Le Commentaire Methode Et Outils

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GSR – FRANÇAIS 2nd – M.

FKAIH MUSTAPHA
FICHE METHODE : LE COMMENTAIRE COMPOSÉ

LE COMMENTAIRE : méthode et outils

Introduction : (1/2 page)


-Présenter l’auteur, le mouvement littéraire, l’œuvre d’où le texte est extrait.
-Présenter l’extrait rapidement : situation dans l’œuvre, thème abordé ou résumé.
-Enoncer la problématique : le questionnement peut porter sur le genre, le registre, la manière
d’écrire et l’effet de sens produit.
-Annoncer le plan (= les axes de lecture)

Développement : (3 pages)
-Un devoir est composés de 2 à 3 grandes parties ayant chacune 2 à 3 sous-parties, avec une préférence
pour les plans en 3 parties et 3 sous-parties. Les grandes parties doivent plus ou moins être de longueur
équivalente (1 à 1.5 pages).
-Le plan n’est pas apparent (on ne numérote pas les parties) mais la mise en page permet de le voir
clairement. Par exemple, on peut sauter 3 lignes entre l’introduction et le développement, le
développement et la conclusion, et entre les grandes parties ; 1 ligne entre les sous-parties.
-Les parties sont séparées par 2 ou 3 lignes de transition qui résument la partie précédente et annoncent
la partie suivante en faisant le lien entre les deux.
-Pour construire un paragraphe (= 1 sous-partie), on doit toujours donner l’idée générale dans la première
phrase (c’est une manière de reprendre le titre du plan fait au brouillon). Puis on énonce un ou plusieurs
arguments que l’on illustre d’exemples. La dernière phrase apporte une conclusion partielle du
paragraphe et sert de transition avec le paragraphe suivant.

Pour trouver un plan :


-ne pas faire d’explication linéaire mais organiser l’étude en grands axes (on peut suivre les grandes
parties du texte si cela est significatif)
-le mieux est de faire un plan thématique et d’aller du plus évident au moins évident
-ne pas séparer le fond et la forme, c’est-à-dire ne pas faire une grande partie sur le fond et une grande
partie sur la forme

Pour écrire les paragraphes :


-Pour toutes les analyses, il faudra se référer au texte, faire des remarques sur la forme (le style) et le
sens (interprétation) ; dans la démarche, on peut aller de la forme au sens ou au contraire, du sens vers la
forme. Au brouillon, pendant votre étape de recherche d’idées, vous pouvez utiliser ce tableau :
Le texte : Le style : L’interprétation :
Citer/reformuler/Faire Utiliser des mots techniques pour -dégager du sens explicite (idées fortes
référence au texte décrire le style (répétitions, clairement exprimées)
métaphore…), la langue -ou du sens implicite (idées suggérées de
(vocabulaire, grammaire, temps manière indirecte ou de manière allusive)
des verbes…)

On n’est pas obligé de respecter cet ordre : on peut commencer par une idée que l’on va ensuite
illustrer par une citation ; mais il ne faut pas oublier de décrire la langue, le style.

Conclusion : (1/2)
-Synthèse : on résume le développement de manière à répondre aux questions posées en
introduction (on répond donc à la problématique).
-Ouverture : on termine en faisant un lien entre le sujet traité et une autre question possible, ou bien on
compare le texte à une autre œuvre.

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FICHE METHODE : LE COMMENTAIRE COMPOSÉ

OUTILS LINGUISTIQUES UTILES

A l’écrit, ne pas utiliser « je » ; utiliser « nous » ou « on ». (A l’oral, on peut utiliser « je »).

POUR L’INTRODUCTION

POUR LA PREMIERE PHRASE, commencer par le nom de l’auteur :


Ex. Victor Hugo est un auteur du XIXème siècle. Il a écrit (nom de l’œuvre à souligner) en
(année).

RESUMER LE PASSAGE en utilisant le présent. Commencer par « Dans notre extrait, … »


ou « Dans ce poème, … »

POUR FORMULER LA PROBLEMATIQUE ou L’AXE D’ETUDE :


-On peut poser une ou plusieurs questions au style direct :
« Comment l’auteur parvient-il à faire la critique de la société ? »
« En quoi ce poème est lyrique ? »
-On peut formuler la question au style indirect :
Nous allons nous demander si le poème est lyrique.
Nous allons chercher à savoir comment l’auteur parvient à faire une critique de la société.

MOTS INTERROGATIFS FREQUENTS PERMETTANT DE FAIRE LE LIEN ENTRE LA


FORME ET LE FOND : comment… / de quelle manière… / en quoi… / dans quelle mesure…

POUR ANNONCER UN PLAN DANS L’INTRODUCTION


Dans une première partie = dans un premier temps = en premier lieu…
Tout d’abord…Ensuite… Enfin

Nous montrerons que/ on montrera que/ nous allons montrer que (futur)
Nous étudierons…/ Nous examinerons…./ Nous analyserons / Nous nous intéresserons à…

POUR LE DEVELOPPEMENT

POUR INTRODUIRE UNE GRANDE PARTIE


Commençons par …. Analysons maintenant…. Passons à ….. Continuons par (impératif)

POUR ENCHAINER DES PARTIES OU ADDITIONNER DES ARGUMENTS :


De plus…, par ailleurs…, en outre…, aussi …., également…

POUR AJOUTER TOUT EN OPPOSANT


Mais …., en revanche…, au contraire…,
…tandis que…, … alors que…
quant à…

POUR NUANCER :
Toutefois… Néanmoins… Cependant … Bien que (+ Subjonctif)

POUR RECAPITULER DANS UNE TRANSITION OU UNE CONCLUSION

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…. donc…
POUR DECRIRE LA LANGUE ET LE STYLE :
Le romancier utilise de nombreuses hyperboles
emploie
se sert de recourt à

Expressions à la voix passive :


L’idée de mélancolie est exprimée par certains verbes comme… est
traduite par…
se manifeste à travers …

POUR INTRODUIRE LES IDEES FORTES


Grâce à cette hyperbole, l’écrivain met en valeur la mélancolie de la mer
met en évidence met en relief met l’accent sur insiste
sur souligne

L’hyperbole est utilisée pour montrer…


sert à…. traduire
évoquer
exprimer

POUR EXPRIMER LE BUT OU LA CONSEQUENCE


pour (+ infinitif)
afin de… (+ infinitif)
Ce qui a pour effet de… (+ infinitif)
ce qui fait que (+ sujet et verbe à l’indicatif)

POUR, PROUVER, JUSTIFIER OU CONFIRMER PAR UN EXEMPE :


Ainsi, l’auteur….
Par exemple,
D’ailleurs…

POUR RENVOYER AU TEXTE :


dans ce texte/ dans cet extrait/ dans ce passage…

POUR CITER LE TEXTE (ne pas oublier les guillemets) :


Dans le texte, il y a : « …….. » (l.3)
on lit « …. » (v.3)
on trouve «......................»
il est écrit : « …. »
A la ligne x,… /Des lignes x à y, …
Au vers x, … / Des vers x à y….
Comme il est dit ligne….
On le voit à la ligne…
Pour illustrer notre propos, citons ce passage/cette phrase : « …. »
Relevons les mots qui
Citons les termes qui
les expressions qui
le lexique qui …

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les mots qui appartiennent au champ lexical de


les synonymes de
l’opposition entre…et ….

On peut aussi mettre les mots entre guillemets dans une phrase du genre :
Apollinaire constate que « l’Espérance est violente » (v.16).
estime que

juge que

Pour Apollinaire, ….
D’après Apollinaire,…

POUR DESIGNER l’AUTEUR :


On peut utiliser son nom.
Mais aussi : l’auteur, le romancier, le poète, le dramaturge (pour un auteur de théâtre).

POUR DESIGNER CELUI QUI PARLE DANS LES CITATIONS :


Pour le roman, on distingue l’auteur du narrateur et du personnage.
Pour le théâtre, on cite des répliques de personnages ou des didascalies (ne pas parler de
narrateur au théâtre, sauf si un personnage raconte qqch, auquel cas il devient « narrateur »).
En poésie, celui qui dit « je », c’est le poète.

POUR LA CONCLUSION
Pour terminer/ en guise de conclusion/ pour conclure, nous dirons que…
Au terme de cette analyse, nous pouvons dire que…

POUR L’OUVERTURE :
Ce texte peut être rapproché de… / Ce texte peut nous faire penser à….

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