Session Formation Cathechistes Mbata Mbenge
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CHAPITRE PREMIER :
La Révélation elle-même
1. Nature de la Révélation
A. L’initiative de Dieu
- de se révéler en personne et
- de faire connaître le mystère de sa volonté (cf. Ep 1, 9),
B. Contenu de la Révélation
- des actions et
- des paroles intimement liées entre elles,
- le Médiateur et
- la plénitude de toute la Révélation [2].
Après avoir, à bien des reprises et de bien des manières, parlé par les
prophètes, Dieu « en ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par
son Fils » (He 1, 1-2). Il a envoyé en effet son Fils, le Verbe éternel qui
éclaire tous les hommes, pour qu’il demeurâ t parmi eux et leur fît
connaître les profondeurs de Dieu (cf. Jn 1, 1-18). Jésus Christ donc, le
Verbe fait chair, « homme envoyé aux hommes [3] », « prononce
les paroles de Dieu » (Jn 3, 34) et achève l’œuvre de salut que le
Père lui a donnée à faire (cf. Jn 5, 36 ; 17, 4). C’est donc lui – le voir,
c’est voir le Père (cf. Jn 14, 9) – qui, par toute sa présence et par la
manifestation qu’il fait de lui-même par ses paroles et ses œuvres,
par ses signes et ses miracles, et plus particulièrement par sa
mort et sa résurrection glorieuse d’entre les morts, par l’envoi
enfin de l’Esprit de vérité, achève en l’accomplissant la révélation,
et la confirme encore en attestant divinement que Dieu lui-même
est avec nous pour nous arracher aux ténèbres du péché et de la
mort et nous ressusciter pour la vie éternelle.
du Saint-Esprit qui
- se manifester et
- se communiquer lui-même ainsi que
- manifester et communiquer les décrets éternels de sa volonté
Le saint Concile
reconnaît que « Dieu, principe et fin de toutes choses, peut être connu
avec certitude par la lumière naturelle de la raison humaine à partir
des choses créées » (cf. Rm 1, 20) .
CHAPITRE II :
La transmission de la Révélation divine
Cette Révélation donnée pour le salut de toutes les nations, Dieu, avec
la même bienveillance, a pris des dispositions pour
Mais pour que l’É vangile fû t toujours gardé intact et vivant dans
l’É glise, les Apô tres laissèrent pour successeurs des évêques, auxquels
ils « remirent leur propre fonction d’enseignement [10] ».
7. La sainte Tradition
Quant à la Tradition reçue des Apô tres, elle comprend tout ce qui
contribue à conduire saintement la vie du peuple de Dieu et à en
augmenter la foi ; ainsi l’É glise perpétue dans sa doctrine, sa vie et son
culte et elle transmet à chaque génération, tout ce qu’elle est elle-
même, tout ce qu’elle croit.
Cette Tradition qui vient des Apô tres progresse dans l’É glise [12], sous
l’assistance du Saint-Esprit.
C’est cette même tradition, qui fait connaître à l’É glise le canon intégral
des Livres Saints ; c’est elle aussi qui, dans l’É glise, fait comprendre
cette É criture Sainte et la rend continuellement opérante.
Le peuple saint tout entier uni à ses pasteurs reste assidû ment fidèle à
l’enseignement des Apô tres et à la communion fraternelle, à la fraction
du pain et aux prières (cf. Ac 2, 42 grec).
CHAPITRE III :
L’inspiration de la Sainte Écriture et son interprétation
Notre sainte Mère l’É glise, de par la foi apostolique, tient pour sacrés et
canoniques tous les livres tant de l’Ancien que du Nouveau Testament,
avec toutes leurs parties, puisque, rédigés sous l’inspiration de l’Esprit
Saint (cf. Jn 20, 31 ; 2 Tm 3, 16 ; 2 P 1, 19-21 ; 3, 15-16), ils ont Dieu
pour auteur et qu’ils ont été transmis comme tels à l’Église elle-
même [17]. Pour composer ces livres sacrés, Dieu a choisi des
hommes auxquels il a eu recours dans le plein usage de leurs
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CHAPITRE IV :
L’Ancien Testament
Ce que les Apôtres, en effet, sur l’ordre du Christ, ont prêché, eux-
mêmes et des hommes de leur entourage nous l’ont, sous l’inspiration
divine de l’Esprit, transmis dans des écrits qui sont le fondement de
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CHAPITRE VI :
La Sainte Écriture dans la vie de l'Église
Toujours elle eut et elle a pour règle suprême de sa foi les É critures,
conjointement avec la sainte Tradition.
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Il faut que l’accès à la Sainte É criture soit largement ouvert aux fidèles
du Christ. Pour cette raison l’É glise, dès le commencement, a fait sienne
cette antique version grecque de l’Ancien Testament, appelée des
Septante ; elle tient toujours en honneur les autres versions, orientales
et latines, principalement celle qu’on nomme la Vulgate. Comme la
Parole de Dieu doit être à la disposition de tous les temps, l’Église,
avec une sollicitude maternelle, veille à ce que des traductions
appropriées et exactes soient faites dans les diverses langues, de
préférence à partir des textes originaux des Livres sacrés. S’il se trouve
que pour une raison d’opportunité et avec l’approbation des autorités
ecclésiastiques ces traductions soient le fruit d’une collaboration avec
des frères séparés, elles pourront être utilisées par tous les chrétiens.
C’est pourquoi tous les clercs, en premier lieu les prêtres du Christ,
et tous ceux qui s’adonnent légitimement, comme diacres ou
catéchistes, au ministère de la parole, doivent, par une lecture
sacrée assidue et par une étude approfondie, s’attacher aux
Écritures, de peur que l’un d’eux ne devienne « un vain prédicateur de
la Parole de Dieu au-dehors, lui qui ne l’écouterait pas au-dedans de lui
[38] », alors qu’il doit faire part aux fidèles qui lui sont confiés,
spécialement au cours de la sainte liturgie, des richesses sans mesure
de la parole divine.
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