Ventilation À L'exercie
Ventilation À L'exercie
Ventilation À L'exercie
Utilisation de l’O2 :
Le système pulmonaire :
Échanges gazeux :
diffusion
- haute concentration faible concentration
- résultat d’une différence de pression partielle (% différent en fonction de la
concentration des gaz, et la pression d’un gaz va dépendre de ce % et de la pression
locale).
poumons
erytrocyte
muscles
La dilatation des voies aériennes entraîne la baisse des résistances et provoque la favorisation
des échanges gazeux.
On peut l’étudier avec la diffusion de l’O2 et par celle du monoxyde de carbone car la
molécule d’hémoglobine se fixe de manière supérieure sur le monoxyde que sur l’O2.
A l’exercice la diffusion de monoxyde à tendance à augmenter.
Il n’y a pas d’état stable. L’augmentation de l’exercice entraîne l’augmentation de la
diffusion.
Mesure de la ventilation :
Vt = volume courant
Fr = fréquence respiratoire
Modalités de l’hyperventilation
au-delà de 70,80% de VO2 max, on n’a pas d’atteinte d’un niveau stable, Ve continue
d’augmenter
liée à la composante lente de VO2 (augmentation du coût métabolique de la Ve)
modification de recrutement des fibres musculaires
La ventilation n’est jamais un facteur limitant pour l’exercice sauf en cas de pathologie.
On rejette plus de CO2 qu’on consomme d’O2 : le quotient respiratoire dépend du type de
nutriments hydrolysés. Plus on hydrolyse de glucose plus le quotient s’approche de 1.
1.la ventilation suit la consommation d’O2. On a besoin d’O2 pour fournir de l’ATP, et on a
besoin d’excréter le CO2 en augmentant la ventilation car CO2 stimule les récepteurs de la
ventilation.
3.augmentation de la ventilation plus vite que l’excrétion de CO2 qui augmente. Ve < VCO2.
La ventilation sui la libération de catécholamine, et de K+.
régulation de la ventilation :
Centres respiratoires :
-neurones :
inspirateurs pré moteur
expirateurs
associatifs ou inter neurone (crée des liens entre les 2 précédents)
-2 systèmes d’intégration
1/ niveau d’inspiration de centres inspiratoires
2/ système interrupteur de l’inspiration
-régulation humorale :
niveau périphérique aortique et sino carotidien (pH, PaO2, PaCO2)
niveau central : paroi du 4ème ventricule (variation psycho chimique du liquide céphalo
rachidien).
Toutes les 4 à 8 secondes, les corpuscules carotidiens envoient des informations aux centres
de régulation afin d'ajuster la ventilation à la demande métabolique. Au niveau central, il
existe aussi des schèmo-récepteurs qui vont permettre, en ajustant la ventilation, de maintenir
les caractéristiques homéostasique du liquide céphalo-rachidien et donc de l'ensemble de
l'organisme.
Les centres respiratoires au niveau central intègrent des informations périphériques et
centrales afin d'ajuster au mieux la fréquence respiratoire et le volume courant en fonction de
la demande métabolique et des paramètres sanguins.
Le rythme respiratoire est modulé par les centres du tronc cérébral., NTS : noyau du ?
Solitaire, qui reçoivent des informations des chémorécepteurs sur le pH et l'O2.
Le centre respiratoire pacemaker se situe dans le complexe pre-Batzinger du tronc cérébral et
descend par les nerfs C3-C5 où se situent les nerfs phéniques qui innervent le diaphragme et
les inversions inspirations / expirations. Des ruptures du tronc cérébral provoque des arrêts
ventilatoires et /ou la mort.
L'objectif du système est l'homéostasie de l'organisme.
Exercice constant et modéré
La ventilation augmente selon 5 phases :
IV
Phase 1 :
Phase 2 :
– constante de temps de réponse identique (augmentation sur le même rythme) entre la
ventilation, VCO2 et la PETCO2 (pression de fin d'expiration).
– La ventilation suit les variations sinusoïdales de la charge d'exercice.
– Elle est influencée par l'ablation des corpuscules carotidiens)
– origine chimique (humorale), très partiellement neurogènique.
Phase 3 :
– constante de temps de réponse identique (augmentation sur le même rythme) entre la
ventilation, VCO2 et la PETCO2 (pression de fin d'expiration).
– Est influencée par l'espace mort.
– Est influencée par le substrat privilégié à l'exercice (glucide, lipide)
– origine principalement humorale.
Au delà de 70, 80% de la VO2max, on n'a pas atteint un état stable (la ventilation continue à
augmenter)