Evaluation Des Titres
Evaluation Des Titres
Evaluation Des Titres
- prise de participation,
- restructurations (fusions),
- successions, donations,
- cessions…
- méthodes patrimoniales,
- méthodes multicritères.
de l’entreprise.
I – Principes clés
II – Méthode
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A- valeurs patrimoniales
et/ou latents
En général, les calculs s’effectuent à partir de bilans après répartition du résultat. On obtient
alors des valeurs « ex-coupon » ou « coupon détaché ». Dans le cas contraire, on calculerait
des valeurs « coupon attaché ».
Eléments de terminologie
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Eléments Définitions
Dans le résultat obtenu, isoler la masse commune (MC) à l’ensemble des titres : MC = ANC –
Capital social
Valeur d’un titre libéré partiellement = MC/N + Fraction libérée de la valeur nominale.
Si l’on tient compte des plus et moins-values latentes (ANCC), ces dernières sont intégrées
dans la masse commune.
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Les méthodes fondées sur la rentabilité
I – Principes clés
Les méthodes patrimoniales s’inscrivent dans le cadre d’une approche statique : elles
supposent implicitement que le patrimoine de l’entreprise demeurera stable. Or, l’obtention
d’un profit futur constitue à la fois la finalité de l’entreprise et la condition de sa pérennité.
Aussi, il est nécessaire de toujours compléter une évaluation fondée sur la rentabilité
future, du moins lorsqu’il est possible d’effectuer des prévisions fiables.
II - Méthode
En posant :
V(0) = valeur actualisée de la suite des flux successifs obtenus pendant n périodes (années) =
valeur de l’entreprise
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Autres méthodes
I - Principes clés
Les méthodes précédemment évoquées privilégient un seul type d’approche. Leur simplicité
apparente implique une vision partielle de la valorisation. Aussi, certaines approches, plus
ambitieuses, prétendent combler cette lacune (méthode multicritères, goodwill). Enfin, pour
les sociétés côtées, le cour de bourse constitue un critère majeur d’appréciation.
II - Méthode
A- Approche multicritère
V = (ANCC + VR)/2
Il s’agit donc de la valeur des éléments incorporels : qualité du personnel, des réseaux de
distribution, fidélité de la clientèle, savoir-faire des fournisseurs et des sous-traitants….
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1. Calcul de la rente de goodwill (ou superbénéfice ou survaleur)
- pour réaliser son activité, l’entreprise dispose d’un actif d’exploitation ou actif
économique. C’est cet actif économique qui génère le résultat d’exploitation : RE. Ce
résultat, net d’impôt, offre une rentabilité Re :
- par ailleurs, les détenteurs de capitaux susceptibles d’investir dans cette entreprise
exigent, compte tenu du risque qu’elle présente, une rentabilité Re’, donc un résultat
d’exploitation net d’impôt de :
Actif économique *Re’. Ce résultat, exigé par les investisseurs, est appelé « Capacité
bénéficiaire normale ».
Par définition, la rente de goodwill est la différence entre le résultat généré par l’entreprise
et le résultat exigé par les investisseurs.
Si Re < Re’ : le goodwill est négatif ; on parle alors de badwill. Des éléments incorporels de
mauvaise qualité constituent un handicap pour l’entreprise, ce qui diminue sa valeur.
Si Re > Re’ : le goodwill est positif. La valeur des éléments incorporels ainsi indirectement
mesurée accroît la valeur de l’entreprise.
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Taux d’actualisation : en principe, on utilise le coût du capital , majoré d’une prime,
pour tenir compte du niveau de risque de l’entreprise.
Exemple
Taux de rentabilité exigé par les investisseurs pour un niveau de risque équivalent à celui de
la société : 10% (après impôt).
Solution
Superbénéfice : = 200
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2ème étape : détermination du goodwill (actualisation du superdividende)
Le business plan de la société à évaluer fait ressortir les flux prévisionnels suivants :
1 2 3 4
Au-delà de l’année 4, les FTD vont croître au taux annuel de 3%. Le coût du
capital de la société est de 11% et ses dettes financières s’élèvent à 300.
VGE = 1 752