VOIE ECG ECT Etude Et Synthese Texte ESCP HEC Sujet 2023
VOIE ECG ECT Etude Et Synthese Texte ESCP HEC Sujet 2023
VOIE ECG ECT Etude Et Synthese Texte ESCP HEC Sujet 2023
SUJET BCE
CONCOURS D’ADMISSON 2023
Prépa
Etude et synthèse de texte – ESCP BS / HEC Paris
Voie ECG/ECT
Mercredi 03 mai 2023 de 14h à 18h Durée
: 4 heures
BCE ECG/ECT Sujet mis en ligne par ANNEE 2023
Texte 1
Pour devenir sensible et pitoyable, il faut que l'enfant sache qu'il y des êtres
semblables à lui qui souffrent ce qu'il a souffert, qui sentent les douleurs qu'il a senties, et
d'autres dont il doit avoir l'idée, comme pouvant les sentir aussi. En effet, comment nous
laissons-nous émouvoir à la pitié, si ce n'est en nous transportant hors de nous et nous
identifiant avec l'animal souffrant, en quittant, pour ainsi dire, notre être pour prendre le sien ?
Nous ne souffrons qu'autant que nous jugeons qu'il souffre ; ce n'est pas dans nous, c'est dans lui
que nous souffrons. Ainsi nul ne devient sensible que quand son imagination s'anime et
commence à le transporter hors de lui.
Pour exciter et nourrir cette sensibilité naissante, pour la guider ou la suivre dans sa
pente naturelle, qu'avons-nous donc à faire, si ce n'est d'offrir au jeune homme des objets sur
lesquels puisse agir la force expansive de son cœur, qui le dilatent, qui l'étendent sur les autres
êtres, qui le fassent partout retrouver hors de lui; d'écarter avec soin ceux qui le resserrent, le
concentrent, et tendent le ressort du moi humain; c'est-à-dire, en d'autres termes, d'exciter en
lui la bonté, l'humanité, la commisération, la bienfaisance, toutes les passions attirantes et
douces qui plaisent naturellement aux hommes, et d'empêcher de naître l'envie, la convoitise, la
haine, toutes les passions repoussantes et cruelles, qui rendent, pour ainsi dire, la sensibilité non
seulement nulle, mais négative, et font le tourment de celui qui les éprouve ?
Je crois pouvoir résumer toutes les réflexions précédentes en deux ou trois maximes
précises, claires et faciles à saisir.
Première maxime
Il n'est pas dans le cœur humain de se mettre à la place des gens qui sont plus
heureux que nous, mais seulement de ceux qui sont plus à plaindre.
Si l'on trouve des exceptions à cette maxime, elles sont plus apparentes que réelles. Ainsi l'on ne
met pas à la place du riche ou du grand auquel on s'attache; même en s'attachant sincèrement,
on ne fait que s'approprier une partie de son bien-être. Quelquefois on l'aime dans ses
malheurs; mais, tant qu'il prospère, il n'a de véritable ami que celui qui n'est pas la dupe des
apparences, et qui le plaint plus qu'il ne l'envie, malgré sa prospérité.
On est touché du bonheur de certains états, par exemple de la vie champêtre et
pastorale. Le charme de voir ces bonnes gens heureux n'est point empoisonné par l'envie; on
s'intéresse à eux véritablement. Pourquoi cela ? Parce qu'on se sent maître de descendre à cet
état de paix et d'innocence, et de jouir de la même félicité; c'est un pis-aller qui ne donne que
des idées agréables, attendu qu'il suffit d'en vouloir jouir pour le pouvoir. Il y a toujours du
plaisir à voir ses ressources, à contempler son propre bien, même quand on n'en veut pas user.
Il suit de là que, pour porter un jeune homme à l'humanité, loin de lui faire admirer
le sort brillant des autres, il faut le lui montrer par les côtés tristes; il faut le lui faire craindre.
Alors, par une conséquence évidente, il doit se frayer une route au bonheur, qui ne soit sur les
traces de personne.
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Deuxième maxime
On ne plaint jamais dans autrui que les maux dont on ne se croit pas exempt soi-
même. «Non ignara mali, miseris succurrere disco. » 1
N'accoutumez donc pas votre élève à regarder du haut de sa gloire les peines des
infortunés, les travaux des misérables; et n'espérez pas lui apprendre à les plaindre, s'il les
considère comme lui étant étrangers. Faites-lui bien comprendre que le sort de ces malheureux
peut être le sien, que tous leurs maux sont sous ses pieds, que mille événements imprévus et
inévitables peuvent l'y plonger d'un moment à l'autre. Apprenez-lui à ne compter ni sur la
naissance, ni sur la santé, ni sur les richesses; montrez-lui toutes les vicissitudes de la fortune;
cherchez-lui les exemples toujours trop fréquents de gens qui, d'un état plus élevé que le sien,
sont tombés au-dessous de celui de ces malheureux ; que ce soit par leur faute ou non, ce n'est
pas maintenant de quoi il est question; sait-il seulement ce que c'est que faute ? N'empiétez
jamais sur l'ordre de ses connaissances, et ne l'éclairez que par les lumières qui sont à sa
portée : il n'a pas besoin d'être fort savant pour sentir que toute la prudence humaine ne peut
lui répondre si dans une heure il sera vivant ou mourant ; si les douleurs de la néphrétique ne lui
feront point grincer les dents avant la nuit ; si dans un mois il sera riche ou pauvre, si dans un an
peut-être il ne ramera point sous le nerf de boeuf dans les galères d'Alger. Surtout n'allez pas lui
dire tout cela froidement comme son catéchisme; qu'il voie, qu'il sente les calamités humaines :
ébranlez, effrayez son imagination des périls dont tout homme est sans cesse environné ; qu'il
voie autour de lui tous ces abîmes, et qu'à vous les entendre décrire, il se presse contre vous de
peur d'y tomber. Nous le rendrons timide et poltron, direz-vous. Nous verrons dans la suite; mais
quant à présent, commençons par le rendre humain; voilà surtout ce qui nous importe.
Troisième maxime
La pitié qu'on a du mal d'autrui ne se mesure pas sur la quantité de ce mal, mais sur
le sentiment qu'on prête à ceux qui le souffrent.
rendent vraiment à plaindre. Voilà, je pense, une des causes qui nous endurcissent plus aux
maux des animaux qu'à ceux des hommes, quoique la sensibilité commune dût également nous
identifier avec eux.
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1
Vers de Virgile : « N'ignorant pas le malheur, je sais aider les misérables » (Énéide, 1, 630)
Texte 2
La théâtralité que l'on reproche souvent à la colère émane du désir de trouver des
spectateurs ou des auditeurs qui prendront conscience du tort dont le coléreux se juge
victime. En se donnant à voir ou à entendre, ce dernier postule que son sentiment est bien
fondé et qu'il peut en rendre raison.
En ce sens, l'homme est un être qui cherche des raisons à sa colère. Même si elle
s'ancre dans des processus biologiques que l'on peut retrouver chez les autres animaux, la
colère est spécifiquement humaine du fait que celui qui l'éprouve tente de la légitimer
auprès des autres et de lui-même. Un accès de colère s'accompagne généralement d'une
avalanche de paroles plus ou moins sensées; les colères froides et apparemment muettes
sont en réalité l'objet d'un discours intérieur qui vire parfois au ressassement. Par la parole,
le coléreux prend le monde à témoin de ce que l'offense qui lui est faite ne peut rester sans
suites. Même au comble de la déraison, il recherche des raisons.
C'est à ce niveau que se pose le problème de la justice. Comme telle, la colère n'est
ni juste ni injuste: la question de la légitimité ne s'applique pas aux émotions. Elle se pose
en lien avec les raisons que ceux qui éprouvent ce sentiment apportent pour l'expliciter.
L'erreur des conceptions purement procédurales de la démocratie n'est pas d'insister sur les
règles qui doivent présider à l'échange des arguments, mais de garder le silence sur les
situations qui rendent nécessaire un tel échange. Car il n'y aurait pas besoin de procédures
dans un monde où les normes politiques ou sociales ne feraient pas l'objet d'un intérêt
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passionné, et parfois violent. Des acteurs peuvent, comme le voulait John Rawls, placer un «
voile d'ignorance » sur leurs intérêts particuliers et sur la position qu'ils occuperaient dans
une société juste. Mais ils ne peuvent ignorer qu'ils sont intéressés à la justice elle-même, ce
qu'ils expérimentent dans leurs emportements contre les partages inéquitables à l'œuvre
dans leur environnement.
Ici, la question n'est pas tant de savoir si la colère est provoquée par une offense qui
nous est adressée ou par une injustice faite à autrui : celui qui est « hors de soi » a déjà
cessé de n'envisager que son point de vue particulier. La colère transforme plutôt le sujet en
sociologue amateur: de proche en proche, c'est l'ensemble du contexte social qui est soumis
à la critique par celui qui se juge offensé. On a dit que la sociologie a pour but de « rendre la
réalité inacceptable3». Encore faut-il que l'ordre du monde soit perçu comme inacceptable
d'un certain point de vue. La colère politique constitue l'événement de cette perception.
À l'inverse, les colères vaines sont celles qui sont incapables de se dire dans un autre
langage que celui des préférences individuelles. Une attitude, des mœurs, une forme de vie
quelconque ne nous « reviennent pas », et l'on en conclut au scandale moral. Dans ce genre
d'exaspérations, le sujet s'emporte, mais sans faire un pas hors de lui-même. L'émotion est
son propre juge et la raison de la colère ne prend pas la peine de se dire. Cette logique est
celle du lynchage: on la retrouve à l'œuvre lorsqu'une indignation désigne des coupables
plutôt que de se confronter aux normes qu'elle conteste et à celles qu'elle promeut
implicitement.
Un sujet est dépossédé de sa colère à chaque fois qu'on ne le laisse pas parler
jusqu'au point où l'émotion ne se suffit plus à elle-même, mais réclame le renfort des
arguments ou la puissance du récit. Dans les mises en scènes médiatiques de la colère, par
exemple, quelques « scandalisés » portent le drapeau des colères populaires en s'exonérant
du devoir de faire paraître leurs raisons. La force d'une image ou l'intensité d'un coup de
sang y sont la marque d'une authenticité que l'on impose en guise de jugement politique.
Faute de temps pour expliciter le scandale, on substitue la tripe au cœur en offrant une
catégorie de la population à la vindicte publique.
Nous avons de bonnes raisons de nous méfier des colères majoritaires. Les
indignations ne deviennent consensuelles que lorsqu'elles ont perdu leur pouvoir
d'interroger le réel. En général, elles débouchent sur la désignation d'un ennemi
(aujourd'hui l'étranger, l'islam, parfois la modernité elle- même) rendu responsable de tous
les désagréments du présent. L'objet de la colère prime alors sur ses raisons et l'énergie
positive contenue dans nos emportements se trouve dilapidée dans le spectacle sans
charme des humeurs.
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C'est moins la démocratisation de la colère qu'il faut craindre que sa capture par des
discours indignés emplis d'évidences sur ce que sont les << nobles causes >>. En
démocratie, le « droit à la colère >> s'exerce qu'on le veuille ou non : c'est la conséquence
d'un monde où l'irrespect à l'égard des valeurs n'est plus censé faire l'unanimité contre lui.
L'enjeu est plutôt de retrouver le désir sous les colères. Ce désir est désir d'autre chose que
l'offense, en ce sens il est politique de part en part.
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1
Allusion à une phrase de Paul Ricoeur : « Si la colère est un cri, la justice corrective et l'amitié politique en
seraient le logos implicite », dans «< Aristote, de la colère à la justice et à l'amitié politique », Esprit, novembre
2002, p. 28.
2
Jacques Rancière, La Mésentente, Paris, Galilée, 1995, p. 53.
3
Luc Boltanski, Rendre la réalité inacceptable, Paris, Demopolis, 2008.
Texte 3
Si vous n'êtes pas en colère, c'est que vous ne faites pas attention! Écoutez la Science
! A quoi ça sert d'aller à l'école si vous-mêmes vous ne l'écoutez pas ?
Il ne faut pas être expert pour déceler dans ces slogans de la colère, des sentiments
de trahison et d'injustice. Mais aussi, l'invocation des sciences - souvent perçues comme
l'antithèse de la sphère émotionnelle et affective. En filigrane, on comprend sans trop
d'effort que c'est bien parce que les « sciences » sont limpides que les jeunes sont en colère.
C'est bien parce que « les faits sont là », qu'ils et elles ressentent un profond sentiment de
trahison vis-à-vis des élites politiques et de leurs aînés: « vous, qui saviez, mais qui n'avez
rien fait ».
Alors que notre imaginaire moderne et occidental nous pousse encore trop souvent
à opposer « rationalité » (des « sciences » par exemple) et « émotions », avec un penchant
affirmé pour la première, et un dénigrement chronique pour les secondes, les jeunes
articulent de manière spontanée une relation beaucoup plus imbriquée entre les deux. Il n'y
a pas une « rationalité » d'une part, et « des émotions » d'autre part. Et les secondes ne
sont pas les ennemies de la première. Il y a des manières d'interagir et de comprendre le
monde, dans lesquelles interviennent nos activités cognitives et affectives. C'est d'ailleurs ce
que nous apprennent les recherches récentes en neurosciences qui identifient les mêmes
zones cérébrales comme responsables à la fois de ce qu'on associe communément avec des
jugements réfléchis et « rationnels », et des réactions émotives, parfois plus spontanées.
Christophe Traini, spécialiste des registres émotionnels et des processus politiques, résume
très bien l'état de la question : « Contre le dualisme cartésien du corps et de l'esprit, de la
passion et de la raison, l'étude des mécanismes du cerveau a révélé l'inextricable
imbrication qui lie les états affectifs et les opérations mentales qui permettent aux êtres
humains d'appréhender le monde qui les entoure1 »
L'injustice première qui est dénoncée par les jeunes porte surtout sur l'inaction
politique-c'est- à-dire l'absence d'action suffisante, ou l'impression plus diffuse d'un « trop
peu, trop tard » qui contraste avec l'urgence véhiculée par les rapports scientifiques. Cette
inaction est vécue comme une injustice, précisément parce qu'ils et elles seront affectés
disproportionnellement par les décisions (et indécisions) politiques actuelles; (in)décisions
auxquelles de nombreux activistes n'ont d'ailleurs pas pu contribuer (encore trop jeunes
pour voter).
Par ailleurs, alors que l'indignation est souvent réduite à une simple extension
morale de la colère, l'indignation politique des jeunes pour le climat révèle également autre
chose : un profond sentiment d'abandon et de trahison; l'impression de « ne plus s'entendre
dans un discours qui sonne faux3» qui fonctionne alors comme levier de contestation. En
effet, l'indignation, comme l'explique Frédéric Lordon, est une émotion politique puissante,
dans le sens où elle permet de surpasser des situations individuelles de devenir un affect
commun - par la dénonciation publique de « l'intolérable ». Ainsi, avec l'indignation des
jeunes pour le climat, un nouveau seuil d'intolérable apparaît plus nettement : l'absence ou
l'insuffisance de l'action politique en matière climatique n'est plus tolérée par une partie
grandissante de la société.
Louise Knops, << Si vous n'êtes pas en colère, c'est que vous ne faites pas attention »,
Politique n°118, décembre 2021
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1
C. Traïni, « Registres émotionnels et processus politiques », Raisons politiques, Presses de Sciences Po 2017/1,
n° 65, pages 15 à 29.
2
M. Hulme, Why we disagree about climate change, Cambridge University Press, 2009.
3
A. Ogien et S. Laugier, Pourquoi désobéir en démocratie, Paris, La Découverte, 2010.
4
* « Les puissances de l'indignation », entretien avec F. Lordon, Esprit, n°3-4, mars-avril 2016.
5
Bruno Latour, Où atterrir: comment s'orienter en politique, Paris, La Découverte, 2017.
Projet politique en plus que philosophique : N’est pas dit explicitement dans le texte,
mais on sait que ce sera le sujet car l’éducation de Rousseau n’est pas à un but
strictement personnel. Il est le propre de l’homme et doit être le propre de la société.
On dira donc que c’est une éducation « sociale » pour ne pas dire « politique ».
Quelle importance accorder aux émotions pour changer le monde et notre vision du
monde ?
Nos émotions influencent-elles notre vie sociale et politique ? non parce que sinon on va
débattre de oui ou non.
Alors qu’on cherche à montre qu’elles influencent justement notre vie, et plus
particulièrement en sont bénéfiques.
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Q° I : Nos émotions peuvent-elles être bénéfiques pour notre vie sociale et politique
acceptable, mais on peut faire mieux.
1. Quel problème les émotions posent-elles ? non, il faut d’abord faire un constat (en
interrogeant leur nature) pour ensuite débattre de leurs potentiels problèmes
Quelles sont les émotions susceptibles d’avoir un impact sur notre vie sociale
2. Quel problèmes non, Rousseau n’en parle pas de problème à proprement parler.
Ce serait plutôt une difficulté qu’il préconise de surmonter un défi
En quoi leur utilisation s’avère-t-elle problématique ? passe partout, mais trop simple
justement.
Quels défis nous contraignent-elles à surmonter ? un peu lourd
Encore mieux : Comment les utiliser à bon escient ?
3. Finalement, quelle importance accorder aux émotions dans notre vie sociale ? Vérifier
si ce n’est pas trop proche de la Q°1. Ca passe.
Ce que j’aurais fait : Q3 : Finalement, comment les émotions peuvent-elles changer la
société ?
Q1 :
ROUSSEAU : Empathie
FOESSEL : Colère
KNOPPS : Colère
Q2 :
ROUSSEAU : Il faut pouvoir s’identifier à autrui se mettre sur le chemin, s’éduquer pour ce
faire.
FOESSEL : Attention à la Colère vaine qui va du côté du scandale sans mener à des actions
KNOPPS : Ne pas tomber dans le désenchantement découragement (terme changé pour
ne pas « coller » le texte)
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Q3 : Revenir aux émotions reprendre des choses que je n’ai pas utilisées dans le texte,
éventuellement les rajouter dans les autres parties.
KNOPPS on n’a pas parlé de réchauffement climatique le rajouter dans le constat (d’un
réchauffement climatique)
FOESSEL et KNOPPS, quant à eux, dans une perspective + contemporaines, se concentrent sur
l’émotion de la colère, laquelle contrairement aux idées reçues n’est pas dénuée de
rationalité.
POUR LE 1ER, car s’inscrit dans un langage qui fait appel ) la raison
Pour le 2e, car le ressenti ne s’oppose pas au rationnel
Q2
Pour R, pour utiliser l’empathie a bon escient il faut savoir s’id aux autres, ce qui doit être le
but de l’éducation. Pour cela , il faut éviter les sentiments négatifs à l’égard d’autrui qui ne
font que resserrer le cœur
Pour FOESSEL, il faut distinguer une colère qui serait vaine et mènerait à un scandale qui ne
ferait que désigner des ennemis
Pour KNOPPS, la colère peut être une nouvelle manière de réfléchir à des sujets de société.
Néanmoins, s’il faut prendre garde à ce que cette indignation ne mène pas un
découragement et à l’inaction.
Q3.
Fidèle aux idéaux du XVIIIe R, met l’accent sur l’empathie qui doit s’exercer notamment sur
les pops mes + simples, les richesses risquant nous emprisonner et de créer une scission dans
la société
F et K ont pris conscience de l’influence de ce sentiment sur notre société actuelle
Pour le 1er,intérêt dimension pluralistes qui pousse la pop à entrer dans un débat
Pour le 2e, intérêt mène la pop à réfléchir, la colère ayant l’avantage d’invoquer notre
sensibilité pour nous toucher et nous faire réfléchir.