28 Croyances F

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MISSION DE LA PLAINE DU CUL-DE-SAC DES ADVENTISTES DU

SEPTIEME JOUR D’HAITI


(MIPAH)

28 Croyances Fondamentales

Les adventistes du septième jour reconnaissent la Bible comme leur seul


credo et professent un certain nombre de croyances fondamentales procédant
des Saintes Écritures

NOM : DELVA
PRENOM : Valery
EGLISE : Béthuel

Port -au-Prince, Le 22 Octobre 2023


Les Saintes Écritures
Les Saintes Écritures - l’Ancien et le Nouveau Testament – sont la Parole de Dieu écrite
, donnée par l’inspiration divine. Les auteurs inspirés ont parlé et écrit sous l’impulsion d
u Saint-Esprit. Dans cette Parole, Dieu a confié à l’humanité la connaissance nécessaire
au salut. Les Saintes Écritures constituent la révélation suprême, souveraine et infaillible
de sa volonté. Elles sont la norme du caractère, le critère de l’expérience, le révélateur ir
révocable des doctrines et le récit digne de confiance des interventions de Dieu dans l’hi
stoire. (Ps 119.105 ; Pr 30.5,6 ; Es 8.20 ; Jn 17.17 ; 1Th 2.13 ;2 Ti 3.16,17 ; He 4.12 ; 2 P
1.20,21).
La Trinité
Il y a un seul Dieu : Père, Fils et Saint-Esprit, unité de trois personnes coéternelles. Dieu
est immortel, omniprésent, omniscient, souverain et toujours présent. Il est infini et dépa
sse la compréhension humaine ; cependant, il peut être connu grâce à la révélation qu’il
donne de lui-même. Il est toujours digne d’être invoqué, adoré et servi par toute la créati
on. (Gn 1.26 ; Deut 6.4 ; Es 6.8 ; Mat 28.19 ; Jean 3.16 ; 2 Co 1.21,22 ; 13.14 ; Ep 4.4-6
; 1 P 1.2)
Le Père
Dieu, le Père éternel, est le Créateur, la source, le soutien et le souverain de toute la créa
tion. Il est juste et saint, miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bienvei
llance et en fidélité. Les vertus et les facultés manifestées par le Fils et le Saint-Esprit so
nt aussi révélatrices du Père. (Gn 1.1 ; Deut 4.35 ; Ps 110.1, 4 ; Jn 3.16 ; 14.9 ; 1 Co 15.2
8 ; 1 Ti 1.17 ; 1 Jn 4.8 ; Ap 4.11).
Le Fils
Dieu, le Files éternel, s’est incarné en Jésus-Christ. Par lui, tout a été créé ; par lui, le car
actère de Dieu s’est révélé, le salut de l’humanité s’est accompli et le monde est jugé. Ét
ernellement et véritablement Dieu, il est aussi devenu véritablement homme, Jésus, le C
hrist. Il a été conçu du Saint-Esprit et il est né de la vierge Marie. Il a vécu et a été soumi
s à la tentation en tant qu’homme, mais il a donné l’exemple parfait de la justice et de l’a
mour de Dieu. Ses miracles ont mis en évidence la puissance de Dieu et l’ont confirmé c
omme le Messie promis. Il a souffert et il est mort de son plein gré sur la croix pour nos
péchés et à notre place, il est ressuscité des morts et il est monté exercer un ministère en
notre faveur dans le sanctuaire céleste. Il reviendra en gloire pour délivrer définitivemen
t son peuple et rétablir 4 toutes choses. (Es 53.4-16 ; Da 9.25-27 ; Lc 1.35 ; Jn 1.1-3,14 ;
5.22 ; 10.30 ; 14.1-3,9,13 ; Rm 6.23 ; 1 Co 15.3,4 ; 2 Co 3.18 ; 5.17-19 ; Ph 2.5-11 ; Col
1.15-19 ; He 2.9-18 ; 8.1,2).
Le Saint-Esprit
Dieu, l’Esprit éternel, a pris, avec le Père et le Fils, une part active à la création, à l’incar
nation et à la rédemption. Il est une personne tout autant que le Père et le Fils. Il a inspir
é les écrivains de la Bible. Il a rempli de puissance la vie du Christ. Il attire et persuade l
es êtres humains ; ceux qui répondent favorablement, il les régénère et les transforme à l
’image de Dieu. Envoyé par le Père et le Fils pour être toujours avec les croyants, il disp
ense ses dons spirituels à l’Église, lui donne la puissance nécessaire pour rendre témoign
age au Christ et, en harmonie avec les Écritures, le conduit dans toute la vérité. (Gn 1.1,
2 ; 2 S 23.2 ; Ps 51.11 ; Es 61.1 ; Lc 1.35 ; 4.18 ; Jn 14.16-18,26 ; 15.26 ;16.7-13 ; Ac 1.
8 ; 5.3 ; 10.38 ; Rm 5.5 ; 1 Co 12.7-11 ; 2 Co 3.18 ; 2 P 1.21).
La Création
Dieu dans les Écritures, a révélé le récit authentique et historique de son activité créatric
e. Il a créé l’univers et, en six jours de création récente, le Seigneur a fait « le cieux, la te
rre, la mer et tout ce qui y est contenu » et il s’est reposé le septième jour. Il a, par là mê
me, instituer le sabbat comme mémorial perpétuel de son œuvre réalisé et achevée en six
jours littéraux qui, avec le sabbat, constituent une unité de temps identique à ce que nous
appelons aujourd’hui une semaine. Le premier homme et la première femme ont été créé
s à l’image de Dieu comme le couronnement de la création ; ils ont reçu le pouvoir de do
miner le monde et ont été chargés de la responsabilité d’en prendre soin. Une fois achev
é, le monde était « très bon » et proclamait la gloire de Dieu. (Gn 1 ; 2 ; 5 ; 11 ; Ex 20.8-
11 ; Ps 19.1-6 ; 33.6,9 ; 104 ; Es 45.12,18 ; Ac 17.24 ; Col 1.16 ; He 1.2 ; 11.3 ; Ap 10.6
; 14.7).
La nature de l’homme
L’homme et la femme furent créés à l’image de Dieu et dotés d’une individualité, c’est-à
-dire du pouvoir et de la liberté de penser et d’agir. Bien que créé libre, chacun d’eux, co
nstitué d’une unité indivisible, corps, âme et esprit, était dépendant de Dieu pour la vie, l
a respiration et tout le reste. Quand nos premiers parents ont désobéi à Dieu, ils refusère
nt de dépendre de lui et ont été déchus de leur position élevée. L’image divine a été altér
ée en eux et ils sont devenus mortels. Leurs descendants participent à cette nature déchu
e et en supportent les conséquences. Ils naissent avec des faiblesses et des tendances au
mal. Mais Dieu – en Christ – a réconcilié le monde avec lui-même et, par son Esprit, il r
établit chez les mortels repentants l’image de celui qui les a faits. Créés pour la gloire de
Dieu, ils sont appelés à l’aimer, à s’aimer les uns les autres et à prendre soin de leur envi
ronnement. (Gn 1.26-28 ; 2.7,15 ; 3 ; Ps 8.4-8 ; 51.5,10 ; 58.3 ; Jr 17.9 ; Ac 17.24-28 ; R
m 5.12-17 ; 2 Co 5.19,20 ; Ep 2.3 ; 1 Th 5.23 ;
1 Jn 3.4 ; 4.7,8,11,20). 5
Le grand conflit
L’humanité tout entière est actuellement impliquée dans un vaste conflit entre le Christ e
t Satan, 1concernant le caractère de Dieu, sa loi et sa souveraineté sur l’univers. Ce conf
lit éclata dans le ciel lorsqu’un être créé, doté de la liberté de choisir, devint, par une exa
ltation de sa personne, Satan, l’ennemi de Dieu, et entraîna dans la révolte une partie des
anges. Il introduisit un esprit de rébellion dans ce monde lorsqu’il incita Adam et Ève à p
écher. Ce péché humain eut pour conséquence l’altération de l’image de Dieu dans l’hu
manité, la perturbation du monde créé et sa destruction lors du déluge planétaire, comme
le montre le récit historique de Genèse 1 à 11. Au regard de toute la création, ce monde e
st devenu le théâtre du conflit universel dont, en fin de compte, le Dieu d’amour sortira f
inalement réhabiliter. Afin de prêter main-forte à son peuple dans ce conflit, le Christ en
voie le Saint Esprit et les anges fidèles pour le guider, le protéger et le soutenir sur le c
hemin du salut. (Gn 3 ; 6 ; 7 ; 8 ; Jb 1.6-12 ; Es 14.12-14 ; Ez 28.12-18 ; Rm 1.19-32 ; 3.
4 ; 5.12-21 ; 8.19-22 ; 1 Co 4.9 ; He 1.14 ; 1 P 5.8 ; 2 P 3.6 ; Ap 12.4-9).
La vie, la mort et la résurrection du Christ
La vie du Christ, parfaitement soumise à la volonté divine, ses souffrances, sa mort et sa
résurrection sont les moyens nécessaires auxquels Dieu a pourvu pour libérer l’homme d
u péché, en sorte que tous ceux qui, par la foi, acceptent ce rachat, obtiennent la vie éter
nelle. Dès lors, la création tout entière peut mieux comprendre l’amour saint et infini du
Créateur. Cette réconciliation parfaite prouve la justice de la loi de Dieu et la noblesse d
e son caractère ; en effet, elle condamne notre péché tout en pourvoyant à notre pardon.
La mort du Christ a une valeur substitutive et rédemptrice ; elle est propre à réconcilier e
t à transformer. Sa résurrection physique proclame le triomphe de Dieu sur les forces du
mal, et à ceux qui acceptent la réconciliation, elle assure la victoire finale sur le péché et
la mort. Elle atteste la seigneurie de Jésus-Christ, devant qui tout genou ploiera dans les
cieux et sur la terre. (Gn 3.15 ; Ps 22.1 ; Es 53 ; Jn 3.16 ; 14.30 ; Rm 1.4 ; 3.25 ; 4.25 ; 8.
3,4 ; 1 Co 15.3,4,20-22 ; 2 Co 5.14,15,19-21 ; Ph 2.6-11 ; Col 2.15 ; 1 P 2.21,22 ; 1 Jn 2.
2 ; 4.10).
L’expérience du salut
Le Christ n’a pas connu le péché. Pourtant, dans son amour infini, Dieu l’a fait pécher p
our nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. Sous l’influence du Saint-Espri
t, nous prenons conscience de notre besoin, nous reconnaissons notre condition de péche
urs, nous nous repentons de nos transgressions et nous exprimons notre foi en Jésus com
me Seigneur et Sauveur, comme substitut et comme exemple. Cette foi par laquelle nous
recevons le salut provient du pouvoir divin de la Parole ; c’est un don de la grâce de Die
u. Par le Christ, nous sommes justifiés, adoptés comme fils et filles de Dieu, et délivrés d
e la férule du péché. Par l’Esprit, nous naissons de nouveau et nous sommes sanctifiés ; l
’Esprit régénère notre esprit, grave la loi d’amour dans notre cœur, et nous recevons la p
uissance nécessaire pour vivre une vie sainte. En demeurant en lui, nous devenons partic
ipants des 6 natures divines, nous avons l’assurance du salut, maintenant et au jour du ju
gement. (Gn 3.15 ; Es 45.22 ; 53 ; Jr 31.31-34 ; Ez 33.11 ; 36.25-27 ; Ha 2.4 ; Mc 9.23,2
4 ; Jn 3.3-8,16 ; 16.8 ; Rm 3.21-26 ; 8.1-4,14-17 ; 5.6-10 ; 10.17 ; 12.2 ; 2 Co 5.17-21 ; G
al 1.4 ; 3.13,14,26 ; 4.4-7 ; Ep 2.4-10 ; Col 1.13,14 ; Tt 3.3-7 ; He 8.7- 12 ; 1 P 1.23 ; 2.2
1,22 ; 2 P 1.3,4 ; Ap 13.8).
Croître en Christ
Par sa mort sur la croix, Jésus a triomphé des forces du mal. Lui, qui a soumis les esprits
démoniaques durant son ministère terrestre, a brisé leur pouvoir et a rendu leur ruine déf
initive certaine. La victoire de Jésus nous rend victorieux sur les forces du mal qui cherc
hent toujours à nous dominer, alors que nous marchons avec lui en paix, dans la joie et l’
assurance de son amour. Le Saint-Esprit habite maintenant en nous et nous rend plus for
ts. Engagés en permanence avec Jésus, notre Sauveur et Seigneur, nous sommes libérés
du fardeau de nos actions passées. Nous ne vivons plus dans les ténèbres, la peur des po
uvoirs maléfiques, l’ignorance et la vanité de notre ancienne manière de vivre. Dans cett
e nouvelle liberté en Jésus, nous sommes appelés à croître dans la ressemblance de son c
aractère, alors que nous communions chaque jour avec lui en prière, en nous nourrissant
de sa Parole, en la méditant sur elle et sur la providence divine, en chantant ses louanges
, en nous rassemblant pour lui rendre un culte et en participant à la mission de l’Église. N
ous sommes également appelés à suivre l’exemple du Christ en nous efforçant, avec com
passion, de répondre aux besoins physiques, mentaux, sociaux, émotionnels et spirituels
de l’humanité. Alors que nous nous donnons nous mêmes, dans un service d’amour, à ce
ux qui sont autour de nous, et en témoignant de son salut, sa présence constante auprès d
e nous par l’Esprit, transforme chaque moment et chaque tâche en une expérience spiritu
elle. (1 Ch 29.11 ; Ps 1.1,2 ; 23.4 ; 77.11,12 ; Mt 20.25-28 ; 25.31-46 ; Lc 10.17-20 ; Jn 2
0.21 ; Rm 8.38-39 ; 2 Co 3.17,18 ; Ga 5.22-25 ; Ep 5.19-20V; 6.12-18 ; Ph 3.7-14 ; Col
1.13-14 ; 2.6,14-15 ; 1 Th 5.16-18,23 ; He 10.25 ; Jc 1.27 ; 2 P 2.9 ; 3.18 ; 1 Jn 4.4).
L’Église
L’Église est la communauté des croyants qui confessent Jésus-Christ comme Seigneur et
Sauveur. Dans la continuité du peuple que Dieu a suscité au temps de l’Ancien Testame
nt, nous sommes appelés parmi les habitants du monde et nous nous assemblons pour ad
orer, pour fraterniser, pour nous instruire dans la Parole de Dieu, pour célébrer la sainte
Cène, pour venir en aide à l’humanité et pour proclamer l’Évangile au monde entier. L’É
glise reçoit son autorité du Christ, la Parole incarnée révélée dans les Écritures. L’Église
est la famille de Dieu ; adoptés par le Seigneur comme ses enfants, ses membres vivent s
elon les dispositions de la nouvelle alliance. L’Église est le corps du Christ, une commu
nauté de foi dont il est lui-même la tête. L’Église est l’épouse pour laquelle le Christ est
mort afin de la sanctifier et de la purifier. À son retour triomphal, il la fera paraître deva
nt lui comme une Église glorieuse, fidèle à travers les âges, rachetée par son sang, sans t
ache, ni ride, mais sainte et irrépréhensible. (Gn 12.3 ; Ex 19.3-7 ; Mt 16.13-20 ; 18.18 ;
28.19,20 ; Ac 2.38-42 ; 7.38 ; 1 Co 1.2 ; Ep 1.22,23 ; 2.19-22 ; 3.8-11 ; 5.23-27 ; Col 1.1
7,18 ; 1 P 2.9). 7
L’Église du reste et son mandat
L’Église universelle englobe tous ceux qui croient vraiment en Christ. Mais, dans les der
niers jours, en un temps d’apostasie généralisée, un reste a été suscité pour garder les co
mmandements de Dieu et la foi en Jésus. Ce reste proclame que l’heure du jugement est
venue, prêche le salut par le Christ et annonce la proximité de sa seconde venue. Cette p
roclamation est symbolisée par les trois anges d’Apocalypse 14 ; elle coïncide avec l’œu
vre du jugement dans le ciel et se traduit par une œuvre de repentance et de réforme sur l
a terre. Tout croyant est appelé à participer personnellement à ce témoignage de portée m
ondiale. (Da 7.9-14 ; Es 1.9 ; 11.11 ; Jr 23.3 ; Mi 2.12 ; 2 Co 5.10 ; 1 P 1.16,19 ; 4.17 ; 2
P 3.10-14 ; Jd 3,14 ; Ap 12.17 ; 14.6-12 ; 18.1-4).
L’unité du corps du Christ
L’Église est un corps composé de nombreux membres, issus de toute nation, de toute tri
bu, de toute langue et de tout peuple. En Christ, nous sommes une nouvelle création ; les
distinctions de race, de culture, d’instruction, de nationalité, les différences de niveau so
cial ou de sexe ne doivent pas être une cause de division parmi nous. Nous sommes tous
égaux en Christ qui, par son Esprit, nous a réunis dans une même fraternité avec lui et en
tre nous ; aussi devons-nous servir et être servis sans parti pris ni arrière-pensée. Grâce à
la révélation de Jésus-Christ dans les Écritures, nous partageons la même foi et la même
espérance en vue de rendre un témoignage unanime devant tous les hommes. Cette unité
trouve sa source dans l’unité du Dieu trinitaire qui nous a adoptés comme ses enfants. (P
s 133.1 ; Mt 28.19,20 ; Jn 17.20-23 ; Ac 17.26,27 ; Rm 12.4,5 ; 1 Co 12.12-14 ; 2 Co 5.1
6,17 ; Ga 3.27,29 ; Ep 2.13-16 ; 4.3-6,11-16 ; Col 3.10-15).
Le baptême
Par le baptême, nous confessons notre foi en la mort et la résurrection de Jésus-Christ, et
nous témoignons de notre mort au péché et de notre décision de mener une vie nouvelle.
Ainsi, reconnaissant le Christ comme Seigneur et Sauveur, nous devenons son peuple et
sommes reçus comme membres par son Église. Le baptême est un symbole de notre uni
on avec le Christ, du pardon de nos péchés et de la réception du Saint-Esprit. Il se célèbr
e par une immersion dans l’eau et implique une profession de foi en Jésus et des preuves
de repentance. Il est précédé par une instruction fondée sur l’Écriture sainte et par une ac
ceptation des enseignements qu’elle contient. (Mt 28.19,20 ; Ac 2.38 ; 16.30-33 ; 22.16 ;
Rm 6.1-6 ; Ga 3.27 ; Col 2.12,13). La sainte Cène Z16 La sainte Cène est la participatio
n aux emblèmes du corps et du sang de Jésus ; elle exprime notre foi en lui, notre Seigne
ur et Sauveur. Lors de cette expérience de communion, le Christ est présent pour 8 renco
ntrer son peuple et le fortifier. En y prenant part joyeusement, nous annonçons la mort d
u Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. La préparation au service de communion implique e
xamen de conscience, repentance et confession. Le Maître a prescrit l’ablution des pieds
pour symboliser une purification renouvelée, exprimer une disposition au service mutuel
dans une humilité semblable à celle du Christ, et unir nos cœurs dans l’amour. Le servic
e de communion est ouvert à tous les chrétiens. (Mt 26.17-30 ; Jn 6.48-63 ; 13.1-17 ; 1 C
o 10.16,17 ; 11.23-30 ; Ap 3.20).
Dons spirituels et ministères
À toutes les époques, Dieu pourvoit tous les membres de son Église de dons spirituels q
ue chacun doit employer afin d’exercer un service d’amour pour le bien commun de l’Ég
lise et de l’humanité. Accordés par l’intermédiaire du Saint-Esprit, qui les distribue à ch
acun en particulier comme il le veut, les dons mettent à la disposition de l’Église toutes l
es compétences et les ministères nécessaires à l’accomplissement de sa mission divine. D
’après les Écritures, ces dons peuvent s’exercer dans le domaine de la foi, de la guérison
, de la prophétie, de la prédication, de l’enseignement, de l’administration, de la réconcil
iation, de la compassion et du service d’amour désintéressé pour le soutien et l’encourag
ement d’autrui. Certains sont appelés par Dieu et qualifiés par le Saint-Esprit pour rempl
ir des fonctions reconnues par l’Église : pasteurs, évangélistes et enseignants, ministères
particulièrement nécessaires pour former les membres en vue du service, pour développe
r la maturité spirituelle de l’Église et maintenir l’unité de la foi et de la connaissance de
Dieu. Lorsque les membres emploient ces dons spirituels, comme de fidèles économes d
es divers bienfaits de Dieu, l’Église est préservée de l’influence délétère des fausses doc
trines ; elle se développe conformément à la volonté divine et s’édifie dans la foi et dans
l’amour. (Ac 6.1-7 ; Rm 12.4-8 ; 1 Co 12.7-11,27,28 ; Ep 4.8,11-16 ; 1 Tm 3.1-13 ; 1 P 4
.10,11).
Le don de prophétie
Dans les Écritures, le prophétisme figure parmi les dons du Saint-Esprit. Ce don est l’un
e des caractéristiques de l’Église du reste. Nous croyons qu’il s’est manifesté dans le mi
nistère d’Ellen White. Ses écrits parlent avec une autorité prophétique et procurent à l’É
glise encouragements, directives, instructions et répréhension. Ils affirment clairement q
ue la Bible est le critère d’évaluation de tout enseignement et de toute expérience. (Nb 1
2.6 ; 2 Ch 20.20 ; Am 3.7 ; Jl 2.28,29 ; Ac 2.14-21 ; 2 Ti 3.16,17 ; He 1.1-3 ; Ap 12.17 ;
19.10 ; 22.8,9).
La loi de Dieu
Les grands principes de la loi de Dieu sont contenus dans les dix commandements et ma
nifestés dans la vie du Christ. Ils expriment l’amour, la volonté et les desseins de Dieu c
oncernant la conduite et les relations humaines et sont impératifs pour tous les êtres hum
ains de tous les temps. Ces préceptes 9 constituent le fondement de l’alliance conclue pa
r Dieu avec son peuple et la norme de son jugement. Agissant par le Saint-Esprit, la loi d
émasque le péché et fait éprouver le besoin d’un Sauveur. Le salut procède entièrement d
e la grâce et non des œuvres, mais ses fruits se traduisent par l’obéissance aux command
ements de Dieu. Celle-ci favorise le développement du caractère chrétien et produit un s
entiment de bien-être. C’est une manifestation de notre amour pour le Seigneur et de not
re intérêt pour nos semblables. L’obéissance qui vient de la foi révèle la puissance du Ch
rist qui transforme les vies et renforce ainsi le témoignage du chrétien. (Ex 20.1-17 ; Dt
28.1-14 ; Ps 19.7-14 ; 40.7,8 ; Mt 5.17-20 ; 22.36-40 ; Jn 14.15 ; 15.7-10 ; Rm 8.3,4 ; Ep
2.8-10 ; He 8.8-10 ; 1 Jn 2.3 ; 5.3 ; Ap 12.17 ; 14.12).
Le sabbat
Au terme des six jours de la création, le Créateur bienveillant s’est reposé le septième jo
ur et a institué le sabbat comme mémorial de la création pour toute l’humanité. Le quatri
ème commandement de la loi divine et immuable requiert l’observation de ce septième j
our de la semaine comme jour de repos, de culte et de service, en harmonie avec les ense
ignements et l’exemple de Jésus, le Seigneur du sabbat. Le sabbat est un jour de commu
nion joyeuse avec Dieu et entre nous. Il est un symbole de notre rédemption en Christ, u
n signe de notre sanctification, un témoignage de notre fidélité et un avant-goût de notre
vie future dans le royaume de Dieu. Le sabbat est le signe permanent de l’alliance éterne
lle de Dieu avec son peuple. L’observation joyeuse de ce temps sacré d’un soir à l’autre,
d’un coucher de soleil à l’autre, est une célébration de l’œuvre créatrice et rédemptrice d
e Dieu. (Gn 2.1-3 ; Ex 20.8-11 ; 31.12-17 ; Lv 23.32 ; Dt 5.12-15 ; Es 56.5,6 ; 58.13,14 ;
Ez 20.12,20 ; Mt 12.1-12 ; Mc 1.32 ; Lc 4.16 ; He 4.1-11).
La gestion chrétienne de la vie
Nous sommes les économes de Dieu : le Seigneur nous a en effet confié du temps, des o
ccasions, des aptitudes, des possessions, les biens de la terre et les ressources du sol, et n
ous sommes responsables devant lui de leur bon usage. Nous reconnaissons ses droits de
propriété en le servant fidèlement, ainsi que nos semblables, en lui rendant la dîme et en
lui apportant des offrandes destinées à la proclamation de l’Évangile, au soutien et au dé
veloppement de son Église. Gérer notre vie en chrétiens est un privilège que Dieu nous a
ccorde afin de nous faire grandir dans l’amour et de nous aider à vaincre l’égoïsme et la
convoitise. L’économe honnête se réjouit des bénédictions accordées à ses semblables c
omme fruit de sa fidèle gestion. (Gn 1.26-28 ; 2.15 ; 1 Ch 29.14 ; Ag 1.3-11 ; Ml 3.8-12
; Mt 23.23 ; Rm 15.26,27 ; 1 Co 9.9-14 ; 2 Co 8.1-15 ; 9.7).
L’éthique chrétienne
Nous sommes appelés à être un peuple saint dont les pensées, les sentiments et le compo
rtement sont en harmonie avec les principes du ciel dans tous les domaines de notre vie p
ersonnelle et sociale. Pour 10 permettre à l’Esprit de reproduire en nous le caractère de n
otre Seigneur, nous ne suivons, à l’exemple du Christ, que des lignes d’action propres à f
avoriser la pureté, la santé et la joie dans notre vie. Ainsi, nos loisirs doivent satisfaire au
x normes les plus élevées du goût et de la beauté chrétienne. Compte tenu des différence
s culturelles, nous porterons des vêtements sobres, simples et de bon goût, comme il sied
à ceux qui cherchent la vraie beauté, à savoir le charme impérissable d’un esprit doux et
paisible et non les ornements extérieurs. Par ailleurs, notre corps étant le temple du Saint
-Esprit, nous devons en prendre soin intelligemment. En plus d’un exercice physique et d
’un repos adéquats, nous devons adopter le régime alimentaire le plus sain possible et no
us abstenir des aliments malsains mentionnés comme tels dans les Écritures. Les boisson
s alcoolisées, le tabac et l’usage des drogues et des narcotiques étant préjudiciables à not
re corps, nous devons également nous en abstenir. En revanche, nous userons de tout ce
qui est de nature à soumettre notre corps et nos pensées à l’autorité du Christ, qui désire
nous voir en bonne santé, heureux et épanouis. (Gn 7.2 ; Ex 20.15 ; Lv 11.1-47 ; Ps 106.
3 ; Rm 12.1,2 ; 1 Co 6.19,20 ; 10.31 ; 2 Co 6.14-7.1 ; 10.5 ; Ep 5.1-21 ; Ph 2.4 ; 4.8 ; 1 T
i 2.9,10 ; Tt 2.11,12 ; 1 P 3.1-4 ; 1 Jn 2.6 ; 3 Jn 2).
Le mariage et la famille
Le mariage a été institué par Dieu en Eden. Jésus déclare qu’il s’agit d’une union à vie e
ntre un homme et une femme qui marchent ensemble dans l’amour. Aux yeux du chrétie
n, les vœux du mariage l’engagent aussi bien vis-à-vis de Dieu que vis-à-vis de son conj
oint et ne devraient être échangés qu’entre un homme et une femme qui partagent la mê
me foi. L’amour, l’estime, la responsabilité et le respect mutuels constituent la trame des
liens conjugaux qui doivent refléter l’amour, la sainteté, l’intimité et la permanence des l
iens unissant le Christ à son Église. Concernant le divorce, Jésus a enseigné que la perso
nne qui – sauf pour impudicité – se sépare de son conjoint et en épouse un autre commet
un adultère. Bien que certaines relations familiales puissent ne pas atteindre l’idéal, l’ho
mme et la femme qui se donnent l’un à l’autre en Christ dans le cadre du mariage peuve
nt néanmoins trouver l’unité dans l’amour grâce à la direction du Saint-Esprit et au mini
stère de l’Église. Dieu bénit la famille et désire que ses membres se prêtent mutuellemen
t assistance en vue d’atteindre une pleine maturité. Le resserrement des liens familiaux e
st l’un des signes distinctifs du dernier message évangélique. Les parents doivent élever
leurs enfants dans le but d’aimer le Seigneur et de lui obéir. Par la parole et par l’exempl
e, ils leur enseigneront que le Christ est un maître aimant, bienveillant et attentif à nos b
esoins, qui souhaite les voir devenir membres de son corps et appartenir à la famille de D
ieu, qui comprend à la fois les couples mariés et les célibataires. (Gn 2.18-25 ; Ex 20.12
; Dt 6.5-9 ; Pr 22.6 ; Ml 4.5,6 ; Mt 5.31,32 ; 19.3-9,12 ; Mc 10.11,12 ; Jn 2.1-11 ; 1 Co 7
.7,10,11 ; 2 Co 6.14 ; Ep 5.21-33 ; 6.1-4).
Le ministère du Christ dans le sanctuaire céleste
Il y a dans le ciel un sanctuaire, le véritable tabernacle dressé par le Seigneur et non par l
es êtres humains. Dans ce sanctuaire, le Christ accomplit un ministère en notre faveur, m
ettant ainsi à la disposition des croyants les bienfaits découlant de son sacrifice rédempte
ur offert une fois pour toutes 11 sur la croix. Lors de son ascension, il fut intronisé comm
e souverain sacrificateur et commença son ministère d'intercession, antitype de l’œuvre a
ccomplie par le souverain sacrificateur dans le lieu saint du sanctuaire terrestre. En 1844
, au terme de la période prophétique des 2 300 jours, il entra dans la seconde et dernière
phase de son ministère de réconciliation, antitype de l’œuvre accomplie par le souverain
sacrificateur dans le lieu très saint du sanctuaire terrestre. Celle-ci consiste en une instru
ction du jugement qui prépare l'élimination définitive du péché ; cette œuvre était symbo
lisée par la purification de l'ancien sanctuaire hébreu le jour des Expiations. Au cours de
cette cérémonie symbolique, le sanctuaire était purifié avec le sang d'animaux sacrifiés, t
andis que les réalités célestes sont purifiées par le sacrifice parfait du sang de Jésus. L'in
struction du jugement révèle aux intelligences célestes quels sont parmi les morts ceux q
ui dorment en Christ et qui, par conséquent, sont jugés dignes en lui de participer à la pr
emière résurrection. Cette instruction du jugement fait aussi apparaître ceux qui, parmi l
es vivants, demeurent en Christ, gardant les commandements de Dieu et la foi en Jésus,
prêts par là même et en lui à être introduits dans son royaume éternel. Ce jugement réha
bilite la justice de Dieu en sauvant ceux qui croient en Jésus. Il proclame que ceux qui so
nt restés fidèles recevront le royaume. L'achèvement de ce ministère du Christ marquera
l'expiration du temps de grâce pour l'humanité, avant sa seconde venue. (Lv 16 ; Nb 14.3
4 ; Ez 4.6 ; Dn 7.9-27 ; 8.13,14 ; 9.24-27 ; He 1.3 ; 2.16,17 ; 4.14-16 ; 8.1-5 ; 9.11-28 ; 1
0.19-22 ; Ap 8.3-5 ; 11.19 ; 14.6,7 ; 20.12 ; 14.12 ; 22.11,12).

La seconde venue du Christ


La seconde venue du Christ est la bienheureuse espérance de l’Église, le point culminant
de l’Évangile. L’avènement du Sauveur sera littéral, personnel, visible et de portée mon
diale. Lors de son retour, les justes morts ressusciteront ; avec les justes vivants, ils sero
nt glorifiés et enlevés au ciel, tandis que les réprouvés mourront. L’accomplissement pre
sque complet de la plupart des prophéties et la situation actuelle de notre monde indique
nt que la venue du Christ est proche. Le jour et l’heure de cet événement n’ont pas été ré
vélés, c’est pourquoi nous sommes exhortés à nous tenir prêts à tout moment. (Mt 24 ; M
c 13 ; Lc 21 ; Jn 14.1-3 ; Ac 1.9-11 ; 1 Co 15.51-54 ; 1 Th 4.13-18 ; 5.1-6 ; 2 Th 1.7-10 ;
2.8 ; 2 Tm 3.1-5 ; Tt 2.13 ; He 9.28 ; Ap 1.7 ; 14.14-20 ; 19.11-21).
L’état des morts et la résurrection
Le salaire du péché, c’est la mort. Mais Dieu, qui seul est immortel, accordera la vie éter
nelle à ses rachetés. En attendant, la mort est un état d’inconscience pour tous. Quand le
Christ – qui est notre vie – paraîtra, les justes ressuscités et les justes encore vivants lors
de sa venue seront glorifiés et enlevés pour rencontrer leur Seigneur. La deuxième résurr
ection, celle des réprouvés, aura lieu mille ans plus tard. (Jb 19.25-27 ; Ps 146.3,4 ; Ec 9
.5,6,10 ; Da 12.2,13 ; Es 25.8 ; Jn 5.28,29 ; 11.11-14 ; Rm 6.23 ; 16 ; 1 Co 15.51-54 ; Co
l 3.4 ; 1 Th 4.13-17 ; 1 Tm 6.15 ; Ap 20.1-10). 12 Les mille ans et l’élimination du péch
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Le millénium
Est le règne du Christ avec ses élus, dans le ciel, règne qui durera mille ans. Il se situe en
tre la première et la deuxième résurrection. Pendant cette période, les réprouvés morts se
ront jugés. La terre sera totalement déserte ; elle ne comptera pas un seul être humain vi
vant, mais sera occupée par Satan et ses anges. Lorsque les mille ans seront écoulés, le C
hrist, accompagné de ses élus, descendra du ciel sur la terre avec la sainte cité. Les répro
uvés morts seront alors ressuscités, et, avec Satan et ses anges, ils investiront la cité ; ma
is un feu venant de Dieu les consumera et purifiera la terre. Ainsi, l’univers sera libéré à
jamais du péché et des pécheurs. (Jr 4.23-26 ; Ez 28.18,19 ; Ml 4.1 ; 1 Co 6.2,3 ; Ap 20 ;
21.1-5).
La nouvelle terre
Sur la nouvelle terre où la justice habitera, Dieu offrira aux rachetés une résidence défini
tive et un cadre de vie idéal pour une existence éternelle faite d’amour, de joie et de prog
rès en sa présence, car Dieu habitera avec son peuple, et les souffrances et la mort auron
t disparu. Le grand conflit sera terminé et le péché ne sera plus. Tout ce qui existe dans l
e monde animé ou le monde inanimé proclamera que Dieu est amour ; et il régnera pour
toujours. Amen. (Es 35 ; 65.17-25 ; Mt 5.5 ; 2 P 3.13 ; Ap 11.15 ; 21.1-7 ; 22.1-5).

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