de son environnement général mais les forces vives
se situant dans l'environnement immédiat, opérationnel ou spécifique.
On peut dire que l'environnement général et le même pour plusieurs organisations mais que
chaque organisation n'a qu'un seul environnement opérationnel spécifique.
L'environnement spécifique est composé des entités avec lesquels une organisation et en contact
direct. C'est l'ensemble des forces spécifiques qui agissent directement sur l'organisation, sur
son processus décisionnel.
1. Les clients apportent les fonds nécessaires à l'entreprise en achetant les produits ;
2. Les fournisseurs fournissent les matériaux, la technologie et les matières premières
nécessaires à la production ;
3. Les institutions financières : fournissent le capital nécessaire aux opérations de
l'entreprise : financement des opérations d'investissement et du fond de roulement.
4. Les actionnaires fournissent le capital nécessaire à l'entreprise.
5. Les concurrents affectent considérablement la vie et l'évolution d'une organisation.
6. Les syndicats contrôlent, en bonne partie, l'engagement des travailleurs.
7. Le gouvernement réglemente l'existence de l'entreprise.
8. Les groupes de pression : ils exercent des pressions pour faciliter l'atteinte des objectifs
sociaux
9. Le public en général légitime l'existence de l'organisation.
4. La notion de frontière
Les distinctions que nous avons établies entre système ouvert et système fermé, entre
environnement général et environnement spécifique reposent, en partie, sur une conception
de la notion de frontière.
Cette notion semble assez difficile à comprendre à première vue et nous avons tendance,
naturellement à l'associer avec le concept de fermeture et de limite.
D'après notre conception de l'entreprise en tant que système complexe, c'est l'organisation
qui définit son environnement et ses frontières. Cela peut paraître évident en biologie. C'est le
corps humain qui définit sa frontière avec l'environnement. Mais la peau est quand même un
endroit de transaction entre le corps et l'environnement.
Le problème est plus difficile à résoudre lorsqu'il s'agit d'une organisation. Les critères
varient d'une personne à l'autre, la frontière organisationnelle peut se trouver à différents
endroits.
De fait la frontière n'est pas une ligne de démarcation entre deux organisations ou entre une
organisation et son environnement. La frontière consiste plutôt dans une « épaisse bande »
contenant des éléments actifs ayant des fonctions à remplir.
Une téléphoniste joue le rôle de frontière lorsqu'elle filtre les appels, assure la
communication entre l'extérieur et les personnes de l'organisation. La frontière est constituée
par un ensemble d'unités actives dont le but consiste surtout à équilibrer les rapports entre
organisation et son environnement ainsi qu'à permettre les ajustements à des contraintes
environnementales non contrôlées par le système.
Un cabinet juridique constitue, pour une organisation, un tel type d'unité lorsqu'il et engagé
pour régler des litiges.
5. La gestion de la relation Organisation- Environnement
Les divers exemples donnés précédemment nous indiquent à quel point est essentielle l'analyse de
la relation entre l'environnement et l'organisation pour la gestion de l'entreprise d'une entité.
Conclusion
Nous n'insisterons jamais assez sur l'importance de l'environnement dans la vie d'une
organisation.
Il ne faut jamais oublier qu'une organisation est un système complexe qui a un projet dans
l'environnement.
Complexité de l’environnement
Les normes,
Les croyances,
L’arrière fond
historique,
Les idéologies,
Les patterns de
comportement,
Le mode de vie.
La réglementation,
Les partis
politiques,
Les services
gouvernementaux,
La nature de
l’organisation
politique
(centralisation ou
décentralisation).
3. Le système 3. Institutions
économique financières
4. La technologie 4. Actionnaires
5. L’organisation 5. Concurrents
sociale
6. Syndicats
7. Gouvernement
8. Groupes de
pression
9. Public général
Département Économie- Gestion
De quelle manière les tâches et les responsabilités sont-elles disposées et stabilisées dans
les organisations ?
Nous allons examiner toutes ces questions à partir de diverses formes de structure
rencontrées dans les organisations.
Aborder la question des structures de l'entreprise nécessite tout d'abord de se mettre d'accord
sur la signification même du mot structure ; la littérature est abondante et la confusion entre
structure et organisation est fréquente.
Certains auteurs donnent un sens très large à la notion de structure, celle-ci allant jusqu'à
englober l'organisation. D'autres, au contraire, parlent de structure d'une organisation.
En fait, l'organisation d'un point de vue statique peut être définie comme l'état, la façon, la
manière dont une institution socio-économique composée avant tout de personnes (entreprise par
exemple) est disposée.
D'un point de vue dynamique, s'organiser c'est prendre telles ou telles dispositions, mettre en
œuvre tels ou tels moyens en vue d'atteindre des objectifs. C'est régler pour faire fonctionner,
disposer et arranger en vue d'un usage (organiser un voyage, un service administratif...). Il
est à souligner que sans organisation il y a point efficacité.
La tendance générale est au chaos ; une organisation doit donc réaliser des objectifs, vivre et
maintenir son existence (durabilité et pérennité), s'adapter à l’environnement. Pour cela
l'organisation a besoin d'une structure.
La structure, c'est donc la manière dont les tâches et responsabilités ainsi que leurs relations
sont disposées et stabilisées.
Exemple Une équipe de basket-ball constitue une organisation. L'objectif de l'équipe est
de gagner (but- finalité) de maintenir, voire d'améliorer ses performances (pérennité -
survie- maintien de l'existence- durabilité) de se positionner et d'évoluer convenablement
dans un certain environnement (autres équipes, championnat régional, national,
médias...).
Cette équipe a une structure : chaque joueur est responsable d'une tâche ( avant, arrière,
centre, trois- pivot...). Ces tâches sont coordonnées en vue d'accomplir des fonctions
plus collectives (attaques, défenses,) qui devront aboutir à marquer des essais sous
l'autorité d'un capitaine (rôle d'animation). Il y a bien répartition du travail (tâches) et des
responsabilités.
Pour Mintzberg, « La structure d'une organisation peut être définie simplement comme
la somme totale des moyens employés pour diviser le travail en tâches distinctes et pour
ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches ».
Chaque division autonome est jugée sur ses résultats, et ne traite que des opérations
relatives à un même produit, contrairement à la structure fonctionnelle. Par contre chaque
division peut fort bien adopter une structure spécifique (par exemple une structure
fonctionnelle), ce qui introduit le risque de transformer l'ensemble des divisions en une
collection d'entreprises indépendantes.
Elle vise à répartir les activités d'une entreprise par zones géographiques. Un responsable
local rend compte à la direction régionale, elle-même dépendante d'une direction
nationale ou multinationale.
Elle est le fruit d'une répartition des tâches en fonction de deux critères : Un critère
fonctionnel et un critère divisionnel.
Cette structure doit conduire à un cumul de compétences : celle du chef de produit ou chef
de projet, associée à celle du spécialiste de chaque grande fonction. L'intérêt est de
pouvoir supprimer un produit sans modifier la structure, mais il y a un danger : si les poids
respectifs du fonctionnel et du divisionnel sont disproportionnés, on trouve une
structure de type I ou II. En fait, on constate un déploiement en groupes de projets pour des
besoins opérationnels, ou divisions pour des nécessités administratives.
Le sommet stratégique, lui, a pour fonction de faire en sorte que l'organisation remplisse
efficacement sa mission.
La ligne hiérarchique est une ligne d'autorit é unique allant de haut en bas.
La technostructure a pour objectif de standardiser les procédures en vue de rendre plus
efficace le travail des autres membres de l'organisation.
Les fonctions de support logistique sont des unités ayant des tâches spécifiques. Ces
fonctions découlent de la volonté des entreprises de maîtriser un maximum d'activités
même marginales (réduction de l'incertitude et contrôle par l'entreprise de ses propres
affaires).
3. L’exercice du pouvoir
Qui commande qui ? Toute structure suppose l'existence d'un pouvoir (prendre des
décisions), c'est-à-dire la mise en place de relations stables d'autorité. Cette autorité peut
être exercée sur les personnes (auquel cas elle est légitimée par la position hiérarchique
d'un chef sur ses subordonnés) ou sur les tâches (auquel cas un subordonné dépend de
plusieurs chefs compétents chacun dans leur spécialité).
L'autorité peut aussi être partagée entre une ligne hiérarchique investie d'un pouvoir général
de commandement (line) et une ligne de conseil formée de fonctionnels (rôle d'influence
d'un staff).
Remarquons également que l'autorité est déléguée par le chef d'entreprise ; elle est statutaire,
personnelle et recherchée tandis que la responsabilité est souvent fuie.
Dans les petites entreprises, autorité et responsabilité sont souvent confondues. Dans les
plus grandes, le directeur général délègue son autorité, mais conserve généralement la
responsabilité collective de ses subordonnés.
Structure fréquente dans les petites entreprises, ses caractéristiques sont les suivantes :
unité de commandement, discipline et contrôle, et partage clair de l'autorité et des
tâches (A dépend de M.X, ce dernier dépend du Directeur général et A et E n'ont pas de
relations).
Dans cette structure, il n'y a pas d'unité de commandement. Autorité et pouvoir sont
délégués à des chefs « fonctionnels » compétents dans leur spécialité. Chacun des 18
ouvriers dépend donc de cinq spécialistes, en fonction du problème posé. C'est l'autorité
dans la spécialité.
Cette structure vise à partager l'autorité entre des chefs opérationnels qui vont agir et des
chefs fonctionnels qui vont conseiller et influencer. Cela permet d'éviter l'inconvénient du
couple « autorité générale —compétence universelle » de la hiérarchie linéaire, à savoir
l'incompétence, ainsi que le risque de dilution des responsabilités de la hiérarchie
fonctionnelle.
3.4. L'autorité formelle dans une structure complexe
Le sociogramme sera tout simplement une carte des communications et des réseaux
d'influence (pouvoir informel) au niveau de la structure d'une organisation. Il existe en
effet des centres de pouvoir et d'autorité non officiellement reconnus mais spontanés,
flexibles. Le système informel emprunte les lignes du système formel et il est en partie
créé en réaction face à ce dernier (contre-pouvoirs, pouvoir parallèles — chef apparent
et chef réel).
Exemple : dans les entreprises de plastique, les problèmes de production sont traités
«autour» du directeur d'usine, les problèmes scientifiques autour des chercheurs, les
problèmes de marketing autour des chefs de produits situés au milieu de la ligne
hiérarchique. Parfois la direction générale n'exerce plus tout à fait son pouvoir sur des
grandes questions qui lui incombent.
4. La coordination
Cinq mécanismes de coordination paraissent suffisants "pour expliquer les moyens par
lesquels les organisations coordonnent leur travail. On peut les considérer comme des
éléments fondamentaux de la structure, « la colle » qui maintient ensemble les parties de
l'entreprise.
4.1. L'ajustement Mutuel
Dans une entreprise composée de deux personnes, celles-ci doivent s'entendre ou tout au
moins s'adapter l'une à l'autre, à la manière des deux rameurs d'un canoë.
Elle consiste à prévoir de façon précise les descriptifs des tâches avant de commencer à
travailler (les employés d'une compagnie savent précisément ce qu'ils ont à faire) .
Organisation de grande taille dont l'environnement est simple et stable, elle repose sur la
technostructure (standardisation des procédures de travail) et exécute des tâches
opérationnelles routinières et spécialisées (aciéries, construction automobile, hôtellerie,
coopératives, etc.).
Le digramme représente dans sa partie inférieure quatre divisions (au sommet desquelles
sont situés les directeurs de division) auxquelles nous avons donné des structures de
bureaucratie mécanistes pour illustrer le fait que la divisionnalisation pousse les divisions à
adopter cette configuration.
Conclusion
La corrélation entre les performances des entreprises et les familles de structures adoptées
est très faible ; les résultats sont très peu influencés par le choix de telle ou telle structure.
Par contre on peut affirmer que le principe de cohérence entre les paramètres de conception
d'une structure et les facteurs de contingence est essentiel.
1
2
Plan du cours
S1
Principes du Principes du
management par management
l’environnement par
l’organisation
Principes du
management par la
Définition du structure
concept du
management
Introduction
S2
4
Contenu de l’axe 4
Complexité de
Environnement de
l’entreprise
Bertrand &
Guillemet
Stratégie de Le manager au
l’entreprise quotidien
Marchesnay Mintzberg
Structures de
Prise de décision l’entreprise
Simon
Mintzberg
5
Contenu du thème
• Introduction
• 1. Qu'est-ce qu'une structure ?
• 2. La répartition des taches
• 3. L’exercice du pouvoir
• 4. La coordination
• 5. Exemples pratiques de structures
6
Directeur
Chef
Marketing
Chef de Chef
Chef personnel
production Comptable
15
L’organigramme
• constitue une description de la structure de
l’entreprise,
• donne une image exacte de la division du travail
(postes) et du regroupement de ceux-ci.
• donne une image exacte des flux d’autorité
formelle.
25
4) La coordination
du travail).
5) La bureaucratie mécaniste
Conclusion
Conclusion
1) Madame Raku faisant de la poterie dans son atelier aménagé dans le sous-sol
de sa maison. Cette activité était composée d’un certain nombre de tâches
distinctes : préparation de l’argile, mise en forme, finition application du vernis
et cuisson au four. La coordination entre ces tâches ne posait aucun
problème : Madame Raku faisait tout elle-même.
3) Cette façon de faire donna de bons résultats, tellement bons d’ailleurs, que
Mme Raku fut submergée de commandes. Il fallait d’autres assistants ; mais
cette fois, Mme Raku décida d’embaucher des personnes qui sortaient de
l’école de poterie, prévoyant qu’il leur faudrait un jour faire la mise en forme
elles-mêmes. Alors qu’il avait fallu quelque temps pour former Mlle Bisque,
les trois nouveaux assistants savaient d’emblée ce qu’il fallait faire, et
s’intégrèrent rapidement. Même avec cinq personnes la coordination ne
présentait aucun problème.
1
ses conseils ; l’atelier fut réorganisé en quatre lignes de produits : pots,
cendriers, suspensions et animaux en céramique. Chaque opérateur était
spécialisé dans l’une d’elles ; le premier préparerait l’argile, le second faisait la
mise en forme, etc. La production se fit ainsi sous forme de quatre chaînes de
fabrication. Chacun travaillait en suivant des normes précises, à un rythme qui
permettait la coordination de l’ensemble. Bien entendu, la société des
Céramiques ne vendait plus aux boutiques d’artisanat ; Mme Raku n’acceptait
que les grosses commandes et la plupart des ventes se faisait à des chaines
de magasins.
Un jour qu’elle était assise à son bureau, examinant ses budgets, Mme Raku
regarda autour d’elle le paysage des grattes ciel qui l’entourait, et décida de
rebaptiser son entreprise « Ceramico ».
Questions :
2
Grille d’analyse du cas de l’entreprise Ceramico
Entreprise artisanale Entreprise Industrielle
1. Répartition des
actions.
2. Qui fait quoi ?
3. Répartition du
pouvoir. Qui
commande
qui ?
4. Mode de
coordination
5. Technologie
utilisée.
6. Processus de
production
7. Relation E-
Environnement
8. Effectif de
l’entreprise
9. Stratégie de
l’entreprise
10. Type de
structure
11. Taille de
l’entreprise
12. Type de client
13. Type de produit
Département Économie- Gestion
Quelqu'un qui réussit est quelqu'un qui prend les bonnes décisions.
Les répercussions d'une prise de décision inadéquate pousse parfois un être dans un abîme
de souffrance.
La décision est un choix que l'on fait entre deux ou plusieurs objets de solutions. Il s'agit
sans doute de l'aspect le plus typique du travail de gestion.
Les occasions de prendre des décisions peuvent être très nombreuses et très diverses dans
une organisation :
Une organisation est bien gérée si ses décisions sont bien prises. C'est de la qualité de ces
décisions que dépend la performance de l'organisation.
Pour être efficace, l'action de l'organisation doit s'appuyer sur deux composantes essentielles.
Le rôle des managers au sein des organisations apparaît à la fois comme un rôle de leader,
visionnaire et animateur de l'organisation ; et comme un rôle de coordonnateur ajustant
constamment l'action de l'organisation aux problèmes qu'elle rencontre.
Pour les cadres supérieurs de l'entreprise, cette notion recouvre l'ensemble des efforts de
l'entreprise.
Pour les cadres intermédiaires, il s'agit plus spécifiquement des objectifs qui contribuent
à l'atteinte de la mission de l'organisation.
Pour l'ensemble des unités administratives, la performance fait référence aux normes
effectuées à partir des critères appropriés.
Le chiffre d'affaires ;
La part de marché ;
La rentabilité ;
Etc.
La qualité du produit
La satisfaction du consommateur
La protection de l'environnement
Etc.
Il n'y a pas de mesure universelle de la performance pour l'ensemble des organisations, ni pour
une organisation en particulier. La mesure de la performance dépend toujours de l'instrument
employé, ainsi que la perspective dans laquelle se situe la mesure.
Un critère pyramidal ;
leur nature.
Toutes les décisions ne se ressemblent pas. Certaines sont prises de façon presque automatique,
comme celle de placer une commande.
D'autres décisions demandent par contre beaucoup de réflexion, de longues études techniques et
parfois de long processus de consultation, par exemple, les choix d'investissement, le choix
d'une stratégie, choix d'un projet professionnel.
On distingue ainsi de façon classique, une hiérarchie de décisions représentée par un modèle
pyramidal. Les petites décisions sont faciles à distinguer des grandes décisions, mais en quoi
consistent les moyennes décisions ?
Les décisions ne diffèrent pas seulement l'une de l'autre par leur envergure. Leur nature est
également très différente. Simon fait ainsi la différence entre deux types de décisions.
Les décisions non- prévisibles que l'on prend pour la première fois.
1. les décisions programmables (leur structure est telle qu'on peut les programmer sur
ordinateur) ;
2. les décisions structurées (qui peuvent être facilitées par des mécanismes de raisonnement) ;
Au fur et à mesure que l'on passe des petites décisions aux décisions de planification ou
stratégiques, la nature de ces décisions change elle aussi. Elle devient de moins en moins
programmable et de plus en plus non structurées.
L'information est surtout importante parce qu'elle permet de réduire l'incertitude qui accompagne le
processus de décision et permet d'éviter des décisions fondées sur la subjectivité.
Il est précieux de mettre à sa disposition des systèmes d'information qui peuvent être
Chaque fonction de l'organisation avec ses systèmes de traitement des données, alimente une
base d'information interne dont une bonne partie est utilisée par les sous-systèmes de contrôle
opérationnel.
Les informations les plus importantes sont traitées au niveau du sous-système de la coordination
organisationnelle, ou encore, au niveau du système de planification, qui répercutent leurs propres
informations en retour.
La tâche principale d'un système d'information efficace consiste à filtrer l'information et non à
la démultiplier.
Pour rendre les systèmes d'information plus efficaces, on essaie donc de distribuer les
informations de façon sélective et l'on applique le principe des exceptions : seuls les écarts
par rapport à la norme sont alors communiqués.
Une grande part d'information que recherchent les dirigeants n'émane pas des archives de
l'entreprise, ni d'un produit quelconque de l'organisation : l'essentiel de cette information,
concerne l'environnement organisationnel (clients, fournisseurs, sources de financement, etc.) et
ne peut provenir que de sources extérieures.
Le manager fait l'objet d'exigences qui sont constituées de tâches et de comportements auxquels il
doit se soumettre (normes de performances et de comportement au travail, procédures, réunions,
etc.). Il doit respecter des contraintes :
• Limites technologiques ;
Mais le manager et loin d'effectuer son travail de façon aussi ordonnée que le laisse entendre les
catégories que nous venons d'évoquer.
Rôles interpersonnels : figure de proue auprès des organismes extérieurs, leader vis-à-vis
des ressources internes, agent de liaison interne ;
Rôles décisionnels : il crée de nouveaux types de services, résout des problèmes
imprévus, alloue des ressources, etc.
Rôles informationnels : il assure le suivi de la mise en œuvre de la stratégie, la
dissémination de l'information, exerce des pressions sur des organismes
décisionnels divers. Pour fonctionner dans un contexte de complexité, le manager
doit s'appuyer sur un réseau d'informateurs supérieurs, collègues, subordonnés et
contacts extérieurs. Constamment, il cherche à repérer des problèmes ou des
possibilités d'action, il essaie de trouver des moyens pour y répondre, il choisit entre
ces moyens et il fait évoluer les choix antérieurs.
Selon les informations qu'il obtient de ce réseau le manager réajuste continuellement ses
décisions. Il peut choisir de concentrer son attention sur les problèmes qui sont
prioritaires ou sur les questions dont l'importance est critique pour la performance
organisationnelle.
Formation technique ;
Habiletés techniques ;
Exercice 1 : Imaginer que l'unique produit que fabrique votre entreprise vienne de subir une
perte considérable dans trois mois, bien qu'il soit encore le produit à se vendre le plus.
Quelle est votre réaction ?
Considérez égale la possibilité que survienne l'un ou l'autre des événements décrits ici et par
conséquent que les gains potentiels soient équivalents aux pertes potentielles. Seriez-vous
d'accord avec un tel changement ?
Ils sont interprétés par le sujet, grâce à un certain nombre de processus mentaux. Le sujet se
forme ainsi une certaine image de lui-même et élabore des modèles de réponse à ces stimuli.
Chacun décide selon sa personnalité et selon la situation dans laquelle il se trouve.
Certains ont besoin d'une grande quantité d'information avec des données contradictoires et
savent utiliser l'information de façon efficace. N'ont pas peur de confronter les problèmes,
les incertitudes, les risques.
- de son expérience,
- de ses valeurs,
- de ses aptitudes,
- de ses besoins
- et de ses attentes.
Nous avons tendance à retenir les données qui sont compatibles avec nos croyances et les
idéologies qui nous concernent.
Université Hassan II-Casablanca Année Universitaire 2017- 2018
Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Licence 1 : Parcours « Economie-Gestion »
Sociales- Ain Sébaa Management Général« 2 »
Département Economie et Gestion Groupes « C » et « D »
Pr. Latifa Horr
La partie de pêche ( 1)
C'est la première semaine d'août que quatre ami-e-s partent en mer pour une
excursion de pêche devant durer deux jours dans le Golfe du Mexique. Tout se passe
bien le premier jour : la mer est calme, ils prennent du poisson et ils trouvent une
charmante petite île sur laquelle camper. Cependant, durant la nuit, un vent très fort
se lève, arrache l'ancre et pousse le bateau à terre. Le martèlement des vagues réussira
ensuite à casser l'hélice. Il y a bien des rames dans le bateau, mais le moteur est
inutilisable.
Un coup d'œil sur le trajet de la journée précédente révèle que l'on se trouve à cent
kilomètres environ de toute terre habitée. Sur cette petite île déserte poussent bien
quelques arbustes et de la broussaille, mais pas moyen de trouver d'eau douce. Les
quatre amis savent, grâce à leur radio portative AM-FM que le temps sera chaud et sec et
que l'on prévoit des températures diurnes de plus de 38 degrés pour le reste de la
semaine. Ils portent tous des vêtements légers, mais chacun d'eux est muni d'un
coupe-vent pour les soirées fraîches. Ils conviennent de ne pas se séparer, quoi qu'il
arrive.
Les familles s'attendaient à les voir rentrer le soir même et signaleront certainement leur
absence s'ils ne rentrent pas. Tous les quatre réalisèrent, cependant, que l'on mettra
du temps pour les trouver parce qu'ils se sont aventurés plus loin que l'on ne pourrait
raisonnablement s'y attendre.
Bien que certains membres du groupe soient très ennuyés par cette mésaventure
personne ne panique. Pour que tout le monde reste calme, un des membres du groupe
1
- Exercice développé par Charles Wales et Robert Stages, The Fishing Trip, une subvention de Exxon
Guide (Design IMPACT. Extrait de Schermerhorn et coll., Managing Organizational Behavior, Toronto :
John Wiley & Son, Canada Ltd, 1992.
propose, par mesure de sécurité, de faire l'inventaire des provisions et de l'équipement.
Dont ils disposent. « Il se peut que plusieurs jours passent avant que nous ne soyons
repérés et je crois que nous devrions nous préparer à cette éventualité. » Tous furent.
D’accord et l'on dressa la liste que vous pouvez voir, ci-dessous.
Lorsque la liste fut terminée, on suggéra que chaque personne accorde à chacun des
items l'ordre d'importance lui revenant pour la survie du groupe. Encore une fois, ils
sont tous d'accord pour le faire.
Items disponibles
Chaque personne dispose des items suivants : A B X
(a) Un coupe-vent ……………
(b) Un poncho ……………
(c) Un sac de couchage ……………
(d) Une paire de lunettes de soleil ……………
Le bateau contient :
(e) Une glacière dans laquelle se trouvent deux bouteilles d'eau
gazeuse par personne et de la glace
Questions :
1. Lisez l'histoire « La partie de pêche ».
2. Supposez que vous êtes un membre du groupe dans cette histoire et classez les
items par ordre d'importance sous la colonne A, de la liste " Items disponibles ".
3. Formez des groupes de quatre à six étudiants, en inscrivant sous la colonne B de
la liste « Items disponibles », l'ordre d'importance attribué aux items par votre
groupe.
4. Quelles décisions prendrez-vous en équipe pour vous en sortir ?
1
Licence I, Semestre 2 : Parcours Économie- Gestion
2
S1
Principes du Principes du
management par management
l’environnement par
l’organisation
Principes du
management par la
Définition du structure
concept du
management
Introduction
S2
3
Complexité de
Environnement de
l’entreprise
Bertrand &
Guillemet
Stratégie de Le manager au
l’entreprise quotidien
Marchesnay Mintzberg
Structures de
Prise de décision l’entreprise
Simon
Mintzberg
4
1. Qu’est-ce que la décision ?
2. Les décisions visent à assurer les
performances de l'entreprise
3. Les décisions varient selon leur degré de
complexité et d'importance
4. La prise de décision principale action du
manager
5. Le manager combine des habiletés
décisionnelles par niveau organisationnel
5
1. Identifier la relation décision-performance
6
La décision est un choix que l'on fait entre deux ou
plusieurs objets de solutions.
7
Les occasions de prendre des décisions peuvent être
très nombreuses et très diverses dans une organisation :
Changer de stratégie,
Etc.
8
Une organisation est bien gérée si ses décisions sont
bien prises.
9
Pour être efficace, l'action de l'organisation doit
s'appuyer sur deux composantes essentielles.
1. Une certaine vision de ses capacités particulières, de
son domaine d'excellence et des problèmes auxquels
elle peut répondre afin d'assurer son
développement;
2. La coordination de ses ressources financières,
matérielles et humaines, en vue de l'atteinte des
objectifs définis.
10
Le rôle des managers au sein des organisations
apparaît à la fois comme
- un rôle de leader,
- Un visionnaire,
- Un animateur de l'organisation ;
Cadres supérieurs de
l‘E./ Evaluation des
efforts de toute
l’organisation
Cadres intermédiaires :
Evaluation de la réalisation de la
mission de l’organisation /
Objectifs fixés
12
Indicateurs généraux Indicateurs économiques
13
Faites
- de rationalité et d'intuition,
14
Certaines décisions sont très importantes pour le
devenir de l'entreprise ;
15
Toutes les décisions ne se ressemblent pas.
Echéance et
Nature champ
d'application
17
Décisions
Stratégiques
Décisions
organisationnelles
Décisions
Opérationnelles
18
Décisions de
Conception
Décisions
d’Organisation
Décisions de Gestion
19
Décisions prévisibles
20
Décisions
hybrides
Décisions structurées
Décisions programmables
21
Afin de mener à bien leurs décisions, les managers
ont besoin de beaucoup d'information pour
certaines de leurs décisions alors qu'ils prennent
d'autres sur la base de données peu nombreuses.
22
Rôle de
liaison
avec
l’environne
ment
Stratège
Leader
pour bâtir
auprès des
des
subordonn
modèles
és
des plans
Manager
Porte Disséminat
parole/ eur
personnes d’informati
externes ons
23
Rôles interpersonnels
Figure de proue auprès
des organismes extérieurs,
leader vis-à-vis des
sources internes, agent de
liaison
Rôles informationnels :
Rôles décisionnels, suivi de l’élaboration des
création de nouveaux politiques
types de services, gouvernementales,
règlement des problèmes dissémination de
imprévus, allocation des l’information, pression
ressources, négociation auprès d’organismes
décisionnels divers
24
Le dirigeant moderne est surchargé d’obligations,
mais il ne peut pas déléguer facilement.
Il connait fréquemment des excès de travail et doit
accomplir ses tâches de façon superficielle ;
Ses tâches sont de courte durée, fragmentées, et
s’effectuent , pour la plupart, verbalement.
Il est soumis à un nombre croissant de pressions.
Mintzberg
25
Aptitudes
conceptuelles
Capacités de relations
humaines
Habiletés techniques
26
Imaginez que l'unique produit que fabrique votre
entreprise vienne de subir une perte considérable
depuis trois mois, bien qu'il soit encore le produit à
se vendre le plus.
27
Supposez que votre produit vienne de connaître
récemment un gain considérable sur le marché et
qu'il soit le produit de son genre à se vendre le plus.
28
Typologie des décisions
Classification Par nature Classificatio par Echéance et Champ Classificat Pyramidale
n d'applicatio ion
n
Type de
manager
Habiletés
Techniques,
Organisatio
nnelles,
Conceptuell
es.
Exemples de
décision
Département Économie- Gestion
1
Sommaire
2
Les 10 rôles du cadre extraits du livre de Mintzberg : Le manager au quotidien (2006),
illustrent la complexité du management de l’entreprise. Ils peuvent être regroupés en trois
grandes catégories.
Le rôle de leader. Parce qu'il est chargé d'une organisation, le manager est responsable du
travail des employés de cette organisation.
Le rôle d'agent de liaison. Ce rôle a pour but principal de construire le réseau extérieur
d'information du manager, informel, privé et verbal mais néanmoins très efficace.
Le processus d'information est une des clefs de la profession de manager, car il est la base
du processus de prise de décision.
Le rôle de diffuseur. Les managers doivent répartir et diffuser une grande partie des
informations obtenues grâce à leurs contacts personnels extérieurs utiles pour leur
organisation. Ils peuvent parfois être contraints de faire circuler l'information au sein
même de leur organisation.
3
Le rôle de régulateur. Ici le changement se fait en dehors du contrôle du manager qui
répond involontairement aux pressions.
Le rôle de négociateur. Il consacre une partie considérable de son temps aux négociations
qui peuvent être quelquefois routinières mais en aucun cas esquivées.
Les dix rôles du manager ne sont pas dissociables ; mais suivant l'autorité formelle dont il
est investi, le manager accordera un intérêt variable à chacun de ses rôles. Quoiqu'il en soit les
rôles interpersonnels, liés à l'information, et décisionnels demeurent totalement inséparables.
Une des actions les plus importantes qui est dévolue au manager consiste en la
détermination de la stratégie de son organisation.
Les stratégies sont à la fois les modèles d'action issus du passé et des plans pour l'avenir.
Les stratégies n'ont pas besoin d'être délibérées, elles peuvent aussi émerger, plus ou
moins, des actions entreprises. Tous les processus d'élaboration de la stratégie sont à la
fois délibérés et émergents car l'apprentissage doit être couplé au contrôle.
La stratégie impose la stabilité d'une organisation.
Le processus d'élaboration de la stratégie est plus lié à une certaine vision des choses et à
sa participation à un choix d'action qu'à une quelconque technique analytique.
4
Les stratégies réelles peuvent se manifester dans les endroits les plus étranges et se développer
à travers les moyens les plus inattendus. Il n'existe pas " une seule bonne façon " pour élaborer
une stratégie :
- La stratégie personnelle délibérée chez le manager mais pas pour l'organisation,
- La stratégie de consensus, résultat de beaucoup de décisions indépendantes prises,
- La stratégie du parapluie, la gestion supérieure s'installe sur ses rails et laisse les
détails particuliers aux autres niveaux inférieurs de l'organisation. Cette stratégie
n'est pas seulement délibérée et émergente, mais elle est aussi délibérément
émergente en ce sens que le processus est géré pour permettre aux stratégies
d'évoluer en cours de route.
- La stratégie du processus : la gestion contrôle le processus de formation de la
stratégie, qui elle-même détermine la conception de la structure, avec son équipe
dirigeante, le développement des procédures, etc., laissant le contenu concret, là
encore, à d'autres niveaux inférieurs de l'organisation.
Quant aux réorientations stratégiques, elles surviennent de façon discontinue par de petits
sauts quantiques.
On peut généralement mettre en évidence, dans la vie des organisations, des périodes distinctes
de stabilité et de changement. Les variations importantes, dans les orientations stratégiques, se
produisent très rarement.
Pour mettre en œuvre une stratégie, il faut donc savoir modeler ensemble, pensée et
action, contrôle et apprentissage, stabilité et changement.
Le planificateur permet :
d'établir à l'avance des analyses ad hoc afin d'être sûr que toutes les données difficiles
seront prises en considération,
de stimuler les autres afin qu’ils pensent en termes de stratégie.
Les managers doivent savoir accorder de l'importance au passé, s'ils veulent espérer gérer
le futur. Simplement en cherchant à comprendre les modes d'action qui forment leur propre
démarche, ils ont à appréhender ainsi les capacités et le potentiel des organisations. C'est
5
ainsi que le processus d'élaboration de la stratégie nécessite une synthèse naturelle du futur,
du présent et du passé.
Les processus importants de management d'une organisation semblent être reliés jusqu'à un
point considérable aux facultés de l'hémisphère droit du cerveau. Ces processus paraissent
plus relationnels et holistiques qu'ordonnés et séquentiels, plus intuitifs qu'intellectuels.
Les vrais managers semblent ainsi évoluer dans un système ambigu, complexe et quelque
peu mystérieux dans lequel il y a relativement peu d'ordre :
6
Les managers prennent des décisions en fonction de trois modes fondamentaux de
sélection: analyse, jugement et marchandage.
Le second est un processus qui se déroule dans l'esprit d'un preneur de décisions unique, et le
troisième implique des négociations entre différentes parties.
L'analyse et l'intuition diffèrent non seulement dans leur fonctionnement respectif mais
aussi dans leurs forces et leurs faiblesses :
- Coût : l'analyse a un coût opérationnel élevé, mais son coût d'investissement est
relativement bas. L'intuition d'autre part, n'a presque pas de coût opérationnel mais
son coût d'investissement est élevé, il s'agit d'un apprentissage en profondeur d'un
sujet donné, d'une expérience longue et intime avec ce dernier afin d'être capable de
le traiter efficacement à travers l'intuition.
7
- Erreur : l'analyse apparaît comme systématique, l'intuition comme fortuite. Mais
l'analyse, lorsqu'elle est correcte, tend à être précisément incorrecte, lorsqu'elle fait des
erreurs, elle peut produire d'étranges résultats. L'intuition a contrario, si elle n'est pas
habituellement précise, est généralement assez proche de certains types de sujets.
Lorsque les organisations ont besoin de précision, elles doivent se fier à
l'analyse, mais si elles n'en ont pas besoin, il est alors parfois plus facile, et même
plus sûr de se fier à l'intuition.
- Facilité : l'intuition est sujette aux biais qui peuvent naître de l'émotion et de
l'expérience, l'analyse peut se révéler terriblement pesante pour des tâches qui
paraissent simples pour l'intuition.
- Complexité : les interventions intuitives dans des systèmes sociaux complexes ont
souvent conduit à une aggravation des problèmes plutôt qu'à leur solution, parce que
notre cerveau n'est pas capable d'appréhender des boucles complètes de "feedback"
sans l'aide de modèles formalisés. La compréhension de tels systèmes passe,
également, par l'utilisation de données informelles inaccessibles à l'ordinateur, et en
vérité, parfois, même à l'analyse sous quelque forme qu'elle se présente.
- Créativité : tandis que l'analyse ne peut fournir que des changements et une
créativité limités, l'intuition semblerait soit une force de créativité sans pareil, soit au
contraire un néant total et même quelquefois une puissante résistance au
changement.
Cet examen des forces et des faiblesses de l'analyse et de l'intuition éclaire désormais la
raison pour laquelle les organisations ont le plus grand intérêt à coupler ces deux
processus.
- L’analyse dans la prise de décision stratégique. Les managers, qui ont une vision plutôt
négative des données formalisées, peuvent être aidés par les analystes pour construire des
analyses informelles dans le cadre de la prise de décision (des équipes
interdisciplinaires d'analystes font se rejoindre une certaine intuition avec leurs
processus plus systématiques de pensée).
- L'analyse informelle peut :
• Suggérer de nouveaux moyens pour considérer le marché ou les forces économiques,
ou encore, de nouvelles conceptions de fonctionnement de leur propre organisation.
8
• Mettre à jour des erreurs de la pensée intuitive et des hypothèses longtemps tenues pour
des questions.
• Etre une analyse rapide et grossière dans le cadre de problèmes complexes et urgents, de
sorte, qu'un dirigeant qui doit prendre une décision pendant une semaine surchargée,
peut bénéficier du travail d'une équipe d'analystes qui remplace ainsi plusieurs
semaines d'efforts.
La planification n'est pas un moyen pour créer des stratégies, mais c'en est un pour avoir une
action opérationnelle sur des stratégies déjà créées par d'autres moyens.
10
Les 10 rôles du manager sont indissociables
Symbole Leader Agent de Observateur Diffuseur Porte-parole de Entrepreneur Régulateur Répartiteur Négociateur
Critères liaison actif l’organisation des permanent
dans ressources
l’environnement
Définition
Champ
d’action
Acteur
concerné
Actions
menées
Outil de
cette
action
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DOI : 10.7202/050097ar
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dutilisation/]
1
Sommaire
1. Quelles sont les logiques de fixation des buts ? ........................................................................... 4
1.1. Logique d'efficience ................................................................................................................ 5
1.1.1. Logique d'allocations des ressources ............................................................................... 5
1.1.2. Logique de valorisation des capitaux .............................................................................. 5
1.1.3. Logique d'intentions des acteurs...................................................................................... 6
1.2. Logique de Finalisation ........................................................................................................... 6
1.2.1. Logique industrielle ......................................................................................................... 6
1.2.2. Logique financière ........................................................................................................... 6
1.3. Logique de régulation .............................................................................................................. 6
1.3.1. Logique du conflit : Prendre le pouvoir........................................................................... 6
1.3.2. Logique de collusion : Partager le pouvoir...................................................................... 7
1.3.3. Logique de coopération : Assurer le pouvoir .................................................................. 7
2. Les étapes de la démarche stratégique ........................................................................................ 7
2.1. Finalisation : les fins l'emportent sur les moyens .................................................................... 7
2.1.1. Les Buts ........................................................................................................................... 7
2.1.2. La Mission ....................................................................................................................... 7
2.1.3. Le Métier ......................................................................................................................... 7
2.2. Médiatisation : débusquer les opportunités et les menaces / les forces et faiblesses de
l'entreprise ........................................................................................................................................... 8
2.3. Opérationnalisation : mettre en œuvre des décisions stratégiques .......................................... 8
3. Déterminer sa stratégie ................................................................................................................. 8
3.1. Évaluation du potentiel de l'entreprise .................................................................................... 8
3.1.1. Evaluer les Capacités....................................................................................................... 8
3.1.2. Rechercher les bases de compétitivité ............................................................................. 9
4. La fixation des choix stratégiques .............................................................................................. 11
4.1. Hiérarchiser les buts .............................................................................................................. 11
4.2. Délimiter le domaine d'activité stratégique ........................................................................... 12
4.2.1. Le métier........................................................................................................................ 12
4.2.2. La Mission ..................................................................................................................... 12
4.2.3. Adapter son organisation ............................................................................................... 12
4.2.4. Maîtriser la complexité .................................................................................................. 12
5. Mettre en œuvre sa stratégie ...................................................................................................... 12
2
5.1. La programmation stratégique ............................................................................................... 13
5.2. La programmation politique .................................................................................................. 13
5.2.1. La Programmation « Logistique » ................................................................................. 14
5.2.2. La Planification Stratégique .......................................................................................... 14
3
L’essentiel de ce thème est travaillé à partir du livre de Marchesney (1986). C’est une
innovation stratégique par rapport à la conception classique de la stratégie de l’entreprise.
• La première, héritée des travaux des premiers organisateurs en gestion, s'attache aux
aspects internes à l'entreprise.
• La seconde conception s'intéresse aux choix que l'entreprise effectue en fonction
de son environnement. Cette conception met l'accent sur les aspects externes à
l'entreprise.
• La troisième qui illustre la complexité de la prise en compte à la fois des aspects
internes et externes à l’entreprise est une conception qui met en avant le projet
stratégique de l'entreprise.
Fixer les buts de l'entreprise est un casse-tête mal résolu, un dilemme. C'est que la
détermination des buts s'attache dans la plupart des cas à des enjeux sociaux et
politiques.
1. Au stade le plus élevé, on considère l'entreprise comme une institution sociale. Elle
fait partie d'un système socio- politique, dans lequel elle joue un rôle très
particulier, où elle exerce des responsabilités vis-à-vis du public, de la collectivité
ou de la nation.
2. Au stade intermédiaire, elle est considérée comme une organisation. Elle peut avoir
des buts en tant que telle, du fait qu'elle joue un rôle dans le système social par rapport à
d'autres organisations sociales : entreprise, association, famille, partis politiques.
Selon le second niveau, l'entreprise apparaît avant tout comme une entité économique
ayant sa finalité propre, et qui se trouve en relation avec d'autres entités.
4
Les actions qu'elle va mener seront dès lors relatives à une certaine logique conforme aux
buts qu'elle s'est fixés.
1. Logique d'efficience ;
2. Logique de finalisation ;
3. Logique de régulation.
L'efficience est le degré d'atteinte d'un objectif représentatif d'un but que l'on s'est
fixé. Nous examinons trois mesures courantes :
Il s'agit ici d'obtenir la plus grande rentabilité des capitaux investis. Cet objectif
transparaît dans des stratégies très spécifiques :
5
1.1.3. Logique d'intentions des acteurs
Le pouvoir est tout d'abord une condition de survie par le renforcement de la compétitivité.
Cette logique se manifeste particulièrement lors de crises sur un marché. Les acteurs
entrent en conflit et dévoilent leurs intentions, au travers de manœuvres qu'il faudra ensuite
interpréter.
L'analyse de cette logique met en avant le but recherché par les acteurs de l'entreprise.
Nous distinguons deux types de logiques :
1. Logique industrielle ;
2. Logique financière.
Cette approche met avant tout l'accent sur les manœuvres visant les actifs financiers de
l'entreprise. Les achats sont les ventes d'actifs y compris les actifs industriels sont saisis
essentiellement sous leur dimension financière : soit pour valoriser systématiquement les
capitaux investis soit pour reconsolider le potentiel financier.
La concurrence entre les entreprises est rude. L'objectif de chacune est de réaliser ses buts
en tenant compte de la réaction des autres, lesquels peuvent être des adversaires actuels ou
potentiels. La logique qui prédomine est moins celle de l'optimisation aveugle que la
régulation lucide.
A certains moments, l'entreprise devra tenter de l'emporter sur ses concurrents lors
d'étapes décisives dans le cycle de vie du produit, là où il ne peut y avoir de place pour tout
le monde.
6
1.3.2. Logique de collusion : Partager le pouvoir
Lorsque la structure du marché ne laisse plus la place qu'à quelques gros producteurs,
ceux-ci deviennent soi interdépendants dans leurs décisions qu'ils sont amenés à
s'entendre entre eux, afin de répartir les marchés et d'harmoniser leurs décisions de prix, de
quantité, d'investissement, etc.
Les buts émanent du dirigeant ou de l'équipe dirigeante. La plupart des dirigeants choisissent
des buts relatifs à
La pérennité ;
L'indépendance ;
La puissance.
Faut-il souligner qu'il n'y pas de bon vent pour celui qui ne sait pas où aller.
2.1.2. La Mission
C'est le type de besoin fondamental satisfait, le type de service qui est rendu à
l'utilisateur. On ne met donc pas l'accent sur le produit lui-même mais sur la satisfaction
qu'il crée. L'évolution des produits et des besoins modifie en permanence le sens
profond de la mission.
2.1.3. Le Métier
Le métier ne se réduit pas à ce que l'on fait et à la façon dont on le fait : il faut
introduire deux notions complémentaires. Tout d'abord, celle de savoir-faire sachant que
celui-ci est évolutif. La seconde est celle de l'évolution technologique qui peut aller
jusqu'aux mutations brutales.
7
2.2. Médiatisation : débusquer les opportunités et les menaces / les forces et faiblesses
de l'entreprise
Il n'y pas de réelle stratégie si l'on ne débouche pas sur des décisions sous forme de plan, de
budget, de programme.
3. Déterminer sa stratégie
Déterminer sa stratégie, c'est répondre à la question suivante : « Y- a-t-il compatibilité entre les
fins et les moyens compte tenu des forces et des faiblesses de l'entreprise, des contraintes et des
opportunités et enfin des intentions des décideurs ? ».
L'entreprise met en œuvre un certain nombre de moyens que l'on peut distinguer en plusieurs
types de ressources :
8
Ces diverses ressources fournissent à l'intérieur du système de l'entreprise des flux de
services contribuant à son activité. Ces flux de services sont répartis
Horizontalement entre les diverses fonctions de l'entreprise ;
Verticalement entre les trois niveaux de décisions (finalisation, animation,
opérationnalisation).
2. Il ne s'agit pas d'aboutir à des chiffrages précis, mais à des bases de jugement,
d'évaluation de et entre ces capacités.
Dire qu'une organisation est compétitive, c'est dire qu'elle résiste à la concurrence.
On jugera de la compétitivité générale d'une entreprise en reprenant chacune des bases
avant de tirer un jugement de synthèse. Pour chaque base on dispose d'indicateurs qui
permettent finalement de se faire une idée au niveau de compétitivité
Parmi les ratios les plus courants pour mesurer cette base, nous citons
9
La base de compétitivité commerciale
10
La base de compétitivité managériale
On évalue
La compétitivité globale
L'organisation énumère les principaux buts qu'elle souhaite atteindre. Elle établit un
ordre de priorité selon divers facteurs, selon les choix des dirigeants, les opportunités et
les menaces que décèle l'environnement.
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L'indépendance de l'entreprise : on cherche alors à donner la plus grande autonomie de
décision à l'entreprise en ce qui concerne ses choix stratégiques.
Le DAS repose sur le métier, la mission et l'organisation entre lesquels doit exister une
étroite solidarité, une cohérence, une complémentarité.
4.2.1. Le métier
• la complexité
• l'accessibilité
• l a t u rb u l en ce.
4.2.2. La Mission
La notion de mission est plus facile à exprimer, mais beaucoup moins facile à élucider. La
réponse est délicate. Les produits et les marchés sont disparates, l'entreprise s'appuie sur
son savoir-faire technique. L'évolution de savoir-faire n'est pas contrôlée.
La mise en œuvre de la stratégie dans une organisation exige l'utilisation d'une procédure
appropriée.
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1. Il faut définir les différents organes qui seront chargés de préparer, de décider,
d'appliquer et de contrôler la planification stratégique ;
2. Il faut préciser, en second lieu, les documents qu'il faudra élaborer, puis ensuite
diffuser selon des circuits de communication précis, entre les services concernés ;
3. Il faut, enfin, préciser les responsabilités et les compétences des différents cadres de
l'entreprise au cours de la préparation, de la mise en œuvre et du contrôle des
résultats obtenus.
♦ En premier lieu des décisions de politique générale, il s'agit de déterminer les grandes
lignes d'actions.
♦ En second lieu, des décisions de logistique, il s'agit d'évaluer les moyens nécessaires
pour la réalisation des objectifs fixés.
Un certain nombre de choix politiques se pose le plus souvent sous forme de dilemme.
Le premier type de choix a trait aux types de marchés que l'entreprise compte attaquer,
elle doit cibler le client le plus intéressant compte tenu du potentiel dont dispose
l'entreprise.
Le dernier volet de choix a trait à la politique sociale. De quels moyens disposerai-je pour
réaliser les objectifs impartis ?
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5.2.1. La Programmation « Logistique »
Au cours de cette phase vont être confrontés les objectifs et les moyens pour les atteindre,
on établit donc des « plans opérationnels ».
Le plan de personnel
Il convient de voir si les qualifications demandées correspondent bien aux emplois qui
seront effectivement assurés.
La planification stratégique correspond à une séquence logique entre une série de décisions
• Les buts vont être hiérarchisés. Ces buts exigent l'organisation et le respect de
certains critères de gestion (émergence de rentabilité, de flexibilité, de sécurité)
Les buts constituent l'axe central de l'analyse stratégique, le préalable à toute édification
d'un plan stratégique.
Les choix stratégiques reposent sur l'articulation des cinq éléments suivants
La stratégie commence par l'étude du terrain et des adversaires, mais surtout par une
détection des meilleures chances de réaliser au mieux les buts, y compris l'acceptation de
risques considérés.
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Il faut s'interroger sur la compatibilité entre ces opportunités et les bases de compétitivité
de l'entreprise.
Le Plan Commercial
Il met en jeu les différentes variables commerciales qui vont intervenir pour assurer le
développement des ventes de l'entreprise.
Le Plan de Financement
Il a pour but de dégager les besoins de financement entraînés par les plans précédemment
étudiées) et les ressources nécessaires :
L’auto- financement ;
L’emp runt ;
• les investissements
• et le fond de roulement.
Il faut tenir compte des menaces et des obstacles que présente l'environnement
Enfin l'analyse débouchera sur les faiblesses internes envisagées sous l'angle de l'obstacle
qu'elles constituent pour la réalisation des choix stratégiques en termes d'efficience.
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Troisième Etape : Fixer les objectifs de l'entreprise
Les objectifs peuvent être définis comme l'expression chiffrée de ligne d'action à long terme
de l'entreprise, résultat de la hiérarchie des buts d'une part, et du potentiel de l'organisation
vis-à-vis de l'environnement d'autre part.
Concrètement les objectifs se traduisent par des cibles à atteindre en poursuivant une
trajectoire (manœuvres stratégiques) et en utilisant un certain nombre de moyens
logistiques (programmes d'action).
Ces cibles sont fixées sur un horizon de plusieurs années (à trois ans, à cinq ans), avec des
étapes intermédiaires (annuelles le plus souvent).
• L'objectif de rentabilité ;
• L'objectif social.
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